Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.
En 2020, le monde entier aura le regard tourné vers Tokyo, tout particulièrement vers les huit couloirs de la piste du 100 mètres.
Il y a deux façons de regarder cette course mythique, celle du plus grand nombre et celle de Bercy.
Celle du plus grand nombre :
Cela consiste à observer l’événement, en ayant au préalable choisi ou non un favori, puis à partager la joie du vainqueur acclamé et fêté par le stade, la presse et finalement le monde entier.
En espérant, évidemment, que le record jusque là atteint soit pulvérisé.
Si en 2020 je suis là, si je regarde cette course — ce qui n’est pas sûr car je n’ai ni la passion ni la compétence requise — je sais que je la verrai de cette façon, de la façon du plus grand nombre.
Celle de Bercy :
Elle est tout à fait différente.
Bercy ne partagera pas la joie du vainqueur, pas plus que celle découlant du nouveau record éventuellement établi.
Non, Bercy dit ceci : “est-il juste que sept coureurs perdent cette compétition, au profit d’un seul qui la gagne ?”
Car n’oublions pas que tous se sont entrainés durement des années entières pour cette course. “De quel droit un seul pourrait-il retirer des satisfactions à la suite de ces efforts au simple motif qu’il serait arrivé le premier ?” dit Bercy.
D’autant que les experts de Bercy ont calculé la trace carbone de ces années d’entrainement et il faut bien reconnaître qu’elle n’est pas anodine. En effet, si l’on ajoute les déplacements, la nourriture des athlètes et de leurs staffs, la construction des pistes d’entrainement, l’usage d’avions pour aller partout dans le monde, les soins médicaux — autorisés et interdits –, ils arrivent à un total qui égale les pets de 100 éléphants pendant deux ans, ce qui n’est pas anodin quand par ailleurs il est de notre devoir de protéger ces animaux, et leurs flatulences conséquemment.
Ici, Bercy nous rappelle que la vision du plus grand nombre, celle que l’on croit naturelle, n’est en réalité que la jungle, les restes sociaux de l’animalité qui a été la notre avant l’arrivée de “l’énarquie” qui, heureusement, a pris aujourd’hui le pouvoir et régule nos pulsions pour notre plus grand bien et celui des autres.
Le 100 mètres n’est pas le seul visé par le regard de Bercy
Si vous frémissez pour une équipe de rugby du Top 14, pensez aux treize équipes qui perdront la compétition et ne soulèveront pas le bouclier de Brénnus, à leur frustration et à la trace carbone de tout ce bazar.
Pareillement pour votre équipe préférée de football, et ainsi de suite pour tous les sports qui pourraient vous attirer en tant que supporter ou simple spectateur.
Cessez d’acclamer le vainqueur, gardez vos émotions pour les vaincus.
C’est l’attitude noble de l’homme nouveau “Bercyen”, en cours de conception.
Réfléchissons Jean Pierre
Plus de vaincu, donc plus de vainqueur dans le monde aimant de Bercy : “Si l’on entrave ton crampon de droite, tend le gauche”.
Reste qu’il faut quand même organiser les olympiades, le monde entier compte dessus, tout particulièrement les organisateurs et les annonceurs qui passent à la télé pour l’occasion.
En ce qui concerne le 100 mètres, pas de problème. Au coup de pistolet du départ les “athlètes” se lèvent, se prennent par la main et avancent paisiblement vers l’arrivée, sans que l’un dépasse l’autre, dans un grand mouvement collectif égalitaire.
Après la photo-finish le rassurant sur l’absence de vainqueur le stade exulte, le monde entier vibre, aucun record n’a été dépassé, la foule se prosterne aux pieds de Bercy au coup de trompette prévu à cet effet donné du haut du beffroi olympique.
Il reste un problème: comment va-t-on sélectionner les compétiteurs ?
Mais par le tirage au sort. Une méthode qui a fait ses preuves, régulièrement employée par la gente Bercyenne collectiviste qui exerce le pouvoir. Est-il quelque chose de plus juste que le tirage au sort, qui annihile tout effort et toute compétition, toute différence ?
Déjà appliqué aujourd’hui aux notaires, aux étudiants, aux fortunes économiques qui ne sont acceptables que découlant du loto, il conviendra parfaitement pour les nouveaux athlètes.
Il faudra quand même réserver, par esprit d’équité, quelques places d’office aux “malmarchants” qu’éventuellement les autres compétiteurs porteront lors de la compétition. D’abord une pour 7, puis après un entrainement ad hoc 2, puis 3 et enfin 4 soit un “malmarchant” par compétiteur, ce qui parait la bonne solution pour une parfaite justice égalitaire.
Conclusion
Ce n’est pas pour rien que le 100 mètres est l’épreuve reine des olympiades. On voit bien que de reine il faudra bien peu pour qu’elle devienne plébéienne, juste un passage par la case égalitariste de Bercy.
En France ce ne sera pas un problème, tous les relais d’opinion sont prêts pour la mutation, les cerveaux ont été préparés, ils se passionneront facilement, si ce n’est pour la compétition elle-même au moins pour sa préparation et pour la désignation des athlètes participants. Je vois bien le tableau et j’entends déjà les discussions.
Dans le reste du monde ce sera peut-être plus problématique. Il faut le dire, le reste du monde n’est que très peu civilisé. Les pauvres, ils n’ont pas Bercy, qu’ils nous envient avec aussi notre Sécu.
Quoiqu’il en soit, s’il le faut, nous ferons des jeux olympiques mondiaux exclusivement français….
Bien cordialement. H. Dumas
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Tout les français connaissent l’ENA, l’école nationale de l’administration, (que certains sur Face Book avec humour appellent l’Ecole Des Ânes). Il est vrai que lorsque que l’on constate leur incompétence générale dans tous les domaines du public ou du privé et les centaines milliards cumulés que celle-ci nous coûte à nous contribuables, (que certains sur Face Book avec un humour certain appellent les vaches à lait) on est sidéré qu’on ne les ait pas encore stérilisés et qu’ils prolifèrent toujours.
Et toujours aux commandes de la France.
Des livres, comme “le dossier noir de l’ENA” écrit par Bernard Zimmern et publié en 2015 par l’IFRAP, au lieu de créer une onde de choc salvatrice en dénonçant la “gestion” par les énarques des deniers publics ,impôts et taxes toujours plus spoliateurs et destructeurs de l’économie (https://www.temoignagefiscal.com/la-france-championne-du-monde-pour-lexportation-de-ses-millionnaires/), ces livres tombent dans une indifférence généralisée entretenue par les médias, dont l’intérêt bien compris est de les passer sous silence.
Les français savent que les énarques sont partout mais ils ne se doutent pas (comme moi avant de recevoir ce tableau ci-dessous envoyé par un internaute) de leur nombre.
Comme vous pourrez le constater, ils se répandent partout, comme des métastases. Dans tous les secteurs de l’économie. Rien n’échappe à leur vigilance.
Ils nous spolient en nous déclarant, formule consacrée, que “c’est pour notre bien”.
Ils tiennent tous les leviers de commandes.
C’est la nouvelle aristocratie doublée de fermiers généraux.
Bercy grâce à ses ramifications de connivences tentaculaires est le vrai dirigeant totalitariste de la France.
Dormez tranquille brave gens, ne vous réveillez surtout pas, Bercy veille sur votre argent et votre liberté…
E.Bolling
RAPPEL : MOBILISONS NOUS. SIGNEZ LA PÉTITION. (Colonne à droite)
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J’entends, ici et là, des affirmations selon lesquelles lorsque vous ne payez pas un impôt, que ce soit à la suite d’un refus de payer, d’une impossibilité de payer ou d’une fraude fiscale, l’Etat subit un préjudice.
Le préjudice subit, en l’occurrence, serait que l’Etat ne peut alors pas disposer des impôts que vous devriez payer et qui vont manquer ; occasionnant et expliquant de ce fait une mauvaise situation financière de l’Etat !
A la réflexion, il m’est apparu nécessaire d’apporter une correction à un tel mode de pensée … pour le moins surprenant !
En tout état de cause, il s’agit, à mon avis, d’un grave contresens pour ne pas dire d’une perversion de la pensée qui en dit long sur l’emprise de notre appareil administratif sur les mentalités et qui n’a d’autre but que de légitimer le prélèvement fiscal quelque soit son montant.
Or, il faut rappeler que l’homme ne vient pas sur la terre pour payer des impôts et qu’il n’y a aucune obligation naturelle à payer des impôts ! Il doit travailler pour produire les richesses afin de dégager un revenu lui permettant de faire face à ses dépenses personnelles ainsi qu’à celles de sa famille. Je ne connais d’ailleurs personne qui soit content de payer des impôts !
En ce qui concerne les recettes fiscales, il tombe sous le sens que cet argent et la richesse n’ont pas été produits par l’Etat et ne correspondent à aucune activité économique de la part de ce même Etat.
La fixation de l’impôt dans la loi fiscale n’est pas assimilable à un droit de propriété ; c’est juste la création d’un droit de perception !
En ce qui concerne la nature de l’impôt, il est évident qu’il s’agit pour l’Etat d’argent gratuit fourni par le contribuable par le biais d’une extorsion forcée mais légalisée ; la seule différence entre la situation actuelle et l’ancien régime étant qu’on a donné un cadre juridique à l’extorsion alors qu’auparavant le paiement de l’impôt relevait seulement de l’arbitraire seigneurial ou des fermiers généraux.
Dès lors, lorsqu’un impôt n’est pas payé, volontairement ou involontairement, l’Etat ne subit aucun préjudice ; il enregistre juste une moindre rentrée fiscale par rapport à ses propres prévisions !
En fait, le seul qui subit un préjudice, est bien celui qui paie l’impôt (de gré ou de force) car l’impôt même s’il est fixé par la loi de finances, n’est en définitive qu’une extorsion de fonds légalisée en vertu de la puissance publique, avec la menace sous-jacente de poursuites, et l’impôt constitue bien un prélèvement sur son travail, ses revenus ou son patrimoine !
Il apparaît donc pour le moins singulier que des victimes de la pression fiscale de l’Etat en viennent à avoir de telles pensées qui ne sont rien d’autre qu’une manière de culpabiliser le contribuable afin de lui faire accepter plus facilement la ponction fiscale aussi lourde soit-elle !
II ne faut pas s’étonner évidemment qu’avec un tel état d’esprit soient mis en place des mécanismes de traque fiscale puisque la fraude ou même la simple optimisation fiscale sont assimilés à un vol pur et simple qui doit être puni en conséquence !
Renverser les rôles dans un pays surimposé comme la France est une pratique habituelle qui prend en compte, sans le dire, le fait que plus l’impôt est élevé et spoliateur, moins il est légitime et plus le contribuable renâcle à le payer !
Ce dernier point ouvre d’ailleurs la question du consentement à l’impôt, complètement fictif en l’occurrence puisqu’on sait que les lois de finances sont faites à Bercy par des fonctionnaires non élus et qui ne représentent personne, qu’elles sont ensuite entérinées par le Parlement censé représenter et défendre les français mais qui ne fait pas son travail et se livre juste à une comédie pas toujours très heureuse (ex : le maillot de foot porté par François Ruffin, député LFI lui ayant occasionné un rappel à l’ordre au règlement et une sanction financière à hauteur de 1.500 €).
En fait, depuis plus de trente ans, l’Etat et son administration se sont lancés dans une dépense effrénée en escomptant que l’on arriverait à faire rentrer l’impôt quoiqu’il arrive ; sans se poser la question de la justification des dépenses ou des économies à faire !
Le citoyen contribuable ne fait finalement que subir la pression fiscale qui lui est exercée ; pression en augmentation constante ces dernières années et la mise en place de méthodes de traque fiscale via l’Intelligence artificielle, Tracfin et autres organismes ne constitue en fait que l’anticipation de la future résistance à l’impôt que les dirigeants et fonctionnaires de Bercy redoutent par dessus tout car elle signifierait la fin de la période bénie de l’argent gratuit et facile à prendre ayant permis une expansion complètement délirante de la sphère administrative et le contrôle de la population.
Il est vrai aussi qu’une partie de la population, principalement celle qui profite des distributions de l’Etat et ne paie pas d’impôts sur le revenu, est fermement convaincue par cette pensée fiscale à contresens dans la mesure où il est facile de lui faire accepter l’idée que si les rentrées fiscales sont moindres que celles prévues, elle percevra moins d’aides de la part de cet Etat si bienveillant à leur égard !
Car, et c’est un principe bien français, l’impôt excessif est toujours légitime lorsqu’il est payé par les autres !
Evidemment, à chacun sa vision du problème en fonction de la position qu’il occupe !
Bien cordialement à tous.
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Un numéro c’est bien, c’est un peu ce que nous sommes tous devenus. Le numéro c’est l’appartenance au groupe, sans autre distinction que celle du rang dans le groupe, sans identité personnelle.
Je vous mets un lien pour accéder au projet de loi N° 424 : LE LIEN.
En ce qui nous concerne il vous suffit de lire les articles 3, 4 et 7, ce sont les seuls qui visent directement la fiscalité.
La globalité de ce projet loi est une insulte à la démocratie,
Comment peut-on demander à nos députés de voter une loi globale à l’intérieur de laquelle sont des sujets aussi différents que :
La fiscalité, les infractions au Code Forestier, la délivrance des passeports, les dons aux églises, les matériaux de construction, les facultés, les aides à domicile, les structures de surveillance agricoles, le Taux Effectif Global des banques, la participation du public aux projets environnementaux, la décision d’implantations d’éoliennes par décret !!!, les licences des entreprises de spectacles vivants (les gladiateurs sans doute), les décharges publiques, les forages d’eau, c’est du Prévert non ?
Franchement que devra faire le député mécontent sur un de ces points ? Ronger son frein et voter ?
Quant aux petits malins ce sera, comme d’habitude, le moment de passer un amendement sans rapport avec rien, mais qui arrangera quelques copains. C’est dans ces conditions qu’a été supprimée l’exemption de charges sociales personnelles pour les travailleurs indépendants de plus de 60 ans ayant eu quatre enfants, ou encore qu’a été introduite la limitation à 18 mois des promesses de vente simples. Pas grand-chose certes, mais de quoi satisfaire quelques administrations amies. Ainsi va la pétaudière.
Revenons au projet de loi n° 424 et admirons la poésie des scribes de l’Etat :
“Et la France a effectivement la chance d’avoir un service public de grande qualité grâce à des agents habités par le sens de l’intérêt général”.
Elle n’est pas bonne celle-là ?
Plus loin hélas :
“Mais la France ce sont les Français. Ils ne supportent plus ce qui les paralyse tout en appelant la protection de l’État et ses arbitrages.”
Qu’elle bande d’emmerdeurs ces français, la vie serait plus simple sans eux pour notre belle administration. Si nous pouvions n’être qu’entre fonctionnaires….
Mais soyons raisonnables et larges d’esprit :
“L’État doit faire un usage circonspect de sa puissance quand l’essentiel, la survie de la nation, la justice et l’ordre, ne sont pas en cause. Il ne saurait se substituer aux acteurs sociaux : bienveillant et ouvert, il doit protéger la liberté, l’initiative, offrant, au service des dynamiques sociales, des outils, des garde fous, et un cadre à un nouvel agir collectif.”
Cet éclair de lucidité est accidentel.
Pourtant, plus loin la surenchère :
“Il s’agit désormais que les citoyens soient au cœur du droit”. Trop fort….
Bon allons maintenant au fond du problème
L’article 3 est présenté ainsi :
“Il poursuit cette démarche et prévoit de réduire de moitié le montant dû au titre de l’intérêt de retard en cas de dépôt spontané par le contribuable d’une déclaration rectificative. Par ailleurs, dès lors que l’intérêt de retard, constituant le « prix du temps », reste dû, alors le droit à l’erreur est applicable. Le fait de ne pas l’appliquer lorsque les sanctions en matière de contributions indirectes sont mises en œuvre conduirait à un enrichissement sans cause du redevable de mauvaise foi. Par mesure de cohérence, la disposition de l’article 1727 du code général des impôts selon laquelle l’intérêt de retard n’est pas dû en cas d’application de sanctions prévues par ce code, suite à une infraction constatée en contributions indirectes, est supprimée”.
Cela parait un peu compliqué, mais c’est très simple : il n’y a rien de changé. Simplement les particuliers ont accès a un processus déjà ouvert au professionnel, qui ne s’applique jamais. Et c’est 50% minima dans les cas les meilleurs.
L’article 4 est présenté ainsi :
“Il introduit par ailleurs un rescrit qui permet au contribuable faisant l’objet d’un examen ou d’une vérification de comptabilité d’obtenir du vérificateur une prise de position sur un point examiné au cours du contrôle.
La possibilité actuellement offerte au contribuable de régulariser les erreurs révélées au cours d’un contrôle moyennant l’acquittement sous trente jours de sa dette envers le Trésor et le paiement d’un montant d’intérêt de retard égal à 70 % de celui normalement dû, est actuellement limité aux vérifications et examens de comptabilité. Aussi, l’article 4 étend-il cette procédure de régularisation à l’ensemble des procédures de contrôle fiscal : contrôle sur pièces, vérification de comptabilité, examen de comptabilité et examen contradictoire de situation fiscale personnelle.”
Si vous trouvez un vérificateur qui vous fait une attestation dans ce sens, n’hésitez pas à nous joindre en urgence, vous avez gagnez une magnifique médaille en chocolat éditée par Témoignagefiscal, en plus des 30% de remise. Mais vous l’avez toujours dans le c… pour les 70%.
L’article 7 est présenté ainsi :
“Il porte habilitation à développer la relation de confiance dans les relations entre les entreprises et l’administration fiscale, afin notamment de définir le cadre dans lequel l’administration pourra, sur la demande des entreprises et le cas échéant sur place, examiner la conformité de leurs opérations à la loi fiscale et prendre formellement position sur l’application de celle-ci.”
Alors là fuyez, parce que la position formelle ne vaut que si l’administration ne la remet pas elle-même en cause dans le cadre d’un nouveau contrôle, car elle en aura le droit.
Conclusion
Au jeu de loi, notre bébé Macron est fortiche.
Cette loi, qui sera largement amendée en faveur du fisc, n’en doutons pas, s’avérera probablement liberticide et coûteuse pour nous, comme toutes les autres.
Finalement la montagne n’accouchera pas d’une souris, ce n’était qu’un pet.
Nous sommes tous concernés par les questions de santé puisque nous sommes tous des malades en puissance et utilisateurs/bénéficiaires du système de santé.
Tout le monde a entendu parler des déficits de la Sécu et du dernier rapport de la Cour des Comptes qui fustige la dégradation du mécanisme en place tout en préconisant certaines mesures sur lesquelles nous allons revenir.
Pour faire court, la médecine généraliste est en crise et se trouve confrontée au problème apparemment insoluble des déserts médicaux.
Ce qu’on ne dit pas c’est qu’il s’agit d’un problème complexe lié à la politique dirigiste exercée par l’Etat depuis plus de 30 ans ; laquelle donne lieu à un jeu de billard à 3 bandes entre l’Etat, les médecins et les patients qui ont tous des intérêts contradictoires voire opposés et où chacun se renvoie les responsabilités.
L’affaire remonte aux années 1970 lorsque les responsables politiques se sont trouvés confrontés à l’augmentation de la durée de vie de la population et partant à l’augmentation des coûts de la santé dans la mesure où il faut savoir que :
le système français est basé sur la solidarité et la mutualisation intergénérationnelle,
les coûts de santé par individu augmentent avec l’age ; ce qui signifie que plus on vieillit, plus les coûts sont élevés.
Le système de santé de ville est basé sur l’exercice libéral des médecins généralistes ce qui signifie qu’ils ont la liberté d’installation et qu’ils sont à la tête de leur entreprise (cabinet).
Face à ce problème, l’administration est partie du constat que la Sécu et les médecins ont des intérêts parfaitement opposés puisque la sécu essaie de contrôler les dépenses tandis que les médecins veulent gagner confortablement leur vie et pourraient avoir envie de gonfler leur chiffre d’affaires.
Dans la mesure où l’administration ne peut pas limiter le nombre de consultations ni le volume des prescriptions dont il faut bien dire que parfois il a eu un caractère abusif lié au comportement de patients qui, s’ils ne quittent pas le cabinet avec une pleine page de prescriptions, s’estiment mal soignés, la solution a été trouvée de créer un numerus clausus c’est à dire une limitation du nombre de médecins (par limitation du nombre d’étudiants autorisés à entrer en fac de médecine) ; provoquant un « effet entonnoir » puisque, selon cette « logique », moins il y aurait de médecins moins il y aurait de prescriptions et donc de dépenses !
Parallèlement, on a essayé de limiter la progression des dépenses en bloquant les honoraires des généralistes ; lesquels n’ont pas été revalorisés et sont désormais à un niveau indigne pour des gens qui ont fait 10 ans d’études ! (Ils sont parmi les plus bas d’Europe).
On sait que ce raisonnement s’est avéré complètement erroné !
Les responsables (quoique j’ai du mal à utiliser ce terme à leur propos) ont donc pris d’autres mesures que tout le monde connaît (réduction des remboursements, augmentation des cotisations, déremboursements de médicaments, forfait hospitalier non remboursable, reste à charge non remboursable sur les consultations, consultation obligatoire préalable d’un généraliste, obligation de prescription de médicaments génériques, etc …) sans résultat probant puisque les déficits continuent de s’accumuler !
Face à cette situation, certains médecins ont décidé de réagir et d’imposer des dépassements d’honoraires évidemment non remboursés !
L’administration a alors réagi en brandissant l’arme absolue : la sanction par le biais du déconventionnement ; lequel signifie la mort du cabinet médical qui en est l’objet puisque les patients, s’ils ne sont plus remboursés, partent alors sous d’autres cieux !
Par ailleurs, l’administration a été confrontée à un double problème à la fois sociologique et démographique qu’elle ne peut pas contrôler et dont elle n’a absolument pas tiré les conséquences !
la moitié des médecins sont désormais des femmes ; ce qui signifie qu’elles ont des enfants dont elles doivent s’occuper et qu’elles devront scolariser ; ce qui fait qu’elles ne sont plus disponibles 14 heures par jour alors qu’auparavant les médecins étaient des hommes et que leur épouse remplissait les taches administratives (secrétariat – prise de rendez-vous), bien souvent gratuitement parallèlement à leur vie de mère.
les conjoints des médecins travaillent de leur côté, pas forcément dans le médical, ce qui limite nécessairement les possibilités d’installation car les couples essaient, dans la mesure du possible, de préserver leur univers familial en se situant dans des limites géographiques raisonnables par rapport au lieu de travail du conjoint non médecin.
Désormais, le choix de l’installation d’un cabinet obéit à des considérations complexes qui font que les populations considérées choisissent un lieu d’exercice qui ne correspond pas nécessairement aux objectifs de l’administration !
D’où l’émergence de « déserts médicaux » !
Or, devant les dérives comptables du système, l’administration n’a pas eu d’autre réaction que de créer des contraintes supplémentaires et de les multiplier au fur et à mesure qu’elle constatait l’échec des mesures précédentes ; avec cette logique que si cela n’a pas fonctionné c’est parce qu’on a mal régulé et que si on impose de nouvelles contraintes, cela va nécessairement aller mieux !
Apparemment pas puisque les gouvernements passent et les problèmes restent !
En fait, le fond du problème tient à la contradiction d’un système qui n’a pas voulu choisir entre système libéral et système étatique ; étant entendu que l’administration n’est jamais libérale et que sa tendance naturelle est de réguler et d’imposer.
De fait, on explique au médecin libéral, donc professionnel indépendant, qu’il est libéral mais qu’il doit obéir aux injonctions de l’administration de tutelle ; ce qui n’est franchement pas la preuve d’un système libéral.
En fait de libéralisme, il n’y a … aucun libéralisme et les médecins ne sont que les salariés indirects d’une administration paperassière !
Aujourd’hui, le ton monte et évidemment chacun défend ses intérêts :
les médecins veulent gagner confortablement leur vie, vivre une vie de famille mais ont du mal à admettre qu’ils gagnent parfois plus de 8.000 € par mois ; ce que l’on peut néanmoins comprendre dans un pays où gagner sa vie au-delà de 2.000 € par mois est perçu par les autres comme un abus ou un vol !
mais ces mêmes médecins oublient de dire qu’en contrepartie des contraintes qui leur sont imposées ils ne paient pratiquement pas de cotisations d’assurance maladie,
j’ai aussi entendu dire que non seulement les médecins ne coûtaient pas à l’Etat du fait de leurs études mais qu’ils rapportaient 80.000 € à celui-ci en raison de l’exploitation dont ils sont victimes lors de leur internat; l’intervenant oubliant toutefois de préciser que les internes sont payés pour leurs vacations à l’hopital.
les malades, qui sont aussi des clients et des électeurs, ont été habitués, du fait de la démagogie clientéliste des politiciens, à ce que les soins et la médecine ne coûtent rien (tiers payant). De ce fait, les politiciens se voient mal expliquer aujourd’hui à cette même population que finalement la gratuité était une mauvaise idée et que maintenant il va falloir payer !
la population tend à se concentrer dans et autour des villes avec, fatalement, une désertification des campagnes dont on doit prendre conscience et dont on n’a pas tiré toutes les conséquences !
A force de contradictions, l’Etat ne sait plus comment réagir … sauf à augmenter encore les contraintes sur les médecins tandis que les communes confrontées au problème proposent aux professionnels des logements gratuits, des locaux gratuits … sans réellement trouver une réponse au problème !
Le problème se situe en fait entre deux choix :
soit on opte pour un système libéral et on en accepte les règles de fonctionnement ; et notamment des médecins responsables, un système concurrentiel qui finira obligatoirement par trouver son équilibre, le libre choix du médecin, un forfait de remboursement fixé contractuellement entre le client et la compagnie d’assurances, la fin du déconventionnement-sanction.
soit on choisit un système totalement étatique (tel la NHS britannique) et les médecins sont alors des fonctionnaires qui font juste 8 heures par jour et n’assument aucune responsabilité ni contrainte spéciale par rapport aux autres fonctionnaires !
Mais on ne peut pas dire aux étudiants qu’ils exerceront en libéral mais que finalement ils devront obéir aux oukases de l’administration sous peine de sanctions voire même de mort professionnelle !
On ne peut pas non plus exiger que le médecin soit corvéable à merci, bien qu’il soit professionnel indépendant … mais on sait que l’administration n’a aucun scrupule à imposer aux professionnels libéraux des contraintes qu’elle n’oserait pas imposer à ses employés et je suis bien placé pour le savoir puisque, dans les années 1995, la France, pays des droits de l’homme, qui risquait à l’époque une condamnation devant la CEDH pour violation des droits de la défense, a imposé aux avocats d’intervenir gratuitement, la nuit, les samedi dimanche et jours de fête, dans les gardes à vue, sans toutefois avoir accès au dossier du gardé à vue ; toute résistance de la part de l’avocat, qui n’avait d’autre choix que d’obéir, l’exposant à des sanctions de la part du Conseil de l’Ordre (suspension).
A force de ne choisir ni l’un ni l’autre, on va en arriver au blocage total puisque aujourd’hui la « solution » préconisée par la Cour des Comptes est d’imposer au médecin libéral le lieu de son installation ; sans aucune considération pour sa vie de famille !
Il est évident que ça ne va pas fonctionner car les médecins estiment, à juste titre, qu’ils n’ont pas à subir des contraintes ingérables du fait des errements de l’administration.
La situation apparaît à ce jour inextricable car il y a un problème de mutation sociologique non résolu de la profession médicale parallèlement à une désertification des campagnes tandis que chacun doit comprendre que la santé a un prix et que les responsables politiques devraient faire preuve d’un peu de courage au lieu de louvoyer entre atermoiements et impasses autoritaires !
Seulement, et cela risque de compliquer les choses, il semble que la population soit pour la solution autoritaire et rassurante d’imposition du lieu d’exercice … ce qui ne va pas fonctionner à terme car, s’il n’y a plus de nouveaux médecins généralistes (parce qu’ils auront choisi la spécialisation ou le salariat), on sera bien en peine de leur imposer quoique ce soit !
Dernier point : l’hypothèse d’une libéralisation du système de santé n’est absolument pas à l’ordre du jour car, on le sait, l’irruption d’une concurrence privée (par des compagnies d’assurances) signifierait, à terme, la mort d’un système étatique de sécurité sociale ingérable et cher mais qu’on impose à tous en recherchant un effet de masse de nature à en augmenter le point d’équilibre !
Bien cordialement à tous !
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De façon récurrente explose une haine du capital, accompagnée d’une occultation profonde de sa réalité d’outil indispensable à l’économie.
Cette haine suicidaire et ridicule — généralement conséquence de la faillite de l’Etat qui s’est au préalable fait passer mensongèrement pour le grand organisateur de l’économie — est obligée de se dissimuler derrière une image, un bouc-émissaire.
Hier les boucs-émissaires s’appelaient les juifs, aujourd’hui on les appelle les fraudeurs fiscaux. Les premiers étaient innocents, les seconds aussi.
Mais, dans les deux cas, c’est le même processus qui est à l’œuvre pour le même résultat à venir. Nous y voila M. Godwin.
Les juifs (lire les réputés Détenteurs du Capital, que nous nommerons DC)
Le 27 Février 1933 incendie du Reichstag dans une Allemagne en faillite, et le 23 Mars 1933 les premières lois liberticides sont mises en place. Une majorité d’allemand souscrit à la dynamique engendrée. Hitler prendra le pouvoir démocratiquement.
Normalisation de la pensée, installation de la pensée unique et de la délation, dès le 1 Août 1933 les DC voient leurs activités professionnelles boycottées.
A partir du 15 Septembre 1935 les DC sont privés de leur nationalité.
Le 26 Mars 1938, les DC doivent déclarer tous leurs biens et reçoivent l’ordre de cesser toute activité économique au plus tard le 1 Janvier 1939.
Le 9 novembre 1938, La Nuit de Cristal voit les DC persécutés et 7.500 de leurs entreprises commerciales ou professionnelles saccagées.
Le reste du monde s’était couché à Evian le 23 Mars 1938.
Puis les choses iront au bout de l’horreur, que l’on connait.
Les fraudeurs fiscaux (lire les réputés Détenteurs du Capital, que nous nommerons les DC2)
Boucs-émissaires de la faillite prévisible et à venir sous peu de l’Etat français, les DC2 sont stigmatisés depuis plusieurs années à grands renforts de communications officielles reprises goulument par tous les médias.
Bien que notoirement indéfinis, les DC2 sont détestés de la majorité.
Nous sommes à l’étape 23 Mars 1933 : les lois liberticides et leur propagande, un lecteur me fait parvenir ceci :
L’arrêté du 14 novembre 2017 aurait pu passer inaperçu. Et pourtant, il confère à Bercy une bien précieuse autorisation.
Le traitement est mis en œuvre : «-à titre pérenne, pour les fraudes relatives aux professionnels ; «-à titre expérimental, pour une durée de deux ans, pour les fraudes relatives aux particuliers.
La Cour des comptes avait publié le 10 octobre 2013, un référé adressé au premier ministre, Jean-Marc Ayrault, sur l’organisation, les méthodes et les résultats du contrôle fiscal en France.
“Elle concerne des contribuables de nature très différente, note-t-elle, des personnes physiques dont les activités sont, pour l’essentiel, légales, de grands groupes qui utilisent abusivement des mécanismes d’optimisation fiscale ou encore des réseaux criminels qui ont notamment investi le champ de la fraude à la TVA.”
Ce dispositif de ciblage automatisé de la fraude fiscale. déjà mis en place pour traquer les fraudes des entreprises depuis 2014, à titre expérimental tout d’abord, puis pérennisé en 2015 est ainsi élargi à l’ensemble des contribuables de l’Hexagone.
Pour améliorer la lutte contre la fraude fiscale, l’exécutif autorise son ministère de l’Economie et des Finances à utiliser, temporairement pour les particuliers, un logiciel analysant des milliers de données des Français. un robot informatique capable de traquer plus efficacement les fraudeurs,
Ce dispositif, déjà mis en place pour traquer les fraudes des entreprises depuis 2014, à titre expérimental tout d’abord, puis pérennisé l’année suivante, est ainsi élargi à l’ensemble des contribuables de l’Hexagone.
Pour Bercy, cette extension est nécessaire : les omissions fiscales réalisées par les particuliers étaient ,pour BERCY, en 2015 plus importantes que celles relatives à la TVA. D’où l’importance de renforcer l’arsenal du fisc.
Touchant à l’espace vital des hommes, les plans d’urbanisme sont un lieu sociétal spectaculaire où se côtoient la croyance et la raison, mais aussi l’Etre et l’Avoir.
La croyance et la raison
La croyance, parce que ceux qui croient projettent, à l’occasion de ces plans d’urbanisme, leurs croyances personnelles de l’organisation de la collectivité et obtiennent en retour les moyens de coercition de la force publique pour imposer ces croyances.
La raison, parce que ceux qui raisonnent perçoivent, à cette occasion, les limites de la raison lorsqu’elle doit prendre en compte une quantité illimitée de paramètres, certains totalement inconnus du présent, d’autres si nombreux que leur masse les rend impénétrables. Force alors leur est d’admettre que la seule réponse possible à cette situation est l’inconvenante et indéfendable liberté, qu’ils n’osent pas revendiquer, ou que peut-être ils limitent à leur usage et non à celui du voisin.
Situation typique où la croyance est plus facilement accessible que la raison, et l’emporte.
Alors que, in fine, dans le temps la ville est évidemment fille de la raison et non de la croyance.
L’Etre et l’Avoir
En quel autre lieu que la ville, ses territoires et ses regroupements imposés, les deux piliers composant l’homme, son Etre — donc son corps et son esprit –, et son Avoir – donc ses biens –, sont-ils autant imbriqués ? Aucun.
Tous savent qu’il n’est pas d’homme sans ces deux composantes que sont son Etre et son Avoir, c’est dire à quel point les plans d’urbanisme sont probablement l’acte collectif le plus important qui soit.
La réalité des plans d’urbanisme
Tout le monde est ou sera concerné par les plans d’urbanisme, qu’il soit résident ou passant d’un territoire.
Or, seuls des spécialistes autoproclamés, élus ou techniciens, sont à la manœuvre pour l’élaboration de ces plans d’urbanisme. La population en est globalement écartée, volontairement par les décideurs ou involontairement parce qu’elle n’a pas compris les conséquences de ces plans sur sa vie, ses libertés.
C’est ainsi que des minorités imposent leur volonté dans ce que nous avons de plus précieux : notre Etre et notre Avoir, car elles ont ici l’opportunité d’imposer la croyance plutôt que la raison, la soumission plutôt que la liberté.
L’incroyable spécificité intellectuelle de La Rochelle
Evidemment elle découle des acteurs.
Figurez-vous que la cheville ouvrière de l’élaboration des PLU de La Rochelle s’appelle M. GRAU. Il est le maire de Lagord, une des communes composant l’agglomération de La Rochelle, il est aussi un vice-président de l’agglomération.
Ce ne sont pas ces deux fonctions qui créent l’évènement.
C’est le fait qu’il est médecin anesthésiste.
Et oui, c’est le professionnel le plus à la crête des deux versants de l’Etre, la mort et la vie, qui se trouve ici sur la crête des deux versants de l’Avoir, la possession ou la dépossession de l’usage de ses biens.
Incroyable non ?
Au vu de sa prestation lors de la propagande publique de présentation des décisions déjà prises dans le cadre des PLUI de l’agglomération de La Rochelle — parce qu’imposées par la technocratie centrale ici comme dans toute la France — il n’a pas donné l’impression d’avoir conscience de son exceptionnelle situation.
Il a tranquillement, comme on le dit couramment, “avalé son chapeau”.
Dans son chapeau
Etaient, comme il se doit, incluses toutes les tartes à la crème de l’administration centrale :
– Priorité à l’habitat social et au vivre ensemble
– densité, voire surdensité.
– Architecture uniforme sur tout le territoire français
– Sacralisation des terres cultivées, y compris les plus inadaptées.
– Transports collectifs et chasse aux transports individuels.
– Retranscription fidèle des algorithmes poussifs tirés des chiffres du passé par des mathématiciens en déshérence, fonctionnaires du médiocre, pour imaginer un avenir linéaire aussi improbable que la météo.
– Rien n’est épargné aux rochelais, jusqu’aux éoliennes.
Leur passé, leur propriété privée, leur liberté, leur vision de l’avenir, n’ont été à aucun moment pris en compte, même pas évoqués.
Par des contorsions dignes du cirque Medrano, les élus rochelais et leurs techniciens sont parvenus à coller toute ces contraintes sur cette pauvre ville et ses habitants qui n’en peuvent.
Ils essaient actuellement de faire passer la pilule à l’aide de fausses réunions de concertation. Ils ont un an pour cela. Le départ n’est pas terrible, la salle de la présentation initiale leur était franchement hostile. Mais ce sont eux, les élus, qui ont les fusils, alors…
Quoiqu’il en soit, dans tout ça, pas de grand projet structurant, pas d’ambition, pas de respiration. Alors que M. Grau est bien placé pour savoir que sans respiration il n’y a pas de vie. Mais bon.
La morale
Il n’y a pas de morale à ce billet. A La Rochelle, comme dans toute la France, juste des minorités qui imposent leur volonté à une majorité insouciante qui se croit en démocratie et protégée par ceux qu’elle a mandatés pour cela.
Mais, hélas, ceux-ci ne se sentent pas des mandataires mais des hommes de pouvoir et, comment exprimer son pouvoir si ce n’est en imposant, notamment des choses désagréables ?
Je voulais simplement, dans ce billet, vous faire partager la singularité de cet homme en charge de la triste besogne de tailler dans les libertés de l’Avoir, lui qui connait si bien les limites des libertés de l’Etre du fait de son métier.
Bien cordialement. H. Dumas
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Le Ministre Gérald Darmanin, à la tête du Ministère de l’Action et des Comptes publics, a donc dévoilé la fameuse botte secrète de Macron pour calmer la fureur des français producteurs de richesses contre la terreur fiscale instaurée par Bercy.
Et, finalement, dès le début, la montagne accouche d’une souris.
Je vous rappelle qu’il y a quelques jours la télévision française cherchait un citoyen écrasé, par mégarde, sous les bottes à clou de Bercy, tant cette télévision pensait que la nouvelle loi annoncée concernait les excès de zèle des contrôleurs fiscaux et la terreur fiscale installée par Bercy.
Mais pas du tout ou si peu, presque rien.
Quarante articles noient l’échec politique de Macron. Il est probable qu’il voulait desserrer la corde de Bercy du cou des contribuables. Accordons-lui le bénéfice du doute quant à l’objectif.
Comment a-t-il pu rêver que cela serait possible ?
Bercy a dû s’arc-bouter sur ses droits à la torture fiscale en lui disant :
– “Comment voulez-vous que nous fassions entrer dans les caisses de l’Etat des impôts — aussi importants que ceux dont vous avez besoin — sans tortures et terreurs fiscales ? Si vous perdurez dans votre démagogie “bisounours”, ne comptez plus sur nous, vous irez réclamer vos impôts vous-même.”
Imagine-t-on un Président de La République et ses ministres passant chez l’un et chez l’autre, comme les pompiers ou les éboueurs, pour vendre leur calendrier et abonder ainsi les caisses de l’Etat ?
Non, donc : rétropédalage de Macron et de sa bande.
Oui mais, l’honneur dans tout ça ? Les promesses de campagne ?
Qu’à cela ne tienne : “abracadabra, plouf, plouf, un escargot tout chaud et une poule sur un mur”, le ministre parle et hop, la foule est en extase, la presse s’embrase, la révolution est en marche.
Ceci exclusivement pour ceux qui s’en foutent, qui ne paient pas d’impôt, n’ont pas de salarié à leur charge, pas d’entreprise, pas de responsabilité. Pour les autres, c’est une nouvelle mascarade qui est en route.
Résumons la propagande du jour :
-“Tu vois le grand costaud là-bas, qui distribue des coups-de-poing à tout le monde ?
– Oui.
– Et bien à partir d’aujourd’hui son premier coup il devra le donner doucement.
– Ah bon et les suivants ?
– Ah ben là, évidement, ça va cogner plus fort sans doute…”
Ben oui, probable. Dure réalité.
Le Ministre a aussi dit : “Aujourd’hui, le citoyen, le contribuable, l’association, l’entreprise doivent prouver leur bonne foi. L’idée, c’est de faire l’inverse”.
L’inverse ??? Ce serait que l’administration doit prouver sa bonne foi, non ?
Et ben non, ce n’est pas ça, ce serait impossible. Enfin, réfléchissez….
Donc c’est :”le citoyen est supposé de bonne foi, c’est juste que l’administration doit prouver qu’il ne l’est pas”. Mais, ça a toujours été comme ça….
N’oubliez surtout pas que (grosse voix) :“l’administration a les moyens de vous faire de mauvaise foi… C’est ça le problème.
Néanmoins, il resterait une piste pour une solution entre gens de bonne foi.
En effet, si l’Etat éprouve le besoin d’envisager que les rapports, entre l’administration en général — fiscale en particulier — et les français, doivent changer c’est qu’il considère qu’ils ne sont pas bons.
C’est un aveu, partons de là.
S’ils ne sont pas bons, et c’est vrai nous pouvons en témoigner, ceux qui ont eu à subir les conséquences de ces mauvais rapports doivent être remis dans leurs droits.
C’est-à-dire que, si le gouvernent était sincère, il devrait s’excuser des harcèlements et tortures administratives passés, qu’il dénonce aujourd’hui et cherche à réduire.
Donc, si Macron était habité par un vrai souci de justice, de réduction des abus administratifs et fiscaux, il proposerait à ceux qui les ont subis une cellule d’écoute et de réhabilitation des situations détruites, de recherche des harcèlements et tortures fiscales et administratives diverses passées, pour rétablir les victimes dans leurs droits.
Là, oui, nous pourrions peut-être commencer à penser que la justice est en route, que demain sera peut-être meilleur. On peut rêver.
Mais ce n’est pas le cas aujourd’hui, et ce ne le sera pas dans un avenir proche.
Nous devrons donc les renverser nous-mêmes, ces bourreaux. Il n’y aura pas d’autre solution.
Bien cordialement. H. Dumas
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A voir la dégradation continue des finances publiques et le déclassement économique de la France, il est légitime de se poser cette question en se disant que ce à quoi on assiste ne pourra pas durer éternellement et, qu’à un moment ou à un autre, il y aura une réaction salutaire !
Seulement, ce n’est pas si simple car malgré un constat dramatique nous nous heurtons à un système organisé qui s’oppose à toute réforme.
Un constat dramatique :
Macron était le seul candidat avec Fillon à promettre qu’il allait engager des réformes structurelles alors que, il faut quand même le rappeler, depuis quelques années, nous enfilons tous les records :
record de la dette 2.200 mds € soit pratiquement 100% du PIB, en augmentation constante depuis 40 ans,
record du chômage qui continue à progresser malgré les camouflages statistiques et les emplois aidés,
record des déficits du budget (80 mds € sur le budget 2018), des systèmes de retraites qui sont au bord de la faillite (d’ailleurs on regroupe les régimes AGIRC et ARRCO en tablant sur l’effet de masse pour gagner un peu de temps), de l’assurance chômage tout comme de l’assurance maladie !
Pour faire court, les dépenses continuent à progresser et, malgré une fiscalité oppressante parmi les plus lourdes du monde, les déficits font de même et nous ne tenons que grâce à l’emprunt puisque l’Etat français continue d’emprunter massivement sur les marchés sans que se pose, à un quelconque moment, la question du remboursement puisque la solution ultime est connue : on prendra l’argent aux français dans le cadre d’une opération de spoliation généralisée et de prélèvement autoritaire sur les comptes bancaires, les assurances vies et, en fin de compte, sur tout ce qui représente un capital taxable !
Il faut le rappeler : Tous les français, même ceux qui ne paient pas d’impôts sur le revenu, sont les cautions implicites des dettes faites en leur nom par les politiciens qu’ils ont élus et la capacité d’emprunt de la France repose exclusivement sur la capacité, tout à fait exceptionnelle, de son administration fiscale à percevoir, de gré ou de force, l’impôt ! (Ce qui n’était pas le cas de la Grèce !).
La France est un enfer fiscal et pourtant, certains au sein de la « haute administration », pensent qu’on peut encore faire mieux et augmenter le rendement et les rentrées fiscales par augmentation du nombre des contrôles et des redressements !
Certes Macron et son gouvernement savent que la taxation excessive du capital provoque une fuite de celui-ci à l’étranger et c’est pour cela d’ailleurs qu’ils vont diminuer la pression fiscale sur les revenus de capitaux (à compter de 2018 avec la flat tax au taux de 30%) ; bien que ce soit d’ores et déjà mal vécu par une partie de l’électorat qui y voit un cadeau fait aux riches.
Néanmoins, le reste de la fiscalité augmente (CSG, taxe écologique sur l’énergie, fiscalité immobilière).
Seulement, il faut être lucide, les réformes de l’équipe Macron-Philippe sont très loin du compte et d’ailleurs ses projections budgétaires sont d’ores et remises en cause et contestées par la Commission Européenne qui attend, depuis plus de 5 ans, que la France veuille bien enfin engager les réformes de nature à redresser ses comptes.
Nous nous orientons d’ailleurs à terme vers des sanctions financières (pénalités) qui pourraient se chiffrer en milliards € !
Quelle issue espérer malgré une forte résistance du « système » :
Quand on aura fini d’épuiser la population, on pourra peut-être en revenir à l’essentiel du problème qui est que l’Etat vit au dessus de ses moyens, que trop de gens profitent du système actuel et qu’évidemment, tout ça ne pourra pas durer indéfiniment !
Vous pensez que les politiciens vont réagir ?
Hélas non, ce n’est pas dans leurs habitudes car le politicien obéit à deux règles incontournables et intangibles : ne pas être responsable (au contraire il veut être reconnu, adulé et admiré et, si possible, laisser une loi qui porte son nom) et ne pas mécontenter son électorat afin d’être réélu !
Vous pensez que les (hauts) fonctionnaires vont réagir et dire aux politiciens « ça suffit – maintenant on arrête » ?
Hélas non, car ils sont dans un double système idéologique selon lequel si l’Etat est en déficit c’est parce qu’il y a trop de fraude fiscale et que si on durcit les contrôles, on va améliorer les rentrées fiscales et tout va s’arranger, et parce qu’ils sont aussi dans une logique de victimisation et de caste et que si tout va mal c’est forcément de la faute des autres !
On a forcément les raisonnements qui nous arrangent !
Mais alors, vous me direz « tout est foutu » !
C’est effectivement le sentiment désabusé que j’en retire car comment expliquer autrement qu’autant de français aisés et moins aisés (les jeunes notamment) quittent le pays qui les a vu naître alors qu’il ne faut pas perdre de vue que quitter son pays demande des efforts considérables et que cela n’a rien d’évident puisqu’il s’agit bien souvent de tout reconstruire ailleurs.
C’est que ces français estiment d’une part qu’il n’y a, au moins pour l’instant et pour les (dix) prochaines années, aucun espoir et d’autre part, qu’en raison d’une instabilité fiscale chronique et d’une fiscalité excessive, ils n’ont pas vocation à boucher, avec le fruit de leur travail, des trous financiers et budgétaires insondables résultant d’une mauvaise gestion avec laquelle ils sont en désaccord !
La démarche peut être considérée comme égoïste mais, à bien y regarder, quelle est cette logique qui vous explique que vous devez accepter la spoliation généralisée au nom d’une solidarité dont on n’arrive pas à déterminer les contours tandis qu’il est manifeste que d’autres profitent à plein du système !
De fait, ce n’est pas parce qu’on pense en haut lieu que si on taxe moins le capital, qu’il partira moins à l’étranger car, pour que le capital humain et financier reste, il faut satisfaire à deux conditions indispensables : que les gens aient confiance et qu’ils aient de l’espoir ; avec le principe sous-entendu de liberté individuelle qui veut que si l’on n’est pas d’accord, on s’en va voir ailleurs (bien que ce principe soit évidemment contesté par certains « moralisateurs »).
En fait, le système administratif français est incompatible avec cette conception du monde de liberté et de mobilité géographique puisqu’il se perçoit au centre d’un monde administré où la population est entièrement sous son contrôle.
Il faut être clair, sans l’Europe et ses règles en matière de liberté de circulation des personnes et des biens (capitaux et marchandises), lesquelles s’imposent à l’administration, la France serait un immense camp de prisonniers à la merci de son système administratif !
C’est d’ailleurs en raison de ces règles européennes que tout contrôle devient illusoire et rend le système français non viable à terme du fait de la concurrence sociale et fiscale entre les états ; et explique d’ailleurs pourquoi les autorités françaises souhaitent, de manière complètement irréaliste, une harmonisation des règles européennes … dans le sens d’une adoption des règles françaises.
Il n’est qu’à voir les taux délirants de l’Impôt sur les sociétés prévus pour 2018 (afin de compenser la taxe de 3% sur les dividendes qui va coûter 10 mds €) et la distorsion avec les taux pratiqués par les autres pays européens pour comprendre ce qui va se passer car la capacité de nuisance de l’Etat français s’arrête à la frontière !
En conclusion :
Il n’y a que deux possibilités susceptibles de provoquer un changement :
soit un politicien volontaire, tel un Margaret Thatcher, avec l’assentiment de la population (car rien ne pourra se faire sans elle), sifflera la fin de la partie et décidera les mesures nécessaires au redressement du pays.
Soit un évènement fortuit et éventuellement étranger (krach boursier et obligataire, crise de la dette …) fera que nous n’aurons pas le choix et que nous serons alors dans l’obligation de faire les réformes nécessaires (hypothèse grecque) !
Très franchement, je ne crois absolument pas à la première solution pour les raisons suivantes :
La classe politique française n’a pas l’ADN des réformateurs. Qu’ils soient de droite ou de gauche, ce sont des étatistes ; compte non tenu du fait que beaucoup de politiciens français sont aussi des fonctionnaires et qu’ils obéissent, qu’ils le veuillent ou non, à un esprit de caste et qu’ils reculeront fatalement toute échéance de nature à se retourner, à terme, contre eux.
Une part non négligeable des français, c’est « l’avantage de la redistribution », ne croit absolument pas que la situation soit grave … puisqu’elle continue à percevoir les aides sociales et n’imagine tout simplement pas que cela pourrait s’arrêter un jour !
Une autre partie (celle qui a voté Mélenchon et le Pen soit quand même 46% des votants aux dernières présidentielles), et qui recouvre en partie celle précédente, est persuadée d’être une victime du libéralisme, du grand capital, des ultra riches et de l’austérité ; elle ne peut donc absolument pas envisager l’idée d’un changement autre qu’une augmentation du rôle de l’Etat censé les protéger, des aides sociales financées par une fiscalité punitive vis-à-vis des auteurs présumés (les riches …) de la situation,
Enfin, la caste dominante des fonctionnaires n’aurait aucun scrupule à bloquer tout l‘appareil étatique pour empêcher toute réforme car, soyons lucides, toute réforme de l’Etat passera nécessairement par une réforme de l’appareil étatique et de son administration … ce qui veut dire qu’il faudra obligatoirement passer sur le ventre des 5.2 millions de fonctionnaires et spécialement de la forteresse de Bercy alors que tout ce petit monde fonctionne selon le principe des « droits acquis » qui leur permet de justifier le rejet de toute espèce de réforme !
Certes, Mélenchon, qui n’a de cesse de fustiger la politique de Macron « faite pour les riches et contre les autres » a pour l’instant échoué à faire descendre les protestataires dans la rue et à bloquer les petites réformes en cours mais la mission d’un vrai réformateur apparaît tout bonnement impossible … avec la meilleure volonté du monde!
Quelle autre solution reste-t-il alors … hormis la fuite en avant fiscale, c’est-à-dire la solution utilisée de manière constante depuis 30 ans par les dirigeants, jusqu’au moment où la spoliation ne sera plus suffisante pour assurer le maintien d’un système qui, on le sait, court à sa perte ?
Il faut le rappeler encore une fois : la mauvaise situation actuelle de la France ne relève pas de la responsabilité des riches, des entrepreneurs, des fraudeurs, des « optimiseurs » fiscaux et autres mais seulement des politiciens français et des hauts fonctionnaires (ce sont d’ailleurs souvent les mêmes) avec la complaisance plus ou moins consciente d’une partie notable de la population !
Enfin, tout un chacun peut constater que les débats actuellement médiatisés démontrent que l’engagement de vraies réformes ne fait pas actuellement partie des priorités du pouvoir.
L’issue ne pourra donc provenir que dans le cadre de la deuxième solution c’est à dire d’une réforme contrainte qui s’imposera à tous, dans des conditions certainement très difficiles; la seule inconnue demeurant encore à ce jour la date de son déclenchement c’est à dire quand tout cela pourra se produire.
Il sera alors bien temps de se plaindre des dégâts collatéraux non négligeables et impossibles à chiffrer à ce jour qui seront mis à la charge d’une population sans nul doute très en colère !
Chacun en tirera bien évidemment les conclusions qu’il voudra !
Bien cordialement à tous.
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» Quand le pillage devient un moyen d’existence pour un groupe d’hommes, qui vit au sein de la société , ce groupe finit par créer pour lui-même tout un système juridique qui autorise le pillage et un code moral qui le glorifie. Frédéric BASTIAT«
La France, enfin, est une nouvelle fois championne du monde. (cocorico) Sa 1ère médaille d’or (cocorico) concernait son niveau d’imposition et de taxes variées et diverses à l’infini. Sa 2ème médaille d’or (super cocorico) est obtenue à l’exportation avec une progression de 20% d’un an sur deux, entre 2015 et 2016. Non, il ne s’agit pas de l’agroalimentaire ou des voitures et autres TGV, il s’agit d’un secteur bien particulier dont nous pouvons nous montrer fiers : l’exportation de riches. Nous battons la Chine, l’Inde, bref nous coiffons tout le monde au poteau. Et pas qu’un peu. Certaines mauvaises langues, jamais contentes des efforts constants que font nos gouvernements successifs, toutes tendances confondues, pour nous rendre la vie plus heureuse diront que la 2ème médaille d’or d’écoule de la 1ère. Peu importe, le principale est de les obtenir et surtout de les garder. Nous avons gagné de haute lutte cette 2ème médaille en 2015 et à l’instar de Teddy Riner nos énarques vont essayer de la conserver autant au moins que lui. Teddy Riner est un modèle pour nos élus et ils vont, pour pouvoir rester en haut du podium, devoir accentuer et la pression fiscal et la répression, même abusive. Si l’on veut garder cette médaille, il faut s’en donner les moyens. Seul compte le résultat disent ils. Dans cette optique notre fisc, toujours à la pointe de l’innovation en matière de traque et de répression a inauguré dernièrement le top du top de l’arme de destruction massive du contribuable (https://www.temoignagefiscal.com/letat-veut-tout-filmer-sauf-ses-agents-du-fisc/) avec un algorithme concocté par un des docteurs Mabuse de Bercy. En 2016, notre exportation de millionnaires a crevé tous les plafonds, 12 000 unités, laissant loin derrière elle la Chine qui, avec une population 30 fois plus importante, fait un modeste 9 000 unités, le Brésil 8 000 et l’Inde 6 000, pour ne parler que de nos concurrents directes. Il est évident que les autres qui s’expatrient en masse mais qui ne sont pas millionnaire ne comptent que pour du beurre et ne peuvent entrer dans ces belles statistiques qui font honneur à la France , France qu’on appelait avant « Patrie des droits de l’homme ». Mais ça c’était avant. C’était avant la dictature de Bercy et la création, par un autre docteur Mabuse (peut être l’arrière grand père de l’inventeur du fameux algorithme, que pour le coup toutes les dictatures nous envient) de sa géniale zone de non droit accouplé au non moins génial Tribunal Administratif anti-contribuables ! https://www.temoignagefiscal.com/le-tribunal-administratif-linquisition-au-service-du-fisc/ Invention qui aurait pu gagner, en son temps, le concours Lépine toutes catégories…
E.Bolling
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» Quand le pillage devient un moyen d’existence pour un groupe d’hommes, qui vit au sein de la société , ce groupe finit par créer pour lui-même tout un système juridique qui autorise le pillage et un code moral qui le glorifie. Frédéric BASTIAT«
La vidéo est entrée dans nos mœurs. Tout le monde filme tout le monde avec son téléphone/caméra. Il y a des dizaines de milliers de caméra qui vous enregistrent partout, le jour, la nuit, 24 h sur 24. Personne ne peut y échapper. Les lois liberticides pour votre « sécurité » les autorisent tous les jours un peu plus devant l’acquiescement apathique de nos concitoyens . Les caméras s’immiscent partout, dans les moindres recoins de votre vie et peuvent vous reconnaître où que vous soyez, en un millième de seconde (j’exagère mais à peine). Votre visage est répertorié et classé dans des fichiers qui, officiellement, n’existent pas mais qui peuvent, à la demande, vous suivent partout même dans les endroits les plus improbables. Personne ne peut leur échapper! Il y a des enregistrements utiles pour votre liberté (de moins en moins nombreux) et les néfastes, toujours officiellement pour votre bien. Toutes les administrations veulent notre bien, ça nous le savons, et tout particulièrement Bercy qui a, dans l’apathie générale, voire l’acquiescement des français inauguré en grande pompe (pourquoi pas) sa toute dernière arme de destruction massive (toujours et encore, évidement pour votre bien) un super algorithme qui peut savoir combien de fois vous allez uriner par jour et combien de feuilles de papier vous avez utilisé. Et si, bien sûr, vous vous êtes acquittés de la TVA sur ce papier. Les enregistrements qui servent de preuves de bonne foi sont utilisé par une foultitude d’entreprises. Plus un lieu sans caméra, plus un appel téléphonique où l’on vous prévient qu’il est enregistré. Les enregistrements servent à éviter les « dérives » de tout un chacun, entreprises privés ou administrations. Après bien des cris d’orfraies même la police et la gendarmerie y ont été obligé. Et c’est tant mieux car cela évite les bavures style coups de bottin. Plus une garde à vue sans vidéo. Seules les organisations criminelles comme la Mafia ou les truands, bref tout ceux qui ont des activités juteuses mais illégales et qui ne souhaitent pas que leurs exactions soient à la vue de tous refusent catégoriquement d’être filmé. D’où le parallèle entre les redressements bien juteux de Bercy et ces organisations. La seule et unique administration qui se refuse à être filmé c’est Bercy. Bercy refuse formellement que ses agents « assermentés et d’une honnêteté » que nous connaissons bien pour l’avoir « constaté » à maintes reprises soient filmés pendant l’entretien préalable. Les raisons invoquées à ce perpétuel refus sont toutes aussi fumeuses et bidons. Elles ne convaincraient même pas un élève de CM2. La réalité est que ses agents, pour « embrouiller » le contribuable, dans ce fameux entretien préalable “conviviale”, avancent souvent des arguments mensongers qui ne tiendraient pas le route devant un tribunal civil (je ne parle pas du Tribunal Administratif qui contre vents et marées leur donnerait, sans sourciller, raison). Henri Dumas a essayé d’enregistrer cet entretien et il s’est fait cartonner à mort. Il a payé grave pour avoir tenté cet enregistrement. Bercy livre un combat d’arrière garde perdu d’avance, mais avant de le perdre, il fera encore des dizaines de milliers de victimes. Le fisc français sera un jour obligé de cesser de fonctionner dans cette fameuse zone de non droit qu’il s’est créé er qu’il pratique à outrance dans un pays dit « de droit », le notre. Je ne vous parlerai pas de cette dictature, car s’en est une, qu’il a installé dans le soi disant pays des droits de l’homme, formule devenue creuse depuis des décennies mais que nos énarques aiment à employer pour cacher la spoliation qu’ils programment à notre encontre sans aucun remord.
Pourquoi en auraient-ils puisque le peuple français dans sa majorité en redemande.
Pour l’instant…
E.Bolling
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Il y a quelques jours, une sympathique journaliste d’une chaîne de télévision nationale, dont je tairai le nom pour ne pas gêner cette personne, nous a contactés.
Dans le cadre d’une émission à venir sur la loi liberticide concoctée perversement par Bercy sur l’idée d’un droit à l’erreur — portée par les obligés de Bercy, l’Elysée et l’Assemblée Nationale — cette journaliste nous proposait d’intervenir au titre du contrôle fiscal et de l’extraordinaire mansuétude que représentait évidemment pour les contrôlés fiscaux cette exceptionnelle loi de tolérance.
Après que je lui ai fait part de notre reconnaissance pour l’honneur qu’elle nous faisait en nous appelant, je lui ai dit :
– Pourrons-nous évoquer la question cruciale de qui sera l’autorité qui jugera s’il y a ou non erreur de bonne foi ?
– Non pas vraiment, me répondît-elle.
Un peu perplexe je lui demandai :
– Avez-vous conscience que cette loi sera accusatrice, puisqu’elle renforcera la culpabilité de celui qui ne sera pas reconnu comme ayant fait une simple erreur ?
Elle n’avait pas vu le problème sous cet angle et elle n’envisageait pas de le voir ainsi. Elle s’est excusée de m’avoir dérangé pour rien.
Encore une journaliste que nous ne reverrons plus…
Elle n’avait probablement jamais eu à affronter un contrôle fiscal, sans quoi ce projet de loi aurait éveillé ses soupçons, l’aurait terrorisée.
Elle n’aurait pas eu de peine à imaginer que l’autorité chargée de détecter l’erreur de bonne foi, un peu comme le médiateur, ne la reconnaîtra sans doute jamais, ou si peu souvent…
Qu’ensuite, devant les faux tribunaux que sont les tribunaux administratifs, fisc et magistrats pourront en toute bonne conscience condamner à tour de bras.
Comment se défendre une fois qu’il a été établi que vous n’avez pas fait une erreur de bonne foi ? Que donc c’est volontairement que vous tentez de soustraire votre capital, vos économies gagnées si péniblement, à la convoitise des fainéants.
Arrivé à ce point de délinquance fiscale supposée, dans votre cas les bonnes âmes ne peuvent que recommander au moins la prison, puis le bannissement et pourquoi pas la réintroduction de la peine de mort pour atteinte à l’intérêt de l’Etat et haute trahison.
L’erreur ce sont eux – et pas de bonne foi –, ce n’est pas nous.
Ce sont eux qui votent de faux budgets, qui dépensent sans compter pour acheter des voix, qui déresponsabilisent majoritairement le peuple pour mieux le soumettre, qui mentent comme ils respirent, naturellement.
Pendant que nous créons, que nous prenons des risques, que nous travaillons sans compter nos heures, tels des proxénètes ils se pavanent et relèvent les compteurs sous la menace, sans hésiter à recourir à la violence et au meurtre social. Ils sèment la ruine et la misère tout en se faisant passer pour des justiciers.
Ce sont des tyrans, Bercy est un repère de tyrans
Dans son livre “Conversations entre adultes” Yanis VAROUFAKIS écrit ceci :
“Un tyran accuse sa victime. Un tyran intelligent agit comme si la culpabilité de sa victime était une évidence.”
Le tyran intelligent et pervers Bercy fait mieux, il fabrique artificiellement la culpabilité de ses victimes.
Conclusions
Après cette éphémère rencontre journalistique nous aurons au moins appris une chose : ce n’est pas sur cette chaîne, ni dans cette émission, que seront pris en compte la réalité du non droit des contrôles fiscaux, des abus de droit multiples, constants et assassins, de Bercy, de la propagande qui cache tout cela.
Une réalité simple
Admettons qu’une infime parcelle de sincérité soit incluse dans cette future loi sur le droit à l’erreur pour le contrôlé, voire pour le contrôleur.
Sachant, qu’à partir de notre expérience, nous pouvons affirmer que 80% des redressements fiscaux sont des erreurs, soit du déclarant soit du contrôleur.
Vous imaginez, dès la promulgation de la loi, une baisse de 80% des redressements fiscaux, qui précédemment avaient pour origine une erreur !!!
Allez, soyons sérieux, je suis sûr qu’il vous est beaucoup plus facile d’imaginer les tourments décuplés de l’innocent auquel l’autorité ad hoc aura évidemment refusé le statut d’erreur de bonne foi.
Vous voyez beaucoup plus clair maintenant, en tout cas bien plus clair que ma journaliste, qui d’ailleurs n’a ni l’envie ni l’intention de voir clair sur ce sujet.
Oui, la loi sur l’erreur de bonne foi est un pas de plus vers la tyrannie administrative, tout particulièrement en matière de contrôles fiscaux. Elle va décupler l’accusation populaire, qui va se sentir des ailes pour accuser et piller.
Pas d’erreur, donc pas de quartier.
Ce sera la devise de Filoche, le Filochard des pieds nickelés, gouvernants prétentieux, qui nous prennent pour des cons.
Alors que la solution sincère serait une baisse de la dépense publique et des impôts, une libéralisation de l’économie, la mise en place d’un espace de justice tel que nous l’avons défini pour gérer les contrôles fiscaux et leur interdire leur rôle actuel de sur-impôt pour catégories sociales persécutées.
Décidemment, tout va de mal en pis.
Cordialement. H. Dumas
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Churchill a affirmé un jour que : « la démocratie est le pire des régimes politiques … à l’exclusion de tous les autres » ce qui signifie qu’elle n’est pas parfaite mais qu’elle reste préférable à la dictature.
Seulement, même dans nos démocraties modernes à l’occidentale, les dérives sont possibles pour ne pas dire inévitables, malgré les règles constitutionnelles mises en place ; elles se font juste moins apparentes, plus insidieuses, plus sournoises.
La dérive du pouvoir se fait simplement sous couvert de la loi avec le respect apparent des règles démocratiques mais le résultat reste néanmoins l’appropriation du pouvoir par une partie de la population !
En France, ce phénomène apparaît particulièrement visible lorsqu’on évoque le pouvoir de l’administration !
En principe, la mission de l’administration est d’exécuter les décisions du pouvoir politique mais, dans les faits, c’est l’administration qui propose et finalement dispose car nous sommes désormais dans un monde de normes et de règles complexes fixées par l’administration elle-même et contrôlées par elle.
Cela n’étonne d’ailleurs plus personne … d’autant plus qu’on nous explique que les mesures qui sont prises le sont pour notre bien et notre sécurité. On ne va tout de même pas s’insurger contre des règles qui sont prises pour nous protéger … même si l’argument peut apparaître biaisé ou abusif voire complètement faux !
Le résultat de cette dérive est que nous confions notre vie à une organisation administrative qui contrôle, d’une manière ou d’une autre, tous nos agissements et tous les aspects de notre vie privée … avec notre consentement !
Cette dérive, nécessairement plus insidieuse et moins voyante, est fatalement plus stable dans le temps avec pour résultat que le gouvernement par l’administration est devenu la norme. Les élections ne sont plus qu’une parade électorale, une illusion de démocratie de nature à rassurer le peuple qui reste persuadé qu’il reste en dernier ressort le maître !
Les contingences qui s’imposent aux politiciens étant la plupart du temps financières et donc fiscales, ils s’en remettent à Bercy car c’est le ministère des finances qui permet la collecte de l’impôt sans lequel l’État serait complètement impuissant.
Or, qui est le mieux placé pour décider de la politique fiscale si ce n’est Bercy qui n’hésitera pas à expliquer au politicien demandeur, que l’on peut imaginer désemparé devant une question qui le dépasse et accablé par ses responsabilités : « vous n’avez pas le choix, il n’y a pas d’autre solution » !
Et vous allez voir que ce schéma peut être poussé très loin !
I- la fiscalité et l’administration fiscale :
a- une fiscalité oppressante et la surveillance fiscale généralisée de la population :
On sait que la fiscalité a atteint, en France, des niveaux à la limite du tolérable. Les politiciens le disent et pourtant la seule option choisie par le nouveau pouvoir a été de remettre une couche supplémentaire d’impôts (+1% pour 2018) !
De là à penser que Bercy a imposé ses choix aux politiciens il n’y a qu’un pas franchi sans aucune difficulté !
On peut évoquer l’augmentation de la CSG qui, grâce à un mécanisme vicieux, vous fait payer des impôts sur des impôts car les 17.2% de cotisations sociales qu’on va vous prendre au titre de la CSG ne sont en fait qu’un impôt sur votre revenu qui ne dit pas son nom ! Et, miracle de la fiscalité confiscatoire, ces « cotisations » entrent dans votre revenu imposable en conférant à celui-ci un caractère fictif !
Seulement, une fiscalité appuyée sur des revenus fictifs n’est pas viable à terme car elle provoque , à mesure que le taux augmente, une distorsion de plus en plus importante entre le revenu réel et le revenu fiscal !
Par ailleurs, les sociétés civiles et commerciales doivent, avant le 1er avril prochain, sous peine de fortes amendes, indiquer le « nom du bénéficiaire effectif » c’est à dire en clair révéler les personnes qui se cachent derrière elles. Il s’agit en l’occurrence de faire « sauter » le verrou des sociétés écran par la collaboration active des contribuables qui se vont se dénoncer eux-mêmes et mettre à bas les mécanismes qu’ils ont eux-mêmes mis en place; ceci afin « d’adapter la fiscalité qui leur sera applicable » !
En outre, circule dans les sphères du pouvoir et de Bercy l’idée que la fraude fiscale s’élève à 80 mds € par an et que la supprimer serait de nature à résoudre les problèmes chroniques de déficit budgétaire de l’État ; vision purement technocratique de la fiscalité orientée vers toujours plus d’état et plus de dépenses publiques !
C’est pour cela que, comme me l’a aimablement indiqué un lecteur, le Journal officiel du 14 novembre a publié un arrêté n°265 du 28 août dernier (ici) autorisant la direction générale des finances publiques (DGFIP) à utiliser un système informatique de traitement automatisé de lutte contre la fraude fiscale dénommé “ciblage de la fraude et valorisation des requêtes” pour une durée de deux ans qui, bien évidemment, deviendra ensuite définitive.
Cette périphrase n’a pas d’autre signification que la validation de l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) aux fins de traque généralisée de la population, quasiment à l’insu de celle-ci, par le croisement et l’exploitation de 23 fichiers informatisés !
Curieusement, le Parlement, représentant les français concernés au premier chef par ces mesures, n’a pas été consulté et la CNIL (qui n’a d’ailleurs aucun pouvoir) n’y voit pas matière à critique !
On ne compte déjà plus les contrôles fiscaux qui aboutissent purement et simplement à la mort de l’entreprise contrôlée dans la mesure où le Trésor Public poursuit son but sans autre considération que celle de percevoir un maximum d’impôts et on peut donc s’attendre, dans les prochaines années, à une explosion des redressements fiscaux des particuliers !
On comprend dès lors mieux l’offensive récente contre les paradise papers et l’optimisation fiscale dont l’origine n’est peut-être pas celle que l’on croit ou qu’on essaie de nous faire croire !
Le constat amer qui s’impose est que lorsqu’une partie de la population prend les autres pour des fraudeurs et les poursuit inlassablement, sans état d’âme, nous sommes très proches d’une dictature qui ne dit pas son nom !
b- l’impunité de l’administration fiscale :
Le dernier gouvernement du quinquennat Hollande a été pris la main dans le sac de manipulations de la comptabilité publique puisque son dernier budget a été qualifié d’insincère par la Cour des Comptes ; c’est à dire, en langage moins diplomatique, carrément trafiqué !
Seulement, il faut être conscient que Sapin, ancien ministre des finances, selon une formule facile, est l’arbre qui cache la forêt car il est évident que celui-ci n’a aucune compétence en la matière et que le maître d’œuvre de la manœuvre n’est autre que Bercy puisque c’est ce service qui établit les comptes publics et qu’il a pu le faire en toute impunité !
La taxe de 3% sur les bénéfices distribués (qui remonte à 2012), retoquée récemment par le Conseil Constitutionnel, a été mise en place parce qu’il fallait déjà en remplacer une autre elle-même illégale et que la rembourser allait « coûter » 5 mds € alors que l’État n’a pas d’argent.
Aujourd’hui, on en est à 10 mds € et on n’a toujours pas l’argent !
Évidemment, on a parlé de scandale (Cf Bruno Le Maire – ministre des finances) et on a voulu savoir qui était à l’origine d’une idée aussi désastreuse. L’Inspection Générale des Finances a lancé une enquête auprès de Bercy mais cela n’a rien donné … !
Or, il est évident que l’origine de cette mesure se trouve à Bercy qui décide et fait n’importe quoi, selon le principe bien connu du politicien désemparé qui vient voir cette « administration magique » et lui demande sans ambages : « trouvez moi une solution – n’importe laquelle mais trouvez moi quelque chose … pour me sortir de là » !
On est donc juste face à l’omerta d’une administration toute puissante qui n’est pas responsable et surtout qui estime n’avoir pas à rendre de comptes !
Seulement, quand une administration, censée effectuer un travail d’exécution, trafique les comptes publics et refuse ensuite de rendre des comptes sur ses propres agissements il est évident que cette administration a pris l’ascendant sur ses supérieurs … avec toutes les conséquences en découlant !
II- Les aides sociales et les niches fiscales :
On sait que le système des aides sociales comporte en lui-même les ferments de sa propre perversion car on se trouve face à un système où l’administration se perçoit au centre de toutes choses et seule habilitée à distribuer les revenus aux personnes qu’elle a désignées ou choisies.
Or, la distribution ciblée de ces aides n’est rien moins qu’une manière clientéliste de tenir en laisse la population qui finit par être persuadée que son bien-être et ses revenus dépendent de l’État et de son administration qui apparaissent faussement protecteurs parce qu’ils sont dispensateurs de bonheur et d’argent gratuit !
Seulement, lorsque l’État distribue à certains l’argent qu’il a extorqué à d’autres, il se sent obligé d’organiser ensuite une surveillance généralisée de la population afin de vérifier s’il est légitime que les récipiendaires de cet argent sont bien habilités à le recevoir car la perversion du système de l’assistanat est que celui-ci n’est jamais suffisant et que l’individu assisté sera toujours tenté de profiter d’avantage de cet argent gratuit !
Par ailleurs la multiplication des règles aboutit à complexifier le système administratif au delà de toute raison ; ce qui fait que, plus il y a de règles, plus il y a de tentations de contourner les règles d’attribution et fatalement plus il y a besoin de contrôles et de contrôleurs !
En général, les prévisions budgétaires allouées à ces aides sont toujours largement dépassées et les dépenses deviennent incontrôlables car si les critères d’attribution sont trop stricts personne n’y a droit et s’ils sont trop souples les fraudes sont nombreuses car, on ne peut pas tout prévoir ; compte non tenu du fait que la population assistée prend l’habitude de percevoir ces aides et ne supporte évidemment pas qu’on puisse un jour ne serait-ce que les diminuer, même faiblement (Cf les APL) !
La création de nouvelles aides créé souvent aussi des effets d’aubaine bien connus (même de la part des entreprises qui montent des structures ad hoc pour pouvoir en bénéficier) sans compter la mise en place de mécanismes complexes (usines à gaz) dont l’administration a seule la maitrise.
Et, quand des mesures fiscales apparaissent à l’usage trop pénalisantes, l’État, plutôt que de logiquement les supprimer, crée des dérogations pour en atténuer les effets négatifs ; d’où les fameuses niches fiscales qui rendent l’impôt illisible (il y n’a pas moins de 457 niches fiscales … un véritable maquis) !
Tous ces mécanismes ont un double effet pervers en ce que d’une part ils rendent leurs bénéficiaires (entreprises et particuliers) dépendants de l’administration et que d’autre part ces niches fiscales sont mal perçues par ceux qui n’en bénéficient pas et qui les voient comme des cadeaux faits à certains alors qu’il s’agit juste de réduire la pression fiscale car … payer moins d’impôt n’est pas un cadeau mais seulement un moindre vol de la part de l’État !
Seulement, la main-mise de l’administration ne s’arrête pas là et le droit du travail est l’exemple même d’un secteur où l’accumulation de règles contraignantes a des effets négatifs désormais bien connus.
La logique actuelle considère qu’il est « normal » que les entreprises privées soient soumises à une administration seule compétente pour dire si les licenciements sont justifiés ou non car il est certain que des fonctionnaires qui ne connaissent rien au monde de l’entreprise qu’ils contrôlent et dans laquelle ils n’ont jamais mis les pieds sont les seuls compétents pour décider de ce qui est bon pour elle et ses employés !
Le seul résultat incontestable est que le chômage a atteint des niveaux records intolérables mais on sait que ce n’est pas la faute de l’administration ; c’est juste celle des entreprises et de ces salauds de patrons qui fraudent ou qui ne veulent pas embaucher !
On est en pleine caricature et le plus étonnant est que ce dévoiement de la pensée ne choque personne !!
Fatalement, devant des difficultés qui peuvent apparaître insurmontables, les entreprises renoncent à leurs projets ou à leurs investissements ; elles n’embauchent plus puisqu’elles ne peuvent plus licencier pour s’adapter au marché et à l’évolution de celui-ci.
En conclusion :
On se trouve bien face au pouvoir de nuisance d’une administration qui se croit invulnérable, bien aidée en cela par un personnel politique dramatiquement incompétent, et le constat accablant est qu’on nous impose des règles qui n’ont aucune utilité, aucune justification autre que celle de vous soumettre à une autorité (forcément) seule compétente qui doit décider pour vous avec, à la clé, le risque d’une dérive autoritaire !
Le problème est que la population accepte cette évolution de la société et s’enfonce dans une espèce d’anesthésie générale qui la laisse sans réaction devant des dérives administratives qui n’ont absolument rien de démocratique et qui la soumettent à des règles de plus en plus contraignantes, sans aucun contrôle !
Alors certes, il y a des élections mais il faut bien avouer qu’il ne s’agit plus que d’une démocratie intermittente ; les français n’ayant la possibilité de s’exprimer, et de se défouler (ce dont ils ne se privent pas), qu’une fois tous les cinq ans avec la réserve que ce défoulement ne sert finalement à rien car il n’aboutit qu’à éliminer le candidat sortant au profit d’un nouveau souvent issu du même milieu (administratif) et sans que l’administration en soit impactée !
La classe moyenne, base de notre organisation sociale, apparaît d’ores et déjà complètement laminée et la pression administrative et l’oppression se font toujours plus pesantes !
Il est manifeste que nous sommes passés de l’État de droit à un système qui ne prend en considération que les droits de l’État et à une socialisation rampante de la société avec une administration omnipotente qui fait la pluie et le beau temps ; ce qui permet de se demander si cette régression démocratique est raisonnable ou seulement viable à terme ?
Car, combien de temps peut tenir un système où tout est prétexte à impôt, contrôles et taxation ; même si la population a été éduquée dans la religion de son administration ?
Il faut être réaliste, on ne peut pas maltraiter ainsi, impunément, toute une partie de la population sans qu’à un moment ou un autre il y ait des conséquences ou des réactions !
Rappelons quand même que la Révolution de 1789 s’est déclenchée presque fortuitement pour un problème d’impôts or, « L’excès des impôts conduit à la subversion de la justice, à la détérioration de la morale, à la destruction de la liberté individuelle. » Benjamin Constant.
Aujourd’hui, le système ne tient que par un édifice complexe et artificiel d’aides canalisant une population qui accepte pour l’instant son sort mais que se passera-t-il le jour où l’État ne pourra plus verser ces aides et ces allocations parce que les limites de la spoliation auront été atteintes ?
Selon Margaret Thatcher, « le socialisme ne dure que tant que dure l’argent des autres » ; ce qui veut dire que lorsqu’on sera arrivé au bout de cette « logique » tout l’édifice s’écroulera d’un coup et on en arrivera alors à l’austérité, la vraie, avec la suppression brutale des aides sociales, la fermeture de services publics et des licenciements massifs de fonctionnaires qu’on ne pourra plus payer !
Des révolutions se sont déclenchées pour moins que ça !
Bien cordialement à tous !
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En 1966, Mao Tsé-toung lance la révolution culturelle.
Il s’agit d’éradiquer le capital culturel de la Chine qu’il considère comme une entrave à la mise en place de la pensée unique du paradis communiste qu’il imagine.
Mao Tsé-toung entreprend alors un gigantesque lavage de cerveau collectif à travers lequel il pense asseoir son pouvoir et jeter les bases d’une organisation sociale nouvelle.
Il utilise les armes classiques : la propagande, la délation, l’enquête falsifiée, la justice d’exception, la fausse accusation, la sanction publique, l’exclusion sociale et l’enfermement, voire la mort, en un mot il installe la terreur.
Est-il sincère ? Pourquoi pas ? Fou assurément, mais aussi probablement sincère par rapport à cette folie. C’est bien là le drame.
La chine depuis des millénaires a capitalisé une culture très sophistiquée, dont Confucius est pour nous l’élément le plus connu.
Comme tout “capital”, le capital culturel procède de façon naturelle par accumulation et transmission au cours des siècles.
En 1966, l’outil principal de l’accumulation et de la transmission du capital culturel est le livre. Logiquement, à l’occasion de cette campagne, tout livre autre que le petit livre rouge de Mao ou qui ne serait pas dans la ligne du parti, est interdit.
Ceux qui détiennent un tel livre sont passibles de peines lourdes. De très nombreux intellectuels chinois braveront l’interdit. Certains le paieront cher.
Heureusement, cette folie eut une fin avant la destruction culturelle générale du pays, que sa continuité aurait provoquée.
Aujourd’hui, les résistants chinois de l’époque ou leurs descendants, malgré les réhabilitations, ont encore, marquées au plus profond de leur esprit, les violences dont ils ont été l’objet pour avoir résisté et avoir tenté de préserver leur capital culturel personnel, qui était aussi celui de la Chine.
Nos bureaucrates, fonctionnaires et énarques, agissent de la même façon que Mao Tsé-toung.
Ils cherchent à mettre en œuvre une société économique paradisiaque, dans leurs rêves, dont évidemment ils auraient la maîtrise en gérant exclusivement et selon leurs souhaits le capital financier et sa répartition.
Tout comme Mao Tsé-toung rêvait de gérer le capital culturel au mépris des richesses culturelles individuelles, nos technocrates rêvent de contrôler le capital économique global au mépris des richesses économiques individuelles.
La folie de Mao Tsé-toung était de croire que le capital culturel pouvait être issu de directives politiques, alors qu’il est insaisissable et issu de millions de connexions libres, dont les initiatives peuvent être publiques ou privées.
La folie de nos technocrates est de croire la même chose pour le capital économique alors qu’il n’est pas diffèrent, dans sa structure et sa répartition, du capital culturel. La somme du capital économique d’un pays est faite de la valeur de ses biens publics et de ses biens privés et des milliards de connexions libres entre ces biens.
La révolution économique qu’appellent de leurs vœux tous nos hommes politiques sans exception, nos fonctionnaires et nos technocrates, est aussi folle et irresponsable que l’était la révolution culturelle de Mao Tsé-toung.
Tous souhaitent détruire le capital privé pour bâtir sur ses ruines un capital collectif, soi-disant mieux réparti.
C’est pure folie qui ne peut qu’aboutir à la disparition totale du capital, privé évidemment mais aussi public. Donc à la ruine de l’économie.
C’était exactement le schéma de la gestion du capital culturel par Mao Tsé-toung, notre capital économique n’y survivra pas.
La terreur et tout son cortège de dérives sociologiques que nous avons déjà vus à l’œuvre chez Mao : la propagande, la délation, l’enquête falsifiée, la justice d’exception, la fausse accusation, la sanction publique, l’exclusion sociale et l’enfermement, sont mis en place par Bercy, au service de cette barbarie.
Les français les plus courageux doivent résister.
Pour cela une seule solution : contourner le prédateur fou Bercy.
Résister par l’évasion ou l’optimisation au prédateur, protéger son capital économique personnel qui est évidemment une part du capital économique global de la France.
Sans capital culturel pas de culture, sans capital économique pas d’économie.
Aujourd’hui vilipendés par une propagande outrancière, demain les résistants, ceux qui auront caché et protégé leur capital, seront réhabilites. La France aura besoin d’eux et de leur capital.
Courage, résistez, cachez votre capital, vos économies. Ne vous laissez pas traiter de fraudeurs, vous êtes des résistants.
Cordialement. H. Dumas
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Emmanuel Bolling a publié sur ce site, le Jeudi 16 Novembre, un tableau récapitulant le classement mondial des enfers fiscaux. Ce tableau, publié en 2009 par Forbes Asia, est toujours d’actualité. La France est bonne première mondiale au titre du prélèvement fiscal.
Cette publication a fait le buzz. Deux jours après sa parution, elle enregistrait 5.800 vues. Puis, dans la nuit de Samedi à Dimanche, le compteur a été remis à zéro, sans que l’on puisse déterminer par qui, pourquoi et comment…. Dont acte.
Mais il y a mieux, la France est aussi première au titre de la performance du recouvrement de l’impôt et de la chasse aux “fraudeurs”.
Nous sommes bien placés sur ce blog pour savoir que 90% des “fraudeurs” sont de braves gens dépassés ou négligents, mais aussi très souvent des victimes carrément innocentes.
Nous savons aussi que Bercy installe volontairement la terreur fiscale, elle est palpable.
Ceux qui nous suivent ont peur. Ils ont raison d’avoir peur. Mais, bien souvent ils renoncent à résister, à lutter, et là ils ont torts.
Cette terreur fiscale vit de la destruction aveugle de ceux qui sont pris dans la nasse, qu’ils soient – rarement—coupables ou – la plupart du temps — innocents.
Cette dictature fiscale peut-elle avoir ne serait-ce que l’ombre d’une justification ?
Non, la France a :
– Un taux de chômage anormalement élevé.
– Une dette abyssale.
– Une administration pléthorique défaillante
– Des services monopolisés par l’Etat qui dysfonctionnent complètement, l’enseignement, la santé, la justice, l’urbanisme et la construction par voie de conséquence, les chemins de fer, la presse, etc…
– Un coefficient de désespérance supérieur à tous les autres pays évolués.
– Des entreprises non performantes si elles n’ont pas un pied ailleurs dans le monde normal.
Cela est lié à la dictature fiscale que nous subissons.
La dictature fiscale alimente ces échecs, plus elle s’impose plus ces échecs prennent de l’ampleur, plus ils prennent de l’ampleur plus la dictature fiscale se renforce. Le cercle vicieux et infernal ne s’arrêtera que par la ruine totale, voire la disparition de la France.
Le danger n’est donc pas Daech mais Bercy.
Nous pouvons même dire que si Daech n’existait pas, Bercy serait obligé de l’inventer pour détourner l’attention.
La conclusion
Rien dans les résultats actuels de la France ne justifie son statut d’enfer fiscal.
La dictature de Bercy est totalement illégitime, sa complice la justice – complice de toutes les dictatures – est elle aussi illégitime.
Tout donc justifie la fuite fiscale, légale ou illégale.
Le capital est essentiel, le sauver est pour chaque citoyen un devoir personnel et collectif. Lutter contre la dictature fiscale est un acte de résistance crucial.
Aujourd’hui, beaucoup de français pensent qu’ils sont les bénéficiaires de la torture fiscale, que les fruits amers de cette torture leur sont redistribués. Ils acceptent, voire encouragent, la dictature fiscale. Ils se trompent lourdement.
Ils sont déjà, pour certains, eux-mêmes torturés par Bercy tant la dictature est toujours aveugle. Demain ils le seront tous.
Ce lien pour bien évaluer la marche en avant de la dictature fiscale, comprendre les prochaines oppressions, les chaines qui vont nous asservir.
Bercy détruit toute notre raison de vivre ensemble.
Bercy introduit la délation, la suspicion, la ruine aveugle, l’abus de droit, la torture fiscale, dans notre lien social.
Que reste-t-il de chacun de nous quand nos biens sont pillés, quand nos secrets sont sur la place publique, quand la peur et l’angoisse sont constantes ? Rien.
Vivre ensemble ne doit pas être une abjecte contrainte, mais au contraire une joie partagée, un atout complémentaire et non une entrave à la vie, à l’épanouissement, au bonheur.
Réfléchissez, prenez votre courage à deux mains et rejoignez-nous. Dans un premier temps simplement en vous abonnant gratuitement à ce site
Cordialement. H. Dumas
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La liste des Enfers Fiscaux, par Forbes Asia
Le magazine Forbes Asia publie tous les ans le « Tax Misery & Reform Index« .
L’objectif étant de présenter les pays qui attirent ou repoussent le plus, les Capitaux et Talents. La France est en haut de classement, avec les plus fortes taxes dans le monde!
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” Quand le pillage devient un moyen d’existence pour un groupe d’hommes, qui vit au sein de la société , ce groupe finit par créer pour lui-même tout un système juridique qui autorise le pillage et un code moral qui le glorifie. Frédéric BASTIAT“
La question qui se pose en 2017 est la suivante :
le français (qui travaille), vous, moi, veut-il vivre dans l’enfer fiscal et y être dépouillé au nom de je ne sais quel principe creux de « solidarité » qui officialise le système bien connu des vases communicants, étant bien entendu que vous faîtes partie des vases du haut, à vider.
En 2009, Le magazine Forbes Asia a cependant établi un classement intitulé « Tax Misery & Reform Index » qui se base sur le niveau d’oppression fiscale constaté dans les différents Etats. Il ressort de ce dernier que la France arrive sans surprise, toujours number one, (encore champion du monde, comme dirait mon fils de 14 ans, en parlant de Teddy Rinner. Cette réflexion s’applique très largement à la fiscalité française) qui caracole en tête depuis Philippe Le Bel!
On peut présumer avec certitude que la France est parvenue depuis lors à conserver et même à accentuer sa position de leader mondiale (devant les fameux pays nordiques dont on nous bassine, le « il y fait bon vivre » à longueur de journée) en matière d’oppression fiscale puisque les impôts n’ont fait que suivre la courbe millénaire ascendante, jusqu’à à arriver à l’enfer.
Le notre, bien franchouillard et que bien sûr, le monde entier nous envie, au vu de sa redistribution, vision énarque.
C’est dire que cette « solidarité » s’applique en priorité à cette oligarchie qui se redistribue l’argent extorqué de vos impôts discrètement mais fermement…
Il faut dire qu’une bonne partie de la population française, celle qui ne paye pas d’impôts, applaudie à ce pillage pensant qu’elle va en profiter un max. Douces illusions.
La communication des nouveaux fermiers généraux (Bercy et ses séides) avec l’aide de tout ceux qui mangent dans la gamelle, médias de tout poils, élus etc…étant aux petits oignons, le bon peuple n’y voit, comme d’habitude, que du feu et avale goulument les miettes qu’on lui balance en étant convaincu que c’est du caviar
La fiscalité en France devrait être reconnu par l’UNESCO, comme patrimoine mondiale.
Les riches, ces salauds de riches, en plus d’être riches ne veulent pas participer à l’effort national et planquent leurs sous.
En plus d’être riches, ce sont des mauvais français qui camouflent leur fric et ne veulent pas qu’on les dépouille.
Ils voudraient garder pour eux une partie du fruit de leur travail.
Heureusement Bercy et le Tribunal Administratif veillent pour y mettre bon ordre.
Ceux qui restent sont des riches moyens, n’ayant pas, pour diverses raisons, la possibilité de fuir notre enfer fiscal, ils peuvent donc encore être rackettés.
Les gros riches, eux, ont mis les voiles dès qu’ils ont senti que cela sentait le roussi pour eux (fiscalement parlant) et ont émigré, qui en Suisse, qui au Portugal, bref n’importe où.
Selon le rapport transmis par le gouvernement à la Commission des finances de l’Assemblée nationale, environ 30.000 contribuables aisés quittent chaque année la France pour s’installer à l’étranger.( http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/exiles-fiscaux-vrais-chiffres-732158.html)
N’importe que pays autre que la France est un paradis fiscal, quant on vit en enfer.
Il n’y a pas besoin de faire des milliers de kilomètres. Les paradis fiscaux sont à notre porte. Irlande, Hollande…
Et Bercy qui s’imagine que le modèle fiscal français va faire des émules en Europe. C’est bien une pensée d’énarque. Encore une école, l’ENA, qui devrait aussi être reconnu par l’UNESCO.
Personnellement, si j’avais su que ce qui m’attendait c’était d’être pillé, j’aurais vendu à temps et placé vite fait mon blé dans un paradis fiscal en l’optimisant. La moralité, rien à foutre. Vous croyez que Bercy quand il vous spolie s’embarrasse avec la moralité ? Il n’en n’a rien à foutre !
E.Bolling
RAPPEL : MOBILISONS NOUS. SIGNEZ LA PÉTITION. (Colonne à droite)
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L’immobilier est le sommet des activités du bipède humain, toutes options confondues.
Tout finit ou tend à finir par une construction.
Qu’il s’agisse du simple nid personnel ou familial, des activités industrielles, commerciales, ou tertiaires, de la culture ou des divertissements, l’immobilier s’impose. Par exemple, à Menlo Park on trouve le siège, gigantesque aboutissement immobilier, de l’activité la plus dématérialisée qui soit : Facebook.
La paléontologie consiste à gratter la terre pour découvrir l’origine des êtres vivants, principalement à partir de leurs lieux de vie et les accessoires s’y trouvant.
C’est donc à travers leur immobilier que les sociétés se découvrent : “dis moi quoi et comment tu construis et je te dirai qu’elle société tu es”.
Hier je participais à un Forum à Paris intitulé “Le 17ème forum des projets urbains”.
Une caricature de notre société immobilière politico-collectiviste où la liberté de l’individu est inexistante, même pas envisagée.
Parfaitement organisé au Palais des Congrès de la Porte Maillot, ce Forum regroupait les acteurs des plus grands projets immobiliers du pays.
Une vaste salle recevait plus de cent tables de 12 personnes pour un repas en commun.
Un large couloir déambulatoire favorable aux rencontres programmées ou fortuites séparait cette salle de deux couloirs desservant une dizaine d’espaces de conférence suréquipés en sonos, écrans, projecteurs et tribunes.
Dans ces espaces, tout au long de la journée, quelques orateurs aguerris ou débutants — mais tous sans originalité — ressassaient, quelque soit le projet présenté, exactement les mêmes idées aux mots prés devant une poignée de spectateurs indifférents au sujet car uniquement absorbés par le leur propre. Tout cela sans passion et sans aucun intérêt.
Pendant ce temps, le balais des ronds de jambe et des égos surdimensionnés battait son plein dans le couloir dédié.
Tous attendaient le repas.
Dans l’immense salle qui lui était consacrée à l’endroit le plus noble, un vaste carré ouvrant sur la verrière dominant la Porte Maillot, se trouvait les tables réservées aux majors, à nos grandes entreprises apparatchiks de l’immobilier. Le reste de la salle était consacré à la piétaille des fonctionnaires des services publics et des prestataires insignifiants.
Nulle trace des destinataires de ces grands projets : les acquéreurs, qui sont quand même à la fois les utilisateurs et les financiers ultimes de tout ce cirque.
Parmi les 1500 présents, que des seconds couteaux, pas un seul décideur.
Je me posais la question : mais à quoi sert ce type de manifestation ?
Car enfin, tout est voulu par le politique, tout est mis en musique par les services, tout est bâti par les majors qui dictent leur prix sans réelle concurrence. Pourquoi réunir coûteusement toute cette faune, d’où sont absents les véritables décideurs, sans aucune participation des destinataires ultimes : les acquéreurs utilisateurs ? Je ne sais pas.
Peut-être s’agit-il d’une propagande interne pour donner du cœur à l’ouvrage aux exécutants, faute pour eux d’avoir la récompense du travail bien fait par le retour satisfait du client. Il est vrai que leurs clients, les utilisateurs de l’immobilier, souffrent des contraintes politiques et idéologiques qu’ils leur imposent en bon exécutants lobotomisés, sans état d’âme.
Figurez-vous que, tel le canard dans la couvée de gras poulets de Bresse, j’étais venu distribuer le tract visible avec ce lien :
Cependant pas d’agressivité juste de la condescendance de leur part.
Je suis parti après le déjeuner — compris dans le prix du ticket de participation — je n’ai pas attendu la grande messe d’autocongratulation générale de la fin de la journée.
Qu’il est dur d’être libéral dans ce monde de collectivistes convaincus, de penser et de respecter les individus pour eux-mêmes et non comme un morceau d’un ensemble. Où sont passées les lumières ?
Quelques échanges pendant le déjeuner m’ont convaincu que les acteurs de cette monstruosité sont parfaitement conscients de leurs actes et de la situation. Mais la récompense du confort qu’ils obtiennent en échange de leur complicité étouffe vite leurs velléités de morale.
Ils tuent l’immobilier en martyrisant le consommateur, comme ils tuent le reste. Les autres pour eux ne sont que les pions sur lesquels s’assoient leur pouvoir et leur confort.
Vivement qu’ils fassent faillite — ce qui ne saurait tarder — la liberté retrouvée sera à ce prix.
Bien cordialement. H. Dumas
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Ainsi donc Le Monde (lien) aurait ouï-dire que 15.000 scientifiques, représentant 184 pays, s’inquiètent pour la planète. Ils ont peur.
Notez, on les comprend. Cette planète entourée d’astres morts, dans un vide sidéral, c’est un peu “viens passer la nuit au cimetière”. Un film d’horreur.
Parce que, les photos de la planète bleue vue de la station orbitale, c’est très beau mais ça craint un peu pour ceux et celles qui ont l’angoisse facile, ou qui se prennent pour le nombril du monde.
De là à ce qu’une bande d’escrocs nous la rejouent “faites ce qu’on vous dit, flagellez-vous, souffrez et haïssez vous les uns les autres, nous jouirons à votre place”. Non merci, on a déjà donné.
Voyons donc les choses de plus près.
15000 scientifiques pour 184 pays cela ne fait que 81,5 scientifiques par pays…. peuchère.
Heureusement, il reste des millions de scientifiques dans le monde qui n’ont pas signé cette harangue à la manipulation sociologique, aux relents “facho-collectivistes” du type “laissez-moi fabriquer l’homme idéal”
Dans son interminable glissade vers le fond, Le Monde lâche les conclusions de la réflexion de ces scientifiques, sans nous dire dans quel bar ils les ont écrites et après combien de pastis.
Globalement c’est plutôt marrant, l’article 4 à lui seul vaut le détour.
Le voici : ” 4. ré-ensauvager des régions abritant des espèces endémiques, en particulier des super-prédateurs, afin de rétablir les dynamiques et processus écologiques”
Zut, j’aurais dû avertir les porteurs de dentier du risque de l’avaler par violent éclat de rire.
Si j’analyse bien l’article 4, il faudrait, pour que les lois écologiques de la nature fonctionnent à plein régime — je suppose qu’il s’agit de celles que l’on appelle la sélection naturelle — que, dans les régions où les abrutis s’épanouissent, les “super-prédateurs” soient insérés ou protégés pour bouffer les abrutis et redonner du tonus à l’ensemble.
Ré-ensauvager voulant dire déciviliser — on a déjà ça en magasin —
Et ben dis-donc, putains de scientifiques, ils n’y vont pas avec le dos de la cuillère.
Ah mais, suis-je bête, ça c’est pour les animaux et, comme chacun le sait, l’homme n’est pas un animal. Enfin, quand il est scientifique, parce qu’autrement…. à y bien réfléchir … Ne laissent-ils pas entendre qu’il se reproduirait comme les lapins ?
J’espère que l’aspect “facho-collectif” de l’opération ne vous a pas échappé.
On installe une peur, on prétend être porteur d’une solution, on réclame la soumission totale à cette solution et le tour est joué. L’individu disparaît au profit des organisateurs de la combine. Il devient leur obligé, toute tentative d’exister se transforme pour lui en délit.
Ces collectivistes sont affligeants.
Voici une anecdote qui les ridiculise. Elle est liée à la fameuse approche des problèmes, réels ou imaginaires, politiquement correcte qui oublie dans sa fougue — ou sa turpitude — tout simplement le consommateur final.
D’où, déplaisir pour tous et connerie illimitée puisque l’utilisateur n’est jamais pris en compte et que seul compte le gain politique espéré.
Les vélib’
Poussés par la folie écologique, les élus parisiens décident de mettre la population au vélo. Objectif totalement irréalisable pour des raisons de capacité physique, de circulation, de météo, de dénivelés, mais bon.
Qu’à cela ne tienne, une bonne propagande, un max de tune et un pouvoir absolu transforment rapidement de nombreuses places précieuses de stationnement en nids à vélib’.
Sorti du chapeau, un industriel de complaisance rentre dans le trip, adhère au projet débile — entre nous celui qui veut faire du vélo peut en acheter un ce n’est pas un objet couteux –, décide de jouer la partie au service des élus.
Donc, vélos bien visibles, lourds et énormes, camionnettes qui sillonnent la ville pour alimenter en vélib’ les stations, stations gigantesques et facture à l’avenant pour les impôts des parisiens.
En réalité, une colossale faillite, payée par l’impôt, que j’avais annoncée dès les premiers jours du bidule.
Notons que dans cette affaire tout est parti du politique collectiviste. Juste, l’avis du potentiel cycliste et ses besoins ont été oubliés.
Face à l’échec, notre industriel est viré, un autre, ami d’amis, prend le bébé pour légèrement moins cher mais affligé des mêmes tares.
Et pendant ce temps là, un troisième larron s’intéresse au problème.
Mais lui, de façon libérale. C’est-à-dire à partir du besoin du consommateur et non des fantasmes de conquêtes électorales du politique.
Il invente un joli vélo vert, plus léger, sans station de regroupement.
Car, ce vélo possède dans son antivol une puce qui, par GPS, le situe dès qu’il est à l’arrêt. Génial non ?
Donc, vous avez une carte d’abonnement, au moment où vous avez besoin d’un vélo votre téléphone vous indique le plus près, vous partez avec et vous le laissez où vous voulez. Les pneus sont pleins, pas de crevaison. Pas mal et pas con, non ?
Plus de places de stationnement sacrifiées. Plus de frais de figuration politique, de poudre aux yeux. Que du bonheur.
Mais alors ? Comment les élus écolos vont-ils gérer leur échec ? Un des premiers vraiment visible, incontestable.
Leur nouveau complice ne peut pas, avec son cahier des charges incluant un cinéma de propagande politique, s’en sortir économiquement.
Nous allons donc avoir, d’un côté une solution libérale discrète de petits vélos verts qui rapporte et offre le service voulu, de l’autre une solution “politico-collectiviste” qui coûte une fortune mais sert de propagande aux élus tout en enrichissant la connivence.
On parie que les petits vélos verts vont être interdits ?
C’est de cette vanité politique, machine à obtenir les votes des naïfs entraînés jour après jour à la haine des autres, de ceux qui proposent des solutions simples mais sans intervention politique, que notre pays meurt, lentement mais surement.
Cherchez l’erreur.
Cordialement. H. Dumas
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Nous vivons dans l’illusion d’une société idéale issue des principes posés par la Révolution Française de 1789 ; elle-même basée sur les principes établis par les penseurs du 18°s, tels que Montesquieu, à propos de la séparation des pouvoirs et de la protection des libertés individuelles !
Seulement la réalité apparaît bien éloignée de ces principes car, quel est le principe qui prévaut lorsqu’il s’agit, pour une administration, de s’immiscer dans tous les aspects de la vie des français, si ce n’est une forme de totalitarisme rampant et dissimulé qui a pour but de surveillance généralisée de la population au nom d’une lutte contre le terrorisme ! !
Et, visiblement cela ne suffit pas puisque, désormais, on essaie de contrôler la population par la pensée, ce qui est encore plus grave, par le biais de la manipulation audio visuelle !
Car comment qualifier le battage médiatique opéré depuis quinze jours à propos des « Paradise Papers » ?
France info (surnommée Bolcho info) en a même fait une « édition spéciale » sur toute une semaine à propos d’une fraude fiscale gigantesque qui spolierait la population ; l’ »astuce » consistant à tenir l’auditeur en haleine par le biais de la divulgation quotidienne et racoleuse des noms des fraudeurs ?
Et, à cette occasion, on nous parle de justice pour souligner l’injustice faite aux français ; sans compter que ces ignobles fraudeurs délocalisent leurs entreprises et que les pauvres français deviennent des pauvres chômeurs !
On est en pleine caricature !
De quoi parle-t-on finalement ?
On créé l’événement à des fins de propagande en prétendant à des révélations qui n’en sont pas et on assiste à une stratégie d’ensemble qui se développe dans une partie de la presse subventionnée (Le Monde), les télés publiques et certains politiciens !
Or, il faut être conscient qu’on est en plein dans une manipulation mentale destinée essentiellement aux personnes qui … ne paient pas d’impôt car cet argumentaire se heurte à une réalité un peu plus complexe et surtout nettement moins commode que celle qui nous est complaisamment exposée !
On commence classiquement par amalgamer fraudeurs, crime organisé et optimisation fiscale afin de persuader les français qu’ils en sont les victimes ; car la victimisation est un puissant moyen de coagulation des mécontentements en exploitant des ressorts psychologiques (jalousie notamment) plus ou moins irrationnels !
Or, dans un pays sur-imposé comme la France, il est légitime de procéder à une optimisation fiscale ; ce que j’appellerai pour ma part un évitement fiscal. Il n’y a que les gens qui ne paient pas d’impôt qui trouvent normal que l’impôt ne soit ni abusif ni excessif. Tous les autres font de l’optimisation en plaçant leurs économies dans des placements défiscalisés (assurance vie, livrets A, LED, PEA, PEL, …), en achetant une maison dans une commune moins chère et moins imposée !
Cela s’appelle gérer son patrimoine en « bon père de famille » !
On nous brandit la fraude fiscale comme une espèce d’épouvantail en procédant une confusion abusive entre fraude et optimisation, laquelle est parfaitement légale, et souvent même prévue par l’État lui-même (il y a 457 niches fiscales pour un total de 100 mds €) ; et on en rajoute sur les signes extérieurs de richesse avec l’idée non exprimée que tout ça n’a été obtenu que par la fraude et le vol (de l’État) !
Or, au sein d’une partie de la population médiatique, des journalistes et des politiciens, qui pour l’essentiel, à la fois par conformisme et par snobisme votent à gauche, il y a une forme de détestation de l’entreprise et de l’entrepreneur qui a réussi ! Il est donc normal qu’ils soient punis pour cela et il est même légitime qu’ils paient des impôts et même qu’ils ne paient que des impôts !
Évidemment, il s’agit d’une vision complètement faussée et irréaliste du monde ! On ne peut même pas parler de parti pris rédactionnel, c’est de la propagande pure et simple …
Dans ce modèle de société, le seul argent « gagné » de façon légitime est celui perçu de la part de l’État (salaires, indemnités parlementaires) dans le cadre de l’État providence et employeur dispensateur du bonheur universel !
Mais, ne nous trompons pas ! Cette détestation de l’argent de la part de cette catégorie socio-professionnelle n’est qu’apparente car elle aime profiter des ors de la République !
Cette détestation n’est en fait qu’une posture !
Les députés et sénateurs sont effectivement les plus mieux placés pour parler de la fraude fiscale, eux qui se sont montés un véritable petit paradis fiscal au sein de la République française avec des revenus exonérés, une (très) confortable retraite payée par vos impôts, ainsi que divers petits avantages, et il n’est qu’à voir la résistance opposée par cette corporation au contrôle de leurs dépenses et de l’utilisation des deniers publics !
De la même façon, la presse subventionnée et l’audio visuel public profitent à plein de l’argent public qui ne coûte rien puisque ce sont les autres qui paient et sont donc bien placés pour parler d’abus !
Il n’est pas inutile de rappeler que le conglomérat des chaînes de télé et de radio publiques françaises chargé de diffuser la bonne parole est comparable à celui de la Chine communiste.
David Pujadas (qui trouvait normal d’être payé 18.000 € par mois à France 2 avant de partir à LCI où il gagne probablement plus alors que la moyenne de rémunération d’un entrepreneur est de 4.000 € par mois) nous annonce en préambule de son émission sur LCI du 03 novembre, histoire de bien « cadrer le débat », que la fraude fiscale s’élève à 80 mds € … (chiffre qui circule dans certains milieux bien que ne reposant sur aucune preuve tangible mais qui curieusement correspond au montant du déficit budgétaire de l’État) avec l’idée sous-jacente que si l’État a des dettes c’est à cause des mauvais français qui fraudent le fisc en procédant à l’occasion un amalgame ou une confusion bien utile aux moralisateurs avec la conclusion qu’il faut les mettre en prison !
On fait du sensationnel à bon compte !
Le comble a été atteint lorsque France info a cru indispensable de faire venir sur son plateau le funeste et incompétent Michel Sapin, ancien magistrat du Tribunal Administratif de Paris mais surtout ancien ministre de l’économie et des finances de Hollande, venu délivrer la bonne parole contre la vilaine fraude fiscale ; lui qui a devrait être en prison pour manipulation des comptes publics et une « comptabilité insincère » fustigée par la Cour des Comptes (en droit privé cela s’appelle présentation de faux bilan et c’est un délit) , lui qui a été condamné à rembourser 100.000 € d’indemnités indûment perçues en tant que conseiller municipal de la ville d’Argenton sur Creuse.
Et on en rajoute dans la démagogie racoleuse lorsque certains élus LREM prétendent vouloir faire modifier la loi pour que les fraudeurs fiscaux soient déchus de leurs droits civiques …
Le vrai scandale est que l’État est (très) mal géré et ça fait (trop) longtemps que ça dure !
Il n’est donc pas admissible de prétendre, même par sous-entendus, que cette mauvaise gestion est due « aux autres », en l’occurrence les fraudeurs ou optimiseurs fiscaux, mais il est vrai qu’il est toujours intellectuellement plus commode de rejeter ses propres fautes sur les autres !
La preuve la plus flagrante en est apportée avec cette lamentable affaire de surtaxation de 3% des dividendes, annulée par le Conseil Constitutionnel et pourtant remise en place sous une autre forme parce qu’il y a trou de 10 mds d’€ et que les dirigeants (principalement de Bercy) n’ont aucune autre idée que de taper sur le contribuable, pour le boucher !
Or, comme le rappelle l’IFRAP (ici), l’origine de ce « problème » remonte à 2006, lorsqu’une première note de Bercy a attiré l’attention sur la possible illégalité de l’article 119 bis du CGI qui avait pour but d’imposer une retenue à la source sur les dividendes versés à des OPCVM (organismes de placement collectif de valeurs mobilières) résidents fiscaux d’un autre pays membre de l’Union européenne . Rien n’a été fait pour y mettre bon ordre, jusqu’à ce que, en 2012, quatre jours après l’élection de François Hollande, la Cour de justice de l’union européenne (CJUE) juge cet article contraire à ses principes.
L’ardoise risquant d’atteindre 5 mds €, le nouveau gouvernement a dû trouver d’urgence des ressources permettant d’éponger cette dette et déjà, la question se limitait à créer une nouvelle taxe pour remplacer celle déclarée illégale. La taxe de 3% sur les dividendes a donc vu le jour, avec d’autant moins de scrupules que cela allait dans le sens de la taxation des riches et de la finance.
Par deux fois, l’Etat français a donc créé une nouvelle taxe pour rembourser un impôt indûment perçu ! Autrement dit, on essaie juste de pérenniser une illégalité en risquant que la nouvelle taxe soit elle même déclarée illégale !
Autant dire que le non respect des lois, la mauvaise gestion et la spoliation sont devenus la norme administrative fiscale française, dans le cadre d’une dérive administrative qui n’est ni normale ni admissible, et on est juste face à l’expansion permanente d’un État incapable de diminuer ses dépenses et qui fait résolument n’importe quoi !
D’ailleurs, à bien y regarder, puisque nous avons le record d’Europe des prélèvements fiscaux, on peut en déduire que TOUS les autres pays de l’UE sont, comparativement, des paradis fiscaux puisqu’ils appliquent une fiscalité moins lourde !
S’il y a un scandale c’est bien celui du vol étatique, de l’impôt abusif, de la gabegie généralisée, de la part de faux moralisateurs mais vrais profiteurs en tous genres qui prolifèrent car la France n’est, à bien y regarder, qu’un immense fromage !
Nietzsche a bien dépeint le mode de d’organisation de l’État en distinguant trois classes sociales :
les “faibles”, incapables de se prendre en charge, destinés à être exploités par l’État, qui les maintient en état de sujétion ;
une élite démagogique, issue de la masse, qui utilise l’État comme outil pour exploiter la masse et qui attise la haine contre les forts, elle s’inspire d’une morale du ressentiment ;
une élite aristocratique (les “forts”), qui assume son destin indépendamment des deux autres classes et n’hésite pas à se rebeller ou à quitter le pays !
Il n’y a pas de doute ! Nous nous situons bien dans le schéma visionnaire de Nietzsche et dans un système de la police de la pensée qui sent « bon » le régime communiste puisque l’optimisation fiscale est perçue comme une déviance sociale et est fustigée en tant que telle !
Il n’y a que les personnes qui ont déjà subi ce type de régime, dans les anciens pays du bloc de l’est, qui n’aient vraiment pas la tentation d’y retourner !
La question qui reste sans réponse à propos de cette propagande éhontée est l’impact réel sur la population dont on peut espérer qu’elle ne soit pas aussi crédule que tous ces profiteurs l’imaginent !
Bien cordialement à tous !
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La dénonciation, effectuée par tout moyen et dirigée contre une personne déterminée, d’un fait qui est de nature à entraîner des sanctions judiciaires, administratives ou disciplinaires et que l’on sait totalement ou partiellement inexact, lorsqu’elle est adressée soit à un officier de justice ou de police administrative ou judiciaire, soit à une autorité ayant le pouvoir d’y donner suite ou de saisir l’autorité compétente, soit aux supérieurs hiérarchiques ou à l’employeur de la personne dénoncée est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.
La fausseté du fait dénoncé résulte nécessairement de la décision, devenue définitive, d’acquittement, de relaxe ou de non-lieu, déclarant que le fait n’a pas été commis ou que celui-ci n’est pas imputable à la personne dénoncée.
En tout autre cas, le tribunal saisi des poursuites contre le dénonciateur apprécie la pertinence des accusations portées par celui-ci.
NOTA :
Conformément à la décision n° 2016-741 DC du 8 décembre 2016, Art. 4 : Les mots ” , soit, en dernier ressort, à un journaliste, au sens de l’article 2 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse ” figurant au premier alinéa de l’article 226-10 du code pénal sont contraires à la Constitution.
Notez au passage que nos élus, très craintifs vis-à-vis de la délation pour eux-mêmes, avaient prévu de punir ceux qui les dénoncent à la presse. Mais, la manœuvre a échoué retoquée par le Conseil Constitutionnel. Où ça va se nicher quand même toute cette crapulerie….
Cet article du Code Pénal est un vestige de l’époque où le respect de la liberté individuelle avait amené le législateur à regarder avec suspicion toute délation et même à punir lourdement ceux qui dénonçaient des faits irréels.
Sous la pression de Bercy, les choses ont bien changé.
Démocratiquement, évidemment, puisque c’est notre parlement qui a voté les nouvelles lois liberticides. Après, convenons-en, une propagande terrifiante et morbide utilisant sans vergogne la mort d’innocents en aucune façon liée à la liberté individuelle et au secret de la vie privée, mais plutôt liée à la démagogie politique, à l’irresponsabilité des élus et aux mensonges électoraux qui, promettant des vies de rêve, frustrent les âmes simples.
Ainsi naquit TRACFIN, la Stasi de Bercy.
Une pourriture qui ne va pas tarder à rendre notre vie commune aussi nauséabonde que l’était celle des allemands de l’Est, des russes, des chinois, des cambodgiens etc… de tous ceux qui ont été un jour engloutis par la délation collective.
La réalité
Mettons que vous allez chez votre notaire acheter un immeuble de 300.000€ en le payant comptant. Ou encore chez votre banquier déposer plus de 10.000€ en liquide, cadeau de votre riche tante. Voire exposer à votre avocat un truc qui ne lui plait pas. Ou encore que vous ayez sauté la femme de votre huissier, qui s’ennuyait à mourir avec lui, et qu’il l’ait su.
Ceux-ci vont immédiatement vous dénoncer à TRACFIN. Sans avoir au préalable eu besoin de s’assurer que votre acte était réel ou délictueux.
TRACFIN c’est quoi ?
Une bande de fonctionnaires, la tête dans le guidon, heureux comme des papes d’avoir un salaire et une retraite assurés à vie, probablement pas hantés par le destin de l’humanité et surtout pas par celui des individus, leur sensibilité, leur droit au secret, à l’intimité, à la discrétion, à la confiance, à la vie tout bêtement.
Ces gens là ont, comme tout le monde, une curiosité aiguisée, un instinct de chasseur, qu’il est facile de chatouiller et de mettre en branle.
Donc, dès que votre nom apparaît dans leur champ de vision d’abord c’est pour toujours, ensuite la machine qu’ils sont se met en route.
Une enquête commence, votre vie va être épluchée. D’abord, les renseignements d’usage, votre parcours personnel et professionnel, la liste de vos biens. Plus tard, vos comptes en banque, vos relations, vos cartes et abonnements, vos habitudes. Tout un dossier, qui restera archivé en un lieu dont vous n’avez pas connaissance mais auquel eux auront accès pour toujours, qu’ils continueront mécaniquement à alimenter.
Sans doute que tout va bien pour vous, que ce dossier, en l’état, restera inutilisé.
Il n’en sera pas de même si, par accident, le pouvoir tombe entre les mains de fanatiques gourmands de renseignements, par exemple dans le cadre de la levée d’un impôt exceptionnel…. Mais bon, ne dramatisons pas… Pas tout de suite.
Donc tout va bien
Mais, si tout va bien, vous avez donc fait l’objet d’une dénonciation calomnieuse.
S’il n’y a rien à vous reprocher, certes vous êtes un être exceptionnel dans cette société de fautifs, mais votre banquier, votre notaire ou x sont donc des dénonciateurs calomnieux, dans l’esprit de l’article 226-10 du Code Pénal.
Et oui…. C’est là que l’on peut percevoir à quel point notre société dérape.
Car, non, en fait ils ont obtenu le droit, grâce à Bercy, de dénoncer leurs concitoyens sans contrainte, sans vérification préalable, sans aucune responsabilité, et vogue la galère.
Bien pire, ils sont tenus de le faire, sans quoi ils sont passibles de sanction. On pourrait presque les comprendre…
Sauf qu’ils ne se sont pas révoltés contre cette obligation contraire à leur secret professionnel, disons même qu’ils en retirent une certaine satisfaction… quelque part.
Toute cette chaîne de crapulerie est révoltante, et pourtant il est vrai que la démocratie la soutient. S’il y avait à voter, c’est massivement que les français entérineraient cette situation. Il faudra qu’ils en paient le prix de la servitude induite pour, peut être, se révolter, mais ce n’est même pas sûr.
Les allemands de l’Est ne se sont pas révoltés pour ça, mais juste pour ne plus être obligés de rouler en Traban.
Cordialement. H. Dumas
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Avant de visionner la vidéo ci-dessous, veuillez cliquer sur ce lien : “24H Pujadas, l’info en question” . Il vous emmènera sur le “replay” de l’émission du 3 Novembre 2017. Soyez patient car vous devrez peut-être subir d’abord un écran noir et 7/8 minutes de pub avant de pouvoir la visionner
Vous allez être surpris par l’émission visible avec le lien. Elle véhicule des idées convenues que nous savons fausses et une dose de propagande exceptionnelle.
Vous allez avoir des difficultés à visionner jusqu’au bout de cette ignominie, mais soyez tenace, vous devez connaître l’horreur pour pouvoir vous défendre et sauver votre peau et vos biens.
La lutte promet d’être sans pitié.
Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling
Partager la publication "David PUJADAS : faux journalisme mais vraie propagande"
L’image traditionnelle de l’État, du moins en France, est celle d’une organisation ayant pour but de vous protéger tout au long de votre vie par le biais d’un système complexe d’éducation, de santé, de protection sociale et de retraite qui vous suit et vous assiste tout au long de votre vie ; et effectivement, l’État assure des compléments de revenus pour une part notable de la population par le biais de nombreuses aides sociales et une politique de redistribution.
De ce fait, beaucoup de français sont absolument persuadés qu’ils ont des « avantages » parce que c’est l’État et ses services qui les leur donnent !
Un langage étatique trompeur
Le problème est que l’idée que « l’État vous donne » est surtout un sentiment résultant d’une certaine forme de discours et que, comme toute impression, elle peut être trompeuse car l’État n’a pas d’argent et ne donne rien ; il n’a que l’argent de ses administrés qu’il obtient sous la contrainte fiscale même si un président de la République a cru pouvoir affirmer que « cela ne coûte rien puisque c’est l’État qui paie » !
La plupart des bénéficiaires ne se posent pas de question quant à l’origine des fonds qui leur sont distribués mais la réalité, en fait moins glorieuse, est que l’État dépense seulement vos impôts présents et futurs et que, quand il distribue de l’argent par le biais de salaires ou d’allocations de toutes sortes ou lorsqu’il paie des aménagements, c’est que, conformément au principe posé par Frédéric Bastiat au 19°s, cet argent a été pris à quelqu’un d’autre !
L’État utilise en fait, à dessein, une forme de langage qui anesthésie la population en lui laissant penser qu’il la protège et qu’une élite technocratique est là pour assurer le bien-être du peuple. Dans ce cadre, il édicte des règles de vie en société qui régulent les rapports sociaux sous la menace de sanctions (peur du gendarme) mais aussi en exploitant la crédulité populaire et la peur de l’incertitude du lendemain !
Or, l’État agit souvent pour des raisons idéologiques, (Cf. l’ISF et la loi sur la transition énergétique) mais aussi en fonction d’intérêts clientélistes et de groupes de pression étant entendu que plus le pouvoir de nuisance du groupe est important mieux les intérêts de ce groupe sont satisfaits ; et, fatalement, dans un pays où l’impôt est idéologique, la dérive intellectuelle est inévitable.
Les périodes électorales sont propices aux mensonges les plus éhontés et on se rappellera :
les déclarations selon lesquelles « l’État va faire payer les riches » alors que, finalement, ce sont les classes moyennes qui ont supporté l’essentiel des « chocs fiscaux »,
l’affirmation démagogique « mon ennemi n’a pas de visage … c’est la finance » alors que l’État n’a jamais autant fait appel à la finance que du temps de Hollande pour financer des déficits structurels insondables à propos desquels aucune démarche n’a été faite pour en diminuer l’ampleur alors que d’un autre côté il n’a eu de cesse de promettre des emplois qui ne sont jamais arrivés (la désormais fameuse « inversion de la courbe du chômage ») !
L’État se fait même moralisateur et fixe des règles contraignantes pour les employeurs du secteur privé alors qu’il est le premier à s’en affranchir (notamment en utilisant des CDD à répétition) ce qui retire évidemment toute crédibilité aux postures adoptées !
Par ailleurs, pour asseoir sa crédibilité économique, il n’hésite pas non plus à travestir la réalité, notamment en recourant à la fameuse notion « d’État stratège » ; or celle-ci n’est qu’un oxymore puisque sa seule stratégie est de boucher les trous de sa mauvaise gestion avec vos impôts !
La réalité est que la gestion de l’État dans le secteur économique concurrentiel ne peut pas aboutir à de bons résultats car les décisions de gestion à moyen ou long terme sont systématiquement polluées par des intérêts politiciens à court terme ! On se rappellera qu’il a ordonné à une SNCF, déjà dramatiquement endettée, d’acheter à Alstom des rames de TGV inutiles pour protéger un emploi médiatisé mais qui, en l’occurrence, n’était même pas menacé !
A force de prétendre protéger tout le monde, l’État finit d’ailleurs par devenir impuissant car pour éviter le chômage il recrute des fonctionnaires à tour de bras alors que ces derniers seront à la charge de la collectivité pendant au moins 45 ans (en ce compris la retraite) aggravant pour des décennies les comptes publics et fixe, pour les entreprises privées, des règles sociales qui n’ont pas d’autre but que d’empêcher les licenciements.
Seulement, cette vision électoraliste à court terme finit par avoir des résultats désastreux puisque désormais le marché du travail est figé et les entreprises recrutent peu. Il en résulte un paradoxe dont les politiciens ont du mal à sortir : l’excès de protection s’est transformé en handicap et la France est devenue la championne d’Europe des entreprises … sans salariés !
Le refus de la concurrence privée
Il y a deux façons de fournir des services : par le biais du marché libre et de l’initiative privée ou par le biais du monde politique dans lequel l’État prend l’argent par la force, sous forme d’impôts, tout en organisant des monopoles légaux.
Évidemment, on se garde bien de vous dire que la plupart des missions de l’État peuvent être accomplies par des entreprises privées qui, certes, feront des bénéfices mais seront surtout tenues à des résultats de gestion qui nécessairement aboutiront à calculer le meilleur rapport qualité/prix car, conformément aux règles en vigueur dans un marché libre et concurrentiel, si la comparaison est défavorable, le client va voir ailleurs !
L’État ne fait à aucun moment cette démarche et, en général, il se débrouille pour organiser un monopole qui évacue la concurrence et empêche toute comparaison utile possible en utilisant souvent des arguments idéologiques et notamment celui « fatal » selon lequel l’État et ses services ne font pas de bénéfices avec le double sous-entendu que les activités de l’État sont désintéressées et que le bénéfice de l’entreprise privée est immoral !
Or, cette construction est absolument fausse et les faits démontrent le contraire … surtout lorsque les services proposés par l’État ne sont pas compétitifs. C’est là, à mon sens, l’un des nœuds du problème, car les agents de l’État et les politiciens étatistes de droite comme de gauche ont réussi à instiller dans la population l’idée que, parce qu’il ne fait pas de bénéfices, l’État rend un service désintéressé et de meilleure qualité !
Le laxisme et la mauvaise gestion , selon une conception keynésienne dévoyée de l’économie, deviennent alors un brevet de bonne conduite car si on fait des dettes c’est pour votre bien alors qu’à bien y regarder les emprunts et les dépenses d’aujourd’hui sont seulement les impôts de demain et qu’il faudra fatalement les payer !
L’absence de bénéfice n’est pas un critère de bonne gestion … c’est même carrément l’inverse ; mais il est vrai que nous sommes dans un pays où, à la fois par détestation idéologique de la part de l’administration et incompétence des politiciens, on préfère avoir des chômeurs que des entreprises privées qui gagnent de l’argent et recrutent !
Quelques exemples vont vous éclairer !
a- La sécurité sociale
Le système de Sécurité Sociale français est pratiquement totalement étatisé ; ce qui fait que vous n’avez aucun choix d’affiliation et que vous ne pouvez effectuer aucune comparaison des tarifs et des prestations !
La réalité du système de la sécurité sociale française est que, si jamais des entreprises privées disposaient du droit de proposer des contrats d’assurance maladie en concurrence avec le système étatique, celui-ci serait non compétitif et fatalement se retrouverait en grave difficulté du fait d’une fuite logique et inéluctable des affiliés.
On peut rappeler pour mémoire que, par mesquinerie idéologique et pour récupérer quelques cotisations susceptibles de boucher un trou insondable, l’État français oblige les frontaliers qui travaillent en Suisse à s’affilier à la Sécu française alors que d’une part l’emploi justifiant les cotisations est bien situé en Suisse et que d’autre part les deux régimes suisses de Sécurité sociale sont moins chers et proposent de meilleurs remboursements que ceux imposés par la France !
La gestion actuelle de la sécurité sociale fait fatalement penser à la gestion étatique telle qu’elle était pratiquée en Allemagne de l’Est (RDA) avant sa chute en 1989 et à propos de laquelle certains se permettaient d’affirmer que c’était LE modèle du socialisme triomphant !
En fait, on se trouvait dans le cadre d’un État totalitaire qui surveillait tous ses ressortissants (par le biais de la Stasi) et le plein emploi n’était assuré que grâce à l’utilisation d’emplois plus ou moins fictifs (avec 4 ou 5 emplois par poste là où en Europe de l’ouest il n’y en avait qu’un) dans un système où il n’y avait aucune notion de prix de revient et aucune étude de marché ayant pour but de rechercher et satisfaire les désirs de la population !
Bien évidemment, dans les mois qui ont suivi la chute du mur de Berlin, TOUS les conglomérats industriels de RDA ont fait faillite car, n’étant pas compétitifs et faute de pouvoir s’adapter, ils n’ont pas résisté à la concurrence de systèmes de gestion basés sur la liberté individuelle.
On peut rappeler que ce système d’emplois fictifs est pourtant largement utilisé par l’État français lorsqu’il met en place des emplois aidés (par vos impôts) ne recouvrant aucune justification économique … à seule fin de rendre moins catastrophiques les statistiques du chômage !
b- Les droits acquis
Ils constituent une vision figée et irréaliste de la société dans un monde en perpétuel changement car dans la nature il n’y a pas de droits acquis, il y a seulement un équilibre naturel qui se créé et se modifie en fonction des circonstances. D’ailleurs, tous les professionnels indépendants (professions libérales et commerçants) savent qu’il n’y a jamais rien de définitivement acquis, et que les bénéfices du jour peuvent se transformer en pertes mais aussi heureusement que les pertes peuvent, en cas d’amélioration de la conjoncture, devenir des bénéfices.
Il n’y a que dans la vision administrative figée de la société que « rien ne bouge » ; ce qui explique d’ailleurs pour une large part que la France refuse de s’adapter à un univers économique mondialisé.
Il est vrai que jusqu’à l’irruption de l’État Providence, la population alternait les bonnes et mauvaises années, cela faisait partie des fatalités de la vie, mais aujourd’hui celui-ci propose des aides en jouant le rôle d’un amortisseur social.
Seulement, les dérives de ce système sont bien connues : clientélisme, démagogie et manipulation, et si ça ne marche pas, la menace et le blocage de la part des corporations habituées à en bénéficier ; qu’il s’agisse des agriculteurs, des pêcheurs … sans oublier les grèves paralysantes de « certaines catégories de personnels » du secteur public (SNCF, RATP, EDF, audiovisuel public) !
c- la retraite par répartition
Si elle se trouvait à être en concurrence avec la retraite par capitalisation (laquelle est interdite sauf curieusement pour les fonctionnaires avec Préfon Retraite), le système par répartition se trouverait immédiatement en faillite du fait de l’écroulement de tout un édifice élaboré à coup de mensonges depuis 1944 ! En effet, on sait que la retraite par répartition n’est pas viable à terme puisque le nombre de cotisants ne cesse de diminuer alors que le nombre de retraités pensionnés ne cesse d’augmenter !
À la libération, si l’âge de la retraite a été fixé à 65 ans c’est que cette décision était basée sur des données démographiques précises montrant, qu’à l’époque, la plupart des gens mouraient entre 65 et 68 ans ; ce qui permettait de faire des promesses sans prendre beaucoup de risques financiers !
Cela démontre aussi, sans aucune ambiguïté, que toutes les options idéologiques choisies depuis 1981 ont mené à une impasse car les socialistes savaient pertinemment, lorsqu’ils ont fixé l’age de la retraite à 60 ans, alors que la durée de vie s’allongeait pendant que se mettait en place un chômage de masse incompressible diminuant le nombre de cotisants, qu’ils tiraient un chèque sans provision sur le futur !
Fatalement, cette option idéologique a, là encore, des effets pervers dont l’État français n’arrive pas à se dépêtrer ! Puisque la retraite par capitalisation est interdite, les fonds de pensions le sont aussi ! De ce fait, les grandes entreprises françaises, au lieu d’être soutenues par ces fonds de pensions, ont un actionnariat dispersé qui les rend accessibles à des raids boursiers (OPA) de la part de groupes étrangers !
La véritable motivation de l’État : le contrôle de la population
L’État n’agit jamais de manière désintéressée ; ce qui veut dire qu’il y a toujours des arrières pensées derrière toute décision !
En fait, la distribution de nombreuses aides sociales a pour effet d’enchaîner la population qui en bénéficie dans une relation de dépendance vis à vis des services de l’État qui apparaissent comme dispensateurs de revenus voire même de bien être ; compte non tenu du fait que, devant la complexification des règles administratives, les citoyens deviennent nécessairement dépendants d’une administration seule compétente pour les interpréter et diffuser « la bonne parole » !
Un excellent exemple va nous être donné, début 2018, avec l’augmentation de 4,5 cts hors TVA du litre de fuel sous un prétexte écologique ; ce qui ne va pas manquer de mettre en difficulté les gens de condition modeste qui se chauffent au fuel.
Fort logiquement, l’État distribuera ensuite une aide à la cuve pour compenser cette hausse !?!
Le but réel de l’État est en fait de maintenir ses citoyens sous contrôle, ce que les nouvelles technologies permettent d’ailleurs de faire aisément, sans mobiliser des effectifs trop importants et, pour ce faire, il fait tout pour empêcher les français de partir en n’hésitant pas à recourir à la contrainte ou à la menace de contrôles, de sanctions, de poursuites … le vocabulaire étant évidemment « choisi » à la fois pour complaire, de manière parfaitement démagogique, à une partie de la population mais aussi pour impressionner la population visée par ces mesures !
Car, contrairement à une idée trop largement répandue, l’État n’est pas là pour vous protéger. Selon l’expression de Nietzsche, les Etats sont des monstres froids qui n’hésitent pas à écraser leurs propres citoyens en cas de nécessité (cela s’appelle la « raison d’État ») !
L’État ne veut pas votre bien, il veut juste vous contrôler et contrôler vos actions car il n’y a rien de pire pour un État que des citoyens incontrôlables dont on ne peut pas prévoir le comportement !
L’ administration fiscale se targue d’atteindre le pourcentage incroyable de 99% de recouvrement de l’impôt sur le revenu. Seulement cet objectif est inatteignable si vous n’avez pas une population totalement sous contrôle et l’exemple le plus flagrant est celui des « contribuables errants » que l’administration fiscale n’arrive pas à coincer parce qu’ils sont plus réactifs qu’elle, qu’ils changent souvent de domicile, n’ont pas de compte bancaire ou pire disparaissent.
La fraude fiscale reste d’ailleurs l’une des obsessions de l’administration et des politiciens et c’est pour cela qu’on vous dissuade d’utiliser le cash qui, par définition, n’est pas traçable et permet de faire des règlements sans passer devant le radar des impôts.
Certes, il distribue par clientélisme ou pour rechercher la paix sociale de nombreuses aides mais il n’hésitera pas à changer les règles (notamment fiscales) en cas de besoin car, vous le savez bien, les promesses n’engagent que ceux à qui elles sont faites ; et finalement, petit à petit, l’espace de liberté diminue sans que les français s’en rendent compte avec une sphère étatique en expansion permanente.
D’ailleurs, demain, en cas de nécessité, cet État bienveillant n’hésitera pas à vous prendre vos biens (avoirs bancaires, assurances vie) car la spoliation est un mode ordinaire de gestion de l’État surtout lorsque cet État est très mal géré et qu’il accumule des dettes colossales dont il faudra bien un jour tirer les conséquences.
Car, ce qu’on ne vous dit pas c’est que, quoiqu’il arrive, vous êtes et demeurez les cautions implicites des dettes que l’État accumule en votre nom et qu’en dernier recours c’est vous qui en assumerez les conséquences !
Une réalité bien éloignée du discours officiel
Tout le monde a au moins un fonctionnaire dans sa famille (ce qui retire une certaine objectivité à la pensée critique) mais la réalité est qu’en adhérant à l’image trompeuse d’un État protecteur, vous ne faites qu’aliéner votre liberté vis à vis d’un État qui vise tout simplement l’hégémonie !
N’oubliez jamais que l’État s’arroge des droits qu’il ne reconnaît pas à ses citoyens (notamment lorsqu’il se reconnaît un monopole de la violence qui implique que vous ne devez jamais vous défendre contre un agresseur … même si les services compétents sont défaillants) et que, lorsqu’il voit que les résultats de son action sont désastreux, il n’hésite pas à violer les règles qu’il a lui-même fixées !
Certes, il distribue des aides sociales mais, à bien y regarder, il reprend le tout par le biais d’impôts omniprésents qui font de la France un enfer fiscal !
Méfiez-vous donc de vos impressions et de votre tendance naturelle à rechercher la sécurité auprès d’un État présenté comme protecteur car les États obéissent à des logiques qui ne recouvrent à aucun moment les intérêts de leurs citoyens. L’État ne veut pas votre liberté, il veut juste vous contrôler et que vous vous limitiez à agir dans le cadre des règles qu’il a lui-même fixées !
Cela peut vous paraître contradictoire ou illogique mais l’État n’est ni votre père, ni votre mère ni votre grand frère, pas même votre ami c’est juste un monstre froid, sournois et manipulateur !
Tant pis pour vos illusions !
Bien cordialement à tous !
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Toujours à Dax, à l’occasion du huitième Weekend de la liberté organisé par le Cercle Frédéric Bastiat, j’ai eu l’honneur de rencontrer et d’interviewer le professeur Jacques Garello
Le Weekend de la Liberté est une manifestation animée par notre ami Patrick de Casanove, à Dax. Ces rencontres libérales sont fructueuses et alimentent réellement la réflexion sociétale et politique. Je ne peux que vous conseiller d’y participer l’année prochaine.
Dans cet interview Jacques Garello défend le libéralisme, qui en a bien besoin.
Bien cordialement. H. Dumas
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