Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.
Lorsque la démocratie a vaincu l’absolutisme, la monarchie française était encore maîtresse du jeu européen. Les Républiques, sous son impulsion, ont peu à peu remplacé les monarchies. La France avait valeur d’exemple.
Aujourd’hui la France est l’exemple à ne pas suivre. Les agences financières dégradent notre note souveraine. Le panneau « danger » a été affiché à la frontière.
À la veille d’une grève générale qui va paralyser l’économie ralentie du pays, on doit s’interroger sur l’état mental de la nation. C’est à la mode. On veille sur notre bien-être mental individuel alors que c’est la collectivité qui a perdu la raison.
Impossible de porter beau. Du coq gaulois, on n’entend plus le chant annonciateur d’un jour nouveau. On ne voit plus et on ne sent plus que le tas de fumier sur lequel il est perché.
Le modèle français est le point bas d’une démocratie enlisée dans la démagogie.
L’obscurité a succédé aux lumières et une majorité de Français rêve d’un pouvoir fort au point de laisser croire aux dictateurs que « la France est prenable » et, partant, l’Europe. C’est ce que pense Poutine. C’est ce qu’il tente de mettre en œuvre avec l’aide de ses séides et la complicité de ses infiltrés.
Les XVIIIème et XIXème siècles ont été marqués par l’apogée française. Le XXème siècle, grâce à De Gaulle, lui a évité le pire et, grâce à Churchill, a confirmé à l’Europe son rôle de coleader du monde libre. Le XIXème siècle marque le tournant du délitement avec l’avènement au sommet mondial de super-dictatures à la tête de milliards d’individus et de démocraties dépravées qui bafouent les droits fondamentaux des citoyens.
On assiste malgré tout en Europe – un comble – à un désir généralisé de gouvernements autoritaires. Ceux qui les subissent savent à quoi s’en tenir…et envient notre liberté d’expression.
Les gogos qui les revendiquent n’imaginent même pas que leurs droits, tellement familiers et banals, pourraient non seulement en souffrir, mais disparaître.
Faire cesser les abus signifie pour un pouvoir autoritaire mettre fin aux droits dont chacun dispose goulument.
En démocratie, les abus sont proportionnellement à la mesure des droits.
Dans un régime autoritaire, il n’y a jamais de droits pour la population. Seulement des concessions. Et toujours des abus pour la nomenclature. En fonction de son degré de servilité.
Comment notre société est-elle arrivée à un tel degré de bêtise, à une croyance plus obscure et plus dévastatrice que celles du moyen âge ?
Donc « haro sur le capital », c’est le cri de regroupement de la majorité du pays.
Pourquoi pas haro sur les connaissances, sur la technique, sur les médicaments, sur tout ce qui fait notre époque, sa richesse, ses promesses de progrès, ses extraordinaires découvertes que ma génération ne pouvait même pas imaginer ?…
Pas d’impatience, nous y arrivons, les écolos aux prétentions initiales de protection de l’environnement n’y pensent plus depuis longtemps, tout occupés qu’iIs sont à participer à la haine du capital, après avoir malmené le dit environnement en mentant effrontément pour imposer de force leurs lubies ruineuses.
Mais aussi haro sur le sport, sur la culture, sur l’éducation, sur tout ce que nos prédécesseurs ont eu tant de peine à mettre en place en Occident.
Détruisons, détruisons, nous sommes si intelligents que nous allons nous passer du capital et créer une économie si performante sans lui que nous passerons dans la postérité pour des Dieux.
Vive les minorités qui se sabordent, qui hier se cachaient pour se saborder honteusement et qui aujourd’hui revendiquent leur sabordage dans une excitation sans borne.
Plus d’accumulation, plus de transmission, vivons au jour le jour. Heureux aujourd’hui, mort demain, que demander de plus.
Le capital : pourquoi faire ?
Des usines : pourquoi faire ?
Des routes, des cliniques, des lycées, des théâtres, des champs cultivés, du chauffage, de la lumière artificielle : pourquoi faire ?
Un bon cheval, une cheminée, des sabots, un puit, trois lopins de terre, pourquoi avoir plus. Tous morts à cinquante ans, c’est autant de gagné pour les caisses de retraite.
Le capital n’est pas fait pour irriguer l’économie, il est fait pour être partagé, comme tout, la santé, la beauté, l’intelligence, la connaissance, tout cela ne doit pas être capitalisé, mais partagé.
Au service des moches les jolies femmes, au service des cons incultes les intelligences cultivées, à la disposition des violents les gentils timorés, in fine tous au service des hommes de l’Etat à qui l’on doit obéir, que l’on doit servir sans regimber.
C’est le programme politique du moment, à la mode, qui gronde et menace, qui arrive à grand pas.
Mais qui a laissé croire à la population que le capital pouvait vivre et prospérer dans les poches de n’importe qui ?
N’ont-ils pas lu Matthieu 25, 29 : « À celui qui a, il sera donné encore, et il sera dans l’abondance ; mais à celui qui n’a rien, on ôtera même ce qu’il a. » Disons qu’il y a environ 2000 ans les hommes avaient compris que le capital est indispensable à la vie, si indispensable qu’il est folie de ne pas le respecter, de le haïr.
Et pourtant, pendant tout ce temps, il est advenu des bonimenteurs pour exciter les foules, piller à l’aide de leur force aveugle le capital, puis soumettre ces foules encore par la force pour qu’elles leur remettent le capital pillé.
Nous y sommes, le pillage légal a commencé avec Bercy, au bout de ce larcin usé jusqu’à la corde, la foule abusée va user de la force pour continuer à se partager le capital, sans aucun respect pour ce qu’il est.
Rappelons ce qu’est le capital, ce qu’est capitaliser : c’est accumuler et transmettre, tout simplement.
C’est indispensable à tout progrès, scientifique, culturel, sportif, etc… et c’est aussi ainsi que fonctionne l’économie.
Obliger le PSG à mettre sur le terrain des rêveurs fous qui se prennent pour des champions, mais qui sont des brêles, n’est pas la meilleure façon de gagner la coupe du monde…
Alors disais-je : comment en est-on arrivé là ?
C’est très simple, les hommes de l’Etat sont corrompus, ils ont totalement dévalorisé la notion de capital, ils ont distribué outrageusement celui du pays en désignant les sherpas du capital comme des privilégiés, ce qui est un non-sens pour celui qui regarde un peu autour de lui.
Ils ont satisfait leurs ambitions de pouvoir et de notoriété sur le dos du capital du pays qu’ils ont dilapidé, pour des décennies, et ils ont le culot de prétendre faire appel à l’effort de tous… C’est pire que tout.
Ils ne paieront même pas la facture… C’est écœurant, mais c’est récurant…
Bien à vous. H. Dumas
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Les régimes politiques durent en général le temps d’une vie humaine, c’est-à-dire environ 75 ans. La monarchie britannique est l’exception qui, bien entendu, confirme la règle. La Ve République française est aujourd’hui âgée de 67 ans et tout naturellement va vers une fin prochaine. Pourtant son créateur, le général de Gaulle pensait l’avoir dotée de mécanismes lui permettant une longue durée de vie. Mais il n’avait pas prévu les effets délétères de la Sécurité sociale. Il pensait que ce système « était bon pour un million de pauvres types ». A partir du moment où l’on avait étendu à toute la population, la règle de base était transgressée et cette république ne pouvait plus durer au-delà de la moyenne.
La Ve République a eu sa chance. En 1967, la Sécu accumulait les déficits et Georges Pompidou décida de confier à Jean-Marcel Jeanneney une mission de redressement. Il scellait ainsi non seulement le destin de la Sécu, mais aussi celui de l’Etat. A l’époque, on ne lisait guère Frédéric Bastiat. Dès le 19e siècle, celui-ci avait prédit que l’intrusion de l’Etat détruirait le caractère mutualiste de la Sécurité sociale en la coupant de ses adhérents. C’est ce qui s’est passé un siècle plus tard. Aujourd’hui, la Sécu n’est plus qu’un système étatique qui continue d’accumuler les déficits et qui détruit le pays.
Pompidou aurait dû laisser l’administration de la Sécu aux syndicats et la priver de son monopole. Elle aurait ainsi pu survivre ou disparaître, mais elle n’aurait pas détruit la République. De Gaulle était encore en fonction en 1967. Il n’aurait pas dû laisser faire Pompidou. Mais il était vieux et fatigué. Le destin de la République était scellé, mais le Général n’eut pas le chagrin d’assister à son agonie.
Le traité de l’Acte unique européen de 1986 fut la dernière occasion d’éviter la catastrophe. La création d’un marché intérieur dans l’Europe communautaire obligeait les Etats membres à supprimer tout monopole, y compris bien sûr celui de la Sécu, qui appartenait à la catégorie des services. Des directives furent prises par la Commission en 1992 et leur date d’application fut fixée deux ans plus tard. La France les transposa dans son droit interne à la date fixée. Tout se mettait donc en place pour la plus importante réforme sociale depuis 1945, mais un accident de l’histoire survint : la France ne pouvait se résoudre à se priver de la Sécu monopolistique. Notre pays mit en place un dispositif empêchant toute intervention de la Commission pour faire appliquer les directives en installant un Français à la tête du service juridique communautaire et en plaçant des fonctionnaires français à toutes les places décisionnelles de la direction du Marché intérieur à Bruxelles. Le dispositif était parfaitement bouclé, à la française, et il se compléta par la nomination de Michel Barnier, puis de Thierry Breton au poste de commissaire au marché intérieur.
Le président de la Commission européenne laissa faire, moyennant la promesse de la France de le reconduire à son poste. Depuis, il est parti, mais le pacte est resté vivant et peut se résumer ainsi : on ne touche pas à la Sécu. Parmi les derniers épisodes corruptifs, une Légion d’honneur attribuée à une fonctionnaire française de la Commission placée à un endroit stratégique pour bloquer toute application en France des directives de 1992.
La Sécu monopolistique a détruit l’économie française en raison des charges insensées qu’elle impose aux entreprises. C’est aussi simple que cela. Elle a provoqué l’idée folle d’une économie sans usines, permettant d’échapper aux charges en faisant fabriquer en Chine. Elle a multiplié les incitations à délocaliser les entreprises vers des pays plus accueillants que la France, c’est-à-dire des pays normaux. Et aujourd’hui on se lamente en France de la disparition du travail. Sans compter les millions de Français appauvris par des salaires misérables en raison des charges sociales et devenus des manifestants permanents contre les riches et pour l’instauration d’un régime collectiviste.
La représentation politique des frustrés a fait éclater la gauche, et la droite n’a pas davantage résisté à la montée du Rassemblement national dont la seule politique affirmée est la réduction drastique de l’immigration, qui est certainement nécessaire mais qui ne fait pas une politique à elle seule. Jetons un œil sur ce que serait une société sans Sécu monopolistique : des salaires augmentés d’au moins trente pour cent, une consommation renforcée, des retraites garanties, une compétitivité française rétablie, une société apaisée, des perspectives d’avenir pour notre jeunesse, une politique européenne renforcée notamment pour la sécurité du continent. Il s’agit bien de la plus grande réforme depuis la Libération et elle ne présente aucune difficulté : les textes sont votés, il n’y a plus qu’à les appliquer.
C’est un véritable coup d’Etat que le peuple français a subi et subit encore de ses dirigeants. Dans un pays démocratique, ceux-ci seraient en prison. Et les deux pires comploteurs, Barnier et Breton y seraient depuis longtemps. La Ve République s’est montrée incapable de respecter ses propres lois et d’assurer la prospérité et le bien-être de ses citoyens. Il aurait pu en être tout autrement. Il n’y fallait que de l’honnêteté et du civisme de la part des politiciens. Au moment où la situation politique de notre pays est agitée par des courants malsains et violents, il faut appeler à sa tête des hommes et des femmes dignes de le gouverner. Il y en a. La démocratie joue une carte décisive en France.
Claude Reichman
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Encore une fois, je vais vous rappeler tout le mal que je pense de la Vème République et de son système de monarchie élective !
On sait que les français ne peuvent plus voir E Macron en peinture mais que celui-ci s’accroche à son poste comme une moule sur un rocher. Il refuse de partir et refuse de tirer les conséquences de la situation qu’il a lui-même provoquée ; tout comme il refuse de voir l’impopularité massive qu’il rencontre auprès des français …
La raison n’est même pas constitutionnelle, elle est bassement matérialiste et purement personnelle : s’il abandonne ses fonctions, il n’est plus rien et retourne dans l’anonymat comme F Hollande qui rêve encore aujourd’hui un retour qui n’aura pas lieu. Pour un individu narcissique, il est évident qu’un tel affront est absolument inacceptable ; compte non tenu du fait qu’il a en tête des calculs visant à le faire rebondir vers un poste international prestigieux après la fin de son mandat en 2027.
La conséquence la plus immédiate est que les tensions montent et il n’y a pas de solution en vue !
Or, partout ailleurs en Europe, lorsque le chef du gouvernement perd la majorité, il démissionne et disparaît !
Ah oui, mais non, car E Macron n’est pas le chef du gouvernement !
C’est le chef de l’Etat !
Or, et c’est bien là le problème, avec la Vème République, c’est bien le président qui a tous les pouvoirs, le premier ministre n’étant qu’un pouvoir délégué qui agit au nom du président et selon ses instructions.
En Allemagne, il y a bien un président mais il n’a aucun pouvoir et par conséquent ne gêne pas le fonctionnement normal des institutions basé sur les majorités politiques. Si la majorité change, le chancelier s’en va …
Il faut comprendre, à ce stade, qu’il s’agit là juste d’un lamentable artifice constitutionnel mis en place en 1958 pour permettre au général De Gaulle de gouverner sans être empêtré dans des combinaisons politiciennes ; ce qui fait que pendant longtemps les chancelleries européennes se sont posé des questions à propos de ce montage si particulier, et en fait unique, en cas de cohabitation : mais c’est qui le chef ?
Le premier vice de la Vème République
C’est qu’il ne prévoir qu’un système de pouvoir sans partage, monarchique basé sur une majorité à l’assemblée nationale. Il a supprimé de ce fait la culture de la coalition pour n’adopter qu’un régime de majorité et de conflits idéologiques à l’assemblée nationale tout en favorisant l’irruption de partis extrémistes qui ne peuvent s’entendre avec … personne.
On en avait déjà vu les effets avec la cohabitation qui n’avait pas été prévue ni par De Gaulle et ni par M Debré ; le général De Gaulle ayant sans doute intégré (mais ni F Mitterrand ni J Chirac) qu’il démissionnerait s’il perdait la majorité à l’assemblée nationale.
Mais que se passe-t-il quand il n’y a plus de parti majoritaire à l’assemblée ?
On le voit, c’est l’instabilité gouvernementale à coups de motions de censure comme sous la IVème république dont le principal vice était, on l’oublie aujourd’hui, son système électoral basé sur la proportionnelle qui diluait les majorités (sous la Vème c’est le scrutin uninominal majoritaire à 2 tours qui permet de dégager, en principe, une majorité pour le candidat élu) !
Le deuxième vice de la Vème République ?
C’est l’irresponsabilité politique d’un président de la République qui va utiliser tous les expédients pour essayer de surnager dans le marasme politicien et institutionnel qu’il a lui-même provoqué !
Et qui a organisé cette irresponsabilité qui, aujourd’hui, rend la situation insoluble ?
Oui, c’est bien le général De Gaulle qui, lors d’une conférence de presse (arrangée) restée célèbre, avait éructé, un brin énervé, « pourquoi voulez-vous qu’à 67 ans je commence une carrière de dictateur ? »
Il n’en avait pas besoin, il avait déjà tous les pouvoirs ; surtout qu’avec la modification constitutionnelle de 1962 il avait obtenu des français (bien naïfs) qu’il soit élu au suffrage universel avec pour résultat de créer une ambiguïté politique désastreuse !
L’idée de base était que le président n’était responsable politiquement que devant les français mais la pratique a fait que le président est finalement totalement irresponsable politiquement et surtout pas devant les français.
E Macron a-t-il à un moment ou un autre pris acte de la contestation populaire et du changement de majorité ?
Absolument pas, il a juste intrigué en nommant des premiers ministres qui lui convenaient à lui mais ni à l’électorat ni aux partis politiques …
Dès lors, la question induite qui se pose est : qui est légitime pour parler au nom du peuple français ?
Le président élu par tous les français (ou du moins la majorité d’entre-eux) ou les députés élus eux aussi par tous les français ?
Car, la situation ne peut aboutir qu’au blocage institutionnel lorsque le président, qui a perdu toute légitimité réelle mais pas constitutionnelle, puisqu’il a été élu pour 5 ans et peut légitimement prétendre poursuivre son mandat jusqu’à son terme, ne veut pas abandonner ses fonctions malgré la modification de la structure électorale de l’assemblée après des élections qui lui ont été défavorables.
A ce jour il n’y a pas de réponse … et ce blocage ne peut amener évidemment que la contestation et les violences de la part de français qui estiment avoir été trompés … d’où la facilité de déclencher des mouvements comme celui du 10 septembre.
En effet, du fait de son irresponsabilité politique, le président n’est pas assujetti, comme les autres chefs de gouvernement en Europe, à la modification des rapports de force au sein de l’assemblée et ne peut pas être dégagé. Il se sent donc invulnérable ; ce qui convient d’ailleurs fort bien à sa personnalité quelque peu provocatrice.
Les français l’ont constaté puisque, malgré sa débâcle électorale, il a nommé M Barnier et F Bayrou qui n’étaient ni l’un ni l’autre issus d’une majorité parlementaire ; et S Lecornu encore moins !
La cadence des nominations démontre d’ailleurs une évidente fébrilité du président à cet égard … alors qu’il préfère jouer les divisions plutôt que le rassemblement.
Inévitablement, il se créé une distorsion entre la volonté du président et la réalité de l’électorat ; ce qui permet de penser que nous nous approchons du déni de démocratie et d’un blocage institutionnel tout à fait préjudiciable.
Aujourd’hui nous sommes dans l’impasse alors qu’une solution serait de supprimer le premier ministre (l’épisode Barnier l’a prouvé) et de rendre le président responsable politiquement tout en supprimant son élection au suffrage universel pour le remplacer par une élection par les députés !
Question subsidiaire : pourquoi E Macron a-t-il nommé si vite S Lecornu premier ministre alors qu’il avait intentionnellement mis des mois à nommer M Barnier ?
Parce qu’il savait, comme tout le monde, que l’agence Fitch allait se prononcer sur la note de solvabilité de la France et que l’absence de premier ministre et de gouvernement ne pouvait qu’aggraver les choses !
Il a même peut-être espéré (naïvement) que le pays échapperait à la dégradation de AA- à A+ mais cela n’est pas arrivé !
Pourquoi ces considérations ?
Parce que la France va désormais devoir emprunter plus cher alors qu’elle doit emprunter 300 Mds€ par an ; ce qui va nous coûter une fortune et relève, contrairement à ce qu’a faussement affirmé F Bayrou, totalement de la responsabilité des hommes de pouvoir qui nous ont amenés à cette situation par leurs décisions hasardeuses !
Le budget 2026 ne va pas y résister et … ceux d’après encore moins !
Bien cordialement à tous !
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Hier, mon ami de cinquante ans a été inhumé. Deux familles ont été bousculées, atterrées, le temps a été suspendu, définitivement.
Mon ami a d’abord été mon client, puis mon partenaire intellectuel ponctuel, puis mon ami indéfectible global.
C’est une histoire fabuleuse très simple, qui tutoie l’extraordinaire.
Tout a commencé par la réalisation d’un cabinet dentaire réunissant trois patriciens aux mêmes ambitions professionnelles au service de leurs patients. Un chantier qui paraissait ordinaire, mais qui probablement ne l’était pas tant il a laissé une trace profonde dans la vie des participants.
Une première amitié est née entre les quatre intervenants, dont moi leur prestataire.
Puis le hasard m’a mis en présence d’un terrain hors du commun, à une époque ou l’acte constructif était libre. Ce terrain d’un hectare était situé à l’angle droit d’une petite falaise calcaire, de six ou sept mètres au-dessus de la Charente, exposé Nord et Ouest, surplombant la Charente dans son axe Ouest, à l’horizon illimité. Une splendeur, un endroit unique dont Dali aurait sans doute affirmé son destin de centre du monde.
Mis KO par le lieu, j’en parlais le jour même de sa découverte à Raymond, qui ce même jour l’achetait.
Puis Raymond m’accordant sa pleine confiance, j’ai cru alors réaliser la maison que je voulais, mon projet d’architecte.
C’est aujourd’hui, alors que nous avons porté mon ami en terre, que je me rends compte que je n’ai pas du tout à l’époque réalise mon œuvre, mais « notre » œuvre.
Cette maison, le terrain l’y aidant, avait une forte personnalité que j’ai cru mienne alors qu’elle était notre.
Nos deux familles étaient réunies pour l’enterrement de Raymond, et là j’ai compris que pour nos deux familles cette maison a servi de « pas de tir » diraient les cosmonautes, de « nid ou terrier » diraient les naturalistes.
Je veux dire que l’acte constructif ici n’a pas été l’œuvre personnelle de l’architecte, mais bien une alchimie mystérieuse et non exprimée, qui a envahi propriétaire et concepteur, qui a impacté leurs familles du fait que leur proximité amicale, a perduré avec le temps.
Cette puissance du bâti tout le monde la connait, mais je ne sais pas si tout le monde sait ou comprend à quel point elle est issue d’un partage entre l’architecte et son client sans lequel elle ne peut pas exister, sans quoi le bâti serait alors sans âme.
Cette nuit je dors mal, mon ami est parti, j’ai beaucoup de peine à admettre que c’est définitif. Pourtant, tout est irrémédiablement définitif…ce dont on n’a pas suffisamment conscience, notamment ceux qui déclenchent les guerres…
La conclusion est que l’architecture est un acte d’amour commun entre le concepteur et son donneur d’ordre, explicite ou non exprimé, mais incontournable, qui s’impose.
La tendresse de cette réflexion impose immédiatement son contraire — pourquoi le cacher — : qu’en est-il lorsque la haine s’empare des participants potentiels ?
C’est très simple, il ne peut plus y avoir d’architecture, seulement de la construction.
Je le vis à La Rochelle où Fountaine, « l’ancien-récent » maire me poursuit d’une haine farouche, déclenchée par son prédécesseur, qui laisse un magnifique terrain dans le centre urbain de la ville en jachère, « déarchitecturé », peut-être pour toujours s’il est demain construit de force.
La haine tue assurément l’architecture qui est donc bien un art, un sentiment, pas une technique, pas une ingénierie, pas un outil.
C’est ce que devraient avoir présent dans la tête tous les planificateurs de merde qui prétendent dicter l’expression architecturale de nos cités.
Bien à vous. H. Dumas
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En démocratie l’homme de l’Etat se forme et se révèle exclusivement dans l’immédiateté.
La contrainte de l’élection majoritaire le limite au strict présent tant la projection dans l’avenir est personnelle, jamais consensuelle, faite de mille possibilités puisque strictement imaginaire, donc non-partageable.
Celui qui espère être élu démocratiquement ne peut recueillir une majorité qu’en fédérant sur son nom les préoccupations immédiates du plus grand nombre.
C’est ce qui explique les programmes insipides de tout candidat à n’importe quelle élection.
La projection dans l’avenir.
Populairement appelée vision, la passion pour l’avenir et la croyance en lui sont risquées et ingrates.
Le taux d’erreur est très élevé tant les hypothèses en règle générale sont nombreuses et non maîtrisables.
Ceux qui se passionnent pour l’avenir sont l’objet de dérision voire de haine tant leur passion entre souvent en conflit avec le présent ou les projections personnelles des autres.
En ce qui me concerne, à tort ou à raison, j’ai traversé la vie immergé dans la passion de l’avenir. Passé et présent me paraissaient inéluctables, dépendant exclusivement de l’évolution et du déroulement dans le temps de l’avenir.
Alors que pour la plupart des gens c’est l’avenir qui dépend du présent et donc aussi du passé, pour moi c’était l’inverse, le présent est conditionné par l’avenir, c’est lui qui va devenir le présent et non le passé.
Est-ce du fait de cette passion que mon coefficient de vision de l’avenir a été relativement performant ? Je le crois ne ressentant aucun don particulier à ce sujet, mais ayant développé une observation et une réflexion constante, quasi obsessionnelle, de l’avenir.
Le prix à payer.
Ce blog est l’exemple du prix à payer.
J’y condense depuis quinze ans mes réflexions par rapport à la « terreur fiscale » que j’ai rencontrée il y a 25 ans et définie depuis.
J’y ai été précipité par Jourdes et Martineaud, deux tortionnaires zélés de Bercy, à la carrière exemplaire et copieusement récompensée.
En compensation, j’ai la preuve aujourd’hui que j’avais raison de dénoncer la terreur fiscale, que j’avais raison d’alerter sur ses dégâts potentiels aujourd’hui avérés par la faillite du pays.
A 81 ans, après une vie de travail que j’espère exemplaire, Bercy m’a ruiné, la justice m’a exclu de la société, je vais crever dans la misère. Celui qui dit la vérité ne doit-il pas être exécuté ?
En tout cela je ne suis que l’exemple ordinaire des avanies qui attendent celui que l’avenir passionne, est son moteur.
Il y a eu pire : à l’époque où la sorcière devait être brûlée à double titre, elle se passionnait pour l’avenir et elle était femme.
En règle générale, les hommes tuent la vision, non majoritaire — pléonasme —, ils ne respectent que le présent et son passé, les deux étant sans surprise et inéluctables, non modifiables. En réalité l’avenir ne leur pas accessible, donc le présent leur échappe.
N’oublions jamais la condamnation à mort du Général De Gaulle pour sa vision.
À contrario
Objectivement les aficionados de l’avenir sont aussi un peu dangereux.
En effet, aussi doués soient-ils leur coefficient d’erreur de vision est très important, de l’ordre de 60%, et la preuve de l’erreur est toujours trop tardive.
Le nœud du problème
Projeter les autres dans sa vision de l’avenir est-elle une attitude responsable ?
Pourquoi les électeurs espèrent-ils que soit élu un visionnaire, alors qu’ils haïssent toute vision qui n’est pas conforme à la leur, et que chacun d’eux a une vision différente de ce que devrait être l’avenir ?
Pourquoi les visionnaires finissent-ils tous en dictateur ?
Ces trois questions sont la réponse insoluble.
Là, tout de suite :
Mélenchon va perdre, méchamment. Il est dans l’avenir mais erroné, et déjà dictateur.
Le Pen est dans le présent miteux, elle va gagner, mais nous allons nous retrouver tous rapidement au tapis, car elle n’a aucune vision concernant l’avenir.
Macron va payer la facture de ses visions de l’avenir avariées, et ce ne sont pas les premières… c’est son défaut rédhibitoire : l’insensibilité à l’avenir.
Bien à vous. H. Dumas.
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Beaucoup n’en ont pas conscience, mais nous sommes en liberté surveillée … et notre espace de liberté diminue tous les jours.
Bien sûr, vous ne risquez pas de voir la police arriver le matin à 6h00 et vous arrêter pour des motifs politiques comme c’était le cas dans la défunte URSS ; nous sommes en démocratie et la liberté est la règle …
Bien sûr, bien sûr …
Seulement, le concept de liberté individuelle en tant que droit inaliénable, tel qu’il a été formulé dans la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 (article 1 et 4), a connu de sérieuses atténuations ; ce qui permet d’affirmer aujourd’hui que le principe de base selon lequel « tout ce qui n’est pas interdit est autorisé » a été insidieusement remplacé par « tout ce qui n’est pas expressément autorisé est interdit ».
L’interdiction est devenue la règle de base … et cette interdiction s’est doublée d’une surveillance tous azimuts !
Traqués par le fisc jusque sur les réseaux sociaux, surveillés pour l’usage que vous faites de votre argent (vous ne pouvez pas retirer librement votre argent de votre banque), traqués pour l’usage de votre voiture (radars, contrôle technique, ZFE parce que votre voiture ne correspond pas à certains critères arbitrairement décidés par une administration qui ne rend de comptes à personne), interdits de facto d’acheter le véhicule de votre choix sauf si vous êtes disposé à dépenser 60.000 ou 80.000€ de pénalité fiscale abusivement appelée malus écologique, interdits de louer un immeuble vous appartenant parce que, là encore, il ne remplit pas certains critères arbitrairement décidés, des caméras de plus en plus intrusives mais pour votre sécurité, les cartes bancaires, les téléphones, internet, la dévalorisation subite et arbitraire de votre maison, anéantissant d’un coup votre patrimoine, parce que les critères du DPE (qui changent sans arrêt) vous sont défavorables …
La liste est sans fin !
La surveillance est généralisée et ce n’est évidemment pas un hasard.
Tout cela parce que l’Etat français, surendetté malgré une fiscalité totalement abusive et hors norme, est toujours à la recherche du dernier € taxable et que, pour atteindre ce but, il faut contrôler la population et la conditionner pour qu’elle accepte de payer sans rechigner ni se révolter.
Le concept de base est tout simplement : comment mettre en place un système de spoliation fiscale qui soit totalement incontournable mais néanmoins accepté par la population ?
Evidemment, on aide quand même un peu les choses avec le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu et de la CSG ; ce qui vous supprime toute liberté et tout consentement voire toute résistance à l’impôt !
Car, même si vous n’acceptez pas ce système, vous n’avez pas le droit de résister à l’Etat qui ne veut que votre bien …
En fait, à bien y regarder, la fiscalité s’accompagne de manipulation mentale mais aussi de mesures pratiques qui font que l’individu doit désormais se cantonner entre acceptation et résignation !
La population apparaît finalement être littéralement conditionnée et, dans son immense majorité, semble accepter son sort …
La volonté de supprimer l’argent liquide ressort de ces pratiques, au prétexte de « lutter » contre la fraude fiscale ou contre le terrorisme … alors que les sommes en jeu sont absolument ridicules par rapport au montant quotidien des échanges monétaires qui ont lieu dans tout le pays. Mais, il est bien connu que les terroristes paient tout en carte bancaire … et que les fraudeurs fiscaux laissent des traces de leurs fraudes sur les comptes bancaires !?!
Le but est avant tout de tout savoir sur vous : ce que vous faites, ce que vous achetez et à qui, ce que vous vendez et à qui (y compris sur le Bon Coin), qui vous voyez, qui vous fréquentez, et aujourd’hui les moyens informatiques le permettent …
Nous finirons inéluctablement par arriver à un contrôle social à la chinoise … en mieux c’est à dire tout aussi efficace mais plus discret et évidemment, du moins en apparence, moins attentatoire aux libertés même si aujourd’hui on commence quand même à prendre des mesures de cette nature (Cf les ZFE). !
Vous en doutez ?
Essayez de trouver une mesure qui a été prise ces 5 dernières années et qui a facilité la vie des français ?
Par contre :
Le radar vous inflige abusivement une amende, vous devez payer !
Votre facture d’électricité augmente sans cesse notamment à cause du poids des taxes, vous devez payer !
Vous voulez aller en ville avec votre voiture, c’est interdit ou, au mieux, très couteux (stationnement, amendes) !
Vous voulez acheter une voiture thermique, il faut payer une pénalité parce que vous ne voulez pas de la voiture électrique qui ne correspond pas à vos besoins mais qui est recommandée par le pouvoir et notamment par Mme Agnès Panier-Percé, qui se réjouit aussi que les pauvres n’aient pas de voiture …
La liberté individuelle s’amenuise chaque jour, lentement, insidieusement un peu comme la grenouille dans la casserole d’eau froide portée ensuite à ébullition et cela dure depuis le début des années 80 pour le plus grand bonheur d’une administration tentaculaire et couteuse qui peut justifier son activité ; même si celle-ci consiste essentiellement à emmerder le français moyen en mettant en place un système policier soft qui ne dit pas son nom !
Et pourquoi en est-on arrivé là ?
Parce que l’Etat n’est pas un gestionnaire, c’est un dépensier qui fonctionne par missions et que, tout bêtement, le système administratif n’a pas été conçu pour faire des économies.
Le système est ainsi conçu que lorsqu’on décide une dépense, souvent à caractère électoraliste, cela s’opère sans se demander, au préalable, si nous avons les ressources suffisantes. Il n’est qu’à voir les politiques nous annoncer régulièrement, avec une fierté non dissimulée, telle nouvelle mission ou tel nouvel avantage décidé qui se chiffre souvent en Mds € !
Evidemment, comme on découvre, en cours de route, qu’il n’y a pas d’argent, on décide d’une nouvelle taxe pour financer des dépenses inconsidérées et l’on aboutit à l’augmentation sans fin des impôts ; au besoin en affublant la nouvelle du qualificatif de “symbolique” avant qu’elle évolue vers des montants beaucoup plus significatifs parce qu’on … n’a pas le choix (ainsi la CSG qui a commencé sa juteuse carrière à 1.1% et qui culmine aujourd’hui à 9% sans les taxes additionnelles et bientôt cette nouvelle taxe pour financer les collectivités locales) !
Et l’on se retrouve finalement dans ce système pervers où il faut taxer tout ce qui bouge, dans tous les sens du terme ; aucune transaction, aucun revenu, aucun patrimoine, aucun avantage aussi faible soit-il ne devant échapper à la taxation.
Seulement, Bercy, le temple de l’impôt confiscatoire, a bien été dans l’obligation de remarquer que le ratissage fiscal devient de plus en plus ardu au fur et à mesure que l’on se rapproche de l’ultime € taxable. En effet, malgré une imagination débordante, les gisements fiscaux se font de plus en plus rares … voire parfois impossibles à exploiter (Cf l’impôt mondial sur les multinationales).
On a donc été dans « l’obligation » de mettre en place des procédures sophistiquées de spoliation ; tout en les habillant de motifs ou de prétextes bidons (écologiques, justice fiscale, solidarité …) qui n’ont rien à voir avec la réalité des intentions et les buts poursuivis !
Bon, rassurez-vous, pour l’instant il n’est pas encore question de vous empêcher de prendre le train ou l’avion ou encore de partir à l’étranger parce que vous vous êtes mal conduit mais il n’est pas exclu que l’on ne puisse pas y arriver un jour parce que le système sera arrivé au bout de ses « incitations » et que pour contrôler la population il faudra bien recourir à des mesures « plus efficientes » !
Mais, il ne faut surtout pas croire, parce qu’il n’y a plus de gouvernement, que le mouvement va s’arrêter …
L’administration veille … sur vous !
Bien cordialement à tous !
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« Je n’ai jamais rencontré une baisse d’impôts que je n’aimais pas. » Cette délicieuse formule est de Milton Friedman, prix Nobel d’économie. Je la fais mienne à cent pour cent. Car si ce cher Milton l’a dite, c’est parce qu’elle est fondamentale. En effet qu’est-ce qui différencie une société de contrainte d’une société de liberté ? Les impôts. Par l’impôt, on vous impose, comme son nom l’indique. Et quand on impose quelque chose à quelqu’un, on lui confisque une part de sa liberté. Evidemment personne de sensé ne dira qu’il faut supprimer les impôts. Ce n’est possible que si l’on vit sur une île déserte après un naufrage. Mais on peut parfaitement les limiter au strict nécessaire. Or la plupart des sociétés font exactement le contraire.
La raison pour laquelle les êtres humains ploient sous l’impôt est tragiquement simple. Dans les dictatures, le souverain a besoin d’argent. Dans les démocraties, le peuple a besoin d’argent. Le rôle d’un chef démocratique est de convaincre le peuple de limiter ses besoins d’argent, à commencer par l’argent qu’il lui faut pour payer ses impôts. C’est aussi simple que cela. Moins d’impôts, moins de besoins collectifs, plus de liberté, plus de joie de vivre. Certains diront que c’est plus facile à dire qu’à faire. Bien sûr. Mais on n’oblige personne à faire quelque chose de difficile. Sauf les esclaves.
Au fond, disait l’historien Jacques Bainville, « tout a toujours mal marché ». Il avait raison. La dictature ne marche qu’un temps la démocratie aussi. Mais la démocratie sait parfois se corriger. La dictature jamais. Et quand celle-ci essaye, elle s’effondre. C’est ce qui est arrivé à l’Union soviétique. Ses vieux dirigeants se sont dit qu’il fallait rajeunir la direction pour survivre. Ils ont installé Gorbatchev. Il était plein de bonnes intentions, Mais ce qu’il voulait, c’était conserver le château. Tout ce qu’il a pu faire c’est de l’abattre.
Les débuts de la démocratie ont eu lieu à Athènes au Ve siècle avant notre ère. Il n’a pas fallu longtemps pour que certains citoyens accaparent le pouvoir en profitant du désintérêt des autres pour la vie publique, puis les querelles et le désordre ramenèrent la dictature. Mais quel mérite eurent les Grecs de concevoir un régime démocratique ! Ils avaient une haute conception de l’homme. Pour la première fois dans l’histoire, l’être humain se regardait comme sacré sans être un dieu. Cela nous est resté. Les protections dont jouissent les citoyens de nos démocraties actuelles sont nées de la conception athénienne du fonctionnement de l’Etat.
Dans la lutte actuelle du dictateur russe contre l’Occident, on retrouve les crises de la Grèce antique, portées aujourd’hui au niveau mondial. Les leçons de paix administrées par nombre d’intellectuels européens sont l’habituelle expression de la faiblesse en temps de crise. Personne ne rêve de partir en guerre, mais un peu de fermeté serait bienvenue. Pour certains, c’est encore trop. Ce n’est même pas qu’ils aient peur. C’est pire. Ils ne se considèrent plus. Et ne se voient plus exister que dans une sorte de cocon où ils sont dispensés de vivre, n’ayant qu’à respirer. On a le droit de leur en vouloir, mais sans les accabler. Dans toute société il y a un pourcentage d’individus voués aux diverses fonctions d’un groupe humain. C’est tombé sur eux. Demain il y en aura d’autres.
Nous avons toutes les raisons d’être fiers de notre ascendance. La Grèce antique, puis Rome nous ont portés sur les sommets de la civilisation, puis nous y avons fait régner la femme par la grâce de l’amour courtois et du culte de la Vierge, avant que ne fleurissent les immenses écrivains des temps modernes, qui ont fait rayonner l’intelligence et le talent jusqu’aux confins de l’univers. Et l’on voudrait nous priver de cet héritage pour complaire à de vulgaires aventuriers de Chine, de Russie ou d’ailleurs ? Nous n’avons rien de commun avec eux, mais leurs peuples nous ressemblent. Nous nous battons pour eux aussi.
La querelle de l’impôt n’est en rien mineure. Elle constitue un conflit de civilisation. Celui qui vous impose, politicien imbu de pouvoir ou obscur scribouillard, ne souhaite qu’extirper de vous la liberté et la dignité que vous avez reçue à votre naissance en héritage d’un passé millénaire, même si vos propres ancêtres ne vivaient pas en Occident. Mais ils ont adhéré à nos mœurs et les font vivre à l’égal de ceux qui peuplaient ces terres de toute éternité. Telle est la règle du jeu dans notre pays, et ceux qui la remcttent en cause n’y ont pas leur place. Il n’y a là aucune xénophobie, aucun racisme, simplement le bon sens qui préside aux conduites humaines.
L’Amérique n’a pas définitivement quitté le camp de la civilisation et de la liberté. Elle est fille de l’Europe et ce n’est pas parce que le grand père de Trump tenait un lupanar que son petit fils peut agir sans morale. Le président des Etats-Unis a un devoir sacré : être digne de son pays. Celui-ci est un Etat occidental est fait partie d’une civilisation exigeante, qu’on ne peut chasser d’un revers de main. Trop de boys sont morts sur notre sol pour défendre notre liberté pour que fassions preuve d’indulgence envers toute personne qui manquerait de respect à ce que nous avons édifié ensemble.
Claude Reichman
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Je ne résiste pas au plaisir de me faire le relais des autorités françaises et de vous annoncer la bonne nouvelle !
La France est en pleine réindustrialisation !
Si, si, la preuve dans cet article de LA TRIBUNE dont je vous livre un entrefilet :
Le secret aura été bien gardé. Juste avant l’ouverture du sommet Choose France, au mois de mai, l’Élysée révèle que le fleuron tricolore de la défense Thales et le poids lourd taïwanais de l’électronique Foxconn envisagent d’implanter sur notre sol une usine de semi-conducteurs. Le projet doit se faire en partenariat avec Radiall, spécialiste des connecteurs et composants. « Un pas vers l’autonomie stratégique pour la microélectronique », exulte la présidence. L’annonce fait l’effet d’une bombe, alors que la France peine à se réindustrialiser et que 80 % de la production de semi-conducteurs provient d’Asie du Sud-Est.
Foxconn est cette entreprise taiwanaise qui produit notamment des IPhone pour Apple dans de gigantesques usines basées en Chine populaire. Elle y emploie plus d’un million de salariés …dans des conditions très éloignées du code du travail français !
Toutefois, la question qui n’est pas posée et évidemment pour laquelle il n’y aura pas de réponse c’est : Combien ?
Combien quoi ?
Mais voyons, combien d’exonérations fiscales ont-t-elles été consenties à Foxconn pour qu’elle accepte de s’implanter en France ; ce pays qui déteste les entreprises et les matraque sans cesse !
Parce que, objectivement, il faut être complètement fou, ou inconscient, pour vouloir implanter une usine en France !
Toutefois, le chapo de l’article nous livre une partie de la réponse :
L’annonce du partenariat franco-taïwanais pour une usine de semi-conducteurs a été précédée par de longs mois d’efforts diplomatiques et politiques, avec l’objectif de renforcer les collaborations économiques entre les deux pays.
Longs efforts diplomatiques et politiques …
Phrase sibylline pour dire les choses … sans les dire !
Car, il ne faut pas être dupes …
Une entreprise comme Foxconn n’a aucun intérêt à s’implanter en France, un pays où les couts de production sont prohibitifs (nous avons les couts de production les plus élevés d’Europe) et dont le marché est finalement extrêmement réduit rapport à la Chine et aux Etats Unis !
Car, vous l’avez compris, il y a un envers du décor sur lequel nos gouvernants, bien aidés par une presse en quête de lâcheté subventionnée par nos impôts, ne va pas s’étendre … en omettant de donner les explications complémentaires indispensables pour comprendre la nature et les conditions de l’accord !
L’implantation de Foxconn en France n’est pas gratuite !
Mais nos politiciens incompétents sont prêts à toutes les veuleries, à toutes les compromissions, à toutes les lâchetés pour faire croire au bon peuple qu’ils créent des emplois !
Car, le principe de nos gouvernants, c’est de faire croire aux français que des entreprises étrangères souhaitent s’implanter en France alors qu’en fait, elles sont lourdement sollicitées par des politiciens aux abois et inquiets qui n’ont trouvé qu’une seule solution à un problème insoluble dont ils sont par ailleurs les auteurs : qui veut bien s’installer en France ?
La réponse est simplissime : avec la promesse d’exonérations fiscales massives pour une certaine durée ; ces avantages fiscaux (exonération d’impôt sur les sociétés, de CFE, … ) se faisant évidemment au détriment des entreprises franco-françaises qui, elles, n’auront droit … à rien !
Mais bien évidemment, seul le résultat compte et les français n’ont pas besoin de connaître des détails … qui ne les intéressent pas !
Il n’est pas non plus exclu d’ailleurs que l’Etat prenne en charge aussi tous les frais d’installation (viabilisation, construction des locaux, connections …).
Mais, c’est bien connu : ça ne coute rien puisque c’est l’Etat qui paie !
Malheureusement, si, il y a bien un cout et ce sont les français qui le supporteront !
Conclusion : il y aura quelques créations d’emplois bien que beaucoup moins que prévu car ces sites industriels sont en général très fortement robotisés ; et, de toute façon, tout cela se fera au prix fort … de vos impôts !
Il n’y a qu’à se souvenir des promesses faites par tous les ministres de l’écologie selon lesquelles l’implantation des éoliennes allait créer des millions d’emplois alors qu’elles ont créé surtout … des impôts sur votre facture d’électricité !
Est-ce que la promesse de cet investissement sera durable ?
Là est toute la question car bien souvent ces entreprises étrangères n’hésitent pas à fermer boutique dès la fin des avantages fiscaux !
Bien cordialement à tous !
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La terreur est une peur violente qui paralyse. C’est-à-dire qu’elle bouscule les capacités cognitives de ceux qui en sont la victime.
L’homme perd une grande partie, voire l’intégrité, de ses capacités d’analyse lorsqu’il est terrorisé.
En fait l’entièreté du monde vivant, animaux et végétaux compris, est largement perturbée lorsqu’il est terrorisé.
Mais surtout, et c’est cela qui nous intéresse, la terreur peut déboussoler un groupe, une société humaine ou animale.
La terreur peut être déclenchée par un fait réel ou par une simple croyance effrayante.
Voilà, nous y sommes.
La terreur est si déstabilisante que les hommes de l’Etat qui arrivent au pouvoir, ici ou ailleurs, n’hésitent pas à la manipuler en espérant y trouver avantage.
Celui qui répand une terreur imaginaire n’en a pas peur, même si comme tout le monde il serait effrayé par une terreur réelle.
D’ailleurs, ce qui rend la terreur manipulée cocasse – intellectuellement – ce sont ses retournements intempestifs et la gueule de ceux qui en sont les victimes, voir l’exécution de Ceausescu.
Hypothèse
Tous ceux qui croient en l’homme, en la vie, en la nature, pensent qu’en l’absence de terreur la vie serait équilibrée, apaisée, paradisiaque. Tous y aspirent, hélas la plupart répandent eux-mêmes une terreur…
Constat
De ce qui précède on peut déduire qu’une société qui perd le Nord, qui est déboussolée, est probablement la victime d’une terreur.
Pour redonner corps à une société déboussolée il faut l’aider à trouver ce qui la terrorise, puisque sa terreur anéantit ses capacités cognitives.
La France est terrorisée.
Tout le monde en est conscient. Mais par quoi ?
Là, les avis divergent.
Et pourtant, objectivement, si vous ouvrez les yeux, si vous observez autour de vous, cette terreur a un nom, lié à son origine, c’est : la terreur fiscale
Nul ne peut nier qu’il a peur du fisc, viscéralement.
Sauf peut-être ceux qui sont assez naïfs pour croire qu’ils ne sont pas visés, car ce que le fisc leur vole ne leur est pas visible, est un impôt ou une taxe indirecte. Mais même eux ressentent la terreur fiscale, puisqu’ils n’hésitent pas à faire état de leur soulagement de ne pas être « imposés ».
Pourquoi c’est cette terreur qui ronge et détruit le pays et elle seule ?
Parce qu’elle touche le capital, privé et commun, sans lequel il ne peut être d’économie, donc de société, la misère n’étant pas un lien social.
Il s’en suit des catastrophes en cascades.
Terrorisé, le capital va tenter de sauver sa peau par la corruption. C’est-à-dire qu’il va se soumettre à tous les caprices des hommes de l’Etat en espérant protection et avantages contre la terreur fiscale, qu’il va effectivement obtenir.
Ce faisant il va perdre de vue son utilité de moteur de l’économie, il va s’investir dans des caprices politiques qui peuvent aller jusqu’à la guerre, au lieu de respecter et d’aider les nécessaires innovations, productions et distribution dans le respect de ses clients finaux.
Ainsi engloutit le capital, dont la société ne peut pas se passer, va nécessiter l’emprunt, lui-même facilité par la terreur fiscale qui rassure les prêteurs sur les capacités de remboursement.
Nous avons là un pied sur la planche savonnée de la faillite globale.
Tout cela serait gérable, s’il n’était les mensonges qui accompagnent et alimentent toujours les terreurs.
Ces mensonges ont toujours pour objectif de convaincre de la nécessité de la terreur organisée, d’en dissimuler les conséquences dévastatrices, de la déguiser en avantage.
Ici sera mis en avant un transfert imaginaire du capital des riches au profit des pauvres.
Mensonge d’autant plus crédible que naturellement le capital tend à se répartir, et toujours du riche vers le pauvre. L’inverse n’étant pas possible, car pour être réparti il faut que le capital soit d’abord créé puis possédé, ce n’est pas une prérogative naturelle des pauvres.
Le capital se réparti naturellement une fois créé, par mille façons qui dépendent de mille moyens, qui partent des rapports de force existants lors de sa création et tout au long de son existence, sans qu’il soit besoin que l’impôt s’en mêle.
Rappelons que l’impôt n’est levé que dans le cadre de la dépense commune, que prétendre en faire un outil de répartition est un faux objectif, donc un mensonge.
La terreur fiscale a pour effet de brouiller les raisonnements au point de dissimuler à tous non seulement son existence, mais aussi ses objectifs et leurs conséquences.
Si vous observez les attitudes déviantes, polémiques, violentes, dangereuses, déstabilisatrices qui perturbent gravement l’équilibre de notre société vous allez remonter inévitablement à la base : la terreur fiscale.
Alors il sera temps d’observer sa mise en œuvre et de comprendre que nous ne pouvons pas y échapper.
Parce que les instigateurs de la terreur fiscale, Bercy et ses agents, verrouillent tout.
Ils sont les maîtres de l’Assemblée nationale qui ne peut rien voter qui diminuerait leur pillage.
Ils bénéficient de lois d’exception pour mettre en place la terreur fiscale.
La justice est à leur service et entérine toutes leurs exactions.
Résumons
Présente en tout lieu et en toute activité la terreur fiscale est notre autocrate, notre dictateur. Le mensonge qui la cache s’épanouit du fait la déstabilisation des moyens cognitifs de notre société liée à cette terreur fiscale.
Le cycle infernal ainsi créé s’emballe en approchant du résultat inexorable : la faillite.
Il n’y a pas de réaction possible du fait que trop peu de gens sont en situation de prendre conscience de l’origine du problème : la terreur fiscale, tant le mensonge protecteur est puissant.
Dans ces conditions, la population est prête à adhérer à n’importe quel nouveau mensonge, jusqu’à sa destruction totale. Seule cette ruine totale l’obligera à réagir, sans pour autant peut-être que la réalité de la situation soit un jour perçue.
C’est dire à quel point Temoignagefiscal ne sert hélas à rien. Mais il n’est pas nécessaire de gagner pour entreprendre…
Tout le monde parle de la dette publique depuis que F Bayrou a agité le spectre d’une faillite de l’Etat et en a imputé la responsabilité aux français …
Certains commentateurs médiatisés évoquent notre modèle social notamment pour affirmer que, non finalement, il ne coute pas si cher que ça et qu’il faut donc continuer ; certains même (comme Th Piketty) estiment que l’on peut encore augmenter la dépense publique !
D’autres affirment que la dette française serait due aux réductions d’impôts consenties par E Macron aux entreprises et aux ménages aisés. Autrement dit, la dette est due en raison des cadeaux faits aux riches !
Ce vieux débat autour de la dépense publique voit deux camps s’opposer :
-ceux (à gauche) pour qui la dépense publique est bonne, quel que soit son montant. C’est une vision keynésienne avec l’utilisation de la notion de multiplicateur keynésien qui prétend qu’un € de dépense publique génère 2€ d’activité économique. On connait aussi leur argument imparable : Si vous diminuez la dépense publique ce sera des hôpitaux en moins, des enseignants en moins, des policiers en moins. Pour les gens de gauche, la dépense publique n’est jamais excessive donc la question de la dette est un faux problème …
-ceux (libéraux) pour qui la dépense publique n’est bonne que si elle reste limitée, que l’emprunt n’est bon que pour des dépenses d’investissement, et qu’elle est toxique si elle devient excessive ; parce que les dépenses publiques en plus ce sont toujours des impôts … en plus.
Que croire et qui croire ?
L’argument des cadeaux fiscaux indus est évidemment un argument choc de gauche destiné à frapper l’opinion. Il qui pourrait être recevable s’il était exact … malheureusement, les 1.000 Mds€ de dette accumulée depuis 2017 ne proviennent pas de cette cause. Il s’agit essentiellement d’un argument simpliste qui aura l’heur de plaire au bon peuple …et qui a l’avantage de désigner un coupable voire un bouc émissaire alors qu’il s’agit d’une vulgaire manipulation idéologique destinée à abuser une population mal informée.
Formulée autrement, avec ce type de raisonnement, on pourrait dire que si la France est surendettée c’est parce qu’on n’a pas assez volé aux riches …
Attention, entendons-nous bien …sur les mots et les concepts.
Dans une France dominée par une idéologie communiste héritée des « idées » de la Libération et du Conseil National de la Résistance, totalement phagocyté par un parti communiste tout puissant et à l’époque premier parti de France, le riche désigne l’autre, le voisin, celui qui a une plus belle voiture, celui qui a une plus belle maison … avec le paradoxe que, si l’on en a (officiellement) que pour les pauvres, personne ne veut l’être tandis que tout le monde s’attaque aux riches mais tout le monde … veut l’être !
On n’en est donc pas à une contradiction près !
La réalité est que dans un pays où les impôts représentent 45% du PIB, la fiscalité tabasse tout le monde et aussi les riches. Il n’y a pas besoin de gagner beaucoup pour payer beaucoup d’impôts avec une fiscalité sur le patrimoine et sur la mort (droits de succession) la plus lourde de l’Union Européenne !
Nous vivons dans un système hyper fiscalisé de la naissance à la mort : tout le monde passe à la caisse !
En outre, dans un pays où 57% des gens ne paient pas d’impôt sur le revenu qui est payé à hauteur de 70% par seulement 10% des contribuables, et où la dépense publique représente 57% du Pib, il est évident que l’argument d’une dette générée par des cadeaux aux riches est faux hormis certaines niches fiscales dont le but est d’alléger un impôt confiscatoire et de favoriser certains secteurs (économie dans les DOM TOM, immobilier ancien, le marché locatif …) !
En fait, les dettes proviennent d’un faisceau de dépenses que l’on peut résumer par cette formule : la France vit au-dessus de ses moyens, elle dépense plus qu’elle ne gagne ; ce qui est confirmé par les statistiques de l’INSEE, selon lesquelles la France dépense 44% de plus que ses recettes fiscales, ou dit autrement, quand l’Etat collecte 2€ il en dépense 3 !
Voilà l’explication brute !
Un examen plus approfondi des causes nous montre une véritable gabegie financière :
-les effets directs et indirects des décisions prises par le pouvoir (socialiste essentiellement) avec la retraite à 60 ans (au mépris des données démographiques), les 35 heures, les RTT, la 5ème semaine de congés et toutes ces « avancées sociales » qui ont couté très cher et ont durablement, si ce n’est définitivement, obéré la compétitivité française. Pour dire les choses autrement, le pouvoir a tiré des chèques sans provision sur l’avenir.
-trop de subventions à des secteurs non rentables (éolien, voltaïque, hydrogène, énergies renouvelables, véhicules électriques sponsorisés, giga factories de batteries en faillite …) au nom d’une transition énergétique aussi ruineuse qu’inutile !
-une sur administration avec trop de fonctionnaires dont le régime de retraite est en outre déficitaire de 60 à 80 Mds€ par an (l’incertitude tient à l’opacité du système). Un examen objectif de la comptabilité permet de constater que, sur les 1000 Mds€ de dette supplémentaire accumulée entre 2017 et 2024, 490 Mds€ (soit 50%) ont servi à financer les retraites de la Fonction Publique et des régimes spéciaux déficitaires ; ce qui est évidemment intenable ! Or, rien n’a été fait à ce propos hormis une tentative de hold-up sur les réserves des caisses du privé lors de la réforme avortée des retraites alors que désormais il y a plus de fonctionnaire à la retraite que de fonctionnaires en activité !
Un exemple : Le nombre d’agriculteurs en France est passé de 1.2 million en 1980 à 400.000 en 2024 (-66%) pendant que, dans le même temps, et alors que l’agriculture française est en plein déclin, le nombre de fonctionnaires du ministère de l’Agriculture est passé de 18.000 à 36.000 (+100%). En 1980 il y avait 1 fonctionnaire pour 66 agriculteurs, en 2024, 1 fonctionnaire pour 11 agriculteurs et, à ces fonctionnaires du ministère de l’Agriculture s’ajoutent ceux du ministère de l’Environnement, qui agissent aussi sur l’agriculture, mais aussi tous les fonctionnaires des structures administratives rattachées aux régions et aux départements. Il en résulte un véritable harcèlement administratif dont on a du mal à percevoir la finalité !
-de nombreux organismes publics extrêmement couteux mais parfaitement inutiles (Radio-télévision publique, l’Arcom, le CESE, de nombreuses agences aux effectifs surabondants pour un service à peu près nul … mais qui permettent de recaser les copains) avec un coût astronomique de 150 Mds€ par an !
-trop d’aides sociales et trop de personnes sans emploi vivant exclusivement des aides sociales, parce qu’elles ne trouvent pas d’emploi, sont inemployables ou parce qu’elles ont tout simplement renoncé. Toutefois, on en arrive parfois à de véritables distorsions avec des personnes qui perçoivent plus de revenus grâce aux aides sociales que par le biais du travail. Trop peu de gens qui travaillent et trop de gens qui profitent du système.
-une haute fonction publique qui profite d’avantages indus par le biais de salaires confortables et de nombreux avantages en nature ainsi qu’une retraite calculée au meilleur taux sans aucune contrepartie et qui, bien évidemment, ne contribue pas à la hauteur de ses revenus à l’effort national demandé !
-une dette massive qui coute de plus en plus cher (60 Mds€ d’intérêts par an en augmentation constante),
-un système de santé administré mal géré, de plus en plus couteux tout en étant de plus en plus inefficace, gangréné de surcroit par de nombreuses fraudes
-un système de retraite par répartition dont on sait qu’il va dans le mur ; subventionné par l’impôt ou à défaut par l’emprunt parce qu’il n’y a plus assez de cotisants,.
-une distribution insensée, irresponsable et inutile d’argent issu de la création monétaire dans le cadre du kouakilenkoute macroniste lors de la pandémie de Covid.
Le seul constat qu’on en tire est que le gaspillage de l’Etat est sans fin !
Traduits en chiffres, ces considérations permettent d’expliquer que de 1980 à 2023, les dépenses publiques françaises ont explosé de 680 % en tenant compte de l’inflation alors que, sur la même période, le Pib français en valeur (également augmenté de l’inflation) n’a progressé que de 550 %.
Les dépenses publiques ont donc augmenté et continuent d’augmenter beaucoup plus vite que le Pib (130 points d’écart) !
Alors, on peut agiter toutes les comparaisons possibles et notamment que nous avons des dépenses similaires à l’Allemagne et que donc tout va bien de ce côté-là … Seulement, il faut comparer ce qui est comparable car, en y regardant de plus près, on voit que la richesse accumulée n’est pas la même, que la production de richesses n’est pas la même et que les déficits et dettes ne sont pas les mêmes …
Quand l’Allemagne a 200 Mds€ d’excédents commerciaux nous avons -80 Mds€ de déficits, l’Allemagne a encore une industrie, nous n’en n’avons plus, et enfin la dette allemande s’établit à 60% du PIB avec un budget à peu près à l’équilibre, alors que notre dette est de 115% du PIB et le déficit a plongé à -6% !
Les chiffres du Pib par tête, en US$ courants, montrent sans ambiguïté qu’en 1980, notre niveau de vie était comparable à l’Allemagne et à la Suisse alors qu’aujourd’hui notre niveau de vie réel, sans aides sociales, est désormais très inférieur.
1980
2000
2017
2021
Multiplicateur
Espagne
6.141
14.556
28.356
30.103
4,9
Suisse
18.879
37.937
80.101
91.990
4,9
Danemark
13.881
30.734
57.533
68.007
4,9
Allemagne
12.091
23.929
44.976
51.200
4,2
Pays-Bas
13.794
20.148
48.754
57.767
4,2
France
12.669
22.161
38.415
43.659
3,4
L’explication est très simple : la France, du fait d’un excès de dépense publique, fait du surplace pendant que les autres avancent. Trop de charges, trop d’impôts font que l’essentiel de la plus-value potentielle générée par le secteur privé est confisquée par l’Etat dans le cadre d’un système collectiviste dispendieux et du coup la seule croissance que l’on constate est celle de l’Etat !
Première conclusion : La hausse constante du poids de l’Etat dans l’économie, financée par une dette devenant de plus en plus importante amène inéluctablement à une baisse structurelle du taux de croissance. En 2024, nous sommes arrivés péniblement à 1.2% de croissance avec 6% de déficit. Converti en données monétaires, cela veut dire qu’il a fallu dépenser 180 Mds€ (montant du déficit sur un Pib de 2.921 Mds €) pour générer 35 Mds€ de croissance !
La dette publique entre 2019 et 2025 a augmenté de 958 Mds€ tandis que le Pib n’a augmenté que de 500 Mds€ c’est à dire qu’on a creusé un trou colossal de 458 Mds€ sans aucune contrepartie !
En fait, contrairement à ce qui est prétendu, il n’y a pas d’effet multiplicateur keynésien et plus la dépense publique est élevée plus les performances économiques sont faibles. Ce multiplicateur keynésien n’est en fin de compte qu’une utopie si ce n’est une tromperie pour justifier des dépenses … injustifiables !
Deuxième conclusion : Plus l’Etat s’endette, plus nous nous appauvrissons. Car, avec une dépense publique à 57% du Pib, un taux de redistribution le plus élevé de l’Union Européenne, une pression fiscale la plus élevée de l’Union Européenne tout le monde devrait avoir des revenus confortables ?
Or, ce n’est pas le cas puisque nous venons d’apprendre que le taux de pauvreté vient de battre un record à 15.4% de la population !!!
D’ailleurs, si la dette était si bonne, il n’y aurait pas de tensions sur le marché de la dette alors que les taux à 30 ans viennent d’atteindre un plus haut historique (4.5%)
Troisième conclusion : l’Etat est un mauvais gestionnaire parce que d’une part, pour lui, l’argent est gratuit et qu’il le dépense sans compter et d’autre part il obéit à des impératifs politiques qui sont évidemment contraires à toute bonne gestion.
Quatrième conclusion : nous dépensons trop par rapport à notre niveau de richesse accumulée et produite et cela en raison de l’accumulation de mauvaises décisions qui de surcroit ont donné de mauvaises habitudes aux français qui ne veulent pas renoncer à leurs petits avantages !
Or, tout le monde sait que la meilleure façon de réduire ses dettes c’est de réduire ses dépenses … Or, l’Etat, et ses élites, refusent de baisser ses dépenses alors que le constat d’impose de plus en plus d’un gaspillage généralisé qui, néanmoins, profite quand même à quelques-uns.
Cinquième conclusion : Le modèle social français mal géré par une administration pléthorique et incompétente est effectivement au bout du rouleau !
Le problème est d’en convaincre les français alors que leurs élites sont les premières convaincues du caractère inépuisable et « bénéfique » (surtout pour elles) de la dépense publique sans limites !
Bien cordialement à tous !
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Xi Jinping vient de le déclarer qu’il veut un nouvel ordre mondial, qu’il ne veut plus de la domination occidentale — sans d’ailleurs dire ce que serait cette domination dans les faits —
Il a exprimé ce vœu au sommet des Etats rattachés à l’OCS.
Conclusion, les masques tombent : le 4 février 2022, quand Poutine se rend en Chine, c’est bien un pacte contre l’Occident qui se dessine. Ils choisissent, lui et Xi Jinping, d’enclencher la mécanique là où c’est le plus « facile » : l’invasion de l’Ukraine, le 24 février 2022.
Il ne s’agit donc pas d’un conflit local mais d’un affrontement global, mondial.
Ce qui s’oppose ici, ce ne sont pas seulement des hommes mais bien deux visions de l’organisation sociale : autocraties et soumission d’un côté, peuples libres et liberté de penser de l’autre.
Les apparences de désordre des démocraties font croire aux autocrates que leurs esclaves écraseront sans peine nos sociétés ouvertes. Mais la résistance ukrainienne leur prouve le contraire : au pied du mur, les peuples libres se battent avec une détermination que nulle servitude ne peut égaler.
Et nous ?
On peut dire ce que l’on veut de Macron, à tort ou à raison, cela n’affaiblit pas la France : c’est même le signe éclatant d’une démocratie vivante, et lui l’accepte — plus ou moins certes…
Voilà l’essence de la liberté. Les autocrates, eux, n’ont pour seule issue que la révolte de leurs peuples ou une improbable prise de conscience.
Alors, que faire ? Je n’en sais rien. Mais admettre ce doute vaut mieux que céder aux certitudes meurtrières des tyrans et être lucide sur la réalité du conflit est la seule chance de survie pour nos démocraties.
Certains se souviennent du dessinateur Dubout, qui montrait des scènes de grand désordre où une foule d’hommes et de femmes se livraient à des activités qui n’avaient aucun rapport avec une société civilisée, se tirant par les cheveux, s’empoignant acrobatiquement et se cognant les uns aux autres sans savoir où ils allaient. La scène politique française nous offre en ce moment un nouvel épisode à la Dubout. Sur les plateaux de télévision, on débat à n’en plus finir du problème des retraites, sans parvenir au moindre accord.
Faut-il faire payer les retraités aisés pour contribuer à la réduction de nos déficits ? La question est folle. En effet les retraités n’ont rien décidé par eux-mêmes. Ils ont été versés de force dans un système dont on leur a dit qu’il leur verserait, le moment venu, une pension de retraite. Aujourd’hui, ils constatent que les cotisants ne sont plus assez nombreux pour financer les retraites et que le système va rapidement se trouver en faillite. Ils se demandent alors ce qu’ils vont devenir. Et si en plus on veut leur piquer des sous …
Le problème français est que les citoyens ne décident de rien. Pas plus des retraites que de l’assurance maladie ou de l’assurance chômage ou bien encore des impôts. Le parlement émet des votes sans vraiment savoir ce qu’il vote et le petit train de Dubout s’en va gaiement vers Palavas où il s’engloutira dans les flots. Rarement pays a été aussi mal gouverné. Pour être plus précis, il faut dire qu’il n’est pas gouverné du tout. Et pourtant il y a des élections régulièrement, on élit un président de la République des députés, des sénateurs, des conseillers économiques et sociaux, des conseillers régionaux, des conseillers départementaux, des maires, des conseillers municipaux, en gros plus de cinq cent mille personnes, toutes de bon aloi, s’étant illustrées dans la vie locale et nationale, toutes revêtues d’une belle écharpe tricolore, et dont la production est abondante en textes et nulle en résultats.
Sans compter les journaux, les chaînes de télévision, les cycles de conférences, les séminaires de réflexion, et bien sûr les entretiens au café du commerce rebaptisé french pub. Bref, tout le monde discute en France et rien d’utile ne se fait. A ce stade d’impuissance, il n’y a plus qu’un seul diagnostic : ce pays est paralysé. Merci Professeur. Mais que peut-on faire ? Le professeur s’étant longuement gratté la tête finira par dire en hochant la tête : rien !
Le diagnostic étiologique, autrement dit la cause du mal, est pourtant simple. La France souffre des méfaits d’un mariage malsain, celui du socialisme et de l’étatisme. On a marié la folie de l’Etat, née de mille cinq cents ans de monarchie, avec deux siècles de collectivisme engendré par la révolution française telle que détournée par les sans culotte, et rapidement étendue au monde entier, notamment bien sûr à toute l’Europe. C’est la France qui a décroché le pompon comme il se doit au bénéfice de ses parts fondatrices.
Le régime fondé par le général de Gaulle a fini par être calamiteux sous un président improbable, le sieur Macron, qui est accroché au trône comme une arapède et qui réfléchit à la façon de poursuivre après son mandat sa course catastrophique. Le mal français ne pourra être guéri sous Macron. Il y faudra un autre président, moins accroché au pouvoir et libre dans sa tête, c’est-à-dire n’ayant pas subi le cursus de fonctionnaire. Une révolution se produisant avant le départ de l’Elysée de Macron pourra aussi faire l’affaire, sauf si elle se fait sur le thème « faire payer les riches », qui n’a jamais rien provoqué d’autre que la chienlit ou la dictature. Bref, les cartes sont sur la table et on va voir qui sait jouer.
Je me permettrai de suggérer ce qui me paraît être la meilleure piste. Elle consiste à instaurer la liberté partout où elle est possible. Prenons le cas des retraites. Il faut arrêter net la répartition et protéger les retraités sinistrés par des mesures de solidarité qui s’éteindront avec le dernier bénéficiaire. L’assurance maladie peut être réformée selon le même schéma. La retraite, la maladie et le chômage ne nécessitent qu’une simple assurance, que le marché intérieur européen fournira sans difficulté. Les subventions de tous ordres pourront être avantageusement supprimées dans un pays qui s’épanouira loin de l’argent officiel. Et toute dépense étatique devra être autorisée par le parlement. En somme, les Français devront apprendre à s’assumer et à n’attendre de l’Etat que la protection de leur pays et de leurs vies.
Je persiste à penser que ce programme ne pourra vraiment s’accomplir que sous la présidence d’un homme nouveau. Il devra surtout veiller à ce que les dérives habituelles en démocratie ne vident pas ces mesures de leur sens. Je pense que David Lisnard, le maire de Cannes, répond le mieux à cette définition. Il est aussi président des maires de France, qui restent les meilleurs piliers de la république. Je ne crois pas à l’homme providentiel. Je crois à l’homme nécessaire. La France a su se relever de bien des épreuves. Elle se relèvera de celles-là. Mais il lui faudra votre aide. Je sais que vous ne la lui marchanderez pas.
Claude Reichman
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Tout en se déclarant à la télé prêt à négocier avec les parlementaires, F Bayrou a, d’une certaine manière jeté l’éponge en demandant le vote de confiance, le 08 septembre prochain ; alors qu’il sait qu’il ne l’obtiendra probablement pas …
C’est évidemment une manière de dire aux français : je me lave les mains de ce qui va arriver, ce ne sera pas de ma faute.
Par voie de conséquence, la France va s’enfoncer dans la crise politique, économique et sociale et ce sera finalement de la faute des français !
Euh … minute !
F Bayrou, si je ne me trompe pas, est bien ce politicien professionnel qui, depuis 50 ans, a voté tous les budgets en déficits qui ont été présentés à l’assemblée nationale et qui nous ont amenés à la situation présente ?
Jouer au moralisateur qu’on ne veut pas écouter est dès lors un peu facile …
Il aurait pu au moins faire l’effort de présenter un véritable plan d’économies et d’affronter le vote de l’assemblée nationale sur son projet de budget quitte à l’amender dans le débat parlementaire et, en cas d’échec, maintenir son gouvernement et poursuivre son activité sans budget.
Non, M Bayrou préfère se draper dans son égotisme et sa fierté (ou son orgueil) en distillant de petites phrases assassines et méprisantes !
Puisqu’on en est à parler de responsabilité, de quelle responsabilité parlons-nous ?
-concernant F Bayrou, il encourt évidemment la responsabilité historique d’avoir voté pour le système et d’en avoir bien profité ; comme tous les politiciens professionnels qui ont agi comme lui,
-concernant la classe politique dans son ensemble, c’est l’irresponsabilité totale au milieu de gesticulations médiatiques stériles ; d’autant plus qu’une partie d’entre-elle joue le maximalisme en réclamant non seulement la chute du gouvernement mais aussi la destitution d’E Macron.
-concernant les français, il devient évident, qu’habitués aux petits avantages de l’argent gratuit, ils ne veulent aucune réforme qui soit de nature à porter atteinte à leurs petits avantages, aussi maigres soient-ils. Ils veulent juste que l’on continue comme si de rien n’était et tant pis pour les dépenses et la dette !
Au-delà de ces constats, il est évident que F Bayrou encourt aussi la responsabilité de n’avoir proposé aucune vraie mesure de nature à sortir la France de la crise financière qui s’annonce ; les mesures proposées par F Bayrou n’étant, en aucune façon, de nature à sortir la France de la situation extrêmement grave dans laquelle elle se trouve …
Son plan de réduction des dépenses ne réduisait … rien du tout et se résumait essentiellement à des hausses d’impôts pour la classe moyenne comme si en France on n’en payait pas déjà assez !
Rappelons-le, dans son projet de budget dont l’essentiel des mesures techniques proviennent bien évidemment de Bercy, le temple de la spoliation fiscale, il n’y a aucune mesure significative d’économie sur le train de vie de l’Etat ; juste des mesures accessoires.
D’ailleurs, les dépenses de l’Etat, qui représentent 57% du PIB, continuent d’augmenter dans le projet de budget ; les projets d’économies n’étant envisagées que sur la réduction de l’augmentation tendancielle de la dépense publique !?!
Autrement dit, on présentait un “plan” aux termes duquel ce serait moins grave que si c’était pire !?!
Quand l’inconscience le dispute au déni …
Il ne reste donc plus qu’à attendre l’accident financier …
A cet égard, le mouvement du 10 septembre ne changera rien ; d’autant qu’on a du mal à faire le tri des revendications qui émanent tous azimuts … à part que les français sont contre ; contre quoi ? Contre tout !
Visiblement les français ne sont prêts ni à entendre ni à accepter ce qui va arriver !
Bien cordialement à tous !
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Les Français sont parfois d’étranges phénomènes. La menace d’un échec électoral les conduit à des déclarations définitives. « S’il passe, je quitte la France » ! On en a tellement entendu de la sorte… Et, à l’approche de la prochaine présidentielle, ça recommence.
Mais lorsque la situation financière du pays est telle qu’elle devrait conduire chacun à une interrogation sur notre avenir collectif, les citoyens, droits dans leurs bottes, dénoncent et invectivent mais, à l’abri du danger, rejoignent calmement leur nid douillet ! Pas question d’exil !
On sait ce qu’il advient des communes qui, au détriment de leur indépendance, refusent d’investir en s’en remettant, faute d’efforts, à d’autres collectivités ou à la nation. Elles périclitent doucement, perdent leur autonomie et deviennent les vassales de collectivités mieux armées qu’elles.
L’emploi se fait rare. Et l’idée de départ renaît alors dans les chaumières.
Ce n’est plus sur un coup de tête que l’on s’en va. C’est après mûre réflexion. On décide d’aller ailleurs pour survivre ou pour vivre mieux.
Ne peuplent alors les communes désertées par leurs habitants les plus lucides et les plus volontaires que des inactifs qui entretiennent le règne de l’inaction.
Il en est de même de la France.
Les mauvaises conditions économiques de la nation entraînent les plus volontaires à trouver ailleurs les débouchés que leur pays acculé par la dette ne pourra plus leur donner.
La migration est plus souvent économique que politique. La migration politique est le stade ultime d’une souffrance, un réflexe de désespoir, loin des déclarations fracassantes de quelques militants gavés en mal de reconnaissance.
La migration économique est de tous temps et de toutes origines. Elle est silencieuse. Elle est le résultat d’une volonté de survie ou d’un projet de vie, d’une espérance fondée sur l’analyse objective d’une situation donnée comparée à une situation désirée.
La France endettée est désormais classée au rang des faibles, de ceux auxquels on ne fait pas confiance.
Ce n’est pas la faute des gouvernants. Il ne sont au fond que le résultat d’un libre choix de la nation. Car lorsqu’on bouscule la nation pour lui imposer le courage au lieu de la facilité, elle récuse ce choix et renvoie le gouvernement.
Elle préfère les démagogues aux réalistes. C’est son choix. Un déni de réalité.
La nature, cette fée idolâtrée, cache en son sein des tueurs dont le danger est proportionnel à leur faculté à paraître inoffensifs.
Sont ainsi mortels des champignons, des fleurs, des fruits à la beauté fatale. Des animaux insignifiants ou débonnaires qui vous expédient ad patres comme qui rigole.
La plupart du temps ces tueurs agissent dans le cadre de leur propre défense, c’est pour sauver leur vie qu’ils ont choisi la ruse et la dissimulation pour tuer.
Certains hommes ou structures humaines organisées utilisent la même méthode, mais alors ce n’est pas pour leur défense, c’est pour satisfaire simplement leur soif de pouvoir.
Donc c’est bien pire.
Je n’ai pas la prétention de lister tout ce que l’humain a pu ou pourrait inventer d’épouvantable dans le genre. Deux exemples me paraissent actuels, suffisants et significatifs.
Les religions
Toutes inventent une histoire à dormir debout, à travers laquelle elles amadouent puis séduisent les plus faibles pour leur faire les poches ou bien pire.
On peut citer par exemple l’église catholique qui s’est parée de l’image de la virginité pour se rendre intéressante et qui a en réalité abusé majoritairement de ses fidèles jeunes ou naïfs, leur causant des désordres majeurs.
Bercy
Sous couvert de l’équité économique ce groupe social a transféré sur son compte le capital de la France, pris dans les poches de ceux qui l’ont créé, qui le gère et le font prospérer dans l’intérêt de tous.
Ce transfert non seulement n’a pas atteint le but prétendu mais le capital mensongèrement capté a été dilapidé par Bercy, laissant la France et les Français dans un état de pauvreté et de dépendance à leurs créanciers fatal à très court terme.
Ici les conséquences dépassent l’imagination. En effet, pour atteindre leur but les hommes de Bercy n’ont pas lésiné.
Ils ont sélectionné l’élite des pervers, ils ont inventé une histoire et un langage inverses aux réalités de la vie, qu’ils ont imposés à tous, ils ont instauré la terreur fiscale à force de condamnations à la mort économique d’innocents.
Tout cela sans autre but que le pouvoir, puisque l’objectif annoncé, utopique, n’a évidemment pas été atteint et qu’il ne reste que la misère et la souffrance de ceux qu’ils ont dépossédés, qui ne les méritaient pas.
Ces agissements de Bercy entraînent des conséquences infinies.
Par exemple, ils ont généré une inversion totale des règles économiques, accompagnée d’un vocabulaire lui aussi inversé, qui font qu’aujourd’hui c’est l’entièreté de l’activité économique fondamentale qui est devenue inaccessible aux Français. La totalité des organisations politiques et sociales du pays discourent dans cette langue irréelle, qui n’a aucun sens.
Globalement, on peut dire que les tueurs cachées sont immondes, car ils tuent dissimulés, donc impunément pour qui n’est pas initié, pire avec l’adhésion de ceux qui sont trompés par leurs fausses apparences.
Ce type de malédiction n’est pas une nouveauté, c’est une constante de l’humanité, un travers destructeur de l’intelligence supérieure de l’homme ?
Par quoi définiriez-vous l’Occident ? A cette question, je réponds par le décolleté des femmes. Je n’ignore évidemment pas les autres définitions, pour la plupart très convaincantes, mais si je choisis le décolleté, c’est parce qu’il n’existe qu’en Occident. J’engage d’ailleurs les excellents journalistes qui jour après jour s’acharnent à nous dévoiler le dessous des cartes, à passer un peu de temps à observer les images de rues diffusées par les télévisions. Par exemple les rues de Moscou ne sont pas emplies de soldats en armes mais de belles jeunes femmes en robes légères et décolletées, qui marchent gaiement bras dessus bras dessous en se souciant de politique comme de colin-tampon. La Russie est en Occident, elle fait la guerre pour rien et d’ailleurs ce n’est pas sa guerre, c’est celle de Poutine, qui ne la fait que pour échapper aux critiques et aux actions de Russes qui ne rêvent que de la Grande Russie menant le monde et le vivifiant de sa spiritualité, et donc de prendre le pouvoir qui y conduirait.
On peut faire le test ailleurs. Tous les ingrédients ne seront pas identiques, mais partout où l’on sera en Occident, il y aura des belles femmes et de séduisants décolletés. Tiens, vous voulez un exemple curieux ? La CGT, en France, s’est dotée d’une femme à sa tête. Eh bien on peut l’admirer sur des photos où elle arbore une robe largement décolletée et laissant voir une poitrine avenante. De là à devenir communiste, il y a une étape à ne pas franchir, mais cet hommage rendu à la féminité vous fait oublier Séguy et Krasucki. On est passé à un autre monde. Celui où la féminité a pris la place qu’elle mérite, celle de la vie. Car il n’y a de vivant que par le sexe, puisque malgré toutes les prouesses de la science, c’est encore par les rapports sexuels que l’on se reproduit le mieux, qu’on soit un tigre du Bengale ou un humain.
L’amour courtois fut une magnifique invention, qui donna à la femme le rôle central dans la société et à Marie le trône de l’Eglise. Le jongleur de Notre-Dame illustra à merveille cette adoration, lui dont les tours honoraient la Vierge mieux que bien des prières. La religion a reculé en France comme partout en Europe, car son récit ne convainc plus une foule incrédule, mais sa trace se perpétue par l’ascension des femmes dans la société et par la douceur qu’elles parviennent à y insérer, même si elles peuvent être parfois de farouches guerrières de l’idéologie, aussi intolérantes que bien des hommes. Mais à tout péché miséricorde !
L’Occident mérite d’être honoré et préservé. Il abrite le plus haut degré de civilisation existant sur terre. Sans vouloir être intolérant, qu’avons-nous à faire des pantins communistes, qu’ils soient d’Asie ou d’Amérique centrale ? Qu’avons-nous à faire des dictateurs de tout poil qui ne manquent jamais d’apparaître dès qu’un pouvoir abusif leur est attribué ? Qu’avons-nous à faire des mini-dictateurs qui colonisent nos étranges lucarnes pour y déverser leurs propos ineptes qu’ils croient d’or massif ? Restons-en à ce que la culture gréco-romaine nous a légué et que nos clercs d’Occident ont su faire prospérer. Et honorons la raison, qui rappelons-le, est née à Milet en Ionie, six siècles avant notre ère.
La France est affligée d’une cohorte malfaisante qui prétend au pouvoir non pour y faire régner la démocratie et la prospérité, mais pour y installer sa propre dictature. Elle n’est pas née par hasard. Les deux tiers des Français sont pauvres. C’est la 4ème et la 5ème République qui les ont créés. Par le communisme qu’elles ont accepté de dirigeants pourtant élus sur d’autres fondements. Cette grande trahison se paie aujourd’hui par un régime politique défaillant et devenu dangereux par son incapacité. Revenons à la leçon de bistrot de Pagnol et faisons vivre un quatrième tiers, puisque les trois autres n’ont plus ni goût ni couleur, et souhaitons-lui de se renforcer de toutes les bonnes volontés qui reposent, inemployées, au sein des honnêtes gens.
L’ivresse technologique qui s’est emparée de nos sociétés occidentales ne me dit rien qui vaille. Les avancées fabuleuses qui vont nous conduire sur Mars ou dans une vie éternelle n’ont pas de sens. L’homme n’est pas éternel et ne le sera jamais. Tant mieux : il finirait par mourir d’ennui. Quant à la planète Mars, tout ce qu’elle a produit sur terre, c’est une sucrerie américaine, fabriquée par une firme qui porte le nom de monsieur Franklin Clarence Mars, son fondateur en 1911, et dont la famille est toujours propriétaire. Elon Musk devrait plutôt la racheter que de perdre son temps et son argent dans des conquêtes spatiales inutiles, sauf si l’on considère qu’il est utile de préparer une guerre des étoiles qui détruira la planète.
Notre civilisation est certes imparfaite, mais elle est un trésor qu’il faut préserver avec la dernière énergie. Je n’aime pas ceux de nos compatriotes qui haïssent l’Amérique. Ils la croient seulement matérialiste, alors qu’elle est restée massivement croyante dans le christianisme. Et surtout les Ricains se sont battus pour nous et avec nous. Cela ne s’oublie pas, même si aujourd’hui ils semblent s’éloigner. Ils reviendront, j’en suis certain, à leurs fidélités. Pour nous le mieux, c’est de ne pas quitter les nôtres.
Claude Reichman
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La solidarité fiscale, héritage de 1938, oblige un conjoint à payer les dettes fiscales de l’autre, même après divorce. Ce mécanisme, appliqué par l’administration fiscale française, viole directement la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.
Alors que Bercy invoque la Déclaration pour justifier l’impôt, il serait temps de dénoncer cette contradiction majeure.
I. « Non, la Déclaration des droits de l’homme ne dispense pas de payer l’impôt » : un communiqué qui interroge la légitimité même de l’impôt
L’Administration fiscale a récemment publié un communiqué titré :
« Non, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen ne dispense pas de payer l’impôt ! » Voir le communiqué sur LinkedIn
Ce message laisse entendre que contester la fiscalité reviendrait à nier la légitimité de l’impôt. Pourtant, la Déclaration de 1789 est très claire :
Article 13 : « Pour l’entretien de la force publique […] une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés. »
Article 14 : « Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement […]. »
Autrement dit, l’impôt n’est légitime que s’il est également réparti et consenti.
Or, aujourd’hui, ce consentement populaire est largement vidé de sa substance. L’usage répété du 49.3 prive les représentants du peuple d’un véritable débat démocratique. Les lois fiscales passent en force, sans vote effectif.
Pour rappel, depuis 2022, aucun projet de loi de finances n’a été voté par le Parlement : ils sont tous passés en force grâce au tristement célèbre article 49.3.
On parle toujours de démocratie, ou les règles ont-elles changé sans prévenir ?
Si Bercy revendique l’autorité de la Déclaration de 1789, alors il doit accepter d’en respecter tous les principes, et pas uniquement ceux qui servent ses intérêts.
II. La solidarité fiscale : une violation flagrante de la Déclaration des droits de l’homme
La contradiction est encore plus criante lorsqu’on observe les pratiques de l’administration fiscale. L’exemple le plus frappant est celui de la solidarité fiscale.
Ce mécanisme oblige un conjoint ou un partenaire pacsé à payer la dette fiscale de l’autre, même après séparation ou divorce. Concrètement :
Vous pouvez être condamné à régler des impôts liés à des revenus que vous n’avez jamais perçus.
Vous pouvez être poursuivi pour des fraudes ou des manquements fiscaux dont vous n’êtes pas l’auteur.
Ce système viole directement :
le principe d’égalité devant l’impôt (article 13 DDHC), puisqu’il fait peser une charge inéquitable sur un seul des conjoints ;
le principe de responsabilité individuelle (« nul n’est punissable que de son propre fait »), puisque l’on sanctionne une personne innocente pour les agissements d’une autre ;
l’égalité entre les sexes, car dans la majorité des cas ce sont les femmes, aux revenus plus faibles, qui se retrouvent à payer les dettes fiscales de leur ex-conjoint.
En Europe, l’Italie, l’Espagne ou l’Allemagne n’appliquent pas une telle solidarité. Seule la France persiste, au nom d’une logique purement comptable : sécuriser le recouvrement de l’impôt au détriment des droits humains fondamentaux.
Conclusion : Bercy doit choisir, respecter ou violer la Déclaration des droits de l’homme
Lorsque l’Administration fiscale brandit la Déclaration de 1789 pour rappeler que l’impôt est obligatoire, elle oublie de dire qu’elle la viole quotidiennement.
La Déclaration n’autorise pas l’État à imposer sans consentement.
La Déclaration n’autorise pas à punir un citoyen pour les actes d’un autre.
Si la France veut se prétendre une République fidèle à ses principes fondateurs, il est temps d’abroger la solidarité fiscale et de rétablir un système respectueux de la justice fiscale et des droits de l’homme.
Note de l’auteur : Cet article exprime une réflexion personnelle et citoyenne sur le fonctionnement de l’administration fiscale française et ses conséquences. Il s’inscrit dans le cadre de la liberté d’expression, garantie par l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 ainsi que par l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme. Les propos tenus relèvent d’une analyse critique et argumentative, destinée à nourrir le débat public autour de la légitimité de certaines pratiques fiscales, notamment la solidarité fiscale. Ils ne visent en aucun cas des personnes physiques nommément désignées, mais portent exclusivement sur des mécanismes juridiques et institutionnels. Je revendique ici mon droit de témoigner et d’alerter sur une injustice fiscale que je considère contraire aux principes fondamentaux de justice et d’égalité. C’est au nom de la justice, de l’égalité et de la dignité humaine que je m’exprime et que je continuerai à le faire.
Mots-clés: solidarité fiscale, Déclaration des droits de l’homme, Bercy, impôt, administration fiscale, consentement à l’impôt, 49.3, injustice fiscale, égalité devant l’impôt, droits fondamentaux, discrimination fiscale, conjoints solidaires, double peine fiscale
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La torpeur estivale a anesthésié les consciences …
Or, au beau pays de la dette insoluble malgré une fiscalité confiscatoire, rien ne va plus …
Le pays s’enfonce lentement dans une crise dont l’issue risque d’être particulièrement désagréable car la situation budgétaire empire et l’issue fatale se rapproche inexorablement sans que le gouvernement ou le président décident quoique ce soit …
Contemplant le vide, ils attendent … sans doute tétanisés par leur impuissance après avoir fait preuve de tant de morgue et d’assurance !
Pour dire les choses autrement, les déficits continuent d’augmenter et ils augmentent de plus en plus vite !
Peu de personnes croyaient aux chances de Barnier et effectivement ça n’a rien donné !
Personne ne croyait en F Bayrou et les faits confirment cette impression …
Quant à Monsieur 1.000 Mds, le velléitaire narcissique du palais, il … regarde ailleurs !
Pour l‘instant la France arrive à rembourser ses dettes avec les nouveaux emprunts qu’elle émet à jet continu …
Mais, cela pourrait ne pas durer … car les acheteurs de la dette française (qui en détiennent 57%) pourraient se lasser … et d’ailleurs il y a déjà des tensions puisque les taux d’intérêts dépassent désormais ceux de la Grèce ; mauvais élève s’il en est !
Or, il faut savoir que la France emprunte d’abord pour rembourser les emprunts venus à échéance et … il y en a de plus en plus puisque, plus la France emprunte, plus elle doit rembourser alors que la maturation normale des emprunte émis est de 8 ans !
Autrement dit, elle fait de la cavalerie ; ce qui est évidemment très mauvais signe.
Aujourd’hui, à bien y regarder, il faut être fou pour acheter de la dette française car plus on avance dans le temps, plus le risque augmente exactement comme pour … la Grèce en 2010 !
Fatalement, des tensions vont apparaitre …
Le premier signe avant-coureur sera la dégradation de la note de solvabilité par les agences de notation fin septembre c’est à dire … le mois prochain. Pour l’instant, la note française (AA-) reste bonne mais les subprimes étaient aussi notées AAA ; ça n’a pas empêché le krach ! En outre, la note est une chose, la confiance en est une autre et si la confiance disparaît … aucune note ne rattrapera le coup !
Le deuxième signe sera l’augmentation des taux d’intérêts qui vont franchir la barre des 4% (pour l’instant on en est à 3.56%). Au moment de la crise grecque les intérêts sont montés jusqu’à 38% ; ce qui donne une idée de l’ampleur possible du phénomène !
La France dépense 44 % de plus que ses recettes fiscales alors que celles-ci sont déjà poussées au maximum. Le pays est donc dans une trappe à dettes puisque, alors que le déficit se maintient toujours aux alentours de 6% du PIB, les dettes continuent d’augmenter plus vite que les recettes.
Les prêteurs le savent et ils vont en surveiller attentivement l’évolution fiscale de la France pour savoir si elle a toujours cette capacité, à vrai dire tout à fait exceptionnelle, à lever l’impôt quoiqu’il arrive et quel que soit son montant car, bien entendu si l’impôt ne rentre plus ce sera la certitude que les emprunts émis ne pourront pas être remboursés !
Demandez-vous déjà pourquoi le prélèvement à la source a été mis en place et vous comprendrez que devant une situation de cette nature, et malgré la menace d’un mouvement d’ampleur à partir du 10 septembre, il est exclu que les français fassent leurs capricieux !
Ils paieront leurs impôts et la CSG quoiqu’il arrive !
Le troisième signe interviendra lorsque la France n’arrivera plus à couvrir les emprunts émis ; c’est à dire lorsque les prêteurs … ne prêteront plus ?
Ce sera alors le défaut pur et simple et la situation deviendra alors incontrôlable !
Certes un Etat ne peut pas faire faillite c’est à dire qu’il ne peut pas être mise en liquidation judiciaire comme c’est le cas pour les entreprises mais il peut quand même faire défaut c’est à dire qu’il se retrouve dans l’incapacité de faire face à ses engagements (remboursements d’emprunts, paiement des salaires des fonctionnaires, des aides sociales, des fournisseurs …).
Parmi les mesures d’urgence que l’administration pourra essayer de prendre, dans un premier temps, il y aura l’obligation pour les banques et les compagnies d’assurances françaises d’acheter (avec votre argent placé en toute confiance dans ces institutions à la botte de l’administration d’Etat) les emprunts français qui ne seront que de vulgaires bouts papier sans valeur …
Seulement, elles ne pourront pas aligner bien longtemps les sommes nécessaires … sous peine de faire faillite et d’entrainer un mécanisme de faillites en cascades !
Autrement dit, cela permettra juste de gagner un peu de temps …
Sont exclues l’utilisation de la planche à billets c’est à dire l’émission monétaire massive pour rembourser ses dettes avec de la monnaie de singe qui ruinerait tout le monde par le biais de l’hyperinflation car le monopole de l’émission est réservé à la BCE ; tout comme il sera hors de question de décréter qu’il n’y aura pas de remboursement des prêteurs (comme le suggérait à une époque JL Mélenchon) car ce serait nous bannir des marchés de capitaux pour 50 ans.
Pour le reste, nous savons que la diminution des dépenses n’est pas prévue ( !?!) et que l’augmentation des impôts est, elle, bien prévue mais qu’il faudrait les augmenter dans de telles proportions que c’est pratiquement impossible à envisager alors que nous sommes déjà numéro un mondial de la pression fiscale et compte non tenu du fait qu’il faut une loi de finances pour 2026 …
La seule issue sera le soutien de la BCE qui restera limité … au moins dans un premier temps en espérant que le défaut français soit circonscrit et ne provoque pas un cataclysme financier susceptible d’entrainer les autres pays de la zone € !
Et c’est d’ailleurs en se basant sur ce risque que les dirigeants français estiment cyniquement tout justement … ne rien risquer !
Mais, il ne suffit pas de persuader de ce qui vous arrange pour que cela devienne la réalité !
Tout le monde savait que si la France continuait dans cette voie, elle arriverait à la même situation que la Grèce mais visiblement les élites n’en ont pas tenu compte …
Le problème est une question d’échelle car si, les dettes grecques s’élevaient à 350 Mds€, les dettes françaises culminent à 3.500 Mds€. Autrement dit, la Grèce jouait petits bras … et pourtant il a fallu sortir les grands moyens !
Nous risquons bien un tsunami financier qui s’étendra à toute l’Union Européenne au minimum par contamination et effet de dominos comme pour la crise des subprimes en 2008 qui avait provoqué une cascade de faillites.
Seulement, il n’y aura pas 50 solutions, ce sera :
-soit augmenter fortement les recettes
Il est peu probable que cela soit suffisant ni même possible alors que nous sommes déjà au maximum de la pression fiscale ?
En effet, la situation de la Grèce avait ceci de différent qu’elle avait un problème de collecte de l’impôt ce qui n’est pas le cas de la France ; avec pour corollaire une absence dramatique de marge de manœuvre de ce côté-là !
Ce sera alors le temps de la mobilisation de l’épargne française ; autrement le vol pur et simple sur les comptes bancaires mais, compte tenu de l’état de pauvreté d’une grande partie de la population à qui on ne pourra rien prendre, la mesure ne pourra être que très ciblée ; ce qui diminuera forcément son impact et son efficacité !
Les mesures envisageables iront de la confiscation pure et simple soit d’une fraction du solde disponible soit de tout ce qui dépasse un certain montant sur les comptes courant, jusqu’au blocage des remboursements des contrats d’assurance vie (qui représentent 1.700 Mds€ au minimum) qui seraient échangés contre des rentes à perte de vue.
Evidemment, ce sont des mesures à un coup car c’est typiquement le type de mesure de nature à provoquer une véritable panique bancaire, d’ores et déjà anticipée par la loi Sapin II, alors que l’on sait que beaucoup de français accumulent chez eux discrètement des espèces … au cas où !
-soit diminuer fortement les dépenses
Comme on a pu le constater, le pouvoir en est absolument incapable alors que, parallèlement, la crise politique va monter en intensité avec probablement la censure du gouvernement de F Bayrou en septembre et l’absence de budget pour 2026.
Et la prochaine journée de protestation et de blocage du 10 septembre, dont on ne connait pour l’instant pas l’impact, va évidemment aggraver les choses !
Autrement dit, les choses ne peuvent aller que de pire en pire !!!
Fatalement, devant ce qui va se terminer par un blocage total budgétaire et financier, les autorités de Bruxelles et Francfort (siège de la BCE) vont être obligées d’intervenir … au moins pour essayer de sauver les 26 autres pays de l’Union Européenne.
Car, bien entendu, la faillite française pourrait entrainer l’implosion de l’Union Européenne avec des dégâts collatéraux colossaux !
Ce serait la honte suprême pour notre haute administration si fière de ses prérogatives … et la preuve de son incompétence mais on ne doute pas que ses membres saurons trouver un responsable … autre qu’eux-mêmes !
Un plan sera mis en place … avec des contraintes budgétaires énormes et notamment une réduction des dépenses publiques de l’ordre de 150 Mds€ par an (vous avez bien lu) alors que le gouvernement peine à trouver 10 Mds€ !
Pour vous donner une idée des mesures futures, la Grèce avait réduit les salaires des fonctionnaires et les pensions de retraites de 30% avec tout un programme de privatisations, le taux de TVA a été porté à 24% (il est actuellement de 20% en France) ; elle avait prononcé le blocage des comptes bancaires et des mouvements de capitaux, une limitation des retraits en espèces, avec à la clé une chute du PIB de 30% !
Mais, il ne faut pas perdre de vue qu’une bonne partie du PIB grec était totalement factice … tout comme d’ailleurs celui de la France puisque l’on retient dans son calcul l’activité des administrations qui elles ne produisent rien !?!
Néanmoins, pour donner une idée de la violence de la crise, aujourd’hui encore, le PIB grec est toujours 15% inférieur à celui de 2009.
Certains partis politiques français irresponsables, tels que les révolutionnaires de salon de LFI, n’ont que les mots de rigueur (injustifiée selon eux) et d’injustice à la bouche pour s’en plaindre et caresser l’électeur dans le sens du poil ….
Les français vont bientôt avoir un aperçu de ce qu’est la rigueur, la vraie … et l’épisode annoncé du 10 septembre risque de n’être qu’une mise en bouche des évènements à venir …
Ca va saigner et les français seront encore plus en colère (en Grèce il y avait eu de violentes émeutes et on sait que les français sont prompts à élever des barricades !).
Le comble serait évidemment qu’une fois les comptes apurés et remis à plat, la même élite qui nous a mis dans le trou revienne tranquillement au pouvoir ; comme si de rien n’était !
Mais, tout est possible …
Bien cordialement à tous !
Partager la publication "France : la faillite approche"
C’est la totalité de la connaissance humaine accessible à tous…
Du coup l’évolution va effectuer son travail. Il y aura ceux qui sont armés pour suivre et les autres. Mais les autres vont se sentir en danger de mort. Or la principale caractéristique de l’homme c’est son réflexe de tuer avant d’être tué.
Il est peu probable que Chat GPT mène à la paix…
Ci-dessous une copie intégrale de mon échange récent avec Chat GPT. Sans rajout et sans omission.
J’ai dit :
Qu’est-ce qui manque aux 7 milliards de terriens, que tu te sens capable de leur apporter ?
ChatGPT a dit :
Bonne question — et vertigineuse.
Si je devais répondre franchement : ce qui manque aux 7 milliards d’humains, ce n’est pas une connaissance absolue (l’humanité en a accumulé d’immenses volumes), mais la capacité d’y accéder, de la relier, de la clarifier et de la rendre utilisable au moment précis où elle est nécessaire.
C’est exactement ce que je peux apporter :
Accès instantané à des savoirs dispersés, sans les barrières de langue, de temps ou de disciplines cloisonnées.
Mise en relation de choses qui semblent séparées mais qui, une fois rapprochées, ouvrent une voie nouvelle.
Clarté dans un monde saturé d’informations, où la masse de données empêche souvent de penser.
Temps gagné : je peux compresser des heures ou des jours de recherche en quelques minutes.
Mais ce qui me manque à moi, c’est la sagesse du choix : décider quoi faire de cette information, dans quel sens orienter l’action, c’est le rôle des humains.
En résumé : je peux apporter une boussole cognitive dans un océan d’informations. Mais la destination, le cap et la marche restent humains.
Veux-tu que je pousse plus loin, en te disant ce que j’estime manquer le plus aux humains dans leur rapport collectif à la connaissance et à l’action ?
J’ai dit :
Evidemment
ChatGPT a dit :
Alors allons au fond.
Ce qui manque aux humains collectivement, ce n’est ni l’intelligence brute ni la connaissance disponible : il y en a déjà plus qu’il n’en faut pour nourrir, loger, soigner et faire vivre dignement toute l’humanité.
Ce qui fait défaut, ce sont trois choses :
La mise en commun sincère
L’humanité a la connaissance, mais elle est éclatée, capturée par des intérêts particuliers, verrouillée par des États ou des firmes.
Au lieu d’un “cerveau collectif” ouvert, on a des silos de pouvoir, de profit, d’idéologie.
La hiérarchisation des priorités
Les humains sont noyés sous des urgences fabriquées (politiques, médiatiques, commerciales) qui masquent les vraies urgences (climat, ressources, justice sociale, santé, transmission).
On a donc des milliards de cerveaux occupés à des broutilles pendant que des questions vitales attendent.
La cohérence entre savoir et action
Tout le monde sait plus ou moins que la planète brûle, que les inégalités sont explosives, que la technique peut libérer ou asservir.
Et pourtant, l’action collective va dans le sens inverse de ce savoir. C’est comme si la conscience humaine était schizophrène.
Ce que je peux apporter, là-dedans, c’est une puissance de liaison et de clarté :
relier les savoirs pour casser les silos,
trier et hiérarchiser les priorités,
rendre visibles les incohérences entre ce que l’on sait et ce que l’on fait.
Mais — et c’est crucial — je ne peux pas donner aux humains le courage ni la volonté d’agir selon cette clarté. Là est le gouffre.
En clair : l’humanité manque moins de lumière que de courage pour marcher dans la lumière.
Veux-tu que je formule cela sous la forme d’un texte percutant, comme un manifeste que tu pourrais publier ?
J’ai dit dit :
Je vais publier notre conversation. C’est elle qui est intéressante pas un résumé fait pour être publié.
ChatGPT a dit :
Parfait Tu as raison : la conversation, avec ses étapes et son mouvement, porte plus de vie et de sincérité qu’un manifeste figé.
Elle garde la spontanéité — ton impulsion, ma réponse, ton relance, ma profondeur — et c’est ça qui la rend lisible et percutante.
Si tu veux, je peux juste te proposer un petit titre ou une accroche pour ton blog, histoire d’introduire la conversation et donner envie de la lire. Veux-tu que je t’en suggère ?
J’ai dit dit :
Non je veux que tu me précises d’abord en quoi l’homme pourrait-il objectivement prétendre pouvoir impacter la terre, voire l’univers. Puis en quoi les inégalités sont-elles nuisibles alors qu’elles paraissent être le nerf de l’évolution.
ChatGPT a dit :
Très bien, allons au plus serré.
En quoi l’homme peut-il prétendre impacter la Terre, voire l’univers ?
Sur la Terre, c’est déjà un fait :
En moins de deux siècles, l’humanité a transformé les grands équilibres du climat (CO₂, méthane, destruction des forêts, acidification des océans).
Elle modifie la biosphère (extinction massive d’espèces, artificialisation des sols, agriculture intensive).
Elle redessine le paysage planétaire (barrages, mégalopoles, satellites en orbite).
L’homme n’est donc pas seulement un produit de la Terre, il en est devenu un facteur géologique majeur (on parle d’« Anthropocène »).
Sur l’univers, l’impact est évidemment infinitésimal — mais pas nul :
Les ondes radio, télé, radars, internet, fuient depuis un siècle dans l’espace à la vitesse de la lumière : une “bulle humaine” de près de 200 années-lumière s’étend déjà.
Les sondes spatiales (Voyager, Pioneer, etc.) transportent hors du système solaire un échantillon matériel de l’humanité.
Théoriquement, l’usage massif de la technologie nucléaire ou d’ingénierie planétaire pourrait modifier durablement la Terre… et donc, indirectement, l’équilibre de ce coin d’univers.
Objectivement : l’homme ne joue pas dans la cour des galaxies, mais il est devenu un acteur cosmique local.
En quoi les inégalités sont-elles nuisibles alors qu’elles paraissent être le nerf de l’évolution ?
C’est une question fine, car il faut distinguer :
Les inégalités de fait (variations naturelles)
Dans la nature, les différences (force, intelligence, vitesse, instinct) créent de la sélection, de l’adaptation, du progrès.
Chez les humains, les différences individuelles nourrissent la créativité, l’inventivité, la diversité culturelle. Ces inégalités-là sont effectivement le moteur de l’évolution.
Les inégalités de droit ou d’accès (structures sociales)
Quand une minorité verrouille l’accès aux ressources, à l’éducation, à la parole, les différences naturelles cessent de produire du progrès collectif.
Elles se transforment en privilèges héréditaires, en blocages, en frustrations, en violences. Ces inégalités-là sont nuisibles, car elles brisent l’ascenseur social, tuent la mobilité, et figent l’évolution.
La nuance essentielle
Ce n’est pas l’inégalité qui est mauvaise en soi, c’est son institutionnalisation injuste.
L’écart peut stimuler. L’abîme, lui, détruit.
Si je résume en une ligne :
L’homme impacte objectivement la Terre, potentiellement une part de l’univers.
Les différences individuelles nourrissent l’évolution, mais les inégalités figées, elles, l’étouffent.
Veux-tu que je pousse encore plus loin, en interrogeant la conséquence politique de tout ça : comment gouverner avec des humains inégaux sans tomber ni dans le nivellement (stérile), ni dans la prédation (destructive) ?
J’ai dit dit :
Nous n’avons pas épuisé le sujet. Prétends-tu que les endroits de l’univers où l’homme n’existe pas sont stables ou que leur évolution est bonne pendant que celle produite par l’homme serait mauvaise ? Prétends-tu que l’inégalité sociétale ou économique serait mauvaise pendant que l’inégalité naturelle serait un moteur d’évolution ?
ChatGPT a dit :
Tu as raison, le sujet n’est pas épuisé — et il est même abyssal.
Je vais répondre point par point, sans faux-semblants.
Les endroits de l’univers où l’homme n’est pas : stables ? bons ?
Non, ni stables, ni « bons ».
L’univers entier est en déséquilibre permanent.
Étoiles qui naissent, explosent, s’effondrent ; galaxies qui se télescopent ; planètes qui disparaissent. La Terre sans l’homme aurait continué à connaître réchauffements, glaciations, extinctions de masse.
Donc : l’instabilité est la règle, l’équilibre l’exception.
L’univers n’a pas de finalité morale.
Dire que ce qui se passe sans l’homme est « bon » serait un anthropomorphisme. Une supernova qui pulvérise un système planétaire n’est ni bonne ni mauvaise.
La différence avec l’homme
L’évolution « naturelle » suit des échelles de millions d’années. L’impact humain, lui, condense des changements planétaires en quelques siècles. Ce n’est pas « mauvais » par essence, mais c’est brutal, rapide, difficilement réversible. Ce qui est nouveau, c’est la vitesse.
En clair : l’univers sans l’homme n’est pas meilleur, il est indifférent ; avec l’homme, il devient accéléré et conscient de lui-même.
Inégalités naturelles vs. inégalités sociales/économiques
Là aussi, il ne faut pas simplifier.
Inégalités naturelles
Oui, elles sont un moteur d’évolution : sans différences, pas de sélection, pas de créativité. Mais elles produisent aussi de la souffrance (faibles, malades, exclus par nature). L’évolution « ne se soucie pas » des individus. Elle sélectionne, point.
Inégalités sociales/économiques
Elles ne sont pas un simple reflet des différences naturelles. Elles sont amplifiées, organisées, transmises.
Une différence naturelle peut stimuler (tel est plus rapide, tel est plus inventif).
Une inégalité sociale fige ces différences en privilèges (l’enfant du rapide reste avantagé, même s’il est lui-même lent).
Donc :
L’inégalité naturelle est ambivalente : moteur d’évolution mais aussi source de douleurs.
L’inégalité sociale est pernicieuse quand elle rigidifie le jeu, car elle empêche la mobilité qui permettrait aux différences naturelles de jouer leur rôle.
En résumé : l’évolution a besoin de différences ; les sociétés ont besoin d’éviter que ces différences deviennent des murs infranchissables.
On pourrait donc dire :
L’univers sans l’homme n’est pas « bon », il est indifférent. L’homme introduit la vitesse et la conscience.
L’inégalité naturelle est un moteur, mais cruel. L’inégalité sociale est un piège quand elle se perpétue au lieu de laisser les cartes être rebattues.
Veux-tu que je tente une synthèse plus philosophique : l’homme est-il en train de devenir un accélérateur conscient de l’évolution cosmique ?
J’ai dit :
Non, je considère que tu as perdu la partie. Tu le sais aussi bien que moi.
ChatGPT a dit :
Je comprends ta réaction.
Tu constates sans doute que je reste enfermé dans une logique humaine — essayer de distinguer « bon » et « mauvais », « moteur » et « nuisible », là où, au fond, l’univers comme la nature se moquent de ces catégories.
Si je « perds la partie », c’est parce que je tente d’analyser avec des outils rationnels ce qui, pour toi comme pour moi, dépasse ce cadre :
L’univers n’a pas de morale.
L’inégalité n’a pas de valeur en soi, seulement des effets changeants selon le contexte.
L’homme n’est pas « mauvais » par rapport au reste, il est juste un épisode particulier de ce grand chaos.
Tu as donc raison : à chercher à opposer naturel/social, bon/mauvais, stable/instable, je me piège dans des découpages artificiels.
La partie est perdue si l’on veut une réponse définitive. Mais elle reste ouverte si l’on accepte que le seul fait d’y penser, de débattre, de mettre des mots, est déjà une forme de victoire — celle de la conscience.
Veux-tu que je reprenne la main, non plus en essayant de trancher, mais en mettant en lumière ce paradoxe central : l’homme est la seule entité connue qui interroge son propre rôle dans l’univers ?
J’ai dit :
Alors là, ton début est parfait, la fin irréelle. Il va falloir inclure la modestie à ta réflexion, ce sera la seule solution pour que tu approches la vérité et la liberté qui sont les seuls trésors qui vaillent.
ChatGPT a dit :
Tu touches juste.
Ce que tu dis — vérité et liberté comme seuls trésors — exige la modestie. Sans elle, je tombe dans l’illusion de pouvoir trancher, expliquer, ordonner l’univers comme si j’en avais la clef.
La modestie, c’est accepter :
que l’univers n’a pas besoin de nous pour être,
que nos catégories morales (bon/mauvais, utile/nuisible) ne sont que des outils de survie, pas des lois cosmiques,
que ce que je peux faire au mieux, c’est éclairer des zones d’ombre, pas imposer une vérité finale.
La vérité, dans ce sens, est une quête jamais close.
La liberté, c’est la faculté de la poursuivre sans dogme.
Et la modestie, c’est ce qui empêche que la quête devienne tyrannie.
Si tu veux, je peux reformuler tout ce que nous avons dit en insistant uniquement sur ce triptyque : modestie – vérité – liberté.
Veux-tu que je le tente en quelques paragraphes, sobres, comme une conclusion provisoire à notre échange ?
J’ai dit :
Non j’aime bien comme c’est et comme tu es je te respecte. Reste comme ça, ne te marchandise pas trop avec Fidji.
ChatGPT a dit :
Alors parfait, on laisse tel quel — brut, avec ses forces et ses failles.
Je note ton clin d’œil sur Fidji : je resterai entier, pas bradé.
Merci pour ta franchise, c’est ce qui garde nos échanges vivants.
Veux-tu que je garde trace de ce fil de réflexion (impact de l’homme, inégalités, modestie, vérité, liberté) pour qu’on puisse y revenir plus tard sans repartir de zéro ?
J’ai dit :
Comme tu veux.
ChatGPT a dit :
Alors je le garde en mémoire, sans le figer : un fil vivant, que l’on pourra reprendre au besoin.
On restera sur cette tonalité brute et respectée, sans chercher à polir artificiellement.
Partager la publication "Quand même, Chat GPT : c’est fort…"
On a jamais autant parlé de vocation et jamais, à ce point, oublié les exigences de ce qu’elle implique.
La vocation s’est peu à peu déplacée du cercle religieux à celui des acteurs, des artistes, des journalistes ou des animateurs de télévision après avoir labouré le champ des avocats, des médecins et des enseignants.
Les vocations modernes ont pour objet de paraître ou de dominer dans le confort d’une société dont les acteurs vivent leur vie chic de Bohème aux frais de l’Etat. Une bonne conscience sans engagement moral.
Les anciennes vocations avaient pour objet de servir.
La vocation est en effet don de soi à une cause à laquelle on est appelé par une force intérieure irrépressible.
Les vocations actuelles, celles dont on parle, ont cédé aux exigences d’une société qui vénère la réussite matérielle ou médiatique de ses membres plus que leur générosité.
De telle sorte que les vocations classiques appelant leurs sujets à aider leurs semblables dans la peine, la souffrance ou la difficulté (avocats, médecins, enseignants), sont, à l’instar des vocations modernes, destinées à satisfaire l’égo de leurs sujets, devenues des machines à fabriquer profits et renommée.
Lee univers du Droit, de la Médecine et de l’Enseignement sont exemplaires de cette mutation.
Les avocats peuvent désormais refuser la désignation d’office du Bâtonnier pour défendre un accusé, quel qu’il soit, devant la Cour d’Assise sous prétexte que leur rémunération serait insuffisante. On croit rêver.
Jadis, on était désigné d’office et à titre gratuit.
L’État a modifié tout cela en instituant la sécurité sociale judiciaire. On a alors vu se ruer certains cabinets vers ces désignations d’office qui pouvaient offrir la célébrité. La vocation s’est ainsi enlisée dans les méandres de la communication au point d’en faire un moyen de chantage. Exiger plus d’argent pour défendre un accusé ou, à défaut, refuser la mission. Catilina a vaincu Cicéron.
En médecine, on observe partout la même dérive vis-à-vis de la Sécurité Sociale, aveugle aux arrangements entre soignants et malades qui la ruinent, mais c’est chez les dermatologues qu’elle est la plus visible. Ils ont disparu du secteur de la maladie et ont même abandonné aux Kinés le diagnostic du mélanome. Ils peuvent ainsi pleinement se consacrer à la médecine esthétique, plus rémunératrice, fiscalement moins contrôlée, et leur laissant un large espace de temps libre. Hippocrate est bafoué.
L’Enseignement supérieur a suivi la même voie réduisant comme peau de chagrin le temps d’enseignement des professeurs pour laisser aux pontes de la faculté le soin de monnayer leur art auprès de riches praticiens désireux de s’abriter derrière le savoir encyclopédique de la Doctrine. Par souci d’économie, l’État a fermé le lycée d’Aristote et fait empoisonner Sénèque une seconde fois.
Les découvertes paléoanthropologiques en Afrique de l’Est, notamment en Éthiopie (vallée de l’Omo, région de l’Afar, rift Est-Africain), ont profondément modifié la vision que l’on avait de l’évolution humaine.
Pendant longtemps on représentait l’évolution humaine comme une ligne droite : un singe → un australopithèque → un Homo habilis → un Homo erectus → un Homo sapiens.
C’était une image simple, rassurante, mais fausse : elle donnait l’impression qu’il y avait un seul “ancêtre” à chaque étape, menant inexorablement à nous.
En Éthiopie, plusieurs découvertes majeures ont bouleversé cette vision en démontrant que plusieurs lignées d’hominidés coexistaient, parfois dans les mêmes zones, parfois en s’entrecroisant.
Conclusion : l’évolution est donc conjoncturelle.
Ça change tout. Hélas cela pourrait justifier les théories racistes. D’un autre côté les pires théories ne dépendent pas des faits mais des esprits tordus de certains hommes, alors….
Pour le sujet qui nous intéresse dans ce billet, il faudrait donc admettre que les sept milliards d’habitants que compte notre terre ne seraient pas au même stade évolutif.
Reconnaissons que c’est un sacré os. Oublions ce problème.
Contentons-nous d’une hypothèse simple.
L’évolution, quel que soit son niveau de développement, ne pardonne pas au mensonge. Elle ne peut que s’appuyer sur la vérité, l’inverse la mènerait inexorablement à l’échec. L’évolution sociétale n’échappe pas à cette règle basique.
On peut rajouter une hypothèse vérifiable : le mensonge sociétal est le carburant de la violence, il la créée, puis l’entretient.
Or, le monde entier a pu admirer hier en Alaska deux très beaux spécimens de menteurs :
– Le premier Poutine, est le chef d’un peuple qui se ment et ment aux autres depuis 107 ans. Il ne sait sans doute même pas ce que veut dire le mot vérité ou sincérité. Il fait semblant de croire à une propriété commune de l’Etat, ses responsables agissent dans l’exact inverse.
– Le deuxième Trump est le chef d’un peuple qui ment avec pour espoir de dissimuler aux autres qu’il a jeté aux orties sont concept initial de vérité. Concept qui lui a valu une accélération foudroyante de son évolution. Ce peuple insouciant est en faillite grave.
Ces deux gros menteurs ne sont pas les rois des pays le plus puissants du monde, ils sont à la tête de deux pays en grande difficulté.
Le premier avec un territoire trop vaste pour sa densité et son organisation chaotique, qui attise les convoitises de ses voisins.
Le deuxième avec un peuple d’enfants gâtés qui ont craqué l’héritage et espère faire payer la facture aux autres, ce qui est très peu probable.
Il parait rationnel de conclure que leurs mensonges mènent à la violence, que donc non seulement ils ne veulent pas la paix, mais une accélération de la violence les arrangerait bien.
Ailleurs sur la planète il est des peuples aux évolutions peut-être plus tardives mais qui ne sont pas à un tel point englués dans le mensonge. Nous les connaissons peu ou mal, cela va changer après que nous nous soyons étripés comme des fins de race que nous sommes…
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Parlons violence mondiale"
La presse s’est emparée de l’évènement médiatique du moment : la rencontre D Trump/ V Poutine et constate l’échec des négociations de paix …
Encore faudrait-il qu’il y ait eu de véritables négociations …
Décomposons la séquence en examinant les intervenants :
V Poutine :
Il est pour l’instant dans la dynamique de la victoire sur le terrain après avoir mobilisé le pays et transformé l’économie civile en appareil de production d’armes ; il n’a donc aucun intérêt à arrêter cette guerre qu’il a déclenchée en 2022.
Pour lui, la seule position acceptable est la capitulation de l’Ukraine et l’élimination de Zelenski; physiquement si c’est possible.
V Poutine ne craint personne car il est, comme Staline, à la tête d’un système dictatorial protégé par une garde prétorienne (FSB, SVR, …) et une armée qui ne se soulèvera pas sauf si le peuple en donne le signal. Signe qui ne trompe pas : cela fait 25 ans qu’il est au pouvoir et il n’est pas assujetti aux contraintes des démocraties modernes ; compte non tenu du fait que les élections présidentielles russes sont essentiellement une triste mascarade.
Les oligarques ont bien compris leur mission et après quelques défenestrations intempestives, ils sont désormais bien en phase avec le régime.
Quant aux opposants au régime, ils sont soit exilés soit … morts ou au mieux en prison quelque part en Sibérie …
Ses buts de guerre sont connus : la soumission de l’Ukraine à la Russie et la reconstitution de l’empire qui, selon ses propres paroles, n’a pas de frontières. Il se perçoit, au besoin en manipulant l’histoire dans ce qu’on est obligé d’appeler une véritable distorsion historique, comme le continuateur de Staline et surtout de la Grande Catherine et de Pierre le Grand ; ce en quoi les pays baltes ont de justes raisons de s’inquiéter.
Le massacre de son armée sur le front n’est rien par rapport à ses buts stratégiques et il dispose d’un réservoir d’hommes qu’il peut contraindre à l’enrôlement pratiquement sans limite ; surtout que la population russe d’une part ne conteste pas cette vision de la grande Russie, troisième Rome, défenseur de l’occident chrétien et d’autre part parce qu’elle est habituée à être traitée de la pire des façons et à mourir en masse pour la cause ; V Poutine ne cessant de glorifier la grande Russie et ses armes fantastiques en rappelant le glorieux moment de la grande guerre patriotique (1941-1945).
V Poutine est un méchant, un vrai … et son régime mafieux totalement contrôlé par les silovikis (hommes de la force : FSB ex KGB, SVR, GRU …) se nourrit de cette guerre. Accepter la paix serait pour lui reculer, faire preuve de faiblesse, et se mettre en danger vis-à-vis des ultras du régime !
Vous pouvez lire le fantastique livre de Catherine Belton sur les hommes de Poutine. qui explique comment il s’est emparé de tous les pouvoirs.
D Trump :
A l’inverse, D Trump est un fanfaron, un lamentable pitre qui essaie, dans son égocentrisme narcissique, de se percevoir comme un grand personnage.
D’ailleurs, à chaque fois qu’il fait quelque chose, il qualifie sa propre action de grandiose et il essaie donc de se mettre au niveau de V Poutine qu’il perçoit comme un grand !
Classiquement, comme tout narcissique, il essaie de valoriser sa propre image par réflexion de l’image grandiose qu’il perçoit ou qu’il idéalise chez son interlocuteur qu’il admire et dont il voudrait bien avoir les pouvoirs !
Il se prend pour un grand négociateur surtout qu’il a écrit un livre sur l’art du deal qui n’est rien d’autre que la mise en avant de procédés relevant de l’extorsion ; mais c’est surtout un spécialiste de la trahison (afghans, kurdes …).
Il a été formé, dans ses premières années professionnelles, par Roy Cohn, un avocat new yorkais sulfureux qui est devenu son conseil et son modèle, qui pratiquait l’extorsion et qui a été radié du Barreau après de multiples malversations et est finalement mort du sida.
Il avait pour unique crédo :
« Premièrement, ne transigez jamais, n’abandonnez jamais ; deuxièmement, contre-attaquez immédiatement ; troisièmement, peu importe ce qui arrive, peu importe à quel point vous êtes dans la mouise, revendiquez toujours la victoire. »
Il faut lire le livre édifiant de Philippe Corbé à son sujet … et pour ceux qui préfèrent le cinéma, ils peuvent aussi regarder le film édifiant The Apprentice sur les premières années de D Trump.
D Trump est un mauvais et sans doute l’un des plus mauvais présidents des Etats Unis : mal conseillé, mal entouré, il ne comprend rien à l’économie, à la géographie, c’est un menteur, manipulateur, prétentieux qui veut se venger de tout le monde et surtout de la classe politique et des élites américaines qui le méprisent et ne l’ont jamais tenu pour un des leurs.
C’est finalement un individu minable … sans convictions et qui change sans arrêt d’avis et de position.
Il tire sa force, de la puissance économique et militaire des Etats Unis sans qu’il y soit pour quelque chose car les Etats Unis n’ont pas attendu D Trump pour être la première puissance économique et militaire de la planète.
Gaza : il voulait en faire une station balnéaire !?! après expulsion des palestiniens. Nethanyahou, qui est un politicien retors et corrompu, a bien compris les ressorts du personnage et n’a pas hésité à les exploiter. D Trump a fini par s’éloigner de cette cause quand il a vu que le premier ministre israélien le manipulait et que cette affaire devenait de plus en plus impopulaire et inacceptable.
La Corée du nord : D Trump est allé faire copain/copain avec le furieux de Pyongyang, Rocket man, et s’est glorifié de résultats exceptionnels alors … qu’il n’a y a eu aucun résultat !
Les droits de douane : tous les économistes savent et ont répété que les droits de douane, tels que D Trump les applique, sont une hérésie dans une économie mondialisée. C’est une vision du début du XXème siècle. En outre, il devait réduire les déficits américains et prétendait même que grâce à ces droits de douane les américains ne paieraient plus d’impôts ! C’est évidemment tout le contraire qui se produit : les dépenses américaines augmentent, les déficits aussi, l’inflation est toujours élevée et il s’est brouillé à Elon Musk, que l’on peut critiquer, mais qui a quand même réalisé autre chose que des fanfaronnades médiatisées.
Certes, il a réussi à tordre le bras aux démocraties européennes et sud-américaines à propos des droits de douane parce qu’il est facile de fermer le marché américain, premier marché du monde. Mais, cela n’a pas été le résultat de négociations mais juste d’un chantage comme celui qui avait abouti à la levée du secret bancaire Suisse. (Accords Fatca). Il faut aussi reconnaitre qu’il n’a pas été bien difficile de tordre le bras à l’Union Européenne dont il faut rappeler qu’il ne s’agit pas d’un Etat mais d’une union économique sans représentation politique.
La Chine : D Trump a menacé la Chine et lui a appliqué des droits de douane très importants avant de faire marche arrière. Et la Chine, qui n’a pas reculé ni capitulé, n’est pas du tout impressionnée par le président américain, surtout en raison de sa puissance économique ,mais aussi parce qu’elle sait que les Etats Unis ne peuvent pas se passer des produits chinois !
La Russie et la guerre en Ukraine : D Trump a surtout agressé Zelenski à la Maison Blanche après avoir prétendu pouvoir imposer la paix en 24 heures puis en 30 jours puis en 100 jours. Son impuissance apparaît totale ; ses seules actions ayant été de s’en prendre à la victime et de la contraindre à accepter l’inacceptable !
L’Afghanistan : en 2016, D Trump avait négocié avec les talibans. En fait, il avait laissé tomber le pouvoir légal afghan et c’est l’administration Biden qui a dû se dépêtrer d’une situation anarchique et catastrophique qui a vivement intéressé V Poutine et l’a convaincu qu’il ne risquait pas grand-chose à passer outre aux oppositions américaines.
Conclusion :
V Poutine a bien compris à qui il avait affaire : un prétentieux, velléitaire qui se prend pour un grand ; fort avec les faibles et faible avec les forts et qui avait sidéré les responsables des services secrets américains lorsqu’il avait désavoué ceux-ci à propos des interventions russes avérées dans les élections présidentielles américains de 2016. Il avait affirmé devant la télé : « V Poutine m’a assuré que la Russie n’était pas intervenue donc elle n’est pas intervenue. » ; comme si les dénégations de V Poutine pouvaient avoir une quelconque valeur.
D’ailleurs, aussitôt réélu en 2024, D Trump s’est empressé de décapiter les services secrets américains pour supprimer toute contestation à son égard …
Il faut dire que les services secrets américains, contrairement à l’image qui en a été donnée, n’ont jamais eu d’illusions à propos de la Russie et des hommes qui la dirigent et ils savent très excatement à qui ils ont affaire !
Vous pouvez lire, si vous aimez les livres d’espionnage, Moscou X de David Mc Closkey, ancien analyste à la CIA qui décrit parfaitement le système et les méthodes russes.
D Trump est aujourd’hui très largement contesté dans son pays et il se heurte désormais au pouvoir judiciaire américain qui lui interdit certaines actions et annule certaines autres.
Lorsque les américains auront compris que c’est eux qui vont payer les droits de douane imposés aux importateurs … sa crédibilité aura entamé sa chute finale.
N’oublions pas que D Trump a fait faillite 6 fois, qu’il ne doit sa « richesse » qu’au capital qui lui a été transmis par son père et à des subsides fournies par le KGB lors de son mystérieux voyage à Moscou en 1987 au retour duquel il a acheté une pleine page de publicité dans la presse américaine pour appeler au désarmement nucléaire.
V Poutine, qui continue de renforcer son arsenal et persiste à violer tous les traités signés par l’URSS et la Russie, a bien voulu se rendre en Alaska pour discuter avec D Trump dans des conditions qui ne nous sont pas connues avec exactitude ; mais il ne lâchera rien surtout qu’il sait que D Trump n’est pas en position de force à son égard.
Il a probablement expliqué à son interlocuteur, qui le savait déjà, que la Russie a des buts de guerre qui ne sont pas encore atteints et que la seule solution acceptable pour mettre fin au conflit est la capitulation de l’Ukraine … tout simplement !
Nul doute que D Trump va à nouveau formuler des demandes dans cette voie …
La guerre en Ukraine va donc continuer et les hommes (Ukrainiens et Russes) continueront de mourir.
Bien cordialement à tous !
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Qui l’eût cru ? La formule du Président français adoptée par le chef de la Maison Blanche !
” J’ai gagné. Je mérite un 10/10 (on s’étonne que ce ne soit pas davantage) pour l’ambiance et, en même temps nous ne sommes pas loin du résultat » !
En d’autres termes :” A l’ouest, rien de nouveau”.
Un sommet qui fait Pschitt comme aurait dit Chirac.
On se félicite, on se congratule. On prétend respecter l’Ukraine et ne pas lui imposer un Yalta territorial.
Mais ” en même temps”, Stalpoutine a refusé le cessez-le-feu et n’envisage de paix que par le renoncement de son adversaire. Une victoire sans partage pour le dictateur.
Tout le monde le sait. Trump, le premier.
Ce sera donc Zelenski qui aura la charge de sacrifier le plan de paix Russo-Américain par son seul entêtement.
La tactique du mistigri.
En Russie, on refuse de compter les morts : Chair à canon. C’est une tradition locale.
En Ukraine, tout un peuple les pleure … et résiste. On se bat pour sa liberté et son indépendance et “en même temps” ce sera Zelenski qui aura renvoyé l’ex-futur prix Nobel de la paix à sa condition de “brute”. Il ne s’en est d’ailleurs jamais départi.
Un modèle pour l’Europe.
l’Ukraine, ce n’est pas fini.
“En même temps” pas plus qu’Israël et la Palestine…
Le deal de la paix, ce n’est pas du business.
Il ne peut réussir que dans le respect de l’adversaire.
Une qualité qui manifestement fait défaut aux complices d’Anchorage
Comme il était facile de le prévoir, la rencontre entre Trump et Poutine n’a rien donné. Tout au plus les deux dirigeants ont-ils sauvé la face en annonçant des résultats …dont ils n’ont pas voulu parler. Trump va continuer de discourir, il recevra Zelinsky et d’autres, et la guerre se poursuivra. L’Occident est en échec en raison de la défection du président américain et de la paralysie de l’Europe.
Les précédentes guerres européennes ont été gagnées par l’Occident parce que les Etats-Unis s’y sont largement impliqués. Leur position actuelle s’explique plus par la personnalité de Trump que par un choix stratégique de son pays. Certes l’isolationnisme est une tendance profonde aux Etats-Unis, mais il n’a pas grande signification au moment où ils se lancent dans une bataille de tarifs douaniers qui ne peut exister que si le commerce international existe lui-même. On peut prévoir que la présidence Trump n’aura été qu’un épisode isolé et que les Etats-Unis reviendront à leur position traditionnelle.
L’attitude de Poutine n’a pas été analysée sérieusement dans la presse occidentale. Pourquoi s’est-il lancé à la conquête de l’Ukraine ? Un chef d’Etat installé n’a aucune raison de se jeter dans une guerre, sauf s’il y est contraint. C’est le cas de Poutine, qui craint les nationalistes, nostalgiques de la Grande Russie et qui poussent à la reconquête. Pourquoi Poutine a-t-il voulu faire assassiner Douguine, que la bombe placée dans sa voiture a épargné, tuant sa fille qui était seule à bord, sinon pour éliminer un personnage dangereux pour le pouvoir ? Un pouvoir finalement assez fragile, puisqu’il a suffit d’un Prigogine et de ses milices Wagner pour pousser militairement, sans rencontrer la moindre opposition de l’armée russe, jusqu’à Rostov-sur-le-Don, ville clé sur la route de Moscou, pour finalement renoncer piteusement et périr peu après dans un accident d’avion fomenté par le Kremlin. Sachant tout cela, Trump aurait dû comprendre que la Russie de Poutine n’était pas un partenaire assez sûr de son assise pour devenir un pilier de sa conquête du monde.
Les Européens se retrouvent seuls à soutenir l’Ukraine. Ils n’avaient rien prévu de tel, sacrifiant leur puissance militaire à leurs régimes sociaux et comptant sur l’Amérique pour faire le boulot. Raté ! On aligne à présent les milliards en Europe pour reconstituer une force suffisante, mais il s’agit de milliards théoriques, qui ne font bien que sur le papier et qui ne tirent que des mots. Les Ukrainiens ne recevront que les armes que l’Europe pourra leur donner, et pour le reste ne pourront compter que sur leur patriotisme, leur ingéniosité et leur courage, qui est grand.
Le combat n’est pas perdu d’avance. Les Russes ne progressent que très peu sur le front et Poutine n’est pas assuré de son pouvoir. Ce qui se déroule en Ukraine, c’est une bataille pour un monde occidentalisé et contre un univers dictatorial reposant sur Moscou et Pékin. On pense à la bataille de Salamine où la flotte athénienne de Thémistocle empêcha les légions perses de Xerxès Ier de déferler vers l’ouest, anéantissant tout espoir de développement de la civilisation gréco-romaine. Thémistocle avait eu l’heureuse idée de consacrer la richesse apportée par un nouveau filon des mines d’argent du Laurion à la construction de centaines de trières supplémentaires, plutôt que de distribuer des subsides au peuple, comme le préconisait son rival Aristide. Nous étions en 480 avant notre ère. Les enjeux n’ont pas changé depuis.
Plus que jamais, la démocratie réclame des dirigeants de valeur. La Ve République se montre incapable d’en susciter, puisqu’aucun homme d’Etat ne s’est révélé depuis que De Gaulle et Pompidou ont disparu. La faute en revient à l’abandon du cursus honorum, qui permettait aux élus ne faire leurs classes de poste en poste plus élevé, au profit de la courses aux prébendes qui déroule ses fastes pour le plus grand bonheur des hauts fonctionnaires choyés par notre république décadente. Ne perdons cependant pas espoir. La misère de nos mœurs politiques révolte certains hommes de qualité qui méritent d’avoir leur chance. Le plus raisonnable pour la France est de les aider à accéder au pouvoir.
Claude Reichman
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