Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Au pied du sapin : ça sent le sapin

En cette fin d’année 2024, les colis et les coups volent bas.

Bercy n’est pas en reste. LIEN

Si vous disposez d’un peu de temps, prenez connaissance du dossier qui s’ouvre avec le lien ci-dessus.

Attention, des pages vierges sont intercalées, c’est ainsi dès que l’on scanne des feuilles dont certaines sont recto-verso, d’autres uniquement recto. Tout est dans cette affaire.

Faisons un vœux en ce début d’année : que ceux qui nous ont ruiné soient poursuivis et condamnés, ce serait la moindre des choses au lieu que ce soit nous les condamnés à payer, alors que nous n’y sommes pour rien. Je parle à mes lecteurs, ce n’est pas grand chose… mais nous le partageons.

Bonnes fêtes à vous, et à tous ceux qui vous sont chers.

Je vous souhaite le droit de rêver que tout va s’arranger, la force  en vous nécessaire pour tout arranger, et que les autres vous lâchent la grappe pour que vous puissiez travailler, accumuler et transmettre. Vivre quoi…

Bien à vous. H. Dumas

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Il n’y a pas que Notre-Dame à sauver !

Il n’y a pas que Notre-Dame à sauver !

Le sauvetage de la cathédrale Notre-Dame fut un de ces exploits qui marquent l’histoire humaine. Les pompiers de Paris, admirablement commandés, furent héroïques et, pour une fois inspiré, Emmanuel Macron donna au général qui commandait cette magnifique phalange l’ordre final de l’assaut contre le feu. Cinq ans plus tard, grâce à une mobilisation sans pareille de tous les corps de métier que compte encore la France et grâce aussi à l’oubli des inutiles procédures administratives, Notre-Dame resplendit à nouveau au cœur de l’île de la Cité.

Ce magnifique exemple devrait inspirer la France. On y a vu tout ce que notre pays sait faire de mieux. C’est-à-dire tout ce que l’on a voulu oublier. Le courage, le dévouement, la générosité de l’effort, la modestie des héros, et surtout le cœur de la nation qui a battu à l’unisson de ses fils. D’un coup, la haine, la médiocrité, la petitesse de ceux qu’on entend sans arrêt dans les médias sont apparus pour ce qu’ils sont, de pauvres déchets de l’humanité.

La France va mal, mais elle a tout pour aller mieux. Il lui suffit de se référer à ses meilleurs moments – et ils sont nombreux – et d’oublier les autres pour repartir du bon pied. Nos meilleurs élans ont été étouffés par la folie étatique qui a gagné notre pays après que l’Etat se fut effondré face à l’Allemagne nazie. Le général de Gaulle a porté le flambeau de la résistance à l’ennemi, rejoint par beaucoup de Français de toute opinion politique, puis, alors que l’Etat s’effondrait à nouveau, il a rebâtit notre régime politique pour que de tels malheurs n’advinssent plus. Hélas, hélas, hélas, comme il aimait à le dire, ce sont d’autres malheurs qui ont frappé notre République, et l’organisation de celle-ci non seulement n’y fut pas étrangère, pire elle en fut cause.

En médecine, guérir un mal en en créant un autre est une grave faute professionnelle. En politique, ce jugement n’a pas cours. Le mal ancien est tôt oublié pour faire place au mal nouveau, et ce dernier occupe seul les esprits. Aujourd’hui, deux tiers de siècles après qu’une sédition militaire eut menacé d’emporter la République, il ne reste plus de la résistance à ce coup d’Etat que les insupportables dépenses et la paralysie d’une administration tentaculaire, flanquée d’une incroyable foule de comités et d’autorités dont la seule occupation consiste à faire semblant d’être utiles.

La difficulté de la réforme est qu’elle ne se fait qu’à condition de supprimer une importante partie de l’existant. Or l’existant a l’étonnant défaut d’exister. L’être humain, à moins d’être pris de sauvagerie, déteste supprimer ce qui existe. Ce n’est pas le respect qui l’étouffe, mais la peur du changement, autrement dit de l’inconnu. C’est pourquoi un programme politique de changement n’a de chances de prospérer que chez la partie violente de l’opinion. Le changement raisonnable n’existe pas. Il lui faut le concours peu fréquent d’un leader charismatique et d’une situation désespérée. Regardons autour de nous. La situation désespérée existe. Mais pas le leader charismatique.

Les cahiers de doléances furent une forme efficace de persuasion. Ce fut une sorte de fête des voisins, mais pas pour la réjouissance : pour le changement. A l’échelle d’une société nombreuse, seuls les médias peuvent remplir l’office d’une caisse de résonnance. C’est pourquoi ils sont sévèrement tenus en laisse par le groupe dominant. Il arrive pourtant que la laisse tremble. On voit alors apparaître des médias vaguement contestataires, dont le meilleur exemple est Cnews. Il s’agit d’une chaîne de télévision où l’on dit exactement la même chose du matin au soir et jour après jour. Et l’auditoire ne se lasse pas. C’est dire le mécontentement d’une partie de l’opinion.

Le problème est que les mécontents sont pour la plupart âgés et retraités. Et que pour l’instant les retraites sont payées, à coup de monstrueux emprunts qui grossissent la dette jusqu’au point où la faillite est inévitable. Les mécontents jeunes sont, eux, des frustrés qui n’ont ni présent ni avenir, sauf de proférer des inepties. L’opposition est donc nombreuse et variée, mais complètement impuissante. Le pouvoir ne parvient même pas à s’en réjouir, car il ne sait plus où il habite. Tous les éléments de la crise de régime sont donc réunis. Il suffit qu’elle éclate.

Dans la ville de province où j’ai passé mon enfance, un des médecins était réputé pour son bon diagnostic Il s’agit d’un art oublié, puisqu’aujourd’hui ce sont des examens radiologiques et biologiques qui font le diagnostic. Je me demande pourtant, sans être passéiste, s’il ne faudrait pas ressusciter certaines conduites. Et laisser notamment le bon sens faire son œuvre. C’est un peu ce qui se passe aux Etats- Unis où Trump et Musk ont décidé den finir avec le wokisme, qui est vraiment un truc de fou. Cela ne fera de peine qu’à ceux qui veulent changer de sexe. Et qui ont un grain, comme on dit. Les laisser régner sur l’opinion c’est vraiment céder à la folie. L’humanité n’a pas fait deux millions d’années d’efforts pour en arriver là !

Claude Reichman

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L’autocratie : ce syndrome si français

Le plus grand problème français c’est que nous avons un système étatique qui fonctionne en roue libre sans aucun contrôle et qui impose, à partir de considérations souvent extrêmement sujettes à caution, des décisions qui s’imposeront à une population qui … n’a rien demandé mais qui en subira définitivement les conséquences.

Le locataire actuel de l’Elysée en est un vivant exemple …d’autant qu’il ne supporte pas que l’on refuse de le déifier et que l’on remette en cause les décisions autocratiques qu’il a prises sans l’aval de qui que ce soit !

Mais ne croyez surtout pas que ce comportement ne concerne qu’E Macron !

Tous les présidents de la Vème république ont été atteints, à un moment ou un autre, par le syndrome monarchique de la toute-puissance et on en a un excellent exemple avec Mayotte ; archétype de l’imprévoyance, de l’incompétence politicienne et de l’échec de l’administration.

Les récentes destructions dues au cyclone sont dramatiques mais il faut savoir que l’ile est située dans une zone cyclonique, et, compte tenu de leur fréquence dans la région, la question n’était pas de savoir si le drame allait arriver mais seulement quand ; car il était absolument évident que des bidonvilles de tôles et de palettes ne peuvent pas résister à des vents de plus de 220 km/h, la surpopulation constituant en outre un facteur aggravant !

Mais les « responsables » politiques français ont préféré regarder ailleurs … pour ne pas avoir à avouer leur impuissance quant à résoudre un problème qu’ils … avaient eux-mêmes créé ; en espérant sans doute que le cyclone passerait … à côté !

La situation actuelle résulte d’une succession de fautes, et non d’erreurs, qui remontent à 1974 lorsque la France a décidé de fausser le résultat du référendum d’auto détermination.

Je vous invite à relire les deux articles ici et que j’y avais consacrés en 2018 et dont pas un mot ne doit être retranché ; l’accumulation « d’erreurs » est vraiment impressionnante !

Géographiquement, cette ile fait partie de l’archipel des Comores, dans le canal du Mozambique, qui a été une colonie française jusqu’en 1974 ; date à laquelle a été organisé un référendum d’autodétermination d’accès à l’indépendance.

La vérité c’est que Mayotte n’est pas française ; les mahorais ne parlent pas le français, ne connaissent rien de la France et ne partagent aucune valeur avec la France !

Seulement, et cela vous ne l’entendrez nulle part, le gouvernement français de l’époque a intrigué pour garder Mayotte en dépit des résultats du référendum.

Pourquoi ?

Parce qu’il était prévu d’en faire un porte-avion terrestre avec l’implantation d’une base militaire au nom de prétendus intérêts stratégiques ; ce qui n’a finalement pas eu lieu. Ce n’était donc nullement pour faire plaisir aux mahorais mais juste pour exploiter une opportunité.

En raison de la grossièreté de la manœuvre, l’annexion française de Mayotte n’est reconnue par aucun pays, ni même par l’ONU, c’est à dire qu’en cette circonstance, on ne fait pas mieux que la Turquie qui occupe illégalement Chypre nord !

À partir de ce moment, s’est enclenché un mécanisme dont nous n’avons pas fini de payer les conséquences.

Jusqu’en 2011, c’était un TOM (territoire d’outre-mer) dépendant de la France mais avec un statut spécifique qui faisait que la loi française ne s’y appliquait que très partiellement ; jusqu’à ce que N Sarkozy décide d’en faire le 101ème département français !

Vous pensez qu’il a agi pour des raisons purement altruistes ?

Certainement pas, il a agi avec des arrières pensées bassement électoralistes dans le but de récupérer des voix en vue de la prochaine élection présidentielle de 2012 qu’il a … perdue face à F Hollande !

Ce faisant, il a fait la même application que F Hollande du désormais fameux adage « ça ne coute rien puisque c’est l’Etat qui paie ! »

N Sarkozy, qui s’est bien gardé de solliciter l’avis des français à ce propos, a alors gravement obéré, pour l’éternité et de manière totalement irresponsable, les finances françaises car cette ile nous coute 2 Mds € par an, et sans doute beaucoup plus à l’avenir, sans aucun bénéfice d’aucune sorte en engageant le pays vis-à-vis de territoires et de populations dont nous ne devrions absolument pas avoir à nous mêler !

N Sarkozy sera-t-il sanctionné par avoir commis une telle faute ?

Non, bien évidemment, pas plus qu’il n’a été sanctionné pour avoir aggravé la dette publique de 800 Mds € entre 2007 et 2012.

La faute impardonnable a été de créer un ilot totalement artificiel de prospérité, entièrement subventionné par l’argent public de la métropole, au milieu d’un océan de pauvreté provoquant, de ce fait et de manière à la fois inéluctable et parfaitement prévisible, un afflux migratoire absolument incontrôlable.

Mayotte n’ayant pas d’économie propre et ne produisant absolument rien, les seuls emplois sont des emplois publics payés par la métropole !

La plupart des victimes du cyclone sont d’ailleurs des comoriens et des malgaches entrés illégalement en masse sur Mayotte provoquant un déséquilibre démographique dramatique avec des personnes sans domicile et sans revenus et pour corollaire une augmentation exponentielle de la délinquance !

Les derniers gouvernements, totalement dépassés par le problème, ont bien essayé d’intimider les Comores ; sans aucun résultat puisque Moroni ne reconnait pas l’annexion de Mayotte par la France !

Et quelle solution est envisageable aujourd’hui pour cette ile qui connait une situation absolument dramatique dont on peut être certain qu’elle va s’aggraver ?

Aucune, absolument aucune, hormis la restitution de Mayotte aux Comores ; ce qui est bien entendu impossible puisque ce serait revenir sur les engagements de la France vis-à-vis des populations locales qui ne veulent pas retourner à leur nationalité d’origine pour des raisons évidemment purement matérielles mais aussi et surtout créer un précédent tendant à porter atteinte au crédit et à l’image de la France !

Nous sommes donc devant une situation inextricable dont la responsabilité incombe totalement aux responsables politiques à l’origine de cette situation !

Le pire est que ces migrants, devenus français au bout de 5 ans de résidence, ont parfaitement le droit de quitter Mayotte pour la Réunion puis pour la métropole et rien ne peut s’y opposer.

Le flux migratoire est donc totalement incontrôlable !

La question qui se pose aujourd’hui est double :

-que fait la France dans cette zone et quels buts poursuit-elle dans une ile où la densité dépasse 550 habitants/km2, où seulement 30% des actifs ont un emploi, où le taux de pauvreté dépasse les 84% avec une population qui compte 50% de -17 ans et où les immigrés représentent 55% du total de la population (car les comoriens fuient en masse la sympathique république islamique des Comores) ?

– comment contenir les couts alors que les infrastructures locales sont totalement dépassées (réseau d’eau, électricité … la pollution par les eaux usées y est désormais dramatique) et que la « reconstruction » probablement grâce à l’importation à grands frais d’algécos va littéralement couter un pognon de dingue alors que l’immigration est totalement hors de contrôle même si certains pensent qu’il soit possible de l’endiguer.

Il est extrêmement peu probable qu’une réponse soit donnée sur ces points notamment en raison des priorités gouvernementales du moment ; lesquelles sont surtout de faire durer le gouvernement !

E Macron, qui a voulu s’y faire acclamer en qualité de sauveur, a encore une fois perdu ses nerfs et s’est fendu d’un « coup de gueule » face à la grogne menaçante de la foule.

Il lui a fallu promettre que la France, encore une fois, allait payer… Pire, il a même promis que les propriétaires des immeubles détruits qui n’étaient pas assurés seraient aussi indemnisés ; ce qui est absolument inadmissible !

L’assurance de son patrimoine est un choix personnel et ne pas les assurer dans une zone cyclonique c’est jouer à la roulette russe avec 5 balles dans le barillet (qui peut en contenir 6).

En conséquence, pour retrouver un semblant de paix sociale dans une ile gangrénée par la délinquance, on va construire des maisons pour tous ; et cela ne fera qu’aggraver l’appel d’air pour les futurs migrants !

Irresponsable quant aux conséquences de ses décisions, E Macron persiste donc à faire des promesses avec l’argent gratuit des autres, sans jamais solliciter l’avis des intéressés, avec la conviction totalement irrationnelle qu’il y en aura toujours ; à moins que, plus cynique encore, il ait fait ces promesses avec la ferme intention de ne pas les tenir !

Bien évidemment, le cout global ne vous sera jamais communiqué !

Bonnes fêtes de fin d’année à tous !

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Bayrou a raison sur trois points

A dire vrai je ne connais pas Bayrou. En réalité je n’ai jamais croisé ses activités politiques, ses pouvoirs, je ne peux donc pas apprécier sa personnalité, ses qualités ou ses défauts.

Mon fonctionnement, très basique, très empirique, demande une connexion directe ou indirecte avec les personnes sur un sujet que je maitrise à minima pour enclencher le processus qui va me permettre d’avoir une idée de celui, ou de celle, qui est en face de moi. Le recueil d’informations extérieures ne m’est d’aucun secours, tant je n’y accorde que peu de foi.

Donc, j’ignore tout de Bayrou, qui n’est jamais passé devant mon petit radar personnel.

Pour Barnier j’avais un repère, son éventuelle sincérité était décapitée net pour moi dès lors qu’il avait accepté de prendre pour chef de cabinet Fournel, celui-là même qui avait permis à Macron de dépenser notre fric indument en tant que chef administratif de Bercy, qui était le chantre de la terreur fiscale, qui à ce tire proposait de m’embastiller, pas moins…

Rien de comparable avec Bayrou.

Ma première émotion est donc liée à ses premières déclarations, et… j’y adhère !!!

Incroyable, non ?

Je m’explique.

Quand Bayrou ne se précipite pas à Mayotte, j’adhère.

Je pense à Zelensky qui répond à Biden lui proposant de l’évacuer : « J’ai besoin d’armes, pas d’un taxi ».

Ce ne sont pas des hommes sandwichs faisant leur publicité politique dont ont besoin les habitants de Mayotte, mais de nourriture, de matériaux de soins et de construction. Qui d’ailleurs auraient dû être présents sur l’île depuis longtemps, avec des abris dédiés, pour cette région à lourds risques climatiques.

Quand Bayrou propose la proportionnelle, j’adhère.

Ce sont les combines liées au vote à la majorité qui empoisonnent notre débat politique. D’abord par l’apparence du résultat qui amène à le confondre avec une prise de pouvoir alors qu’il s’agit d’un simple mandat. Ensuite par la création d’alliances contre-nature pour l’obtention de la majorité. Et enfin parce que les oppositions qui n’accèdent jamais au pouvoir se radicalisent dangereusement, et entrainent en retour une rigidification du pouvoir en place,  alors potentiellement sujet à tous les excès.

Globalement la violence nait de l’impossibilité des minorités d’appréhender la réalité de leurs idées. La démocratie doit permettre la confrontation des idées à la réalité, elle en a le pouvoir et elle est capable d’en définir les limites par le vote.

Quand Bayrou veut revenir au cumul des mandats, j’adhère.

Un mandat un élu est  un non-sens. Cela multiplie, inutilement et presqu’à l’infini, le nombre d’élus, les rendant anonymes pour la population qui alors ne connait plus la personnalité des candidats pour qui elle est appelée à voter.

L’élu a besoin d’une compréhension de l’ensemble de la société. Plus il a de mandats, plus cette compréhension s’étoffe et plus, complémentairement, ses électeurs vont le connaître et voteront alors pour lui en connaissance de cause.

A contre-courant.

Quand je lis la presse, je m’effraie d’être si intensément à contre-courant.

En même temps, il y a si longtemps que ça dure…et puis… ça peut changer… je veux dire que la presse pourrait adhérer à mes idées (non, je plaisante…).

Bien à vous. H. Dumas

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FANTASME, REALITE ET VERITE.

En titre de ce billet des sujets sur lesquels l’humanité réfléchit depuis longtemps. Pour autant, ne doit-on y penser ou en parler qu’après avoir au préalable pris connaissance de tout ce qui a été dit sur eux.

Certainement diront ceux qui s’arrogent l’exclusivité du droit à exprimer des pensées, au prétexte fallacieux qu’iIs auraient autorité du fait qu’ils possèdent un savoir acquis des autres.

Bien sûr que non diront les curieux ouverts qui acceptent l’idée d’exposer candidement leurs réflexions au fur et à mesure qu’elles arrivent, indépendamment de ce que l’on peut déjà savoir. Exposer ses réflexions n’est pas fatalement une compétition, ce peut être un simple souhait de partage sans prétention. La redite n’est pas une infamie, elle n’entrave pas les marges d’évolution.

Je me range dans la deuxième catégorie, donc : « en avant Simone… ».

Ce billet m’est venu en pensant à l’incroyable aventure du Marineland d’Antibes. J’ai le souvenir de la création de ce parc à thèmes dans les années 70. Son succès fut foudroyant. L’amour supposé entre les cétacés et l’homme trouvait ici son heure de gloire. Les enfants étaient amenés en visite en masse. Les jeunes gens épris de nature et d’écologie rêvaient d’être soigneurs ou dresseurs de dauphins. L’homme et l’animal accédaient à un bonheur commun. C’était le fantasme populaire, transformé en réalité.

Puis, en 2015, les inondations sur la côte d’azur ravagent le Marineland d’Antibes, et dans le même temps les fantasmes populaires bifurquent de 180°. Oui, l’amour entre dauphins et hommes est toujours d’actualité, mais chacun libre et dans son espace dédié.

Alors, de génies dans la compréhension de la nature, les créateurs du Marineland deviennent des parias profiteurs et esclavagistes de cétacés.

En janvier 2025, sous les coups de boutoir de la nouvelle réalité pour la population et des lois complices qui l’accompagnent, le Marineland fermera ses portes.

N’est-ce pas extraordinaire de constater que la réalité, fille de fantasmes, s’impose à tous, et peut changer du tout au tout au fil du temps, en restant la réalité.

Mais alors, où est la vérité ?

Nous sommes surs, à partir de cet exemple, qu’elle n’est pas fatalement dans la réalité. Donc elle est ailleurs. C’est quand même un problème, non ?

Comment la trouver ? Car elle est, évidemment. Quoique…

Disons qu’elle est peut-être dans le raisonnement…

Les dauphins et les hommes sont au sommet de la chaine alimentaire, les uns dans les océans, les autres partout. La lutte entre eux pour la nourriture est perpétuelle, elle engloutit tous les présupposés initiateurs de fantasmes puis de réalité.

Une vérité demeure : ce sont les prélèvements conjugués des cétacés et des hommes sur la richesse nutritionnelle maritime commune. C’est elle qui actionne les fantasmes et donc les réalités. C’est d’elle dont on ne parlera jamais ou très peu.

Pourtant, c’est elle, au fil des équilibres, qui commande, qui génère les fantasmes. Thons et dauphins libres et protégés, plus les hommes, égale la disparition prévisible des ressources maritimes. Alors, les fantasmes et les réalités ont largement le temps de se modifier au fil de cette vérité qui est la clef invisible de tout.

Extension à l’actualité.

S’il est une réalité omnidirectionnelle, sans cesse bifurquant, c’est bien la sexualité.

Sa vérité est existentielle, puisque sans elle il n’est pas de reproduction. On n’en parle jamais, ou très peu, sous cet angle. Alors que sa réalité est agitée de fantasmes d’une puissance hors du commun, qui vont de la négation totale aux extrêmes les plus invraisemblables.

C’est ainsi que chaque société possède sa solution pour gérer l’incroyable dichotomie existant entre les femmes et les hommes. Certaines sociétés donnant le pouvoir aux premières, d’autres aux seconds selon le temps et les émotions.

La vérité est bien loin de tout ça et jamais évoquée.

A ce sujet l’exemple de l’affaire de Mazan est exceptionnel. Où est la réalité dans cette affaire. Est-elle dans le prétoire et ses résultats, ou ailleurs ?

Quel fantasme et sa réalité ont prédominé ? L’époux pervers se croyant manipulateur ou l’épouse effacée mais redoutable, qui en quelques jours renverse une situation désespérée en un pouvoir mondial, universellement reconnu, ce qui n’est pas une mince affaire.

L’affaire Mazan correspond à un fantasme sociétal, elle est une réalité : sa réalité, évolutive ou non à terme. Mais elle n’est pas une vérité comme on tente de nous l’asséner.

La vérité est que l’acte sexuel est incontournable de la reproduction, tout ce qui l’entrave réduit la reproduction. Les fantasmes et leurs réalités évoluent en fonction de cette vérité sans pourtant que jamais on la mette en perspective.

Qui plus est, nous ne saurons jamais, et cela importe peu, la réalité exacte de cette affaire, nous n’en connaissons que l’apparence qui n’est pas sympathique, c’est le moins que l’on puisse dire… mais aussi la publicité faite autour, pas plus sympathique, bien que peut-être efficace mais sans certitude.

Elle exacerbe l’antagonisme naturel entre les hommes et les femmes, en est-il besoin ? N’est-il pas déjà suffisamment existant naturellement. La sexualité siège de douleurs et de questionnements existentiels colossaux a-t-elle besoin de drames, voulus ou accidentels, pervers ou naïfs, dangereux ou délirants ?

Je ne sais pas. On s’y perd, comme on se perd entre tous les fantasmes, toutes les réalités qu’ils génèrent, et en fond la vérité supposée jamais avérée.

Evidemment le paragraphe sur la politique et ses fantasmes, sa réalité et sa vérité reste à ouvrir. Gardons le pour un prochain billet.

Bien à vous. H. Dumas

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La révolution des machins est en marche !

La révolution des machins est en marche !

Le général de Gaulle appelait l’ONU un « machin ». Soixante-six ans après la création de son régime, il laisse derrière lui une effarante quantité de « machins ». Aux machins français se sont ajoutés les machins européens et les machins internationaux. Bien entendu, le général n’est responsable de cette prolifération que dans la mesure où la Ve République a donné tout pouvoir aux hauts fonctionnaires et que ceux-ci ont pour spécialité la création de machins, tous peuplés de fonctionnaires. Mais franchement, le général aurait dû s’en douter.

Quand vous créez une administration, un comité ou une autorité et que vous lui conférez un pouvoir, vous êtes certain qu’elle va s’en servir pour produire des règlements, des procédures et des taxes. Et c’est ainsi que vous vous retrouvez en France avec 58 % de dépenses publiques au lieu de 33 % au temps du général. Lequel disait : « Il ne faut pas dépasser un tiers. » Mais ses successeurs ont oublié son précepte. Ajoutons que les machins sont le bras armé du parti au pouvoir. On vient de le voir avec la suppression par le machin Arcom de l’autorisation d’émettre de la chaîne de télévision numérique C8, alors même que celle-ci est la plus regardée, mais qu’elle a le défaut d’appartenir à M. Bolloré, homme de droite donc inconvenant.

Aujourd’hui, le citoyen n’a pas tourné le dos qu’il se voit entouré de quelques machins supplémentaires. Les pharaons avaient inauguré ce type de régime et il ne restait plus aux hommes accablés par cette administration tentaculaire qu’à se réfugier au sommet d’une colonne dans le désert. On les appelait des stylites. On n’a aucun mal à les comprendre. Même si l’ascétisme n’est pas vraiment à la mode dans notre société où le Figaro, principal quotidien français, consacre un nombre croissant de pages aux chefs cuisiniers, nouveaux héros d’un monde fatigué.

Il ne faut pas rire de l’invasion des machins. Car le fait d’entraîner l’Etat dans des dépenses sans cesse croissantes peut avoir de lourdes conséquences politiques. La première d’entre elles est la prise de pouvoir d’un parti extrémiste. Une fois installé, et donc maître de l’Etat, il en tirera toutes les ficelles et instaurera facilement sa dictature. C’est ainsi que le parti nazi s’est emparé de l’Allemagne. C’est ainsi également que la France est devenue aujourd’hui un pays communiste sous un régime qui ne l’était pas. Les gauchistes savent parfaitement utiliser toutes les ficelles pour ne pas rendre le pouvoir une fois qu’ils l’ont pris. Ils sont en train de le démontrer dans notre pays.

Mais le pire avec les machins, c’est qu’ils vous entraînent dans un monde dont vous ne voulez pas. Qu’on observe le comportement de la Commission européenne à propos du supposé réchauffement climatique. Le machin communautaire a réussi à tuer l’industrie automobile européenne à coup de normes plus destructrices les unes que les autres, parfaitement relayées par certaines municipalités, comme celle de Paris, qui rêvent de supprimer toute circulation dans leurs murs. Et qui vont y parvenir. Les automobiles chinoises vont pouvoir déferler dès que le peuple se sera débarrassé de ses élus imbéciles et qu’il réclamera à cor et à cri des bagnoles.

Le pire est que toute cette évolution était parfaitement prévisible. Les régimes politiques durent rarement plus que la vie humaine et chaque siècle nouveau amène son régime. Même ceux qui semblent installés depuis fort longtemps ont connu des bouleversements qui les ont modifiés en profondeur. C’est ce que nous sommes en train de vivre en France. La Ve République a eu le tort immense de laisser les deux tiers de sa population sur le carreau. Elle est actuellement en dissidence, et la violence n’est pas loin. Le président de la République ne parvient pas à se donner un gouvernement viable et son impuissance ne tardera pas à mettre en cause sa fonction. Il suffira d’un incident plus grave que les autres pour déclencher la déroute.

Et tout cela se passe dans la plus parfaite inconscience de l’opinion officielle. Les gouvernants disent que l’heure est grave et n’en pensent pas un mot, les médias organisent des tables rondes auxquelles il ne manque que le couvert pour qu’elles se transforment en joyeuses agapes, et tout continue comme d’habitude. Un beau matin, tous ces gens vont se réveiller ébahis et descendront dans la rue en pyjama pour voir ce qu’il se passe, et tout se fera sans eux, voire le plus souvent contre eux. Ainsi se déroulent les révolutions.

Chaque révolution se donne un nom. Au Portugal c’est une marchande de fleurs qui baptisa de ses œillets le mouvement des capitaines, ailleurs il y eut des noms moins bucoliques. En France, le grand chambardement qui vient sera sans doute appelé le grand trouble des machins. Car c’est bien eux qui l’auront provoqué. Puisque ces organismes proliférants n’avaient pas d’autre but que d’écarter le peuple du règlement de ses problèmes. Et qu’ils ne pouvaient que finir par être détruits rageusement sous les coups de ce peuple dont ils se réclamaient abusivement. On à envie de dire, comme à la fin des jugements, « et ce sera justice ».

Claude Reichman

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Le père « la faillite »

Les dérives du pouvoir sont dues soit à l’incompétence soit à la personnalité des gouvernants soit, pire, à la combinaison des deux !

Le politicien n’est pas un gentil, il n’est pas animé par des sentiments altruistes ; seule compte sa promotion dans l’échelle du pouvoir et il joue sur les sentiments irrationnels de la population pour se faire élire.

En fait, il méprise cette même population qu’il ne perçoit que comme un moyen d’arriver à ses fins, et, une fois ses objectifs atteints c’est à dire une fois qu’il est arrivé au pouvoir convoité, il « oublie » qui l’a fait roi ; n’hésitant pas à se montrer méprisant, voire cassant, avec ceux qui l’ont élu !

Or, quand un élu évoque sa légitimité pour justifier son action et ses dérives, il ne faut pas perdre de vue que celui-ci a bien souvent péniblement recueilli 20 à 25% des seuls votants (au 1er tour) ; ce qui fait souvent encore bien moins par rapport au nombre des inscrits.

A cet aspect des choses déjà peu sympathique, s’ajoute le fait gravissime que les politiciens français ont pris l’habitude de pouvoir dire et proclamer absolument n’importe quoi, n’importe quelle ineptie, sans qu’il y ait jamais de conséquence pour eux hormis leur non réélection ; ce qui est à tout le moins totalement futile car personne n’est irremplaçable.

Cette mise en valeur du mensonge et de la manipulation, accompagnée d’un sentiment de totale impunité, a quelque chose d’éminemment malsain !

La moralisation de l’action publique passe nécessairement par la responsabilisation des décideurs publics ; ce qui veut dire qu’ils ne peuvent pas dire et faire n’importe quoi en toute impunité car une élection n‘est pas un blanc-seing pour une future action néfaste voire délictuelle !

Il suffit de regarder ce qui se passe dans le privé : Un chef d’entreprise qui fait n’importe quoi et qui mène son entreprise à la faillite finit pratiquement toujours au tribunal poursuivi pour banqueroute, faillite frauduleuse, abus de biens sociaux ; ce qui permet de constater que l’Etat bienveillant applique aux dirigeants privés des règles dont il s’exonère lui-même !?!

Seulement, cette forme d’exercice du pouvoir ce n’est pas la démocratie, c’est juste de l’abus de confiance ; c’est tromper les électeurs en leur faisant croire à des mirages et en leur mentant effrontément.

Il en est ainsi de la distribution éternelle d’argent gratuit obtenu par l’emprunt. Il est devenu évident que la gabegie publique et le clientélisme partisan nous ont menés au bord d’un précipice financier alors que tout cela était parfaitement évitable puisqu’on … l’avait prévu ; les dirigeants passés et présents ne pouvant donc même pas dire qu’ils ne savaient pas …

Ils ont agi de manière parfaitement délibérée ; ce qui donne fatalement un caractère délictuel à leur action !

Peut-être connaissez-vous cet aphorisme : Si vous tuez une personne vous êtes un assassin, si vous tuez un million de personnes vous êtes un conquérant !

Il est particulièrement indécent d’en faire un parallèle en matière financière : Si vous creusez un trou de 100.000 € vous êtes un escroc vous creusez un trou de 1.000 milliards d’€, vous êtes un héros !

Il s’agit là d’une inversion inquiétante de la perception de la réalité ; surtout lorsque l’individu est persuadé d’avoir agi pour le bien commun tout en ruinant le pays !

On en a un exemple flagrant avec F Hollande, qui a été extrêmement mauvais durant son mandat et qui se prête à rêver d’un nouveau mandat présidentiel en 2027. Il y a de quoi s’interroger … quant à sa lucidité mais il est vrai que, sous son mandat, la dette n’a augmenté que de 300 Mds € !

Une bonne conscience est souvent une affaire de mauvaise mémoire ou pire une forme de narcissisme exacerbé !

Seulement, si personne n’est responsable de rien alors autant mettre un âne à la place, le résultat ne sera pas pire et, à la fin, cela nous coutera beaucoup moins cher !

On comprend dès lors qu’on ne peut pas laisser impuni de tels agissements qui relèvent du complot contre l’Etat et contre la nation.

Etre chef de l’Etat, premier ministre ou ministre des finances, c’est être responsable de ses actions et de ses décisions et c’est donc être amené à rendre des comptes.

Or, à ce jour, quels sont les comptes qu’E Macron devra rendre en fin de mandat pour avoir mis le pays en faillite ?

Aucun, absolument aucun, il sera même bénéficiaire des nombreux avantages liés à son ancien mandat car la République, bonne fille, choie ses anciens dirigeants même s’ils se sont montrés incompétents ou pire ont mal agi (retraite confortable, financements de locaux, de personnel, de chauffeur, de voiture, et un poste au Conseil constitutionnel largement rémunéré).

De confortables maroquins payés avec l’argent gratuit des autres !

Quels sont les comptes que vont rendre ses différents premiers ministres ?

Aucun !

Quels sont les comptes que va rendre Bruno Le Maire, l’inénarrable ministre des finances, grand spécialiste de littérature pornographique ?

Aucun hormis une vague audition par une commission sénatoriale totalement dénuée de pouvoir  et vis-à-vis de laquelle il n’a pas manqué de se montrer à la fois hautain et méprisant !

Il est temps de mettre fin à l’indécence de telles postures et il y a pour cela deux moyens d’action : préventif et pénal (a posteriori).

A titre préventif :

Le système doit être organisé, par le biais d’une modification constitutionnelle, de telle manière que les politiques ou les gouvernants ne puissent pas faire n’importe quoi, en toute impunité car, il ne faut jamais perdre de vue que ce ne sont jamais les gouvernants qui paient les pots cassés, ce sont toujours les pauvres contribuables qui n’ont bien évidemment rien décidé et n’ont pas eu droit à la parole ; enfermés qu’ils sont dans une prison règlementaire !

Il n’y a qu’une seule solution pour protéger les citoyens contribuables des dérives du pouvoir : il faut absolument interdire les déficits budgétaires car le déficit c’est la solution de facilité et la porte ouverte au clientélisme le plus vil, aux abus les plus flagrants.

Il faut aussi instaurer une institution indépendante, non issue de la haute fonction publique (car on connait les accointances et le laisser-aller de cette caste), destinée à contrôler l’action des gouvernants et à transmettre le dossier à la justice s’il y a lieu.

Il ne faut jamais oublier l’aphorisme de lord Acton : « le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument » ; il doit donc être absolument contrôlé.

Les allemands ont adopté de telles dispositions dans leur loi fédérale constitutionnelle ; laquelle est en outre organisée pour éviter les dérives autocratiques et le pouvoir personnel.

A titre pénal (a posteriori)

Il n’y a aucune raison pour qu’un politicien qui exerce des responsabilités soit exonéré des responsabilités que l’on impose aux dirigeants d’entreprises privées.

Pensez-vous qu’un individu comme E Macron, qui n’est qu’un pleutre, prenne le risque de se voir infliger 30 ans de prison pour abus de deniers publics, manipulations financières, cavalerie, abus de crédit, faux et usage de faux ?

Evidemment, ce dernier volet pose le problème, actuellement non résolu, de la politisation de notre système judiciaire dont on sait qu’il vote à gauche, voire très à gauche, et adopte dans ses décisions des postures partisanes allant de la mansuétude inexplicable vis-à-vis des amis politiques et la plus grande sévérité vis-à-vis de ses ennemis (Fillon, Marine Le Pen, Sarkozy) même si ceux-ci ne sont bien évidemment pas des perdreaux de l’année !

En attendant, rien ne se passe, les élus s’agitent dans des débats stériles et jouent, à qui mieux-mieux, au nouveau jeu qui fait fureur parmi les députés « je dégomme le gouvernement », et le pays continue de … s’enfoncer.

Clémenceau avait été surnommé le « père la victoire » à l’issue de la grande guerre.

Quelle trace E Macron laissera-t-il dans l’Histoire ?  Il a de grandes chances d’être qualifié de « père la faillite »  et ses ministres (qui sont pour la plupart des hauts fonctionnaires) d’incapables !

Bien cordialement à tous !

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FOURNEL, la preuve par neuf…

Jerome Fournel était interrogé le 5 décembre 2024 par les membres de La Commission d’enquête sur les déficits et prévisions budgétaires.

Vous pouvez visionner sa prestation ici

Ou encore lire le compte rendu officiel ici

Que dire de cette mascarade ?

D’abord prenons acte du fait que Jerome Fournel est intelligent, qu’il a du répondant et l’assurance d’un homme qui détient le pouvoir et qui en jouit. Autant de qualités qui le rendent très dangereux.

L’histoire a déjà eu l’occasion de braquer ses projecteurs sur des personnages tout en efficacité, sans aucun sens d’humanité, allant pour certains jusqu’à se justifier d’une grande efficacité dans les déplacements ferroviaires, sans se poser la question de la destination finale des voyageurs.

Ecrasés par un verbiage pseudo-technique et par des intérêts croisés évidents avec Fournel, les membres de la commission ne placent pas le débat à son niveau, ils le laissent se trainer dans le faire semblant.

Plusieurs conclusions sont à tirer de cet interrogatoire :

  • Les Services Fiscaux sont incapables de comprendre ou de prévoir les millions de connexions journalières qui font l’économie.
  • Seules les mille et une façons de taxer les préoccupent. La réalité du capital dans l’économie est exclue de leurs préoccupations. Le capital pour eux est le fromage qu’ils doivent s’approprier, quel que soit le prix à payer pour ceux qui le possèdent. Quelles que soient les conséquences sur l’économie.
  • Ils rêvent d’un monde lisse, ils accusent les accidents naturels de la vie – épidémies, ouragans, guerres voisines, etc… — d’être les responsables de la misère économique des Français, alors qu’elle leur est pourtant uniquement imputable.
  • Ils comprennent parfaitement les dangers du crédit et de la volatilité de ses taux, mais ils poussent, par la pression fiscale, les Français à l’emprunt.
  • Ils reprochent aux Français de tenter de se protéger en économisant, ils guignent leurs économies.

Ni Fournel, ni les élus qui l’interrogent, ne posent la question du poids mortel de la fiscalité sur le pays, de ses conséquences dramatiques pour les individus et leurs libertés.

Bien plus, on comprend, en écoutant Fournel, qu’il rêve de mettre en œuvre tous les moyens possibles pour que chaque Français soit « finement » espionné, afin d’être l’objet d’une fiscalité totale.

Sa vision est celle d’un petit comptable de province, enivré par les volumes des sommes qu’il manie, à des kilomètres de l’inventivité, de l’intuition et du courage nécessaires à la vie économique.

Cette incompréhension des faits économiques, son irrespect pour l’acteur économique, sont les mamelles de sa participation active à la terreur fiscale. La terreur ayant toujours pour but de détruire largement pour contrer les contestations supposées que l’on ne comprend pas.

L’entrepreneur pour Fournel est un mouton à tondre, le plus vite possible, le plus ras possible. L’économie est la chienne dont il est la tique.

Il a été sporadiquement et inutilement inquiet pendant cet entretien, mais il est ressorti rassuré et grandi dans sa tête par ce faux interrogatoire, cette fausse enquête.

Il est le type parfait du haut fonctionnaire, ne fonctionnant qu’à son profit, à celui de sa caste et de ses affidés, insensible aux individus qui composent la collectivité qu’il prétend servir, qui pourtant font la réalité et la raison d’être de cette collectivité.

La conclusion est toujours la même.

Il n’y a rien à attendre de ces gens. Qui les remplacera ?

Le cycle classique est : la sincérité initiale d’une collectivité et de ses élites, puis la prise de pouvoir par les tricheurs et ensuite par les assassins et les fossoyeurs.

Puis les cycles recommencent sans fin.

Sauf accident heureux, retour par exemple de la sincérité, nous allons vers la fin du règne des tricheurs par faillite et l’avènement des assassins ou autocrates dictateurs.

Désolé pour la conclusion. Bien à vous. H. Dumas

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Les bouffées délirantes de Le Maire.

Ce n’est pas manquer de respect à notre collectivité de dire que ce type qui n’est plus rien aujourd’hui ne manque pas d’air.

Voilà un homme, anciennement Ministre des finances, qui avec son complice de l’époque Fournel, alors Directeur national des services fiscaux, a fait un trou de mille milliards, tout en nous faisant croire que tout allait bien était sous contrôle.

Il a menti au service de sa seule ambition. Il fait aujourd’hui le reproche à ceux à qui il a menti en premier : la représentation nationale, devant une commission de cette représentation nationale, d’être eux-mêmes les responsables de ses mensonges.

Il continue à dissimuler la terreur fiscale qu’il a portée à son paroxysme, à la couvrir en ne dénonçant pas la mascarade autocratique de Bercy qui a imposé Fournel comme directeur de cabinet du premier ministre Barnier triste potiche au service des exactions de Bercy.

Personnellement, et je suis loin d’être le seul, j’ai payé le prix fort les agissements de ce triste sire impliquant sa complice la justice — qui a été à ses ordres et l’est toujours majoritairement –– à travers  sa soumission aux escrocs de Bercy.

Personne ne me fera croire que toute cette engeance n’a pas compris, ou appris, qu’il n’y a pas d’économie sans capital et pas de société en paix sans économie.

Voir son pays pillé par ceux-là même qui constitutionnellement sont en charge de sa protection — jusqu’à l’exposer pieds et points liés aux pillards extérieurs, ce qui ne peut qu’entraîner la mort de sa jeunesse lorsqu’elle tentera désespérément de défendre sa liberté évidemment étroitement liée à son économie — est révoltant.

C’est ce type, Le Maire, qui m’a envoyé en prison pour l’avoir prématurément débusqué, qui en réalité mériterait d’y aller lui et qui pourtant se pavane et se rengorge de ses mensonges devant nos élus.

Il les accuse de ne pas avoir dénoncé ce qu’il leur a caché : le pillage du pays.

Effectivement, les Français totalement hermétiques au fonctionnement de l’économie ne sont pas en situation de comprendre que rien n’existe sans capital, sans accumulation et transmission.

Mais ce n’est pas à eux de comprendre le fonctionnement de la société, c’est à ceux qui prennent la responsabilité de les diriger de leur expliquer et de faire en sorte que tous les acteurs économiques et leurs capitaux soient protégés et favorisés, pas uniquement les amis du pouvoir. Ce ne sont pas les spectateurs d’un orchestre philharmonique qui peuvent avoir la charge de jouer des instruments qui le composent, ni les spectateurs du Paris Saint Germain qui peuvent descendre sur la pelouse jouer à la place des footballeurs.

Aucune décence n’est à attendre de Le Maire dont les capacités cognitives sont vite au taquet.

Et Fournel ? Ce sinistre fossoyeur, sera-t-il le chef de cabinet du prochain premier ministre ?

Quand et comment tout cela s’effondrera-t-il ?

Quel prix devrons-nous payer à la place des Le Maire ?

Ce sont des questions dont on se doute des réponses.

Mais en définitive, la seule question qui vaut, est : quels pillards arriveront les premier pour la razzia du pays en cours, ceux de l’intérieur ou ceux de l’extérieur ? 

Bien à vous. H. Dumas

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Les deux tiers des Français sont pauvres !

Les deux tiers des Français sont pauvres !

En 2009 il y avait 20 millions de pauvres en France. En 2024, ils sont 41 millions. Ces chiffres ont été établis par des études sérieuses et impartiales. Ces pauvres ne sont pas des sans-abri mais des hommes et des femmes qui ne parviennent pas à « joindre les deux bouts », selon l’expression consacrée. Et l’on voudrait que cela n’ait pas de conséquences sur la vie politique de la France ? En tout cas, on n’entend pas, dans les discours officiels et médiatiques, de références à cette situation explosive. C’est peut-être ce que le nouveau premier ministre, François Bayrou, voulait dire en évoquant « un Himalaya de difficultés ».

La raison de cet appauvrissement dramatique de la France est des plus simples. L’activité principale de tout chef d’entreprise, privée ou publique, dans notre pays consiste à supprimer le plus possible d’emplois afin de préserver la rentabilité de sa boîte. Moins il y a d’emplois, plus la pauvreté augmente. Tout est dit ! Bien évidemment, ce sont les charges sociales qui provoquent cette hémorragie. La Sécurité sociale est donc devenue la principale cause de l’insécurité sociale.

Cela fait trente ans que je prêche pour une cause nationale qui consiste à appliquer la loi. En principe, ceux qui ne le font pas sont appelés des malfaiteurs. En l’occurrence il s’agit des élus de la nation. Pourquoi se conduisent-ils ainsi ? Parce qu’ils veulent « sauver la Sécu ». C’est évidemment une stupidité, et même un crime. La Sécu est une institution monopolistique héritée de l’influence communiste à la Libération. En réalité, elle est l’héritière dévoyée de la mutualité, institution vertueuse créée pour permettre aux classes laborieuses de bénéficier d’une assurance sociale gérée par elles-mêmes. A la Libération, elle a été transformée en assurance d’Etat et a commencé à accumuler les déficits. Au milieu du 19e siècle, Frédéric Bastiat avait mis en garde contre cette dérive. En vain. La politique avait vaincu le bon sens.

C’est un socialiste bon teint, Jacques Delors, qui a eu l’idée d’instaurer dans l’Europe communautaire un marché intérieur sans frontières, où les marchandises, les services et les activités financières circuleraient  librement. Un traité européen, celui de l’Acte unique, l’instaura en 1986. Des directives de la Commission le mirent en œuvre en 1992 et furent applicables en 1993. Depuis cette date, la France est hors-la-loi en ce qui concerne la protection sociale. L’homme chargé, à Bruxelles, d’appliquer ces textes était Michel Barnier. On vient de le voir en action à Matignon. Il n’en a évidemment pas soufflé mot. Son principal collaborateur depuis longtemps, Olivier Guersent, est directeur de la concurrence à la Commission européenne. Il est resté muet lui aussi. Et la France coule en silence.

J’ai écrit plusieurs fois à François Bayrou pour le presser d’agir. Son truc pour me répondre consistait, quand je le croisais, à me demander où je lui avais écrit. Ce n’était jamais au bon endroit. Il n’avait donc pas reçu mes lettres. Et n’avait évidemment pas pu agir. Il n’était pour moi qu’un interlocuteur parmi d’autres. Mais tous agissaient avec la même ferveur pour s’écarter de ce dossier sulfureux. C’est donc ainsi que la classe politique française a manqué à tous ses devoirs. Je ne les crois pas plus mauvais que d’autres. Ils ont simplement été infectés par l’idéologie communiste, qui leur fait croire que la Sécurité sociale est bonne pour la France.

Et d’ailleurs, à part les chefs d’entreprise, personne en France ne croit que la Sécu fait du mal au pays. On est remboursé, parfois mal, mais dans l’ensemble on n’a pas à trop ouvrir son portefeuille pour les médecins ou les médicaments. Et on peut ainsi s’acheter le dernier Iphone et partir en vacances aux antipodes. Pour ceux qui le peuvent. Car avec 41 millions de pauvres, le luxe tire la langue. Mais qu’importe, on a des perspectives. Quand on en a.

Disons-le franchement, c’est un naufrage. Et l’on connaît les naufrageurs. Mais aucun vrai capitaine ne se présente pour tenir la barre. Il va falloir savoir nager. Tous les régimes qui s’effondrent passent par des phases semblables. Le drame final est aussi très ressemblant partout. La misère de l’homme c’est de perdre sa dignité. Et dans un monde où tout est devenu matériel, la misère a des accents tragiques. Que vont devenir nos animaux domestiques ? Il y en a plus de 60 millions en France. C’est dire que le peuple est généreux et a besoin d’affection. Mais il sera impuissant à sauver ceux qu’il aime, ses enfants compris.

Barnier et Bayrou sont de vieilles connaissances. Ils ont 73 ans. On va peut-être en dénicher de plus vieux pour sauver notre avenir. Tout le monde sur le pont, quoi. Après un tremblement de terre, tous les survivants, jeunes ou vieux, s’affairent dans les décombres afin de chercher des rescapés. Nous vivons sur une planète que la submersion des continents et le volcanisme ont défigurée, et parfois embellie de riantes collines et de monts majestueux. Quel dommage que l’homme n’ait pas été fait un peu meilleur. Par exemple prévoyant !

Claude Reichman

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Mais où est passé l’argent ?

M Barnier, en devenant brièvement 1er ministre, a eu cette explication toute sibylline, teintée de duplicité : Les déficits sont inexplicables, l’argent a disparu, il manque entre 10 et 50 Md€ de recettes fiscales !

En ce qui concerne les hommes de pouvoir, même éphémères, il ne faut jamais perdre de vue le fait qu’ils ne disent jamais la vérité. Beaucoup de gens sont capables de parler pour ne rien dire dans le cadre de réunions inutiles et de repas payés par le contribuable mais bien peu sont capables de dire la vérité et d’agir !

Ce faisant, M Barnier s’est juste fait le petit télégraphiste de Bercy, le temple qui a érigé en religion d’Etat l’appropriation des biens d’autrui par le biais de la spoliation fiscale car c’est bien Bercy qui a été le véritable instigateur du projet de budget refoulé par l’assemblée nationale lors du vote de la motion de censure.

En outre, cette motion de censure a démontré qu’il n’y avait en France aucune volonté politique, de quelque bord que ce soit, pour diminuer les dépenses de l’Etat ! Autrement dit, pour les hauts fonctionnaires de Bercy et pour les élus, il n’y a aucun problème de dette ou de déficit …

Néanmoins, il faut savoir que, eu égard au montant colossal des dépenses, les pontes de Bercy ont constamment les yeux rivés sur les recettes.

Dans ces conditions, la « chute surprise » des recettes fiscales n’en n’était pas une, c’était juste un argument politique . La promesse d’économies n’était qu’un écran de fumée destiné à introduire une franche augmentation du tour de vis fiscal.

Mais alors, comment expliquer cette chute des recettes fiscales ?

Il suffit pour cela de se demander quel est l’impôt qui constitue la principale recette du budget ?

C’est la TVA ; c’est à dire un impôt basé essentiellement sur la consommation.

Et que se passe-t-il lorsque la consommation diminue ?

Le montant de TVA collectée diminue et les rentrées fiscales suivent !

Or, d’après les propres déclarations d’un membre du gouvernement : Plus personne n’a confiance, plus personne n’investit et plus personne n’embauche !

Il y a donc bien un climat d’incertitude, voire d’inquiétude et de défiance qui s’est instauré avec un effet évident sur le niveau d’activité des agents économiques (particuliers et entreprises) qui anticipent une augmentation de la pression fiscale.

A cela, il faut ajouter une augmentation faramineuse des faillites, un écroulement du marché de l’immobilier, et on a l’explication de ce qui est en train de se passer alors que la base fiscale est de plus en plus étroite puisque la population active ne cesse de diminuer. Trop de gens sont payés à ne rien faire par le biais des aides sociales.

En fait, la promesse de ne pas augmenter les impôts n’a pas été crue ; avec juste raison puisqu’on vient d’apprendre que le pouvoir n’a absolument pas tiré les conséquences de la situation en présentant au vote une « loi spéciale » de finances qui prévoit 60 Mds € d’augmentation de la pression fiscale … sans aucune économie.

Cette défiance a en fait commencé bien avant la chute du gouvernement Barnier ; ce qui oblige à penser qu’il y a une dégradation sérieuse de la situation budgétaire depuis bien plus longtemps que ce qu’on a bien voulu nous dire. Le budget 2024 avait déjà été déclaré insincère par la Cour des Comptes.

Entre dépenses excessives et recettes insuffisantes, il y a une explication à cette déroute budgétaire mais on ne pourra en être certain que dans les mois prochains.

Ne serait-ce pas tout simplement l’effet Laffer selon lequel au-delà d’un certain niveau de taxation, les rentrées fiscales de l’Etat diminuent ?

On peut en effet imaginer une combinaison entre d’une part une « allergie fiscale des agents économiques » qui se mettent à contourner l’impôt en travaillant moins car personne n’accepte de travailler pour voir ses revenus confisqués par ou au profit de gens qui ne travaillent pas et  d’autre part une diminution de la consommation par peur de l’avenir voire un appauvrissement d’une partie de la population.

L’Etat se trouve alors confronté à l’effet inéluctable d’une diminution du rendement fiscal ; laquelle met évidemment un Etat très dépensier comme la France, sans marge de manœuvre autre que le tabassage fiscal, en difficulté budgétaire !

Paramètres supplémentaires : La bourse de Paris perd du terrain depuis le début de l’année, les taux d’intérêt français s’établissent désormais au niveau de ceux de la Grèce et l’agence de notation Moody’s vient de dégrader la note de la France. Les marchés ont donc d’ores et déjà intégré l’écroulement français !

En effet, avec 6.2% de déficit (-180 Mds €)+2.5% d’inflation contre 0.9% de croissance, il est évident que la France est entrée en récession. La très faible croissance, basée sur la seule consommation, n’est maintenue artificiellement qu’au prix d’un déficit très élevé.

La conclusion inéluctable est que la dette va exploser car, si le montant des impôts diminue malgré l’augmentation de la pression fiscale (effet Laffer), cela signifiera bien que le gouvernement aura atteint le bout du bout de la pression fiscale !

L’Etat français sera alors au pied du mur ou plutôt au bord du précipice !

Les dépenses excessives et leur corollaire, la dette, sont devenues, faute de marge de manœuvre, un mistigri poisseux dont on n’arrive pas à se débarrasser alors que tout le monde sait que l’on ne peut pas vivre indéfiniment à crédit !

L’étape suivante sera l’appauvrissement généralisé du pays et, devant l’accumulation des difficultés, la fuite de tous ceux qui peuvent partir et notamment des cerveaux c’est à dire des jeunes diplômés vers un étranger plus clément !

Ne resteront plus que les pauvres qui n’auront pas le choix et les … profiteurs du système.

Combien de temps reste-t-il avant « l’accident » alors qu’on vient d’apprendre que c’est Bayrou, le crocodile du marigot politique, l’homme de l’extrême centre qui voulait être président et qui n’a jamais rien fait ni prouvé quoique ce soit, collectiviste assumé, qui vient d’être nommé 1er ministre ?

Piètre bouée de sauvetage pour un E Macron qui commence visiblement à manquer d’imagination ou tout bonnement d’appuis politiques.

Gageons que ce nouveau 1er ministre n’appportera aucune solution à la situation !

Bien cordialement à tous !

 

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La loi du pompon

Décidément Macron n’en rate pas une.

Il vient d’utiliser au plus haut niveau, d’inscrire dans le marbre et ainsi de faire passer à la postérité la « loi du pompon »

Chacun connaît la loi du pompon, arme fatale qui sidère les adversaires, les laisse les bras ballants, ce qui permet de les neutraliser, au moins momentanément.

La loi du pompon c’est un peu comme la pétanque. C’est l’énormité d’un envoi du cochonnet, enfin surtout l’incroyable résultat de cet envoi, qui laisse les joueurs incrédules sans idée sur la façon de jouer leurs boules et s’exclamant : « Alors là, c’est le pompon »

Le cochonnet envoyé par Macron ce matin c’est Bayrou.

On ne sait pas encore comment il va rouler jusqu’à sa destination mais tout le monde se doute que cela va être psychédélique, puis que ça va merder pour la suite.

Il est à craindre que les joueurs délaissent ce cochonnet –– sauf énorme surprise à la fin de son jeté — et que furieux, la surprise passée, ils lancent carrément leurs boules sur Macron.

Ce que personne ne peut souhaiter évidemment, la pagaille dans un concours de pétanque étant toujours à éviter puisque chaque compétiteur est armé de trois boules.

Supposons que Bayrou mette une bonne semaine à concrétiser sa trajectoire et attendons patiemment.

On se tient au courant.

Bon bowling. H. Dumas

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L’heure des comptes et l’heure des promesses.

La vie des individus, des groupes, des nations, passe alternativement par les heures des comptes, puis celles des promesses, puis encore et encore, celle des comptes puis des promesses, etc…

Les organisations politiques deviennent inévitablement obsolètes, soit parce que les situations évoluent sans que les acteurs au pouvoir pris dans le poids des privilèges acquis suivent cette évolution, soit parce qu’elles sont directement défectueuses, voire volontairement véreuses. Dans tous les cas elles se retrouvent en décalage avec la réalité, l’intégrité, le respect dû aux êtres humains et à leurs biens.

C’est alors l’heure des comptes. Elle advient toujours, que les comptes soient favorables ou défavorables pour certains ou pour d’autres.

Cette heure des comptes est précédée d’un évènement de rupture, plus ou moins violent mais incontournable, les situations peinent à se modifier par la seule raison.

Sous nos yeux, en quarante-huit heures apparentes, l’heure des comptes est arrivée en Syrie. Immédiatement suivie de celle des promesses.

Ne sont surpris que ceux qui croient à l’immuable, croyance pas plus utile ou vraie que toutes les autres…

On a du mal à plaindre ceux qui vont rendre des comptes, on n’a pas de sympathie pour ceux qui auraient dû en rendre et qui vont y échapper. Si on a un peu d’empathie pour la race humaine, on pense aux promesses et à ceux qui vont y croire tant en Syrie la situation parait peu propice au calme, à la sérénité et aux libertés.

Chez nous, c’est aussi bientôt l’heure des comptes.

L’heure des comptes est toujours précédée d’une période plus ou moins longue de mensonges ou de propagande.

Il y a une bonne cinquantaine d’année que les différents tenants du pouvoir en France ne respectent pas les bases élémentaires de la vie en société : la liberté de penser et la propriété privée, et qu’ils mentent effrontément.

Mais aujourd’hui chacun constate que le fruit de son travail est capté par le pouvoir, dans une proportion qui lui interdit d’accéder aux moyens minimums de vie et de protection. Sans trop définir comment pour le plus grand nombre, la conscience du mensonge constant des hommes de l’Etat s’installe.

Le déficit en contrepoint des prélèvements abusifs pose question, même aux plus confiants ou aux plus insouciants. La faillite se profile inexorablement.

L’heure des comptes approche, ce n’est pas le moment de se réclamer de Bercy… ou de la politique. Le point de rupture devrait être politique, ce serait mieux. C’est évidemment préférable à la violence.

Mais, pour l’instant, le refus de Macron de mettre son mandat en jeu, alors qu’il est l’acteur de la cerise sur le gâteau quinquagénaire empoisonné, ne donne pas la visibilité démocratique qui serait nécessaire pour une transition raisonnée.

Dans le même temps, jamais en retard, le temps des promesses est déjà à fond la caisse. On ne sait pas où donner de la tête dans ce fatras de promesses. Si bien que la passion irraisonnée de certains croyants fait peur, en même temps qu’elle déroute tant elle ressemble, en pire, à ce que nous connaissons aujourd’hui qui justifie la nécessité de rupture…

Nous voilà pris entre l’immense joie de voir bientôt Bercy rendre des comptes et la crainte d’un dérapage pire…

Qu’importe : l’heure des comptes approche, espérons que l’heure des promesses qui va suivre ne nous soit pas fatale.

Bien à vous. H. Dumas

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L’être et le néant (billet de conjoncture)

En colère, incompris, mais totalement immobile et figé dans ses certitudes, tel est apparu E Macron lors de sa dernière prestation télévisée.

Candidat de l’élite, essentiellement de la haute fonction publique, choisi pour que tout change mais pour que rien ne change et surtout pas la situation abusivement privilégiée de ses mandants hauts fonctionnaires, élu en 2017, réélu par défaut en 2022, il a été pris au piège de son propre machiavélisme qui se retourne contre lui !

Ce qui est frappant dans son comportement, c’est l’immaturité de l’individu et son corollaire : l’irresponsabilité !

Il est très mécontent mais rien n’est de sa faute alors que tout est de sa faute car c’est pourtant bien lui qui a créé cette situation en dissolvant l’assemblée nationale et c’est aussi sous son mandat que la dette publique a connu une accélération phénoménale pour s’alourdir de la somme absolument jamais vue de 1.000 milliards € en 7 ans !

Et qu’a-t-il fait en retour de positif à part une vague réforme des retraites qui ne règle rien ?

Il n’a rien fait pour réduire les dépenses de l’Etat, ni même le train de vie de l’Élysée, et on vient d’apprendre que le nombre de fonctionnaires avait même augmenté de 83.600 en un an (données de l’INSEE) ; tout l’inverse de ce qu’il faut faire !

Le déni et l’égotisme narcissique poussé à son extrême !

Car, visiblement préoccupé par des considérations essentiellement narcissiques, il n’en conçoit aucune gêne ni aucun complexe, alors qu’il devrait s’excuser platement de nous avoir amené, sciemment, dans une impasse à la fois institutionnelle, politique, économique et financière !

Et, qu’a eu à dire le président à ce propos : rien, absolument rien !

Il n’a visiblement pas écouté ses conseillers en communication.

Il a seulement et clairement exprimé sa conception à la fois hiérarchique et monarchique du fonctionnement de la démocratie française : il commande et les autres doivent obéir ; sinon ce sont des imbéciles, des idiots ou des traitres !

Le monarque jupitérien n’a donc exprimé que son mécontent à l’endroit de ses sujets en niant de manière scandaleuse le rôle de la démocratie parlementaire et en ne proposant rien pour remédier à la situation alors que tout le monde sait que la réalité du pouvoir se trouve à l’Elysée.

Selon sa conception du pouvoir, décidément totalement déconnectée des réalités, les députés doivent voter comme lui l’a décidé ; ce qui est d’ailleurs le schéma « normal » de la Vème république !

Or, cette vision très réductrice du fonctionnement de l’assemblée nationale n’est pas la démocratie et cela démontre qu’effectivement il y a un problème avec ce système qui a mis en place, à l’instigation du général De Gaulle, une monarchie élective sans nous protéger de ses dérives institutionnelles susceptibles d’être liées aux dérèglements psychologiques de celui qui détient le pouvoir !

Car, campé sur son ego, E Macron est désormais le frein à toute évolution et on sait qu’il va s’accrocher coute que coute à sa fonction car, après son mandat, il ne sera plus rien ; ce qui lui est visiblement insupportable !

Il ne semble pas avoir conscience qu’il n’est plus que le représentant complètement fané, détesté des français, de cette haute fonction publique qui se croit intouchable, et qui pense qu’elle peut faire absolument n’importe quoi sans jamais en payer les conséquences !

Alors, E Macron va évidemment tacher de trouver un nouveau 1er ministre, un volontaire pour un poste à durée très courte car comme il ne peut plus dissoudre l’assemblée nationale avant l’expiration d’un délai d’un an il n’y aura aucun changement de majorité et les mêmes causes produiront les mêmes effets !

Après avoir essayé un 1er ministre plutôt de droite, mais totalement étatiste qui n’a eu pour but essentiel que d’aggraver la pression fiscale sans réellement diminuer les dépenses, va-t-il essayer un 1er ministre de gauche encore plus étatiste qui va encore plus augmenter cette pression fiscale afin de tenter, encore une fois, de maintenir le système dont on sait qu’il est voué à l’échec ?

Nous sommes dans une impasse !

Il devient évident qu’E Macron  est un boulet, un obstacle à toute réforme et on touche désormais du doigt, ou on prend en pleine figure, la réalité d’un monde totalement décalé vis-à-vis de la réalité et qui permet d’élire à la tête d’un pays un personnage extrêmement médiocre qui n’a jamais fait la preuve de ses compétences !

Car, une élection, même présidentielle, n’est absolument pas un brevet de compétence, c’est juste, au mieux, une entreprise de séduction !

Or, E Macron a réussi l’exploit, pratiquement impossible, d’amener le pays au bord du précipice avant de le bloquer au niveau de ses institutions (qui étaient d’ailleurs loin d’être démocratiques) à la fois par calcul et mesquinerie.

Clairement, il a montré toute l’envergure de sa personnalité étriquée et a confirmé qu’il n’est pas à la hauteur de sa fonction alors que c’est bien à lui qu’incombe la responsabilité de lancer les réformes et surtout de faire en sorte que le pays ne s’effondre pas sous ses difficultés.

Paradoxal ?

Encore une fois, le vice essentiel de la Vème république apparait de manière éclatante : la volonté du général De Gaulle de faire du président de la république le pivot central du pays par le biais de l’élection au suffrage universel, sans impliquer quelque responsabilité politique que ce soit, et à seule fin de ne pas dépendre du parlement dans une démocratie parlementaire, a été une erreur fondamentale ; surtout lorsqu’elle est basée sur une personnalité médiocre !

Car, malheureusement, la médiocrité ne peut amener que le pire et l’incapacité à résoudre les problèmes ; et les meilleurs conseillers du monde n’y peuvent rien !

Alors, oui, E Macron est bien le président de la république mais son comportement trahit, de manière éclatante, la petitesse et la mesquinerie d’un personnage qui, en fin de compte, face à l’importance du moment et de la situation, s’avère n’être pas à la hauteur de sa fonction !

Alors, certes le spectacle de ces disputes politiciennes à l’assemblée nationale, ces discours verbeux, ces effets oratoires sans profondeur, qui n’ont d’autre but que de faire du bruit et éventuellement de déstabiliser l’adversaire du moment, dans lesquelles l’ego des parlementaires a pris le pas sur l’intérêt national, est apparu parfaitement lamentable mais le président boulet est désormais le principal obstacle à la remise en question du système fiscal et social français qu’il faut impérativement remettre à plat !

Car, quoiqu’on en dise et quoiqu’on en pense, l’avenir passera nécessairement par une diminution de la fiscalité, des dépenses publiques, du nombre de fonctionnaires, des aides sociales parce que nous n’aurons pas le choix !

Celui qui proclame l’inverse est un menteur ou un fou !

Bien cordialement à tous !

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L’Etat providence a fait de nous des handicapés !

L’Etat providence a fait de nous des handicapés !

Le christianisme et la France sont à l’honneur en ce jour où l’on célèbre la renaissance de Notre-Dame de Paris. Le quart des chefs d’Etat de la planète est représenté en ce jour de cérémonie. Le président élu de la première puissance mondiale a fait le déplacement, en toute simplicité. Cet humble pèlerin est arrivé au petit matin à Orly et les dizaines de pauvres charrettes de son cortège ont traversé notre capitale encore plongée dans la nuit pour se diriger vers la modeste fermette qui abritera son séjour.

Comment ne pas ses sentir fier du passé de son pays quand tant de citoyens des autres nations viennent l’honorer ? Comment ne pas éprouver un salutaire entrain en pensant aux belles œuvres que nous allons accomplir pour être dignes de tant d’histoire ? Comment ne pas être submergé par l’émotion qui naît de cette miraculeuse rencontre du passé et de l’avenir ? Comment ne pas oublier les mesquineries qui font le quotidien des hommes pour n’apercevoir que les cimes de la pensée universelle ?

Eh mon petit gars, réveille-toi, me dit une voix de mon enfance, que j’ai reconnue après tant d’années. Je ne sais plus si c’est mon père ou ma mère, ou mon cher oncle qui me couvait comme un objet précieux, ou un de mes bons copains de sport, avec qui j’ai passé tant d’heures de joyeux combats pour une gloire que nous n’eûmes jamais. Ou peut-être ce copain de lycée, qui à force de me dire « Fourre-toi ça dans le crâne » a fini par devenir un éminent neurologue. Toutes ces voix du passé me disent la même chose : Soyons dignes de notre passé. Et organisons-le en avenir.

Force m’est de constater qui si j’ai certes fait tout ce que j’ai pu au plan personnel, aucun de mes efforts n’a su faire en sorte que notre société sache résister à la médiocrité ambiante. Je sais qu’une civilisation est un phénomène qui se construit lentement, et qui subit tous les soubresauts de l’histoire, mais une aussi lente et inexorable dérive que celle de la nôtre doit des explications à ceux qui l’ont vécue. Les générations qui se sont succédé depuis la Libération ont toutes subi le même phénomène : l’Etat providence. C’est un système dont on ne se remet pas, sauf par de rudes efforts de courage et de volonté. Qui d’ailleurs ne peuvent sauver que vous. Pour les autres, c’est à la grâce de Dieu, qui s’est exilé ailleurs.

Historiquement, nous savons fort bien comment tout cela s’est produit. Des penseurs ont pu imaginer une nouvelle ère où les travailleurs, espèce créée par l’industrialisation de nos sociétés, s’attribueraient le pouvoir par la force de leur vertu et surtout par l’organisation de fer d’un parti socialiste ou communiste, adjectifs nouveaux et porteurs de graves conséquences, dont la pire était la disparition de la responsabilité individuelle, née de la philosophie grecque et du christianisme. Les hasards de l’histoire ont fait que cette doctrine a prospéré surtout en Europe, qu’elle a régné sur la moitié du continent et a fortement imprégné l’autre moitié. Au point que cette dernière, si allergique qu’elle fût au collectivisme, l’a enfoui au plus profond de son âme et l’a gardé comme un trésor caché, dont elle s’efforçait de diffuser insidieusement les bienfaits à la société, tout en proclamant son attachement aux valeurs individuelles qui l’ont construite.

Voilà pourquoi l’Europe et la France sont en crise. Rien n’y a fait. A tout moment, nos gouvernants, quels qu’ils fussent, se sont efforcés d’inscrire nos pays dans le collectivisme et nous ont ainsi empêchés d’épouser notre époque. Nous sommes des handicapés. Presque de naissance, si l’on mesure le temps écoulé. Pourtant notre handicap se soigne. Encore faut-il le vouloir. Et connaître le bon traitement. Le dernier épisode politique en date, celui du règne éphémère de Barnier, montre que notre personnel politique est inguérissable. Ce n’est pas très grave en soi. Il suffit de le changer. Mais il va y falloir un peu de temps. Raison de plus de commencer tout de suite.

Si vous suivez les débats sur nos quatre chaînes d’infos, vous noterez qu’aucun des participants, qu’ils soient journalistes ou élus, ne parle jamais de diminuer notre immense dette en réduisant nos dépenses publiques. On ne peut que s’en réjouir, puisque cette sainte abstention laisse en paix l’âme de nos compatriotes. Craignons que le réveil soudain de nos prêteurs ne vienne troubler l’ambiance. Il sera toujours temps alors de courir aux hublots et de les obstruer de ces paillets Makaroff qui ont si souvent protégé nos navires du naufrage. Mais il est fort à craindre que l’équipage entre en fureur et jette quelques officiers à la mer. La mer, la mer, toujours recommencée !

Claude Reichman

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Le déchainement des psychopathes

À juste titre les psychopathes font peur. Mais il s’agit d’une peur qui manque de base puisque la définition du psychopathe n’est pas très bien répertoriée et prête à confusion.

En gros de la même manière que nous sommes toujours le con d’un autre nous pouvons aussi être son psychopathe.

Et pourtant les psychopathes font des ravages — les cons aussi mais moins graves —.

Pourquoi ? Comment ? Et peut-on les éviter ?

Seule l’histoire, en permettant de collecter les résultats, pose le diagnostic. Au présent nous sommes souvent bien en peine d’anticiper l’arrivée au pouvoir des psychopathes et la série des catastrophes qui vont avec eux, dont la plus grave est la perte de notre liberté jusqu’à la mort possible. Ce n’est pas rien.

La démocratie ne protège pas de leur survenance, elle est un acte de confiance qui fait l’histoire, dont les conclusions seront fatalement ultérieures.

Nous n’avons pas vu venir Hitler qui pourtant avec sa clique symbolise la prise de pouvoir par les psychopathes et ses conséquences.

Le pire est que nous pouvons même aller jusqu’à croire que le psychopathe qui va nous berner serait notre sauveur putatif.

N’est ce donc pas prétentieux et téméraire de prétendre trier entre les psychopathes et les sincères face au déferlement des candidats au pouvoir ?

Si, évidemment. Tant pis, nous allons quand même le faire.

Soyons empiriques.

En fait le défaut de base du psychopathe est qu’il imagine faux. Tout comme on peut chanter faux on peut imaginer faux.

Sans ce terrible défaut le psychopathe n’est que désagréable, pas dangereux. En effet qu’importe alors ses manipulations, son manque d’empathie, de sensibilité, de discipline, s’il nous entraîne vers des solutions justes, équilibrées, valorisantes pour tous.

C’est son imagination défaillante qui va éveiller notre critique et son inflexibilité en contrepoint, dont le résultat va se traduire par la violence à tous les étages, jusqu’à épuisement.

Finalement la solution paraît simple, il suffit donc de ne pas donner sa confiance à ceux qui imaginent faux. Hé oui…

D’accord ? C’est un sacré problème, non ?

Comment les repérer, ceux qui imaginent faux ?

Nouveau problème.

Comme ceux qui chantent faux ne peuvent pas être repérés tant qu’ils ne chantent pas, ceux qui imaginent faux ne peuvent pas être repérés tant qu’il n’ont pas fait état de ce qu’ils imaginent.

Pire. Lorsqu’ils font état de ce qu’ils imaginent il se trouve toujours d’autres imaginations détraquées pour les rejoindre, au point même qu’ils peuvent arriver au pouvoir par leur nombre et leurs forces réunies, où il ne leur reste plus qu’à fabriquer des lois au service de leur imagination détraquée, et… c’est foutu.

La seule solution consiste à ne pas permettre l’accès au pouvoir de ceux qui imaginent faux.

En fait c’est très simple.

Il suffit d’éliminer tous ceux qui ont échoué dans leurs projets — même minimes et quels qu’ils soient — issus de leur propre imagination. Sont exclus évidemment tous les copieurs et les sans-imaginations inutiles.

Je suis convaincu que nous sommes ici tous d’accord.

Alors, pourquoi c’est exactement l’inverse qui se passe ? Pourquoi nous ne choisissons que des copieurs, des ratés ou des sans-imaginations ?

Bien à vous. Henri Dumas

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Les français vivent dans une prison règlementaire !

Bien que le système politique français soit régi par la Vème république, il faut savoir que la déclaration des droits de l’homme de 1789 a valeur constitutionnelle ; ce qui signifie que ses règles doivent s’appliquer …

Rappelons-en quelques dispositions intéressantes.

Article 1 : Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.

 Article 4 : La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.

Article 5 : La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.

Article 6 : La loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.

Article 7 : Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la loi, et selon les formes qu’elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la loi doit obéir à l’instant : il se rend coupable par la résistance.

Article 8 : La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.

Article 9 : Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.

Article 14 : Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.

 Article 16 : Toute société, dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de constitution.

Article 17 : la propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.

Il est frappant de constater que le mot qui revient sans cesse dans ces dispositions est : la loi et nous avons de fait un système qui instaure le principe de la primauté absolue de la Loi qui … protège la liberté, l’égalité (devant la Loi par la suppression des privilèges), l’inviolabilité du droit de propriété et assure le consentement à l’impôt.

Cette primauté de la Loi a été symbolisée par la fameuse citation de Lacordaire (1802-1861) : Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit.

Et ce sont effectivement ces principes qui sont appliqués aujourd’hui dans le cadre de ce que j’ai appelé le « légalisme ». L’action publique se base et se retranche derrière la Loi pour justifier son action.

Mais, que reste-t-il de ces grands principes 235 ans plus tard. Est-ce que la loi peut tout et est-ce que la Loi protège l’individu et assure sa liberté ?

La réponse est … Tous ces grands principes ont été foulés aux pieds bien que l’on vous assure que la France est bien un Etat de droit !

Encore faudrait-il déterminer de quel droit il s’agit et dans quel but ?

Ce légalisme a dérivé à la fois vers un déferlement législatif que rien ne paraît pouvoir endiguer (à chaque nouveau problème un nouvel impôt et une nouvelle loi) et vers un système essentiellement répressif.

Faisons le tour des dispositions les plus marquantes.

Le consentement à l’impôt

Le consentement à l’impôt n’est aujourd’hui qu’une vaste fiction qui laisse place à la spoliation systématique pure et simple.

Nous avons une fiscalité oppressive qui fait que les français travaillent essentiellement pour l’Etat au travers des cotisations sociales, de l’impôt sur le revenu, de la CSG, de la TVA et des innombrables taxes) pour financer des dépenses publiques qui représentent 54% du PIB.

Personne ne se pose apparemment la question de la « normalité » d’une telle situation !

Cette fiscalité tous azimuts, essentiellement subie, constitue bien évidemment une atteinte à la liberté et à la propriété individuelle ; il s’agit d’une spoliation qui ne dit pas son nom !

La liberté

Les atteintes à la liberté individuelle sont aussi nombreuses que constantes !

On ne compte plus les dispositions qui ont été prises pour traquer les recettes fiscales sous prétexte de lutte contre le blanchiment et le terrorisme, parce que l’Etat n’est finalement qu’un puits sans fond, un tonneau des danaïdes qu’il faut sans remplir sans cesse parce que l’administration n’a aucune notion de rendement ou d’efficacité et que l’argent des autres est toujours gratuit !

C’est d’ailleurs bien dans ce but qu’a été réduit l’utilisation du cash qui demeure le dernier espace de liberté.

Les services de Bercy viennent d’imposer la facturation électronique pour les entreprises. Ce n’est évidemment pas dans le but de supprimer l’utilisation du papier mais bien de permettre aux services fiscaux de centraliser toutes les factures émises en France afin de mieux contrôler l’activité des entreprises et de … mieux collecter TVA et tous ces autres impôts dont elles sont abreuvées …

Les dispositions sur le contrôle technique auto sont de plus en plus répressives et n’ont désormais plus pour but de vous protéger mais bien de vous forcer à jeter votre voiture pour acheter une électrique même si les français ont clairement fait savoir qu’ils n’en veulent pas !

Vous avez une vieille voiture, vous ne pourrez plus vous en servir afin de sauver la planète, mais vous pourrez toujours acheter un …vélo électrique si vous n’avez pas les moyens d’acheter une voiture électrique !

Les entreprises seront sanctionnées si elles ne « verdissent » pas leurs flottes. Des pénalités fiscales seront appliquées si elles n’ont pas le quota requis de voiture électrique même si … cela ne correspond pas à leurs besoins !

Les français sont obligés d’adhérer au système de santé et de retraite obligatoire mis en place par l’Etat ; c’est à dire celui adopté à la Libération parce que le régime de Vichy avait vidé les caisses des différents régimes pour payer les indemnités d’occupation de l’armée allemande. Or, tout le monde sait que ce système est incontrôlable et mal géré mais les français n’ont pas le choix parce que l’Etat n’aime pas la concurrence !

 L’égalité devant la Loi

Les radars sont devenus une cash machine qui rapporte 2 Mds€ par an et se battre contre le système relève des travaux d’Hercules. Seulement, placer un radar, en ligne droite, en descente, là où il n’y a aucun risque à ce que le véhicule dépasse de 10 km/h la vitesse limite autorisée justifie-t-il de verbaliser sans concession ? C’est un système si respectueux des droits de la défense que vous êtes déclaré coupable d’avance et que vous ne pouvez contester que si vous payez la condamnation pécuniaire d’avance et que vous arrivez à prouver que soit ce n’était pas vous (véhicule vendu ou volé) ou que le système de contrôle est défaillant (ce qui est pratiquement impossible avec un radar fixe) !

La seule égalité que je constate est la violation systématique des droits de la défense !

Le droit de propriété

Dans un article du 08 octobre 2017, j’avais mis en garde face à la dérive prévisible des contraintes pesant sur l’immobilier parce que, par nature immobile, cet actif est facilement taxable.

Il faut bien le dire, les dérives ont dépassé toutes mes prévisions !

Vous avez une maison ou un appartement un peu ancien. Vous ne pouvez plus le louer s’il ne satisfait pas à certains critères du DPE ; sauf à dépenser des sommes folles de « mise aux normes » que vous ne pourrez pas récupérer sur le locataire,

La location en Rbnb est interdite dans beaucoup de villes car vous n’avez pas le droit d’user de vos biens alors que tout le monde sait que la location longue durée, du fait des contraintes fiscales et règlémentaires, n’est plus rentable.

Vous louez votre maison et le locataire ne paie pas ; vous ne pouvez pas l’expulser mais l’Etat n’est pas responsable de l’impossibilité judiciaire de procéder à une expulsion.

Vous avez un logement vide : vous êtes taxé (taxe sur les logements vacants) si vous avez le malheur d’avoir cet immeuble dans une « zone tendue ».

Trop de règles, trop de normes et de taxes qui ont amené le secteur au bord du précipice.

Conclusions :

On ne peut que se poser la question de la signification réelle de ce légalisme ; ne serait-ce pas un paravent n’ayant pour but essentiel que de justifier l’autorité d’un système vis-à-vis d’une population ?

Mais les dirigeants du pays jureront, la main sur le cœur, qu’ils font tout pour protéger les français !

Ce, à quoi, personne n’a posé la question : les protéger, oui, mais contre quoi ?

Contre leur volonté de liberté ?

Cela devient une évidence lorsque la liberté est présentée par nos élites gouvernantes, pour une fois unanimes, comme un danger ; notamment lorsqu’elles brandissent la menace du libéralisme ou pire de l’ultra libéralisme dont on sait qu’ils sont honnis en France !

Seulement, supprimer ou restreindre la liberté des individus au nom de la protection, ce n’est pas agir en faveur des individus, c’est juste faire preuve de coercition dans le cadre d’un mouvement autoritaire dissimulé sous des prétextes et, passé le stade de l’interrogation ou de l’incompréhension, il s’avère que nous sommes bien dans un système collectiviste qui ne dit pas son nom et auquel il est très difficile d’échapper, sauf à quitter le pays, car les dirigeants français trouvent tout à fait naturel que les français soient dans une prison règlementaire ; essentiellement pour des raisons fiscales !

Et, ces dirigeants, qui n’imaginent pas que l’on puisse contester cette vision, se heurtent à un mur d’incompréhension lorsqu’un acteur économique leur résiste.

Un exemple vient d’être donné par Ryan Air, compagnie aérienne low-cost, qui rejette la future augmentation de la taxe, purement française, sur les billets d’avions et qui annonce qu’elle va fermer plusieurs de ses destinations françaises. Des dizaines d’emplois vont être détruits juste à cause de la rapacité fiscale française alors que le bénéfice de cette taxe sera tout à fait marginal !

Mais c’est la même chose avec le malus fiscal sur les véhicules thermiques qui devrait atteindre, au maximum, la somme folle de 70.000€. Combien d’usines et d’emplois seront perdus parce que les voitures thermiques, devenues trop chères, ne se vendent plus et que peu de gens veulent des voitures électriques qui restent au demeurant trop chères ?

Les constructeurs ferment les usines et délocalisent … le chômage augmente tout comme les importations !

La plupart des dispositions votées, à l’initiative de l’exécutif, c’est-à-dire en fait de l’administration, sont des textes répressifs ou contraignants et ce n’est pas un hasard.

L’individu ne doit pas être libre, il doit être soumis à l’autorité qui régit désormais tous les aspects de la vie quotidienne. La pression de la Loi se fait de plus en plus insistante pour ne pas dire oppressive avec, en contrepartie, quelques avantages.

Beaucoup de bâton et peu de carottes …

Les effets délétères de cette soumission obligatoire sont bien connus : absence d’initiative personnelle, déresponsabilisation, infantilisation des individus, attentisme vis-à-vis des initiatives de l’Etat ; avec des effets particulièrement néfastes à long terme sur la société et les performances économiques !

En fait, force doit être de constater, qu’aujourd’hui, c’est la Loi qui opprime et la liberté qui affranchit et les révolutionnaires de 1789 se sont trompés !

Bien cordialement à tous !

 

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Les dénis présidentiels.

Vous avez vu à 20 heures ? Incroyable, non ?

Il ne manquerait plus que Mme Trogneux nous conseille les brioches de la pâtisserie familiale…

Cet homme, qui est notre président, en CDD pour 30 mois, est impressionnant. Ce soir il nous a fait un numéro semblable à celui du gars qui chute du haut d’un gratte-ciel et qui en passant devant chaque fenêtre dit : « jusque-là, ça va ».

Pas l’ombre d’une culpabilité, un mépris total pour environ 26 millions d’électeurs, 73% des votants, quand même.

Une obsession pour une solution aux moyens identiques à ceux mis en œuvre dans le cadre de l’échec du gouvernement, avec le fol espoir que le résultat à venir pourrait être différent.

Ses références : le chantier des Jeux Olympiques et la reconstruction de Notre-Dame. Ne lui a-t-on pas dit, à Pôle-emploi, que nous n’avons pas besoin d’un chef de chantier mais d’un Président de la République ?

Et que, pour cela, ses références… laissent vraiment à désirer.

Mais le plus grave

C’est que ce soir il a boosté la violence.

Les émissions, après sa prestation désastreuse, ont été d’une violence soutenue. La resucée de « l’arc commun » dynamise les forces politiques centripètes qui ne pensent qu’en terme de crépage de chignons, voire plus….

En politique tous les mensonges sont possibles – c’est le drame de cette activité – sauf de faire le contraire de ce que l’on dit. Parlez-en au clergé catholique, vous verrez… ils vous expliqueront la facture…

Tous ces politiques sont obsédés par le fric, malheureusement ils ne comprennent rien à l’économie. En fait leur obsession c’est la consommation. C’est-à-dire la récompense que permet l’usage du fric, gagné au préalable grâce à l’économie.

Le fric : oui, les efforts et le respect des règles de l’économie : non. C’est absurde.

Cet homme est absurde. La violence qu’il attise va le détruire évidemment, mais nous aussi, c’est le problème.

Que faire ? Visiblement, il est incapable de prendre la distance nécessaire par rapport à son égo pour analyser objectivement les situations, il en est sans doute ainsi depuis son jeune âge.

C’est probablement un peu embêtant pour lui, mais c’est encore plus grave pour nous.

Nous sommes coincés dans un monde qui demande d’être libres et mobiles pour survivre au désordre général en cours.

Imaginer qu’il pourrait élégamment se retirer pour laisser la France réfléchir et se reconstruire ? Même pas en rêve…

Conclusion : nous sommes foutus.

Bien à vous. H. Dumas

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L’heure est grave

Ce ne sont pas que des menteurs, ce sont aussi de mythomanes.

Il fallait voir cette soirée politique. Quel enseignement !!!

Voyons, ils sont tous d’accord pour nous dire que la France va mal, que ce n’est pas le moment de déconner. Mais, objectivement, …c’est évidemment leur faute, pas la nôtre.

Alors pourquoi nous traitent-ils d’irresponsables ? C’est incroyable ce délire.

En plus, objectivement, ce n’est pas le sujet.

Le sujet, ils nous le cachent, ou ils se le cachent.

Le sujet, c’est que – suivant en cela une tradition bien établie – la démocratie plonge dans ses travers et les dictatures en profitent pour la ramener.

Ce phénomène est mondial, il s’invite chez nous par une porte dérobée, mais les politiques ne peuvent pas l’ignorer. Ceux qui l’ignoreraient seraient d’un égocentrisme rédhibitoire.

C’est la guerre qui arrive chez nous, habillée en danseuse. Les entrechats des soi-disant représentants du peuple à l’Assemblée nationale cachent mal leur responsabilité.

Cette responsabilité tient en seul fait : avoir bradé l’économie du pays, son capital, pour acheter des voix et vivre la belle vie du pouvoir.

La faiblesse économique attire les prédateurs, les naufrageurs, c’est constant.

Alors, voir sur les plateaux ces charlots nous assurer la main sur le cœur qu’il faut tout faire pour payer la dette qu’ils ont faite, que nous sommes irresponsables de les mettre dehors juste au moment où iIs allaient tout arranger après avoir tout déranger, est une insulte grave à notre intelligence.

En effet, il n’y a qu’une solution, dût-il être absent à l’inauguration de Notre Dame, Macron doit démissionner et donner au peuple son droit à chercher et peut-être trouver des hommes et une formule pour sortir de l’impasse économique et résister à ce qui sans quoi attend le pays : l’invasion par toutes les formes de dictature, matérielles, religieuses et morales.

Oui, l’heure et grave, il ne s’agit pas du confort ou de la susceptibilité de quelques couillons corrompus qui nous ont amené où nous sommes, mais de faire en sorte que la démocratie, ce moins mauvais système, perdure en France. Et ce n’est pas gagné, aussi bien du fait de forces intérieures malfaisantes que de forces extérieures ambitieuses et sans vergogne.

La responsabilité de Macron est énorme. Il a porté à son paroxysme — il a été formé pour cela par notre système éducatif — les faiblesses de la corruption intellectuelle, le cynisme de la réalpolitique, la lâcheté, la délation et le report de ses propres responsabilité sur les autres.

Nous devons revenir aux basiques : à la liberté individuelle, au droit de penser et de s’exprimer librement, à la propriété privée, au respect du capital, à la parole donnée, à l’honneur.

Il ne peut pas prétendre porter ces nécessités, c’est trop tard. Son honneur serait de libérer le peuple, il pourra alors réclamer la paternité de lui avoir ouvert les yeux.

C’est peut-être ce qu’il dira demain à 20H.

Le temps presse, les brutes et le violeurs de conscience sont à nos portes.

Bien à vous. H. Dumas

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Les loups et le pouvoir

En quarante ans les sangliers ont envahi notre espace naturel, jusqu’en ses parties les plus sophistiquées, voire habitées. C’est ainsi que fleurissent, sur les réseaux ou dans la presse, les conseils aux promeneurs susceptibles de se trouver face à face avec un sanglier.

J’ai connu l’époque précédente où il n’y avait presque plus de sangliers, j’ai vu sa réintroduction par les chasseurs à coup de nourriture et préservations diverses. Aujourd’hui la régulation de ces animaux est hors de contrôle. Mais, ils sont majoritairement herbivores… franchement très peu dangereux pour nous, et facilement apprivoisables.

Les loups ont un taux de reproduction inférieur aux sanglier, mais important. Ils sont protégés, et donc ils devraient en quarante ans avoir objectivement envahi notre espace naturel. Les éleveurs protègeront leurs brebis des loups, ils n’ont pas le choix. Les loups sont de gros chiens méchants, ils ne s’apprivoisent pas… Ils ne sont pas herbivores. Il est certain qu’un jour prochain promeneurs ou cyclistes les rencontreront régulièrement… Ils n’auront pas beaucoup de solution…

Je continue à penser que la nature n’est pas une copine, qu’elle est belle mais terriblement dangereuse pour les très faibles animaux que nous sommes. Que l’homme n’existe que parce qu’il a réussi à lutter contre elle et trouver un équilibre fragile avec elle.

Demain nous tuerons les loups dont nous aurons favorisé la réintroduction, ce ne sera pas juste… Ce sera un abus de pouvoir pernicieux.

Les hommes ne sont pas différents de ces animaux, leur intelligence n’a pas de prise sur leur animalité.

En cela ils sont les animaux les plus dangereux que nous rencontrons.

C’est ainsi que dans notre pays ils allument depuis un certain temps la mèche de la bombe qui amènera la violence au pouvoir.

Contrairement aux idées reçues, le pouvoir ne se conquiert pas, c’est la masse qui le confie aux prétendants. Même lorsque ceux-ci font croire, ou croient eux-mêmes, qu’ils sont au pouvoir par leur volonté, il n’en n’est rien.

Les loups vont retrouver un certain pouvoir dans nos campagnes, ils n’en sont pas la cause. Ils ne seront pas conscients de ne pas en être la cause.

Le drame prend naturellement de l’ampleur parce que le pouvoir n’attire que les imbéciles. Quelle personne intelligente voudrait de cet artifice — en dehors de cas spéciaux et éphémères — qui va l’entrainer dans des choix insolubles, l’obliger à entraver, par la force ou la ruse, la liberté des opposants ? Aucune.

C’est la notoriété liée au pouvoir qui attire les gogos.

Une fois en place, ils se trompent sur ce qu’ils sont et sur ce qui est attendu d’eux. Les flatteries leur donnent l’impression d’être supérieurs, et la masse qui ne souhaite que vaquer à ses occupations leur fait croire qu’ils pourraient l’y aider.

Les voilà donc trichant et rusant comme des fous si l’ambiance est au papotage, violents et facilement assassins si l’ambiance est plus dure.

Dans tous les cas ils ne seront que le reflet de l’ambiance générale, que le jouet de leur environnement, tels les loups ou les sangliers.

Or, chaque jour qui passe voit le papotage général englué dans le mensonge que malheureusement il génère inévitablement, et la violence se prévaloir en réponse.

Suivant cette pente inévitable, les gogos du pouvoir vont devenir des assassins.

Ils étaient déjà des pillards, des bandits menteurs, des voleurs, ils vont devenir des oppresseurs physiques, des éradicateurs de liberté, des vecteurs d’emprisonnement et de mort.

C’est la nature. Où, par exemple, le sanglier est un être intelligent qui se débrouille avec les moyens du bord et le moins de violence possible, le loup est aussi un être intelligent mais lui ne connait que sa force, qu’il sait regrouper, pour vivre.

Il en est ainsi des hommes, sauf qu’iIs sont adaptables aux deux situations.

Drôle de fin pour la génération des trente glorieuses…

Bien à vous. H. Dumas

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L’affaire de Mazan

Il fallait bien qu’on finisse par en parler….

Il parait que 83% des Français sont au courant, c’est bien plus qu’en ce qui concerne la terreur fiscale…

La sexualité c’est comme le fric, la sienne n’a pas de limite volumétrique, voire morale, mais celle des autres peut, ou doit…, se limiter au SMIC (sexualité minimum imposable au concubin).

Il y a une similitude flagrante entre le fait divers de Mazan et le fait divers de Bullecourt.

Les deux sont catastrophiques, irrespectueux de la vie, de la propriété physique et matérielle des victimes, abominablement douloureux, destructeurs, inacceptables.

La foule se dresse face à ces drames, la pierre à la main. Jetons-là d’abord, nous réfléchirons plus tard, pense-t-elle.

C’est là il me semble que, pour ces deux affaires, il manque un élément clef : la connaissance de l’origine.

Vous savez cette origine matricielle, mère de tout, sans laquelle le mystère s’installe et nous oblige à l’accepter. Au niveau de notre vie d’homme nous sommes bien obligés d’accepter le mystère puisque nous sommes incapables de percer l’histoire de notre origine. Mais en ce qui concerne nos actes, nos petites décisions d’hommes, nous sommes parfaitement capables d’en définir les origines.

Je dirais que la seule façon de nous améliorer, si tant est que cela soit possible, est justement de connaître l’origine de nos actes, de nos situations, pour comprendre et maitriser éventuellement les résultats qui en découlent.

Hélas, notre justice, si imbue d’elle-même, se contente de lancer les pierres que la foule tient dans ses mains. Elle n’effectue pas son travail de recherche, de compréhension et d’explication de l’origine. Ainsi rien ne change. La justice entérine pour le compte de la société une crise de dérégulation qui justifie le châtiment du désigné coupable. Rien sur le fond, fiscal d’un côté, sexuel de l’autre. Pourtant des sujets où une meilleure compréhension ne serait pas un luxe.

Très clairement.

Ici, à Mazan, nous ne savons toujours pas si les produits imposés à Mme Pélicot endorment ou anesthésient. Nous ne savons même pas si les spécialistes le savent.

Et pourtant la différence est de taille. Endormi le cerveau reste sensible aux bruits et aux stimuli, anesthésié il est déconnecté de tout.

Cela ne change pas grand-chose aux faits et aux dangers auxquels cette dame a été exposée, mais cela change tout dans le cadre de la réflexion autour du sujet et de sa présentation publique, aussi des sanctions à venir évidemment liées à l’exposition publique de l’affaire.

Le poids des responsabilités, la présentation judiciaire, ne peuvent pas être appréhendés correctement sans connaître l’origine des événements.

Or, ni à Bullecourt, ni à Mazan, nous ne connaitrons l’origine qui a précédé ces actes révoltants. Nous sommes donc dans l’impossibilité de construire sur ces échecs pour éviter leur reproduction. Comment les juges peuvent-ils faire face à un tel déshonneur professionnel ?

Pour le reste, le sordide de ces évènements est objectivement banal face au sordide universel dont nous sommes abreuvés chaque heure qui passe…

Existe-t-il dans l’univers un lieu plus pur, plus simple, plus paisible, que notre Terre ? Qui ne serait pas le fameux paradis évoqué par les charlatans.

Où on pourrait aller sans casser sa pipe au préalable, évidemment.

Dormons tranquille, Elon cherche….

Bien à vous. H. Dumas

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Les Français sont un peuple de terre cuite !

Les Français sont un peuple de terre cuite !

Comme toutes les paralysies, celle-ci nous est arrivée progressivement. On se rendait bien compte que rien ne bougeait vraiment dans le pays, mais de là à parler de paralysie, il y avait non pas un monde, mais un univers, même si ces deux mots ont exactement le même sens, sauf si l’on veut admettre que l’univers désigne l’ensemble des astres.

J’admets que cette introduction doit vous paraître étrange, car vous ne voyez pas ce dont je veux vous parler. Paralysie. Le mot évoque évidemment l’administration française, la plus puissante du monde, et où rien ne doit jamais bouger si l’on ne veut pas rompre la puissante harmonie qui s’en dégage. Non, il ne s’agit pas de cela. Car le peuple des fonctionnaires est loin d’être seul concerné. Nous, les Français, nous sommes tous atteints de ce mal profond qui nous a transformés en un peuple de terre cuite.

On ne connaissait jusqu’à présent que l’armée chinoise en terre cuite, découverte sous terre à la fin du vingtième siècle et datant de vingt deux siècles, du temps de Qin Shi Huang, le premier empereur de Chine. Ces huit mille soldats d’argile avaient été enterrés avec le souverain pour le protéger. Depuis, ils ne bougeaient pas. Mais nous, nous sommes soixante sept millions. Comment a-t-on pu nous fabriquer ? Elémentaire, mon cher Watson. On nous a laissés nous fabriquer nous-mêmes. Sous l’effet d’une drogue puissante, nommée « sécurité sociale ».

Qui aurait pu penser qu’offrir une retraite ou rembourser des soins pouvait paralyser un peuple ? Personne évidemment. Tout le monde était persuadé qu’il s’agissait là d’un progrès social inouï, qui faisait de notre pays le phare de l’humanité. Ce qu’on n’apercevait pas, c’est que ces « avantages sociaux » étaient si précieux qu’ils provoquaient dans l’esprit du peuple un sentiment de panique à l’idée d’en être privé. De ce fait, le moindre changement dans la société apparaissait comme porteur de catastrophe. Et ceux qui, timidement, laissaient entendre qu’on pouvait vivre autrement non seulement n’étaient pas écoutés, mais aussi apparaissaient comme des personnages ridicules, sortis d’un conte bouffon.

Ce que personne non plus ne pouvait imaginer, c’est que cette paralysie des esprits allait aussi gagner les corps. Et non seulement en les rendant, corps et âme, immobiles, mais en les privant de leur chair, qui du coup ne pouvait même plus être déclarée faible, pas plus que le sexe de nos compagnes ainsi dénommées avant qu’elles ne se fussent transformées en guerrières. Oui, notre corps, notre si beau corps, ciselé, musclé, harmonieux sur ses jambes puissantes, n’était plus qu’une statue d’argile et ne bougeait pas plus qu’il ne pouvait concevoir de projet. L’immobilité était désormais son lot. Pour toujours.

Voilà, nous en sommes là, et je ne pensais pas vous apprendre quelque chose avant que plusieurs personnes de ma connaissance ne m’eussent fait la même réflexion : « Non, ce n’est pas possible ! » Mais enfin, regardez-vous, leur disais-je, vous êtes en argile ! C’est pour cela que vous ne bougez plus. Même si vous en avez envie. Même si un sentiment puissant – car il en reste dans ce corps de terre cuite – vous pousse vers quelque action, vers quelque amour. C’est fini. Vous ne bougerez plus jamais. Pour rien.

On me dit que des anthropologues américains sont venus expertiser notre population. Je les soupçonne de vouloir étayer la supériorité de la nation américaine, qui a su se garder d’une déviance semblable à la nôtre en limitant sévèrement les prélèvements sociaux au strict minimum. Peut-être. Ou peut-être veulent-ils savoir si tout cela n’est pas qu’un mauvais rêve pour les adeptes de ce qu’on appelle « le progrès social », qui ne tarderont pas à réveiller tout le monde aux cris de « poisson d’avril ». Pragmatiques comme le sont les Américains, ils sont venus avec des outils élémentaires et passent leur temps à nous gratter ce qui fut l’épiderme et à nous enfoncer leurs gouges et leurs bistouris sous la peau pour vérifier que nous ne bougeons pas sous la torture, signe évident que nous sommes morts.

Bon, nous sommes morts. Cela faisait longtemps qu’on s’en doutait chez ceux qui réfléchissent. Car ils se demandaient tous pourquoi aucune émotion, aucune indignation, aucune envie de vengeance ne soulevait plus le peuple. Maintenant, ils ont compris. Ce qu’on ne sait pas c’est si cette situation est réversible ou définitive. Après tout, l’humanité a connu d’innombrables phases dans son développement et elle pourrait en connaître une autre aussi invraisemblable qu’une renaissance de sa chair. Le Christ a bien ressuscité ! Certes, il est le seul à avoir connu cette grâce, mais un seul c’est mieux que personne. Cela donne de l’espoir. Et il n’en a fallu qu’un pour que la religion chrétienne conquière des milliards d’êtres humains.

Je sais que cette chronique va provoquer de l’émotion. Mais comme celle-ci ne sera suivie d’aucun effet, je la publie sereinement. Au temps de la guerre froide, on racontait cette histoire. La guerre étant devenue chaude, les deux derniers aviateurs de la planète, un Américain et un Russe, s’affrontent dans le ciel d’Afrique et s’abattent mutuellement. Un vieux singe les voit tomber et se tournant vers sa guenon lui dit : « Eh bien, bobonne, tout est à recommencer.» C’est vrai, l’humanité croit que tout peut toujours recommencer.

Claude Reichman

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Le consentement

Voilà un sujet très actuel. Enfin, disons dans nos salons de causeries. Je ne suis pas sûr que, hélas ou pas, ce soit un sujet d’intérêt mondial…

Demandons son avis à notre nouvelle encyclopédie, qui s’appelle elle-même « intelligence artificielle ». Rappelons que précédemment les encyclopédie parlaient d’outil de connaissance, pas d’intelligence. N’était-ce pas plus précis ? Plus clair ? Plus modeste ?…

Donc voici ce que dit Chat GPT du consentement :

« Le consentement est un concept fondamental dans de nombreux aspects de la vie sociale, juridique et personnelle. Il se réfère à l’accord volontaire donné par une personne pour qu’une action soit entreprise ou pour participer à une activité. Voici une exploration du consentement sous différents angles :

  1. Définition et principes de base

Le consentement signifie dire “oui” librement, sans pression, manipulation ou contrainte. Il repose sur plusieurs piliers :

  • Liberté : La décision doit être prise sans coercition.
  • Clarté : La personne doit comprendre ce à quoi elle consent.
  • Réversibilité : Le consentement peut être retiré à tout moment.
  • Capacité : La personne doit être apte à consentir, c’est-à-dire en pleine possession de ses moyens intellectuels, physiques et juridiques (ex. : majorité légale, absence d’altération mentale).
  1. Consentement dans les relations interpersonnelles

Dans les relations, qu’elles soient intimes, amicales ou professionnelles, le consentement est essentiel :

  • Consentement dans les relations sexuelles : Une relation sexuelle doit être basée sur un accord explicite entre les partenaires. L’absence de “non” ne signifie pas un “oui”. Des campagnes de sensibilisation comme “Only Yes Means Yes” insistent sur l’importance du consentement verbal et explicite.
  • Interactions quotidiennes : Même des gestes simples (comme toucher quelqu’un ou emprunter un objet) nécessitent une demande et une acceptation.
  1. Consentement dans le cadre légal
  • Contrats et accords : Dans la sphère légale, signer un contrat signifie donner son consentement à ses termes. Cependant, ce consentement doit être éclairé et non obtenu par ruse ou pression.
  • Soins médicaux : En médecine, aucun traitement ne peut être administré sans le consentement du patient, sauf dans des situations d’urgence ou si le patient est incapable de consentir et qu’il n’y a pas de représentant légal.
  1. Importance de l’éducation au consentement

L’éducation au consentement dès le plus jeune âge est cruciale pour :

  • Sensibiliser à l’importance de respecter les limites des autres.
  • Apprendre à exprimer ses propres limites.
  • Prévenir les abus et les violences.
  1. Les défis liés au consentement
  • Consentement sous influence : Si une personne est sous l’effet de drogues, d’alcool ou sous pression, son consentement est invalide.
  • Différences culturelles : La perception du consentement varie selon les sociétés, ce qui peut poser des défis dans des contextes internationaux.
  • Zone grise : Dans certaines interactions, le consentement peut être ambigu ou mal interprété, ce qui rend crucial d’établir une communication claire.

En résumé :

Le consentement est un acte de respect mutuel et de liberté individuelle. Il joue un rôle clé dans la construction de relations saines et dans le respect des droits de chacun »

C’est bien, non ?

Vous imaginez, depuis que j’ai lu ça, je gamberge…

Je cherche où et à quoi j’ai consenti dans ma vie.

A ma naissance ?

Franchement ce n’est pas mon impression. Bien plus, je n’ai pas ouï-dire que mes géniteurs aient consenti eux-mêmes à mon arrivée…

Mes premiers pas, mes premières paroles ?

Pas trop non plus. Je me demande si je ne serais pas resté à quatre pattes plus longtemps, en me contentant d’onomatopées.

L’école ?

Alors là sûr que non. Je n’ai jamais donné mon consentement. Je ne prétends pas avoir eu raison. Je rappelle que la question ici n’est pas la raison, mais le consentement.

Le travail ?

La situation est mitigée. J’ai bien aimé travailler, mais plus souvent sous la contrainte que par consentement. Et pourtant, certains considèrent que j’ai été un privilégié.

Autour de moi les autres m’ont donné l’impression d‘avoir mollement consenti.

Mon pays ?

Je ne l’ai pas choisi, il n’a jamais imaginé me demander mon consentement, en quoi que ce soit…

Mes impôts ?

Vous m’attendiez là, évidemment. Eh bien oui, personne n’a jamais envisagé de me demander mon consentement à ce sujet.

Donc, tout bien réfléchi, cette idée de consentement, comme le dit dès le début Chat GTP, est un concept, un simple concept. C’est-à-dire une abstraction, une construction intellectuelle, une aide à la réflexion, mais en aucun cas une réalité concrète.

Les réalités concrètes sont la force, la ruse, la méfiance, les situations, les ambitions, le courage, la lâcheté, l’intégrité, le respect des autres ou son absence, etc… et enfin le temps.

Alors ? Devons-nous nous étriper pour savoir qui a consenti à quoi ? Pourquoi et comment ? Avons-nous le droit de décréter qui consent et qui ne consent pas, sachant qu’une des caractéristiques du consentement c’est son renoncement possible à tout moment…

En quoi la collectivité aurait-elle une légitimité pour juger du consentement, qui me parait une notion particulièrement personnelle et ambigüe.

Il me semble que si la collectivité se contentait de faire en sorte que les interactions entre chacun de nous ne puissent pas nous porter un préjudice personnel, certain, constaté indubitablement, ce ne serait déjà pas si mal, toute idée de consentement restant alors de la sphère du privé.

En tout cas, en ce qui concerne la fiscalité, ce serait parfait… et inespéré…

Bien à vous. H. Dumas

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Vous rappelez-vous de la QPC

La Question Prioritaire de Constitutionnalité. Vous n’en avez pas trop le souvenir ?

Pour vous rafraichir la mémoire, voici ce qu’en disait en 2011, un haut et respectable fonctionnaire — qui savait ce qu’il disait puisqu’il était alors membre du Conseil Constitutionnel – Monsieur Renaud DENOIX de SAINT MARC :

« Cette réforme, entrée en vigueur le 1 mars 2010, a un triple objectif :

Premièrement : elle donne un droit nouveau au citoyen en lui permettant de faire valoir les droits qu’il tire de la Constitution.  

Deuxièmement, elle permet de purger l’ordre juridique des dispositions législatives inconstitutionnelles ; cette procédure conduit à l’abrogation, par le Conseil constitutionnel, des dispositions contraires à la Constitution. Les décisions produisent un effet erga omnes (à l’égard de tous ou égal pour tous).

Troisièmement, elle assure la prééminence de la Constitution dans l’ordre interne. Elle met fin ainsi à une anomalie de la hiérarchie des normes française qui voulait que la norme suprême ne puisse pas être invoquée utilement dans une procédure dès lors qu’une loi faisait « écran ». »

Un bel enthousiasme, il y a 13 ans déjà.

Vous vous rendez-compte, faire valoir nos droits constitutionnels, que les hommes de l’Etat — ces escrocs — bafouent allègrement chaque jour qui passe.

Assurer la prééminence de la Constitution, donc : de la liberté, de la propriété privée, des comptes que nous doit l’administration, d’un impôt consenti, d’une justice équitable, etc…on croit rêver.

D’ailleurs, il rêvait M. Renaud Denoix de Saint Marc, puisque rien n’est arrivé de tout ce qu’il imaginait alors.

Quels citoyens déposent des QPC, et quels en sont les résultats par rapport aux disfonctionnements que nous constatons tous entre nos droits constitutionnels et la réalité de notre maltraitance de la part de l’administration des hommes de l’Etat ?

En 2023, 850 QPC ont été déposées. Seules 160 ont été transmises, donc 690 ont été bloquées par la justice, qui est l’organe de transmission. Sur les 160 examinées, seule 32 ont fait l’objet d’un avis favorable, donc d’une modification de la loi jugée non conforme à la Constitution. Modifications certainement si marginales que vous n’en avez pas entendu parler, et que vous n’avez constaté aucune modification dans votre vie de tous les jours, pourtant si différente de ce que prévoyait pour nous notre constitution, tout particulièrement la DDHC.

Oui, il rêvait M. Denoix de Saint Marc, il n’avait pas très bien compris que les magistrats ne sont que des hommes, relativement ordinaires.

Que deviendraient-ils si notre liberté constitutionnelle nous était reconnue ?

Qui peut imaginer, en dehors de M. Denoix de Saint Marc, qu’iIs se satisferaient de juger, acte si peu gratifiant, et non d’exercer le terrible pouvoir qui leur est confié : le pouvoir de condamner.

Voyons, ils sont de gauche parce que la spécialité de la gauche c’est de condamner, ils ne le sont pas par vocation philosophique. En réalité, ce sont des bourgeois…

Sachez-le, le magistrat aime condamner et, à la manœuvre, les femmes y sont encore plus égales que les hommes.

Qui n’a pas compris cela ne peut pas saisir le fonctionnement du machin que l’on nous somme d’appeler « justice ».

Alors, tout naturellement, la sincérité de la QPC a été laminée. A-t-elle jamais existé, puisque son dépôt est filtré par ceux-là mêmes qui violeraient la Constitution en appliquant journellement les lois qui lui seraient contraires ?

Tout est bon pour ne pas accepter une QPC.

Initialement, elle pouvait être exposée simplement, comme une lettre à quelqu’un de confiance. Aujourd’hui, le formalisme est compliqué, il faudrait démontrer que le sujet traité ne l’a pas déjà été, et puis, disons-le, si elle n’est pas déposée par un avocat avec force de références, peu d’espoir qu’elle passe la barre de la sélection et soit transmise au Conseil Constitutionnel… Elle est devenu tout sauf sincère…

Puisqu’on en parle : ce LIEN pour lire la QPC que j’ai établie ce jour, qui n’a aucune chance d’être retenue.

Bien à vous. H. Dumas

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Comment il faut garder les vaches !

Comment il faut garder les vaches !

L’élection de Trump fait souffler un vent de panique sur tous ceux qui, dans le monde occidental, font semblant de travailler. Ils sont légion, que ce soit dans les administrations ou les innombrables comités officiels, et, juste équilibre des choses, dans les organisations dites sociales qui s’occupent de tâches bidons, comme l’insertion professionnelle de ceux qui ne savent vraiment rien faire, ou le recyclage des objets usés que nos industries produisent par milliards et que nous ne parvenons plus à nous payer tant nous sommes devenus improductifs et insolvables.

Donc riches et pauvres de la planète sont unis dans leur désir acharné de vivre aux crochets des autres. Et les rares qui savent encore faire quelque chose mais qui ploient sous la besogne se demandent pendant combien de temps encore ils parviendront à faire vivre tout le monde. Trump vient de donner la réponse : plus pour longtemps. La campagne américaine nous a offert le spectacle d’une somptueuse paire de claques. Celle qui a été administrée à Obama. Le retraité de Martha’s Vineyard, l’île des milliardaires de gauche dans le Massachusets, où il s’est offert une somptueuse propriété, avait repris du service pour tenter de faire élire Kamala Harris. Il a donc répandu sur les Etats-Unis son habituel prêchi-prêcha de phrases toutes faites et de bons sentiments frelatés au profit de sa protégée, mais ce fut en vain. Piteux, il s’est replié sur lui-même en attendant des jours meilleurs.

Sans perdre une minute, Trump a constitué son équipe qui attend avec impatience le 20 janvier pour entrer en action et tout semble indiquer que ce sera bien une tornade. Evidemment, comme tous les évènements historiques, celui-ci n’aura de conséquences que progressives, mais le monde vient de franchir un cap. Nous avons abusé de toutes les facilités que nous offre le progrès technologique, au point que des illuminés nous parlent d’une nouvelle humanité, comme si vivre, pour certains, jusqu’à cent ans nous faisait changer d’espèce, quand on sait – enfin les Ecritures nous le disent – que Mathusalem a vécu jusqu’à 969 ans.

Le grand défi de notre époque est de se doter de dirigeants responsables. Quand on pense que les pays occidentaux se sont figés dans l’immobilité pendant deux ans à cause d’une épidémie banale qui n’a tué que les personnes âgées et malades, on se dit que tout reste à faire dans la sélection de nos hommes politiques. D’autant que la politique chez nous n’est qu’une succession de postures et de déclarations invraisemblables. Voyez le débat en France sur le budget. Tout le monde politique dit n’importe quoi et se garde bien de proposer une méthode pour sortir du déficit abyssal qui nous plombe. Pendant ce temps les usines – ou ce qu’il en reste – ferment chaque jour par dizaines tandis que les fins limiers cherchent en vain les 50 milliards qui ont disparu on ne sait comment des comptes de la nation.

Quand la situation financière d’un pays devient désespérée, il ne peut se sauver que par des décisions vigoureuses. Ce fut le cas quand la cinquième République succéda à la quatrième. La situation actuelle est pire. C’est dire que la vigueur devra être plus prononcée. Mais qui le dit ? Quelques blogs s’efforcent de sonner l’alarme, mais les médias du système se taisent obstinément, comme s’il s’agissait d’un secret d’Etat. En fait, il s’agit de laisser la population dans son sommeil, comme si son réveil devait sonner l’heure de la révolution, alors qu’on ne devrait mettre en œuvre qu’un plan de sévères économies. Mais le pouvoir est si impopulaire qu’il en est arrivé à avoir peur de tout.

Les juges contribuent allègrement à ce climat délétère en poursuivant à tout va les dirigeants de droite, les seuls à subir ce sort puisque les dirigeants de gauche sont par nature honnêtes et intouchables. En ce moment c’est le Rassemblement national qui passe son temps devant le tribunal correctionnel pour avoir utilisé des assistants parlementaires à s’occuper de politique, alors que par nature un parti a surtout cela à faire. Pas de quoi condamner son principal dirigeant à de la prison et à l’inéligibilité. Mais c’est pourtant ce que les juges s’apprêtent à faire, puisque c’est la mission qu’on leur a assignée. La seule sanction que les juges encourent pour leurs actions abusives est morale, c’est-à-dire inexistante. Pas de quoi les freiner. Seul le peuple peut le faire. Mais il ne faut pas le déranger dans son profond sommeil.

La démocratie est un système très imparfait, car il génère d’incessantes disputes entre les citoyens en raison du fait qu’ils sont égaux devant la loi. Mais la dictature est bien pire. Or le choix n’est qu’entre ces deux systèmes. C’est pourquoi nous devons faire vivre la démocratie du mieux que nous pouvons. La meilleure solution est de ne pas donner à l’Etat des moyens disproportionnés. Car il suffit qu’un groupe malfaisant s’empare de l’Etat – fût-ce par la voie électorale – pour que le pays tout entier tombe sous sa coupe. On l’a vu en Allemagne avec l’hitlérisme. Des moyens appropriés à sa mission régalienne doivent suffire à l’Etat. Et les vaches seront bien gardées !

Claude Reichman

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