Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

L’INQUISITION AU SERVICE DU FISC: LE TRIBUNAL ADMINISTRATIF.

Le Tribunal administratif, le bras armé de Bercy.

A la suite d’un redressement fiscal que vous trouvez injustifié et devant la fameuse intransigeance des fonctionnaires du fisc à reconnaître votre bonne foi (malgré vos preuves) vous finissez par vous retrouver inexorablement devant le Tribunal Administratif.

Naïvement, comme tout citoyen « normal », vous avez dans l’ensemble une bonne opinion de la justice et de ses juges.
Mais, là, vous allez vite déchanter (à la vitesse grand V), car vous confondez la justice judiciaire (TGI) et la justice Administrative. Surtout si votre adversaire est Bercy.
Personnellement, j’ai été relaxé par le Tribunal correctionnel de Paris (où le fisc m’avait envoyé) de l’accusation de dissimulation des recettes, puis quelques années plus tard condamné à 100% par le tribunal administratif pour le même motif. !
Même motif, mais pas même punition !
Le hic, et il est de taille, c’est que fisc se fout complètement du jugement judiciaire s’il ne lui est pas favorable alors que c’est lui qui vous y a envoyé !
Vous, vous n’aviez rien demandé.
Amusant, non ?
Comment un tel non-sens est-il possible en France ?
Encore la fameuse exception française…
Nous avons donc dans notre pays deux justices.
Une rendue au nom du peuple français et une deuxième rendue au nom
de…l’Administration fiscale !
Comme tout français « moyen » je pensais que la première était supérieure à l’administrative.
Que nenni, la justice du fisc écrase le judiciaire. Elle ne s’en préoccupe même pas et l’ignore dédaigneusement.
A chaque fois que vous passez devant un tribunal, si vous écoutez la plaidoirie  de l’avocat du fisc (tribunal judiciaire) ou le réquisitoire du rapporteur du gouvernement (tribunal administratif), vous avez envie de vous passer vous-même les menottes.
Vous, qui n’êtes qu’un banal chef d’entreprise, vous êtes dépeint comme un voyou de la pire espèce (Escobar était un enfant malicieux à côté de vous …) et dont la principale préoccupation n’était pas de gérer votre entreprise mais de frauder le fisc pour vous en mettre plein les poches !
Vous êtes sidéré de la hargne (on dirait presque de la haine) de ces gens-là à votre encontre.
Pendant un moment vous vous retrouvez être l’ennemi public N°1 de la France.
Si la peine de mort n’avait pas été abolie, ils vous enverraient (sans aucun remord) à la guillotine.
Comédie, m’a dit à chaque fois mon avocat.
Comédie, comédie c’est vite dit.
Personne ne risque rien sauf vous.
Comédie tragique plutôt.

Vous arrivez donc fatalement à la case tribunal administratif et là, c’est de la justice expéditive.
Donc (comme dit précédemment), le rapporteur du gouvernement vous voue aux gémonies ; de plus lui seul est autorisé à parler et il ne s’en prive donc pas pendant environ une demie heure.
Vous et votre avocat (qui avait remis au préalable son mémoire) n’êtes autorisés qu’à écouter. Cela doit être une faveur que l’on vous fait de tolérer votre présence…
Il faut savoir, dixit les avocats avant l’audience, que dans plus de 95% des cas fiscaux, le tribunal administratif suit les « recommandations » du rapporteur du gouvernement ;
Pauvre naïf, je pensais, vu mon dossier, être dans les 5%.
J’avais déjà compris ma méprise bien avant la fin du speech…
Et voilà c’est terminé. Net et sans bavure, comme une comédie aux acteurs bien rodés.
Circulez, au suivant.
Avec le tribunal administratif, vous vous retrouvez dans un monde parallèle ou bien revenu quelques siècles en arrière, où aucune justice ne pouvait exister contre l’état.
Et Bercy étant plus puissant que l’état…
Comment peut-on admettre un tel système totalitaire dans notre belle démocratie que le monde entier nous envie, dixit nos politiques à longueur de journées ? Et comment peut-il perdurer, sans que ceux-ci (de tous bords) et que nos sacrés journalistes ne s’en émeuvent et le dénoncent ?
C’est d’une simplicité enfantine : Ils ont peur de se retrouver à leur tour, s’ils en parlent, dans l’œil du cyclone.
ET ils ont tellement à perdre !
Vis-à-vis de Bercy, le mot d’ordre c’est motus et bouche cousue.
Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire. La formule des trois singes semble avoir été adoptée par nos politiques.
Je ne me souviens pas de membres de gouvernement, d’élus, de hauts fonctionnaires ayant subi un contrôle fiscal.
D’après ce que l’on sait sur eux, c’est vraiment dommage.

Pour que tout ce beau système perdure, le tribunal administratif est une nécessité.
Il a encore de beaux jours devant lui.

Emmanuel Bolling

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L’école Autrichienne et les Keynésiens

Vendredi soir j’étais invité à une conférence organisée par l’Institut Coppet.

Il s’agissait de démontrer que l’économie doit être libre, ainsi que le préconise l’Ecole Autrichienne, le marché s’équilibrant naturellement. Que donc, l’interventionnisme de l’Etat, symbolisé par les Keynésiens, est porteur de déséquilibres et que ceux-ci sont les responsables des graves crises que nous traversons, dont la gravité ne peut aller qu’en s’accentuant.

Deux conférenciers de qualité se sont succédés à la tribune.

Le premier nous a fait la démonstration du danger du crédit non maitrisé allant au delà de la richesse existante. C’est à dire de la fausse monnaie créée à partir de l’autorisation donnée aux banques de prêter 100 quand elles n’ont en dépôt que 10.

Le deuxième, à partir de ce constat, nous a fait la démonstration de la rupture du temps liée à cette fausse monnaie. Il nous a affirmé que le crédit, sans l’enrichissement préalable nécessaire, crée une facilité artificielle qui, en accélérant le temps, les processus décisionnels, et en occultant les difficultés, favorise le risque d’erreurs au point de voir les crises éclater cycliquement et être de plus en plus violentes.

Tout cela était très convaincant, placé sous le signe de l’éthique et du bon sens.

Cependant, le problème principal : comment revenir à une situation d’économie libre et juste ? n’est pas résolu.

Tout le monde comprend que l’Etat représente dans cette affaire la force. Lorsque la force, pour différentes raisons, devient nocive, comment s’en débarrasse-t-on ?

Le Keynésiens disent : l’économie est naturellement injuste, il faut la réguler par la contrainte. Les Autrichiens apportent la démonstration que le résultat obtenu est nettement pire que le mal combattu. Oui mais… Que fait-on alors ?

La force, la violence, la contrainte sont dans la place économique, comment les boute-t-on dehors ?

C’est la question que j’ai posée, à laquelle je n’ai pas eu de réponse, juste un moment d’embarras.

Comment sort-on de la fausse monnaie ? Comment sort-on de l’hyper-fiscalité ? Comment sort-on du pillage que sont la fiscalité et les contrôles fiscaux ?

Ces questions embarrassent, particulièrement la dernière. En clair, la théorie n’est d’aucun secours pour la pratique. Il n’y a pas de sortie théorique.

Ce constat est dramatique, à plusieurs titres :

– D’abord, dans ces conditions, les théoriciens perdent du temps, de l’énergie, donc de l’argent collectif, pour rien.

– Si la théorie ne peut pas avoir raison de la force introduite par erreur dans l’économie, celle-ci n’a aucune raison de ne pas y rester.

La conclusion

C’est que le pillage, tout particulièrement l’abus fiscal, dont le point d’orgue est le contrôle fiscal, a de beaux jours devant lui.

Il n’y a aucun espoir de voir la raison chasser la violence et la force que représente l’intrusion de l’Etat dans le monde de l’économie.

Les esclaves de cette force aveugle, les victimes de ce pillage économique, ne sont pas pris en compte dans la discussion théorique intense qui fait rage actuellement entre les Autrichiens et les Keynésiens.

En réalité, les Keynésiens sont fiers de défendre leurs victimes supposées du libre marché, alors que les Autrichiens ont, eux, honte des leurs, des victimes fiscales de la violence du système de Keynes.

Ce constat peut se postuler ainsi :

La victime de l’état de nature attire la compassion, celle des exactions des hommes l’indifférence.

Bien que troublante, cette généralité s’impose à nous.

Dans ces conditions.

Puisque les tenants du libre marché (à l’exclusion de l’exception que représente Pascal Salin) ne vont pas jusqu’à défendre les victimes fiscales du système des keynésiens, celles-ci ne peuvent qu’espérer en l’effondrement naturel de l’économe d’Etat, sans avoir la certitude que celle qui suivra sera libérale ou au contraire encore plus interventionniste.

Force est de remarquer qu’en n’accompagnant pas leur combat théorique d’un engagement sans faille auprès des victimes (les contribuables) du système qu’ils combattent, les Autrichiens se coupent de leurs troupes et dévalorisent leur combat.

Doit-on leur rappeler que lorsque l’injustice ne peut plus s’exprimer par la raison, il ne lui reste plus que la violence ?

Pour ma part, je n’ai pas honte des redressés fiscaux, même lorsqu’ils sont traités péjorativement de “fraudeurs fiscaux”, je suis fier d’œuvrer à les défendre.

Bien cordialement. H. Dumas

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L’Etat relance le beau temps

La dépêche de l’Agence France Pignouf (AFP) vient de tomber.

Fort comme un turc, François Hollande, qui s’était engagé à inverser la courbe des précipitations en 2013, reconnaît son échec : “Bien que nous l’ayons stabilisée, nous n’avons pas pu inverser la courbe des précipitations en 2013”.

Le président lance le pacte pour le beau temps : “2014 sera l’année du beau temps. J’ai chargé le Premier Ministre d’engager les consultations à cet effet”, a-t-il ajouté.

Ce matin, Jean Marc Ayrault à réuni à Matignon les partenaires climatiques.

Cette réunion tripartite réunit d’un côté les marchands de parapluies et de doudounes, de l’autre les marchands de maillots et de chemises en lin, pendant que les touristes, troisième force en présence, hésitent sur le parti à prendre.

Dimanche prochain, les marchands de pédalo ont appelé à manifester. Ils ont été exclus de la consultation alors que, disent-ils : ” leur corporation a beaucoup apporté au gouvernement, notamment, comme chacun le sait, à la présidence de la République”.

Les partenaires climatiques sont invités à proposer des solutions, un rapport a été demandé aux experts de la météo.

D’ores et déjà, les marchands de parapluies et de doudounes ont averti qu’ils ne laisseraient pas les DOM-TOM se tailler la part du lion dans les négociations.

De leur côté, les marchands de maillots et de chemises en lin sont favorables à la “taxe doudoune” et à l’obligation du port du maillot toute l’année. Ils prétendent : “Les différences entre le slip et le maillot sont marginales”.

Personne ne peut dire ce qui va sortir des négociations en cours, ni si la courbe des précipitations va pouvoir être inversée. La France étant largement dépendante de l’Europe, mais aussi du climat mondial.

L’opposition, quant à elle, ne manque pas de rappeler qu’elle avait mis en doute, dès le départ, les objectifs du Président Hollande.

Voilà, grosso modo, ce à quoi nous assistons.

L’économie, pour l’Etat, est aussi prévisible que la météo. Les paramètres qui la gouvernent sont aussi multiples et imprévisibles que la force et la direction du vent.

Les politiciens se moquent du monde lorsqu’ils prétendent réguler en nos lieux et places la marche de l’économie.

Les français sont, sur ce point, aussi bien servis que s’ils confiaient à l’Etat le soin de les protéger du chaud et du froid. Personne n’y songe, chacun prend en charge cette protection, tous n’ont aucune peine à imaginer ce que serait leur situation s’ils laissaient à l’Etat le soin de s’en charger.

Or, ce qu’ils n’imaginent pas pour le climat, ils l’envisagent pour l’économie.

A aucun moment ils ne prennent conscience que les simagrées des politiciens à ce sujet n’ont qu’un but : dissimuler leurs interventions et leurs prélèvements délirants qui paralysent et tuent l’économie. Tout les discours des politiques n’ont pour objectif que de cacher derrière un écran de fumée leurs besoins d’argent pour acheter les voix de la démocratie et conforter leur situation lucrative personnelle.

Comment cela peut-il se faire ?

Le premier responsable est l’éducation nationale qui maintient les jeunes français dans l’ignorance totale des règles de l’économie, de la propriété privée, du contrat, du droit, toutes choses pourtant indispensables à leur développement.

Le deuxième responsable est la confusion, soigneusement entretenue par les responsables politiques et moraux, entre l’économie et la consommation.

Cette confusion tient à l’inversion répandue que ce serait la consommation qui crée l’économie, alors que c’est, à l’inverse, l’économie qui permet, entre autre, la consommation.

L’envie de consommer est telle en l’homme qu’elle emporte toute objectivité. Il peut aller jusqu’à voir avec plaisir son voisin dépossédé, s’il s’imagine que sa propre consommation en sera favorisée.

Ceux qui sont conscients de ces choses assistent impuissants au massacre.

Cette folie de la consommation, qui a endetté nos pays pour plusieurs générations, va, de la façon la plus certaine qui soit, précipiter la France dans une crise dont la profondeur anéantira le but même de l’économie qui est d’apporter nourriture et vie au plus grand nombre.

Certes, les acteurs économiques ont à assumer leur part de responsabilité du fait qu’ils se sont montrés ostentatoires à l’aide des détournements marginaux qu’ils ont pu prélever sur l’extraordinaire masse économique que la mondialisation a générée.

Mais les politiciens portent, eux, la responsabilité principale pour avoir utilisé l’élection démocratique au profit de leurs intérêts personnels, en détournant les votes de leur dimension globale pour les ramener à des considérations égoïstes, dictées par la jalousie et la cupidité.

Nous ne sommes pas sortis de l’auberge.

Bien cordialement. H. Dumas

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Le génocide des entrepreneurs

Il n’y a que 36% des français qui pensent avoir la capacité d’être entrepreneur, seuls 2% se lancent avant 25 ans.

Le moins que l’on puisse dire c’est que l’entrepreneur n’est pas majoritaire. Or, sans entrepreneur, pas d’économie. Sans économie, pas de société avancée.

C’est à ce problème qu’est confrontée la démocratie, c’est à dire l’organisation sociale, le pouvoir confié à la majorité, donc l’Etat.

L’économie et l’entrepreneur :

L’économie est le fruit de la multitude des contrats librement débattus entre les hommes. L’entrepreneur est celui dont l’imagination, accompagnée d’un engagement personnel et financier, génère l’objet des contrats.

Économie et entrepreneurs sont à la merci des 64% qui ne souhaitent pas ou n’ont pas les capacités d’être actifs dans le domaine économique. En clair, la démocratie est fondamentalement antiéconomique.

C’est ce qui explique la réussite économique de dictatures comme la Chine, lorsque les tenants du pouvoir politiques deviennent des entrepreneurs sauvages, sans limite, sans opposition.

En France :

Au cours des siècles, et à la suite d’une alchimie improbable, économie et démocratie avaient réussi à cohabiter. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. L’Europe, et la France en particulier, ont enfanté le communisme qui n’est rien de plus que la négation de l’entrepreneur.

Il s’est trouvé, ici ou là, des sociétés en déshérences qui se sont reconstruites à partir de cette négation. Ce fut, ou c’est, pour elles, la misère et ses cortèges de malheurs liés à leurs échecs économiques, qui sont inéluctables.

Aujourd’hui, la pensée majoritaire en France est collectiviste et rejette philosophiquement l’entrepreneur. Mais elle le fait de façon particulièrement perverse et dissimulée.

Elle prétend que l’Etat, donc les français majoritaires non intéressés par l’économie,  serait en droit, soit de réguler l’activité des entrepreneurs, soit même de se substituer à eux.

Or l’Etat ne peut ni contraindre les entrepreneurs ni se substituer à eux, pour une raison simple et universelle : le socle de l’entrepreneuriat est la responsabilité, alors que celui de l’Etat est l’irresponsabilité, rien ne peut être plus antagoniste. Sans responsabilité pas de droit, sans droit pas de contrat, sans contrat pas d’économie.

L’intervention de la bureaucratie :

Pour atteindre son objectif, la majorité antiéconomique, l’Etat démocratique, charge la bureaucratie d’une mission d’éradication des entrepreneurs.

Cette mission est tacite, masquée. Elle est génocidaire, elle en suit les étapes connues, répertoriées.

D’abord le pillage, c’est Bercy qui s’en charge. Puis le déplacement des populations concernées, aujourd’hui les jeunes, demain les plus âgés qui accepteront de tout laisser en partant. Enfin viendra le temps de la purge, du meurtre, il n’est pas si loin que le croient certains.

La bureaucratie est le pouvoir idéal pour cette triste besogne. Inaccessible à l’émotion, à la raison, elle échappe à toute possibilité de sanction, voire même de jugement. Elle se rend régulièrement célèbre dans l’histoire de l’humanité pour ce genre de mission qu’elle accomplit sans état d’âme.

Le génocide des entrepreneurs est en route, il est illusoire d’imaginer que quoique ce soit puisse l’arrêter. Même pas en rêve.

Les derniers responsables bureaucratiques, ceux qui verseront le sang qui suivra la ruine, quelques uns de ceux là, quatre ou cinq pauvres mecs, paieront peut-être un jour la facture, pour que la majorité responsable soit absoute de la catastrophe que nous allons vivre.

La vie n’est qu’un éternel recommencement.

Cordialement. H. Dumas.

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SIGNEZ OU NE VENEZ PAS PLEURER APRES

6 RAISONS DE  SIGNER LA PETITION, votre survie en dépendra bientôt !

Les français doivent se battre pour l’abolition des privilèges de Bercy qui peuvent transformer un innocent en coupable. Nous sommes tous concernés, entrepreneurs ou particuliers.
Lorsque vous subirez un contrôle fiscal, si vous n’avez pas signé cette pétition, qu’à la suite de celui-ci  vous soyez tondu, voire ruiné, vous ne pourrez pas dire je ne savais pas !

NOUS DEVONS OBTENIR :
1) Transparence du dossier fiscal.
Dans la justice « normale » vous avez accès à votre dossier. Vous pouvez savoir ce que l’on vous reproche, pourquoi vous avez été ciblé.
Personnellement je me suis toujours demandé pourquoi mon 2eme contrôle avait été aussi meurtrier et aussi abusif. Je n’ai eu la réponse que dernièrement. J’ai dû patienter plus de 15 ans pour enfin comprendre pourquoi et qui m’avait ciblé. CELA N’EST PAS ACCEPTABLE !
2) Enregistrement du débat oral et contradictoire.
Débat qui ne sert à rien pour vous. Débat « poudre aux yeux ». Sa seule fonction est de faire connaître au fisc vos arguments. Rien n’est noté ni signé. De ce super débat, seul Bercy en fait un résumé, pour vous enfoncer. Et là, on l’a vraiment dans l’os : ils sont assermentés. C’est imparable. Votre parole ne vaut même pas son poids de papier !

Je sais de quoi je parle, je l’ai vécu.
3) Présomption d’innocence.
Ce qui vaut pour nos chers élus lorsqu’ils sont pris la main dans le pot de confiture ne s’applique en AUCUN CAS au contribuable vis-à-vis du fisc. Ce n’est pas à la Citadelle de prouver votre culpabilité. Il lui suffit de l’affirmer. C’est à vous uniquement de prouver votre innocence. Vous verrez, si vous en faîtes l’expérience (comme moi) que c’est totalement différent.
Qui décide que vos preuves sont valables ? Le fisc bien sûr.
Il est accusateur et juge en même temps.
Accusateur et juge en même temps, elle est pas belle la vie pour  Bercy! Merci les français de lui donner la corde pour vous pendre…
Toutes les preuves irréfutables que je lui ai fournies, il les a rejetées d’un air méprisant, avec dédain.

Je vois d’ici votre scepticisme à l’égard de mes preuves, mais elles ont été acceptées par le tribunal correctionnel en 2002 qui, lui,  m’a relaxé du délit affirmé par le fisc de dissimulation des recettes.
4) Contentieux relevant exclusivement des tribunaux civils indépendants.
C’est absolument indispensable. Si Bercy ne décide pas de vous envoyer en correctionnelle (et lui seul peut le décider !), vous êtes réellement cuit car en dernier « recours » vous allez vous retrouver devant le tribunal de l’inquistion, j’ai nommé le Tribunal Administratif. Ce tribunal d’exception est totalement inféodé à la Citadelle. Il rend quasi systématiquement, dans les affaires fiscales, des jugements qui lui sont favorables. C’est une parodie de Justice. Cela aussi vous le croirez lorsque vous en ferez vous-même l’expérience. Rien ne vaut l’expérience personnelle pour croire ; mais à ce moment-là  il sera trop tard pour vous…
Moi, j’ai eu la « chance » que Bercy, pour me punir de ma résistance à son faramineux redressement, m’envoie en correctionnelle.
Manque de bol pour lui car j’ai eu droit à un vrai procès.
Surprise, le procureur n’a rien requis contre moi.

Et j’ai gagné. Bercy n’a même pas fait appel.
Quant on connait la hargne qu’il met à poursuivre jusqu’au bout du bout un récalcitrant.
Il faut croire que mon dossier n’était pas si bon que ça pour lui.
Au fait, j’ai gagné quoi ?
Rien de rien.
Bercy se moque des jugements civils. S’il gagne, c’est un bonus.
S’il perd, comme pour moi, cela ne change rien pour lui. Il continue à vous poursuivre sous le même motif.
IL EST INDISPENSABLE QUE LE FISC RESPECTE LES JUGEMENTS DES TRIBUNAUX CIVILS INDEPENDANTS.
5) Redressement exigible uniquement après jugement en dernier resort.
Bercy se sert dans vos comptes et vous saisit tous azimuts sans attendre, dés l’envoi de votre notification de redressement. Cool, non ? Devinez la suite…
Coupable ou innocent, on va d’abord vous ruiner. J’ai aussi vécu ces gâteries.
6) Responsabilité personnelle de l’agent « vérificateur »
Pourquoi est-ce que dans le privé les gens doivent et sont responsables de leurs actes et pas dans la fonction publique ?

Un agent vérificateur, qui, pour X raisons, et à tort, vous met sur la paille n’a aucune responsabilité !
Sa seule punition, une prime ou de l’avancement…
IL FAUT QUE CETTE IMPUNITE CESSE.

Emmanuel Bolling

 

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“Cocu-menteur”, le jeu qui tue

Ainsi donc, Hollande met fin, officiellement, à sa liaison depuis huit ans avec dame Trierweiler. La conclusion qui s’impose est que cette liaison existait, puisqu’il y met fin.

Elle existait donc lorsqu’il a été candidat à l’élection présidentielle.

La preuve est ainsi rapportée qu’il a menti lors des déclarations préalables à sa candidature. Ce mensonge invalide évidemment cette élection. Nous n’avons donc plus de Président de La République.

N’importe quel observateur normal arrive à cette implacable conclusion. Qu’en pensent nos grands magistrats, nos pharisiens ? Nous verrons

Ceci dit:

Cocu, déjà, tout seul à la maison, c’est dur à digérer. Mais, exposé devant le monde entier, alors là, franchement, ce doit être très, très, dur.

Madame Trierweiler n’est pas d’un abord franchement sympathique, son allure générale n’inspire pas la compassion. Mais, maîtrise-t-on son apparence ? Est-on fatalement à l’intérieur comme à l’extérieur ? Rien n’est moins sûr. Si ça se trouve, elle est charmante, fiable, enjouée, douce, câline, confiante. Si c’est le cas, elle doit tomber de haut.

De toute façon dans cette affaire, il n’y a que trois solutions :

-1- C’est un salaud, il a tous les torts

-2- C’est une salope, elle a tous les torts

-3- Ce sont deux salauds, ils ont des torts partagés

Car, vu la situation, ils ne peuvent pas être deux êtres charmants, d’une grande correction, transparents, simples, et avoir tous les deux raisons.

La solution N°2 serait pour nous sans importance. Encore que, elle démontrerait que notre Président fait des choix hasardeux en ce qui concerne ses proches.

Cela serait inquiétant du fait que son activité principale se résume à choisir ses proches collaborateurs. Une carence à ce niveau peut entrainer de lourdes conséquences.

Les solutions 1 et 3 terrorisent.

En effet, elles supposent que le Président de la République est un salaud en amour. J’entends dire que la vie privée et la vie publique n’ont pas de rapport, je veux bien. Mais, ce que nous sommes nous le restons, que ce soit en public ou en privé. Salaud un jour, salaud toujours. C’est quand même inquiétant.

Un homme qui peut faire croire à une femme qu’il l’aime, au point qu’elle expose cet amour sans méfiance, alors que, dans son dos, il l’a trompe, ne risque-t-il pas d’avoir la même attitude avec ses autres amours ?

Si cet homme vous dit qu’il aime la France, ne risque-t-elle pas d’être cocue ?

Si vous l’avez cru au point de lui accorder votre confiance, n’êtes-vous pas en position d’avoir à vous inquiéter sérieusement, à vous demander si vous n’avez pas mal placé vos sentiments et votre confiance politique ?

Pour moi la réponse est claire : impossible de faire confiance à un tel homme.

L’avenir devient flou

C’est la première conséquence du doute, lorsqu’il s’instille dans la confiance que doit inspirer le chef d’un pays ou d’une entreprise.

Je ne veux pas parler des gorges chaudes, du voyeurisme populeux, non, je parle très sérieusement de la nécessité de l’intégrité morale et psychologique du chef.

Ne soyons pas dupes, ses décisions, qui nous impacteront, sont étroitement liées à son caractère, à sa personnalité. C’est pourquoi, arrivés à ce stade de pouvoir, les hommes s’efforcent de dissimuler leur personnalité, ils savent que, perçue, elle permet de juger leurs actes. Or, ils veulent faire croire que ces actes seraient désincarnés d’eux-mêmes, uniquement liés à la situation, à la conjoncture. Rien n’est moins faux.

La méfiance s’installe

Savoir que le Président de La République ment à sa compagne, en public, ne peut qu’inquiéter. La confiance en lui est entamée, pour elle évidemment, mais aussi pour nous tous. Qu’il n’éprouve pas le besoin de s’expliquer est invraisemblable.

Je ne me pose pas là en moraliste, en défenseur de l’idée de couple, ce point là ne m’intéresse nullement. Chacun vit sa vie personnelle comme il l’entend. Mais, je n’ai pas de respect, globalement, pour ceux qui dissimulent, qui mentent. Menteur un jour, menteur toujours.

Je n’ai aucune raison de garder mon respect à un Président qui trompe sa compagne, je me méfie de lui. Pourquoi ne me tromperait-il pas ?

En réalité

D’accord, je l’avoue, je n’ai jamais eu confiance en cet homme. Je ne suis donc pas de ceux qui sont déçus par cette histoire significative. Disons que, par contre, je suis conforté dans mes doutes, ils deviennent, sous nos yeux, légitimes.

Cette histoire est bien une affaire d’Etat, ou plutôt de chef d’Etat. Nous sommes en droit d’en connaître la réalité, à travers elle nous connaîtrons notre (ancien) Président, ce qui devient objectivement impératif.

Bien cordialement. H. Dumas

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Pétition pour l’inversion de la courbe des contrôles fiscaux.

Pétition pour l’inversion de la courbe des contrôles fiscaux.

L’impôt, version France de ces dernières décennies, est illégitime. Il revient à placer l’entrepreneur en position d’esclave, à le déposséder de son capital économique et humain.

Bercy se rend journellement coupable de “crime contre l’humanité, d’esclavagisme” à travers la mise en œuvre de la fiscalité actuelle et tout particulièrement lors de contrôles fiscaux aveugles, injustes, réalisés dans un espace de non droit, à l’occasion desquels le contribuable est présumé coupable.

L’ensemble fiscal, aujourd’hui, détruit notre pays, ses forces vives, l’avenir de nos enfants. Tout cela est exposé, depuis plus de trois ans, empiriquement, dans mon blog, www.temoignagefiscal.com .

Jusqu’à présent, je prêchais dans le désert et, disons-le, j’en ai pris plein la gueule.

Les choses pourraient changer

Dans le Figaro Magazine de cette semaine plusieurs pages sont consacrées à Pascal Salin. Cet homme est exceptionnel, je vous incite vivement à acheter et lire son livre “La Tyrannie fiscale“, Editions Odile Jacob, à commander chez “Amazone” la plus près de chez vous, évidemment.

Monsieur Pascal Salin est un économiste, professeur émérite, dont la magie et la compétence sont tout particulièrement séduisantes. Il a ce don, des très grands, de rendre accessible à tous les choses les plus complexes.

C’est ainsi qu’il anéantit, pulvérise, atomise le sophisme actuellement répandu qui ferait de l’économie une affaire de mathématiques, d’abstractions, de statistiques, alors qu’elle n’est que la somme de décisions et d’engagements personnels terriblement, irrésistiblement, strictement humains. Elle est le feuillage de l’arbre qui ne peut exister que grâce aux racines et aux branches que sont les acteurs économiques, les entrepreneurs et leurs salariés.

La lecture de cet ouvrage doit être mis en parallèle, par exemple, avec celui de M. Jean Tirole (prix Nobel… de l’épais ?) “Théorie des incitations et règlementation”. 900 pages de texte et de formules, dont la vérification prendrait plusieurs années, pour comprendre, par exemple, les règles qui devraient présider à la gestion de la SNCF. Comme si la SNCF avait une légitimité, qui plus est sa gestion. Comme s’il était légitime de prélever un impôt pour que M. Machin, Président de la région Truc, décrète que le billet de train est chez lui gratuit ou limité à 1 € !!! Foutaise.

Le livre de Pascal Salin peut aussi être mis en parallèle avec celui de Nicholas Taleb “Antifragile”. Là il vient, de façon pédagogique, expliciter, par les faits, la plus grande part des théories de Taleb.

Pascal Salin, tout au long de son ouvrage, apporte l’explication du pillage intellectuel et matériel par l’impôt en France, de son illégitimité. Il en fait la démonstration.

Achetez vite ce livre, il est probable que Manuel Valls va le faire interdire, comme subversif.

Sauf, sauf… si une majorité de français, prenant conscience de la fin misérable qui nous attend tous du fait de notre régime d’imposition, se révolte.

Vous pouvez me dire : “Dumas, mon petit père, t’es bien gentil, mais t’arrives un peu tard, la révolte est déjà largement en route.” Ce n’est pas mon avis.

Le malaise économique est majoritairement ressenti, c’est un fait. Il s’exprime par des convulsions graves, mais la maladie n’est pas encore diagnostiquée par la majorité.

La plupart, pour ne pas dire tous, tirant chacun un petit ou un gros avantage de notre système pervers, s’agitent uniquement dans l’espoir de le voir augmenter leurs avantages, sans être acquis à l’idée que c’est justement cela le fond du problème.

J’en veux pour preuve que, tous les deuxièmes Jeudi du mois, lorsque je vais me recueillir devant Bercy, de 18H à 19H, en ayant une pensée émue pour mes économies qui y ont disparu, je suis seul, terriblement seul.

Emmanuel Bolling,  nouvel auteur, premier arrivé après l’ouverture de mon blog qui lui doit beaucoup,  propose de lancer, en 2014, sur toute l’année, une pétition : “2014, l’année de l’inversion de la courbe des contrôles fiscaux”.

Je trouve l’idée, courageuse, généreuse, géniale, concrète.

Ouvrez la pétition en cliquant ici  signez-la et faite tourner à toutes vos relations.

Elle restera ouverte toute l’année sur le blog, colonne de droite.

J’espère et je crois en vous, la révolution fiscale c’est aujourd’hui, pour donner à la France, demain, un avenir de conquête mondiale et de premier rang économique.

Bien cordialement. H. Dumas

RAPPEL :  MOBILISONS NOUS.  SIGNEZ LA PETITION.  (colonne à droite)

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La peste ou le choléra

Les français détestaient, et probablement détestent toujours, Sarkozy. Pas plutôt élu, ils détestent Hollande, sans espoir de retour. Pourtant ces deux hommes sont ce que la nuit est au jour, la plus parfaite opposition et la plus grande différence qui puissent être. Quoique certains disent ou pensent.

L’explication simple est de dire : les français sont des imbéciles qui ne savent pas ce qu’ils veulent. C’est un peu court. Cependant la situation est effectivement troublante, et ce raccourci explicatif peut satisfaire quelques prétentieux imbus d’eux-mêmes. Evitons-le, évitons-les.

Les français ressentent indéniablement un malaise, c’est ce qu’expriment ces rejets antinomiques. Doit-on à chaque malaise avoir une idée précise de son origine ? Dans le cas contraire est-on un imbécile ? Certainement pas.

Chacun sait que le point de ressenti d’un malaise n’est pas fatalement le lieu de sa source, que les diffusions du mal sont souvent énigmatiques. Pour en comprendre le cheminement il est, la plupart du temps, nécessaire d’examiner globalement les faits qui conduisent au malaise, à partir de ses symptômes.

Les symptômes

Sarkozy et Hollande ont prétendu prendre en charge, tous les deux, chacun à sa façon, l’économie du pays. Ils ont promis de solutionner tous les problèmes liés à la crise. C’est sur ce projet qu’ils ont été élus. Tout le reste n’est que leurres. Ils n’aboutissent pas, c’est le malaise.

Le premier problème

Il tient au fait que l’économie ne peut ni être planifiée, ni être régulée, tout particulièrement en période de difficulté.

Lorsqu’elle est lancée, elle roule et il est possible de l’entraver raisonnablement sans graves conséquences. Elle peut alors supporter quelques handicaps.

Mais, face à des difficultés, l’économie doit être entièrement elle, libre, sans contrainte, sans limite, de façon à être créative, à saisir toutes les opportunités (voir à ce sujet “Antifragile” de Taleb). Ses champions doivent eux-mêmes être le plus libre possible.

La peste

Les potions de Sarkozy et de Hollande préconisent exactement l’inverse. C’est la peste. Les règles de la politique, du vivre en groupe en harmonie, n’ont aucun lien de près ou de loin avec les règles de l’économie. L’intervention de la politique dans l’économie, c’est l’arrivée du virus. Il décime le tissu économique et engendre la misère. Doit-on s’étonner que la perspective ou la présence de la misère génère le malaise ?

Le deuxième problème

L’économie peut, malheureusement, être atteinte d’un deuxième virus. Celui-là elle en est autoporteuse. C’est l’excès de pouvoir du capital à travers le monopole, qu’il peut se procurer par le terrassement des concurrents.

Le monopole c’est le choléra.

Il absorbe la concurrence qui est le moteur vital de l’économie, il la pervertit. Une fois constitué, le monopole répond à des règles politiques et s’absout des règles économiques.

Or, là est une partie du problème, l’économie en devenant mondiale s’est affranchie des contraintes anti-monopoles. Ainsi, certaines de ces forces mondiales ont fini par acquérir un statut de monopoles anti- économiques. Le phénomène s’accélère.

Ce problème dépasse largement les possibilités d’intervention de nos deux amateurs Sarkozy et Hollande. Evidemment, ils le savent. C’est en cela qu’ils sont responsables des mensonges qu’ils profèrent, qu’ils méritent le désamour qu’on leur porte.

Conclusion

La France a deux écueils à éviter : l’ingérence de la politique dans l’économie, l’absorption par les monopoles mondiaux. Pour l’instant, nul homme politique, nul parti politique ne présentent un projet ou des garanties dans ce sens.

Tous surenchérissent sur la qualité de leurs interventions intempestives, actuelles, passées ou à venir dans l’économie.

Dans ces conditions, il est prématuré de traiter les français de gros nuls. Il en serait différemment si un tel homme politique, libéral, existait et qu’ils le refusent.

Le fait qu’il n’existe pas est-il dû aux français ou à l’organisation politique de la France ? Personnellement je penche pour la deuxième hypothèse.

C’est cela qui explique le désamour des français pour leur classe politique, cette conscience informelle du problème, à défaut d’une analyse objective.

La modification nécessaire du système politique actuel est-elle possible par la démocratie ? Hélas, rien n’est moins sûr.

La force du mensonge est d’être plus séduisant que la réalité, et, nos hommes politiques sont des professionnels aguerris du mensonge. C’est leur fond de commerce, leur propre moteur économique. Ils lui doivent leur statut, leurs avantages, en est-il un qui se sacrifiera ? Sera-t-il compris ? Ce sont les énigmes de demain. Ce sera ça ou la misère et le chaos. Attendons.

Bien cordialement. H. Dumas

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On étouffe l’artisanat

Voici ce que l’on peut lire dans la presse:

“En 2008, l’élection de Serge Dassault à la mairie de Corbeil-Essonnes a été annulée par le Conseil d’État en raison de dons qu’il avait fait à des habitants. Frappé d’inéligibilité pendant un an, l’homme d’affaires a alors fait entrer en scène Jean-Pierre Bechter. “L’homme n’a jamais voulu être maire, qu’importe: il a toujours obéi à Serge”. “ Lequel Bechter, élu maire, est poursuivi pour les mêmes raisons.

Le monde politique est plein de surprise, la presse et les magistrats aussi.

Devons-nous rester insensible à une telle agression contre l’artisanat ? Qui plus est un artisanat “made in France”.

Face au silence de Montebourg, c’est nous les petits, les sans grades, qui sommes obligés de monter au créneau.

En ce qui me concerne, j’ai écrit à Serge, voici la copie de mon courrier.

“Salut Serge,

On dit que tu aurais acheté des électeurs avec ton pognon. Je veux pas le croire. En plus ils seraient peu nombreux a en avoir profité. Dis-moi que c’est pas vrai. Tu déconnes.

Bon, je t’explique.

C’est pas le problème d’acheter les électeurs, ils le font tous, c’est la règle de notre démocratie, c’est une question d’échelle qui t’est reprochée.

Tu t’es vu là, en petit artisan de l’achat de voix. Mais t’es complètement dépassé. On n’achète pas mille ou deux mille voix. Regarde Hollande, il a acheté des millions de voix.

Et puis, en plus, avec ton pognon, mais t’es malade.

On n’est plus avant, on est maintenant. Aujourd’hui faut voir grand. Tu fais plus tes avions dans ton garage, comme ton père. Ou alors, c’est peut-être pour ça que tu n’arrives pas à les vendre. Faut évoluer mon vieux. Faut in-dus-tri-a-li-ser.

Tu vois, écoutes, tu passes à la télé, tu les achètes tous d’un coup. Tu leur dis que tu vas leur trouver du travail, pas trop, du pognon, beaucoup, des vacances etc… tu les achètes quoi. Je sais c’est dur, faut beaucoup de courage, mais tu peux aller jusqu’à leur dire que tu es un mec normal, comme eux, que tu seras irréprochable, ils aiment ça.

T’as pas besoin de fric pour les acheter, juste des promesses.

Et puis alors… ton fric!!! Mais t’es nase.

On donne jamais son fric pour ça, sinon, les impôts, à quoi ça sert ? Les impôts c’est fait pour ça mec, pour acheter les électeurs.

Quand je pense que tu donnes ton fric perso, c’est n’importe quoi.

Je comprends pas. Pourtant, y parait que t’es ingénieur. Ben dis-donc, je me demande ce qu’on t’a appris dans ton école. Faut te faire aider vieux. Viens me voir, je t’expliquerai.

Je comprends ton côté artisan, même j’apprécie. C’est vrai quoi, l’artisanat ça se perd. Mais bon, faut laisser ça aux baguettes de pain, au ressemelage, aux tricots fait main, à la mode, pas à la politique.

La politique c’est la mondialisation, l’industrie, tu comprends, c’est pas des amateurs.

Faut voir grand.

C’est pas 200 pékins qu’il faut acheter, c’est tout le bordel, l’administration, les flics, les magistrats, le pays quoi. Sinon, t’es baisé, ils vont te tuer. En politique, pas de place pour les artisans. Saches-le.

Bon, si tu veux continuer en politique appelles moi, je te donnerai des tuyaux.

Mais surtout, vois grand, large, industriel, fais comme tous les autres.

Salut. H. Dumas”

Cette lettre est une goutte d’eau dans la désolation de la situation de ce pauvre artisan politicien, mais peut-on rester insensible à une telle modestie, à une démarche artisanale pleine de compassion pour son prochain ? Non évidemment.

Ecrivez-lui, vous aussi. Faites comme ses copains sénateurs, aidez l’artisanat qui se meurt en France. C’est la B.A. de la semaine.

Bien cordialement. H. Dumas

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Révolution à l’AFP

En cliquant ici, sur AFP, vous allez découvrir l’incroyable, l’insoupçonnable, l’inimaginable, au point que vous risquez de vous demander si vous n’êtes pas la victime d’une machine à changer de dimension, si vous n’êtes pas rentré accidentellement dans un monde parallèle, arrivé sur une autre planète.

Ca y est ? Vous avez cliqué et lu ? C’est fort hein ?

J’ai connu jeune homme les abus de pouvoir des “bourgeois-petits-commerçants-petits-entrepreneurs-professions-libérales” qui avaient mis le pays à leur botte. Ils régnaient sur l’économie évidemment, mais aussi sur la politique et la justice. Partout ils maitrisaient les postes électifs (maires, députés et sénateurs, conseils généraux etc…), étaient étroitement liés aux tribunaux, aux forces de répression, complices des préfets. Si bien qu’ils étaient inaccessibles à la sanction, au dessus de tout soupçon, ce qui entrainait assez souvent de leur part des abus de droit insupportables pour les autres. Nous vivions la république des petits bourgeois.

Par de belles journées de Mai, en 1968, la jeunesse s’est révoltée contre cette république et ses privilèges. Dix ans plus tard, les bourgeois avaient définitivement perdu le pouvoir et les petits avantages indus qui vont avec.

C’est ainsi que le pouvoir ayant changé de mains, l’impunité a changé de bénéficiaires. Depuis les années 80, les fonctionnaires ont pris le pouvoir.

Pour les gens comme moi, libres, sans chapelle, refusant les réseaux, nous sommes tombés de Charybde en Scylla.

Nous avons troqué nos bourgeois égoïstes, vaniteux, mesquins, profiteurs, sans vergogne, prétentieux, avides, intrigants, sans scrupule pour des fonctionnaires égoïstes, vaniteux, mesquins, profiteurs, sans vergogne, prétentieux, avides, intrigants, sans scrupule, c’était pas l’affaire du siècle.

Depuis plus de trente ans il en est ainsi, les fonctionnaires ont le pouvoir, ils trustent les postes électifs, ils verrouillent tout, ils s’arrangent entre eux. Attention, j’évoque une situation globale. Comme toujours et partout, il y a des exceptions. Disons qu’elles confirment la règle.

Témoignage

J’ai dit bien souvent que, face aux abus de pouvoir qui du fait même de leur existence évoque une situation qui ne peut pas être contrée, le témoignage est la seule voie possible.

Sur ce blog j’ai souvent fait la démonstration de la complicité évidente qu’il y a entre les magistrats, les forces de police et Bercy. Je la vis journellement à travers toutes les procédures que ma résistance génère. C’est tout simplement la fraternité entre fonctionnaires. Elle est alimentée intellectuellement par l’appartenance à un même corps social au pouvoir, et matériellement par l’outil évoqué par l’AFP : la protection fonctionnelle.

La protection fonctionnelle

Ca c’est fort, plus fort que nos anciens bourgeois qui devaient se démerder par leurs propres moyens. C’est-à-dire que, quand le fonctionnaire n’est pas content de vous, il vous poursuit devant les tribunaux et c’est vous, avec vos impôts, qui payez son avocat. Evidemment, ensuite vous payez avec vos propres sous les indemnités qu’il obtient systématiquement.

Personnellement, j’ai déjà versé plus de 20.000 € de primes pour des harcèlements dont j’ai été l’objet de la part de fonctionnaires du fisc ou de la police nationale, qui ont été non seulement blanchis par les tribunaux, avocats payés par nous, mais récompensés de leurs saloperies par ces mêmes tribunaux.

Je n’ai pas souvent évoqué le sujet pensant que ce combat était perdu d’avance.

Vous imaginez ma surprise quand je constate que l’AFP (soi-même!!!) en parle.

Il faut que le nombre de “niqués” dans mon genre commence à faire désordre pour que l’information filtre. Gardez bien cet article, personne n’en parlera plus jamais. Ils ont dû fumer la moquette à l’AFP pour se lâcher de la sorte. Vous avez vu la montée d’adrénaline de la gente fonctionnaire, comment leurs syndicats montent au créneau. C’est chaud.

Il n’en reste pas moins que ce qui est dit est dit. Même si les choses ne vont pas plus loin, il ne sera pas désagréable de regarder les magistrats lors des prochaines procédures en sachant qu’ils savent que nous savons.

Enfin plus seul, ce sera mon cri du cœur de ce weekend.

Bien cordialement. H. Dumas

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LA FRANCE, UNE REPUBLIQUE BANANIERE.

LA FRANCE, UNE RÉPUBLIQUE BANANIÈRE

 

L’expression” république bananière” signifie que le gouvernement d’un état ou d’une nation est corrompu.


Les principaux symptômes de la république bananière (et de la fin de l’État de droit) sont :
Des décisions soumises “inlassablement au fait du ou des princes”, népotisme qui distribue des faveurs à quelques-uns, au détriment de l’intérêt général.
Des institutions négligées, un pouvoir judiciaire “pas vraiment libre et indépendant”, des électeurs qui n’ont plus confiance dans leurs institutions et  surtout dans leur classe politique”, une élite corrompue, perchée sur son “arrogant  piédestal”, oublieuse d’efficacité, ignorante “de l’éthique, du sens civique et… de la pudeur” . (Définitions trouvées sur internet)

Classement  mondial  de la corruption 2013 : La France  obtient  encore une fois la 22eme place ( juste devant les Emirats et le Quatar…)
Toutes les semaines, grâce à internet, explosent des scandales financiers qui impliquent étroitement nos hommes politiques ou hauts fonctionnaires, les services de l’Etat (Bercy et des services de renseignements) et des particuliers (milliardaires)  ou des grandes  entreprises françaises.

Je prendrais deux exemples, emblématiques, par l’implication générale  dans ces deux affaires de tout ce beau monde.
L’affaire UBS.
L’affaire HSBS.
Dans les deux cas, il s’agit de l’évasion de France de plusieurs dizaines de milliards d’euros.

Le scandale HSBC  est révélé par un lanceur d’alerte (Falciani) le 2 avril 2008.
Le scandale UBS est révélé par 3 cadres dirigeants d’UBS France en 2009.
Nous sommes début 2014. Que s’est-il passé entre temps ? Qu’a fait Bercy ?
Résumons :
Pour HSBC, Falciani, ne se sentant pas en sécurité en France, s’exile en Espagne.
Pour UBS, nos 3 cadres, sont traités eux aussi comme des coupables. Ils sont même surveillés par la DCRI… ( Antoine Peillon « Ces 600 milliards qui manquent à la France)
Falciani livre  la liste de 8993 français ayant un compte « off shore » en Suisse.
Nos 3 cadres, eux aussi livrent des centaines de noms.
(Entre 2008 et janvier 2012, HSBC France est dirigé par un certain Antoine Cahuzac..)

A cette époque-là, nous trouvons comme par hasard, (mais est-ce un hasard ?), deux figures politiques bien connu des français par leur image d’incorruptibles : Eric Woerth puis son alter ego de l’autre côté du Rubicon Jérôme Cahuzac.
Tous les deux sont  les grands boss de Bercy. Ils sont chargés, l’un après l’autre d’enquêter sur nos deux affaires ! Comme gardiens du temple, on ne pouvait trouver mieux !
Goûtez-vous comme moi le piquant de la situation ? C’est du Feydeau…

Mais que fait donc Bercy ?
Notre citadelle, d’habitude si prompte à poursuivre, à persécuter et à ruiner le contribuable moyen, ne bronche pas. Rien, silence radio pendant plusieurs années à part de l’enfumage et l’habituelle rengaine sur la chasse aux (petits) fraudeurs.
Il faut savoir que c’est Bercy, seul, qui décide si vous êtes fraudeur ou non. 
Son  jugement  est sans appel !
Si vous avez l’audace de contester un redressement injustifié, il vous met automatiquement  dans la colonne « fraudeurs ».
Si la Citadelle vous colle cette étiquette, vous devenez un lépreux. Plus personne n’ose prendre votre défense et vous êtes petit à petit exclu de la société.
Le contrôle fiscal, c’est comme la lèpre, c’est contagieux !
Croyez en mon expérience.
 Simple non ?
Bouquet final, il n’a besoin de personne pour poursuivre en correctionnel. Il se passe de l’accord du Parquet.
J’y suis moi-même passé (j’ai même gagné mais cela n’a rien changé)
Donc, s’il ne poursuit pas…

Bref, revenons à nos banques. Il faudra attendre début 2012 pour UBS et avril 2013 pour HSBC pour que des infos judiciaires soient ouvertes…
Il ne devait pas avoir le feu au lac.
Dans ces listes nous trouvons des sportifs, des show bizeux, des grands industriels (vu le taux d’imposition, cela ne paraît  pas anormal), des hommes politiques et des magistrats dixit  sans les nommer nos quatre dénonciateurs citoyens.
Bien sûr, nous ne verrons jamais ces fameuses listes.
Hommes politiques et magistrats, voilà sans doute pourquoi  ces deux affaires avancent en reculant.

Tout un chacun, en 2014, peut constater que nous sommes sous un régime qui n’a plus rien de démocratique (à part le nom) et qui rappelle étonnamment l’ancien régime avec ses trois ordres : la noblesse, le clergé et le peuple.
En 2014, dans notre république bananière nos trois ordres sont : les politiques, les hauts fonctionnaires et le peuple.
Dans ces deux régimes, les deux premiers ordres s’entendent toujours  comme larrons en foire sur le dos du troisième. Seul ce dernier paye réellement
Impôts, taxes diverses (+84 ces trois dernières années), contrôles fiscaux et redressements abusifs  pleuvent sur lui.
Internet a remplacé nos médias, complices de ce pouvoir corrompu, qui participent à cet enfumage.
Sur la toile circulent, quasiment en direct, les informations concernant les « arrangements » de tout ce beau linge.
Avantages financiers et fiscaux, népotisme, conflits d’intérêts, magouilles fiscales à Bercy pour les amis etc…
Malheureusement pour eux, plus rien ne reste caché longtemps. Tout se sait.
Le dégoût est général mais nos deux ordres, bien au chaud dans leur bulle, continuent à dévorer et à se répartir le gâteau.
Ils ne semblent pas s’apercevoir que le temps se gâte.

Après le dégoût vient la colère. Et après la colère ?

Après 1788, normalement, vient 1789…
Attendons.

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Stupéfaction des socialistes

Partis à Bangui la fleur au fusil, nos socialistes déclarent à L’ONU :

“En Centrafrique, je pense que nous avons peut-être sous-estimé la haine et le ressentiment entre communautés”, dixit Gérard Araud.

On ne peut pas dire que ce genre de déclaration soit rassurant.

Les explications qui suivent non plus :

“Nous savions qu’il y avait des violences interreligieuses, mais nous n’imaginions pas une haine aussi profondément ancrée. Nous devrions peut-être travailler avec des psychologues et des ethnologues pour comprendre comment elle est apparue et comment apaiser la situation”allons bon.

La création d’une commission s’impose. “Ravi” va s’en occuper. Un observatoire du dénombrement des coups de machette, sera probablement mis en place rapidement.

Pour le moment c’est l’expectative :

“Il s’agit d’une situation presque impossible pour les soldats africains et français. Nous devons réfléchir dans des termes très pratiques à la façon d’être efficace pour empêcher les gens de s’entre-tuer quand ils veulent désespérément le faire.”

Eh ben dis-donc… la poisse.

Et oui, quand ça va mal, ça pète. Et quand ça pète, ça pète.

Ce n’est pas vraiment compliqué à comprendre pour n’importe qui, sauf pour un socialiste. Ce n’est pas la première fois qu’ils nous font le coup. Déjà en 1939, ils ont été stupéfaits par l’agressivité d’Hitler avec qui ils pensaient pouvoir discuter. Ils avaient juste oublié que les Allemands ne voulaient plus payer la facture de la guerre de 1914.

C’est sûr : les gens, quand ça ne veut plus payer, quand ça ne peut plus payer, ça devient méchant.

Et oui, le socialiste ne comprend pas ça. Piller les autres, c’est son ordinaire de tous les jours. Et je te prends à Machin qui en a trop, pour donner à Truc qui n’en a pas assez. C’est son fond de commerce. Peu importe que Machin ait gagné honnêtement ce qu’il possède en fonction des règles universelles de l’économie, et que Truc n’en branle pas une.

Truc, de toute façon, n’en a jamais assez, alors Machin, à un moment, il en a marre. A la fin, Truc et Machin se foutent sur la gueule. Dix ans plus tard, tous les deux, moribonds, se demandent pourquoi ils se sont foutus sur la gueule.

Les socialistes ne sont plus là pour assumer, ils ont touché leur commission quand tout allait bien, ils sont partis foutre le bordel ailleurs. Alors, Truc et Machin, ils n’ont pas d’explication, ils se retrouvent tout cons. Ils redeviennent copains, ils jurent que ça n’arrivera plus jamais, parce que là ils en ont vraiment bavé.

Mais, dès que tout va mieux, les socialistes reviennent. Et…c’est reparti pour un tour. Et voilà…. En gros c’est ça l’histoire de l’humanité. Alors, franchement, avec leurs histoires interreligieuses, ils nous prennent vraiment pour des cons.

Je ne connais pas assez bien la situation économique du Centre-Afrique pour savoir qui veut piquer quoi à qui. Mais, ce que je sais, c’est que ces populations ont en leur sein des hommes armés qui pratiquent la guerre depuis si longtemps que les survivants doivent être particulièrement dangereux. Il en est de même au Moyen-Orient.

Alors, s’apercevoir que notre armée parait surprise par cette violence et cet entrainement à la guerre, ça fait froid dans le dos. Que ses chefs ne s’en doutaient pas, c’est pire encore.

Pour les socialistes, la vie est belle, n’oublions pas que leur philosophie ce n’est pas à chacun selon son mérite, mais à chacun selon son besoin.

Il ne faut pas s’étonner qu’à terme, les besoins étant par essence illimités, il s’installe une situation extrême ou celui qui possède ne peut plus donner alors que celui qui désire exige encore. La confrontation n’est pas loin.

Traduire cela ensuite en violence interreligieuse est une escroquerie intellectuelle hors du commun, mais qui, il faut le reconnaître, marche depuis des siècles, tant le pillage gêne in fine le pilleur, au point qu’il est obligé de le déguiser.

Pillages et pilleurs sont les mamelles de tous les conflits. C’est en cela que les socialistes sont porteurs de guerre, qu’ils se baptisent chrétiens, communistes, national-socialiste, Lepéniste ou sociaux-démocrates, c’est leur destin.

Il n’y a que le libéralisme pour favoriser la paix, mais il suppose que chacun s’accepte pour ce qu’il vaut. C’est là que réside la difficulté du libéralisme.

Bien cordialement. H. Dumas

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Pardon ? Vous avez dit partons ?

Avec un peu de retard, je viens de lire le livre d’André Bercoff et de Déborah Kulbach “Je suis venu te dire que je m’en vais”, (je vous le conseille, c’est un bon livre).

En même temps c’est bien tombé, j’étais dans l’ambiance quand hier soir Hollande a vacillé sous l’uppercut lancé par une journaliste “Que comptez-vous faire pour empêcher les jeunes de 25 ans de quitter la France ?”

Il est resté cloué. Incroyable. Il doit avoir un microsillon entre les deux oreilles qui se raye facilement. Il s’est mis à répéter en boucle “Quand on a 25 ans…”  C’en était gênant pour lui. Je me demandais comment il allait s’en sortir. Il ne s’en est pas sorti.

Je ne connais pas Bercoff. J’ai rencontré Déborah Kulbach et son adorable chien “Bento”,  lui et moi nous avons sympathisé.

J’ai lu leur livre avec intérêt. Il n’est pas très épais, mais il est dense. Il est agréable à lire et disons qu’il plonge réellement, sans pathos ni mauvaise foi, dans cette désespérante ambiance qui prédispose au départ.

J’ai cependant avec eux un important point de désaccord.

Ils laissent entendre qu’il y aurait en France un conflit de générations, qui tiendrait au fait que les vieux qui sont au pouvoir ne voudraient plus le lâcher. Qu’ils s’accrocheraient aux avantages acquis par eux sur le compte des jeunes à venir.

C’est un peu ça, mais ce n’est pas un simple problème de génération. C’est un problème de connerie. Je peux le dire, j’étais là. J’étais là quand les cons ont pris le pouvoir dans les années 70.

Il faut que je vous explique.

Ce ne fut pas un prise de pouvoir par le nombre, les cons sont depuis tout temps les plus nombreux, ce sont les meilleurs, les créateurs économiques, les entrepreneurs qui le leur ont volontairement donné.

De 1945 à 1970, les meilleurs avaient le pouvoir. A l’occasion de la guerre les mauvais et les plus faibles s’étaient trompés de camp, ils payaient la facture. La France n’en finissait pas de s’enrichir, de progresser.

Puis, repus, vieillissants, les patrons ont soit donné le pouvoir à leurs seconds couteaux, soit vendu leurs entreprises. Ils se sont retirer en masse de la vie active.

L’exemple est particulièrement significatif pour la banque, je l’ai déjà exposé. Après la guerre il n’était pas une ville de 20.000 habitants qui n’avait pas sa banque privée. Le rôle économique de ces banquiers privés était essentiel. Ce sont eux qui repéraient et aidaient les nouvelles pousses économiques, qui aidaient les anciennes à disparaître honorablement. Lorsqu’ils vendirent ou furent absorbés, volontairement, ils furent remplacés par des guichetiers incapables de remplir cette mission. Les sommes qu’ils récoltaient, qui irriguaient l’économie locale, furent concentrées à Paris et utilisées loin de leur création pour les ambitions personnelles des dirigeants nationaux, le tout finissant dans une gigantesque “Madoffade”, pas encore totalement visible du grand public, mais ça ne saurait tarder.

A ce détail prêt, que donc tout cela n’est pas une question d’âge, de générations, mais une question de connerie et de cynisme (ça va ensemble), je suis d’accord avec leurs constatations et ne peut que vous conseiller de lire ce petit ouvrage.

Revenons à Hollande et à son interminable prestation, dont la longueur cache la médiocrité, comme ces diners en ville où l’on s’emmerde tellement qu’ils finissent à 2 ou 3 heures du lendemain.

Il m’est apparu comme bien des présidents d’associations ou de sociétés qui confondent l’apparence de la fonction et sa réalité. Qui pensent que leur rôle consiste à distribuer des idées non abouties, voire utopiques, à charger les autres de leur mise en oeuvre et à se montrer.  Alors que, bien plus prosaïquement, le chef est là non seulement pour défendre des idées, les siennes ou celles de collaborateurs, mais surtout pour en garantir l’aboutissement lui-même par son travail et son engagement personnel.

Cet homme est de la trempe de ceux qui font porter aux autres les échecs et qui s’attribuent les réussites. Tout faux.

Il n’a pas convaincu les 75% qui le prennent pour un charlot et il a perdu la plus grande partie des 25% qui le croyaient défenseur de leur dogme. Il va finir avec 0% de notoriété. Le record du siècle.

Quant à sa défense de la dignité humaine, je rêve.

Ne sait-il pas que la première atteinte à la dignité humaine c’est le pillage ? Pillage de la mémoire certes, mais aussi pillage des biens. Or le plus grand pilleur c’est lui, bien avant tous les autres.

Comment peut-il parler de dignité lorsque ses hommes de Bercy pillent la moitié des français qui sont les forces vives de ce pays au profit de l’autre moitié faite d’assistés et de fainéants irresponsables ?

Comment peut-il parler de dignité en laissant agir ses mercenaires fiscaux dont les contrôles sont un affront constant à cette dignité ?

Pour clore ce billet et calmer mon indignation, une prévision : Closer va faire l’objet d’un contrôle fiscal (c’est qu’il est très en colère le queutard).

Bien cordialement. H. Dumas

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Une procédure dans la transparence

Ce billet permettra d’affiner leur jugement à ceux qui sont enclins à penser qu’il n’y a pas de fumée sans feu, que celui que le fisc traite de “fraudeur fiscal” est très probablement coupable, peut-être avec moins d’intensité que ce qu’il est accusé, mais coupable.

L’affaire mise à votre disposition pour la totalité de la procédure en cours est particulièrement significative de la problématique fiscale.

Les faits sont les suivants :

Une entreprise, au départ promoteur, est tenue face à l’impondérable de ce transformer en hôtelier. Cette transformation est d’abord factuelle, puis la situation administrative de la société est mise en accord avec les faits.

Cette transformation entraine une modification de ses contraintes de TVA.

Le fisc reste sur le premier objet social de la société (la promotion) qu’il pense plus avantageux pour lui dans l’immédiat (ce n’est pas le cas à terme).

Face à cette situation, le fisc va d’abord se comporter en autiste, faisant mine de ne pas voir la situation factuelle de l’entreprise. Puis, poussé dans son incohérence par rapport à la réalité qui s’impose, le fisc va mentir, falsifier la réalité. D’abord face à la société, puis devant les tribunaux.

Le fisc va ainsi abuser la religion des magistrats et obtenir des jugements accréditant ses mensonges.

Aujourd’hui, la preuve de ces mensonges est rapportée, en cliquant sur les titres ci-dessous vous aurez accès aux documents de référence :

Mémoire d’appel

Réponse du fisc

Mémoire responsif de ce jour.

C’est le problème constant

Le fisc réinvente à longueur de journées la situation réelle des entreprises. Il le fait sans aucun respect pour la réalité factuelle que l’entrepreneur a dû gérer en son temps. Il le fait avec pour seul objectif d’encaisser le plus possible, le plus vite possible. Il le fait sans souci des conséquences de cette vision biaisée de la réalité économique de l’entreprise.

Pour cela il n’hésite pas à mentir, il sait qu’il sera couvert, qu’il lui suffit de montrer du doigt un entrepreneur pour que celui-ci devienne un coupable. Il lui suffit de respecter la forme, les tribunaux ne vont jamais sur le fond, la parole du fisc est la vérité pour eux.

Voilà le monde fiscal injuste, destructeur, mensonger, auquel sont confrontés les entrepreneurs. Le reste de la population, la majorité, non seulement s’en fout complètement, mais pense qu’il n’y a pas de fumée sans feu…

Bien cordialement. H. Dumas

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LES CAROTTES SONT CUITES POUR DIEUDONNE

Les carottes sont cuites pour Dieudonné !

Après la superbe et passionnante  affaire  Léonarda, puis celle, non moins excitante, de la prostate de Monsieur Hollande ; affaires qui avaient fait la une de tous les médias pendant huit jours, nous avons maintenant  l’affaire Dieudonné.
L’opération  prostate avait suscité des débats sans fin, tous plus soporifiques les uns que les autres !

Rebelote, voici donc l’opération  Dieudonné. Elle est du même tonneau, en XXL.
Au moment où j’écris ces quelques lignes l’affaire Valérie arrive.
Elle va pousser notre comique dans les oubliettes. Mais avec cette dernière, nous allons pouvoir, enfin, rigoler tout notre saoul sans avoir à payer une nouvelle taxe quelconque.
Profitons-en, on n’en a pas souvent l’occasion.
Revenons à nos carottes :
Depuis quelques jours notre comique faisait donc la une de tous nos médias.
On ne pouvait y échapper. Elle nous suivait et s’immisçait partout.
On nous la servait en boucle avec des interventions à tire-larigot de ministres, de députés de tous bords, tous les biens pensants et j’en passe ; la liste est trop longue.
Et revoilà nos débats !
Tout le monde veut en être, tout le monde a son mot à dire, veut mettre la main à la pâte.
Chacun veut participer à cet acte « citoyen ».
Chacun veut tirer sur la corde qui va pendre le père de la quenelle.
 Se dédouaner à si bon compte, c’est une aubaine, vite profitons en…

Oui ou non pourrait –t-il monter sur scène après demain, demain, aujourd’hui, ce soir, dans une heure ?
Quel suspens ! La France entière, que dis-je, le monde libre attendait la décision des instances suprêmes de la République.

Le verdict, rendu en quelques heures par le Conseil d’Etat (bravo, plus rapide que Lucky Luke), nous rappelle que nous sommes bien les fondateurs des droits de l’homme.
Ouf, j’ai eu peur.
 Si cela n’avait pas été le cas, il aurait fallu déclarer la Patrie en danger !
Il y  a peut-être une certaine démesure, style une bombe atomique pour tuer une mouche.
Chacun aura son opinion.
Personnellement, n’appréciant pas spécialement le personnage, je n’ai jamais vu un de ses spectacles. Désolé !
Je n’ai même pas eu, encore, la curiosité d’en regarder un sur « you tube » (re désolé).
Je ne porterai donc aucun jugement sur son fameux show, mais si j’en crois les 14.352 intervenants qui se sont relayés sans trêve dans les médias, il ne devait pas être trop top.
C’est le moins que l’on puisse dire.
La justice tranchera, loin de toute excitation.
Cette interdiction qui est applaudit à tout rompre, semble à certain empêcheurs de tourner en rond, ramener le spectre de la censure.
Quelle méfiance déplacée. Il y en a qui voit toujours le mal partout.

Mais je m’égare, là n’est pas mon propos.
Donc, après tous ces palpitants rebondissements (que nous avons vécu heure par heure, minute par minute), j’ai vu poindre, à pas de velours, notre chère Inquisition.
N’ai-je pas entendu, à la télé, un membre éminent de notre gouvernement faire un parallèle  Al Capone/fisc/Dieudonné ?
Cela annonçait l’arme ultime et de destruction massive : le Fisc.
Suivez-moi bien :
Premier acte, ON nous a dit qu’il ne payait pas ses amendes (c’est pas bien ça !).
Deuxième acte ON nous a déclaré qu’ON allait vérifier ses déclarations de revenus car il SEMBLERAIT qu’il ne…
Bon, là, ON s’est avancé un peu vite car, pas de bol, il est en règle.
Enfin pour le moment, car en creusant bien…
Troisième acte, ON nous fait savoir que, selon toute probabilité, son fils ayant une société au Cameroun (je crois, je n’ai pas fait attention), ce petit coquin ferait dans l’évasion fiscale !
Pas bien terrible ça, Monsieur, alors que les français ont faim.
J’attends le quatrième acte avec impatience.

Conclusion, ON lui a mis Bercy sur le dos.
Ca ne sent vraiment pas bon pour l’humoriste.
Bref, pour vous, Monsieur Dieudonné, les carottes sont cuites.
Une question à ON :
Si l’ami Dieudonné joue vraiment de l’évasion fiscale, ce n’est certainement  pas d’aujourd’hui. Pourquoi a-t-on mis aussi longtemps à s’en apercevoir ?
Que faisaient TRACFIN et Cie ?
Peut-être qu’avant il ce n’était l’intérêt de personne de soulever la pierre…

L’étiquette « fraude fiscale », c’est le truc qui englue, qui asphyxie et qui au final tue.
Vrai ou pas, personne n’osera prendre votre défense.
Vous allez être classé dans la colonne débit, celle des mauvais français.
Même si, fiscalement parlant, vous avez ou n’avez pas quelque chose à vous reprocher (on le saura peut-être plus tard), c’est déjà décidé, ON va vous habiller de pied en cap.
Bercy n’a jamais été à un abus fiscal prés.
Dans la citadelle, tout est anonyme, il n’y a pas de responsable.
Jamais.
C’est toute la beauté de l’assassinat fiscal.
ON, n’existe pas.

Croyez-moi, je sais de quoi je parle !

RAPPEL :  MOBILISONS NOUS.  SIGNEZ LA PETITION.  (colonne à droite)

 

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Les kamikazes du sexe

Un homme se fait sauter dans le 8°. Les dégâts sont considérables.

La Présidence de la République qui avait échappé de justesse à un premier kamikaze, un peu avant les élections de 2012, pensait en avoir fini avec ce genre d’attentat aux bonnes mœurs.

Le premier kamikaze du sexe a été arrêté par nos amis américains, probablement à la suite d’une combinaison d’écoutes de la NSA, de filatures du FBI et d’aveux de repenties sexuelles. La justice américaine l’a mis par hasard hors jeu un peu avant les élections présidentielles, alors que son objectif était de le faire exclure du FMI.

Il semblerait cependant qu’il prévoyait de se faire sauter, en bande, à l’Elysée directement. La justice française a pris le relais, il ne sortira pas des procédures lancées contre lui avant une ou deux décennies. Depuis il semblerait que ce kamikaze ait arrêté toute activité et n’ait plus l’intention de se faire sauter (on peut le comprendre). A tel point que sa compagne, impliquée parait-il dans de précédents attentats, l’a quitté.

La surprise est de taille aujourd’hui avec ce nouveau kamikaze du sexe. La Présidence de la République est touchée directement. L’explosion qu’il a provoquée en se faisant sauter dans le 8° a ébranlé l’Elysée.

Un disparu et une blessée grave sont à déplorer. Le kamikaze lui-même, qui est porté disparu depuis l’explosion. Une femme, qui lui était proche, a dû être hospitalisée, sa vie ne serait pas en danger, mais sa superbe et son train de vie à venir en ont pris un coup.

La police est complètement débordée. Tracfin n’a rien vu venir.

Le préfet de police prétend que les caméras de surveillance sont inopérantes lorsque les kamikazes se déplacent en scooter. Les services fiscaux, trop occupés à surveiller les artisans, les commerçants et les professions libérales dont ils notent toutes les transactions bancaires, y compris les virements allant jusqu’à 5€, ce qui fait une masse de travail considérable, n’ont aucun renseignement sur le lieu de l’explosion. A leur décharge, l’appartement touché serait la propriété d’un ressortissant certes en partie français mais insulaire. Bercy fait savoir qu’elle ne possède pas de fonctionnaire suffisamment compétant et travailleur pour suivre les méandres économiques de professionnels de ce niveau de complexité.

Bref, c’est la surprise la plus totale.

Une personne vivant dans un petit village du Poitou, en milieu rural, prétend avoir été elle-même victime du kamikaze dans le passé. Elle affirme que tout cela n’est pas grave, qu’il n’y a pas de quoi en faire un “chabichou”, que la vie continue.

A Paris, au contraire, la prudence est de mise. Plus aucun lieu ne parait sûr. Les parisiens s’attendent à ce que d’autres kamikazes du sexe se fassent exploser par mimétisme. Cela pourrait toucher l’Assemblée Nationale où il existe un très important réservoir de candidats qui seraient susceptibles de passer à l’acte. Par contre, le Sénat, selon des sources policières infiltrées, ne serait pas atteint par cet intégrisme du fait de l’âge moyen des sénateurs.

Moi qui pensais passer mon weekend à buller. Mais, l’actualité n’attend pas, quand il faut y aller, il faut y aller. L’heure est grave, chacun doit dire ce qu’il sait pour que jaillisse la lumière.

Et puis, c’est pas tous les jours qu’on peut se marrer gratis et aussi fort, sans avoir rien à payer à Bercy.

Bien cordialement. H. Dumas

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Coquille chez Reuters

Sous le titre “Des révélations intimes gâchent la rentrée de François Hollande” on peut lire aujourd’hui, parlant de sa concubine déclarée, dans une dépêche de Reuters : “…Elle était encore a ses côtés mardi pour la traditionnelle galette républicaine partagée chaque année… au sein du palais présidentiel” Il fallait lire évidemment “la traditionnelle galipette présidentielle”.

Là, voyez-vous, je me marre.

En cette époque difficile, notre Président courage prend tous les risques, comment ne pas penser à la fin atroce de Felix Faure ou du cardinal Daniélou, qui eux aussi eurent en charge de lourdes responsabilités, y laissant même la vie.

Que ces disparitions prématurées aient fait rire une large partie du pays peut, je suppose, être considéré comme une atteinte à la dignité humaine ou encore à la vie privée. Mais bon, le bon peuple se marre comme il peut, j’en fais partie, je connais la question.

Notre bien aimé Président pourrait sucer avec bonheur une pastille de Vals pour faire passer la pilule. Elles sont parfaites pour les ballonnements et  difficultés gastriques, ainsi bien sûr que pour la grippe, alors que le bon peuple est justement sur le point de le prendre en…

Après tout me direz-vous si les balades nocturnes en scooter lui dégagent à la fois les sinus et les burnes, c’est autant de gagner pour les dépenses de la sécurité sociale. Vous avez raison.

La performance et l’abstinence sont depuis longtemps un sujet controversé chez les entraineurs des grands champions. Je suppose que les “coaches” de notre président n’échappent pas à la règle, ils doivent être en train de s’étriper sur le sujet.

En règle générale, l’abstinence est conseillée avant les grandes épreuves. D’un autre côté les épreuves que traverse la France paraissant devoir s’éterniser, peut-être pendant des années, était-il raisonnable d’envisager pour notre champion une aussi longue période d’abstinence ?

Bon, on ne va pas en faire un fromage, il est temps de clore cette amusante parenthèse.

Revenons aux choses sérieuses. Au déficit abyssal de notre pays, à cette dette inspirée par les achats de voix que génère notre vénérable démocratie, à un niveau nullement atteint ailleurs.

Il va bien falloir se mettre à la rembourser. Pour cela l’Etat va devoir trouver de l’argent. Ce n’est pas une chose facile.

Alors, s’il vous plait, un peu de respect pour ceux qui s’engagent dans cette voie étroite de l’aumône. Un peu de respect pour notre Président qui quête.

Il le fait avec énergie et compétence. Certes, au départ, il a été abusé par un quêteur défroqué, mais il a sévi. Depuis, chaque homme politique a déballé son paquet en place publique, tout a été passé au crible, heureusement tous sont pauvres (ou presque) c’est une garantie.

C’est la certitude qu’ils ne se sont pas enrichis. Evidemment c’est un peu inquiétant pour nous, s’ils n’ont pas été capables de s’enrichir, comment pourront-ils nous enrichir ? Là, je n’ai pas de réponse.

Et puis, c’est Samedi… on verra la semaine prochaine. Enfin Mercredi, parce que j’ai des RTT à récupérer.

Bien cordialement. H. Dumas

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MEDIAPART, OUT OF ORDER ?

Bonjour Monsieur Plenel.

Bienvenu au club.
Non, non, ne protestez pas.
Je sais, vous allez me dire que vous n’êtes pas un fraudeur, que c’est une monstrueuse erreur, que l’on va reconnaître votre bon droit, que que que…
Ecoutez-moi- cinq minutes.
Aucun avocat fiscaliste ne vous le dira (ce n’est pas leur intérêt) mais, si vous contestez le redressement qui se profile, vous allez connaître l’Enfer Fiscal.
L’Enfer Fiscal !
Vous avez lu Dante…
Bien sûr, vous n’avez pas envie de vous y retrouver avec tous ces  « fraudeurs » que, comme tout bon français, avant, vous vilipendiez.
Mais ça, c’était avant…
Non, il n’y a pas de hasard, vous l’avez déjà compris ou vous n’allez pas tarder à le comprendre.
Le  vrai hasard, celui qui n’est pas téléguidé comme un missile, cela représente un petit pourcentage des contrôles fiscaux.
Le but d’un missile, c’est de détruire son objectif. Et aujourd’hui, l’objectif, c’est vous !
Hier encore vous étiez un homme heureux, respecté, voire important dans votre sphère.
Profitez-en, cela ne va pas durer, vous pouvez me croire.
Comment en êtes-vous arrivé là ?
Vous étiez dans le cercle du pouvoir, à « tu et à toi » avec des membres du gouvernement, avec des hauts fonctionnaires, bref vous étiez à l’abri bien au chaud.
Et puis, qu’est-ce qui vous a pris ? Voilà que vous mettez vos chers amis en difficulté avec votre sacrée affaire Cahuzac.
Là-haut, sur l’Olympe, ça n’a pas dû plaire.
Seriez- vous un nouveau Prométhée ou auriez-vous été touché, sur le tard, du syndrome Robespierre ?
Avez-vous une liste ? Y-a-t-il un suivant sur votre liste ?
Bref, dans le doute, ON va s’occuper de vous. ON va vous envoyer un beau petit contrôle fiscal.
C’est anonyme et ça met tout le monde d’accord sur votre dos. Vous connaissez le fameux « y a pas de fumée sans feu »…
De plus, une fraude à la TVA, (l’argent de tous les français !) c’est ronflant, ça sonne super bien, c’est imparable et indéfendable pour les quelques amis qu’il vous restera.
A ce stade deux options s’offrent à ON :
Firstly,
ON vous a envoyé un missile sans détonateur. C’est un avertissement en AR. Vous montrez que vous avez saisi le message en agitant un drapeau blanc et en leur disant que vous serez sage à l’avenir.
Dans ce cas-là  tout s’arrangera dans les cuisines de Bercy. Les cuisiniers de la Citadelle sont habitués à transformer les odeurs d’égout en fumet et vice versa. Les états d’âme ne font pas partis de leur équipement.
Secondly
Vos anciens amis ont donné leur feu vert.
Le missile est chargé, il est fait pour tuer.
Pour vous les carottes sont cuites, vous êtes dans la nasse comme une mouche dans une toile d’araignée. Vous aurez beau vous débattre, crier, hurler vous serez mangé à la fin.
Si votre ruine a été décidé, rien n’y fera.
Le temps joue pour eux. Dans un mois, on vous aura déjà oublié.

Je vais tenter de vous expliquer ce qui vous attend en résumant et en essayant de faire simple.
Après votre contrôle arrivera votre « notification de redressement ».
Le montant du redressement, la mauvaise foi (elle sera là), les pénalités plus quelques petites douceurs (spécialités de Bercy), vous aurez l’impression d’être dans un mauvais rêve. Que vous allez vous réveiller. Erreur c’est la vraie vie selon Bercy.
Vous avez ouvert la mauvaise porte, et vous n’êtes qu’au tout début de la descente.
Dès réception de cette charmante missive, et avant de la contester (ce que vous ne manquerez pas de faire), sauvez tout ce que vous pouvez sauver.
Et en quatrième vitesse, car le Fisc, cet ami qui nous veut que du bien, va tout vous saisir sans attendre votre contestation.
Les comptes bancaires de votre société, les vôtres perso, ceux de votre épouse…
Attention, il ratisse large, même très large !
Dans un deuxième temps, c’est la valse des huissiers (ceux du Trésor, les meilleurs).
Saisies conservatoires qu’ils appellent çà.
Sociétés, résidence principale et secondaire, voitures etc…
Ils entrent partout.
Si vous êtes absent, ils cassent vos portes (sans vous le dire, c’est plus drôle : surprise surprise !). Ils font l’inventaire de tous vos biens (meubles et autres) Si vous êtes ailleurs, ils embarquent ce qu’ils trouvent (argent, petits bijoux des enfants, tout leur est bon !).
Bercy veut saisir le montant de son redressement.
Bon courage pour la suite.
Cette suite pourra durer des années.
Le fisc n’est pas pressé, le garrot est en place. Il va vous étrangler, vous (votre famille) et votre entreprise à petit feu.
Bien sûr, vous allez hurler à l’injustice.
Tout le monde s’en fout. Votre histoire n’intéresse personne. Vous êtes passé à la trappe.
Vous serez seul avec vos avocats fiscalistes qui vous berceront de potentielles victoires futures sur le Fisc. Tant que vous aurez de quoi les payer.
Vous finirez devant le tribunal administratif.
Ne vous faîtes pas d’illusion, ce tribunal est taillé sur mesure pour Bercy.
C’est un tribunal d’exception, une survivance de l’Ancien Régime, époque où l’Etat avait toujours raison. Donc vous perdrez (à 95%).
De toutes les façons à ce moment-là vous serez déjà ruiné, moralement et financièrement.
Cerise sur le gâteau, Bercy a le pouvoir souverain de vous envoyer, si cela lui chante, grâce à la CIF en correctionnelle, sans passer par le Parquet.

Bienvenu au club Edwy…

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Il faut aller voir Philomena

Le film est sorti en salle Mercredi. Le réalisateur Stephen Frears signe une œuvre exceptionnelle, fondamentale pour comprendre ce qui nous arrive.

Les faits sont réels. L’action démarre en 1952, en Irlande. Les bonnes sœurs du couvent de Roscrea, animées par le dogme et la frustration, ont ravagé la vie de Philomena. Non seulement elles l’ont dépossédé de ce qu’elle avait de plus cher, mais elles l’ont persuadé qu’elle est comptable d’une immense dette par rapport à Dieu et à la société. Dette qu’elles, les bonnes sœurs, ont la mission de lui faire payer. Au passage elles vont profiter de la situation pour l’exploiter économiquement.

En 2010, 58 ans plus tard, un journaliste, Martin Sixmith, au cynisme façonné par l’environnement des tenants actuels du pouvoir, se retrouve contre son gré impliqué dans la vie de Philomena.

Ensemble ils vont parcourir ce qui a été son calvaire, sa vie détruite par la pensée unique de l’Irlande de 1952, dont les bonnes sœurs ont été les exécutantes. Au terme de ce voyage dans le temps, la vérité apparaît dans l’esprit de Philomena et face à cette vérité le cynisme quitte celui de Martin.

Ce pose alors le problème du pardon ou de la vengeance.

Philomena choisit le pardon, comment se venger d’une pensée unique ? Ce que la société, avec un assentiment majoritaire, détruit chez l’individu peut-il faire l’objet d’une vengeance ?

Finalement Philomena se contentera de témoigner, ce sera sa contribution à l’espoir que de telles choses ne puissent plus se reproduire.

Vous ne sortirez pas intact de ce film.

Surtout si, comme beaucoup d’entre nous, le parallèle entre la vie cassée de Philomena et la notre vous saute aux yeux.

En ce qui me concerne, à vingt ans, tout comme Philomena, je suis rentré dans la vie par la porte de la joie. Imprévoyant, j’avais oublié de faire polytechnique ou l’ENA, l’aurais-je pu ? Mais j’avais un don certain pour l’économie, une attirance pour l’intégrité, peu de passion pour l’accumulation, par contre une passion totale pour la liberté et un respect réel, bien qu’un peu trop ciblé, pour les autres.

Je ne me doutais pas de la puissance des frustrations dont nous sommes entourées.

Payant impôts et charges je pensais avoir le droit de mener ma vie à ma guise. J’étais à mille lieux d’imaginer, tout comme Philomena, que les autres érigeraient une pensée unique qui me rendrait débiteur de leurs frustrations.

Lorsqu’ils sont venus frapper à ma porte pour me faire payer ma joie de vivre, j’ai cru un temps qu’ils avaient raison. Que peut-être j’étais trop heureux, privilégié, que les autres n’avaient pas ce qu’ils méritaient, qu’ils étaient en droit de me demander un effort.

Puis j’ai constaté la déraison de leurs prétentions.  Ma ruine totale consécutive à la venue de ceux qui venaient me piller en leur nom. La ruine de toute ma famille, la destruction de tout mon travail. J’ai pu prendre conscience de leur totale absence de respect pour ma personne, pour le résultat de mes engagements, de mes prises de risques, de mes compétences, de ma vie.

J’ai pu constater aussi leur absence totale de scrupule, leur usage constant du mensonge, leur impunité à ce sujet.

Je connais maintenant la vérité. Je sais que je ne dois rien, que la dette collective est fictive, que derrière cette comédie se cachent des profiteurs aigris et frustrés.

Que ces gens, non content de me déposséder, vont déposséder plusieurs générations d’hommes honnêtes et joyeux qu’ils vont jeter dans le gouffre de la culpabilité pour les exploiter sans vergogne.

Alors, comme Philomena, je témoigne.

Y a-t-il une autre solution ? La vengeance ? Ce serait la guerre civile, ce n’est donc pas possible.

La fuite ? Oui bien sûr, mais il faudrait abandonner tout ce que j’aime, je n’en ai pas le courage. Et puis, ailleurs les hommes ne sont-ils pas tous les mêmes ?

Bien cordialement. H. Dumas

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L’esclavage fiscal

David Graeber, anthropologue américain, a écrit un livre qui fait parait-il fureur aux Etats-Unis “Dette, 5000 ans d’histoire”.

Ayant probablement des comptes à régler avec les économistes, il prétend tailler en pièce l’idée commune que la monnaie serait issue du troc, lui-même l’ancêtre de l’économie. Pour cela il avance le fait que la monnaie serait apparue plus de 3.000 ans av JC, en compensation d’échanges humains, bien avant les échanges de biens.

Cet argument n’est pas convaincant. En effet, les sociétés utilisant la monnaie à usage exclusif d’échanges humains étaient autosuffisantes, localisées, et n’avaient donc pas d’autre troc à engager que celui de leur personne. Laquelle représentait la totalité des valeurs connues de force et sans doute de beauté. Il s’agit donc dès le départ d’un troc, même si aujourd’hui cette idée de la valeur humaine ramenée au stade de marchandise peut nous heurter. Par ailleurs, parler de la réalité des sociétés humaines de cette époque, dont nous n’avons pratiquement aucun reste, relève plus de la lecture dans le marc de café que de la science.

Ceci dit, le livre de Graeber est passionnant.

On y découvre une chose essentielle, c’est la constance de l’esclavage à travers les millénaires, qu’il définit de la façon suivante (telle que je l’ai comprise) : une perte d’existence sociale due à une dette transformée par le créancier ou son représentant proclamé, à l’aide de la violence et du déracinement, en soumission totale allant jusqu’à la perte de la personnalité, créant ainsi un esclave. La dette initiale pouvant être ponctuelle due à un individu ou à une défaite, ou générale due à Dieu.

La dette de l’homme devient l’homme lui-même dont la propriété est transférée au créancier ou à son représentant.

Que l’homme ait besoin d’une excuse pour pouvoir dominer d’autres hommes par la violence au point d’en faire des esclaves, ce qu’au fil des pages et des millénaires visités Graeber démontre, n’est pas une surprise. Ce qui est plus surprenant c’est l’idée que l’homme puisse être un esclave, notamment un esclave consentant qui accepte sa condition, par la force de la dette.

Cela est-il transposable à notre société ?

Graeber dit ceci : ” Aux yeux d’un Grec antique, la distinction entre un esclave et un travailleur salarié endetté aurait surement fait figure, au mieux, de subtilité juridique”.

Je trouve la formule exagérée, pour deux raisons :

– Une grande partie des esclaves grecs étaient les vaincus des guerres entre cités.

– Le salarié occidental n’est pas obligé d’emprunter, alors que le grec en difficulté économique n’avait pas d’autre solution.

Cependant, la comparaison n’est pas aussi extravagante qu’il y parait. Effectivement l’endetté se trouve en situation de ne pouvoir échapper aux contraintes du créancier qui peuvent aller jusqu’à le ruiner totalement, le déraciner, le désocialiser, en faire un SDF, soit un statut aussi misérable que l’esclavage.

Il n’en reste pas moins que nul n’est obligé de s’endetter. C’est pourquoi la situation de la dette individuelle ne me parait pas vraiment comparable à celle des esclaves du passé.

Il n’en n’est pas de même pour la dette collective

Graeber attire notre attention sur le fait que la dette peut être collective. Par exemple en Inde, les brahmanes : “ressuscitent de vielles idées comme la conception védique d’une dette à l’égard des dieux, des sages et des ancêtres, mais en l’appliquant désormais uniquement et spécifiquement aux brahmanes, qui ont le privilège et le devoir de représenter toute l’humanité devant les forces qui contrôlent l’univers.”  Voilà nos brahmanes autoproclamés créanciers au nom des dieux, la populace doit payer la dette divine.

Cela ne vous rappelle rien ? Moi, si : Nos socialistes

A longueur de déclarations, nos socialistes ne cessent d’affirmer que celui qui possède a une dette envers celui qui ne possède pas. Au nom de cette dette, le socialiste (de droite ou de gauche) qui se prétend le représentant éclairé de la justice en ce monde, de l’égalité, de la fraternité, nous impose son remboursement.

C’est-à-dire qu’au-delà des frais imputables aux activités que seule la collectivité peut prendre en charge, l’armée, la police et la justice, au nom d’une dette envers les faibles nous sommes dépouillés par ceux qui se prétendent leurs représentants.

Nous sommes devenus les esclaves d’une dette inexistante, irréelle, au nom de laquelle nous sommes dépossédés de nos biens, sans limite. 

Ceux qui ont eu à affronter un contrôle fiscal savent, qu’au nom de cette dette, tout ce qu’ils possèdent peut leur être pris. J’ai bien dit tout.

Voilà qui donne un sens à la lutte venir.

Nous devons obtenir l’abolition de notre esclavage, refuser cette dette inexistante. Ceux qui travaillent et économisent ne doivent rien à ceux qui n’en branlent pas une.

Il faut que cela soit clair.

Mais l’abolition de notre esclavage ne suffit pas, il faut aussi que le mal qui nous a été fait soit réparé, au moins en partie. Il faut que tous les contrôles fiscaux passés soient déclarés nuls, et actes illégaux aboutissant à un inacceptable esclavage de fait.

Ce Jeudi 9 Janvier, deuxième jeudi du mois, de 18H à 19H devant Bercy, nous serons déterminés, nous serons la conscience qui doit obtenir l’abolition de l’esclavage fiscal. 

Merci à Graeber, dont je ne suis pas sûr que son idée était d’aboutir à nos conclusions,mais merci quand même à lui de nous avoir ouvert les yeux sur notre vraie condition, notre condition d’esclave fiscal. Je vous conseille bien évidemment la lecture de son ouvrage.

Bien cordialement. H. Dumas

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Un point sur la richesse

Je défends les riches. N’en n’étant pas moi-même un, cela ne me pose pas de problème moral.

Suis-je un naïf ? Je ne le pense pas.

La problématique est simple : le riche possède une tournure d’esprit particulière, un système de pensée qui lui permet de générer un bénéfice où d’autres ne l’auraient pas trouvé. Cela est vrai au moins au départ de sa richesse. L’imagination du riche est un acte créatif nécessaire et indispensable à l’économie. Son énergie, son goût du risque, son courage aussi.

La question qui est habituellement posée est la suivante :

La fortune acquise par le riche sera-t-elle justement répartie si on le laisse libre de la dépenser ou doit-on la lui confisquer pour la répartir équitablement ?

Par exemple : vaut-il mieux que le riche fasse construire un yacht ou que la même somme lui soit confisquée et distribuée par l’ANPE ?

Je suppose que de savants calculs permettraient de comparer les deux solutions. Je n’ai ni les compétences, ni l’envie, de faire ces calculs, il se trouvera bien quelqu’un qui les fera pour me contredire si je me trompe.

Je prends pour hypothèse que la construction d’un yacht, outre la performance technique, génèrera plus de profits pour la collectivité que la simple distribution de l’ANPE et donc, in fine, plus d’avantages pour les plus faibles.

Cependant, tout n’est pas parfait dans le meilleur des mondes. En effet, cette logique est parasitée par des incidents de parcours regrettables.

Lorsque le riche triche

Il peut le faire de deux manières.

La première, qui est éphémère, consiste à tricher au moment des premiers gains. En fait, de les voler à des naïfs au lieu de les gagner en apportant un réel service à la collectivité. Cela s’appelle une escroquerie et, en principe, finit en prison.

Il n’est pas rare qu’un amalgame soit fait entre les escrocs et les entrepreneurs sincères. Ainsi Scorsese dans son film “Le loup de Wall Street” n’hésite pas à faire l’amalgame entre un escroc (éventuellement amusant) et l’ensemble de la place boursière dont l’apport à l’économie est indéniable.

Ce type d’amalgame est ravageur pour le lien social. Il n’est pas l’apanage des gens ordinaires. Je connais des membres de l’élite qui pensent que les gens ordinaires sont tous sots. Je hais ce type d’amalgame qui s’apparente au racisme en cela qu’il juge par rapport à une appartenance et non par rapport à la réalité. Il est des gens biens partout et des sots aussi partout.

La deuxième est plus pernicieuse et plus durable. Il s’agit de la recherche d’une association avec le pouvoir politique (donc la force) par le riche qui souhaite neutraliser la part de hasard qui a provoqué sa richesse en se procurant un monopole. C’est la tricherie la plus grave, la plus destructrice. C’est elle qui crée les situations explosives issues de l’injustice universelle qu’elle engendre.

Lorsque le riche profite de sa richesse alors qu’elle ne découle plus de ses compétences, de ses qualités,  mais d’une situation imposée politiquement par la force, il enfreint les lois universelles de l’économie. Les conséquences que cela peut déchainer sont illimitées.

Lorsque le riche ne triche pas

Malheureusement la situation n’est pas très différente.

Sa richesse est alors tout bêtement convoitée. Ceux qui la convoitent abusent le plus grand nombre, qui est consentant à la moindre difficulté. Or les difficultés sont monnaie courante.

C’est donc très régulièrement que des manipulateurs pervers, utilisant l’amalgame, vont stigmatiser globalement les riches, en les traitant d’escrocs, de profiteurs, de bouches inutiles.

Il est aisé de dénoncer ce que l’on ne connait pas comme la cause de ses malheurs. Il ne faut donc pas s’étonner si le monde exclusif de l’économie et de la richesse sert de bouc émissaire au mal-être de notre société, qui oublie dans l’instant qu’elle lui doit tout.

Lorsque des irresponsables entretiennent la confusion

La confusion, c’est l’espace recherché par le prestidigitateur. C’est après avoir créé la confusion dans l’esprit de son public qu’il peut réaliser son tour de magie.

Les politiciens et leurs thuriféraires de tout poil utilisent la même méthode pour ravir le pouvoir. Ils montrent du doigt une prétendue escroquerie globale du monde économique en espérant obtenir la confusion qui leur permettrait de capter le pouvoir.

Ils accusent globalement l’économie de liaisons incestueuses, qui existent effectivement, entre le pouvoir politique et certains capitalistes. Ils leur prêtent une dimension générale et intentionnelle (complot), alors qu’elles ne sont que ponctuelles et circonstancielles.

Ce faisant ils passent à côté des vrais problèmes qui se résument à une hyper-bureaucratie que peu de chose pourrait juguler, et une démocratie vacillante que peu de chose aussi pourrait raviver. Ils nous engagent dans une haine de l’autre dont ils ne mesurent pas les conséquences.

Cela peut-il changer ?

Objectivement je ne le crois pas. J’expliquerai, dans les billets à venir, pourquoi une majorité a basculé dans la haine du riche qui commence aujourd’hui dès le seuil de la “non-pauvreté”.

La pensée globale, asphyxiée par une propagande, peut-être en partie involontaire, liée à une déviance de l’idée de charité, a revisité des règles fondamentales. Nous en reparlerons lors du prochain billet.

 

Bien cordialement. H. Dumas

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Dieudonné

Par la volonté de Manuel Valls, Dieudonné va occuper le devant de la scène en ce début d’année 2014. Qu’en est-il ?

Ce comique, modérément drôle, vit de la provocation. Si ce n’était lui, ce serait évidemment un autre. Il y a donc lieu de réfléchir au contexte général qui voit l’éclosion de son discours objectivement dérangeant et plutôt haineux, quelquefois drôle.

Les chambres à gaz

Pour les jeunes générations l’horreur absolue des chambres à gaz tend à se dissoudre dans l’horreur plus générale du genre humain. Elle est ramenée par le temps qui passe au niveau de tous les génocides qui émaillent l’histoire des hommes hier et aujourd’hui, qui ne sont prégnants que lorsqu’ils sont proches, que la seule distance physique ou temporelle dilue.

L’émotion donc ne suffit pas à maintenir la réprobation de ces horreurs, tant elles font partie du genre humain, tant la morale est d’un piètre secours lorsqu’elles se déchainent.

Seul le raisonnement objectif peut, peut-être, servir de rempart. Je vous propose une tentative à ce sujet.

Le pillage

Les chambres à gaz sont l’étape ultime d’un vaste pillage qui visait les juifs à cette époque, dans la droite ligne de l’observation de Balzac “Après le vol vient le meurtre”.

Le pillage est une composante incontournable de la vie sociale, un excès, une déviance du désir de possession inhérent à l’humanité. L’indignation générée par la découverte des chambres à gaz, de ces outils inhumains, ne doit pas occulter l’origine de leur mise en œuvre : le pillage, le banaliser au profit exclusif de l’émotion.

Lorsque le temps du pillage arrive des signes avant-coureurs sont observables. Les pilleurs deviennent plus visibles, les futurs pillés plus inquiets. L’atmosphère se dégrade, puis la panique s’empare de la société. Et enfin, la violence, indissociable du pillage, se déchaine.

En France, nous sommes au stade de la dégradation de l’atmosphère.

L’Etat

Le désir de pillage qui s’empare de ceux qui convoitent les biens des possédants est irrationnel. Il n’est pas fatalement issu des plus nécessiteux.

Normalement, l’Etat est la structure que se donnent les hommes pour réguler cette émotion. La police et la justice sont les outils confiés à l’Etat pour juger des possessions légitimes et juguler le pillage. A travers ces moyens, l’Etat est le seul arbitre reconnu des droits de posséder. Il est le seul à pouvoir désigner les pilleurs et les pillés, à les trier. Car, sur ce sujet, il faut reconnaître qu’il n’y a pas d’évidence.

Mais, l’Etat n’est pas une structure de droit divin, ce n’est qu’une fiction, une émanation de la pensée majoritaire dans une démocratie. Ainsi, lorsque l’Etat désigne arbitrairement une catégorie de possédants comme illégitime, lorsqu’il s’octroie le droit de piller cette catégorie, quels que soient les motifs qu’il avance, il prend une énorme responsabilité.

L’Etat alors met le doigt dans un engrenage qui va déstabiliser la société.

M Valls

Il est le représentant d’un Etat qui désigne “les riches”à la convoitise des pilleurs, en commençant par les piller lui-même.

Il est ainsi acté que les possédants ne sont pas totalement légitimes, qu’ils doivent donner à l’Etat une partie de leurs biens. Ce simple fait les désigne à la concupiscence des pilleurs.

Désignés comme illégitimes par l’Etat, les “riches”deviennent la cible des pilleurs. Nous entrons dans la dégradation de l’atmosphère, du lien social. Cela d’autant plus que le terme “riche”, large et indéfini, peut englober une grande partie de la population. M. Valls est un acteur de ce schéma.

Nous sommes au point, probablement irréversible, où ceux qui sont, qui se croient ou que l’on croit “riches”se sentent menacés. Ce sont les futurs pillés.

Pour les pilleurs, la danse du scalp est commencée, la provocation, la menace, les souvenirs odieux, sont utilisés pour effrayer leurs proies à venir.

Dieudonné

Il fait évidemment partie des pilleurs, il n’y a pas de doute à ce sujet. Ou, du moins, ceux-ci sont la cible qu’il vise et qu’il touche pour séduire ses clients.

Conclusion

La dimension originale du conflit Valls-Dieudonné tient au fait qu’ils sont concurrents de pillage, ils ne se heurtent pas sur le but, mais uniquement sur les moyens.

Cela pourrait être cocasse, si le sujet était moins grave et l’avenir qui se dessine moins dévastateur.

 

Bien cordialement. H. Dumas

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Vol, voleurs, volés : un conte de fin d’année

Evidemment les prénoms de ce conte ont été changés.

François est un petit voleur, depuis peu il s’est essayé au braquage avec une certaine réussite. Il voudrait bien étendre sa petite entreprise au trafic de drogue, mais il n’a pas vraiment les contacts.

Sa bonne fortune lui a permis d’acquérir un coupé Mercédès noir, dont il est très fier. Il promène à longueur de journées amis et relations professionnelles, dont Mohamed,  il attend de lui une ouverture vers le trafic de drogue.

Mohamed est un trafiquant de drogue prospère, pas un géant, mais un demi-grossiste. Il a ses contacts au Maroc. Il aime beaucoup la Mercédès de François.

Tant et si bien qu’il la vole à François, la maquille, la peint en blanc et, tout fier, se promène avec. Il ne manque pas d’amener François, que les promenades dans la voiture de Mohamed rendent nostalgique.

Tracfin, par hasard, en vérifiant la comptabilité d’une épicerie de quartier, est tombé sur le trafic de Mohamed. Ils ne l’ont pas pris en flagrance, mais ils lui ont foutu un contrôle fiscal et ils lui ont pris la Mercédès.

Ils ont vendu tous les biens de Mohamed, dont la Mercédès. Ils ont gardé l’argent de la vente de la voiture, évidemment.

A cette occasion, François a appris, d’un flic infiltré, que la Mercédès blanche de Mohamed était la sienne. Il a fait descendre Mohamed d’un coup de Kalachnikov. Il n’y aura pas d’enquête, c’est une affaire entre voyous. Mais la famille de Mohamed l’a mal pris. On ne tue pas quelqu’un pour une Mercédès, tout le monde sait ça. Ils ont fait égorger François. Conclusion : Tracfin, c’est efficace.

Mais, au fait, l’argent récupéré lors de la vente de la Mercédès, à qui est-il ?

Pas aux héritiers de Mohamed, puisqu’il a volé la voiture à François. Pas à ceux de François puisqu’il l’a acquise avec le produit de vols. Evidemment pas non plus à l’Etat qui n’est que le troisième recéleur. Cet argent est aux personnes volées par François, sous réserve qu’elles mêmes n’aient pas volé ce dont François les a dépossédé.

La fin du conte :

Personne ne rendra quoique ce soit à ces pauvres gens. A partir des vols initiaux, l’argent est devenu sale. Le seul à pouvoir le blanchir : c’est l’Etat. L’Etat, à travers sa laverie géante Bercy, est la plus sure et la plus grande laverie d’argent sale qui soit.

La morale :

Ne comptez pas sur l’Etat pour ça. La morale est que la chaine infinie des transactions économiques, appelé globalement “l’économie”, doit tout à l’honnêteté de chaque transaction.  L’introduction à un point quelconque de la chaine d’un délit, d’une malversation, d’une indélicatesse, déstabilise toute la chaine.

L’Etat devrait être l’arbitre impartial, incorruptible et omniprésent qui surveille toutes les transactions pour en chasser l’inacceptable.

Les magistrats devraient être des spécialistes économiques pouvant être saisis rapidement, et dire immédiatement, en temps réel, le droit économique pour éviter toute rupture de la chaine de l’intégrité économique.

Les jeunes gens de ce pays devraient être informés de ces règles lors de leur éducation, de telle sorte que tous en soient conscients et ne puissent les enfreindre accidentellement.

Ce n’est qu’ainsi que ce pays pourrait sortir de la corruption où il est englué, prospérer et améliorer régulièrement le niveau de vie de ses ressortissants.

Rien de tout cela n’existe, au contraire.

La réalité :

L’Etat manque à ses obligations délibérément, par intérêt personnel.

D’une part il préfère se vautrer dans l’à-peu-près cela lui évite la nécessité d’être lui-même exemplaire, d’autre part la corruption économique favorise ses propres larcins.

C’est ainsi que l’Etat français est, petit à petit, devenu le plus gros blanchisseur d’argent sale du pays. L’argent n’est sale qu’entre français, le même argent devient parfaitement propre dès que l’Etat le met dans sa bourse.

Plus la délinquance croît, plus l’Etat s’enrichit, plus il peut faire croire que c’est sa lutte contre la délinquance qui justifie ses actions. Alors que c’est exactement l’inverse, c’est la nécessité de justifier ses actions qui l’amène à favoriser la délinquance.

Bercy est un accélérateur de délinquance, qui vit moralement et matériellement sur la boue de cette délinquance dont il se sert pour justifier ses propres turpitudes.

Tout cela est bien triste, il est peu probable que 2014 amène un changement à cette situation. Bien cordialement. H. Dumas

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Il faut sauver le soldat Ayrault

Aujourd’hui complètement englouti, le soldat Ayrault n’est plus un danger. Le sauver nous évitera d’en hériter d’un autre habité des mêmes illusions mais vivaces.

 

Alors au boulot, chacun de nous doit s’adresser au camarade socialiste Ayrault pour le motiver, je m’y colle donc.

 “Camarade socialiste Ayrault, tu pardonneras mes éventuelles maladresses de langage socialiste, je ne parle pas couramment le socialiste, mais je sais, qu’entre vous, vous vous tutoyez, je m’y mets donc.

Tu as déclaré, d’abord timidement, puis de façon affirmée, que tu vas mettre à plat la fiscalité. T’étonnes pas que nous dressions l’oreille, nous les galériens de l’impôt.

Tu nous as informé être en train de consulter tout ce qui ressemble aux officielles et habituelles sommités susceptibles de discourir sur le sujet. Déjà t’es mal. Comment peux-tu imaginer que ceux-là mêmes qui ont inventé le bordel actuel pourraient le simplifier et le rendre efficace ?

Je comprends que tu puisses douter de mes compétences, un inconnu qui la ramène : c’est louche. Pour te rassurer, je vais te faire un cadeau. Je vais faire semblant de croire ce que tu as dit. De croire que c’est toi, tout seul, qui as eu l’idée de cette mise à plat de la fiscalité. Comme si Merkel n’avait pas dit à Hollande que, sans ce passage obligé, il n’aurait pas un rond pour ses dettes passées et à venir. Comme si Hollande ne t’avait pas imposé de faire croire, pour n’affoler personne et ne pas exciter la famille Le Pen, que c’est ton idée née dans ta petite tête que les gens ne croient pas très pleine, pas celle de Merkel, des germains et des anglo-saxons.  Tu vois, je te fais confiance, tu peux me faire confiance à ton tour. Je suis de ceux qui paient et qui en bavent, j’en connais un rayon.

Alors voilà, t’as deux possibilités, seulement deux possibilités.

La première,

Tu ramènes l’Etat à son rôle minimum, juste l’armée, la police et la justice. Tout le reste, tu le laisses au privé. Tu libéralises la société. Je t’assure, ça marche. Tu le sens pas ? Tu perdrais tous tes clients ? C’est pas sûr, mais je te comprends. Bon, alors oublions, d’autant que ce ne sont pas tes concurrents qui vont le faire. T’as raison, pourquoi être plus royaliste que le roi ?

La deuxième

Tout reste pareil, l’Etat se mêle de tout, régente tout. Alors là, j’attire ton attention sur un fait dont on ne parle jamais, qui pourtant est très important, qui explique la situation dans laquelle tu te trouves avec plus un kopeck.

C’est que : si l’Etat prend en charge toutes les dépenses, les répartitions comme tu dis, il doit prendre en charge les rentrées.

Je veux dire que si l’Etat, toi donc, se considère comme responsable de la distribution de l’argent gagné, il doit se considérer comme responsable de la façon dont il est gagné. Est-ce que tu me suis ?

Parce que personne, nulle part, ne peut dépenser de l’argent sans l’avoir préalablement gagné. Tu vois ? C’est un problème tout bête, une logique universelle  qui fait que chacun est seul responsable de ce qu’il décide.

Dans les faits, ça veut dire quoi ?

Tout simplement que les proxénètes que tu entretiens à Bercy : ça peut pas durer comme ça. Y peuvent pas continuer à nous demander de tapiner pour eux à longueur de journées et nous prendre toute la recette tous les soirs. Tu comprends ? On n’est pas grand-chose, mais quand même.

Je vais te donner deux solutions simples, dont ne te parleront pas toutes les sommités qui t’entourent, parce que, disent-ils, si c’était si simple y a longtemps qu’on y aurait pensé.

Première solution :

Tu arrêtes cette escroquerie de la déclaration fiscale à la charge du contribuable.

Tu vois, c’est là que ça merde. Mettons, t’es chef d’entreprise, tu dois gérer ton truc le mieux possible, t’es responsable de tes ouvriers, de tes sous, de tes crédits.

Par exemple une année difficile, les emmerdements tombent comme à Gravelotte, la conjoncture est très dure, tu vas être amené à dévaloriser ton stock, à emprunter, à limiter les ventes, peut-être à travailler à perte, en attendant que les choses s’arrangent. Tout ça va apparaître sur ta déclaration fiscale.

Alors, trois ans plus tard, quand le connard de service de Bercy va se pointer, la gueule enfarinée, il va critiquer toutes tes décisions et il va prétendre que tu es un fraudeur fiscal. Tout ça parce que t’as fait tout seul ta déclaration, que toi tu en es responsable et lui non. Tu vois le truc ?

Alors la première chose à faire, c’est que les déclarations annuelles des entreprises soient faites conjointement avec Bercy, que les discussions à ce sujet, sur l’équilibre entre les intérêts de l’Etat et ceux de l’entreprise, soient formulées sincèrement et honnêtement, en temps réel, au moment où les problèmes se posent.

Aujourd’hui, tu vois, l’entrepreneur qui prend les décisions qui lui paraissent justes est seul, toi et tes sbires venez contester, plusieurs années plus tard, ses décisions en le traitant de fraudeur. C’est trop facile mec.

J’imagine que tu as peur que tes agents, s’ils signent les déclarations avec l’entrepreneur de telle sorte qu’elles soient irréversibles, te fassent cocu, se laissent acheter. Et ben dis-donc, c’est quoi ton personnel ? Si c’est à ça que tu penses, faut les virer mon vieux. Moi, j’ai confiance dans mon comptable. Quoi ? J’ai tort, c’est lui qui te refile des tuyaux ? Je m’en fous, j’ai confiance quand même, même pas peur.

Alors la déclaration personnelle, critiquable trois ans plus tard, terminée, arrête ça. La bonne santé des entreprises, leur nécessaire confiance en l’avenir, notamment fiscal, c’est de ta responsabilité.

Deuxième solution :

L’autre tare, c’est l’impôt progressif. Faut supprimer ce truc. La règle juste c’est : Tout le monde profite, tout le monde paie. Vois mon billet du 12 Novembre 2013.

Déjà, tu vois camarde, ces deux solutions permettraient à tout le monde d’y voir un peu plus clair. C’est pourtant simple. Allez salut. “

J’espère ne pas avoir été trop camarade dans le style, trop socialiste par contre ça ne m’inquiète pas vraiment. Lancez-vous, n’hésitez pas à donner votre opinion.

 

Bien cordialement. H. Dumas

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Emprunts et dettes

L’emprunt est une créance sur l’avenir. Qu’il soit contracté pour pallier à un passé difficile ou en vue d’un avenir prometteur, il négocie du temps, seulement du temps.

Premier problème :

Le temps humain n’existe pas. Il n’est qu’une convention, un espace virtuel bâti par l’homme sur les récurrences que sont le jour et la nuit. Seule l’horloge biologique s’impose, mais elle est relative et différente pour tous les êtres vivants.

La fabrication d’un temps “Procuste” est un artifice de notre cerveau, dans lequel nous nous persuadons de pouvoir faire rentrer l’universel, ce qui est évidemment impossible. Il n’y a ni passé ni avenir, il y a un instant présent qui contient tout en lui. C’est ainsi que fonctionne le monde de mes deux chiens, ils s’en portent très bien.

Emprunts et dettes ne sont donc qu’une projection cérébrale, la plupart du temps construite sur la cupidité. L’emprunteur espère soit se rétablir d’une situation passée périlleuse, soit engager un avenir qu’il imagine radieux. Le créancier espère des intérêts rémunérateurs. Tous deux sont dans l’imaginaire, le rêve.

Deuxième problème :

L’économie, elle, est une dimension de la vraie vie, de la réalité. Elle inclut toutes les dimensions de la vie, des meilleures aux pires. Sa confrontation avec les fantasmes liés aux emprunts est explosive. L’économie vit le temps biologique, elle n’a que faire du temps humain. De ce fait, l’emprunt est régulièrement un échec dont les conséquences doivent être portées par l’emprunteur ou par le créancier.

Il y a trois sorties possibles :

– tout se passe comme prévu, pas de problème

– L’emprunteur fait défaut, le créancier se paie et le ruine.

– L’emprunteur fait défaut, il nie la créance, voir tue le créancier. Lequel alors perd au moins sa créance, peut-être la vie.

Les dettes d’aujourd’hui :

Elles sont majoritairement en défaut. Rien d’anormal, elles étaient portées par des rêves irréalistes. La réalité se présente ou va se présenter sous peu. Quelle sera la sortie ? Difficile à dire, mais une chose au moins est certaine, ce ne sera pas la version sans problème. Nous sommes donc dans les deux autres cas.

L’emprunteur fait défaut, le créancier le contraint

La difficulté de la contrainte va être de taille. Internet a brisé les frontières, notamment celles de l’économie. Or, pour attraper une poule il faut être dans le poulailler, il faut des grillages, attraper une poule en plein champ, c’est … sportif. Idem pour le débiteur, sans grillage, sans frontière pour le bloquer, il court, il court. A l’échelle des créances existantes, il est peu probable que les créanciers puissent objectivement espérer rentrer dans leurs fonds.

L’emprunteur nie la créance, voir tue le créancier

C’est une méthode vieille comme le monde. Les créanciers sont régulièrement sacrifiés lorsque leurs débiteurs sont puissants. Ainsi, tout rentre dans l’ordre jusqu’à la prochaine fois.

La grande novation, que personnellement je trouve d’une saveur irrésistible, c’est qu’aujourd’hui le débiteur et le créancier sont le même. C’est fort et inédit.

Banquiers et prêteurs de tout poil, ne font plus commerce avec leur argent mais bien avec celui que leur confient, de gré ou de force, leurs clients. Leurs clients se retrouvent donc à la fois préteurs et emprunteurs. C’est pas beau ça ?

On peut comprendre les hésitations du débiteur à éliminer son créancier lorsqu’il s’agit de lui-même. En cette époque où le suicide assisté est sur le point de se voir légalisé, il faudra en étendre le bénéfice à l’économie.

Alors, la dette : richesse ou faiblesse ? Due ou pas due ? Fadaises. La dette est une utopie. Elle fait partie d’un monde virtuel, elle est une vue de l’esprit, un leurre de notre facétieux cerveau. La dette fait partie d’un temps artificiel, elle ne peut qu’exploser sur le temps biologique, universel, en réalité sur l’absence du temps auquel elle se réfère.

Je vous souhaite une bonne fin d’année et je vous dis à 2014 sur “Témoignagefiscal”, qui va se transformer avec pour objectif d’augmenter le nombre de ceux qui partagent nos idées.

Bien cordialement. H. Dumas

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