Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.
« Alors que, en ce mois d’octobre 2025, on célèbre les 80 ans de la Sécurité sociale, il faut s’arrêter un instant pour faire l’éloge de son extraordinaire réussite. Les objectifs que s’était fixés le Conseil national de la résistance (CNR) en créant la Sécurité sociale en 1945 ont été atteints, voire dépassés. Qui, à l’époque, imaginait que, quatre-vingts années plus tard, l’espérance de vie à la naissance des Français aurait augmenté de vingt ans, en passant de 63 à 83 ans »
Il faut être conscient que ce genre d’affirmation relève de la propagande pure et simple et d’ailleurs le chapeau de l’article est déjà idéologiquement orienté …
Le postulat de départ repose sur deux affirmations erronées :
-Contrairement à ce qui est affirmé, l’augmentation de la durée de vie n’est pas due à la sécurité sociale mais à une meilleure qualité de vie, à une meilleure alimentation, à des conditions de travail moins pénibles et surtout à pas de guerres (n’oublions pas qu’entre 1914 et 1918 le pouvoir n’a pas hésité à envoyer à la mort toute une génération âgée de 18 à 22 ans) !
-En regardant les choses en face, on s’aperçoit que la sécurité sociale est avant tout un système d’assurance d’ailleurs appelé assurance maladie. Ce n’est donc absolument pas un système de solidarité.
Contrairement à ce qui est affirmé, il est anormal que le système fonctionne sur le principe de la gratuité pour une large partie de la population qui d’ailleurs n’hésite pas à user et abuser du système (normal puisque c’est gratuit !) alors que, d’un autre côté, des cotisations très élevées sont prélevées sur les cotisants actifs (salariés ou indépendants).
En fait, le système a évolué vers un système de solidarité du fait de la volonté de l’Etat fonctionnaire à tendance socialiste voire communiste qui en a fait un système étatique pachydermique, incontrôlable et irréformable !
Car, oui, le problème de fond est que la sécurité sociale étatisée est irréformable du fait des pressions politiques et autres qui sont exercées pour orienter le système en faveur de certains bénéficiaires plutôt que d’autres !
En outre, on sait que ce système étatique fonctionnarisé coute extrêmement cher du fait de l’abondance de personnel administratif ; personnel qu’il faut payer même s’il est très peu productif … y compris pendant sa retraite.
Or, il faut être conscient que tout ce que touche l’Etat finit par faire faillite puisque le principe de base est de fonctionner sans considération de couts … avec l’assurance que les trous financiers seront « forcément » comblés par l’impôt !
Il est donc logique que la sécurité sociale fasse faillite malgré l’augmentation des cotisations.
Pour l’instant, l’Etat fonctionnaire fait tout ce qu’il peut pour sauver le système à grand coups de franchises et de déremboursements (du moins pour ceux qui doivent payer parce qu’il ne coute rien à ceux qui ne paient pas !).
Seulement, il faut être conscient que chaque chose, que chaque service, a un coût ce qui a été formalisé par l’affirmation : « il n’y a pas de repas gratuit ! »
Car, forcément, si c’est gratuit pour certains c’est que d’autres paient à leur place et paient plus qu’ils ne devraient puisqu’ils paient pour ceux qui ne paient pas !
Malheureusement, il faut être conscient que ces bons sentiments de solidarité reposent encore une fois sur l’extorsion fiscale qui est exercée sur une partie de la population pour qu’une autre partie puisse en bénéficier !
Il est tellement facile de faire le généreux avec l’argent des autres … pour se faire bien voir par tous ceux qui vont bénéficier de ces largesses gratuites pour les uns mais payantes pour les autres !
Peut-on dès lors parler de générosité et de solidarité lorsque celle-ci n’est essentiellement due qu’à la contrainte ?
La générosité sous menace n’est pas de la générosité ; c’est juste une soumission à un système qui use de menaces et de sanctions (et d’ailleurs, l’URSSAF est le premier fossoyeur d’entreprises de France) !
Bien évidemment, ce système « si généreux » n’est pas viable et les futures difficultés financières du pays embourbé dans ses dettes incommensurables finiront par venir à bout de ces grands principes prétendument généreux mais exercés en fait sous la contrainte.
Bien cordialement à tous !
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Ce qui est arrivé aux Français me consterne : ils sont devenus bêtes ! Comment une telle catastrophe a-t-elle pu se produire ? Entendons- nous bien : jamais je n’ai pris mes compatriotes pour des imbéciles. Bien au contraire. J’ai toujours su que le peuple est intelligent. Ne serait-ce que parce que j’ai vécu avec lui. Certes j’ai fait des études universitaires et j’ai eu la chance d’avoir des parents qui aimaient la culture, mais j’ai joué au foot, j’ai eu des copains de tous les milieux, j’ai passé plus de deux ans à l’armée, bref j’ai vécu comme tout le monde. Et j’ai soigné assez de gens pour connaître bien mes semblables.
Tout cela étant dit, force m’est de constater que face à une situation politique devenue complexe à force de divisions, les Français ne savent plus à quel saint se vouer et racontent vraiment n’importe quoi. Pas sur tous les sujets. Sur l’immigration, l’insécurité, les mœurs, ils savent très bien à quoi s’en tenir. Certes le pouvoir ne les entend pas, mais ils sont convaincus que les évènements finiront par leur donner raison. Là où les choses se gâtent, c’est sur les sujets économiques. Il faut reconnaître qu’il s’agit là de domaines où le simple bon sens ne suffit pas. Certaines connaissances sont nécessaires si l’on ne veut pas dire trop de bêtises. Et surtout il faut être assez informé pour connaître les dessous de certaines politiques. On en arrive donc au problème de l’information, et c’est là que les choses se gâtent.
L’information, en France, s’est figée. Une caste règne sur les médias d’information, faite de milliardaires (très peu) et de simples journalistes ayant trouvé une place et tremblant de peur de la perdre. De ce fait, plus rien ne bouge. Faire passer une information est aussi simple que difficile. N’importe qui peut diffuser ce qu’il veut sur les réseaux sociaux, mais ceux-ci n’ont finalement pas beaucoup d’influence, sauf quand il s’agit de propos haineux, diffamatoires ou d’affaires de mœurs. Il en va tout autrement des sujets sérieux. Là l’effet mainstream joue à fond. L’encadrement des rédactions fait que toute information dérangeante est aussitôt bannie. Les journalistes qu’on voit à l’antenne ne sont pas les vrais décideurs des informations ou des opinions qu’ils diffusent. Tout a été préalablement passé au crible de rédacteurs en chef que l’on ne connaît pas et dont on ne sait pas à quelle tendance ils se rattachent. Tout au plus sait-on qu’ils font tout ce qu’ils peuvent pour ne pas déplaire à l’actionnaire du média qui les emploie.
Les quelques milliardaires qui détiennent les principaux médias n’ont pas d’opinions tranchées. Tout au plus ne veulent-ils pas faire exploser la société française et la classe politique. Sans avoir à donner leurs consignes, ils sont compris à demi-mots et à quart de sourires par les rédacteurs en chef, qui ont à arbitrer entre les informations et les commentaires. Et c’est ainsi que rien ne bouge. La France s’est mise dans de beaux draps ces dernières années. Elle cumule une énorme dette publique, une économie brisée par la concurrence internationale et une population immigrée comptant environ vingt millions de personnes de civilisation musulmane. C’est dire qu’à tous ces maux il faut d’urgence trouver remède. Mais comme personne n’est d’accord sur des mesures radicales, qui seules pourraient avoir un effet bénéfique, on ne fait rien et la situation s’aggrave.
Ajoutons à ce tableau un président de la République en bout de course, des politiciens divisés et le plus souvent épuisés de devoir tenir des propos stupides à force de démagogie, et vous avez ce que les policiers appellent une scène de crime. A ceci près que le crime n’a pas encore eu lieu. Mails il va venir, cela tous les Français en sont sûrs. Quand De Gaulle est revenu en 1958, il a tout d’abord rétabli l’ordre et relancé l’économie. C’est exactement ce qu’il faut faire aujourd’hui. Pour ce qui est de l’ordre, les mesures à prendre sont très classiques et parfaitement connues des responsables. Il leur suffit d’être soutenus par le gouvernement et l’ordre se rétablira car nos forces de sécurité sont tout à fait aptes à leur mission. Il en va tout autrement de l’économie. Là nous avons à faire à un Himalaya, pour reprendre le mot de Bayrou, seule trace de son passage à Matignon.
Le système social français est évidemment responsable de la crise économique. Personne ne peut en douter. On pouvait entendre ces jours-ci le responsable de la stratégie d’Airbus expliquer devant le Sénat qu’avec des salaires grevés de 50 % de charges sociales, la France ne pouvait pas soutenir la concurrence de l’Espagne, l’Allemagne et la Grande-Bretagne. Cela, tout le monde le sait et tout le monde le dit. Mais personne ne fait rien. Qu’attend-on ? L’explosion finale de l’économie française avec ses millions de victimes ?
Alors ce n’est pas en criant qu’il faut faire payer les riches ou traquer la fraude qu’on s’en sortira. Certes il y a des riches (encore un peu en France) et de la fraude, mais ni les uns ni l’autre n’expliquent notre mal. Celui-ci est dû à notre organisation sociale, qui est à changer de fond en comble. Cela demande seulement un peu de clairvoyance et de détermination. Et très probablement aussi le renouvellement d’une classe politique usée par l’impuissance. Et alors, vous verrez, tout d’un coup les Français redeviendront intelligents. Ce qu’ils n’avaient jamais cessé d’être. Mais sans oser le montrer !
Claude Reichman
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Le procureur général près la Cour de cassation, Rémy Heitz, s’abuse-t-il ou nous abuse-t-il quand il prétend à « l’indépendance des magistrats » ?
Ne pourrions-nous pas — sur ce sujet si essentiel — être tout simplement objectifs, sincères, honnêtes quoi ?
L’indépendance des magistrats
Pourquoi existerait-elle ? Quel être vivant est indépendant ?
Nous serions bien imbus de notre personne si nous prétendions à l’indépendance alors que nous dépendons tous de tous et de tout, évidemment de notre environnement et, bien plus, de notre statut insignifiant d’être humain.
Alors, quelle prétention d’évoquer l’indépendance des magistrats…
Les magistrats ne sont ni indépendants ni libres puisque, pour eux comme pour nous, être libre ne consiste qu’à choisir ses dépendances au lieu de les voir nous être imposées par d’autres.
Alors un peu de pudeur M. Heitz, limitez votre propos au possible.
Contentez-vous d’espérer que les magistrats ne s’imaginent pas avoir – au nom de cette indépendance qui leur est comme à nous inaccessible – un droit à l’impunité.
Rappelez-leur que l’impunité constitue un délit. Que son souhait, particulièrement pour celui qui à la prétention de rendre la justice, est une faute grave, qui devrait être sanctionnée immédiatement et sans exception.
L’impunité des magistrats
L’impunité consiste à être absout de ses fautes ou de ses erreurs, à être exclu du champ des responsabilités.
Toute structure qui assure l’impunité concourt évidemment à l’injustice. Comment se peut-il que le sommet de la magistrature puisse prétendre que l’absence de critique ou de contestation des décisions judiciaires participerait à l’indépendance des magistrats, alors que la réalité est exactement le contraire ?
Seule la responsabilité ouvre la voie, si tant est que ce soit possible, à l’indépendance.
Or, les magistrats exigent l’irresponsabilité personnelle pour toutes leurs décisions, voire l’absence de contestation. On peut les comprendre tant l’idée de juger les autres est anachronique pour un être humain.
Et pourtant, toute organisation a la nécessité d’exclure de ses rangs ceux ou celles qui souhaitent la désorganiser. Nous sommes capables de comprendre cela M. Heitz, il n’est pas utile de nous raconter des salades.
La question est : que souhaitons nous comme organisation, voire qui est légitime à nous imposer une organisation ?
Ce n’est qu’après la résolution de cette question que des magistrats pourraient, en toute dépendance, nous imposer les lois de l’organisation retenue.
Mais ce n’est certainement pas la magistrature qui aurait une légitimité, en toute pseudo-indépendance, pour nous embastiller selon des règles qu’elle aurait elle-même inventées ou se serait donnée.
Un peu de recul sur ce sujet crucial éviterait aux différentes magistratures de s’encanailler maintenant, avant ou plus tard, ici ou ailleurs dans le monde, avec des régimes politiques inhumains.
En résumé.
La justice, donc la magistrature, qu’elle se prétende divine ou humaine, à le devoir d’être humble, d’avoir conscience de sa relativité, d’accepter d’être responsable de ses jugements, de fuir l’impunité.
Oui, je l’entends, le magistrat serait alors une sorte de surhomme et ce n’est pas raisonnablement possible ? En effet.
Alors un peu de pudeur et de discrétion de leur part nous permettrait, M. Heitz, de les comprendre, d’accepter la difficulté de leur tâche, voire quelques fois son impossibilité.
Car il n’est pas rare que rendre la justice soit impossible, c’est alors que : « ceux qui comprennent sa relativité doivent refuser de jeter la première pierre, que demande pourtant avec insistance la populace » et les magistrats devraient être à leur côté au lieu de se draper dans une dignité fictive.
Bien à vous. H. Dumas
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Au détour d’un article anodin, nous venons d’apprendre que la France et l’Espagne viennent de s’opposer à l’Allemagne à propos de l’échéance de 2035 visant à interdire la production et la vente de véhicules à moteurs thermiques, sous toutes leurs formes.
Les administrations de ces deux pays viennent d’adresser une note à la Commission Européenne de Bruxelles pour lui demander de ne pas modifier la date butoir de 2035 visant à interdire la vente de véhicules thermiques dans l’Union Européenne.
L’argument essentiel tient en une phrase : « L’échéance 2035 est un repère essentiel pour le secteur automobile. Il ne faut en aucun cas remettre en cause l’objectif de zéro émission en 2035 ».
On sait que les constructeurs allemands, devant la catastrophe annoncée et l’impasse commerciale du véhicule électrique qui plafonnde au mieux à 20% des ventes, ont demandé à Bruxelles, en accord avec le gouvernement allemand, de repousser cette date limite parce qu’elle signe en fait l’arrêt de mort de l’industrie automobile européenne qui n’arrive pas à faire face à la fois à la déferlante chinoise, au rejet des consommateurs alors qu’elle se trouve dans une impasse technologique puisque l’industrie européenne ne semble pas capable de produire les batteries des véhicules électriques qui constituent le coeur du véhicule.
Mais, quel est l’intérêt d’imposer le véhicule électrique alors que les français n’en veulent pas et que la production française s’est littéralement écroulée … notamment à cause du véhicule électrique ?
Il convient quand même ici de se demander quelle est la légitimité d’une administration (la note émane de l’inutile ministère des transports) qui décide pour le peuple, sans lui demander son avis, alors que l’on sait que 90% de la population est contre cette échéance de 2035 ; tout comme elle est contre les ZFE (zones à forte exclusion des non bobos urbains).
Très accessoirement, il semblerait qu’il ait échappé à ces « décideurs » décidément bien inconséquents que toute vente de véhicule neuf en moins, ce sont des recettes de Tva en moins dans un pays au bord de la banqueroute mais qui est prêt à écraser sa population d’impôts pour sauver les meubles et surtout leurs petits avantages personnels !
Mais l’élite n’en a que faire !
Elle continue imperturbablement dans sa démarche … sans tenir aucun compte de l’avis de la population dont pourtant elle est parfaitement informée … et alors qu’elle est présumée être à son service !
Cette démarche française (je me garderai de me prononcer pour les espagnols) constitue une véritable honte …
Nous avons, sous les yeux, le symbole de l’opposition du réalisme allemand à l’idéologie française (qui indispose beaucoup les autres) ; laquelle croit sans doute qu’elle va sauver l’industrie française en coulant l’industrie allemande à coup de normes et d’interdictions …
L’industrie française, qui a pratiquement disparu par la faute de ses élites, va-t-elle aller mieux si l’industrie allemande s’écroule aussi ?
Signe que ne trompe pas, les constructeurs français, et principalement Renault, se redéployent à l’étranger et essentiellement dans des pays où le moteur thermique continuera sa carrière. La filialisation de la branche thermique sous l’appellation Horse n’est pas autre chose que la tentative de sauver une branche industrielle performante et rentable … face à une branche électrique qui peine à vendre sa production malgré des subventions étatiques massives (payées par vos impôts) !
L’explication est pourtant simple et semble avoir échappé à nos élites : Renault a acté que le marché français, du fait des agissements nocifs de son administration, était en état de mort clinique et que, pour survivre, il fallait aller voir ailleurs … dans des pays moins idéologisés.
Les élites ne peuvent pas impunément s’opposer à la volonté populaire ou alors il leur faudra un jour en assumer les conséquences !
On a connu une époque où les têtes de l’élite ont fini au bout des piques !
Bien cordialement à tous !
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Cela fait plus de vingt ans que je clame sur tous les toits : le système français de retraite va s’effondrer, faute de cotisants. On n’a pas voulu m’entendre, comme si se boucher les oreilles était la bonne façon de réagir. Aujourd’hui, des voix officielles s’élèvent pour confirmer mon pronostic. C’est le cas de Nicolas Dufourcq, directeur général de la Banque publique d’investissement, qui, dans une interview à BFM Business, s’écrie qu’on “a créé un truc de dingue”. Le pauvre homme s’en félicite, parce que ce système est généreux ! Générosité d’énarque, qui disparaîtra des radars le jour où les retraités miséreux chercheront des responsables. En attendant savourons ses propos … avec l’amertume qui convient !
“‘J’ai cotisé donc j’ai le droit’ est une idée fausse”: pour le patron de Bpifrance, le système de retraite par répartition est mal compris par certains Français
Nicolas Dufourcq, le directeur général de la Banque publique d’investissement, appelle à “dépolitiser” le débat sur les retraites et insiste sur sa dimension démographique.
Le débat sur les retraites est obscurci par une confusion selon Nicolas Dufourcq. “On a mis dans la tête des Français qu’ils avaient cotisé et qu’ils avaient donc droit (…), mais ce n’est pas le principe” d’un système de retraite par répartition, a estimé le directeur général de Bpifrance sur le plateau de BFM Business, ce mercredi 15 octobre, alors que le gouvernement de Sébastien Lecornu a annoncé la suspension de la très impopulaire réforme de 2023.
Dans un système par répartition, “les retraites sont des dépenses publiques annuelles, financées par des prélèvements annuels. Ce n’est pas parce que vous payez beaucoup de cotisations dans votre vie que vous en bénéficierez, ce n’est pas vrai”, a insisté Nicolas Dufourcq, qui publie un nouveau livre intitulé La dette sociale de la France 1974-2024 (Odile Jacob).
“La retraite par répartition, c’est pas du tout comme une assurance privée où vous avez un lien de causalité absolument direct entre le volume cotisé et ce que vous allez recevoir. Les critères sont révisés régulièrement, ils n’ont pas cessé de changer depuis les années 1970″, a rappelé le directeur général de Bpifrance, passé par le cabinet du ministre des Affaires sociales au début des années 1990.
En effet, alors que les taux de cotisation des salariés du privé ont doublé depuis 1975, les pensions et le niveau de vie relatifs des retraités sont amenés à se réduire progressivement, comme l’a expliqué BFM Business. Ainsi, alors qu’un actif de la génération 1940 aura cotisé en moyenne 18,8% de son salaire brut au cours de sa carrière, sa pension de retraite équivaut, en moyenne, à 77% de son revenu d’activité (il s’agit du taux de remplacement), selon les analyses du Conseil d’orientation des retraites.
Au contraire, alors qu’un actif de la génération 1980 cotisera en moyenne 27,9% de son salaire brut, son taux de remplacement ne sera que de 68,9%. Ce taux de remplacement baissera encore pour les générations suivantes. De ce fait, le niveau de vie relatif des futurs retraités va progressivement décroître alors qu’ils cotiseront davantage, en proportion de leurs revenus, que leurs aînés.
“Prise de conscience tardive”
Pour Nicolas Dufourcq, le débat actuel sur les retraites s’inscrit “dans la très longue histoire de la prise de conscience très tardive du vieillissement du pays. La France a pris un énorme coup de vieux”. Le haut fonctionnaire estime nécessaire de “dépolitiser” ce débat, qui relèverait avant d’une “question démographique”.
“Félicitons-nous d’avoir créé un truc de dingue, où le sans-domicile fixe et le grand bourgeois sont soignés de la même manière à l’hôpital avec un reste à charge de 5%, le plus faible du monde, avec les retraites les plus généreuses d’Europe (..). Mais ce système est menacé dès lors que l’économie ne croît pas aussi vite que les dépenses sociales. Il faut ralentir leur croissance”, estime Nicolas Dufourcq.
Les Français sont très pessimistes sur l’avenir de leur système de retraies. Près de trois quarts des Français (73%) pensent que le système de retraite par répartition n’existera plus ou “probablement” plus en 2050, selon un sondage Toluna/Harris Interactive dévoilé ce mercredi pour le Haut commissariat à la stratégie et au plan. D’ici dix ans, en 2035, plus de sept Français sur 10 pensent que ce système “se sera dégradé”, selon l’enquête.
On sait que Bruxelles veut absolument décarbonner l’économie européenne … et, pour cela, l’argument écologique a été utilisé à grande échelle dans le cadre d’un véritable matraquage médiatique sous toutes ses formes …
L’argument écologique n’est évidemment qu’un prétexte car on sait que l’Union Européenne ne représente pas grand-chose au niveau mondial (500 millions d’habitants) ; surtout que les efforts significatifs et extrêmement couteux consentis jusqu’ici n’auront absolument aucun impact sur le soi-disant réchauffement climatique devenu l’abominable dérèglement climatique …
Le but réel, et non avoué, est en fait de ne plus dépendre du pétrole qui reste pourtant la source d’énergie numéro 1 dans le monde parce qu’on … n’a pas trouvé mieux !
Cette décision est motivée par le fait que les pays de l’Union Européenne ne produisent pas de pétrole (seuls la Norvège et le Royaume Uni en produisent mais ils ne sont pas dans l’Union Européenne !).
Intoxiqués par des pseudos scientifiques idéologiquement motivés, les dirigeants de l’Union Européenne ont donc cru qu’ils pourraient remplacer le pétrole par une électricité essentiellement produite par des énergies renouvelables (solaire et éoliennes) en croyant qu’elle pourrait être gratuite parce que le vent et le soleil ne coutent rien ; mais sans voir que ces énergies intermittentes et aux capacités aléatoires n’avaient aucune chance de pouvoir produire la quantité d’électricité nécessaire au fonctionnement d’une économie moderne.
En outre, vision écologique allemande oblige, il ne fallait surtout pas de centrales nucléaires … (l’Allemagne a fermé ses centrales nucléaires sous l’ère Merkel).
A grands coups de règlements totalement arbitraires extrêmement pénalisants pour certains secteurs et de subventions délirantes pour d’autres, dont les effets principaux ont été essentiellement de fausser le marché, les administrations européenne et française ont donc tenté d’imposer les énergies renouvelables et le véhicule électrique … mais hypocritement, on avait quand même pensé à se fournir en gaz bon marché auprès de la … Russie pour compenser les jours sans vent et sans soleil !
Les constructeurs automobiles européens ont cru y voir un moyen de reprendre des parts de marché tout en augmentant les prix mais en oubliant la règle principale : Le client est roi !
Or, décider pour le client ce qu’il veut n’est pas la preuve d’un marché libre et concurrentiel basé sur l’économie de marché mais la preuve d’une vision communiste du monde ; et nous savons que l’économie communiste, de type URSS, ça ne fonctionne pas !
Les faits sont là : le client ne veut pas du véhicule électrique !
Du coup, les industriels, qui ont cru à la poule aux œufs d’or, se sont rendu compte qu’ils allaient à la catastrophe car d’une part ils suppriment les véhicules thermiques, avec des ventes en moins et donc des recettes en moins, mais en plus ils n’arrivent pas à vendre les véhicules électriques et du coup les stocks s’accumulent… tout comme les pertes avec in fine des licenciements massifs que nous avions d’ailleurs prévus !
En outre, nos chers dirigeants avaient mis sous le tapis l’hypothèse d’une agression russe contre ses voisins ; Géorgie puis Ukraine alors que la guerre durait déjà depuis 2014 avec cette dernière !
Les évènements ne s’étant pas déroulés comme prévu, et le gaz russe bon marché n’étant plus disponible, la conséquence de cette politique a été de provoquer un surcout colossal et extrèmement pénalisant de l’énergie (gaz et électricité) puisque maintenant nous devons nous fournir en gaz norvégien ou américain !
On a bien pensé (ou plutôt rêvé) à l’hydrogène, en oubliant commodément les règles de la physique, et subventionné grassement des « entrepreneurs » qui promettaient un miracle industriel alors qu’ils étaient essentiellement motivés par le montant des subventions. Evidemment, le miracle n’a pas eu lieu et il n’en est absolument rien sorti de positif.
Hopium qui devait fabriquer une voiture à hydrogène a fait en faillite.
Et ça ne va pas mieux dans le secteur des batteries puisque Northvolt qui devait fabriquer des batteries a fait aussi faillite …
Inexplicablement, l’économie ne se plie pas à la volonté des fonctionnaires normateurs de Bruxelles et de Bercy !
Mais, à aucun moment ces administrations ne se sont posé la question de savoir si ce ne sont pas leurs décisions qui sont inappropriées …
Seulement, hormis un matraquage fiscal en constante augmentation pour empêcher le consommateur d’acheter un véhicule thermique et des subventions délirantes accordées pour engager des industries décarbonnées, le résultat est qu’aujourd’hui nous avons échangé une dépendance vis-à-vis des producteurs de pétrole contre une dépendance vis-à-vis de la Chine à la fois pour les batteries pour voitures et pour les terres rares qui sont utilisées dans les moteurs électriques, les éoliennes et l’électronique ; terres rares dont les chinois veulent contrôler et limiter les exportations !
Seulement, ce choix n’a pas été neutre car, en échangeant une dépendance contre une autre, nous avons aussi détruit le tissu industriel que nous avions mis des dizaines d’années à constituer !
En 2004, les industries françaises ont produit 3,6 millions voitures tandis que les exportations représentaient 12,3 Mds€ d’excédents. En 2024, seulement 1.35 million voitures sont sorties des chaînes françaises (soit une baisse de 63 %) et les excédents commerciaux se sont transformés en déficits (-10 Mds€ rien que sur les 6 premiers mois de l’année 2025).
Les industriels allemands, qui ont cru au mirage électrique, suivent désormais la même voie et, devant la dégringolade, tentent désormais de faire revenir Bruxelles sur l’échéance de 2035 et l’interdiction de fabriquer des véhicules thermiques !
Mais, pas d’inquiétude, l’administration fiscale de Bercy continue imperturbablement sa politique nocive et décide de poursuivre le tabassage fiscal avec l’augmentation du malus auto à des niveaux stratosphériques … et de diverses taxes (augmentation de 0.60€ par litre des taxes sur l’E85) mais aussi de subventionner massivement des secteurs non rentables mais proclamés « verts » et donc de gaspiller de l’argent dans des secteurs improductifs ou non compétitifs.
Même les gérontocrates du sénat commencent à s’affoler et ont pondu un rapport suggérant des mesures d’urgence pour sauver … ce qui peut l’être.
Le désastre économique, industriel et social se profile sans l’ombre d’un doute et Bercy appuie à fond sur l’accélérateur fiscal !
Ce sera, à n’en pas douter, un véritable triomphe !
Non, vraiment, chapeau bas les artistes !
Bien cordialement à tous !
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Cette mère de famille marseillaise circulant avec son jeune fils dans un bus y rencontra une amie. « Je viens de chez le docteur avec mon petit », lui dit-elle. « Qu’est-ce qu’il a ? », s’enquit la voisine. « Le complexe d’Œdipe », lui répondit la maman. « Hou la la », fit la voisine. Et d’ajouter : « Qu’est-ce que c’est ? » « Je ne sais pas », dit la mère. Alors la bonne voisine conclut cette discussion par un de ces propos qui ramènent la paix dans les âmes : « L’essentiel, c’est qu’il aime bien sa maman. » Je repense à cette histoire chaque fois que j’entends un débat sur les chaînes d’information à propos de la situation de la France. Impossible d’y trouver le moindre propos ouvrant la perspective de solutions. Mais des intervenants qui finalement se trouvent bien à discuter ensemble. « C’est l’essentiel », dirait la bonne dame de Marseille.
Aucun des participants à ces débats n’est stupide. Bien au contraire. Mais ils sont tous frappés de paralysie. Pourquoi ? Parce que la société française comporte des interdits. Exactement comme une société primitive. Non qu’elle le soit demeurée, mais parce qu’un tabou produit toujours le même effet, quelle que soit l’époque et le sujet. Le vingtième siècle a été marqué en Europe par le communisme. Il a régné sous sa forme soviétique sur toute l’Europe de l’Est et a profondément imprégné l’Ouest, qui pourtant ne s’était pas laissé conquérir par l’armée rouge, grâce à la présence de l’armée américaine. Les meilleurs intellectuels de l’Ouest eurent un seul souci. Non pas l’existence de Dieu, mais leur rapport au communisme, entendu comme un rapport essentiel au peuple.
Or le peuple, partout, était victime du communisme. Il ne fallait donc pas faire la moindre concession intellectuelle à ce dernier, mais le combattre avec la dernière énergie. Le Figaro célèbre la mémoire de Raymond Aron, qui illustra ses colonnes pendant les décennies d’après guerre. Aron éprouvait de la répulsion et en même temps de l’attirance pour le communisme. Il n’y céda jamais mais son message en fut marqué. Et de toute façon l’immense majorité des intellectuels français penchait pour le communisme. De ce fait la politique française ne fut jamais qu’un succédané du communisme, tandis que le libéralisme apparaissait comme un produit étranger, importé des Etats- Unis.
Il ne faut pas s’étonner que la Sécurité sociale ait pu marquer de son emprise la société française. J’ai retrouvé dans mes archives un document de campagne de Georges Pompidou pour l’élection présidentielle de 1969. Pas un mot sur la Sécurité sociale. Pourtant deux ans auparavant celle-ci avait fait du souci à Pompidou, alors premier ministre, en raison de ses déficits récurrents et sans cesse augmentés. Il avait cru se débarrasser du problème en confiant à Jeanneney le soin de la réformer par ordonnances, réalisant ainsi la prédiction de Frédéric Bastiat qui voyait dans l’intervention de l’Etat la fin du mutualisme. Mais Pompidou n’avait pas compris que ce monstre communiste allait, quelques décennies plus tard, entraîner la Ve République dans la tombe. C’est ce que nous vivons actuellement.
Evidemment, tout le monde vous dira que la Sécu c’est bien, parce qu’elle nous protège. Je vois parfois à la pharmacie de bonnes bourgeoises des beaux quartiers de Paris faire tamponner soigneusement une ordonnance de six sous pour bénéficier de leur remboursement. Elles ne se rendent même pas compte de l’incongruité de leur conduite. Mais que voulez-vous, la gratuité est une maladie inguérissable, sauf par un traitement radical de suppression. Supprimer la Sécu n’est pas supprimer l’assurance. Il s’agit de la remplacer par une assurance moderne et bien gérée et ne donnant pas prise à tous les abus. De plus la Sécu, c’est aussi la retraite. Celle-ci agonise faute de cotisants. La remplacer par un système de capitalisation qui fera du smicard un retraité aisé est une action de salubrité publique. De quoi la France a-t-elle peur ? De l’aisance et de la liberté ?
On attend en France que tous les citoyens se lèvent pour exiger la liberté de la protection sociale. C’est un combat déjà gagné, puisque les lois instituant la liberté figurent toutes au Journal officiel. Il ne s’agit que d’un combat contre un pronunciamento politique et judiciaire dont les auteurs méritent la prison. Un peuple doit savoir sévir contre ceux qui le trahissent. L’histoire est plus que sévère envers les nations qui ne révoltent pas contre ceux qui les malmènent. Pour faire écho à l’histoire marseillaise que je vous ai narrée en commençant, sachez qu’un éminent journaliste économique a réalisé une émission sur une de mes conférences de liberté et que pour la faire passer sur la chaîne publique où il officiait, il a dû faire en sorte qu’elle ne figurât pas au programme. Elle a quand même été diffusée. Oh bonne mère !
La situation est rocambolesque. C’est la chenille qui accélère et recapote.
Lecornu me fait penser à Jean Lefebvre sans lequel Les tontons flingueurs, Les gendarmes de Saint Tropez et La septième compagnie n’existeraient pas.
Hélas, Macron ne me fait pas penser à Michel Audiard mais plutôt à Jean Luc Godard, le génie dont on se demande de quelle lampe il a bien pu sortir pour mériter ce qualificatif.
Lecornu promène son air étonné avec des éclairs de compréhension de façade, jamais explicités, qui ne sont qu’à lui, qu’il garde pour lui, qu’il ne partage pas. C’est le principe du comique troupier.
Mais il est Le premier ministre d’un pays en crise politique profonde. C’est là que ça coince.
Son rôle est-il adapté aux dysfonctionnements qui secouent le pays ? N’y a-t-il pas une lourde erreur de casting ?
Car enfin, le parti des fonctionnaires — de ces bureaucrates dont la multiplication, l’apathie et la prétention, particulièrement prégnantes à Bercy, dans l’Education nationale, dans La magistrature et Les collectivités locales, rongent le corps social et détruisent l’économie, sous des dehors d’empathie, d’égalitarisme et de protection de la planète — le Parti socialiste qui ne représente rien devient le parolier scénariste de l’acteur Lecornu.
On peut prédire le bide, le contre-emploi pour notre comique troupier.
Le Parti socialiste qui exige des retraites à rallonge pendant que ses clients sont les moins bien placés pour cela, tant ils sont majoritairement planqués, hors de toute pénibilité qui justifierait une retraite pas trop tardive.
Et Lecornu qui flingue le salaire des apprentis pour équilibrer la facture, ainsi que le capital déjà exsangue ou corrompu, incapable d’accompagner la production et la création économique qui manquent tant à notre pays.
Où allons-nous ?
Plus le pays se couche face aux vents violents qui parsèment le mauvais cap qu’il a pris, plus le risque de faire un tonneau devient majeur, ou alors un redressement potentiel soudain qui sera si violent qu’il le laissera hébété.
Hélas ou heureusement — mais cela ne concerne peut-être que moi — dès que je vois Lecornu le fou rire me prend. Désolé.
La Ve République se meurt de son incapacité à régler son principal problème. Ce que les citoyens attendent du pouvoir, en démocratie, c’est qu’il les protège des catastrophes quand elles sont prévisibles. Rien de plus prévisible que le déficit budgétaire. Il résulte évidemment de l’excès des dépenses par rapport au montant des recettes. Concernant la France, les dépenses principales sont dues au système social, qui représente près des deux tiers du total. C’est beaucoup plus que dans les autres pays et cela fait de la France une sorte de paradis pour ceux qui veulent vivre du travail d’autrui. Evidement on ne présente jamais cette situation ainsi. On serine à qui veut l’entendre qu’il s’agit de générosité, voire de charité et l’on se décerne des prix de vertu.
Ce système est né de l’industrialisation, qui a poussé des masses de paysans vers les villes, où les attendaient des multitudes d’emplois, mais où n’existait plus l’environnement familial et sa protection, et de sa généralisation à la Libération, sous l’influence du parti communiste, fort de ses 28 % de voix aux élections et des armes qu’il détenait depuis la guerre. Les partis politiques français se sont tous ralliés à ce système social, et il n’a eu aucune difficulté à étendre ses limites jusqu’à embrasser toute la vie de la nation. On en est là.
Si bien que le problème se résume à la question suivante : comment s’en débarrasser ? Car le simple examen de la situation du pays montre que plus rien n’est possible en France sans supprimer le système social et le remplacer par la liberté économique, qui est parfaitement apte à protéger les citoyens et qu’on peut augmenter de quelques mesures de solidarité envers ceux qui en ont besoin. Le blocage résulte bien entendu des syndicats, qui gèrent le système en parfait accord avec le patronat qui s’en plaint mais qui y a trouvé une sorte de paix sociale parfaitement illusoire mais rassurante pour lui.
Et les 17 millions de Français retraités, qui ne se voient pas vivre sans leurs pensions, ne poussent évidement ps au changement de système.
On peut dire du mal de la construction européenne, mais elle a eu au moins le mérite de créer le marché unique et la concurrence généralisée. La France s’y est opposée de toutes ses forces, au nom d’on ne sait quoi, sans doute « la tyrannie du statu quo « (Milton Friedman), moyennant quoi elle est restée figée dans son système social et a progressivement perdu pied, jusqu’au moment où son régime politique s’est effondré par incapacité de résoudre les problèmes du pays. Aujourd’hui, notre classe politique ressemble à un vaste poulailler où des renards affamés croquent les poules les unes après les autres, tandis que les coqs, dressés sur leurs ergots, ne font plus peur à personne.
On n’en finirait plus de recenser les erreurs et les occasions perdues au fil des décennies qui ont empêché la réforme. La lucidité des élites n’a pas été au rendez-vous. Le régime politique de la Ve République en est le principal responsable. Quand on s’amusait à dire au général de Gaulle « mort aux cons », il répondait en souriant « vaste programme ». Malheureusement, il n’a jamais ajouté cette œuvre à son programme. Et les cons ont survécu à tous les avatars, sûrs de pouvoir résister à tout au nom de la prééminence de l’Etat.
Les occasions de réforme n’ont pas manqué. Mais à chaque fois un mauvais réflexe a mis fin aux espérances. Parfois même un accident stupide. Mon ami le docteur Belot s’est tué en tracteur alors qu’il mettait en place le secteur libre de la médecine, que j’appuyais auprès de Raymond Barre. Le secteur libre a quand même vu le jour, mais n’a pu se généraliser alors que c’était sa vocation. Et le blocage des prix n’a survécu que pour la Sécurité sociale alors que nous l’avions fait supprimer pour toute l’économie en obtenant l’abrogation des ordonnances de 1945 qui l’établissaient. Ce fut de la part des pouvoirs publics français une action délibérée. Ils tenaient à la Sécu comme à la prunelle de leurs yeux. Ils s’en rendirent aveugles !
Les grandes querelles de l’histoire finissent parfois bien. Thémistocle sut arrêter Xerxès 1er à Salamine alors que le déferlement des troupes perses menaçait tout développement futur de l’Occident. D’autres vaillants guerriers arrêtèrent les Arabes à Poitiers et les Ottomans à Vienne, et l’oncle Sam, aidé de quelques nations courageuses, mit fin au régime nazi allemand. Mais que d’erreurs et d’échecs ont ruiné les espoirs des peuples civilisés ! La France est aujourd’hui en situation de sauver la civilisation occidentale ou de la perdre. Car l’effondrement français causerait un tort irréparable au monde libre. Notre orgueil national n’est justifié que par la société de liberté qu’il a éminemment contribué à bâtir. Si nous devions nous assimiler à ses destructeurs, nous serions honnis au concert des nations.
Macron est arrivé au pouvoir en France par la trahison des juges, qui ont éliminé celui qui devait gagner l’élection de 2017. Il a su se maintenir en 2024 par l’insuffisance de sa rivale. Mais il n’y a plus de temps à perdre. Macron doit partir au plus vite et la France se doter d’un président digne d’elle. C’est tout l’enjeu des jours et des semaines qui viennent.
Claude Reichman
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Il y a dans le mot consentement quelque chose de sacré. C’est peut-être le dernier refuge de la liberté. Là où il disparaît, la dignité s’effondre, et l’homme redevient chose.
Passer outre le consentement, c’est pénétrer la zone où commence la servitude. Qu’il s’agisse du corps, du bien ou de la pensée, c’est toujours le même viol : celui de la volonté.
Dans la sphère privée, tout le monde comprend cela. On s’indigne — à juste titre — quand un individu impose sa loi à un autre, quand le plus fort ou le plus rusé prend ce que le plus faible refuse. Là, le mot “consentement” fait consensus. Il émeut, il scandalise, il mobilise.
Mais étrangement, dans la sphère publique, le consentement ne vaut plus rien. L’État s’en exonère avec la même désinvolture qu’un seigneur d’Ancien Régime. Il décide, prélève, interdit, oblige.
Il nous prend notre argent — c’est l’impôt ; notre temps — c’est la réglementation ; parfois même notre vie — c’est la guerre.
Tout cela sans jamais nous demander notre avis, sinon par le biais de bulletins de vote dont le sens se perd dès le lendemain.
Les hommes de l’État appellent cela la loi. Ils y voient l’expression de la volonté générale. Mais qui l’a vraiment voulue, cette volonté-là ? Qui a consenti à être ligoté au nom du collectif ?
L’illusion démocratique consiste à croire que le consentement donné une fois, un jour d’élection, vaut pour tout, pour toujours. C’est le consentement perpétuel, irrévocable, le viol institutionnel.
Alors que l’on traque l’absence de consentement dans l’intime, on la glorifie dans le public. Nous punissons sévèrement celui qui force un individu, mais nous décorons celui qui force un peuple.
C’est le même geste pourtant : celui de celui qui impose, au nom d’un bien supérieur.
Et il est vrai que les intentions diffèrent. L’un agit par pulsion, l’autre par conviction. Mais le résultat est identique : une volonté brisée.
Le vrai progrès serait d’unifier notre morale : de comprendre que le consentement, ce n’est pas un privilège sexuel, c’est une exigence universelle.
Une société adulte ne demande pas seulement à chacun de respecter le corps de l’autre, mais aussi sa liberté de dire non à l’État, à la norme, à la foule.
C’est cela, le contrat social véritable : non pas une abdication collective, mais une entente révisable, où chacun reste libre tant qu’il veut l’être.
Quand ce jour viendra, peut-être que la démocratie cessera d’être un décor et redeviendra un échange.
Mussolini avait pour devise : “Tout par l’Etat, tout pour l’Etat, rien en dehors de l’Etat”, je propose comme devise pour la France : “Rien qui ne soit consenti.”
Le consentement n’est pas une formalité morale : c’est la frontière vivante entre le citoyen et le sujet, entre la civilisation et l’esclavage.
La France va-t-elle mal ? Voilà une question qui recueillerait probablement 99% de OUI, si un référendum était lancé ainsi formulé.
Face à ce constat, donc unanime, les explications ne manquent pas.
D’abord celles des professionnels, les hommes de l’Etat, élus de tout poil. Chacun d’eux a une explication, nous n’en ferons pas l’inventaire, c’est une histoire à se fâcher… Malheureusement les conclusions de leurs explications, quelles que soient leurs formes, sont uniformes : il suffit d’appliquer leurs recettes de pouvoir, et le tour est joué. Non pas tout à fait, en plus il faut payer pour voir. Encore…
Celles des amateurs, ils sont un peu plus de soixante millions. Là, c’est le grand désordre et la multiplication exponentielle. Cela part de la faute du fonctionnaire, du commerçant, de l’immigré, du riche, du pauvre, du fanatique de la discipline, de l’anarchiste, du politisé, de l’abstentionniste, du syndicaliste, du patronat, etc…
Impossible de s’y retrouver, chacun a ses journaux, ses supporteurs et ses champions qui se tirent la bourre à longueur de jours, de livres, de communiqués et de rassemblements.
Celles des scientifiques, sommités tout aussi divergentes que les autres intervenants, mais dont les explications sont enrobées dans des citations ou exemplarités puisées dans l’histoire. Il faut le dire ce formalisme conforte leur vision, mais uniquement chez leurs affidés déjà convaincus…
Vous imaginez que, pris dans cette diarrhée intellectuelle et interventionnelle, il est particulièrement délicat de donner une opinion, surtout quand celle-ci vous parait d’une simplicité navrante, et peut se résumer en quelques lignes. Que sont quelques lignes face à cet Himalaya d’avis et de compétences…
On est le 10 octobre 2025, c’est la fin des beaux-jours, grâce au réchauffement climatique il fait aussi bon et beau sur la Méditerranée que le même jour en 1984, la prudence m’abandonne, je vous donne mon avis.
La France va mal parce que les Français refusent d’affronter toute difficulté.
En fait, finalement, c’était juste une ligne !!!
C’est mon expérience et mon opinion. La vie n’est faite que de difficultés à franchir. C’est à la fois le défi, le problème et le bien être ou le mal être selon le résultat du franchissement.
Comment un pays peut-il, face aux difficultés, détourner le regard, faire confiance aux charlatans et escrocs divers qui se précipitent systématiquement au chevet des peureux pour leur faire croire qu’ils vont leur éviter les raisons d’avoir peur, et continuer à faire semblant d’être insouciant alors que tout montre que le pire approche ?
Et que… personne ne moufte pour réveiller la belle au bois dormant…
Conclusion
La France meurt du déni. Ce qu’elle aura à affronter, quand la vérité va la terrasser, dépassera tout ce qui peut s’imaginer.
C’est peut-être cette fois qu’elle va carrément disparaître…
Nous allons évoquer aujourd’hui un domaine très discret de la haute fonction publique dont les arcanes et avantages ne sont ouverts qu’à certains initiés forcément (très) privilégiés.
C’est un domaine où l’opacité règne ; c’est dire si le sujet est sensible … surtout dans un monde qui se veut transparent.
On le sait, la République est bonne fille, elle octroie des postes peu fatigants à des vieux routards de la politique ou à des hauts fonctionnaires méritants pour qu’ils puissent percevoir, en toute discrétion, des rémunérations … très confortables payées par vos impôts ; rémunérations qu’ils pourront cumuler avec de belles pensions de retraites payées aussi par … vos impôts !
Evidemment, ce système, si discret mais si avantageux et totalement hors normes, est empreint d’une forte dose de copinage et de petits arrangements avec la loi et la Constitution et fatalement, ces petits arrangements ne peuvent avoir lieu que loin du regard des français car … cela pourrait les énerver !
On ne s’étonnera donc pas que l’opacité soit volontaire …
De quoi parlons-nous ?
Du Conseil Constitutionnel, organe pivot de la Vème République, à propos duquel on se perd en conjectures : organe politique ou organe judiciaire, indépendant ou inféodé au pouvoir ?
Rappelons que la mission du Conseil Constitutionnel est normalement de se prononcer sur la conformité à la Constitution de 1958 des textes de lois nouvellement votés (avant leur promulgation par le président de la République).
Il peut être saisi par le président de la République, le premier ministre, le président du Sénat, le président de l’Assemblée Nationale, 60 députés, 60 sénateurs, et enfin par le biais d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) mais exclusivement à travers le filtre de la justice (dans le cadre de procédures pendantes devant le Conseil d’Etat ou la Cour de Cassation).
Ses neuf membres sont désignés pour 9 ans et leur mandat n’est pas renouvelable ; ce qui est censé garantir leur indépendance. Les anciens présidents de la République en sont membres droit.
Ils sont désignés à raison de 3 par le président de la République, 3 par le président du Sénat et 3 par le président de l’Assemblée Nationale. Le président du Conseil Constitutionnel est nommé par le président de la République et il a voix prépondérante en cas de partage. (Article 56 de la Constitution).
Jusque-là, tout vous paraît normal ?
Parce que c’est la partie visible de l’institution.
Là où ça devient intéressant, c’est lorsque l’on examine les choses d’un peu plus près … et c’est alors que les anomalies apparaissent !
Qui peut être nommé membre du Conseil Constitutionnel ?
Dans les autres pays, exception faite de la Belgique, il faut disposer de compétences juridiques de haut niveau pour être nommé à ce poste.
En France ?
Pas de problème, n’importe qui peut être nommé ; il n’y a aucune condition de compétence juridique notamment en termes d’études et de carrière juridique ; la nomination est à la discrétion des 3 présidents cités plus haut !?!
D’ailleurs, actuellement, il n’y a pas de professeur des facultés de droit, peu de juristes ; ce sont essentiellement d’anciens fonctionnaires et/ou hommes politiques professionnels.
Les compétences en droit (constitutionnel essentiellement) ne sont donc pas un critère de nomination pour un poste appelé essentiellement à se prononcer à propos de la conformité au droit constitutionnel !!!
Enfin, quand j’écris n’importe qui, j’exagère un peu quand même car, en fait, ces postes sont très convoités et, du coup, l’accès en est très difficile …
En fait, il faut être lucide : l’accès n’en est ouvert essentiellement qu’aux copains politiques ou dans le cadre de marchandages politiques !
Qui sont les membres actuels du Conseil Constitutionnel ?
-Jacques Mézard, avocat et homme politique, membre du mouvement radical, proposé par E Macron,
-François Pillet, avocat et homme politique, apparenté LR, proposé par Gérard Larcher, président du Sénat
-Alain Juppé, inspecteur des finances et homme politique, membre de LR, proposé par Richard Ferrand, alors président de l’Assemblée nationale.
-Jacqueline Gourault, enseignante d’histoire-géographie et femme politique, membre du MoDem, proposée par Emmanuel Macron,
-François Seners, haut fonctionnaire membre du Conseil d’État, proposé par Gérard Larcher, président du Sénat
-Véronique Malbec, magistrat, proposée par Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale.
-Laurence Vichnievsky, magistrat et femme politique, membre du MoDem, proposée par Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée Nationale
-Philippe Bas, haut fonctionnaire et homme politique, membre de LR, proposé par Gérard Larcher, président du Sénat
-Richard Ferrand, homme politique, membre de Renaissance (parti politique d’E Macron), proposé par Emmanuel Macron qui l’a en outre désigné en qualité de président.
Quant aux conditions de probité, elles sont carrément évacuées sous le tapis alors que, rappelons-nous, A Juppé, ancien premier ministre, a été condamné en justice et que R Ferrand, ancien président de l’assemblée nationale, n’a dû son salut qu’à une très opportune prescription des faits ; outre le fait qu’il a aucune compétence en droit mais présente l’immense avantage d’être … un ami et soutien indéfectible d’E Macron !?!
N’oublions pas enfin que L Fabius, ancien ministre et ancien député, qui a aussi été membre et président du Conseil Constitutionnel désigné par F Hollande alors président de la République, a lui aussi été poursuivi mais pas condamné par des pairs décidément bien indulgents dans l’affaire du sang contaminé !
En fait, nous avons un record de Présidents du Conseil Constitutionnel condamnés ou poursuivis ; ce qui est quand même un peu surprenant pour un organe qui prétend “juger” les lois. Le conflit d’intérêt n’est finalement pas un obstacle au système constitutionnel ce qui est quand même surprenant !!!
Le Conseil Constitutionnel est essentiellement un organisme de recyclage de politiciens has been aux compétences incertaines ou de fonctionnaires méritants.
Mais, quel prestige que de pouvoir terminer une carrière au Conseil Constitutionnel !
En fait, on comprend qu’il s’agit d’un système discrétionnaire et pas du tout démocratique de nomination des copains aux plus hautes fonctions de l’Etat … en remerciement des services rendus ou en vue d’obtenir certains avantages futurs …
Juges ou politiques ?
A vrai dire, le statut des membres du Conseil Constitutionnel est ambigu …
Dans la Constitution, le Conseil Constitutionnel n’est pas classé dans la justice et effectivement il ne se situe ni au sommet de la justice civile (Cour de Cassation) ni au sommet de la justice administrative (Conseil d’Etat) comme c’est le cas pour la cour suprême des Etats Unis (où il n’y a pas de droit administratif).
Ses membres sont des hauts fonctionnaires ou d’anciens politiciens … et sur 9, 7 sont classés homme ou femme politique presque tous issus du gouvernement ou du parlement ; c’est à dire qu’ils rendent des décisions à propos des textes écrits par des collègues qui peuvent être d’ailleurs du même bord politique !
Un esprit mal intentionné y verrait un flagrant conflit d’intérêts en estimant que le système n’offrirait pas des garanties d’impartialité suffisantes!!!
Mais pas nos dirigeants français !
Sachez quand même qu’un magistrat du siège statuant en matière pénale ne peut pas juger un prévenu s’il est intervenu dans le cadre de la procédure d’instruction. C’est prévu dans le code de procédure pénale pour éviter les dossiers « trop bien ficelés ».
Mais ici, pas de problème de cette nature !
En outre, contrairement à la plupart des Cours Constitutionnelles des autres pays, le Conseil Constitutionnel n’hésite pas à rendre des décisions politiques … le dernier exemple récent étant la censure de la loi Duplomb, le 07 aout 2025, concernant l’usage d’un insecticide autorisé partout ailleurs dans l’Union Européenne sauf … en France !
Ces décisions (il y en a eu 2) concernant la loi Duplomb posent d’ailleurs la question des limites des pouvoirs des membres du Conseil constitutionnel par rapport à ceux des représentants du peuple car il est devenu évident que le Conseil Constitutionnel a pris parti pour le gouvernement au mépris du droit voté par les représentants du peuple (Assemblée Nationale) !
On en tire fatalement la conclusion, que le Conseil Constitutionnel est un organe politique ; ce qui ouvre la porte à toutes les dérives …
Comment sont rémunérés les membres du Conseil Constitutionnel ?
Cette face du Conseil Constitutionnel est la plus occulte mais n’est pas la moins intéressante …
Selon la comptabilité publique, le premier poste de dépenses du Conseil Constitutionnel porte sur les charges de personnel (9,8 millions prévus en 2025) dont 2,16 millions pour les seuls « neuf Sages ».
Et cette rémunération présente des caractéristiques étonnantes …
Les membres du Conseil Constitutionnel perçoivent environ 15 000€ bruts par mois. Le problème est que cette rémunération ne respecte pas les règles de rémunération fixées par le législateur.
En 2022, les conseillers ont perçu une indemnité mensuelle de 6 400 € bruts par application de la loi organique de 1958 auxquels il faut ajouter 8 600 € bruts … sans fondement légal.
Comment ça, sans fondement légal ?
Oui, vous avez bien lu, plus de la moitié de la rémunération des membres du CC est versée en toute illégalité ; sans doute parce que 6.400€ par mois étaient jugés insuffisants alors que bien souvent ils cumulent cette rémunération « de base » avec des pensions diverses et variées …
Comment cela est-il possible ?
Il faut savoir que la partie illégale de leur rémunération résulte d’une simple lettre ministérielle du 16 mars 2001 adressée par Madame Florence Parly à M. Yves Guéna, alors président du Conseil Constitutionnel ; en violation de l’article 63 de la Constitution qui exige que cette rémunération soit fixée par une loi organique.
Or, aucune loi organique n’a statué sur cette sur-rémunération !
C’est à dire que les « Sages » sont les premiers à violer la loi qu’ils sont pourtant chargés d’appliquer et de faire respecter !?!
Et comment appelle-t-on une rémunération illégale dans la fonction publique : de la corruption et l’abus des deniers publics est un délit !
Et comment désigne-t-on l’ensemble du mécanisme : un pacte de corruption !
Dans quel but ? Acheter la conscience des sages ?
Evidemment, tout cela relève de la justice pénale … et il apparaît pour le moins surprenant que ceux qui sont chargés de faire respecter la Loi et la Constitution soient les premiers à l’enfreindre !
Cela gêne-t-il quelqu’un ?
Personne apparemment !
En outre, si jamais une telle loi était votée, elle devrait ensuite obligatoirement passer devant le Conseil Constitutionnel pour en contrôler la conformité … c’est à dire que le Conseil Constitutionnel validerait lui-même les rémunérations de ses propres membres !
Pratique non ?
Mais il est vrai qu’on n’est jamais si bien servi que par soi-même !
Saisi notamment par l’IREF, le Conseil d’État saisi n’a voulu ni en entendre parler, ni en référer à qui de droit ; la Cour des comptes a fait état de son défaut de compétence et ce n’est pas sur le Conseil Constitutionnel qu’il faut compter pour dénoncer une situation, que son éthique si particulièrement souple, lui permet d’accepter sans état d’âme.
Même le Parquet National Financier a préféré regarder ailleurs.
Autant dire que l’on doit constater la défaillance de toutes les institutions instaurées pour garantir l’Etat de droit puisque tout ce petit monde reste solidaire et refuse clairement de corriger des abus manifestes …
Il s’agit clairement d’un dévoiement des institutions au profit de petits arrangements entre amis fatalement préjudiciable au fonctionnement de la démocratie …
Il est aussi évident qu’avec un tel exemple, les autres fonctionnaires ne vont pas hésiter à user, eux aussi, de tous les passe-droits pour obtenir des avantages significatifs même s’ils sont illégaux !
La haute fonction publique va-t-elle dès lors se réduire à une foire d’empoigne des rémunérations illégales ?
La France n’est pas une démocratie, c’est une République monarchique contrôlée par une oligarchie qui se croit investie de tous les pouvoirs et qui, visiblement, persiste à s’estimer au-dessus des lois !
D’ailleurs, cette oligarchie poursuit inlassablement sa prédation malgré la crise économique, politique et financière en cours …
Parlera-t-on un jour d’association de malfaiteurs comme l’a fait récemment un juge parisien pour décrire un tel mécanisme ?
Bien cordialement à tous !
Partager la publication "La République des petits accommodements entre amis"
Certains ont crié à la panique, d’autres à la manœuvre. Et si Macron, au fond, avait simplement agi en avance sur son temps ?
Lorsque le 9 juin 2024, Macron annonce la dissolution de l’Assemblée nationale, il prend une décision logique. A ce moment-là, il n’a que 250 sièges acquis, alors que la majorité en demande 289. Donc le pays est ingouvernable, en tout cas pour sa stratégie. Et en plus, le FN, qui est sa hantise, s’est vu pousser des ailes aux européennes.
Donc Macron pense : il y a maldonne entre vous les Français et moi dont vous connaissez les options. Logique. Il dissout.
Mais de la consultation qui suit la dissolution sort une chambre pire pour lui. Ce qui en soi n’aurait aucune importance, puisque la cohabitation est faite pour cela.
Mais la particularité de cette chambre est qu’elle est ingouvernable, par qui que ce soit.
Dans ces conditions, Macron devait-il abandonner le pays aux plus gueulards ? C’est ce que les gueulards demandaient. Il ne l’a pas fait, pourquoi le blâmerait-on ?
La réalité c’est que les Français, abusés ou lucides nul ne le sait, se sont donnés la pire assemblée qui soit.
Quel pouvait être l’attitude de Macron à partir de la réalité de la situation ? Gouverner ? Impossible. Ce faire la malle et abandonner le pays en pleine dérive ? C’était tirer un trait mortel sur son passage dans l’histoire. Il ne l’a pas fait.
Donc il a patienté le temps que ce ne soit plus lui qui décide la dissolution, mais ses ennemis qui la demandent.
Pour être sûr de son fait il a, au dernier moment, utilisé l’idiot utile de service, dont il connaissait parfaitement la capacité à déclencher un tsunami politique. Bercy et ses responsables ne peuvent pas dissimuler leur responsabilité dans la situation périlleuse de la France, tout le monde en est conscient, tout le monde attend le moment de présenter la facture à ces escrocs.
Alors quand le plus en vue d’entre eux pointe son nez, c’est : haro sur le baudet.
L’effet prévu est acté, la totalité du pays demande la dissolution. Celle-là, personne ne la reprochera à Macron.
Je suppose donc qu’elle va avoir lieu, rapidement.
Et, soit il sortira une chambre gouvernable pour Macron, peu probable, soit une chambre gouvernable pour x, alors Macron entrera en cohabitation et son passage pourra rester neutre dans l’histoire de France.
Evidemment, je peux me tromper…
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Macron était-il en avance sur son temps ?"
Ce 06 octobre 2025, notre nouveau premier ministre vient de présenter sa démission.
Il n’aura donc même pas tenté de présenter quelque texte que ce soit devant l’Assemblée Nationale et préféré jeter l’éponge face à une situation qu’il savait perdue d’avance.
Ce faisant, il a en fait tiré utilement les conséquences de l’opposition du groupe LR et de la probable démission de Retailleau qui ne lui laissait aucune chance face à un Parlement hostile.
Ce faisant, et malgré le fait qu’il soit un des fidèles parmi les fidèles d’E Macron, il n’a pas fait le jeu de notre cher président qui pensait sans doute pouvoir gagner encore un peu de temps jusqu’à 2027 (année des prochaines élections présidentielles).
Contrairement à F Bayrou et à son prédécesseur (M Barnier), S Lecornu n’a pas souhaité aller jusqu’à la motion de censure qu’il savait inévitable.
Comme nous l’avions prévu, la France s’enfonce dans la crise politique et économique et financière ; la bourse s’effondre et les taux d’intérêts augmentent … (ici, là et encore là)
Le seul responsable de cette situation est évidemment E Macron lui-même puisqu’il refuse de tirer les conséquences de la situation qui résulte exclusivement de ses décisions inopportunes et notamment de la malheureuse dissolution de l’Assemblée Nationale.
En outre, il refuse de prendre acte de la modification de la carte électorale en persistant à vouloir nommer un premier ministre de sa couleur politique ; sans tenir compte de la nouvelle répartition politique à l’Assemblée Nationale.
Mais, il est vrai qu’il n’y a pas de majorité à l’Assemblée et, de ce fait, un premier ministre qui aurait quelque chance de passer l’écueil d’une motion de censure devrait nécessairement être issu d’une coalition.
Le problème est que la culture politique française issue de la Vème République mise en place par le général De Gaulle exclut ce mécanisme de coalition.
Dès lors, à ce jour, il ne reste à E Macron que deux solutions :
-prononcer une nouvelle dissolution de l’Assemblée Nationale en espérant qu’une majorité parlementaire se dégage (en sa faveur) ; ce qui est extrêmement peu probable.
-faute de majorité en sa faveur, démissionner de ses fonctions pour provoquer de nouvelles élections présidentielles et législatives avec l’espoir qu’une majorité parlementaire puisse se dégager et permette de sortir le pays de la crise politique en cours.
Le problème est qu’il sait que le futur président et la future majorité parlementaire seront probablement issus des rangs du Rassemblement National que tous les sondages donnent vainqueurs ; alors qu’E Macron n’a jamais hésité à instrumentaliser ce parti politique (légal) pour manipuler l’électorat et obtenir sa réélection.
Par ailleurs, le Rassemblement National, qui n’a jamais gouverné, n’a jamais fait la preuve de ses compétences et nous entrons là en terra incognita … compte non tenu du fait que toute l’administration, les services publics, la radiotélévision publique, tous très marqués à gauche, feront tout pour faire échouer un gouvernement issu des rangs de cette formation politique … avec évidemment un risque de crise politique aggravée !
Enfin, ultime affront narcissique, une démission pure et simple serait considérée par E Macron comme ignominieuse et comme un échec personnel absolument lamentable ; ce qui ne cadre pas du tout avec sa personnalité faite de la contemplation de … lui-même !
Il est donc extrêmement peu probable qu’il démissionne …
Nul doute donc que, du fait de la défaillance pure et simple des institutions face à une telle situation, les choses ne vont pas aller en s’arrangeant !
La France va donc continuer à s’enfoncer dans la crise … jusqu’au crash final !
Bien cordialement à tous !
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Dans le cadre de la campagne des élections municipales, les écologistes — dont la tête de file n’est pas encore connue pour Paris — ont décidé de frapper fort.
De marquer leur différence en même temps que leur cohérence.
Fidèles à la réintroduction de la faune sauvage, dont ils sont l’âme et le bras politique, ils ont déjà à leur actif des opérations aux symboles forts.
Les plus connus sont évidemment les lâchés d’ours dans les Pyrénées et de loups dans les Alpes. Lâchés qui, en dehors des moutons — choqués mais électoralement totalement marginalisés, donc politiquement insignifiants — ne concernent que quelques promeneurs à qui l’on apprend le self-control : ne pas bouger face à un ours ou à une meute de loups, se laisser renifler par eux, qui finissent toujours par se lasser face à l’homme immobile, qu’ils ne confondent jamais avec l’homme-sandwich.
Moins connu, mais très efficace, on peut aussi rappeler le marais de Tasdon à La Rochelle, qui a permis de ramener en centre-ville toute la faune des marais — qui jusqu’alors se contentait d’occuper les milliers d’hectares entourant la ville — et notamment, à cette occasion, le moustique tigre.
Partant du principe que le jardin du Luxembourg inclut déjà, à son extrémité nord, un élevage de crocodiles célèbre, qu’à l’époque de Lutèce il fourmillait de vipères, et avant qu’il ne devienne un site de dresseurs de cobras, les écologistes parisiens pensent qu’il est judicieux, dans le cadre de la réconciliation entre l’homme et l’animal, de réintroduire la vipère au jardin du Luxembourg.
Aux esprits chagrins qui rappellent que la vipère est dotée d’un venin mortel, les écologistes rétorquent qu’elle ne mord jamais si on ne lui marche pas dessus, et que son venin n’est pas systématiquement mortel.
Que ce sont toujours les mêmes libéro-capitalistes, qui ne supportent que le goudron, le béton et l’air climatisé, qui sont à la manœuvre pour critiquer les écologistes luttant pour sauver la planète — lutte incluant évidemment ce symbolique lâché de vipères.
Les personnalités présentes se sont congratulées, dont la maire de Paris, aperçue vêtue d’un ensemble en peau de serpent signé d’une grande maison, avec sac et santiags assortis.
Article paru dans le Figalu du 1er avril 2026.
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Il est étonnant qu’un pays comme la France, riche d’une éminente tradition intellectuelle et d’universitaires de renom, ne soit pas capable d’imaginer des solutions à ses problèmes. Tout jeune lycéen français connaît la vertu dormitive de l’opium, que lui a enseignée Molière, et en a ri de bon cœur avec ses maîtres, mais arrivé à l’âge adulte et confronté, en citoyen, à l’effondrement des finances publiques, il ne trouve pas dans les livres ou dans le débat public de formule, latine ou non, qui lui apporte des solutions. Certes il y a l’effet bénéfique des économies budgétaires, mais celles-ci sont comme la mer de Valéry, « toujours recommencée ». Alors on sombre et on sombre encore, l’essentiel étant que nous sombrions ensemble.
J’entends certains tribuns de micro clamer qu’il faut « changer de logiciel ». Cette expression a tout le prestige du langage informatique, mais tant qu’on ne l’a pas définie, elle reste vide de sens. Alors tentons d’en proposer un. Le logiciel est ce qui conduit le fonctionnement du système. Il est évident qu’il ne peut comporter des éléments contradictoires à lui-même, qui le bloqueraient forcément. Tout notre travail d’éclaireur doit donc nous conduire à déceler les éléments de notre logiciel national contradictoires à la société moderne et à proposer de les supprimer.
Le premier d’entre eux est évidemment la Sécurité sociale. Elle est née de la société industrielle, qui a remplacé la société agricole et provoqué un immense mouvement de population des campagnes vers les villes. Privés du soutien familial, les nouveaux travailleurs avaient besoin d’être soignés, aidés familialement et garantis pour leurs vieux jours. On reconnaît là les trois régimes sociaux, maladie, famille, retraite. Leur fondement est évidemment mutualiste, mais dès le milieu du XIXe siècle, le grand économiste Frédéric Bastiat nous mettait en garde contre l’irruption de l’Etat qui détruirait le caractère mutuel de l’institution et la conduirait à sa perte. C’est ce que nous vivons actuellement. Si on avait laissé vivre la Sécurité sociale de ses propres moyens, elle aurait été condamné à se bien gérer ou à disparaître. Mais l’Etat a voulu continuer à la faire vivre « quoi qu’il en coûte ». On voit le résultat.
Le second élément contradictoire est l’Etat, quand son périmètre est si étendu qu’il englobe tous les aspects de la vie des Français. Les blocages qui en résultent sont si puissants qu’ils interdisent toute réforme. On ne peut pas vivre avec eux, il faut donc les supprimer. Mais non, mais non ! hurlent ceux qui y trouvent un bénéfice. Très vite apparaît le cri « faisons payer les riches », qui trouve sans mal des tribuns pour conduire le mouvement. Et c’est ainsi qu’on est incapable de réduire les dépenses et les déficits.
Au point où nous en sommes, nous pouvons arrêter notre recherche. La Sécurité sociale et l’Etat sont à supprimer dans leur état actuel. La Sécurité sociale doit perdre son monopole, et l’Etat se réduire d’un bon tiers. Il ne s’agit pas de mettre un demi-siècle à y parvenir. L’opération doit être faite en urgence. Pour la Sécurité sociale, elle peut être remplacée immédiatement par la concurrence des sociétés d’assurance et des mutuelles, en mettant en place des mécanismes de solidarité pour les personnes n’ayant pu reconvertir leur protection sociale. Pour l’Etat une réduction de 10 pour cent de ses crédits par an pendant trois ans nous mettra au bon niveau. Les personnels dont l’Etat aura dû se séparer trouveront à s’employer dans une société ayant retrouvé son dynamisme et des mécanismes temporaires de protection aideront ceux qui n’y parviendraient pas.
Ce plan de sauvegarde ne demande pas un concours d’héroïsme, mais de la lucidité et de la détermination, toutes qualités dont notre peuple n’est pas dépourvu. Au lieu de mettre un ancien président en prison, taillons dans les budgets et les structures. Le sentiment de sauver notre pays encouragera chacun à la persévérance. Et la vue du salut provoquera l’enthousiasme des citoyens. Quand la France se mobilise pour sa sauvegarde, elle est grande.
La partie peut cependant être perdue. Il suffit de laisser libre cours aux passions mauvaises qui font détester son voisin et poussent à la délation de tous par tous. N’hésitons pas à nous en prendre aux mauvais chefs qui poussent aux affrontements. A cet égard, l’exemplarité demandée à un chef n’est pas une simple formule, mais un ardent devoir. Que peuvent bien peser quelques dépenses luxueuses ou quelques médiocres avantages face à l’honneur du dévouement. Ceux qui ne savent pas y renoncer ne sont pas dignes de commander. Enoncer ces simples règles de comportement devrait être inutile. Mais quand la France « s’abandonne », comme le disait le général de Gaulle, certains rappels sonnent comme un avertissement de la destinée.
Claude Reichman
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Je respecte les religions, c’est-à-dire ceux qui croient, dont je suis, qu’au-delà de notre vision la vie existe, qu’elle est dotée d’une morale, ou d’un Dieu, qui lui donne un sens, que nous ne comprenons pas toujours.
Mais ces croyances ont un problème, elles se structurent en église ou autre organisation dont le but est de recruter, par la force ou la ruse, des êtres simples qui, aussitôt recrutés, sont transformés en esclaves intellectuels au service des organisateurs de la structure.
Finalement, ces croyances, différenciées à la base, finissent toutes avec la même organisation défaillante, agglomérant l’intelligence manipulatrice et la bêtise naïve, sans exception.
Alors que l’on pourrait imaginer que les siècles passés sous la coupe des curés, qui étaient insensibles par vœux à la sexualité, insensibles à l’ivresse de la richesse, dont le chef suprême – et eux par ruissellement – était infaillible, nous auraient vaccinés, eh bien non, ce n’est pas le cas.
Même la laïcité, cette liberté devenue aujourd’hui une nouvelle religion, nous impose ses curés.
Les voix se lèvent, dont Juppé, quand même, pour prétendre que juger de l’intégrité, du professionnalisme, de l’équité des magistrats serait un blasphème condamnable, quels que soient les jugements rendus par ces magistrats, quelles que soient les preuves fournies. Où va-t-on ?
Qu’on se le dise : le magistrat est infaillible. Ne pas être d’accord avec cela est un péché de démocratie, passible de sévères condamnations. Il en va de la survie de la démocratie… car cette infaillibilité est consubstantielle à la démocratie, prétendent les moralisateurs.
Conclusion :
La démocratie n’est plus un espace de liberté, une organisation ouverte à tous pour permettre de vivre ensemble, chacun étant lui-même.
La démocratie est une religion, dont les juges, acteurs suprêmes, ont toujours raison, sont au-dessus de tout soupçon.
C’est absurde, vous en conviendrez.
Alors, où est le problème ?
En fait, il est très simple : le vote de tous, essence de la démocratie, ne peut pas être délégué.
Sans quoi on aboutit inexorablement à une séduction perverse de ceux qui ont l’intelligence du pouvoir au détriment de ceux qui ne l’ont pas.
On est alors face à une nuée de prétendants visant à représenter le plus grand nombre possible d’andouilles.
Pour accéder au volume gagnant d’andouilles, les prétendants n’hésitent pas, par le mensonge, à fabriquer de faux andouilles qui ne le seraient pas si on ne leur mentait pas, mais qui, hélas, n’ont pas accès aux informations qu’il leur faudrait pour trier entre mensonge et vérité.
La solution ?
Pas plus compliquée, et déjà exprimée ici : l’Assemblée nationale ne vote pas les lois.
Elle les prépare et les soumet mensuellement à toute la population du pays, qui vote électroniquement.
La démocratie directe s’exprime alors par ce vote mensuel. Cela exige des informations vraies et claires, que tous les votants vont exiger. Vérité et sincérité vont alors inévitablement s’exprimer, et ça change tout.
Ce sera enfin la démocratie, à laquelle personnellement je crois…
Bien à vous.
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Si tu es pauvre, c’est que les riches t’ont volé, donc tu ne dois pas avoir de scrupules à voler des voleurs !
Voilà, pour l’essentiel l’argument de nos révolutionnaires institutionnalisés … et cet argument rencontre visiblement un écho favorable dans une large part de la population puisque 68% des français seraient pour le « vol Zucman » !
En cette période instable et troublée, les français semblent être atteints d’un “syndrome de Robin des bois” : prendre aux riches pour donner aux pauvres dont ils font évidemment partie !!!
On reste pantois devant tant de naïveté … d’autant que si les français paient trop d’impôts ou ne gagnent pas assez, ce n’est absolument pas la faute des riches mais bien du système étatique français et d’une administration omniprésente, horriblement couteuse, inutile bien souvent, tatillonne et tracassière !
Certains de ces agitateurs ont d’ailleurs proposé, pour la journée du 10 septembre dernier, le « plein caddy gratuit » au supermarché du coin, le sabotage des radars (qui est puni de très fortes amendes), les péages autoroutiers gratuits, ce qui n’est rien d’autre que l’incitation au vol et à l’émeute … sans qu’eux-mêmes, encourent des poursuites pénales pour incitation à des actes purement délictueux !
Il s’agit, à n’en pas douter, d’un pas franc et volontaire vers la révolution … à moins que ce ne soit plutôt vers le pillage pur et simple.
Mais, vous êtes-vous demandé quel était le cursus professionnel de nos révolutionnaires et agitateurs politiques ; en gros, à quoi ressemble un révolutionnaire ?
Un profil sociologique à peu près constant
Pour l’essentiel, en ce qui concerne les révolutionnaires historiques, il s’agissait de gens qui ne travaillaient pas et étaient, en outre, souvent issus de familles aisées et, de fait, les révolutionnaires sont rarement des ouvriers … tout comme les écologistes les plus radicaux sont souvent issus des classes sociales les plus favorisées.
Lénine et Trotsky n’ont jamais travaillé de leur vie …
Staline « échappe » à ce schéma car il n’était pas issu d’une famille aisée mais son « travail » s’est résumé à braquer des banques ; ce pour quoi il a d’ailleurs été condamné !
Et nos révolutionnaires nationaux ?
JL Mélenchon, grand ami de Chavez (Venezuela), de Fidel Castro (Cuba), admirateur et porte-parole de Poutine, est exactement dans la même veine puisqu’il n’a travaillé qu’à peine 2 ans (imprimerie, enseignement) puis n’a fait que remplir des mandats de député français ou européen ; lui permettant d’accumuler, grâce aux deniers publics, un patrimoine considérable bien au-delà du million € !
Il en est de même pour son assistante parlementaire et « conjoint occulte » Sophia Chikirou dont on n’a pas trace d’une quelconque activité autre que politique.
Par ailleurs, il semblerait d’ailleurs que, sous des abords révolutionnaires, ces deux-là soient particulièrement sensibles à l’attrait de l’argent gratuit des autres puisqu’ils sont sous le coup de poursuites pénales pour fraudes diverses et notamment escroqueries aux remboursements des frais de campagne par le biais de surfacturations opérées via des sociétés tierces dont ils sont en fait les actionnaires ! On attend évidemment le procès qui jugera des faits parfaitement constitués mais il semblerait que la justice se fasse attendre …
En approfondissant notre recherche, nous constatons que Mathilde Panot a un parcours professionnel se limitant à un vague travail dans une vague association.
On sait qu’Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac et accessoirement Lfiste, a réussi à se faire élire député et profite bien du système qu’elle dénonce … mais elle a été maitre de conférence pendant 5 ans dans une fac publique (Saclay).
Marine Tondelier, l’écolo extrémiste, ne fait pas mieux avec un parcours pro totalement inexistant
Et en recherchant un peu plus loin, nous voyons qu’Alain Krivine tout comme Daniel Cohn Bendit sont exactement dans le même schéma.
Les seules exceptions sont Philippe Poutou qui travaillait chez Ford à Bordeaux, Arlette Laguiller qui était employée d’une banque et Olivier Besancenot qui est facteur.
Ainsi donc, la grande majorité de ces révolutionnaires qui nous donnent par ailleurs des leçons d’économie vivent tous à des degrés divers de l’argent public tout en excitant la population contre l’Etat qui les nourrit. En fait, si vous examinez le CV des membres de LFI vous ne trouverez que des étudiants attardés, des idéologues en chambre qui n’ont jamais vraiment travaillé et encore moins créé d’entreprise.
Car, soyez convaincus que la révolution est une activité qui demande un emploi du temps à plein temps !
A quoi reconnait-on qu’un révolutionnaire a réussi ?
L’adage énonce : Trotskyste un jour trotskyste toujours … Mais, il y a des révolutionnaires qui ont réussi. A côté de JL Mélenchon, Pierre Moscovici est de ceux-là !
Membre de la LCR d’A Krivine, pitoyable ministre des finances de F Hollande, énarque, désormais bien planqué dans l’administration puisque président de la Cour des Comptes, favorable au vol Zucman, il moralise à bon compte sur l’état des finances publiques tout en prospèrant bien tranquillement avec l’argent public mais … en ne faisant lui-même aucun effort à propos de ses très confortables rémunérations.
Par ailleurs, la révolution n’empêche pas l’ambition puisqu’il est donné en partance pour la Cour des Comptes européenne.
La politique perçue comme un vecteur d’enrichissement sous couvert de révolution
On s’aperçoit donc que ceux qui excitent la population à la révolte mettent en fait en place un système dont ils sont les seuls à profiter : Se gaver d’argent public volé aux autres par le biais d’un impôt massif et certainement pas consenti !
Ce sont juste des agitateurs professionnels et il faut être conscient que les écolos, eux aussi gauchistes intégristes intransigeants, utilisent les mêmes techniques !
Ils promettent le bonheur et l’argent pour les pauvres en agitant les ressorts les plus obscurs de l’individu (jalousie, envie, haine) en proposant un moyen rapide et miraculeux de s’enrichir : le vol et la spoliation en excitant la victimisation de leurs auteurs mais eux-mêmes … ne font rien !
Autrement dit, le révolutionnaire, payé par l’argent public confisqué aux pauvres ( !?!) par le biais de l’impôt, n’hésite pas à s’enrichir sur le dos de ces mêmes pauvres tout en les excitant contre les riches dont il fait lui-même partie !
Il n’y a pas à dire, c’est franchement révolutionnaire … ou plutôt cynique !
Pour ma part, ce sont juste des parasites !
En fait, la plupart ne sont que des révolutionnaires de salon c’est à dire que leurs paroles ne dépassent pas le cadre médiatique et il ne s’agit nullement pour eux d’aller descendre dans la rue les armes à la main pour prendre le pouvoir comme l’ont fait les bolcheviks en 1917 !
Et, bien évidemment, les hommes de l’Etat le savent ; ce pourquoi ils les laissent faire … cela donne juste une impression de diversité politique à des français naifs.
C’est aux autres, aux crédules, de prendre les risques ; eux se contentent de vivre grassement de l’argent public en observant les évènements !
Et le pire c’est que les français, décidément bien crédules, aiment leurs révolutionnaires ; la preuve ils approuvent les grèves du 18 septembre qui sont le fait, pour l’essentiel, des salariés du secteur public c’est à dire des privilégiés du régime !
Connaissez-vous la devise du vrai révolutionnaire ?
Tu es le plus pur mais, il y aura toujours un plus pur que toi pour t’épurer !
Bien cordialement à tous !
Partager la publication "Profession révolutionnaire de salon … engraissé par les impôts des autres !"
Objectivement, pour une personne normale, responsable, réaliste, la France est devenue un drôle d’espace.
Il y a un fossé gigantesque entre, le modèle qu’on nous rabâche, qui découlerait de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, dont nous devrions être fiers, qui défendrait nos libertés individuelles, qui nous protégerait nous et nos biens grâce à une justice juste, et la réalité que nous vivons au jour le jour.
Cette réalité est terriblement injuste. Nous sommes harcelés à longueur de journées par des individus et des structures qui prétendent organiser la société au seul bénéfice des incompétents et des escrocs. À cet effet, ils n’ont de cesse de nous piller, de nous harceler, de nous dénoncer, de nous culpabiliser.
Ils nous dénient la différence économique et nous saoulent de leur différence politique et culturelle, qu’ils estiment être d’une supériorité évidente.
Franchement, en plus d’être des tocards insignifiants entièrement à notre charge, leurs exigences et leurs prétentions dépassent les bornes, qu’ils soient écologistes, égalitaristes ou comploteurs…
Ils sont assez cons pour s’allier moralement et bientôt matériellement avec des systèmes étrangers qui ne connaissent pas l’empathie, qui ne connaissent que la force, pour laquelle ils sont particulièrement mal outillés.
Malheureusement, ils sont de droite ou de gauche, mais majoritaires.
Donc aucun espoir de retrouver une société normale. La dictature des connards est en marche pour très, très longtemps.
Se pose alors légitimement la question de fuir ce pays avant que ceux qui le gouvernent ne mettent en place un de ces fameux murs de rétention qui leur sont chers. D’abord administratif : impossibilité de sortir son argent et ses biens ; puis physique : impossible de sortir soi-même.
Hélas, pour la majorité des lucides, la fuite n’est pas possible.
Pour les autres, elle est très difficile : ailleurs, personne ne nous attend ; le demandeur d’asile n’est souhaité nulle part.
Il nous reste le rêve et le chagrin.
Le rêve de partir, qui s’empare de nous la nuit à la moindre insomnie.
Le chagrin de rester, qui entoure tout de sa brume, estompe les bruits et les émotions, nous tient dans un état similaire au romantisme.
Car la révolte et la lutte, face à tant de bêtise, n’ont aucun sens.
Bien à vous.
Partager la publication "Ces cocus de la France qui rêvent de la quitter"
En mettant Sarkozy en prison, les juges ont voulu signifier au pays qu’ils sont désormais les maîtres, et que c’est à eux, et non aux politiques, que les citoyens doivent désormais obéir. Il s’agit d’un coup d’Etat, car ce faisant les juges ont violé la Constitution. En effet Nicolas Sarkozy ne comparaissait pas en tant qu’homme politique, mais en simple citoyen. Et ses droits de citoyen ont été scandaleusement violés.
Notre pays a mis au fronton de sa Constitution la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789. C’est-à-dire le texte fondamental de la Révolution. Cet acte majeur d’un évènement majeur reste aujourd’hui le fondement essentiel de la République. Le Conseil constitutionnel s’y réfère systématiquement, fût-ce pour le détourner parfois au profit de la politique, mais cette faute n’empêche pas les principes de la Déclaration de fonder toute décision judiciaire. Or le tribunal de Paris envoie Sarkozy en prison au mépris de l’article IX de la Déclaration aux termes duquel « Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la Loi ».
Sarkozy ayant usé de son droit d’appel reste non coupable. Les juges ne pouvaient donc pas le faire arrêter. C’est aussi simple que cela. Ils le savaient parfaitement, mais le laisser en liberté c’était reconnaître qu’il y avait encore des obstacles à leur prise de pouvoir. C’est donc en toute conscience qu’ils ont pris la décision de l’envoyer en prison. Ce viol de la Constitution doit être « sévèrement réprimé». Les trois juges du tribunal de Paris doivent donc être jugés. Ils bénéficieront évidemment de toutes les garanties de notre Etat de droit, mais la République française ne peut se dispenser d’accomplir cet acte fondamental.
La légalité en France n’est plus qu’un cadavre navigant au fil de l’eau comme un chien crevé. Seul un acte fort peut lui redonner vie. L’arrestation arbitraire de Nicolas Sarkozy peut être l’occasion d’accomplir cet acte en la sanctionnant comme la Constitution y oblige. N’y mettons aucun esprit de vengeance. Il ne s’agit que d’appliquer la loi. Jamais la démocratie n’a été plus menacée dans notre pays, en exceptant évidemment la période où il fut occupé par une puissance étrangère. Les citoyens sont unanimes à déplorer cet état de fait, même s’ils sont d’opinions différentes. Mais il n’y a pour l’instant aucun mouvement républicain qui se soit mobilisé pour rétablir la loi en France. Si nos concitoyens ne se saisissaient pas du scandale de cette arrestation arbitraire, nous ne pourrions que basculer dans la violence, que chacun s’estimerait fondé à mettre en œuvre dans l’intérêt de notre pays, alors qu’elle ne ferait que le jeter dans la guerre civile et le pire désordre.
Comment en est-on arrivé là ? Par des décisions aberrantes. Former les juges dès leur jeune âge dans une école spécifique en est une. Juger les autres est la chose la plus difficile au monde. Il y faut de l’expérience et de la connaissance. J’ai eu le privilège de connaître quelques grands magistrats et de parler avec eux en toute liberté. Jamais je n’ai eu l’impression de converser avec des gens d’un autre monde. L’un deux m’a dit en souriant : « Il ne faut pas donner plus de pouvoir aux juges, ils n’en ont déjà que trop ! » Je me rappelle pourtant aussi de cette juge, devant laquelle, avec d’autres membres d’une association qui avait porté plainte, je comparaissais tôt le matin. Quand vint mon tour, je déclarai : « Nous avons porté plainte parce que… » Elle m’interrompit sèchement : « Vous me l’avez déjà dit ! ». En fait je n’avais rien dit, mais elle était très fâchée d’avoir dû se lever tôt.
Il faut supprimer l’école de la magistrature et exiger de ceux qui veulent devenir juge qu’ils aient au moins dix ans d’expérience professionnelle dans un autre domaine. Certains avocats sont devenus d’excellents juges, et certain juges de brillants avocats. Tout n’est donc pas perdu. Il reste pourtant l’essentiel : rétablir la morale publique. Le civisme est une qualité admirable. Il consiste à privilégier l’intérêt public et non les intérêts privés. Mais les intérêts du peuple ne doivent pas être écartés au profit de ceux d’une caste dirigeante. Rien de cela n’est difficile à comprendre, même si c’est difficile à faire. Il y faut des exemples. La France a l’occasion, avec l’embastillement de Sarkozy, d’en avoir un qui l’interpelle. A elle d’apporter une solution digne d’une démocratie. Et de se souvenir de ce mot de Clemenceau : « L’arbitraire ne peut s’arrêter sur sa pente ». Il faut donc l’arrêter.
J’ai aimé la société dans laquelle j’ai grandi. Elle était loin d’être parfaite, mais on respectait les élus. Encore aujourd’hui, les 36 000 maires de France restent des personnages dignes de représenter les citoyens. La France a encore les moyens de se respecter et de respecter ses citoyens. Encore faut-il le vouloir. Et le vouloir en nombre. Un grand mouvement peut naître. Puisse-t-il prospérer pour que tous ensemble nous criions à nouveau « Vive la France ».
Claude Reichman
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Sarkozy condamné pour « Association de malfaiteurs », est-ce un sketch de Rire et Chansons ?
Lorsque le PNF a été créé, ici nous avons fait état des espoirs que cette création véhiculait si le PNF prenait à bras-le-corps les errements fiscaux : des deux côtés.
À cette époque, nous dénoncions déjà la terreur fiscale et ses conséquences, pour les victimes et plus largement pour le pays. Il nous paraissait opportun de voir une justice spécialisée s’emparer du problème et sanctionner évidemment les fraudeurs fiscaux, mais aussi les Services fiscaux dans leurs excès volontaires, calculés, pour terroriser les Français et en faire des esclaves fiscaux.
Nous avons attendu vainement du PNF qu’il fasse la démonstration de son équité, qu’il ouvre tous les dossiers des délits fiscaux, sans exclusive, sans dogme, y compris le plus grave : les cas de pillage par Bercy de contribuables innocents. Ils relèvent, par leur organisation, de l’association de malfaiteurs, du harcèlement, de la maltraitance, du vol en bande organisée, etc…
Aujourd’hui, les Français commencent à toucher du doigt les conséquences du parti pris du PNF, qui n’a instruit que pour couvrir Bercy en toutes ses tares, jamais pour les condamner.
Acculés par les conséquences de cette attitude, les Français ont aujourd’hui en prime le gag ridicule de la condamnation, à cause de ce même PNF, de leur ancien Président de la République pour « Association de malfaiteurs ».
Comment dit-on : c’est lunaire, c’est hallucinant, la vache, c’est dingue, incroyable, ils pètent un plomb, t’as vu ça, ça alors, putain, ça me troue le cul, etc. ?
Donc, divine surprise pour les fins limiers du PNF : Sarkozy et ses collaborateurs se seraient approchés de Kadhafi, par ailleurs reconnu comme un corrupteur mondial à temps plein et tous azimuts. Mais ils n’auraient pas encaissé d’argent, ou il n’y en aurait aucune preuve !!!
Et pan, ils tuent Sarkozy — et nous, par le même temps, qui avons été assez cons, contrairement à eux, pour voter pour ce gangster. Alors que, jusqu’à présent, eux avaient voté pour des saints, dont Mitterrand hier et Mélenchon demain…
Vous voulez mon avis : ils se foutent de notre gueule au PNF. Enfin, je l’espère. Parce que s’ils croient sincèrement rendre la justice : l’heure est grave, nos vies sont en jeu…
Le point positif
On va pouvoir poursuivre tous ceux qui pratiquent l’association de malfaiteurs, sans avoir à se soucier du résultat obtenu. Alors là, je ne vous raconte pas, il y a vraiment du grain à moudre. Probablement de l’embauche à prévoir du côté du PNF, voire de tous les TJ.
Pensez : au fisc évidemment, mais aussi à tous les élus, à tous les fonctionnaires, à tous les commerçants, à tous les prosélytistes, en fait à tous les groupes qui veulent vous fourguer ce qui ne vous intéresse pas ou dont vous n’avez pas besoin, en échange de votre bon et bel argent. Ne sont-ils pas des associations de malfaiteurs ?
Quant à Sarko, quelle différence entre lui, ses condisciples et les candidats à leur succession… ???
Sacré PNF, une bonne bande de farceurs, une association de bienfaiteurs puisque le rire est le remède à tout…
Bien à vous.
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Pour toute personne démocrate et libérale, c’est-à-dire qui respecte les personnalités, leurs intégrités morales et matérielles, mais qui accepte que la majorité exprime une vérité collective qui s’imposerait pour gérer le groupe sans aliéner le respect des personnes, l’époque actuelle est redoutable.
En même temps, rien que la difficulté pour résumer, comme j’ai essayé de le faire ci-dessus, ce que serait la démocratie libérale de façon claire et compréhensible pour tous (raté ici en ce qui me concerne…), laisse entrevoir les antinomies du problème.
Et, quand on perçoit que 90 % de la population de la France n’imagine l’utilité du capital que pour aller se goinfrer d’achats chez Lidl ou Hermès selon ses affinités, c’est le désespoir qui s’empare de celui qui reste lucide.
Qu’au surplus cette majorité croit en l’État, et pense que celui-ci — sans doute dans les imaginations un sage vieillard en toge, barbe et couronne de fleurs — leur doit cet apport en capital, grâce sans doute à la machine à fabriquer les billets dont il serait l’opérateur béni… on croit rêver.
Oserai-je quelques comparaisons ? Qui ne sont pas raison, comme chacun le sait…
Par exemple.
En ce qui concerne l’instruction, certains considèrent le Bac comme un objectif essentiel. Ils ont évidemment complètement tort.
L’instruction ne réussit qu’à ceux qui sont avides de connaître, le Bac ne les concerne pas, simple passage de vérification. Cette avidité de connaissance va les inciter naturellement à aller plus loin, à participer à la recherche de connaissances nouvelles, à leur accumulation au bénéfice de tous.
Mais les aficionados du Bac en ont une telle obsession qu’ils ont fini par le prendre pour une preuve de l’intérêt pour la connaissance dont nul ne devait être privé. Donc ils ont donné le Bac à 90 % des prétendants. Je ne vous rappelle pas le fiasco, ce serait trop facile comme argumentation…
Conclusion : ce qui compte, c’est la connaissance, qui ne se développe que chez ceux qui ont les qualités qu’elle impose, qui appartient in fine à tous, quel que soit celui qui la découvre ou la possède exclusivement pour un temps. Ce n’est pas une récompense éphémère, fût-elle sous la forme d’un diplôme officiel.
En ce qui concerne le capital, la situation est identique.
Le capital n’a rien à voir avec les billets que l’on peut craquer le samedi, ou qui peuvent manquer terriblement dans la poche de certains. Le capital est l’addition cumulée des biens de chacun, déduction faite des dettes de chacun ou de tous.
Ce capital est essentiel à l’économie : c’est folie de le distribuer entre les mains de ceux qui ne savent ni le garder ni le faire fructifier.
Tout comme avoir le Bac ne fait pas de nous un acteur de la connaissance, partager arbitrairement et recevoir une part de capital ne fait pas de nous un acteur économique pertinent.
La distribution du Bac n’a pas rendu la connaissance équitable, elle l’a ruinée durablement.
La distribution du capital aura les mêmes effets, mais avec des conséquences encore plus graves.
Un groupe peut vivre inculte — certes tristement — mais aucun ne peut vivre ruiné. Qu’on le veuille ou non, sans capital, pas d’économie. Et sans économie, il ne reste que le dénuement.
Il a fallu que les enseignants donnent le Bac pour comprendre et subir les conséquences, il faut que les Français dispersent le capital et harcèlent ceux qui savent le faire fructifier pour qu’ils comprennent qu’aucun pays ne peut se développer sans capital.
À la décharge de la population, il faut prendre en compte les tricheurs qui brouillent la perception de la capitalisation.
Les tricheurs de la connaissance, ceux qui en font un simple usage social, une prétention, qui ne l’ont que face à ceux qui en sont dépourvus.
Les tricheurs en capital, qui l’accumulent sans vergogne en en trahissant les règles liées normalement au service rendu, au respect du client, des engagements pris, etc…
Non seulement, dans notre société, ces tricheurs ne sont pas inquiétés, mais ils arrivent à faire croire qu’ils sont la connaissance, qu’ils sont le capital. Alors qu’à ceux-là il suffirait de demander comment ils ont acquis leur connaissance, ce qu’ils ont apporté eux-mêmes à la connaissance générale ; aux autres, d’où vient leur capital, de combien ils l’ont fait fructifier, comment ils en ont créé un nouveau.
Et non de ne regarder que leur apparence, en croyant qu’elle est la réalité et en trépignant de jalousie à leur encontre. Les faussaires ne méritent pas l’ombre d’un regard : ils sont éphémères et inexistants, ils n’ont que l’importance qu’on leur accorde…
Bien à vous.
Partager la publication "Le capital : une obsession malsaine."
L’Etat, en manque chronique de l’argent des autres, ne recule jamais devant les pires excès fiscaux !
On sait qu’avec sa politique démagogique et irresponsable du kouakilenkoute et la distribution d’argent gratuit orchestrée par le Mozart du découvert bancaire de la finance de l’Elysée, l’Etat technocratique et anti démocratique a provoqué l’inflation qui détruit votre pouvoir d’achat du fait d’une importante augmentation des prix qui ne diminuent plus tandis que les salaires et pensions de retraite ne suivent pas …
Vos placements, si vous en avez, ont vu leur taux de rémunération temporairement augmenter à cause de cette inflation (livret A, et autres livrets défiscalisés) ; ce qui était aussi le cas pour des placements non défiscalisés.
J’ai eu « l’opportunité » de profiter de placer quelques économies sur un livret au taux royal de 1.5% lorsque l’inflation s’envolait à plus de 3.5% … taux officiel et évidemment très en dessous de la réalité.
Le gain est évidemment totalement nul puisqu’avec cette “rémunération” je perdais quand même 2%. C’est ce qu’on appelle un placement à perte.
A la sortie, je me retrouve taxé à 17.2% sur ces intérêts (CSG et taxes annexes) et 1.46% d’impôt sur le revenu ; ce qui fait que le taux réel de rémunération de l’épargne a finalement été ramené à 1.22%.
Prodigieuse affaire … pour l’épargnant grugé !
Conclusion qui s’impose : Vous êtes taxés à la fin sur cette inflation que l’Etat a lui-même provoquée et qu’il finit par considérer comme un revenu !
Seulement, l’inflation n’est pas un revenu, c’est une perte de revenus et la différence entre les 3.5% d’inflation et les 1.5% reçu c’est bien 2% de perte sur le capital !
Conclusion : l’Etat, dans sa furie fiscale obsessionnelle, arrive à collecter l’impôt sur ses propres dérives !
En bon français fiscal cela s’appelle l’euthanasie de l’épargnant et c’est évidemment totalement volontaire.
Nous vivons une époque formidable, non ?
Bien cordialement à tous !
Partager la publication "Une bonne taxe sur … l’inflation !"
Initiées par le FPFR (Français pour une France Républicaine)
Note introductive
Vous l’avez compris, mais ce n’est pas plus mal de le dire : Le texte de ce billet n’est évidemment pas une constitution, mais une ébauche de principes qui paraissent évidents et le sont encore plus lorsqu’on les assemble.
Il propose une trame simple et directe pour repenser notre organisation collective. Il n’a pas vocation à clore le débat, mais à l’ouvrir.
À chacun d’y ajouter, retrancher, amender.
Titre I – De la Nation et de la Citoyenneté
Article 1. La France comprend la métropole, ses îles liées et les territoires d’outre-mer.
Article 2. Est Français tout enfant issu de deux parents français, quel que soit son lieu de naissance.
Article 3. Peut devenir Français, à partir de vingt ans, toute personne qui :
s’engage à la laïcité,
parle et écrit en français,
approuve le code de conduite français,
réussit l’examen annuel de naturalisation.
Article 4. Le service militaire de six mois est obligatoire pour tout Français avant trente ans. Pour les naturalisés, il doit être accompli dans l’année suivant la naturalisation.
Article 5. La liberté de penser est totale et illimitée. La liberté d’agir est limitée par les interdits fondamentaux : ne pas voler, ne pas tuer, ne pas harceler, ne pas imposer ses croyances.
Article 6. Une charte du comportement définit et sanctionne la tromperie, le dol et le mensonge public.
Titre II – De l’Organisation Territoriale et Politique
Article 7. La région est l’unité administrative de base, dont le directeur est élu tous les cinq ans à l’occasion des élection générales quinquennales. Les mairies sont supprimées. Ainsi que les départements.
Article 8. L’Assemblée nationale est composée d’un député pour 200 000 habitants, soit environ 300 membres.
Article 9. Le Sénat est supprimé.
Article 10. Tous les mandats électifs durent cinq ans. Nul ne peut exercer plus de deux mandats au cours de sa vie.
Article 11. Les élections se tiennent à la majorité simple à un tour, abstentions comprises. Tous les cinq ans sont élus les politiques de l’assemblée nationale et les administratifs : Président de région, chef régional de la Police et de la Justice
Article 12. À dix-huit ans, chaque Français reçoit une carte électeur dynamique lui permettant de participer aux référendums mensuels organisés par l’Assemblée nationale.
Article 13. le chef de la police et le président des tribunaux élus dans chaque région siègent dans une chambre nationale de la police et une chambre nationale de la magistrature, chargées de veiller à l’application des lois.
Article 14. Le Président de la République est élu par l’Assemblée nationale, à la majorité simple et à un tour, dans les dix jours qui suivent son élection. Il est chef des armées. Il agit seul dans le cadre de la défense du pays. En cas de déclaration de guerre ou de signature d’alliance, il agit sur mandat de l’Assemblée nationale.
Article 15. L’Assemblée nationale prépare les lois, qui sont votées par référendum national mensuel à la majorité simple, abstentions comprises. Elle est la seule initiatrice des lois.
Titre III – De l’Économie et des Finances Publiques
Article 16. Tous les impôts et taxes sont supprimés et remplacés par un impôt unique
30 % sur les revenus des personnes,
10 % sur les revenus des sociétés.
Article 17. Les déclarations de revenus et les montants d’impôt acquittés sont publics.
Article 18. Un classement est établi par région.
Article 19. Le ministère de la Transparence remplace Bercy. Il dispose de tout moyen de contrôle et ses dossiers, enquêtes et sanctions sont publics.
Article 20. Il n’existe aucun impôt sur le capital ni sur les successions.
Article 21. L’État n’assure que l’armée, la justice, la police et l’aide aux nécessiteux. Toutes les autres activités sont privatisées, tout monopole ou entente étant prohibé.
Titre IV – Des Libertés et Garanties
Article 22. La liberté de penser est illimitée.
Article 23. La liberté d’agir est contenue par les interdits fondamentaux.
Article 24. L’armée ne peut en aucun cas agir contre la population française.
Titre V – De la vie syndicale et professionnelle
Article 25. L’appartenance à un syndicat de défense professionnelle est obligatoire pour chaque citoyen actif.
Article 26. Les syndicats ne peuvent exercer aucune activité politique. Leur rôle exclusif est la défense des intérêts matériels et moraux de leurs adhérents.
Article 27. Chaque syndicat doit respecter des seuils de taille minimale et maximale d’adhérents, fixés par la loi, afin de garantir leur efficacité et leur représentativité.
Conclusion
Ce projet n’est qu’une base de discussion.
Il ne prétend pas à la perfection, encore moins à l’universalité, en fait il ne prétend à rien, juste à confirmer le fait que tout n’est qu’organisation dans la gestion d’une société. Que de cette organisation dépend nos vies…
Il trace une ligne claire : une France simple, transparente, responsable, où l’État protège sans étouffer, où la richesse n’est pas cachée, où le citoyen décide vraiment.
À chacun désormais de dire ce qu’il faut retrancher, ajouter ou transformer.
C’est ainsi qu’une constitution vivante peut naître : non d’un texte figé, mais d’un débat ouvert.
Le FPFR ne demande qu’à vivre, si vous le décidez.
Bien à vous. H. Dumas
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Recommençons par le commencement : l’économie extractive et l’économie inclusive.
Économie extractive
On dit qu’une économie est extractive quand elle est organisée pour qu’un petit groupe profite de la richesse produite par tous.
Les institutions (lois, impôts, règles, propriété) sont conçues pour permettre à cette élite de prélever, comme on extrait un minerai, sans que la majorité puisse bénéficier équitablement des fruits de son travail.
Conséquence : peu d’innovation, peu de mobilité sociale, pauvreté durable pour la majorité.
C’est comme un arbre dont les meilleurs fruits sont cueillis par quelques personnes en haut de l’échelle, pendant que les autres n’ont que les fruits trop murs qui tombent et pourrissent au sol.
Économie inclusive
Une économie est inclusive quand les institutions donnent la possibilité au plus grand nombre de participer à la création de richesses et d’en profiter.
Cela passe par l’accès à l’éducation, au crédit, à la propriété, à la protection juridique, à la liberté d’entreprendre.
Conséquence : l’innovation et la prospérité se diffusent plus largement, l’économie est plus dynamique et stable.
C’est le même arbre, mais les fruits sont accessibles à tous : chacun peut grimper, cueillir, planter de nouveaux arbres et améliorer la récolte pour l’avenir.
La traduction fiscale est la suivante
Économie extractive
L’impôt est utilisé comme un outil pour prélever toujours plus sur une majorité captive, sans réelle contrepartie visible pour elle.
Les règles fiscales sont complexes, opaques, orientées pour protéger des situations acquises (certaines grandes administrations, certains monopoles).
In fine : la majorité subit, se décourage, n’investit plus, et une minorité d’acteurs proches du pouvoir en sort gagnante.
Cette situation génère la “terreur fiscale” : il s’agit de sanctionner sans délit, ponctionner sans retour.
Économie inclusive
L’impôt est conçu comme un levier d’égalité des chances : il finance l’éducation, la santé, les infrastructures, bref ce qui permet à chacun de participer et de s’élever.
Les règles sont simples, stables, compréhensibles, et elles protègent l’innovation comme l’épargne.
Dans ce cadre, l’impôt n’écrase pas, il libère ; chacun voit une raison d’entreprendre, d’investir, de créer.
En résumé :
Dans l’économie extractive, l’impôt confisque ;
Dans l’économie inclusive, l’impôt émancipe.
Hollande et l’économie extractive
Quand François Hollande s’indigne d’être interrogé sur l’aide aux entreprises, il ne fait que dévoiler, malgré lui, le vrai visage de notre système : une économie extractive, où l’impôt n’est pas là pour servir le pays, mais pour nourrir un cycle de corruption.
Ce cycle est simple :
L’État ponctionne les contribuables jusqu’à les étouffer.
Avec une partie de ce butin, il distribue des “aides” aux entreprises.
Ces aides sont attribuées selon l’opacité, le copinage, la soumission politique.
Les entreprises ainsi “aidées” deviennent dépendantes, prisonnières de l’arbitraire fiscal.
Résultat :
On a remplacé l’économie de la liberté par une économie de la servitude.
C’est l’essence même du système extractif : une minorité d’acteurs, protégés, se goinfrent ; la majorité des entrepreneurs sont pressés comme des citrons et jetés une fois rincés.
Une économie inclusive, elle, n’a pas besoin de ce théâtre. Elle n’a pas besoin d’“aides” truquées parce que la fiscalité, simple et stable, permettrait déjà aux entreprises de respirer et d’innover. Dans un système inclusif, l’État se contente d’être le jardinier : il arrose, il protège, il taille, pour que chacun puisse pousser.
La sortie de Hollande est révélatrice : même au sommet, on sait que l’économie française est devenue une pompe à rente, une mécanique d’extorsion.
La terreur fiscale n’est pas un accident, c’est le cœur du système.
Du concret :
Le CICE (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) devait soutenir les entreprises et créer des emplois.
Entre 2013 et 2019, il a coûté plus de 100 milliards d’euros aux contribuables.
Selon la Cour des comptes, l’effet net sur l’emploi a été inférieur à 100 000 postes.
Autrement dit : 1 million d’euros par emploi créé ou sauvegardé.
Dans le même temps, les grandes entreprises, déjà puissantes, ont capté l’essentiel des crédits.
C’est l’illustration parfaite d’un système extractif :
L’État prélève massivement sur la population,
Redistribue à quelques grands groupes,
Les petites entreprises, elles, restent étouffées par les charges et la complexité.
Pourquoi nulle presse explique cette situation ?
La presse présente le CICE comme une “faveur au patronat”, elle diffuse l’idée que l’État est trop généreux avec les entreprises, et que cela serait la preuve d’un libéralisme dévoyé. C’est la lecture dominante.
Or, la réalité est à l’opposé :
Le CICE n’est pas un allègement spontané du fardeau fiscal, c’est une redistribution conditionnelle, contrôlée, bureaucratisée.
Ce n’est pas une ouverture de liberté, c’est une sophistication de l’étatisme : l’État se rend indispensable, se place comme arbitre unique, et soumet les entreprises à son pouvoir discrétionnaire.
Ce système, où l’économie est totalement dépendante de l’allocation publique et de la bienveillance des technocrates, n’est pas libéral mais bel et bien fascisant : contrôle centralisé, clientélisme, servitude organisée.
La presse, dans sa paresse ou sa complicité, présente le CICE comme une « faveur au patronat », un cadeau du pouvoir aux entreprises. Beaucoup y voient la preuve de la perversion du libéralisme. C’est un contresens total.
Le CICE n’a rien de libéral : il n’a jamais consisté à libérer l’entreprise de ses chaînes fiscales, mais au contraire à les raffiner. C’est une redistribution conditionnelle, contrôlée, arbitraire, qui transforme l’État en maître des clés. Les entreprises n’ont pas été libérées, elles ont été tenues en laisse.
Il ne s’agit donc pas d’un excès de liberté, mais de l’extrême sophistication de l’étatisme. Une mécanique qui concentre le pouvoir, organise la dépendance et distribue les ressources selon le bon vouloir du centre. Nous ne sommes pas dans le libéralisme, nous flirtons avec la définition économique du fascisme : un capital privé nominalement libre, mais totalement asservi à l’État.
Alors : Manipulation politique ou incompétence ? A vous de choisir.
Bien à vous. H. Dumas
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