Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Commentaires signés, arrivés sur mon email personnel

1° Message

Date: Mon, 1 Mar 2010 18:27:41 +0100

Cher Henri,
Comme vous le présumez à juste titre dans le corps de votre courriel, je ne me sens absolument pas concerné par ce mal que vous nommez avec une verve toute poujadiste “oppression fiscale”. En effet, au delà de mon penchant démocrate à tendance antipopuliste, il se trouve que je suis un fervent défenseur de la cause fiscale (bien que n’ayant personnellement aucun lien, ni personnel, ni professionnel avec l’administration fiscale), défendant avec vigueur le relèvement des impôts, et notamment de l’impôt sur le revenu. Sans doute, dans votre système de pensée, suis-je un fou dangereux happé par la logique d’un système sinon totalitaire, du moins totalisant. Il n’en est cependant rien : je mesure avec précision la valeur des choses, la nécessité de former société, et ne peux me trouver qu’en désaccord avec les propos liminaires de votre blog, selon lesquels un système devient, selon vous, oppressif. Certes tout système évolué peut souffrir ça et là des vicissitudes d’une certaine bureaucratie, vicissitudes devant lesquelles l’individu mal informé, mal intentionné, ou, plus prosaïquement “mal comprenant” sera tenté de voir l’ombre effrayante du cruel joug de l’exploitation de l’homme par l’homme. Mais toute analyse un tant soit peu sérieuse saura reconnaître la nécessité d’une pression fiscale adaptée à la construction d’un pacte social permettant de vivre harmonieusement entre hommes. Car oui, l’impôt est bien ce “petit chose” qui, avec quelques autre éléments (tels le langage, l’empathie, le partage, le don) différencie l’homme de l’animal.
Par ailleurs, et en m’éloignant de l’objet qui fonde ce courriel, j’aimerais savoir par quel biais vous avez obtenu mon adresse électronique professionnelle.
Cordialement, et en vous priant de bien vouloir excuser ma bien-pensance, mon conformisme et ma naïveté,Ma réponse:

Bonjour,
La communication entre les hommes suppose un émetteur et un récepteur.
C’est une grande difficulté.
Je suis étonné que mon blog ait pu générer votre réponse. Il faut qu’il y ait eu un problème côté emetteur ou côté récepteur.
En effet, loin de moi l’idée de refuser l’impôt. Je me demande si vous avez pris le temps de lire les documents qui sont joints au blog.
Pour résumer mon propos disons que, désireux de participer légitimement au financement collectif, vous payez régulièrement vos impôts, tout comme moi.
Supposons que soudainement, il vous soit demandé le double de ce que vous devez.
Tel est la problématique que je pose, il ne s’agit que de cela.
Vous pouvez, vous en avez le droit, refuser cette situation, prétexter qu’elle n’existe pas, vous avez déjà un pied dans le système oppressif.
Je ne vous en fait pas reproche, il s’agit de votre responsabilité morale, elle vous appartient et je n’envisage pas de la critiquer.
Toutes les cellules du corps social font partie du corps social, ce corps social est une grande partie de notre construction d’homme, nous devons l’accepter, je vous accepte donc tel que vous êtes, même si je regrette que votre intelligence refuse de voir certaine choses, soit finalement sélective.
je préfère l’ouverture. Mais ce n’est pas grave.
Je ne sais pas comment j’ai eu votre adresse email, sans doute un listing m’a-t-il était confié où vous vous trouviez. Rien n’est personnellement dirigé, je ne vous connais pas et je suis désolé de vous avoir dérangé.
Je vous prie de bien vouloir m’en excuser. Humainement votre. H. Dumas

2° Message

Date: Mon, 1 Mar 2010 12:16:27 -0500
> Subject: RE: Oppression fiscale
>
> Cher Henri Dumas,
> j’ai parcouru votre blog avec une grande attention. Votre pensée est
> fluide, mais les principes qui la guide sont biaisés…
> A-t-on déjà vu un pauvre souffrir de l’oppression fiscale?
> Ce que vous appelez oppression, n’est que le sentiment désagréable que les
> gens qui ont trop peuvent ressentir lorsqu’ils de se voient rappeler une
> leçon élémentaire de la condition de vie en société: le partage.
> Cordialement,

Ma réponse:

Bonjour,
Merci d’avoir pris la peine de répondre.
Je dirais qu’évidemment les pauvres sont les premières victimes de l’oppression fiscale.
Mais d’abord entendons nous sur le fait que l’impôt est indispensable et que mon propos vise exclusivement la levée d’impôts indus.
Ces excés qui, organisés en système créent ce que j’appelle l’oppression fiscale, touchent évidemment des producteurs de richesses.
Il est possible de nier l’intéret pour le groupe de ces producteurs de richesses. Jusqu’à ce jour toute tentative dans ce sens s’est avérée utopique et mortifère.
Mais je peux parfaitement comprendre que certains imaginent un type d’organisation sociale dont sont exclus les producteurs de richesses, alors évidemment mon propos ne les concerne pas.
Dans le cas contraire je me permets d’insister sur le fait que je ne vise que les situation où, impôts payés, il est levé artificiellement un impôt supplémentaire indu.
Je confirme ma pensée,  cette injustice génère une légitime réaction qui déstabilise les individus touchés. Leur déstabilisation nuit directement aux pauvres qui ont besoin de l’impôt pris sur la richesse que ces producteurs de richesse génèrent.
Rien n’est isolé dans notre société imbriquée. Le refus de l’acceptation par le plus grand nombre d’une situation d’injustice, même si immédiatement elle ne paraît pas affecter le groupe, est la base même qui permet à l’oppression d’envahir une société.
Cordialement. H.Dumas

 

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La fiscalité n’a pas de raison d’être conflictuelle

Le taux de l’impôt est défini démocratiquement par le parlement, nous possédons le pouvoir d’intervenir sur ce taux par notre bulletin de vote.
Objectivement, nos intérêts et ceux du fisc sont communs.
Ce dernier lève des impôts destinés à 99% à la vie du groupe, nous n’avons pas de raison de ne pas accepter de payer l’impôt. De leur côté, il est clair que les services fiscaux ont un intérêt évident à préserver la performance économique de leurs redevables.
Tout concorde donc pour que services fiscaux et contribuables vivent comme deux associés et non comme deux ennemis.
Les problèmes se présentent lorsque l’impôt met en danger la vie éconnomique de celui qui le paie. Cette situation, comprise comme une agression par le contribuable, déclanche la guerre.
Ce peut être une guerre large touchant par exemple toute une catégorie professionnelle se considérant écrasée par l’impôt. Dans ce cas, les outils démocratiques, syndicats, associations, utiliseront les moyens de pression traditionnels pour se faire entendre et tenter de rectifier la situation.
Le vrai problème est pour celui qui est étranglé fiscalement seul, dans son coin. Il aura la plus grande difficulté à se défendre. C’est le cas du contrôlé fiscal.
Pour lui deux problèmes se posent:
-1°- Il peut vite apparaître comme coupable.
-2°- Il est isolé.
Cette situation devrait générer de nombreuses garanties, pour éviter à tout prix l’injustice.
C’est le contraire absolu qui se passe. Inévitablement le conflit s’installe.
Le contrôlé n’a aucune chance de survie.
Je vous propose de vous rendre, à l’aide du lien proposé dans ce blog, sur Youtube pour voir ce qu’est un contrôle fiscal.
Une autre fois, je vous raconterai la genèse de ce contrôle et son résultat. C’est intéressant et exemplaire.

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VOUS PENSEZ OPPRESSION : C’EST BIEN PIRE !!!

Dans un article précédent, du 13 Janvier 2011,  intitulé “harcèlement”, je vous faisais part de l’annonce d’un nouveau contrôle fiscal.

En fait, il s’agit, pour les services fiscaux, de me faire taire définitivement. Il est clair que la ruine est la meilleure manière d’éliminer un résistant, juste avant l’assassinat dernière étape encore plus radicale. La SCI Le Mirabeau, visée par ce contrôle, est une société de construction vente qui est passée à travers toutes les crises immobilières en gérant son stock en bon père de famille, le louant dans les périodes de mévente et le réalisant dès que cela lui était possible. Avec, pour contrainte, de lourdes servitudes environnementales, dues à sa situation proche de la gare et d’usines polluantes, dévalorisant son stock. Mais qui devraient disparaître à terme.

A l’annonce de ce contrôle, j’ai immédiatement écrit aux services fiscaux un courrier que j’ai joint à mon article précédent. Ce courrier a été reçu par ces services le 13 Janvier 2011. Pas de réponse.

Ce matin, 26 Janvier 2011, deux inspecteurs des impôts se sont présentés à mes bureaux. Ils étaient porteurs de la réponse à mon courrier, dont plus loin copie, et ils refusaient que le contrôle soit filmé: http://www.youtube.com/embed/zKMIsXJKrXE?rel=0

Après réflexion, j’ai décidé de publier la vidéo de ce contrôle. Comme tout bon dictateur qui se respecte le fisc n’aime ni internet ni les caméras. Il oppose à ces dernières le droit à l’image de ses collaborateurs. Mais ce droit à l’image est-il respectable lorsqu’en fait son but est de dissimuler une situation de mensonge et un traquenard ? Mon pari est de dire non. On verra ce que dira la justice lorsque le fisc va la saisir.

Car le traquenard du fisc est limpide, il souhaitait affirmer que je m’opposais au contrôle fiscal. Son objectif étant de pouvoir ainsi immédiatement éditer une notification de redressement, sans débat contradictoire, puis de passer aussitôt à l’encaissement, paralysant ainsi le dernier compte en banque qui me permet de tenir face à ses attaques. Mais voilà, je ne m’oppose absolument pas à ce contrôle fiscal, je demande simplement que, dans une transparence qui est de droit, le fisc me précise les raisons de sa venue, et que je puisse filmer les échanges qui auraient lieu. Je vous laisse juge. Je pense à tous ceux qui s’indignent, à juste titre, des dictatures connues, ou plutôt renversées (ils anticipent rarement), sur la planète et qui applaudissent à celle du fisc en France. Cordialement. En ce moment c’est dur. H. Dumas

 

Fisc-26-1-2011

 

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