Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Dégage y a rien à voler (vidéo)

Bonjour, Ne ratez pas ces trois minutes de vidéo.

Chapeau à ce Monsieur que nous ne connaissons pas.

Bien cordialement. H. Dumas

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L’incroyable scrutin présidentiel

Il faut que je vous fasse un aveu.

J’étais arrivé à la conclusion désespérante que non seulement l’intelligence ne sert à rien mais que même, tout comme la beauté ou la fortune, elle est un handicap qui obère lourdement la vie de son détenteur.

En effet, non que je pense en être largement pourvu, mais chaque fois que j’ai essayé, à ma mesure, d’en faire la base de mon action ou de mon raisonnement, que ce soit avec le fisc, la justice, l’administration, le monde des affaires ou autre, la sanction fut systématiquement un échec, accompagné du dédain des tenants du pouvoir qui en profitèrent pour m’enfoncer ou m’humilier.

Ainsi, lorsque j’ai vu arriver le jeune Macron, équipé de sa seule intelligence en bandoulière, je lui ai prédit un destin néfaste.

En effet, quelle chance pouvait-on lui accorder face au conformisme corruptif de Fillon, à la démagogie obscène de Mélenchon, à la religion bête et méchante de la famille Le Pen ? Aucune pensais-je.

Je me trompais. Certes avec un score discret, mais les français ont choisi le parti de l’intelligence.

Pas ou peu de programme pour Macron, pas de réseau d’élus actifs, juste une affirmation d’agir intelligemment et le voilà Président de notre République.

Sans compter ses handicaps annoncés, la banque, une délinquance sexuelle différente de celle de Strauss-Kahn mais tout aussi répréhensible, des gains rapides quasi inconvenants, une jeunesse si visible que dérangeante. C’était beaucoup, mais ce ne fût pas suffisant pour l’abattre.

Tout cela parce qu’internet est libre, que l’intelligence peut y tracer un chemin sans contrainte. Chemin que Macron a su conquérir. Bravo.

L’aveu dont je parle au début de ce billet est qu’au premier tour je n’ai pas voté pour lui tant j’étais conditionné par la puissance omniprésente de la bêtise dans notre société et prêt à composer avec.

Et maintenant ? Comme dirait Julio Iglesias “Je n’ai pas changé”.

Je n’arrive pas à croire que l’intelligence pourrait, dans notre beau pays, prendre le pouvoir et assainir notre société. La rendre juste, réaliste, nous rendre libre.

Peut-on imaginer que ce jeune homme va pouvoir dégager une majorité législative dans chaque circonscription de France ? S’affranchir en tous lieux des vieux démons si puissants de la connivence, de l’appartenance, du terroir, des combinaisons en tout genre, etc… ?

Objectivement, je n’arrive pas à le croire.

Sans compter que, lui-même, va-t-il pouvoir continuer à professer qu’il n’a pas de règle, sauf celle de regarder intelligemment chaque problème qui lui sera soumis, sans apriori, juste en cherchant à chaque fois la vérité, la meilleure solution ?

Le pays acceptera-t-il cette attitude ? Est-elle même concevable ?

Ce serait admettre que le pouvoir démocratique et intelligent peut exister.

Je n’y crois pas une seconde. Je me demande simplement comment et quand tout cela va se normaliser, se dissoudre dans le marigot du pouvoir.

La curiosité me dévore, pour une fois je souhaite avoir tort, irrémédiablement. Je prie pour avoir tort. Pour que les bassesses de la société, que je vis ou que je lis à travers mes jours ou les siècles des autres, puissent être terrassées par le jeune Macron.

Faut pas rêver ? Rêvons quand même.

Bien cordialement. H. Dumas

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Monsieur Le Président de La République Emmanuel MACRON et La France

La France =
Monsieur Le Président de la République Emmanuel MACRON, a obtenu un soutien massif dès le départ pour son projet, il fallait l’obtenir . Mais des questions sont posées : » Ceux qui ont financé son parcours pendant un an que feront ils ?  , car des moyens importants mis à sa disposition comme le documentaire qui vient d’être diffusé sur France3 et TF1 le 8 mai 2017 le démontre (des dizaines de journalistes et producteur) . Ne soyons pas naïfs …etc . Il a du talent , c’est évident , mais est-ce bon pour nous ?? L’avenir nous le dira . J’espère que Mr Emmanuel MACRON réussira . » Prions « 

Mais la véritable difficulté , c’est La fraude sociale , c’est le chômage. Donc La 1ere cause de la baisse sociale est le chômage .En France , La courbe du chômage ne peut pas baisser , seul des artifices le permettent actuellement , par des formations ou des emplois aidés . Car « La France souffre de son administration, du nombre d’élus, d’un système démocratique, d’un gouvernement et de ses collectivités territoriales gargantuesques , par conséquence affaiblissant les services régaliens comme la santé et la justice . En France les privilèges ont la vie dure ; La France 23eme pays le plus corrompu au monde  ; la France un des Etats les plus corrompus d’Europe, constate Transparency International ; La  Justice Française  classée par la commission européenne pour la justice 37ème sur 43» . Impossible n’est pas français mais imposable oui ! Tel est la colère d’une partie de nos concitoyens ..La France est dans le côté obscur de la force = Je vous invite à lire cet article  cliquez pour lire la suite :   https://www.temoignagefiscal.com/la-france-est-dans-le-cote-obscur-de-la-force/

Ce que je crains donc c’est que La France continue à être un pays dirigé par des politiques de combines et des comportements dignes de la maffia qui rendent aveugles les citoyens., Les privilèges continueront ils  et l’esclavage du secteur privé et de la classe d’en bas continueront- t- ils ?? . L’avenir nous le dira .
Actuellement l’argent ne sert principalement qu’à acheter les consciences et financer les mauvaises actions .
 C’est le cycle qui nous mène au déclin .  Mais  qui défend les citoyens  , les TPE-PME , ou sont les contre-pouvoirs nécessaires . « Car la France est à un tournant de son Histoire. Nous sommes au pied du mur ».
En France les journalistes ne se préoccupent pas des citoyens
, des TPE-PME , de la classe d’en bas = Vous pouvez voir la suite à l’adresse suivante : https://www.temoignagefiscal.com/en-france-les-journalistes-francais-ne-se-preoccupent-pas-des-citoyens/

Et je vous invite à satisfaire votre curiosité et sagacité sur la médiocre réalité judiciaire française qui détruit non seulement des familles mais des TPE-PME et bien sûr l’économie = ‘Anéantissement de l’Etat de droit en France’ : https://www.temoignagefiscal.com/aneantissement-de-letat-de-droit-en-france/

En Conclusion : Une dette publique qui s’élève à plus de 2 300 milliards d’euros et qui représente presque 100 % de notre PIB, et Les intérêts annuels de cette dette qui dépassent 47 milliards d’euros et qui engloutissent plus de la moitié de notre impôt sur le revenu, Un État au bord de la faillite qui dépense 20 % de plus que ce qu’il collecte, Une fiscalité écrasante et spoliatrice : les plus riches s’expatrient, les classes moyennes souffrent et les plus précaires sombrent, Des administrations et collectivités aux effectifs pléthoriques et ingérables… et des services régaliens comme la santé et la justice…etc sans moyens… Et j’en passe, la liste est longue. En un mot, la France ressemble de plus en plus à Rome et son Empire avant sa chute fracassante il y a plus de 1 500 ans.

Enfin ,Comme disait Mr Nelson MANDELA que j’ai rencontré :”Je ne perds jamais. Soit je gagne , soit j’apprends”  =
Traité des devoirs de Cicéron Il y a + de 2000 ans=
Tous ceux qui seront à la tête de l’Etat doivent se souvenir des deux préceptes de Platon: veiller aux intérêts des citoyens en y rapportant tous leurs actes et en oubliant les leurs propres; avoir souci du corps entier de l’Etat en ne favorisant pas une partie aux dépens du reste. ….Ceux qui s’occupent d’une partie des citoyens en négligeant les autres introduisent dans la cité un mal qui doit la perdre, la sédition et la discorde; il arrive que les uns se dévouent pour le peuple; d’autres n’ont de zèle que pour les grands; bien peu songent à tous; de là sont nés à Athènes de grands conflits, et, dans notre république, non seulement des séditions mais des guerres civiles désastreuses.
Veritas Thesaurus est ! La vérité est un trésor,
« Ad augusta per angusta »
signifie en français : « Vers les sommets par des chemins étroits ». Il faut comprendre que la gloire ne s’acquiert …

Lire sur mon blog  Qui suis-je=
http://injustice.blog.free.fr/public/Qui_suis_je.pdf
Mais en détails Qui est Richard ARMENANTE=
http://blogs.mediapart.fr/blog/armenante/260513/richard-armenante-le-gout-de-labsolu-mais-qui-est-il
Mais en 1 page Qui est Richard ARMENANTE=
http://injustice.blog.free.fr/public/Cv_RA_1_page_Communication_15_MAI_2013.pdf

 

 

 

 

 

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Anéantissement de l’Etat de droit en France

La réalité judiciaire en France qui démontre la difficulté d’obtenir justice dans ce pays et de faire éclater la vérité . La violence serait-elle la solution ? . Démonstration du pandémonium français ci-dessous . La France un pays mafieux et corrompu . La France ne sera pas détruite par ceux qui font le mal mais par ceux qui les regardent sans rien faire. En France actuellement le seul fait de dire la vérité est devenue un acte révolutionnaire .

Je vous invite donc à satisfaire votre curiosité et sagacité sur la médiocre réalité judiciaire française=
une requête a été adressée aux candidats de la Présidence de la République en 2017, lire la requête en cliquant = http://injustice.blog.free.fr/public/Requete_aux_candidats_PdR_Francaise__17_avril_2017.pdf

–  Trafic d’influence contre un avocat !  Vous pouvez voir la suite à l’adresse suivante:   https://www.youtube.com/watch?v=M-7I6vu7qOA&feature=youtu.be

– A écouter Mr HUBERT VAN DEN TORREN, édifiant , la France Pays mafieux  , Un résumé du 31 Janvier 2018 de La voyoucratie de certains Magistrats et citoyens complices comme Christian et Fabien Portes, organisation criminelle , pour cela cliquez sur le lien = https://www.youtube.com/watch?v=wCz4I-ky2F0
++ Un résumé du 13 octobre 2017 ,A écouter Mr HUBERT VAN DEN TORREN, édifiant , pour cela cliquez sur le lien= https://www.youtube.com/watch?v=A4pFC5I5pgg  ,
et” AUDITION DEVANT LE JUGE “= A écouter , édifiant , pour cela cliquez sur le lien
: https://www.youtube.com/watch?v=Aku5us2yRLU
et encore Affaire hubert van den torrent / DEVILLE MAGISTRATS PREVARICATEURS 2 aout 2017 : cliquez pour écouter la suite = https://www.youtube.com/watch?v=SMyzZEq-Z-w

-M. Eric Montgolfier parle de la justice française ,médiocre , classée(cepj)37eme sur 43,une honte=CLIQUEZ ICI pour écouter la suite:  https://www.youtube.com/watch?v=jaa3xiU3AWA&feature=share   et Le vrai désordre en France c’est la justice par Eric de MONTGOLFIER = https://www.youtube.com/watch?v=WHHVPaS0seY&feature=share

Encore Un homme qui sait de quoi il parle. Honneur à son courage, à sa ténacité, à sa lucidité en un mot à son humanisme. Monsieur  Claude REICHMAN sa Lettre ouverte à Mesdames et Messieurs les hauts magistrats au sujet de l’adoption, le 1er février 2016, d’une « délibération commune du premier président de Vous pouvez voir la suite à l’adresse suivante = https://www.temoignagefiscal.com/le-superbe-billet-de-claude-reichman/  

– ‘LA JUSTICE : CETTE MONTAGNE D’ORGUEIL’ Vous pouvez voir la suite à l’adresse suivante : https://www.temoignagefiscal.com/la-justice-cette-montagne-dorgueil/

Lire ce site Anglo-saxon sur la France , mon dossier est évoqué sur les comportements maffieux = Investment, Business & Self-Employment in France ,Cliquez pour lire la suite : http://streetwise-france.com/business-france.htm

L’injustice est un métier en France . La justice en France est une fumisterie une parodie de justice . De+ Les Magistrats font de la politique et obtiennent des promotions des politiques . La justice en France il faut beaucoup d’humour pour y croire. Il faut que les citoyens élisent les Magistrats comme en 1789 après la révolution jusqu’à ce que NAPOLEON en fasse des fonctionnaires en 1799. Il faut que les Magistrats et juges soient responsables de leurs décisions. Ne soyons pas naïfs avec les êtres humain , ce n’est pas parce qu’ ils sont Magistrats qu’ils sont parfaits. La colère nécessite un besoin de justice .
A la fin de la Guerre en 1944 ma famille des résistants a réglé des comptes avec ces Magistrats fascistes NAZI qui collaborent avec toutes les médiocrités.
Pendant la seconde guerre mondiale aucun magistrat n’a refusé d’appliquer les lois antijuives .
La France si rien n’est fait , est foutue à court terme, ce sera l’histoire de Pinocchio et la solution de la conclusion aussi , ce pays s’enfoncera tous les jours dans la médiocratie et rien ne l’arrêtera de couler car le trou dans la coque sera trop grand. C’est ainsi , ce pays renaîtra de ses cendres dans un siècle ou deux.
Mais Lire mes articles sur la justice=
1) La Justice Française 37ème sur 43 pays européens ?! =« lire la suite en cliquant» https://www.temoignagefiscal.com/la-justice-francaise-37eme-sur-43-pays-europeens/
2) L’administration et la Justice non indépendante ont un rôle économique évident =« lire la suite en cliquant » https://www.temoignagefiscal.com/ladministration-et-la-justice-non-independantes-en-france/

La France est comme L’aveugle qui tourne en rond, il s’imagine qu’il marche vers son but parce qu’il avance” « Quand la république a les mains sales, La Démocratie est en danger ! La France est un Pandémoniun »

En effet la vérité nous rend libre , la vérité est sans pitié, et la vérité ne peut être enfermée. Nous devons prendre des risques pour changer la médiocratie ambiante. L’écriture et la pensée précède toujours l’action , en 1940 les résistants ont fait cela et mes parents m’ont légué ce passé rempli aussi de souffrance . Mais  Le risque c’est quoi en fait : rire c’est risquer, paraître idiot pleurer c’est risquer , de paraître sentimental aller vers quelqu’un c’est risquer , de s’engager exposer ses sentiments c’est risquer , d’exposer son mot profond présenter ses idées ses rêves à la foule c’est risquer de les perdre; aimer c’est risquer de ne pas être aimé en retour; Vivre c’est risquer de mourir, espérer c’est risquer de désespérer, essayer c’est risquer d’échouer; mais il faut prendre des risques car le plus grand danger dans la vie , c’est de ne rien risquer du tout. Celui qui ne risque rien ne fait rien , n’a rien , n’est rien . Il peut éviter la souffrance et la tristesse mais il n’apprend rien ne ressent rien , ne peut ni changer ni se développer , ne peut ni aimer ni vivre . Enchaîné par sa certitude , il devient esclave il abandonne sa liberté.
SEULS CEUX QUI RISQUENT SONT LIBRES!
Lire sur mon blog  Qui suis-je=  http://injustice.blog.free.fr/public/Qui_suis_je.pdf Mais en détails Qui est Richard ARMENANTE= http://blogs.mediapart.fr/blog/armenante/260513/richard-armenante-le-gout-de-labsolu-mais-qui-est-il
Mais en 1 page Qui est Richard ARMENANTE= http://injustice.blog.free.fr/public/Cv_RA_1_page_Communication_15_MAI_2013.pdf

Je vous remercie de l’attention bienveillante que vous porterez à ces informations  car Blaise PASCAL dans ses Pensées indiquait sur la justice : » Il est juste que ce qui est juste soit suivi, il est nécessaire que ce qui est le plus fort soit suivi. La justice sans la force est impuissante ; la force sans la justice est tyrannique. La justice sans force est contredite, parce qu’il y a toujours des méchants ; la force sans la justice est accusée. Il faut donc mettre ensemble la justice et la force ; et pour faire cela faire que ce qui est juste soit fort, ou que ce qui est fort soit juste «  .

 

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Le collectivisme : accélérateur de haine, déclencheur de mort.

Un collectiviste de base vous dit ceci : “Tu te rends compte de ce que gagne machin… alors que toi ou moi….”

Ensuite : “Ce n’est pas parce que nous gagnons moins que lui que nous n’avons pas les mêmes droits …. exigeons ces droits…”.

Puis, finalement : “Ce n’est pas possible… bon… alors exigeons, qu’au moins, il soit dépossédé des moyens qui lui donnent accès à ces droits auxquels, nous, nous n’avons pas accès”.

Les collectivistes appellent ce cheminement intellectuel simpliste : l’égalité positive.

Ils croient évoquer l’égalité avec un grand “E”. Ils ont un problème intellectuel lourd.

En effet, ils ne parlent que d’un minuscule bout de l’égalité : l’égalité de trésorerie.

Ils font semblant de l’oublier, mais la liberté ne peut pas être cantonnée à un seul secteur, elle est une et indivisible, l’homme y a droit ou non.

La société dans laquelle il vit protège sa liberté ou l’entrave, inévitablement de façon globale du fait de l’interconnexion des différentes libertés individuelles.

Si l’homme peut jouir de ses libertés il en fait ce que bon lui semble et cet usage génère des différences, évidemment. L’usage même de la liberté est créateur d’inégalité, par voie de conséquence l’égalité est une source d’entrave à la liberté. Liberté et égalité sont incompatibles.

Un collectiviste bien élevé ne dit pas ceci : “Tu te rends compte de toute la culture de machin…. alors que toi et moi …. sommes incultes”.

Il ne dit pas non plus ” Ce n’est pas parce que nous sommes moins cultivés que lui que nous n’avons pas le droit de savoir autant de choses que lui… exigeons de savoir sans apprendre”.

Et enfin il ne dit jamais : “Ce n’est pas possible… bon…. alors exigeons qu’au moins il n’ait pas le droit d’apprendre plus de choses que nous”.

Je parle ici des collectivistes bien élevés, parce qu’en ce qui concerne les mal élevés c’est exactement ce qu’ils pensent de la culture.

Aucun collectiviste, bien ou mal élevé, ne dit ceci : “T’as vu machin, quel champion de football…. alors que toi et moi……”

Il ne dit pas non plus : “Ce n’est pas parce que nous ne faisons aucun sport que nous devons jouer moins bien que lui au football…. exigeons d’être tous champions de football….. d’être engagés dans l’équipe de France”.

Et même pas : “Ce n’est pas possible…. bon…..alors exigeons qu’il n’y ait pas d’équipe de France, qu’il soit interdit d’être un footballeur au dessus du lot”.

Donc l’égalité, pour les collectivistes, se résume exclusivement à une égalité de trésorerie.

Cette égalité de trésorerie est le ferment d’inégalités et d’injustices terribles, qui détruit volontairement tous les apporteurs de richesses, tous les économes, pourtant indispensables à l’équilibre d’une société.

C’est ainsi que déguisés en justiciers de la trésorerie — que par ailleurs ils dénoncent comme insignifiante — les collectivistes n’hésitent pas à entraver la liberté des créateurs ou des détenteurs de trésorerie, voire à les piller au nom de la justice, de l’égalité et de la liberté.

Ils contraignent et tordent ainsi la liberté globale jusqu’à sa disparition. Tout cela au nom de la liberté, c’est le monde à l’envers.

Ce sophisme de la liberté appliqué à grande échelle, celle d’un pays par exemple, tue. D’abord la liberté des hommes, puis les hommes eux-mêmes.

Pensez-y, et que cela ne vous empêche pas, le moral en berne, d’aller voter Dimanche. Parce qu’en entre deux pires, il faut choisir le moindre.

Bien libéralement. H. Dumas

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Visite chez les tueurs (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement,

H. Dumas et E. Bolling

RAPPEL : MOBILISONS NOUS. SIGNEZ LA PÉTITION. (Colonne à droite)

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En France les journalistes ne se préoccupent pas des citoyens

En France Des journalistes ne se préoccupent pas des citoyens , ces journalistes ne sont pas au service de la démocratie mais d’une caste de copinages , c’est ainsi ?.
Pourtant Certains médias sont subventionnés avec nos impôts ! Il est urgent d’avoir un contre pouvoir médiatique citoyen pour le progrès de la démocratie!
Mais Si un média , un journaliste sont neutres en situation d’injustice alors ils ont choisi le côté de l’oppresseur
.
J’en veux pour preuve dans mon Affaire en juin 2011 Le Procureur de la République et La Présidente du Tribunal ,qui ont présenté publiquement leurs excuses des manquements de la justice ,  ont trouvé curieux le manque d’intérêt de la presse sur ce procès qui a duré 5 jours contre Guy MARIANI un Administrateur judiciaire condamné à 7 ans de prison ferme qui avait détourné directement et indirectement de l’économie un milliard d’€ en + de 30 ans . Cet administrateur n’a pas pu réaliser ces forfaits sans des complicités judiciaires. Enfin des justiciables se sont suicidés à cause de ce sulfureux personnage et de la médiocrité judiciaire , les familles étaient parties civiles .

C’est pour cette raison qu’en 2005 avec des Amis nous avions décidé de créer le Journal TOP ALERTE pour dénoncer les dysfonctionnements de toutes sortes que subissent les citoyens français, je vous rappelle ci-dessous = Après 20 ans de combat, grâce au soutien de Top Alerte, de mes amis et de ma famille, j’ai gagné, retrouvé mon honneur et ma dignité. Lisez l’article de Top Alerte. Faites circuler largement vers vos amis (ies) , merci de l’attention que vous porterez à cette information, et , par avance merci de votre soutien.
Merci donc de partager cette information avec vos Amis (ies) = cliquez sur les liens URL source:
1) Journal TOP ALERTE octobre 2011 n°19 (affaire Richard ARMENANTE) :
http://injustice.blog.free.fr/public/Journal_Top_Alerte_octobre_2011_n_19.pdf 

Avec des Amis nous avions donc créé ce journal TOP ALERTE pour dénoncer non seulement les gabegies , les abus de pouvoir et les injustices irréfragables , mais aussi la gabegie démocratique française sans parti pris politique. les justiciables n’ont pas compris la nécessité absolu d’adhérer en masse à ce journal .
La France a donc besoin cruellement de contre-pouvoir médiatiques pour dénoncer tous les dysfonctionnements et abus de pouvoir, car une injustice faite ne fût-ce qu’à une seule personne est une menace pour nous tous, la raison pour laquelle avec quelques Amis nous avions décidé de créer un journal ci-dessous, mais avec peu de moyen financier. Le but était d’être à l’écoute du citoyen et de l’aider à faire éclater la vérité pour faire respecter le droit et combattre les abus de droit , les abus de pouvoir d’où qu’ils viennent (ETAT, Administration, …etc) . Nous voulions obtenir une présence nationale Papier, Internet, TV internet…etc. Force est de constater que cet objectif n’est pas encore atteint. Mais cela nous a permis de mieux comprendre la réalité de la médiocratie française. Ce JOURNAL a été appelé « TOP ALERTE » le journal qui fait éclater la vérité. J’ai compris aussi qu’Il est inutile de compter sur le gouvernement, nos élus, actuellement, pourtant la loi les obligent, car ils sont les garants d’une bonne justice. Informations de ce que nous essayons de faire avec le journal TOP ALERTE=
1) A nouveau Journal TOP ALERTE octobre 2011 n°19 (affaire Richard ARMENANTE) :
http://injustice.blog.free.fr/public/Journal_Top_Alerte_octobre_2011_n_19.pdf  
2) Info sur le Journal TOP ALERTE, Business plan Français, Pourquoi ce journal : http://injustice.blog.free.fr/public/PROJET_charte_et_business_plan_journal__top_alerte.pdf
3) Info des journaux TOP ALERTE :
http://injustice.blog.free.fr/public/Edition_journal_TOP_ALERTE.pdf

En effet la vérité nous rend libre , la vérité est sans pitié, et la vérité ne peut être enfermée. Nous devons prendre des risques pour changer la médiocratie ambiante. L’écriture et la pensée précède toujours l’action , en 1940 les résistants ont fait cela et mes parents m’ont légué ce passé rempli aussi de souffrance . Mais  Le risque c’est quoi en fait: rire c’est risquer, paraître idiot pleurer c’est risquer , de paraître sentimental aller vers quelqu’un c’est risquer , de s’engager exposer ses sentiments c’est risquer , d’exposer son mot profond présenter ses idées ses rêves à la foule c’est risquer de les perdre; aimer c’est risquer de ne pas être aimé en retour; Vivre c’est risquer de mourir, espérer c’est risquer de désespérer, essayer c’est risquer d’échouer; mais il faut prendre des risques car le plus grand danger dans la vie , c’est de ne rien risquer du tout. Celui qui ne risque rien ne fait rien , n’a rien , n’est rien . Il peut éviter la souffrance et la tristesse mais il n’apprend rien ne ressent rien , ne peut ni changer ni se développer , ne peut ni aimer ni vivre . Enchaîné par sa certitude , il devient esclave il abandonne sa liberté.
Réflexion d’un citoyen face à l’injustice = Vous pouvez voir la suite à l’adresse suivante :
https://www.temoignagefiscal.com/reflexion-dun-citoyen-face-a-linjustice/

SEULS CEUX QUI RISQUENT SONT LIBRES!
Lire sur mon blog  Qui suis-je=
http://injustice.blog.free.fr/public/Qui_suis_je.pdf
Mais en détails Qui est Richard ARMENANTE= http://blogs.mediapart.fr/blog/armenante/260513/richard-armenante-le-gout-de-labsolu-mais-qui-est-il
Mais en 1 page Qui est Richard ARMENANTE= http://injustice.blog.free.fr/public/Cv_RA_1_page_Communication_15_MAI_2013.pdf

Deux Très grands journalistes ils sont rares:
-« 
Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie » Albert Londres
-« Il n’est pas un crime, pas un truc, pas un sale coup, pas une escroquerie, pas un vice qui ne perdure sans le secret qui l’entoure. Exposez ces faits au grand jour, décrivez-les, attaquez-les, ridiculisez-les dans la presse et, tôt ou tard, l’opinion publique les chassera. Informer n’est peut-être pas la seule chose nécessaire mais c’est une chose sans laquelle toutes les autres démarches resteront vaines »
Joseph Pulitzer

Avant tout, soyez l’arme  ….. Car ; le danger ne vient pas de celui qui mord , mais par celui qui lèche ! Ce n’est pas un signe de bonne santé que d’être bien adapté à une société profondément malade. Et Les peuples une fois accoutumés à des maîtres ne sont plus en état de s’en passer à court terme ..

En conclusion= » la vérité est dans les injustices, cette vérité là est la seule qui compte, elle est même à l’origine du mot Avocat « ad vocatus – Au secours ! », elle en est le moyen « ad vocare- parler pour ! ». La vérité judiciaire n’existe pas, car la justice n’a pas pour but de dire la vérité, la justice doit seulement la rechercher. Mais trop peu de fois les services judiciaires, l’administration recherchent la vérité .Enfin, un grand avocat et un grand journaliste ne vont pas à la facilité, ils cherchent la vérité non l’intérêt, quand le malade est grave le médecin est grand. »

Merci de l’intérêt que vous porterez à cette information.
Dans l’attente de vous lire, de vous rencontrer, ou de votre appel, je vous prie de recevoir, L’expression de ma reconnaissance et ma considération la plus amicale.
Je vous invite donc à lire les informations d’une affaire incroyable mais vraie sur le Blog ci-dessous: Résumé Affaire d’un Complot en bande Organisée Histoire d’un pillage , violation des lois , des droits et des droits de l’Homme, et corruption en France : voir BLOG http://injustice.blog.free.fr/

PS=
– Errare humanum est ; Perseverare diabolicum est ! Veritas Thesaurus est ! Ad astra per aspera …Vulnerant Omnes ,
 Ultima necat ! « Ad augusta per angusta » Res Gestae

– Il est juste que ce qui est juste soit suivi, il est nécessaire que ce qui est le plus fort soit suivi
. La justice sans la force est impuissante ; la force sans la justice est tyrannique. La justice sans force est contredite, parce qu’il y a toujours des méchants ; la force sans la justice est accusée. Il faut donc mettre ensemble la justice et la force ; et pour faire cela faire que ce qui est juste soit fort, ou que ce qui est fort soit juste. Blaise PASCAL (Pensées)

 

 

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Jourdes, Martino, Garcia, Giugleur & Cie : 17 ans de tortures

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Aujourd’hui, bien qu’épuisé et vieux, je peux regarder l’horreur que j’ai dû affronter avec une certaine sérénité.

D’abord un grand merci à ceux qui m’ont soutenu en lisant ce blog, en partageant avec moi les tortures et injustices fiscales. Si je peux les aider, qu’ils n’hésitent pas à me solliciter, je ferai ce que je pourrai pour eux.

Quand je pense que ces 17 ans de sauvagerie, de haine, de vol, de tortures économiques et morales, peuvent se résumer en deux pages, je me dis que nos souffrances, nos malheurs, notre vie sont bien peu de chose à l’échelle du temps. Quelle insignifiance !!!

Je pense aussi à cette mode sociétale, populiste et égalitariste, véhiculée par le FN, par Mélenchon et ses insoumis, et bien d’autres qui ne l’affichent pas aussi directement mais qui n’en pensent pas moins, qui jouissent de notre souffrance, qui se réalisent dans la haine qu’ils nous portent, qui pensent que leur richesse pourrait venir de notre ruine, de notre disparition, je les plains beaucoup.

Je pense enfin à ces politiques, ces journalistes, ces magistrats qui favorisent cette destruction par ambition personnelle, cupidité ou tout simplement bêtise.

 

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Rififi chez les abeilles

En ce Lundi 1er Mai 2017, jetons un œil sur le seul journal annuel qui paraît traditionnellement tous les premiers Mai “L’Abeille Matin”

Si vous n’êtes pas abonné, vous pouvez le trouver en ruche au prix de 10g de miel.

Cette année la première page est occupée par l’interview de deux abeilles ouvrières, Marcelle et Ginette (les noms ont été modifiés).

Nous le reproduisons en intégralité.

AM : Mesdames nous sommes sur l’abeillodrome de Villacoublay, il est 7h, vous vous apprêtez à partir en mission, mais la nuit a paraît-il était difficile. Pouvez-vous nous en parler ?

Ginette : Tu peux le dire c’est le bordel complet, pas vrai Marcelle.

AM : Des problèmes de cadences de travail je crois savoir ?

Marcelle : Oui, entre autre. C’est vrai qu’on doit faire trois missions à l’heure au lieu de deux pendant nos dix heures.

AM : C’est une lourde contrainte ?

Ginette : Bof, ça dépend des jours. Quand il fait beau ça va. De toute façon on l’aime ce boulot. C’est quand le vent est fort ou qu’il pleut que c’est un peu dur.

Marcelle : Quand même on est souvent en surcharge maintenant. C’est moins maniable. L’autre jour, chargée comme une mule, je me suis fait attaquer par un bourdon, si Manu avait pas été juste à côté j’y passais.

AM : On dit que la réunion syndicale des ouvrières de la ruche a été houleuse.

Ginette : Ça c’est sûr.

AM : Quel était le problème ?

Marcelle : C’est ces connards du gouvernement, les bipèdes de L’Ecole Nationale des Abeilles (ndlr l’ENA). Ils se sont mis dans l’idée de nous piquer tout le miel, y compris la gelée royale. Ils ont des nouveaux appareils et ils font deux récoltes par an. Après, on a plus rien à bouffer pour l’hiver.

AM : Mais ne sont-ils pas tenus de respecter le Code de Protection des Abeilles (le CPA) ?

Ginette : Tu parles. Ils sont maqués avec la grande distribution, ils s’en foutent du CPA.

Marcelle : Mais le pire, c’est qu’ils multiplient la concurrence. Avant ici on était six ruches, maintenant on est douze.

Ginette : Ouais, on bosse comme des connes. Du boulot impeccable. Résultat on crève de faim parce qu’ils nous piquent tout.

Marcelle : Ils disent qu’ailleurs y a des ruches qui produisent deux fois plus, je les crois pas.

AM : Que dit la reine ?

Ginette : Rien. Elle gueule, elle a toujours faim. Elle nous traite de fainéantes. Ça va mal finir.

Marcelle : Oui, les voisins, à deux ruches d’ici, leur reine a préféré se suicider. Ils ont tous été euthanasiés ensuite. Ça arrive de plus en plus souvent.

Ginette : Le comble, c’est que ces voleurs du gouvernement ils disent que c’est la faute de l’écologie, des engrais.

AM : Ah bon. Et les engrais ne vous gênent pas ?

Marcelle : Si, bien sûr, c’est collant et pas bon. On s’en fout plein les pâtes et ça shoote un peu. Mais bon, on peut assumer. Tandis que se faire piquer toutes ses économies, ça tu t’en remets pas.

Ginette : Y a des ruches qui ont le moral à zéro. Tu les croises elles sont maigres comme des clous, on les sent perdues, elles savent pas où elles vont. Bosser tout l’été pour crever de faim tout l’hiver, c’est pas une vie.

AM : Qu’avez vous décidé ?

Ginette : Rien

Marcelle : Y en a qui voulaient attaquer ces cons de bipèdes du gouvernement, les cupides de l’ENA qui nous prennent pour des nazes, mais si on en fout un en l’air les autres vont nous gazer, alors …

AM : Et la grève ?

Ginette : On en a parlé, mais c’est impossible. Il faut nourrir la reine tous les jours. Si on arrête le boulot à moitié on aura du mal à le redémarrer et de toute façon ils prendront tout. Non, il faudrait se casser.

AM : Quitter la ruche ?

Marcelle : Ouais, mais c’est vachement compliqué. Dans la nature y a plein de problèmes, de territoire, de stockage, de sécurité, etc… La majorité ne veut pas partir. Et partir seule c’est impossible. Ou alors avec un bourdon, mais bon, c’est mal vu…

AM : Qu’allez-vous faire ?

Ginette (riant et décollant) : Rien du con, tu vois bien qu’on n’est pas du bon côté de la vie. C’est comme ça, on y peut rien.

(Propos recueillis sur Nagra par Nicolas Hulot pour L’Abeille Matin.)

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Les encore plus vraies lois de l’économie

Le titre de ce billet pastiche le livre très sérieux, mais surtout très démagogique, “Les vraies lois de l’économie” du professeur Jacques Généreux qui, comme le nom de l’auteur le suggère fort à propos, propose de distribuer à l’envi l’argent… des autres.

Dans son ouvrage, que nous avons prévu de commenter avec Emanuel dans une vidéo à venir prochainement, le professeur Généreux analyse à sa façon toute l’histoire de la pensée économique, puis réinvente cette science au service de son idéal politique interventionniste, collectiviste et égalitariste.

Tout cela ne serait pas bien méchant s’il n’était pas enseignant à Science Po, si son livre n’avait pas reçu le prix lycéen, si en fait il ne représentait pas un mode de pensée conventionnel et mortifère pour l’économie, très en vogue en ce moment.

Dans ses propos le professeur Généreux accepte l’idée que l’économie n’est ni une science mathématique, ni une philosophie, mais plutôt, comme la météo, un fatras où seule l’observation pragmatique permet d’essayer de comprendre, à la condition absolue d’exclure toute certitude et de pas vouloir à tout prix le Nobel.

Je me crois donc autorisé par lui à donner mon opinion en tant qu’acteur économique pendant 50 ans. Elle vaut ce qu’elle vaut. Même si je vais l’affirmer avec conviction elle ne reste qu’une opinion, donc sujette à erreur ou contestation.

Le marché

Evidemment, il fait l’objet d’une attaque en règle dans l’ouvrage du professeur Généreux. On se demande bien pourquoi. En effet, le marché n’est qu’un instant T de l’économie, une finalité incontournable qu’il soit libre ou régulé mais il n’est pas le mécanisme économique. Il est le terme ou un instant du voyage, pas le temps du voyage, ni la route, ni le moyen de transport.

Dans la pratique on peut dire que dans son ouvrage la pensée du professeur se bloque à cet instant T, c’est dommage. Mais sa rationalité pouvait-elle faire autrement pour arriver au résultat qu’il souhaitait ? Sans doute que non. Un regard plus vaste aurait dévasté sa conclusion.

Jetons ce regard et analysons les trois piliers de l’économie : le consommateur, la trésorerie, la capital, que j’appelle les  C.T.C. Il n’en est pas d’autre.

Le consommateur

Il est le but final, qu’il soit marchand ou non c’est lui qui est le terme. Dans un acte marchand toute la chaîne va se caler sur sa force d’achat, dans un acte sociétal elle se calera sur la capacité à financer son besoin ou son envie par d’autres moyens.

Dans tous les cas aucune production n’a de raison d’être sans un consommateur. Par ailleurs, toute production inclut une part d’économie.

La philosophie, chère au professeur, peut ici intervenir.

Le consommateur doit-il être libre de ses choix, où doivent-ils lui être imposés pour son bien ? Par qui et comment ? Ces choix sont-ils limités ou illimités ?

Doit-on faire une différence entre les consommations, par exemple alimentaires, de sécurité, culturelles, etc… ?

Le questionnement est non seulement vaste mais il est instable. A chaque moment se dessine pour chacun ou pour tous un besoin, une envie, c’est l’adaptation à cette instabilité qui est la marque d’une économie en bonne santé. C’est elle qui permet d’avancer si le marché est réel, de stopper s’il était erroné.

On comprend que la bonne solution passe par un outil économique le plus possible réactif et adaptable. Que le pouvoir doit donc être donné aux acteurs économiques, seuls compétents à cet effet. L’inverse donc du plan et de la décision politique centralisée.

Pas de pot pour le professeur Généreux qui prône exactement le contraire. Mais peut-être vise-t-il simplement la prise de pouvoir ?

La trésorerie

Sur ce point soyons triviaux, nul ne peut se passer de la trésorerie. Personne ne peut péter plus haut que son cul. Même pas un candidat aux élections présidentielles.

Très sérieusement, il ne peut exister aucune activité économique, même marginale incluse dans un objectif non marchand, qui ne soit pas financée.

La trésorerie est nécessaire dès l’avant-projet. Au premier acte d’un process qui devra porter la venue d’un produit marchand ou sociétal la trésorerie est essentielle, c’est la première question à se poser. Le premier problème à régler.

Je ne parle pas ici de la recherche du bénéfice, qui n’est pas toujours essentielle. Je veux parler de la trésorerie de l’instant, de celle qui est nécessaire à chaque étape de la production, sans laquelle rien n’est possible.

Le professeur Généreux n’en parle pas. Il donne l’impression que l’impôt, ou l’Etat, serait à même de fournir la trésorerie de façon constante et inépuisable.

Je pense que c’est un oubli, je ne lui ferai pas l’affront d’imaginer qu’il puisse croire que l’économie pourrait se passer de la trésorerie. Ou qu’il trouverait le mot “trésorerie” trop trivial pour l’inclure dans un ouvrage d’économie destiné au plus grand nombre et tout particulièrement aux jeunes.

Ce serait grave. Un peu comme un cours d’éducation sexuelle ou le professeur s’interdirait de parler des organes sexuels. Le cours serait beaucoup plus poétique, voire romantique, mais terriblement inefficace et même gravement dangereux pour l’éducation des élèves, on a déjà connu ça.

Le capital

Le professeur Généreux n’en dit pas frontalement du mal. A un moment même il esquisse un respect pour lui lorsqu’il évoque sa fonction essentielle dans la culture, les sciences, etc…

Il sait évidemment que le capital c’est l’accumulation, puis la transmission, en toute chose. Cette capacité qui différencie les hommes du monde animal, qui a fait de l’homme ce qu’il est aujourd’hui et qui en fera ce qu’il sera demain.

Partout mais aussi en économie le capital est la pierre angulaire de tout. Sans lui pas d’avance de trésorerie, pas de solution en cas d’échec, pas de deuxième chance.

L’emprunt ne peut pas remplacer le capital, tout au contraire.

Bizarrement, le professeur Généreux n’en parle pas dans son livre. Alors que la question est essentielle, notamment celle-ci : qui doit détenir le capital ?

Entre les lignes on croit deviner qu’il pense que c’est à l’Etat qu’incombe cette tâche, mais il avance à pas feutrés. Il faut dire que l’expérience a prouvé que s’il est une chose à ne pas faire c’est bien de confier le capital à l’Etat, totalement incompétent à le faire fructifier et même à seulement le conserver.

Plus gravement, il laisse planer l’idée que le capital pourrait être partagé, donc disparaître. Il sait que ce n’est pas possible, que cela serait la fin de toute économie, marchande ou sociale.

Conclusion

Dans ce livre, où il cite presque tous les auteurs économiques à l’exception des plus clairs Bastiat et Von Mises, le professeur Généreux arrive à cette situation exceptionnelle de faire croire qu’il parle sérieusement d’économie alors qu’il n’évoque pas ou très peu les trois piliers de l’économie. Le seul rapport entre son ouvrage et l’économie est le titre. Pour le reste, c’est un ouvrage de propagande irréaliste et dangereux entièrement dédié à la démagogie de l’égalitarisme.

Un piège pour la jeunesse, qui semble parfaitement fonctionner.

Il porte là une grande responsabilité. Je préfère que ce soit lui que moi, cela me couperait le sommeil et l’appétit.

Croit-il à ce qu’il dit — ce serait un moindre mal — ou cherche-t-il cyniquement le pouvoir en surfant sur la mode et les frustrations ? Seul lui le sait.

Et Mélenchon son disciple ? Est-il dans l’erreur ou dans le cynisme ?

Bien cordialement. H. Dumas

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Dans le tourbillon (*) des élections.

Nous n’aurons pas à subir une finale le Pen/Mélenchon et les marchés financiers ont d’ailleurs anticipé une victoire finale de M Macron en enregistrant une progression sensible (+4%) ; à la grande colère de M Mélenchon toutefois qui espérait bien arriver au deuxième tour et être élu président face à Mme le Pen !

La droite a perdu l’élection imperdable et M Fillon a finalement été éliminé à pas grand-chose car il ne lui a manqué que 500.000 voix pour arriver en deuxième position ! Mais on sait qu’il a perdu d’une part en raison des affaires qui ont empoisonné sa campagne et d’autre part parce qu’il avait un programme trop réformiste au goût de l’électorat voir mon article (ici) sur le sujet.

Le duel final qui s’engage, outre la bataille des ego et la guerre de la communication, consacre une nouvelle division de la France et on ne peut pas faire plus antagonistes que Mme le Pen et M Macron !

Ce sont deux visions du monde qui s’opposent : L’une est européenne et mondialisée l’autre exclusivement française !

Certains voient une parcellisation de la société en quatre, d’autres un nouveau partage entre droite (FN et LR) et gauche (EM et FDG renommé insoumis). J’y verrai pour ma part une scission entre les étatistes collectivistes (FN et FDG) et les étatistes modérés (EM et LR); les uns étant profondément anti-européens et les autres étant franchement ou modérément européens, à ceci près que, comme par hasard, les étatistes collectivistes sont aussi des populistes !

Et la lutte promet d’être âpre car, à une époque où tous les faits et gestes des candidats sont immédiatement diffusés sur les médias et les réseaux sociaux, il est une règle intangible : Ne jamais sous estimer l’adversaire et, qu’on aime ou pas Mme le Pen, il faut lui reconnaître une volonté de réussir et de se battre pour ses (mauvaises) idées. Elle ne fera aucun cadeau à M Macron et elle ne laissera passer aucune occasion de le déstabiliser ou de le décrédibiliser !

Et celui-ci devrait d’autant plus s’en méfier que nous assistons, les réflexes politiques étant ce qu’ils sont, au retour des petits calculs politiciens. En effet, clairement, une partie de la droite joue le troisième tour après avoir pris acte, dès avant le premier tour, du fait que M Fillon ne pouvait pas gagner !

Ainsi, compte non tenu du cas de M Dupont-Aignan dont on peut se demander le bénéfice électoral qu’il escompte retirer de son alliance avec le FN, son espoir d’arriver au pouvoir par cette voie s’apparentant plutôt à un suicide politique, on sait qu’une partie des oligarques de la droite préfère la solution le Pen à la solution Macron pour une raison de calcul électoral pour le moins audacieuse pour ne pas dire hasardeuse :

Même si les leaders de la droite ont appelé à voter Macron, certains estiment qu’il est nécessaire de gonfler le score de Mme le Pen pour affaiblir M Macron et une autre partie pense que si les français élisent Mme le Pen, ils se jetteront ensuite par sursaut républicain dans les bras de la droite républicaine majoritaire dans le pays (pensent-ils); avec l’espoir de pouvoir finalement contourner le mécanisme de l’élection présidentielle et diriger le pays dans le cadre d’une cohabitation dure.

Nous assistons donc à une lutte pour le pouvoir à plusieurs degrés d’une part pour la présidence de la République et d’autre part au niveau des législatives ; compte non tenu d’un probablement quatrième tour social.

Le deuxième tour :

Le match risque d’être très serré car Mme le Pen ne lâchera rien et nous assistons à la confrontation de deux visions diamétralement opposées du monde : une France ouverte et une France repliée sur elle-même !

Car Mme Le Pen est la candidate du repli identitaire et de la régression économique et on sait qu’elle n’hésitera pas à utiliser pour cela les plus grosses ficelles de la démagogie populiste ; et ça marche !

Sa visite à l’usine Whirlpool en est un excellent exemple car, avec elle, aucun problème, les emplois seront sauvegardés et l’entreprise restera sur place car « quand l’Etat veut il peut » (sic)  … ce qui est rien moins qu’un mensonge éhonté de la même nature que celui qu’elle a proféré lorsqu’elle a affirmé qu’avec elle il n’y aurait jamais eu d’attentats !

Les promesses n’engagent que ceux à qui elles sont faites !

Une victoire à « l’arraché » de Mme le Pen est encore possible notamment parce qu’une partie de la droite ne votera pas Macron et d’autre part parce que M Macron représente tout ce que rejette une bonne partie des français : le bourgeois banquier, bobo friqué, européiste, mondialisé, jeune et profiteur, le politicien velléitaire immature et égocentrique, la haute fonction publique, l’énarchie déconnectée des réalités !

C’en est presque une caricature !

Or, Mme le Pen agite habilement le spectre fatal du libéralisme et de la mondialisation en jouant sur les peurs, les sentiments de rejet, de frustration de l’électorat.

Seulement, contester la mondialisation apparaît à la fois irréaliste et totalement improductif car la mondialisation est un fait et non une idéologie et la question n’est pas d’être pour ou contre ou si elle ruine ou enrichit le peuple : Elle existe et soit on s’y adapte soit on la rejette mais, dans ce cas, elle se fera sans nous !

On sait aussi que Mme le Pen recrute son électorat dans les classes populaires aux revenus modestes et plus les revenus sont modestes plus son score est élevé !

Mme le Pen (tout comme M Mélenchon d’ailleurs) exploite essentiellement l’insatisfaction populaire et compte bien qu’une bonne part des électeurs insoumis de M Mélenchon votera pour elle ; même si la colère ne fait pas un programme de gouvernement !

Le FN drague ouvertement les électeurs du mouvement insoumis en pointant, non sans raison d’ailleurs, les points de convergence entre les programmes des deux partis ou mouvements ; et Mme le Pen le fait en appelant, dans une formule pour le moins osée, à faire barrage au banquier Macron comme si celui-ci représentait un risque pour la France !

Le plus curieux est que Mme le Pen pousse le cynisme jusqu’à faire la synthèse entre les thèses classiques du FN (immigration, sécurité) et les thèses propres au PC et au FDG en stigmatisant le représentant de l’oligarchie, le grand capital, les banques, l’élite, la mondialisation !

Mme le Pen réinvente la lutte des classes à sa manière ; et cela n’étonne personne !

On peut relever aussi son discours à la fois simpliste et manichéiste lorsqu’elle se prétend le défendeur des français patriotes … laissant de ce fait sous-entendre que les autres ne le sont pas et sont nécessairement des traîtres à la nation !

Là encore on retombe dans la dialectique marxiste !

Mme le Pen a tout fait pour dédiaboliser le FN, en utilisant pour cela toutes les plus grosses ficelles (suppression du sigle FN, du nom le Pen pour ne retenir qu’un prénom Marine, des affiches avec une rose bleue au lieu de la flamme …), mais il ne faut quand même pas oublier la nature de ce parti raciste, xénophobe, anti-républicain, non démocratique (c’est un clan familial qui a évincé tous les gêneurs), fondé par d’anciens pétainistes, avec enfin un président par intérim évincé rapidement parce qu’on s’est aperçu que c’était un négationniste !

Par ailleurs, on ne répétera jamais assez que Mme le Pen, qui a vécu dans l’hôtel particulier de son père à St Cloud n’est en aucun cas une représentante ni a fortiori un membre  du peuple : c’est la digne représentante des élites françaises qui prospèrent sur la crédulité populaire !

Le troisième tour : les législatives 

Nous aurons 2 issues : soit M Macron bénéficiera d’une majorité et il pourra gouverner soit, et c’est l’option que je retiens, il n’aura aucune majorité et sera dès lors le premier président à devoir subir une cohabitation dès sa prise de fonctions !

Cette dernière est clairement l’option poursuivie par LR, frustré d’avoir perdu l’élection imperdable mais c’est aussi celle de M Mélenchon qui semble revenir à ses réflexes trotskystes de déstabilisation du système politique afin, in fine, de prendre le pouvoir !

Il est donc à craindre que nous ayions droit à un immobilisme par incapacité car M Macron aura contre lui le FN, le FDG, la droite républicaine … ce qui commence à faire du monde !

On peut même penser, et c’est aussi l’option que je privilégie, qu’aucun parti n’aura de majorité à l’Assemblée Nationale et que l’on va donc retomber dans les opérations politiciennes de la IVème République avec ses coalitions occasionnelles, temporaires et opportunistes en fonction du problème posé ; étant entendu qu’on ne peut pas non plus exclure un blocage complet des institutions par défaut de majorité quelque soit le problème posé !

Nous risquons donc cinq ans d’immobilisme ; sauf démission du président ; ce qui va prodigieusement agacer les français et les ramener à cette nouvelle théorie du « dégagisme » ! voir (ici) mon article sur ce sujet.

L’effet prévisible est que nous continuerons à glisser sur la pente fatale du défaut financier du fait de notre incapacité à résoudre nos problèmes d’adaptation à l’évolution du monde car, les mêmes causes produisant les mêmes effets, la montée du FN mais aussi du mouvement insoumis se poursuivra … avec de fortes probabilités que le prochain coup soit le bon !

Macron profite de sa jeunesse pour incarner un renouvellement … qu’il n’est pas vraiment, hormis sa propre personne ! Il est plus l’émanation d’un rejet et d’un dégoût pour une classe politique complètement dévaluée.

Ni de droite ni de gauche (mais de gauche quand même), il faut quand même espérer qu’il entreprendra les réformes que ni la droite ni la gauche n’ont su faire depuis 30 ans !

Macron présente 2 qualités à mes yeux : il est animé d’une volonté empreinte de positivisme et il est pro-européen mais j’ai peur qu’il ne soit vite récupéré, voire phagocyté, par les vieux éléphants et dinosaures politiques car les dérives politiciennes, surtout s’il n’a pas de majorité, reprendront avec vigueur dès que les élections seront passées.

On fera, sans aucun doute, de longues analyses quant à la nature et la composition de l’électorat qui a voté pour Macron mais je partage l’idée qu’il s’agit surtout d’un vote par défaut car on sait qu’il s’agit d’un agglomérat d’électeurs socialistes fatigués du hollandisme et du socialisme marxiste, de centristes et d’électeurs de droite révulsés par les révélations quant à la personnalité cupide et insincère de M Fillon !

Le quatrième tour social :

La mondialisation est mal perçue par une proportion importante de la population et le problème est que cette proportion ne fait qu’augmenter … ce qui n’augure rien de bon pour la suite !

On a du mal à connaître la composition sociologique de l’électorat des mouvements anti-européens mais il est évident que d’une part ces électeurs n’ont aucune idée de ce qu’il y a dans les programmes hormis l’assurance que les droits acquis ne seront pas remis en cause et que d’autre part, notamment lorsqu’il s’agit de fonctionnaires, ils ne sont absolument pas confrontés au risque de la mondialisation.

Il va falloir à M Macron beaucoup de pédagogie pour faire passer la pilule des réformes sociales, surtout que les problèmes structurels ne sont pas prêts d’être réglés, et il aura fort à faire entre les calculs politiciens de droite et de gauche et les difficultés d’une France en très mauvaise situation économique !

Et il ne faudra pas compter sur la collaboration ou même la simple passivité des syndicats, surtout la CGT ou FO dont le fonds de commerce est la lutte de classes, et il est à craindre un quatrième tour social particulièrement violent car il ne sera pas bien difficile de manipuler l’opinion à propos de la volonté de remettre en cause certains avantages acquis ; surtout que M Macron a prévu de légiférer de manière plus ou moins autoritaire par le biais des ordonnances !

Les extrémismes de droite et de gauche sont les enfants du chômage et si le nouveau pouvoir n’arrive pas à résoudre ce problème du chômage de masse , l’extrémisme continuera à progresser jusqu’à l’issue fatale ! Je nourris les plus graves inquiétudes quant au prochain scrutin : le Pen 2022 ?

Et les investisseurs étrangers intègreront ce paramètre social en assimilant la France à un pays à risques, irréformable, avec les conséquences que l’on peut imaginer sur l’emploi et sur les taux d’intérêts ; avec l’effet pervers de peser sur une croissance déjà asthmatique et des conséquences que l’on peut aisément imaginer !

Je fais crédit à M Macron de son désir de réformes mais j’ai quelques doutes et j’ai bien peur que nous ne soyions, à brève échéance, conduits à constater que la politique de M Macron ne sera finalement que la (mauvaise) politique de M Hollande par d’autres moyens !

Je n’ai pas voté pour M Macron mais je souhaite néanmoins sincèrement qu’il réussisse là où tous nos politiciens ont échoué !

Toutefois, je n’ai pas vu dans son programme de mesures de nature à remettre en cause le schéma suicidaire d’une France qui claque à tout va l’argent qu’elle n’a pas et j’imagine assez mal que M Macron va pouvoir, à lui tout seul, inverser le mouvement ! Il ne faut pas oublier que la France ne respecte pas ses engagements européens depuis 10 ans au moins. voir mon article (ici) sur le sujet.

La France championne de la dette, championne des prélèvements obligatoires, championne de la dépense publique … la tâche à accomplir est immense !

Le FN exploite le chômage de masse persistant, le mal de vivre de la partie de la population la plus défavorisée et tant que nous n’aurons pas résolu ces problèmes, il continuera à progresser dans l’électorat ; tout comme le FDG qui n’est qu’un avatar d’un PC stalinien rebadgé Bolivarien.

Il ne faudrait pas que nous continuions à agiter des idées stériles qui, certes, ont pu à une certaines époque fasciner le monde mais qui ne l’enchante plus guère désormais en raison de leur inanité !

La France a été un exemple dans le monde mais j’ai bien peur qu’elle ne devienne un exemple … de ce qu’il ne faut pas faire !

Bien cordialement

 

(*) whirlpool signifie tourbillon en anglais

 

 

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Le peuple : cette abstraction mortelle

Le peuple, dont évidemment je fais partie comme nous tous, n’a en réalité aucune existence.

Aujourd’hui cette abstraction sert de base à la mise en place d’un obscurantisme classique, qui pourrait nous tuer.

L’histoire de l’obscurantisme est toujours la même.

Un ou plusieurs escrocs avides de pouvoir, cupides ou tout simplement dérangés des méninges, prétendent traduire la volonté d’une puissance supérieure dont chacun de nous devrait admettre la pensée, sa vision de l’organisation de notre vie, au besoin — ou surtout — par la force.

Que cette puissance supérieure s’appelle Jésus, Mahomet, Moïse ou “le peuple” peut importe. Le résultat est toujours le même, nous devons obéir à ses prêtres auto-proclamés sous peine de graves sanctions. Notre liberté nous est confisquée par la force ou la persuasion.

Aujourd’hui cette puissance supérieure s’appelle donc “le peuple”. A l’instant où j’écris ces lignes ses grands prêtres fous sont Mélanchon et Le Pen.

Comment cela est-il possible ?

Je propose deux explications, probablement largement insuffisantes, en espérant simplement jeter les bases d’une réflexion.

D’abord notre crédulité.

Je crois sincèrement que notre crédulité tient au fait que le temps nous est compté, que la vie de tous les jours nous envahit laissant peu de place à la réflexion, que l’action nous dévore.

Les grecs pensaient que seuls les inactifs pouvaient devenir des sages, des philosophes. Pour ma part il a fallu que j’arrive à l’âge de l’inactivité partielle forcée pour avoir l’opportunité d’essayer de réfléchir.

N’ayant pas le temps de penser nous avons tendance à croire ceux qui prétendent l’avoir pour nous ou être les intermédiaires privilégiés d’une pensée supérieure dont ils seraient les initiés.

Ensuite notre bêtise.

Contrairement à l’idée généralement répandue, l’intelligence chez l’homme est assez justement répartie, chacun en est suffisamment pourvu en fonction de ses besoins, la bêtise est donc strictement issue de l’ignorance. C’est ici que tout se joue.

Cycliquement, une avancée technique fournit à une collectivité un outil qui accélère la diffusion de l’information au point de faire croire à la majorité qu’elle a enfin découvert le fil à couper le beurre, l’initiation à l’intelligence, dont la concrétisation apparaît habituellement sous la forme d’une recette miracle susceptible de résoudre les problèmes de chacun et donc capable d’apporter le bonheur à tous.

Lors de cette apparente révélation en réalité l’ignorance est toujours présente, mais un accès soudain facile et généralisé à l’information donne l’impression de savoir, donc de comprendre. La suite logique est d’adhérer à ce que l’on croit avoir compris, sans recul et sans vérification.

Le microbe de l’obscurantisme est installé, le terrain est propice à tous les excès. La collectivité touchée va en baver. Le plus souvent l’histoire, lorsque plus tard elle en rend compte, oublie les épouvantables dégâts collatéraux liés à ces dérapages, cela en prouve la force et l’inéluctabilité.

C’est ainsi que presse libre et affichages publics portèrent la révolution de 1789, que la radio ouvrit la porte au nazisme, le transistor à mai 68, et qu’aujourd’hui internet se donne à une nouvelle fièvre collective informationnelle : la pensée infaillible du “peuple”.

L’afflux d’informations non vérifiées nous fait croire à l’éradication de notre ignorance, donc de notre bêtise, et par contrecoup à l’accès à l’intelligence pour chacun de nous. Hélas ce n’est qu’une apparence, le drame n’est pas loin.

Nous en parlerons à l’occasion d’une prochaine vidéo dans laquelle nous évoquerons le prosélytisme de l’obscurantisme à la mode, autour de l’idée du “peuple”, véhiculé en économie par le professeur Jacques Généreux, maître à penser de Mélanchon et enseignant à Sciences Po.

Bien cordialement. H. Dumas.

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LE PRIVE, LA VACHE A LAIT DU SECTEUR PUBLIC.

Quelques chiffres qui parlent d’eux même :

19.900.000 salariés du privé. Cela comprend les autos entrepreneurs, les artisans, les commerçants etc…
1.300.000 employés du semi public.
5.600.000 employés du public.
3.500.000 chômeurs
2.500.000 RSA( soit 10 milliards d’€)
2.700.000 allocataire APL (soit 7,2 milliards d’€.)
La CAF dépense 70 milliards d’€ par an.

Faîtes vous même l’addition.

On peut constater que les 19.900.000 salariés du privé payent pour tous les autres.
Ils payent aussi pour les retraites de l’ensemble  des fonctionnaires qui ont tous un régime bien plus favorable que le régime du privé. Je ne parle pas des régimes spéciaux, où là on atteint des summums d’iniquité par rapport au secteur privé.

Les employés du privé font réellement leur 35 heures ce qui n’est absolument pas le cas des fonctionnaires. Des études prouvent que ceux-ci  travaillent à peine 32 heures par semaines.
Je ne vous parle de l’absentéisme qui explose dans tous les secteurs du public favorisé aussi par un système plus que généreux au niveau des jours de carences.
Tous ceux qui ont des enfants connaissent l’absentéisme endémique des profs…

Alors que, plus ou moins, tous les secteurs du privé licencient, le public et semi public recrutent toujours. Ce secteur ne connaît pas la crise. (N’oubliez pas: c’est vous qui payez toujours tout au final)

Alors qu’en Europe tous les pays ont dégraissé la fonction publique, seul la France veut augmenter son nombre déjà pléthorique.

Les esclaves du  secteur privé étant surchargés de taxes et de charges toujours plus nombreuses sans aucun espoir d’espérer une amélioration, bien au contraire, beaucoup ont décidé de prendre la poudre d’escampette (enfin ceux qui le peuvent, ce n’est malheureusement pas le cas de tout le monde) pour des cieux plus cléments avec ceux qui travaillent réellement.

La France détient pour la 2eme année consécutive le record des expatriations des millionnaires.
Ceux-ci dépensent ailleurs leur argent et donc créent ailleurs des entreprises.
Bercy se rabat sur les malheureux qui sont obligés de rester et les tond à tour de bras, jusqu’au sang, en abusant de son pouvoir. On ne compte plus les abus fiscaux toujours plus nombreux.

Les faillites toujours plus nombreuses, 50 000 cette année (trois fois plus nombreuses qu’en Allemagne) alimentent toutes une mafia de vampires (voir Capital avril 2017), en ruinant à tout va des entrepreneurs, qui eux,n’ont pas droit au chômage et qui eux, en plus,  ont pris des risques.

L’exception française que le monde entier ne veut surtout pas imiter court à sa perte.
On marche sur la tête.
On court vers le précipice en décourageant, par électoralisme, les gens d’entreprendre et dont la fonction première est de servir de vache à lait à l’ensemble d’une partie toujours plus nombreuse de la population qui veut la traire en se la coulant douce.

Dans quelques années, il ne nous restera que les fonctionnaires et les inactifs (de plus en plus nombreux) et plus de lait…

Emmanuel Bolling

RAPPEL : MOBILISONS NOUS. SIGNEZ LA PÉTITION. (Colonne à droite)

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L’enfer des classes moyennes

Le national populisme est en marche, aujourd’hui ou demain rien ne semble pouvoir l’arrêter.

Il touche les classes jeunes, cultivées, en plus de ses traditionnels clients ceux qui se considèrent laissés pour compte ou entravés dans leur vie par les autres.

Avec Le Pen il était cantonné, réduit à sa plus simple expression intellectuelle, avec Mélenchon il se donne bonne figure. Les deux réunis, c’est la moitié du pays.

Le national socialisme c’est le repli sur soi et la haine des autres, cela ne peut finir que dans la violence.

Moi, classe moyenne, citoyen du monde, simplement homme libre, individu sans appartenance, poussière universelle assumée, libéral, j’ai donc à subir le mépris de l’élite intellectuelle ou financière et la haine de la populace, c’est beaucoup.

L’élite

Elle me méprise parce qu’elle sait que je sais. Je la vois telle quelle est, limitée, bien en dessous de ce qu’elle voudrait être, relativement ordinaire mais si ambitieuse, souvent là par hasard.

Je n’ai pas de haine pour elle, mais pas non plus le respect qu’elle attend de moi en fonction de ses déguisements, de ses postures.

Elle m’impose sa loi, souvent injustement mais jamais avec violence, c’est une intellectuelle, tout est dans l’apparence.

Elle feint l’indifférence mais il n’en n’est rien, ma liberté, mon insoumission, la contrarient au plus haut point, mais ne voulant l’avouer elle se fait hypocrite, vicieuse, pour me soumettre.

La populace

Elle hait ma distanciation par rapport à l’élite, mon insoumission, qu’elle assimile à de la prétention injustifiée. Elle a un besoin absolu de croire en l’élite, elle considère mon incrédulité, si proche d’elle, comme une humiliation, un affront.

Pour elle, l’élite est la justification de sa condition dont elle ne peut imaginer être personnellement responsable.

Le pire est que plus l’élite la violente, plus elle l’aime. Les chefs autoproclamés du national socialisme savent cela, aussi bien Le Pen que Mélenchon.

La dépendance de la populace à l’élite s’accommode mal de la démocratie. Dans le même temps son élite ne vit que pour le pouvoir, pas pour la populace ni pour la démocratie. La démonstration en fût faite Dimanche soir sur le visage défait et haineux du si sympathique Mélenchon.

L’alliance

L’élite et la populace peuvent-elles, en France, s’associer pour mettre le pays en coupe réglée, comme cela est toujours le cas dans le cadre de l’accès au pouvoir par la pensée national socialiste ?

Je le crains fortement.

Pourquoi cela ?

Il me semble que c’est tout simplement une tendance naturelle, cyclique.

Je la résumerais dans ce questionnement : une classe de 25 élèves est-elle performante si deux élèves ont 20, le tiers du reste la moyenne et les deux autres tiers sont proches de zéro, ou, est-elle performante si tous les élèves ont la moyenne, 10/20 ?

Tout cela indépendamment du projet pédagogique qui n’est en réalité qu’une conséquence de la réponse à la question posée.

Dans le premier cas il y a une élite, une classe moyenne et des derniers.

Dans le deuxième cas il y a un écran de fumée, des manipulateurs et un nivellement qui détruira tout.

Ceci dit, je ne suis pas sûr d’aller revoter dans quinze jours. Nous verrons.

Bien cordialement. H. Dumas

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Le paradoxe d’une vision bien française du monde

Au-delà des gesticulations politiciennes, quelles seront les marges de manœuvres pour le nouveau gouvernement issu des élections ?

Nous avons vu dans mon article sur la dette (ici) que le problème récurrent qui reviendra de manière lancinante dans les prochains mois, bien que non évoqué pendant la campagne électorale, sera celui de la résolution des dettes publiques. Et le constat qui s’impose est que cette situation ne fait qu’empirer puisque la France enregistre, avec la Grèce, les plus mauvais scores de l’UE ; alors qu’on y assiste à un retour modéré de la croissance.

La seule issue de sortie apparaît, de manière inquiétante, n’être que le krach final !

Pour sortir de ce schéma, l’idéal serait évidemment de bénéficier d’une période de forte croissance mondiale qui permettrait de relancer l’activité économique par le biais des exportations, de faire diminuer le chômage et d’augmenter les rentrées fiscales ; la dette se trouvant apurée naturellement et progressivement … sur une longue période car cette option nécessite du temps, beaucoup de temps. Le président Hollande a d’ailleurs attendu et espéré le retour de cette croissance en application de cycles économiques … mais cela ne s’est pas produit !

Dès lors, faute d’une forte croissance mondiale, et alors que la France s’embourbe, avec ses déficits et un chômage de masse, dans un modèle qui ne fonctionne pas, peut-on dès lors considérer que la libéralisation de l’économie puisse constituer une option de gouvernement ?

Le but de cette démarche serait de permettre aux entreprises, qui sont les seules créatrices de richesse, de se développer et, par voie de conséquence, de faire progresser l’activité économique avec, à terme, la perspective de diminuer le chômage et d’augmenter par voie de conséquence les rentrées fiscales et les cotisations tout en permettant d’économiser sur de nombreux postes (indemnisations des chômeurs, rééquilibrage des régimes de retraite).

Cela peut s’accompagner d’une part de privatisations qui permettront d’assurer des rentrées financières et de désendetter l’Etat et d’autre part d’une réduction de la dépense publique afin de réduire la pression fiscale et les prélèvements obligatoires.

Et, en matière de prélèvements, nous avons de la marge puisque nous nous situons à 10 points au dessus de la moyenne européenne !

Ce serait  la solution la moins coûteuse socialement et humainement puisque son but est de développer l’économie et d’atteindre le plein emploi.

Seulement, ce n’est pas la voie la plus facile car cette libéralisation va heurter de plein fouet la structure du système français !

Première difficulté : Les « trente glorieuses », c’est à dire les années de forte croissance, se sont arrêtées en 1980 et, hormis quelques épisodes encore favorables mais malheureusement de plus en plus rares, depuis une bonne dizaine d’années, la croissance économique annuelle de la France est nulle ou à peu près alors que l’électorat devient de plus en plus impatient et versatile !

Le temps politique s’est réduit de façon dramatique et tout pouvoir nouvellement élu doit faire la preuve de son efficacité dans les 6 mois sinon il est irrémédiablement rejeté par les français ; étant entendu que l’efficacité doit seulement se produire dans le sens d’une amélioration rapide et sensible de la situation des électeurs !

D’où des promesses électorales de changement et de vie meilleure aussi nombreuses qu’intenables ! (Le revenu universel de M Hamon en est un excellent exemple).

Or, comme le Pouvoir se trouve très vite confronté à une réalité bien souvent très éloignée des promesses électorales, cette amélioration ne se produit pas ; notamment parce qu’il ne peut pas y avoir de miracle !

Se met alors en place un rejet des politiciens au pouvoir au nom d’une doctrine appelée le « dégagisme » c’est à dire un « vote contre » qui a marqué le paysage politique français de manière flagrante au cours des deux derniers quinquennats.

Or, l’adoption de mesures de libéralisation de l’économie aura d’abord un effet récessif car il faut toujours un temps de réaction entre le moment où l’on décide d’une mesure et le moment où l’on constate un effet; et il faut que les mesures initiales puissent générer un niveau de croissance d’au moins 2% par an pour pouvoir espérer inverser la courbe du chômage et faire repartir une économie basée sur la production et non sur la dépense publique.

Seulement, le temps politique est incompatible avec cette démarche à moyen et long terme car le pouvoir va devenir extrêmement impopulaire ; avec la menace de grèves massives qui vont entamer sa crédibilité politique.

Deuxième difficulté : la France évolue dans un système très étatisé avec un grand nombre de fonctionnaires (5.5 millions – soit 2 millions de plus qu’en Allemagne !?!).

Or, décider de libéraliser l’économie c’est nécessairement aller contre une organisation étatique représentant un véritable pouvoir ; alors que la tendance naturelle de toute organisation est d’étendre toujours plus son emprise pour arriver jusqu’à l’hégémonie.

Or, quand une organisation comme l’administration a atteint le seuil de l’hégémonie qui est le sien, elle exerce inévitablement une pression sur la société afin de canaliser celle-ci à son profit !

Cette tradition administrative remonte à Colbert et donc à Louis XIV, à l’époque du début du capitalisme qui commençait à se développer en Angleterre et aux Pays Bas sous l’influence d’une philosophie libérale basée sur la libre entreprise et la religion protestante.

Déjà à cette époque, la France s’opposait à cette vision du monde en organisant l’économie de manière autoritaire par le biais des ateliers et manufactures d’Etat c’est à dire déjà avec un capitalisme d’Etat sans capital, fondé sur l’impôt, mais aussi la suppression de la liberté religieuse avec la révocation en 1685 de l’Edit de Nantes et l’exil de 200.000 huguenots !

On s’est aperçu, bien plus tard, que cette révocation a constitué l’une des pires erreurs politiques de l’histoire de France car elle a provoqué l’exil religieux mais surtout économique d’une partie de la population qui était déjà à l’époque l’une des plus dynamiques ; ces populations s’étant réfugiées notamment aux Pays Bas et en Angleterre. Il en est résulté une société française figée, avec ses privilégiés, jusqu’à … la révolution de 1789 !

Cette erreur s’est reproduite en 1793 avec le trop fameux épisode de la Terreur !

Et aujourd’hui nous sommes prêts à renouveler cet « exploit » puisque la France est devenue le plus gros exportateur mondial de contribuables riches ou simplement aisés en raison de la volonté exprimée par les politiciens, au nom d’un égalistarisme ridicule et démagogique, de la promesse de faire rendre gorge à ces riches qui ont « volé les pauvres » selon une vision simpliste et réductrice du monde mais qui apparemment recueille quand même l’assentiment de plus de 50% de l’électorat français !

Par corporatisme ou clientélisme, trop de personnes dépendent en France de l’Etat ; soit qu’elles en vivent confortablement parce qu’elles sont fonctionnaires ou travaillent dans des entreprises d’Etat soit qu’elles survivent grâce à des distributions d’allocations qui les entretiennent dans un assistanat qui leur apparaît finalement supportable et dont elles ne voudront pas se défaire !

Et, en France, la doctrine est qu’on ne revient pas sur les droits acquis … même s’ils sont abusifs et s’ils ruinent le pays ; ce qui fait que l’on en arrive au paradoxe français : les français veulent que tout change tout en ne changeant rien ; surtout en ce qui concerne leurs petits avantages et leurs petites habitudes !

Autrement dit, les français croient toujours au Père Noël soviétique c’est à dire à celui qui leur promet qu’il va leur redistribuer le trop plein de l’argent gratuit des autres et l’épilogue temporaire des manifestations en Guyane tend à confirmer a posteriori cette vision du monde puisque, après qu’on nous ait expliqué qu’il n’y avait pas d’argent, les représentants de l’Etat ont finalement capitulé et accepté de fournir 3 mds € de subventions pour 250.000 hts (soit quand même la bagatelle de 12.000 € par personne). Argent qu’il faudra, si l’Etat tient ses engagements, emprunter sur les marchés car, effectivement, il n’y a pas d’argent dans les caisses !

Mais il fallait débloquer la zone de Kourou de toute urgence car le préjudice économique et commercial commençait à devenir dangereux !

Cette attitude du pouvoir apparaît en fin de compte complètement schizophrénique et tend à conforter, dans une partie notable de l’opinion publique, l’idée erronée que le politique et l’Etat détiennent la solution à toute chose !

Selon cette vision, l’Etat est là, non pour remplir des missions régaliennes, mais pour pourvoir aux moindres besoins de la population !

L’Etat n’apparaît finalement plus que comme une coopérative gérée au bénéfice de ses membres et seulement au bénéfice de ses membres ; sans que ceux-ci ne se posent la question de la provenance de ce qu’ils perçoivent au nom du principe désormais établi que l’Etat paiera ou que ça ne coûte rien puisque c’est l’Etat qui paie !

Cela explique que l’idéologie majoritaire en France est empreinte d’un collectivisme qui perçoit toute tentative de libéralisation comme une menace susceptible de remettre en cause ce système.

Car, la libéralisation de l’économie et la réduction de la dépense publique passe nécessairement par la réduction du nombre de fonctionnaires, de certaines allocations, de subventions diverses et d’un tas de petits avantages au milieu d’une foule de corporatismes.

Il faudrait donc que les français soient eux-mêmes convaincus que l’organisation économique et sociale française pourra fonctionner avec la même efficacité tout en ayant moins de fonctionnaires et … ce n’est pas du tout évident surtout que cela va contre la version officielle selon laquelle notre administration est un modèle proche de l’idéal, que le monde entier nous envierait !

Et cela ne tient pas compte du discours des politiques qui présentent l’Etat et son organisation comme un élément protecteur des français … ce qu’il n’est absolument pas car l’Etat est seulement un prédateur qui agit sous couvert de dispositions légales et prend à Paul pour donner à Jacques !

Conséquences de ces constats : alors que le temps politique est de plus en plus court, le politicien, qui voudrait engager de vraies réformes, va nécessairement se heurter au mécontentement des catégories socioprofessionnelles qui estiment qu’elles seront lésées par ces réformes, puis à des grèves, à des mouvements violents et enfin au mur des élections !

Evidemment, toute tentative de réforme devient politiquement très difficile car la population, si désireuse de changement, apparaît finalement très conservatrice et rétive à tout changement qui se fera, pense-t-elle, à son détriment ; confortée par des politiciens souvent issus eux-mêmes de la fonction publique et de son mode de pensée !

La situation peut très vite dégénérer en blocage complet du pays avec tous les effets négatifs en découlant (notamment en terme d’image). On se souvient que l’image de M Juppé reste associée aux grandes grèves de 1995 (à propos des retraites).

Troisième difficulté : En France il règne une instabilité législative, administrative et fiscale qui fait qu’un mécanisme mis en place un jour peut être révoqué le lendemain ! Or, du fait de la dérive des comptes publics, il est évident que cette pratique ne peut que connaître un développement qui se fera nécessairement à notre détriment car … un Etat dans l’urgence de la nécessité peut faire n’importe quoi !

Cette instabilité est liée pour l’essentiel à l’immixtion permanente des services de l’Etat dans tous les secteurs de l’économie, non pas pour assurer la sécurité juridique de l’activité économique mais pour l’influencer, la modifier, la régenter au nom de principes soi-disant de protection mais en fait de contrôle en fonction de considérations politiques !

Or, on ne gère pas une entreprise en fonction de critères politiques !

Seulement, cette instabilité ne peut être que de nature à brimer l’activité des entreprises ; lesquelles vont évidemment se montrer à la fois prudentes et hésitantes. Pour créer des emplois, les entreprises ont besoin de la stabilité qui leur permettra de calculer leurs plans d’investissements et de recrutement en fonction de prévisions réalistes qui n’ont rien à voir avec des considérations politiciennes. Investir et embaucher, c’est avant tout un acte de confiance en l’avenir et une prise de risque.

Or, les politiques français, qui s’apparentent de plus en plus à une caste, sont le plus souvent des fonctionnaires ou des syndicalistes et n’ont en général absolument aucune expérience de l’entreprise.

 Ils ne raisonnent qu’en termes de contraintes administratives.

Lorsqu’un problème se pose, on créé une nouvelle réglementation, une dépense en plus associée à un nouvel impôt et, avec la meilleure volonté du monde, on finit par aboutir à un véritable carcan administratif tout à fait contre productif !

L’effet pervers de cette démarche est que lorsque le politique s’aperçoit que ça ne fonctionne pas, il édicte de nouvelles lois et des règlements ; ce qui ne fait qu’aggraver la situation et explique que les entrepreneurs n’embauchent pas par peur du code du travail et de ses 3.500 pages.

En outre, sans connaissance du marché et de l’économie, déconnectés des réalités, bénéficiant des largesses de l’Etat, les politiques n’agissent la plupart du temps qu’en fonction d’un seul critère : la légitimité électorale !

Évidemment, cette incompétence est la porte ouverte à toutes les dérives surtout qu’en général, du fait de cette légitimité électorale (souvent bien fragile), ils ne peuvent admettre avoir commis une erreur d’appréciation ou une faute et, dans ce cas, préfèrent désigner un bouc émissaire ; quitte à remettre une couche supplémentaire de règlementation !

Il faut avoir vécu plusieurs années à l’étranger dans des systèmes plus libéraux pour se rendre compte de la pesanteur du carcan législatif et règlementaire français ; seulement les français, largement conditionnés … n’en ont en fin de compte pas conscience !

Enfin, aucun des candidats ne tient un discours libéral, même si certains parlent abusivement d’ultra libéralisme à propos de MM Macron et Fillon à seule fin de les désigner comme ennemis de classe ; et près de la moitié des électeurs est prête à se jeter dans les bras d’ultra dirigistes tels que Mme le Pen et M Mélenchon (sans compter les autres petits candidats dont fait désormais partie M Hamon) !

Ce qui a fait la force, ou la faiblesse, des civilisations au cours de l’histoire a été leur adaptabilité ; cette adaptabilité conditionnant leur survie ! La chute de l’empire romain tout comme celle de l’empire soviétique en sont d’excellents exemples !

Car, le monde et les choses changent, et celui qui ne s’adapte pas finit par disparaître et les britanniques ont compris, de manière pragmatique, qu’une entreprise privée est par nature bien plus adaptable qu’un monstre administratif car c’est pour l’entreprise, c’est sa survie qui est en jeu alors qu’un état peut user de mesures coercitives pour se maintenir !

Soyons lucides, la libéralisation de l’économie a très peu de probabilités de se réaliser dans un pays comme la France ; pays collectiviste où quasiment 58% du PIB relève du secteur public et où « capitalisme » est considéré comme un gros mot, « profit » comme une provocation, « entreprise privée » comme une insulte et où on vous explique que le déficit budgétaire résulte non d’une mauvaise gestion par les politiques des deniers publics mais de la seule fraude fiscale (on nous donne même un chiffre invérifiable : 80 mds €) !

Alors, oui, le libéralisme est une option mais, rassurez-vous, cette option ne sera ni examinée ni même envisagée car les français ne sont pas prêts pour de telles « extrémités » !

Nous continuerons donc dans le changement immobile !

Evidemment, il faudra un jour en payer le prix mais cela, c’est une autre question !

Bien cordialement.

 

 

Ps : ce billet étant posté avant les résultats du 1er tour, il fait nécessairement l’impasse sur une possible finale le Pen – Mélenchon

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Le grand loto présidentiel (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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ÉNIGMES ACTUELLES

Ma vie est, pour moi, une énigme. Si vous avez quelques minutes, j’aimerais la partager avec vous.

Bref résumé :

Adolescent rieur je ne prenais pas trop au sérieux les conseils compassés des adultes. Tout à ma joie de vivre j’arrive à mes vingt ans dans un grand éclat de rire.

Bientôt, je rencontre celle qui sera mon épouse et qui, 51 ans plus tard, l’est encore. Mon père, à qui je la présente en lui demandant son avis, me dit : ” Elle a l’air bien, elle te fera travailler”. Réflexion que je trouve alors énigmatique, légèrement désobligeante, que j’attribue à l’inquiétude qu’engendre pour lui mon insouciance. .

Et pourtant, bingo, il a mis dans le mille.

Notre premier enfant né alors que mon épouse à 18 ans et moi pas encore 21. Nous en aurons trois autres. Nous assumons, donc nous travaillons, finie l’insouciance.

C’est de là que part notre trajectoire. De cet état de famille.

Plusieurs objectifs s’imposent : se nourrir, puis élever les enfants, puis enfin assurer une sécurité familiale, notre vieillesse et de façon ultime laisser un patrimoine.

A la poursuite de ces objectifs nous ne ferons qu’un, notre solidarité sera sans faille.

Attention, je ne suis pas en train de vous dire que ce fut “un long fleuve tranquille”. Non, engueulades et tentions étaient souvent au menu, mais sans que jamais il y eut dissolution de notre volonté commune. Nous avons tout partagé, chaque instant de bonheur ou de difficulté fut vécu à deux. Rien, jamais, même le pire, n’a pu nous séparer.

Cerise sur le gâteau, nous avons scrupuleusement respecté les règles universelles de correction et d’intégrité collective par rapport à la société, enfin nous en étions persuadés. Nous avons accepté de payer le coût de ces principes. Nous avons surmonté tous les obstacles.

Mais la société a eu raison de notre détermination, elle nous a éliminés.

Pour elle, le couple n’existe pas, l’intégrité non plus.

Le couple

Pendant que chaque émotion, chaque ambition, chaque échec, chaque réussite, chaque angoisse  étaient le fruit d’un partage intellectuel et pratique entre nous, le statut social de mon épouse s’appelait : “femme au foyer”.

Alors que rien de tout ce que nous avons fait n’aurait pu l’être sans elle, elle n’a été définie que par ce statut de femme au foyer.

Comprenons nous bien. Il est illusoire d’imaginer que l’on peut créer une famille performante pour affronter la vie et élever des enfants sans que l’une des deux composantes de base de cette famille prenne en charge le foyer familial, qui est un lieu de travail à plein temps. Il faut bien comprendre que, contrairement à la vulgate administrative de ce pays, cette prise en charge pratique du foyer n’isole pas du couple celui qui l’assume, au contraire elle en fait un élément fondamental.

Or, pendant 51 ans, mon épouse, pour nos technocrates, n’a eu ni salaire ni statut. Enorme, non ?

Imaginons que, respectueux de son rôle réel dans notre aventure sociale commune, nous ayons prélevé pour elle un salaire tiré d’une de nos sociétés : cela aurait été considéré comme un salaire fictif. Et oui.

Le fisc nous aurait demandé de justifier de son emploi de temps, de son activité, de sa présence dans la société.

Moralité, après 51 ans de partage total de l’aventure sociale de notre famille, mon épouse n’a droit à aucune retraite, aucun avantage salarial. Avec tout ce qu’elle a apporté elle n’a jamais existé, dit notre société de folie.

Si je me présentais à l’élection présidentielle elle passerait, dans la presse, pour un personnage falot qui n’a rien fait de sa vie. Pour une escroc si elle avait été rémunérée.

En clair et pour en terminer sur ce sujet, notre couple passe pour une espèce en voie d’extinction, à ranger au rayon des pauvres cons qui n’ont rien compris.

Ce que je peux concéder c’est que la place sexuée de celui qui s’occupe du foyer, désignant fatalement la femme, est abusive, que rien n’interdit que ce soit au contraire l’homme qui assume cette tâche. Mais une chose est sûre, il faut un foyer. Ce n’est pas l’Etat qui peut y pourvoir, contrairement à ce qu’il tend à prétendre pour flatter ceux qui sont trop égoïstes pour assumer une famille.

La vie de Mme et M. Fillon ne me choque pas, le partage de leurs revenus non plus. Ce qui pour autant ne m’engage pas sur son programme politique qui n’a de libéral que le nom.

L’intégrité

Petite histoire d’un lycée, le mal nommé Charles De Gaulle. Co-architecte chargé de sa construction j’ai la surprise, lors de l’ouverture officielle des réponses aux appels d’offres, de constater que les grosses entreprises répondant en lots groupés sont toutes au double de l’enveloppe projetée. Une paille.

Le responsable politique du projet déclare l’appel d’offre infructueux et prétend annuler ma prestation.

Heureusement, j’avais prévu la possibilité de répondre en lots séparés. Le cumul des offres les moins-disantes passe dans le prix prévu.

Contre l’avis de l’élu responsable, une mission de passation des marchés m’est confiée. C’est alors que je vois débarquer à mon cabinet l’une des entreprises nationales ayant répondu en lots groupés qui m’explique que ce marché, dans le cadre d’une entente régionale, doit lui être attribué. Ainsi fut fait, au prix du cumul des moins-disants et non à son prix.

Je n’ai plus jamais travaillé pour les collectivités ou pour l’Etat.

Cette toute petite affaire qui revenait à faire payer, par nos impôts, un lycée le double de son prix n’est pas un cas isolé, au contraire.

Chacun ici a des raisons impérieuses de croire qu’il fait le bien, l’élu parce qu’il pense jouer la sécurité avec une entreprise d’envergure nationale, l’entreprise parce qu’elle prétend protéger ses salariés. Tous se trompent.

Mais que peut-on faire seul contre tous, même en ayant raison ? Rien.

Ce sont les mêmes fonctionnaires technocrates, avec leur même bonne foi stupide et perverse, qui sont venus chez moi me voler le fruit de mon travail.

Je l’affirme, preuve à l’appui grâce à l’avis du rapporteur public de La Cour d’Appel de Marseille, les agents fiscaux Louis Martino, Garcia et Giugleur qui sont venus chez moi me déposséder de tous mes biens, me laissant dans la misère moi et mon épouse, sont des escrocs. Je l’affirme pour quel résultat ? Aucun.

L’intégrité d’un côté, l’escroquerie de l’autre, la victoire est à l’escroquerie.

Moralité :

Quand la société, dont vous ne pouvez pas vous exclure, dérive mortellement, elle vous entraine inexorablement. Vous ne pouvez que mourir avec elle. C’est cela qui devrait nous amener à voir différemment tous les immigrés du monde qui frappent à notre porte. Demain, ailleurs, nous serons ceux-là. Il n’est pas d’autre issue.

Cordialement. H. Dumas

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La France, dernier refuge du collectivisme ?

La Commission Européenne, à propos de la situation économique et financière française, a écrit en février dernier :

« La France connaît des déséquilibres excessifs. Dans un contexte de faible croissance de la productivité, l’importance de la dette publique et la faiblesse de la compétitivité peuvent entraîner des risques pour l’avenir et avoir une incidence dépassant les frontières nationales. La compétitivité a commencé à s’améliorer, et les parts de marché à l’exportation se sont stabilisées ces dernières années. La faible croissance de la productivité empêche cependant un rétablissement plus rapide de la compétitivité coûts en dépit des mesures prises pour réduire le coût de la main-d’œuvre et d’une évolution modérée des salaires. Les marges bénéficiaires des sociétés non financières se sont quelque peu redressées depuis 2013, mais continuent à peser sur l’investissement. La dette publique continue de croître, quoiqu’à un rythme plus faible, et les risques en termes de soutenabilité à moyen terme sont élevés. »

ce qui veut dire, en clair, que l’incapacité de la France à régler ses problèmes de dette et de compétitivité pourraient faire sauter tout le système sous 4 ou 5 ans !

Et pourtant, ce n’est visiblement pas le problème des candidats à l’élection présidentielle puisque, non seulement cette situation n’est pas évoquée, ni prise en compte, mais ils ont tous prévu, sauf deux (Fillon et Macron), de dépenser d’avantage !?!

Comment s’en étonner d’ailleurs lorsque l’on constate que, sur 11 candidats, 9 présentent des programmes anti-libéraux, anti-capitalistes, anti-européens, anti-mondialisation, voire carrément marxistes en oubliant que l’Histoire a démontré, de manière constante, que le marxisme, qu’il soit soviétique, chinois, cubain ou vénézuélien ne mène qu’à la faillite, à la misère et à la dictature !

De surcroît, quatre d’entre-eux sont ou ont été des trotskystes assumés ; idéologie non républicaine qui professe la conquête du pouvoir par la révolution ! On peut d’ailleurs se demander comment cette idéologie centenaire et complètement éculée, fondée sur la révolution permanente, la lutte des classes et la dictature du prolétariat peut encore avoir une audience !

Nous assistons donc au spectacle à la fois incroyable et consternant de candidats complètement déconnectés des réalités, évoluant dans un monde à la fois archaïque, utopique et anachronique et qui s’imaginent pouvoir, au prétexte d’un clientélisme à la fois indécent et irresponsable, promettre n’importe quoi aux électeurs !?!

Mais il est vrai qu’une part notable des français ne demande qu’à être convaincue par les programmes ridicules de ces candidats ; surtout s’ils pensent que cela peut leur permettre de sauver leurs petits avantages ;

Pour une autre part des électeurs, qui se sont radicalisés, il s’agit de se jeter dans les bras de tribuns démagogues prétendument contre un système dont ils vivent pourtant depuis des décennies au nom d’un rejet de la classe politique traditionnelle qui, il est vrai et c’est bien là le problème, a fait la preuve de toute son incurie !

Cela explique un rejet idéologique des règles en vigueur sur la planète entière ; ce rejet étant fondé sur l’utilisation de la bonne vieille technique, éculée mais efficace, du bouc émissaire qui permet d’incriminer l’ennemi occulte, invisible, multiforme, omnipotent de la finance (coupable idéal et facile à attaquer puisque représenté par personne), l’Europe, (ce monstre administratif lointain non démocratique), la mondialisation (ce phénomène qui met à la rue des millions de pauvres gens), le grand capital, les banques, les paradis fiscaux, l’Allemagne, le patronat, les multinationales, les riches, les marchés financiers et pour finir l’immigration !

Il y a là un problème de perception faussée de la réalité du monde car :

  • si la France tient ses échéances d’une dette résultant de 40 années de politique irresponsable c’est exclusivement grâce à la finance qui prête les fonds nécessaires pour que l’Etat puisse faire face ses fins de mois !
  • L’Europe n’a aucun caractère antidémocratique car il existe un parlement européen élu au suffrage universel ; elle sert juste d’exutoire à l’incurie des politiciens. Faire de l’europhobie est juste une posture qui n’a d’autre but que de nier les bienfaits des 70 ans de paix et de prospérité qui ont prévalu en Europe !
  • La mondialisation a permis, au moyen d’une division du travail, de faire sortir une quantité formidable de populations du sous développement.
  • S’il y a du chômage, en France bien plus qu’en Allemagne et au RU, c’est que les employeurs ne peuvent pas embaucher du fait des dispositions légales et règlementaires prises par les politiciens ; lesquelles ont complètement corseté le marché du travail et éteint toutes les initiatives !?! c’est donc prendre le problème à l’envers car c’est bien l’interventionnisme excessif de l’Etat qui a surtout prouvé sa nuisance et sa complète inefficacité !

Et pendant que nous cherchons des responsables, le monde change. Il n’est qu’à voir l’évolution spectaculaire de la Chine partie de zéro en 1975 et qui est désormais la 2ème puissance économique mondiale, de la Corée du Sud, du Vietnam, du Mexique, du Brésil, de l’Inde, et les habitants de ces pays sont prêts à travailler dur pour y arriver … pendant que la France cherche surtout des prêteurs susceptibles de lui permettre de continuer à vivre « comme avant » ; c’est à dire en maintenant en survie un système qui ne fonctionne pas !

Seulement, aujourd’hui nous sommes en compétition avec ces pays et, évidemment, ce n’est plus nous qui fixons les règles du jeu car nous ne bénéficions plus de la rente de situation résultant de l’avance technologique permise par la révolution industrielle entre 1850 à 1980.

Il est regrettable que les français se laissent abuser par des politiciens irresponsables au discours simpliste voire réducteur, spéculant sur l’aspect irrationnel des réactions populaires (c’était mieux avant) ou sur le rejet des politiciens traditionnels, dont évidemment ils font partie tout en faisant croire l’inverse, et dont le temps d’action se limite à une législature, soit 5 ans, alors que les emprunts souscrits le sont pour 10 ans et que le problème de leur remboursement se posera nécessairement à ceux qui dirigeront le pays à cette époque.

Pour cela, 9 candidats sur 11 proposent soit une renégociation soit une rupture des traités européens et le retour à une France utopique heureuse, rétrécie dans ses frontières, coupée du reste du monde, comme en 1950, avec sa petite monnaie, sa petite agriculture, son petit marché bien à elle !

Les traités européens ont été établis pour être respectés … ce qui veut dire que, contrairement à ce qu’a faussement prétendu M Hollande au début de son mandat, il n’y a rien à négocier ni à changer qui ne soit accepté par les autres surtout si c’est pour modifier des règles qui ne nous arrangent plus ou en faire fixer de nouvelles qui nous arrangent !

On ne peut pas non plus se livrer au chantage vis-à-vis de nos partenaires (surtout allemands alors qu’ils servent de caution à nos dettes énormes) et croire qu’on pourra ensuite se couper du reste du monde !

Il est regrettable que nous soyions tombés dans l’idéologie la plus rétrograde et la plus ridicule alors que l’avenir de l’Europe est de créer un ensemble cohérent et non de retourner à une mosaïque de petits états qui se jalousent les uns les autres – n’oublions pas qu’en face nous avons des entités comme les USA, la Russie, la Chine, l’Inde !

Au-delà de cet aspect, cette victoire du populisme et de la démagogie est la consécration du dévoiement de la Vème République et de son modèle politique taillé pour un Général de Gaulle qui se voulait au dessus des partis et ne voulait rendre compte qu’aux français, une fois tous les 7 ans c’est à dire … jamais !

La Vème République apparaît désormais comme un régime inadapté à la démocratie moderne. Elle a été conçue pour un homme qui ne voulait pas être comptable de son action, alors que l’élection du président au suffrage universel provoque une personnalisation excessive de l’élection ; laquelle est la porte ouverte à tous les excès, à toutes les démagogies, à tous les abus ; en gros à n’importe quoi !

Encore une fois, le meilleur exemple de ce qui va arriver est la Grèce qui a connu le même rejet des élites politiques traditionnelles, le même rejet de l’Europe et de ses règles présentées comme contraignantes alors qu’elles sont faites pour que les politiciens nationaux ne fassent pas n’importe quoi !

La Grèce a porté au pouvoir un représentant de l’ultra gauche tendance Mélenchon (Alexis Tsipras) qui promettait lui aussi de casser la baraque !

Une majorité de grecs l’a naïvement cru ; seulement, la conquête du pouvoir est une chose et l’exercice du pouvoir en est une autre et … M Tsipras s’est très vite heurté à une réalité incontournable : le mur de la dette !

Il a eu beau promettre des lendemains qui chantent, des jours heureux qui devaient permettre aux hellènes de retrouver par magie le chemin de la prospérité facile, il est rapidement rentré dans le rang après avoir pris acte de la faillite avérée du pays ; appliquant, pour sauver ce qui pouvait encore l’être, parfois de mauvaise grâce, le programme imposé par l’UE ! Voir mon article sur la Grèce (ici).

Aujourd’hui, la Grèce enfile les récessions les unes derrière les autres car … il y a toujours un moment où il faut payer les conséquences de son inconduite et de ses excès !

Or, le problème est que les français ne sont apparemment pas conscients que notre situation n’est pas meilleure que celle de la Grèce puisque nous ne tenons que par la grâce des prêts qui nous consentis par la fameuse finance tant décriée (nous avons prévu d’emprunter 185 mds € cette année). La France est un pays surendetté, avec la dette la plus lourde de son histoire en temps de paix et nous arrivons au bout de l’exercice de l’endettement facile, infini et gratuit !

M Mélenchon et Mme le Pen ne sont en fait que les 2 faces d’une même pièce celle du collectivisme totalitaire  et leurs programmes dépensiers, qui prévoient la mise en coupe réglée de toute l’économie par l’Etat, comme seuls ont sût le faire les nazis et les bolcheviks,  sont absolument irréalisables car nous nous heurterons au même mur de la dette que les grecs !

En effet, même en appliquant une fiscalité complètement délirante et confiscatoire, qui ne manquera pas de provoquer une grave dépression, pour trouver les ressources financières nécessaires, il faudra emprunter encore plus sur les marchés afin de financer ce que le gouvernement aura prévu de dépenser !

Les deux démagogues du bonheur, dont les sondages disent qu’ils pourraient arriver au second tour, nous voyons une Marine le Pen (l’avatar national socialiste de son père) et un Jean-Luc Mélenchon (avec lui c’est surtout bienvenue en URSS), qui prévoient de dépenser entre 160 et 200 mds € pour des programmes économiques complètement utopiques pour ne pas dire dangereux !

Notre volume d’emprunt passera alors de 185 mds € en 2017 à 350 ou 380 mds € ce qui provoquera évidemment une envolée exponentielle de l’endettement !

Seulement, cela n’est pas possible et il n’est pas difficile de deviner ce qui va se passer.

Nous nous heurterons à la défiance des prêteurs (60% de notre dette est financée par des prêteurs étrangers) qui vont prendre conscience que cette fuite en avant ne mènera qu’au défaut de paiement et à la faillite à plus ou moins brève échéance et qui, soit refuseront tout bonnement de nous prêter soit demanderont une prime qui sera de plus en plus élevée (pour la Grèce les taux sont montés jusqu’à 40% l’an).

Il sera alors bien temps de fustiger la finance internationale et le grand capital alors qu’il est assez simple de comprendre, que nous ne pouvons pas avoir raison tous seuls contre le reste du monde ! Un certain F Hollande a cru devoir agiter le spectre de l’ennemi pour pouvoir être élu : or, quand on vit au dessus de ses moyens comme c’est le cas de la France depuis 1976, on a besoin du crédit et de la finance ! Prétendre l’inverse est un mensonge et une tromperie !

Certains pensent qu’ils n’ont rien à perdre ; ce en quoi ils se trompent lourdement car si le système économique s’effondre c’est tout le système bancaire et social qui s’écroulera (les banques fermeront et … ne rouvriront pas) !

Si vous estimez avoir les moyens de cautionner des dépenses complètement délirantes en élisant l’un de ces démagogues, alors n’hésitez pas ; mais n’oubliez quand même pas, au moment de glisser votre bulletin dans l’urne, que les politiciens vous proposent surtout de faire de nouvelles expériences en explorant des secteurs étatiques encore insoupçonnés.

On a les politiciens que l’on mérite et ne perdez quand même jamais de vue qu’à la fin c’est vous qui paierez !

 Autrement dit : l’homme providentiel ou le sauveur de la nation n’existe pas et si vous votez pour n’importe qui … vous aurez n’importe quoi !

Bien cordialement.

 

 

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Prisonniers politiques

 

Du 16 au 22 Avril, c’est la semaine internationale de solidarité avec les prisonniers politiques, dont nous sommes.

L’assemblée parlementaire européenne, dans sa résolution n° 1900 de 2012 est très claire, elle définit ainsi le prisonnier politique :

«Une personne privée de sa liberté individuelle doit être considérée comme un “prisonnier politique”:

  1. a) si la détention a été imposée en violation de l’une des garanties fondamentales énoncées dans la Convention européenne des Droits de l’Homme (CEDH) et ses Protocoles, en particulier la liberté de pensée, de conscience et de religion, la liberté d’expression et d’information et la liberté de réunion et d’association;
  2. b) si la détention a été imposée pour des raisons purement politiques sans rapport avec une infraction quelle qu’elle soit;
  3. c) si, pour des raisons politiques, la durée de la détention ou ses conditions sont manifestement disproportionnées par rapport à l’infraction dont la personne a été reconnue coupable ou qu’elle est présumée avoir commise;
  4. d) si, pour des raisons politiques, la personne est détenue dans des conditions créant une discrimination par rapport à d’autres personnes; ou,
  5. e) si la détention est l’aboutissement d’une procédure qui était manifestement entachée d’irrégularités et que cela semble être lié aux motivations politiques des autorités.»

Pour apprécier la situation nous allons d’abord nous pencher sur la notion de liberté individuelle.

Il est possible que certains d’entre vous n’aient pas eu l’occasion d’y réfléchir tant l’idée de liberté nous est bassinée à longueur de temps comme si, par une chance incroyable, notre société était marquée du sceau de la liberté, que la chose était entendue, que cela faisait de nous les privilégiés de la terre en plus d’être justement les inventeurs de la dite liberté.

Hélas, les choses ne se présentent pas vraiment ainsi.

Il y a deux libertés individuelles, la liberté négative et la liberté positive.

La liberté négative est la garantie de pouvoir faire ce que l’on veut, sous réserve de ne pas nuire aux autres. C’est la liberté telle qu’elle a été définie par les lumières, telle que tout le monde l’imagine, telle que 1789 a cru la promouvoir.

Pour imager la définition nous dirons par exemple que l’absence de censure garantit la liberté de lire pour chacun.

C’est ici qu’arrive la liberté positive qui modèle aujourd’hui notre société, qui en est le fondement. Elle se résume ainsi : à quoi sert d’être libre si l’on n’a pas les moyens d’user de sa liberté ? Le droit de pouvoir user de la liberté est la liberté positive.

Dans notre exemple pouvoir lire ne suffit pas, encore faut-il pouvoir acheter un livre. La liberté positive impose donc des bibliothèques accessibles à tous. Notamment à ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter un livre.

Pour résumer, la liberté positive suppose que les moyens de profiter de la liberté négative soient fournis à tous ceux qui ne les ont pas, soit parce qu’ils n’ont pas su les gagner, soit parce qu’un handicap quelconque ne leur permet pas de les gagner.

On perçoit que les choses se corsent, que la liberté — de combat personnel pour la conquérir qu’elle était par le passé — est devenue une exigence d’accès pour chacun, que doit garantir l’Etat.

Toute notre organisation sociale est basée sur ce concept de liberté positive.

Les élus de tout poil se font forts de mettre en œuvre et de pérenniser la liberté positive. Leur outil est la redistribution chargée de prendre à ceux qui auraient trop pour donner à ceux qui n’auraient pas assez pour accéder à la liberté positive.

De ce fait, la liberté négative conquise par certains est entravée pour permettre l’accès à la liberté positive des imprévoyants ou des malchanceux.

Le monstre chargé de mettre tout cela en musique est Bercy. Dans l’absolu sa mission est incontestable. Dans la pratique il en est tout autrement.

Là où le bât blesse

L’idée de fournir la liberté positive à tous, y compris à ceux qui ne font rien pour la conquérir tout en exigeant d’en disposer, pose de multiples problèmes dont celui de la richesse à partager.

Aux masses ce problème d’argent parait secondaire, voire inexistant. Ce n’est pas la même chose pour ceux qui ont pris le pouvoir en prétendant donner à tous la liberté positive. Ceux-là très vite comprennent les limites de leurs possibilités à tenir leurs engagements, il leur faut de la richesse sous peine de se parjurer.

C’est ainsi qu’ils sont amenés à s’associer avec les puissances de l’argent qui ont tôt fait de leur démontrer que sans capital pas d’économie et que sans économie pas de liberté positive à distribuer largement.

C’est ici que nait le premier problème : le capitalisme de connivence qui s’installe entre puissances de l’argent et responsables politiques, façon élégante de nommer la corruption. Qui nous envahit logiquement.

Ce premier problème engendre le second.

Evidement, l’association ci-dessus protège le grand capital d’une trop importante ponction. Personnellement cela ne me choque pas tant me parait nécessaire de protéger le capital. Ce sont l’habillage politique et sa propagande hypocrite qui me dérangent au plus haut point.

Tout le monde comprend que la promesse d’accès pour tous à la liberté positive demande des moyens illimités, jamais suffisants.

C’est de cet argent dont ont besoin les socialistes quand à tout bout de champ ils se présentent en chantre de la liberté positive.

Ce faisant, ils vont alors lâcher les troupes de Bercy sur les malheureux dont l’aisance de proximité est visible des moins favorisés qu’ils ont besoin de séduire pour garder le pouvoir lié à leurs promesses de liberté positive.

Arrive donc la ruine, par l’imposition, des classes moyennes.

Ainsi la boucle est bouclée.

Des centaines de milliers de français deviennent alors des prisonniers politiques, tels que définis par le parlement européen, par la grâce des contrôles fiscaux, .

En effet, ils perdent leur liberté individuelle par paupérisation massive, à l’issue d’une procédure fiscale la plupart du temps irrégulière, qu’ils subissent, comme je viens de l’expliquer, pour des motifs politiques. Ils sont enfermés dans la misère plus surement qu’au château d’If.

Cela est incontestable, pourtant il n’y a aucune chance que ce soit un jour reconnu.

Pourquoi ?

Parce que la vérité universelle est que la liberté individuelle ne peut être qu’un combat personnel, gagné ou perdu mais que l’on mène seul. Donc il n’est de vrai que la liberté négative.

L’autre, la liberté positive, celle que l’Etat — abstraction s’il en est — nous devrait, est une vue de l’esprit, un dogme, une croyance, aujourd’hui une religion qui tue et emprisonne les hommes libres qu’elle ne peut pas supporter, comme toutes les religions.

Alors, en cette semaine internationale de solidarité avec les prisonniers politiques, je pense à vous que Bercy va — ou a — ruiner, emprisonner par perte de libertés négative et positive, bannir en vous accusant de fraude fiscale. Vous êtes des centaines de milliers qui êtes prisonniers politiques, la France est un vaste camp de concentration pour vous, Bercy est votre Stasi, la majorité votre geôlier.

Bien cordialement. H. Dumas

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La réponse du candidat Dupont-Aignan

Bonjour,

Toujours liées à notre lettre ouverte du 28 Mars 2017, les réponses des candidats nous parviennent petit à petit.

Aujourd’hui c’est M. Dupont-Aignan qui nous répond. Une réponse particulièrement acceptable, qu’il en soit remercié.

Peut-être a-t-il compris que sans les nazis pas d’Allemagne hitlérienne, sans la Stasi pas d’Allemagne de l’Est, etc… Que la liberté dans un pays se juge exclusivement à sa police politique, cette police qui ignore les hommes pour privilégier l’organisation politique et ses croyances. C’est Bercy qui fait de nous des prisonniers politiques, il l’entrevoit.

Si c’est le cas, dommage qu’il soit un candidat confidentiel.

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Qui est Marc Nicolaï ?

Il est des jours où la réalité dépasse la fiction, mieux vaut en rire un bon coup.

Je vous joins ci-dessous la note que j’adresse, en déposant plainte, à M. le Procureur de la République.

Je sens que cette enquête, pourtant simple, ne va pas aboutir.

Peut-être que l’un de vous connait Marc Nicolaï, transmettez lui mon meilleur souvenir.

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A ce jour, deux candidats ont répondu à notre courrier

Le Lien pour accéder à notre lettre initiale : LE LIEN

Je vous laisse apprécier les réponses :

M. Jean Luc MELANCHON

François ASSELINEAU

 

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TRAJECTOIRES (vidéo)

Bonjour,

Cordialement. H. Dumas

 

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Dans la nuit du 6 au 7 Avril 2017, Trump aura-t-il déclenché la troisième guerre mondiale ?

Evidemment non. Pour de multiples raisons.

Cependant l’histoire, qui aime les dates, qui a besoin de points de départ et de points d’arrivée, pourrait plus tard, selon ce qui va se passer, lui en attribuer le déclenchement. Ce sera une escroquerie supplémentaire de l’histoire qui n’est pas à ça près.

Dans la pratique, Clausewitz nous a appris que la guerre n’est qu’une  continuité de la politique sous une autre forme, qu’elle n’a donc ni début ni fin par elle-même, qu’elle n’est qu’un accessoire, une forme d’expression extrême de la politique, du vivre ensemble.

Revenons au raz du sol, où nous vivons, et essayons de comprendre pourquoi une ambiance de guerre nous entoure, nous inquiète.

Evidemment, tout ce que vous allez lire n’est que ma profonde conviction, une interprétation personnelle, sans prétention.

Je crois que tout est un problème de trajectoire et de son sens.

La trajectoire

L’univers n’est que trajectoire. Aussi loin que nous pouvons le scruter nous voyons des trajectoires, encore des trajectoires.

En nous et pour nous il en est de même. Notre corps physique, nos cellules bien sûr, suivent une trajectoire, mais aussi notre ensemble personnel ainsi que celui à qui nous appartenons.

Ces trajectoires nous sont, pour leur plus grande partie, imposées. L’homme, qui croit maîtriser l’instant, ne maîtrise rien du tout puisque chaque instant s’insère dans une trajectoire, pris entre celui qui le précède et celui qui le suit.

On peut rompre une trajectoire — plus difficilement influer sur elle — mais alors une nouvelle est automatiquement engagée et nous dictera son rythme. Elles peuvent aussi se télescoper entrainant alors des variations dans leur devenir.

En conclusion, les hommes sont dépendants des trajectoires qui leur sont imposées, qu’ils initient ou qu’ils modifient à la marge.

Ceci posé il me reste à démontrer que ces trajectoires ont un sens, que ce sens n’a que deux directions possibles : la construction ou la démolition.

La construction et la démolition

En ce qui me concerne j’ai eu l’occasion dans ma jeunesse de découper des voitures au chalumeau, de les compresser ensuite, plus tard de démolir des immeubles entiers, je confirme que l’on peut y trouver des satisfactions.

Je n’ai jamais eu l’opportunité de construire des voitures, d’approcher l’industrie, mais j’ai bâti beaucoup d’immeubles. C’est aussi très satisfaisant. Mais si différent.

Ces deux activités sont opposables pratiquement, mais aussi émotivement et intellectuellement.

Les deux sont envoutantes, prenantes, exigeantes et imposent un aboutissement.

L’une est-elle plus utile que l’autre ? Plus valorisante ? Plus morale ? Je ne sais pas.

Leur principale différence serait de mon point de vue le temps. Construire demande beaucoup de temps, détruire beaucoup moins.

Est-il une trajectoire de la construction et une trajectoire de la destruction ?

Alors là ma réponse est oui, trois fois oui. D’abord dans l’univers qui est soit dans une trajectoire d’expension, soit de massification.

Plus prosaïquement, lorsqu’une personne ou une société sont sur une trajectoire de construction l’ambiance est caractéristique. Le regard est optimiste, porté vers l’avenir, chaque pas en avant est motif de satisfaction et générateur de pas complémentaires, la peur d’échouer existe évidemment mais elle ne peut pas freiner l’acte constructif. Les critiques, car il y en a toujours, sont peu audibles. Cette trajectoire est gourmande en hommes, beaucoup en souffrent ou restent sur le côté du chemin.

La trajectoire de construction accumule, systématiquement. De la culture, de la science, de la philosophie, du capital, cela en fonction du sujet qu’elle sert. Elle s’appuie sur l’accumulation, c’est son socle.

A l’inverse sur une trajectoire de destruction le regard est blasé, le passé grandit et s’impose jusqu’à paraître impossible à dépasser, la critique du présent ou de l’avenir s’intensifie.

Avant toute chose, elle tend à éradiquer l’accumulation, toujours en fonction du sujet qu’elle sert, puis arrive un point où la destruction totale s’impose comme unique but ou satisfaction. Elle tend vers le néant.

Tout le monde peut participer à la destruction qui demande beaucoup d’énergie mais peu de compétence. Il n’y a pas de laisser pour compte, tous sont impactés.

Pourquoi l’une ou l’autre de ces trajectoires ?

Je n’ai sans doute pas les compétences nécessaires pour analyser tous les motifs qui déclenchent ou modifient l’une de ces deux trajectoires.

Tout au plus puis-je avancer que la confiance en soi, l’espoir dans la vie, la joie de vivre conduisent à la trajectoire de la construction, à l’inverse la frustration, la crainte de la vie, la tristesse de sa condition conduisent à la trajectoire de la destruction.

Comment ces deux trajectoires ?

Une fois engagées, elles ne sont évidement pas linéaires. On peut en perdre le contrôle, elles peuvent entrer en collision avec d’autres trajectoires, devenir instables au point même de changer si fortement de direction que l’une remplace l’autre. A tout cela nous ne pouvons pas grand-chose tant leur force et leur inertie s’imposent à nous.

Et la guerre dans tout ça ?

Evidemment le stade ultime de la trajectoire de destruction est la guerre.

Les peuples qui la provoquent – qui ne sont pas fatalement ceux qui la déclarent – seront donc la plupart du temps frustrés, en difficulté existentialiste, puisque sur une trajectoire de destruction.

Il semble bien que ce soit le cas de la Russie, des pays arabes, d’une partie de l’Europe, des Etats-Unis, mais ni de la Chine, ni de l’Inde, pas plus de l’Afrique.

Enfin, sur ces points ma vision est vraiment simpliste, elle manque certainement d’informations, donc je n’affirme rien, tout cela n’est que supposition.

Par contre le cas des socialistes français et tout particulièrement de M. Hollande me parait très clair et je suis convaincu de ne pas me tromper.

Vous avez évidemment remarqué combien cet homme est va-t-en-guerre. Nous y voila : c’est sa trajectoire.

Père médecin, grand bourgeois, autoritaire, difficile à dépasser à loyale. Hollande est un adolescent inévitablement frustré, en difficulté existentialiste, il enfourche tout jeune la trajectoire de la destruction. Il devient socialiste.

Il est à l’aise dans cet espace social au service de cette trajectoire, car tout dans le socialisme tend vers l’acte ultime de la destruction. Ce n’est d’ailleurs pas une caractéristique du socialisme particulière à la France, il en est ainsi dans le monde entier. Le but ultime du socialisme, sous toutes sortes d’apparences en fonction des milieux, est de détruire ce que d’autres ont bâti, rien de plus.

Est tout particulièrement visé le capital, mais ce n’est que symbolique, en réalité le capital n’est qu’une image, un but artificiel, le désir destructif est bien plus profond, il est pathologique chez le socialiste. C’est ainsi.

Cela peut s’expliquer, mais ce n’est pas l’objet de ce billet qui est, je le rappelle, la troisième guerre mondiale.

Alors oui, la troisième guerre mondiale n’est pas loin.

Oui, Hollande en rêve.

Il ne sait même pas personnellement qu’il en rêve et pourquoi.

Il se croit socialiste, il n’est pas conscient que le socialisme est une trajectoire qu’il a prise tout jeune, qui ne peut faire de lui qu’un chef de guerre, un destructeur et non un bâtisseur qu’il ne sera jamais.

Hollande à sa petite échelle va, noyé au milieu du troupeau socialiste mondial.  Celui-ci ne rêve que de destruction et fomentera inévitablement la guerre lorsqu’il aura effectivement conquis la majorité mondiale, sous sa forme actuelle ou sous la forme déguisée du populisme.

Vous les voyez bien les socialistes, haineux et violents, sur leur trajectoire de destruction, pourquoi voulez-vous qu’ils s’arrêtent en chemin ?

Ils nous entraineront à la guerre, à la destruction, ils ne sont pas capables de bâtir, ils ignorent tout de la trajectoire de la construction.

Conclusion

Oui, la guerre se profile, les 59 bombinettes de Trump n’y sont pour rien.

Bien cordialement. H. Dumas

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De quoi les manifestations en Guyane sont-elles le signe ?

Ce territoire, situé à proximité de l’équateur, à la frontière du Brésil, a le statut de département d’outre mer depuis 1946, tout comme la Martinique, la Guadeloupe, la Réunion, et Mayotte depuis 2009.

Elle présente les caractéristiques d’une économie de type colonial dans laquelle le principal employeur est l’Etat (31% des emplois) et où une population relativement faible (250.000 hts) vit essentiellement de transferts massifs d’argent venant de la métropole. Les recettes publiques sont de 900 millions d’€ par alors que les dépenses sont de 1.900 millions soit 1 md € de transferts annuels (4.000 € par personne et par an) (Données 2009).

Fortement importatrice (les importations sont de 950 millions € pendant que les exportations sont seulement de 120 millions € soit un taux de couverture de 12.5%), la Guyane ne produit pratiquement rien. L’agriculture ne représente rien ou presque (4.4% du PIB) mais il est vrai que la population n’a pas accès aux terres agricoles puisque 90% des terres relèvent du domaine foncier privé de l’Etat !?!

Le résultat est que la Guyane importe du bois alors qu’elle dispose d’une forêt primaire gigantesque qui recouvre 95% du territoire !

L’industrie ne représente que 17% de l’activité !

Le taux de chômage moyen dépasse officiellement les 21% (double de la France métropolitaine) et celui des jeunes dépasse probablement les 40% dans une population qui est très jeune et en forte croissance.

Le problème est que la départementalisation a fait de la Guyane un îlot de richesse au milieu d’un océan de pauvreté ; créant de ce fait un appel d’air vis-à-vis des populations défavorisées des pays limitrophes tels que Brésil, Guyana mais probablement aussi Venezuela, Haïti.

Seulement, cette richesse locale et somme toute relative est totalement artificielle puisqu’elle ne repose que sur des transferts sociaux (surnommés « argent braguette ») provenant de la métropole.

Il existe bien un îlot de prospérité au niveau de l’enclave de Kourou mais cela ne concerne que le personnel détaché de métropole en vue des tirs des fusées Ariane et Soyouz. Par contre, cette enclave représente au moins 26% du PIB local ; ce qui démontre autant que faire se peut le caractère artificiel de la structure économique de ce département.

Ce département subit un quadruple paradoxe :

– L’économie est entièrement tournée vers l’Europe alors que la Guyane est située en zone Amérique !

– la population recherche un mode de vie occidental à l’européenne qui coûte forcément cher puisque importé de métropole,

– la population vit pour une bonne part des allocations (toujours insuffisantes) ce qui l’entretient dans une dépendance et un assistanat vis-à-vis de la France !

– Le problème est que le smic s’applique (du fait de la départementalisation) et les salaires moyens sont donc beaucoup trop élevés pour la structure économique de la Guyane et pour permettre à des entreprises de fabrication de prospérer eu égard au montant des revenus des pays limitrophes surtout que l’autarcie et la fermeture des frontières ne sont qu’une utopie !

Evidemment, l’irruption persistante de clandestins pauvres originaires des pays voisins crée un sentiment d’insécurité avec de nombreux vols.

Le département apparaît relativement peu équipé au niveau des infrastructures. Seules arrivent à prospérer des activités de commerce de détail type supermarché (grands et petits) où les guyanais viennent dépenser leurs allocations et comme beaucoup de produits sont importés de métropole, les prix sont forcément plus chers qu’en métropole.

Seulement, ce schéma n’est pas unique car il se reproduit pour tous les autres départements d’outre mer dont la Réunion et Mayotte dans l’océan indien.

La Réunion concentre les contrastes en étant le département qui compte le plus d’allocataires du RMI et le plus de « riches » (assujettis à l’ISF).

L’île connaît une très forte croissance démographique du fait de la natalité mais aussi des métropolitains (appelés zoreilles) qui viennent y passer leur retraite. En vingt ans la population est passée de 600.000 à 900.000 habitants !

La Réunion, présente la même structure économique avec la même prédominance de l’emploi public avec des effectifs pléthoriques résultant souvent d’une démarche clientéliste vis-à-vis de l’électeur.

Le nouveau maire de St Louis a ainsi découvert qu’il avait deux fois plus d’employés municipaux titulaires que la moyenne nationale et qu’il ne pourrait réduire les effectifs, et une charge financière à la limite du supportable, que sur plusieurs dizaines d’années au fur et à mesure des départs en retraite ; autant dire jamais !

Le chômage y est aussi structurellement très élevé et il y a régulièrement des émeutes dans le quartier du Chaudron (à St Denis) !

Toutefois, contrairement à certains mouvements indépendantistes antillais ou guyanais, les réunionnais n’ont jamais demandé l’indépendance car ils savent qu’ils auraient trop à y perdre !

L’économie est basée là encore sur les transferts massifs de fonds de la métropole vers la Réunion et sur les allocations ; bien qu’il existe, contrairement à la Guyane, un secteur du tourisme assez bien développé. Les recettes publiques étant de 2 mds d’€ tandis que les dépenses publiques s’élèvent à 5 mds € , il en résulte donc un déficit de 3 mds € entièrement financé par la métropole !

Par contre, à la Réunion, on a su financer des infrastructures tout à fait correctes, conformes au strandart métropolitain, dont la route du littoral la plus chère du monde (dite route de la corniche) mais les réunionnais aiment la voiture et ils peuvent donc s’adonner à leur passe temps favori : rouler … à tel point que le dimanche soir il y a des embouteillages invraisemblables sur la 4 voies menant à St Denis.

Or, l’île sœur, Maurice, ancienne colonie britannique, a une structure économique très dynamique et très différente, basée sur l’exportation (principalement de produits textiles) et plus récemment l’ingénierie financière alors qu’elle est partie d’un niveau presque zéro lors de son accession à l’indépendance en 1968 avec une économie basée alors sur la monoculture de la canne à sucre.

La croissance économique y est forte (3.8% par an) mais évidemment le salaire moyen y est bien plus faible qu’à la Réunion.

Pour revenir à la Guyane, ces manifestations constituent, à n’en pas douter, une opportunité de la part des habitants avec le but de bloquer le système juste avant les élections car il représente une bonne chance d’obtenir d’avantage d’argent gratuit des autres !

L’Etat, faible face à des mouvements de cette nature, après avoir formulé des excuses dont on peut se demander le fondement, se trouve dans l’incapacité de répondre efficacement aux demandes des manifestants et ne trouve comme échappatoire que de fournir toujours plus d’argent à des manifestants qui, évidemment, en veulent toujours plus !

Et ce schéma se reproduit partout dans les confettis de notre ancien empire colonial. Nous nous rappelons les émeutes de la Guadeloupe il y a quelques années …

C’est encore le cas avec Mayotte, île des Comores restée française au moment de l’indépendance en 1973-1974, à la suite des manipulations françaises,  avec l’effet pervers de créer là encore un îlot de richesse au milieu de la pauvreté et de jouer le rôle d’un aimant sur les populations alentours !

Aujourd’hui les comoriens d’Anjouan, Mohély et de la Grande Comore, qui évidemment ne bénéficient pas de l’argent de la métropole et après plusieurs expériences gouvernementales hasardeuses accompagnées de coups d’état, tentent de passer à Mayotte.

Ils prennent tous les risques pour franchir les 80 km d’océan indien qui séparent Anjouan de Mayotte et échapper à la misère à bord de kouassa-kouassa (barques).

Le système s’est même organisé de telle façon que les femmes comoriennes puissent venir accoucher à Mayotte; ce qui fait que des familles de clandestins se retrouvent avec un enfant né sur le sol français, de nationalité française, avec l’effet induit que non seulement on ne peut plus les expulser mais qu’en plus ils ont dès lors droit aux allocations : entraînant le dérapage d’un système qui devient totalement incontrôlable.

Cet afflux de clandestins a provoqué une augmentation de la délinquance et une émigration de ces populations vers la Réunion puis la France métropolitaine.

On a créé une économie artificielle fondée sur l’assistanat et les allocations auprès d’une population qui évidemment sera toujours demandeuse de plus d’assistanat et d’allocations !

Le système n’est désormais plus qu’un puits sans fond !

Créer une économie productive et exportatrice dans tous ces territoires aurait nécessité des transferts massifs d’argent de la métropole pour assurer d’une part la formation des habitants et d’autre part l’implantation d’infrastructures et d’industries compétitives et exportatrices ; ce que la France n’a jamais eu les moyens de faire, aujourd’hui moins que jamais !

L’idéologie et la nostalgie de l’empire colonial ne sont pas morts mais ils nous coûtent très cher à une époque où nous n’en n’avons plus les moyens et on peut se demander quel est l’intérêt de conserver ce type de relations avec des territoires lointains à l’utilité plus que problématique; l’argument de la présence stratégique française sur la planète entière n’étant que le faux nez d’un système qui n’arrive pas à se réformer et à s’adapter à un monde en perpétuelle évolution !

Bien cordialement.

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