La première semonce des Gilets-Jaunes
Cela a bien failli le faire avec nos Gilets Jaunes qui se sont coagulés, sans se connaître, à travers tout l’Hexagone pour enfin démontrer une capacité de nuisance rebelle face au pouvoir en place. Nous étions alors habitués aux idiots utiles des syndicats qui eux peuvent bloquer manu-militari le même territoire avec leur propre service d’ordre dédié.
Vous connaissez la suite : répression ferme de l’Etat, injonction de Blocks Ultra pour discréditer le mouvement spontané vis-à-vis de l’opinion et récupération du même par l’extrême gauche. Pschitt …
J’aimerais savoir d’ailleurs le sort réservé aux meneurs de cette jacquerie : Fichés « S » ? Tracasseries administratives de toutes sortes ? Silence radio. L’anonymat dans la souffrance face à la violence administrative est bien connu à travers ce Blog.
La seconde semonce par le Covid
Elle met à bas notre économie et plus particulièrement dans des secteurs bien ciblés, selon peut-être la loi de Pareto 80/20 qui traduirait que 20% de lieux sensibles réunissant du public clos provoquent 80% de contagion.
Quid sur la continuité des transports en commun de service public alors que les mêmes en privé – les bus Macron pour ouvrir la concurrence au trafic ferroviaire, sont à l’agonie ?
Quid sur nos chefs étoilés dans la restauration, plutôt silencieux sur leur pouvoir de fédérer une insurrection dans leur domaine d’activité sinistré par des diktats administratifs ? Pendant le même temps des cantines scolaires restent ouvertes, ainsi que des réfectoires d’entreprises importantes, et encore celle de l’Assemblée Nationale et très probablement l’autre du Sénat, de bonne réputation.
Quid sur nos stations de Ski, mi-ouvertes en proposant juste de l’air « pur » pour se balader ? Quid pour s’y rendre et en repartir ?
Nous pourrions multiplier l’absence de rébellion par tant d’activités qui souffrent, dans le privé bien sûr, tandis que dans le prêt à porter administratif, la vie continue comme si de rien n’était. Car rébellion, ne veut pas dire manifester mais bloquer comme savent si bien le faire nos caciques estampillés rouge ou verts, les tomates ou les pastèques selon.
La troisième semonce par le vaccin
Le vaccin est non obligatoire, car même Mr Macron semble en douter. Mais quand on commande 100 millions de doses d’un produit dont on doute, il n’y a pas de doute, Il sera la norme. Ainsi notre liberté de circuler devrait être soumise à ce nouveau passeport.
Il reste à convaincre nos gaulois réfractaires de se faire injecter ce truc dans les veines. Pas de panique, cela va se poursuivre comme d’habitude avec un feu nourri de notre clergé médiatique pour renverser l’opinion comme pour n’importe quelle élection.
Mais ce n’est pas gagné cette fois, car on touche à l’intégrité de chacun de manière arbitraire et non sensée, et encore moins documentée.
La quatrième semonce par l’article 24 de la loi de « sécurité globale »
L’énoncé « sécurité globale » en tant que tel laisse déjà perplexe. Puis son prolongement me fait penser à un univers carcéral à ciel ouvert qui emprunte aux heures les plus sombres de notre histoire pas si lointaine.
Les envoyés de l’ordre qui soutiennent cette loi ne sont que des lâches, car ils ont peur de leurs actes et veulent se dédouaner ainsi, tout en faisant office de douanes pour leurs concitoyens, telle une Stasi en empruntant celle de Bercy !
Pour terminer mon propos
Ces maux exprimés plus avant sont importants, mais loin de recenser tous les autres de notre société en train de sombrer :
- Constitution devenue sans contre-pouvoir et fébrile par le plus petit dénominateur commun à protéger qui devient la règle ;
- Religions parmi le vivre ensemble sans cadre ;
- Choix verts désastreux pour devenir d’exportateur d’énergie à pas cher à importateur d’énergie cher ;
- Des marchés qui n’existent plus que par des faux prix administrés ;
- Une éducation hors-sol loin d’enseigner la responsabilité et encore moins la prise de risque à chacun ;
- La gangrène du monopole de la sécurité sociale ou de notre service ferroviaire ;
- La désindustrialisation, la dépopulation de notre socle agricole et de leur impact en terme de création de richesses …
Le problème des Gilets Jaunes primaux étaient qu’ils n’étaient pas structurés. Il n’y avait pas en leur sein des gens sensibles comme ont pu l’être un mouvement de médecins pour s’afficher en pratiquant l’iVG par voie médiatique à l’orée des seventies, ce qui a ouvert le débat sur la loi plus tard impulsée par VGE.
Si nous avions eu une opposition sensée, pas émanant de Marine le Pen ou de Mr Melanchon, national socialiste d’un côté et Chavez de l’autre, elle avait un boulevard pour réformer notre pays. Vous l’avez entendue ?
Vous avez surtout le parfum de cet âne de Mr Christian Estrosi, maire de Nice et bien moins celui du maire de Cannes, Mr David Lisnard.
Bien à vous !