Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Il nous faut un président capable !

Il nous faut un président capable !

Louis Schweitzer qui vient de mourir était un énarque de la promotion Robespierre. Vous avez tout le mal français en une phrase. Cette grande bringue maladroite et empruntée était entrée dans l’administration française sous le patronage d’un révolutionnaire enragé. D’où peut-être, si l’on étend cette référence, l’incapacité de notre classe dirigeante – faite d’énarques – à gouverner le pays en bons pères de famille, comme on le dit dans les contrats d’assurance. Nous avons commis l’immense bêtise de confier notre destin à une bande d’incapables enragés. J’ai connu beaucoup d’énarques. Ce n’était pas de mauvaises personnes, en apparence, Mais dès qu’on les laissait faire, la rage sourdait sur leurs lèvres.

Dans un autre genre, les New-Yorkais viennent eux aussi de faire une grosse bêtise en confiant les clés de leur cité à un musulman militant, issu d’une famille d’intellectuels et d’artistes indiens mais enragé de n’être pas clair de peau ni issu d’une famille américaine. C’est curieux cette façon qu’a l’humanité de multiplier les stupidités et les imprudences au lieu de gérer sagement le patrimoine que deux millions d’années ont construit. La IIIe République française avait, pendant quelques dizaines d’années, ressuscité le cursus honorum de l’antiquité romaine en ne promouvant ses responsables qu’à la condition qu’ils eussent fait leurs preuves au fil des ans. Ce qui n’empêcha pas la République de sombrer en quelques heures en 1940. « La mer toujours recommencée », disait Paul Valéry. Il en va de même pour la connerie.

Ce que nous apprennent ces épreuves toujours recommencées, c’est que l’homme doit avoir une attitude modeste. Les fanfarons et les dictateurs encombrent les pages d’histoire et n’ont laissé aucune trace valide dans la civilisation humaine. Un bon exercice appliqué consisterait à observer la crise français actuelle et le comportement de ceux qui y interviennent. On dénoterait une propension au délire permanent qui est le propre des maladies mentales. Nos dirigeants ne sont pas tous fous à lier, mais certains mériteraient d’être empêchés de nuire. Il n’y a hélas pas d’autorité capable de procéder à ce traitement salutaire, puisque le premier de nos élus serait lui-même susceptible de figurer sur cette liste et que tous ceux qu’il a promus ne valent guère mieux. Je me souviens de ce que me disait Pierre Messmer : « Il est vrai qu’on n’a pas de chance en ce moment ».

Puisqu’on en est aux premiers ministres, Raymond Barre, que je voyais régulièrement, ne manquait jamais de s’écrier : « Il faut arrêter de dépenser ! ». Déjà ! Cela n’a jamais cessé depuis et nous en sommes à 3500 milliards de dette, sans compter la dette hors-bilan, constituée essentiellement des engagements de retraite, mais qui vient d’être rayée d’un trait de plume par le directeur de la Banque publique d’investissement, Nicolas Dufourcq, un énarque bon teint, pour qui ces engagements n’en sont pas puisque, contrairement à  l’idée des Français, la retraite par répartition ne leur a jamais rien promis ! Cela fait bien longtemps que j’en avais prévenu nos compatriotes, mais je me heurtais à l’incrédulité générale, qu’incarnait à merveille cette journaliste de l’AFP qui, face à mes arguments, m’assénait : « Monsieur, les retraites seront payées ! » Je n’ai pas conservé ses coordonnées, les jugeant inutiles. Cela ne me prive que d’un petit plaisir.

La situation de la France n’est pas grave mais désespérée. Elle n’est pas grave puisqu’on peut parfaitement se délivrer de l’endettement par une sévère politique d’économies, mais elle est désespérée puisque personne dans la classe politique en veut en faire. L’espoir ne renaîtra que par un changement de classe politique. La méthode consiste soit dans des élections, soit dans une révolution. Les Français ont le choix. L’essentiel est qu’accède au pouvoir une nouvelle équipe, conduite par un vrai leader – qui peut être une femme – et qui se soit engagé devant le peuple à conduire fermement le redressement national. Je ne doute pas du soutien largement majoritaire des Français, qui ont parfaitement compris ce que les politiciens actuels ne veulent pas voir et dont l’exaspération monte au fil des jours sans réforme.

Ce dont il va falloir se débarrasser en toute priorité, c’est de la société d’assistance, dont la méthode peut se résumer par la formule « un problème, une subvention ». On ne résout rien ainsi. Au contraire, on fixe le problème, qui ne cesse ensuite de s’aggraver. Disons-le avec force : on ne vit pas bien dans une telle société, qui fait honte aux citoyens courageux sans jamais satisfaire les assistés. Le fait d’avoir élu Emmanuel Macron en 2017 a été une véritable catastrophe. Rien dans sa vie ne le disposait à représenter les Français. Il n’était pas des leurs, mais une pièce rapportée venue de nulle part et n’allant nulle part. Son élection a été le fait de quelques conseillers occultes qui se sont pris pour des visionnaires, alors qu’ils n’étaient que des visiteurs du soir emplis de leur importance pourtant ténue. Comment un peuple peut-il faire fausse route à ce point ? Probablement en laissant n’importe qui faire n’importe quoi. Napoléon demandait, en nommant un général : « A-t-il de la chance ? «  Aujourd’hui, en nommant un président, on devrait se poser la question : « Est-il capable ? »

Claude Reichman

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L’effarement effarant de Faure

Il faut le lire pour le croire. Extraits de déclarations d’Olivier Faure parues dans la presse, donc vraies :

“la 251e fortune française manque de patriotisme”…

“Ce n’est pas 12 millions de plus. Ou alors cela veut dire qu’il ne paye pas du tout d’impôt et donc qu’il a tellement optimisé que c’est un scandale absolu“…

la 251e fortune française fait preuve d’un “manque de patriotisme” en expliquant “qu’il ne peut pas payer et qu’il s’expatriera si on lui demande quoi que ce soit“…

C’est quand même dingue d’avoir des gens qui sont aussi riches et qui disent « Je ne peux pas payer» …

“on ne veut pas le spolier, on veut simplement qu’il s’enrichisse un peu moins vite et faire en sorte que l’argent qu’il ne paye pas aujourd’hui, d’autres n’aient pas à le payer”…

On devrait tous ensemble se dire « Qu’est-ce que je peux faire pour servir mon pays et qu’est-ce que je peux faire pour ceux qui n’ont rien ? »

Voilà donc les déclarations de M. Olivier Faure, patron du parti socialiste, rapportées par M. Paul Louis, dans BFM Business du 31/10/2025.

Aucune différence entre M. Faure et M. Mélenchon.

Le socialisme n’est pas un type d’organisation de société. Il n’existe pas de type d’organisation de société qui puisse négliger et ignorer l’économie et son substrat : le capital.

Pour ses meneurs le socialisme est une escroquerie à la misère, au malheur ; pour ses groupies une croyance obtuse et non discutable. Le socialisme prétend être au-dessus de l’économie en proposant que chacun dispose selon ses besoins – ou ses envies – et non en fonction de son mérite.

La vie du socialisme se déroule inexorablement de la façon suivante :

  • Refus total des réalités économiques
  • Parasitage d’une société riche, qui s’est avant souciée d’économie et a capitalisé
  • Dans un premier temps exigences diverses et économiquement irresponsables, mais acceptées puisque prises sur une société riche.
  • Puis assèchement du capital de la société support
  • Alors vient le temps de la délation
  • Puis celui du pillage
  • Enfin celui du meurtre pour dissimuler le pillage.

In fine…engloutissement et disparition de la société socialiste.

Hélas, tout autre cheminement du socialisme génère encore plus de violence, voire la guerre civile, quel que soit le nom qu’on lui donne.

Qui peut expliquer à M. Faure et à ses potes qu’il n’existe pas de fortune improductive, de capital dormant.

Il existe un capital, constitué de ce qui est accumulé et transmis par les générations qui nous ont précédés. En tout, et bien sûr aussi en économie. Sans ce capital rien n’existe.

Lorsque ce capital est actif, en réalité il prend des risques, il s’expose, assez souvent il perd et disparait. Il doit donc constamment être équilibré par un capital qui ne s’expose pas. C’est cette sécurité que ces socialistes abrutis convoitent pour leur simple plaisir, même si perversement ce plaisir se résume à porter haut et fort les habits avantageux du donateur sans avoir fait l’effort d’acquérir avant de donner.

Que penseraient-ils ces socialistes de jeter les ouvrages de la Grande Bibliothèque que personne ne consulte, ramenant la culture aux seuls romans de gare qui s’échangent intensément ? C’est absurde.

Les dires de M. Faure sont confondants. Il demande à un acteur important de l’économie de se poser la question de ce qu’il peut faire pour son pays.

Je rêve. On est au bout du bout. Il fait quoi M. Faure pour son pays, en dehors de son activité de père Noël avec l’argent qu’il pique aux autres ?

On aimerait bien avoir ses explications à ce sujet.

Pour conclure avec cet humour “Faurien”, au 18ème degré, il a quand même l’avantage de nous éclairer sur la réalité du socialisme dans tous ses spectres, y compris les plus apparemment doux…

Bien à vous. H. Dumas

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Une majorité de droite pour faire reculer l’Etat !

Une majorité de droite pour faire reculer l’Etat !

Certains oiseaux sont si petits qu’ils trouvent abri dans une rose. Certain humains sont si stupides qu’ils trouvent refuge à l’Assemblée nationale. La nature est pleine d’inspiration. Pour le meilleur et pour le pire. Le malheur de l’homme vient de la taille de son cerveau. La cavité crânienne est passée de 400 cm3 à 1400 cm3 en moins de deux millions d’années, et le cerveau l’a aussitôt remplie. Depuis il mouline. Il a inventé pléthore de religions, et le moteur à explosion, qui a voué le cheval à des missions décoratrices, après ses cinq mille ans de bons et loyaux services. Et voilà que l’intelligence artificielle va rendre la nôtre inutile. Je résume évidemment.

Heureusement, il nous reste l’attirance des sexes. Rien à faire. Vous mettez des humains tout près les uns des autres, et ils vont rapidement s’accoupler. Le résultat est plutôt positif : huit milliards d’humains sur terre. Il y eut un certain Malthus qui s’inquiéta pour beaucoup moins que cela. Il fut finalement rejeté par la majorité qui préférait s’accoupler que de se restreindre. On a un petit écho de ce débat en France où une majorité politique préfère dépenser plutôt qu’économiser et fait des dettes aussi facilement que des enfants. Tout cela finalement n’a pas grand-chose à voir avec ce que l’homme a fait de meilleur, la civilisation occidentale. Les instincts continuent de régner sur terre. Pour ce qui est des animaux, rien à dire, ils ne sont pas construits pour se civiliser, ils ont seulement des instincts assez modérés qui ne les rendent féroces que si la faim les tenaille. Pour ce qui est des humains, c’est autre chose.

Au fond tout cela nous fait constater que la sagesse n’est pas la qualité dominante de l’homme. Depuis que les Grecs du VIe siècle avant notre ère, en Ionie, aient décidé d’apprendre à raisonner et y soient admirablement parvenus, les progrès ont été minces. La raison de cette défaite de l’intelligence, c’est la passion. Elle est une composante essentielle de l’esprit humain. Essayez de raisonner un homme pris de passion, ou une femme d’ailleurs. Vous n’y parviendrez pas. En ce moment, à l’Assemblée nationale française, il y a une femme blonde  qui hurle qu’il faut prendre les économies des gens. Même Cyril Hanouna, qui n’a peur de rien, dit qu’elle lui fait peur. On dirait bien à Hanouna d’user de son charme pour l’apaiser, mais ce serait peine perdue. Et si certains humoristes se pointaient chez elle en criant qu’ils viennent saisir ses économies, ça ne marcherait pas non plus, car, comme tous les gens de gauche, elle a appris à se peindre en victime et hurlerait aussitôt à tous les échos que l’extrême droite l’étrangle. De son métier, cette femme est fonctionnaire territoriale. Il devait y avoir une sacrée ambiance dans les bureaux.

Une société occidentale ne peut fonctionner selon ses propres critères que si elle ne prélève pas plus du tiers des ressources de l’Etat. Au-delà, on donne à n’importe quel groupe les moyens d’influer de façon non démocratique sur la politique globale. Les nazis étaient devenus tout puissants en Allemagne par leurs poids électoral, alors même qu’ils n’avaient recueilli que 33 pour cent des suffrages. Bien que minoritaires en voix, ils avaient prise sur les mécanismes d’un Etat contrôlant 48 % des dépenses publiques. On sait ce qu’ils en ont fait.

En France, les dépenses publiques ont atteint près des deux tiers de la production. La démocratie est donc hors de contrôle. La bataille qui se livre actuellement à l’Assemblée nationale n’a pas pour but de réduire le défit et la dette, mais de s’assurer le contrôle de l’Etat et donc le pouvoir. Celui-ci ne pourra être digne d’un Etat occidental s’il contrôle autant de richesse publique. Encore faut-il dire, en parlant de richesse, que celle-ci est faite chez nous de plus de déficits que d’avoirs. Mais tant qu’on fait crédit à la France, le gouvernement peut gouverner, fût-ce très mal.

La seule majorité politique possible en France est une alliance entre le RN et ce qui reste du parti gaulliste, LR. En vingt ans, le rapport de forces s’est inversé. Les anciens gaullistes, quand ils étaient les plus nombreux, se refusaient à toute alliance à droite. Ils vont devoir en rabattre s’ils ne veulent pas disparaître. Toute la question actuelle est d’ailleurs dans cette alternative. Une nouvelle majorité de droite ne peut avoir pour programme que de faire reculer l’Etat. Aucun des deux partenaires de cette encore hypothétique alliance n’y est vraiment prêt. Ils vont devoir se faire violence ou se résoudre à un chaos dont nul ne sortira vainqueur.

La seule recette victorieuse ne peut consister qu’en une réflexion vigoureuse sur la société dans laquelle nous voulons vivre. Une société de liberté est sans aucun doute celle que les Français préfèrent. Il va falloir pour cela renoncer à l’Etat providence et se borner à l’Etat charitable, c’est-à-dire à n’aider que les personnes dans le besoin. Mais pour commencer il faut concevoir un dispositif d’aide aux retraités dont les pensions auront diminué en raison de la baisse du nombre de cotisants du système de répartition. Ce secours devra être provisoire, jusqu’à la fin de ce système. La nouvelle retraite sera libre, fournie par des mutuelles ou des assurances, et consolidée par un large accès à la propriété. Au fond, il ne s’agira que de se ranger sous la bannière des Droits de l’homme et du citoyen de 1789, qui reste la pierre angulaire de notre Constitution.

Claude Reichman

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Nous n’éviterons pas une crise de la dette française

C’est aussi l’histoire du moment où les hommes de l’Etat vont toucher du doigt l’effet Laffer.

En France, il existe un tabou absolu : on ne réduit pas la dépense publique, c’est anti social !

Donc, fatalement, et puisqu’on dépense toujours plus que l’Etat français ne perçoit d’impôts, on creuse les dettes qui nous « obligent » à augmenter les impôts en expliquant à la population que c’est pour son bien !

La classe politique et la haute fonction publique vivent en fait dans l’illusion qu’en augmentant toujours plus les impôts nous allons résoudre le problème des dettes publiques alors que nous sommes le pays le plus imposé au monde !?!

Et cette idée est confortée par beaucoup de médias qui expliquent, en brandissant à qui mieux mieux des chiffres qu’ils n’ont même pas vérifiés, que la hausse des déficits est due aux baisses d’impôts engagées depuis 2017 ou à des monstrueux avantages fiscaux qui auraient été consentis aux entreprises ainsi qu’aux odieux capitalistes et à leur horribles actionnaires et non pas à un gaspillage insensé des ressources nationales.

Pendant longtemps, l’argument justificatif des déficits était la fraude fiscale et comme par hasard le déficit budgétaire correspondait au montant évalué de la fraude fiscale.

Or, on sait aujourd’hui que cet argument ne servait que de justificatif à l’incompétence et à l’incurie des dirigeants et hauts fonctionnaires …

La solution préconisée de manière pratiquement unanime ( !?!) est donc très simple : il faut rétablir les taxes.

Seulement, cette affirmation est fausse car il s’avère en fait que la pression fiscale a continué à augmenter … malgré les diminutions annoncées ! Elle a même fortement augmenté puisque les impôts et cotisations sociales ont augmenté de 22.6% depuis 2021 soit 247 Mds€ en valeur.

Le rideau de fumée de la suppression de la taxe d’habitation (pas pour les résidences secondaires) et de la redevance télé masque en fait une réalité que beaucoup ne veulent pas voir.

Par ailleurs, ne soyons pas dupes, les premiers bénéficiaires de la dépense publique sont les fonctionnaires qui tiennent le pays dans les ministères et dans les administrations mais aussi  tous ceux dont les revenus dépendent de la dépense publique et ils sont nombreux (associations diverses, personnels de la radio télé publique, entreprises publiques, entreprises de spectacle et du cinéma …). Or, ils savent qu’une réduction de la dépense publique ne pourrait qu’avoir des conséquences sur leur niveau de vie et leurs revenus …

Tout ce petit monde est donc bien d’accord pour que l’État fonctionnaire exerce sa prédation tous azimuts pour sauver sa peau et la leur … au détriment des autres alors que la dépense publique atteint désormais 56.8% du Pib … toujours en hausse.

Apparemment, d’après les projections de Bercy, on espère ainsi récupérer 14 à 15 Mds € de recettes fiscales supplémentaires.

Seulement, derrière les effets d’annonce,  il est probable que la réalité sera moins favorable car ce sera probablement beaucoup moins.

L’inventivité fiscale a des limites … et ces limites sont exprimées par l’effet Laffer.

Arthur Laffer, économiste américain de tendance libérale, a eu une intuition après avoir observé les effets économiques d’une fiscalité massive.

Il en a déduit une règle à la fois très claire et très simple : au-delà d’un certain niveau de pression fiscale, vous pouvez faire ce que vous voulez, la collecte des impôts diminue inexorablement car les acteurs économiques n’ont plus intérêt à travailler face à la confiscation fiscale !

Et c’est ce qui va se passer !

Le tour de vis fiscal n’apportera pas les recettes espérées parce que les agents économiques ne vont plus consommer ou consommer moins du fait de la privation de ressources confisquées par l’Etat !

En outre, les politiciens et la haute fonction publique raisonnent comme s’ils étaient dans un monde fermé … or ce n’est pas le cas. De ce fait, toute mesure fiscale spoliatrice va avoir des effets économiques parce que nous ne pouvons pas avoir une fiscalité plus lourde que les voisins sans que les contribuables, particuliers et enreprises, se posent la question de la comparaison fiscale !

Ce sont des évidences, mais visiblement nos politiciens et hauts fonctionnaires ne sont pas en mesure de les comprendre …

Et pourtant, on sait d’ores et déjà que le taux de pauvreté a atteint des sommets avec 15.4% de la population et qu’un tiers des français auraient du mal à payer leurs factures de gaz et d’électricité !

Car, oui, c’est aussi bête que ça : l’argent confisqué au titre des impôts n’alimente plus les circuits économiques de la consommation … qui va donc s’écrouler alors que l’on sait que le premier poste de recette de l’Etat est la Tva, impôt sur la consommation !

C’est ce qu’on appelle se tirer une balle dans le pied !

Que va-t-il se passer ensuite ?

On va évidemment encore augmenter les impôts car les gens au pouvoir sont incapables de concevoir autre chose notamment pour ne pas porter atteinte à leurs privilèges et à leur train de vie entièrement financé par … l’impôt ! Entre sauver leur train de vie et sauver le pays leur choix est vite fait !

On comprend donc que nous nous engageons inexorablement dans une spirale mortifère faite de dégradations successives de la note souveraine par les agences de notation, de hausse du cout des emprunts, d’augmentation des impôts et des dettes … jusqu’au krach qui finira inévitablement par arriver !

Le Fonds monétaire international estime que le déficit s’élèvera à 5,8 % du PIB en 2026 et que, loin de diminuer, il atteindra 6,3 % du PIB en 2029 et 2030 !

En fait, le matraquage fiscal amène nécessairement à la ruine du contribuable puis à la ruine de l’Etat qui ne peut plus rien prélever après avoir tout pris et tout dépensé …

La faiblesse structurelle de la croissance française depuis des années n’est pas due à autre chose qu’à une pression fiscale trop forte que les dirigeants essaient de compenser par un recours excessif à l’emprunt.

La situation est aggravée par deux éléments complémentaires particulièrement inquiétants : l’incapacité à voter un budget (blocage institutionnel) et l’incapacité à ramener le déficit sous les 5% du Pib alors que le pacte de stabilité que nous avons signé, exige 3% de déficit annuel au maximum ; ce que l’on peut résumer par le fait que la France est devenue le passager clandestin de la zone € dont elle ne respecte aucune des règles qu’elles a pourtant souscrites !

Face à la dégradation des comptes publics, qui sera parallèle à la dégradation économique, les dirigeants français continueront donc d’emprunter pour boucher les trous et masquer une réalité encombrante.

Ce sont d’ailleurs 310 à 320 Mds€ que la France prévoit d’emprunter en 2026 alors qu’elle se trouve d’ores et déjà dans une trappe à dettes ; les taux d’intérêts payés étant supérieurs au taux de croissance qui est escompté au mieux à 1% (et probablement moins).

La dette ne peut donc que mécaniquement augmenter jusqu’à l’insolvabilité !

C’est donc bien une crise de la dette qui va arriver car il arrivera un moment où les prêteurs étrangers ne voudront plus prêter ; ce qui est arrivé à la Grèce !

Il faut savoir qu’actuellement le pays rembourse les anciens emprunts à taux 0, contractés à une époque où certains nous expliquaient que la dette nouos coutait rien (!?!), pour en contracter de nouveaux au taux 3.5% voire plus si la situation se dégrade.

Il faut se rendre compte que, sur une somme modérée, une telle différence de taux ne serait pas spécialement inquiétante mais que sur 3.400 Mds € on atteint des sommets insensés ! On dépasse les 120 Mds € d’intérêts annuels ; ce qui n’est évidemment ni envisageable ni soutenable …

On en arrive donc une la réalité future incontournable : la dette française va devenir insoutenable, la France fera défaut sur sa dette et les dirigeants français en matraquant la population ne font actuellement que gagner du temps …

Peut-être espèrent-ils un miracle ?

Bien cordialement à tous !

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Quand Le Point n’est pas au point.

J’aime bien l’hebdomadaire Le Point. Enfin, je n’en suis pas non plus un groupie. Je m’en méfie un peu, comme il se doit. Mais j’aime bien.

Il n’empêche que, tout à l’heure, j’ai failli m’étouffer en lisant, signé de M. Eric Campos, le billet intitulé : « Quand les marchés misent sur la mort de la pensée critique ».

Ce billet c’est stupéfaction à chaque ligne. L’auteur vit dans un pays que je ne connais pas. L’IA lui fait peur, une peur panique, ou peut-être une inquiétude raisonnée du risque de la perte du pouvoir pour ceux qui se prennent pour l’élite.

Je vous fais partager ma stupéfaction.

L’article évoque l’excellence du « monde démocratique tel que la modernité l’a construit… » il redoute sa disparition par « la mort de la pensée critique, la fin de la souveraineté démocratique, la disparition de l’économie politique au profit de l’économie de l’information… » dont il rend responsable l’IA

On évoque la perte de quel monde ? Dans celui dans lequel je vis, la modernité c’est la manipulation totale de la démocratie, par la maitrise absolue de l’information, c’est la censure de la critique, puis l’ingérence de la politique dans l’économie et la corruption que nous vivons à tous les étages de cette fameuse démocratie moderne. C’est de perdre cela dont parle ce bel article ?

Puis l’article nous dit que « l’humanité a externalisé sa mémoire dans Google, ses relations sociales dans Facebook, son orientation spatiale dans les GPS. » Ah bon ? Les encyclopédies de milliers de pages qui donnent le tournis, les Rotarys clubs, les clubs de supporters, de belotte, les partis politiques seraient nettement supérieurs et plus ouverts que Google et Facebook ? Les cartes Michelin plus envoutantes que Waze ?

Puis on nous parle de la souveraineté monétaire des Etats et des Banques centrales dont la perte serait catastrophique. Quelle perte de souveraineté ? Celle de la fausse monnaie éditée par les Etats, celle des engagements délirants des banques par rapport à leurs fonds propres ? Celle de couvrir toutes ces gabegies et de nous en faire payer le prix à l’aide de la terreur fiscale qui fait de nous des esclaves de l’élite et de ses affidés ?

Tout ça à cause de l’AI

Alors, M. Le Point, un peu de pudeur et de modestie. L’IA ne nous fait pas peur, elle nous rassure. Elle nous informe, elle ne nous cache rien. Il nous reste à devenir ce que nous aurions dû être depuis longtemps s’il n’était pas tant de menteurs et de bluffeurs qui profitent de la gentillesse de la population pour lui faire avaler les couleuvres que l’IA va permettre de démasquer. Il nous reste en bonus ce que nous seuls maitrisons : la création, l’imagination, l’intuition, que l’IA ne possèdera jamais.

Et ne nous parlez pas de « la liberté collective », c’est un oxymore, la liberté ne peut-être qu’individuelle. Revoyez votre copie M. Le Point.

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Voleurs !

Le vol n’est rien lorsqu’on peut attraper le voleur.

Il est des vols plus graves que celui des bijoux de la couronne au Louvre.

On a tenté d’ériger en scandale ce qui n’était qu’un fait divers. Passons. Le vol d’un mot est parfois plus grave.

Le vol du mot « génocide » est de ceux-là. Les médias muets à dénoncer l’abus d’usage qui en est fait, le reprennent même en chœur malgré l’horreur qu’il représente.

Il est d’abord une insulte aux victimes de génocides avérés.

Ceux qui ont été reconnus, dénoncés et condamnés par la communauté internationale pour avoir programmé l’extermination systématique d’un groupe humain.

Ainsi en est- il du génocide en Namibie par l’Empire Allemand, du génocide arménien par les Turcs, de celui des juifs et des Tziganes par le IIIème Reich pour lequel le mot a été créé, suivi du génocide cambodgien par les Khmers rouges ou de celui des Tutsis par les Hutus au Rwanda sans compter celui des Bosniaques en Serbie et celui qui persiste encore au Darfour.

Ces génocides systématiques menés par les tenants d’une autorité guidée par son instinct de mort ou une idéologie de même nature, ont pour objet la disparition définitive d’une population, de sa culture, de son histoire, de sa mémoire : sa néantisation.

Le mot « génocide » a été volé par les tenants d’une cause terroriste antisémite, – affublée du titre de cause palestinienne – elle-même animée dès le 7 octobre 2023 d’un instinct de mort en entamant le nouveau génocide d’un peuple d’innocents.

Ils se sont alors approprié le mot et l’ont accaparé pour jeter le discrédit sur les victimes de leur barbarie.

Le vol du mot « génocide » est aussi une insulte au droit des nations.

Voler et pervertir le mot « génocide » en accusant le peuple d’Israël de l’infâmie que ces terroristes persistent à vouloir commettre, est un crime parce qu’il dénie les crimes contre l’humanité perpétrés dans le génocide qu’ils ont programmé.

Si l’Etat d’Israël a enfreint le droit de la guerre, ses auteurs seront pour cela condamnés.

Mais il ne saurait être question par une confusion perverse de renvoyer dos à dos les assassins génocidaires et leurs victimes.

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La misère et le socialisme

D’abord, qu’est la misère ?

Pour moi et pour ce billet, donc très relativement je l’avoue, voici mon émotion à son sujet.

Elle n’est pas la contrariété de ne pas pouvoir acheter tout ce dont j’ai envie, ni celle de constater qu’autour de moi certains, qu’objectivement je trouve ordinaires, sont beaucoup plus riches, plus beaux, plus intelligents, ou du moins le prétendent ou en ont la réputation.

Non, la misère c’est ce qui nous tombe dessus et nous broie, tous, à un moment ou à un autre. C’est la maladie, la pauvreté ultime, la faim, le chagrin, la douleur, la mort, toutes ces choses que tout le monde rencontre un jour, quelle que soit sa fortune, sa position sociale.

La misère écrase certains qui ont eu l’imprudence de la défier, mais aussi beaucoup qui se sont trouvés bousculés par elle sans le vouloir ou sans en comprendre les raisons.

Il y a une liaison entre la misère d’une société et celle des individus qui la composent. Eviter la misère demande plus d’énergie dans un environnement dégradé que dans un environnement confortable, si l’on n’observe que la misère matérielle. Ce n’est pas la même chose en ce qui concerne la misère psychologique.

En clair la misère est là, toujours, sous des formes parfois difficiles à cerner, mais elle est là. Son principal signe de présence est la souffrance, ce qui génère des hypocondriaques de la misère et évidemment des charlatans et des profiteurs prétendant la terrasser.

Dans l’histoire occidentale tout ramène à l’Eglise. Née de la résistance aux puissants, des souffrances qu’ils répandaient autour d’eux pour assoir et user de leur pouvoir, elle s’est avérée très rapidement pire que le mal qu’elle prétendait contrer, plus riche que les riches qu’elle a remplacés, plus dure, plus contraignante, plus violente, plus menteuse, plus hypocrite…

D’autres exemples sur terre pourraient conforter la démonstration qu’il n’a jamais existé de modération durable de la misère de la part de ceux qui avait la prétention justement de la modérer, voire de l’éradiquer.

La raison en est fort simple, celui qui vit de son engagement contre la misère a un intérêt évident à ce qu’elle perdure, sans quoi il n’a plus de raison d’être.

Ainsi donc le socialisme, terme poli pour désigner le communisme égalitariste, est-il par essence un vecteur de misère inévitable, conscient ou inconscient de cette finalité.

Le socialisme ne peut aboutir qu’au remplacement des bourreaux dispendeurs de misère, par des socialistes faiseurs de misère pur sucre. Tout alors n’est qu’un problème de vocabulaire.

Le piège est terrible. Il marche à chaque fois tant le discours parait imparable. Alors que la réalité de la misère ne va se concrétiser que dans un temps long, tricotée par les intérêts sous-jacents, puissants mais niés et invisibles.

Le socialisme vit sur la misère dont il a nécessité.

Ainsi M. Gabriel Zucman est-il sous couvert de réguler la misère son accélérateur subsonique.

Outre qu’il fait mine de n’avoir rien compris à la capitalisation globale par accumulation et transfert — qui a permis à l’homme de sortir des cavernes où, comme bien de ses collègues êtres vivants sur terre, il pourrait être, sans elle, encore au plus profond — il accuse les fortunes d’être un moteur de misère par injustice de répartition.

Laissons de côté la bêtise d’une telle affirmation, constatons simplement que la misère n’a que deux façons de s’abattre sur les individus : la force ou le hasard.

L’économie, ne doit rien à la force, sauf perversion.

Donc en économie, si les politiques ne viennent pas s’en mêler, c’est la négociation qui impose les rapports, que ce soit entre patronat et salariés ou entre producteurs et consommateurs. La négociation par essence doit être équitable si elle veut être pérenne, elle ne doit pas avoir recours à la force. Elle a donc très peu de chance, dans le temps, d’être un vecteur de misère. Et elle ne l’est pas.

Les socialistes ont d’autres idées magistrales pour entretenir la misère.

Par exemple, ils l’inoculent. Il est vrai que l’environnement est un puissant accélérateur de misère par la désespérance qu’il peut entrainer en donnant une impression d’inéluctable face à des signes appuyés de misère.

Alors les socialistes greffent des points de misère dans des lieux et des quartiers où elle avait été précédemment éradiquée.

Bien pire, ces spécialistes de la culture de la misère, de son développement sur lequel ils fleurissent et prolifèrent, sont aujourd’hui à la manœuvre, à fond, à l’Assemblée nationale.

Qui nous protège de la misère qu’ils nous préparent ?

Je ne vois pas grand monde nous parler d’avenir, de plaisir de vivre et de travailler, de progrès, d’espoir, de réussite, voire même de richesse. C’est dur.

Bien à vous. H. Dumas

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La sécu fête ses 80 ans mais ira-t-elle plus loin ?

Je viens de lire dans l’hebdomadaire LE POINT un article intitulé  : Assurance maladie : comment sauver 80 ans de solidarité ?

L’article débute par ces propos :

« Alors que, en ce mois d’octobre 2025, on célèbre les 80 ans de la Sécurité sociale, il faut s’arrêter un instant pour faire l’éloge de son extraordinaire réussite. Les objectifs que s’était fixés le Conseil national de la résistance (CNR) en créant la Sécurité sociale en 1945 ont été atteints, voire dépassés. Qui, à l’époque, imaginait que, quatre-vingts années plus tard, l’espérance de vie à la naissance des Français aurait augmenté de vingt ans, en passant de 63 à 83 ans »

Il faut être conscient que ce genre d’affirmation relève de la propagande pure et simple et d’ailleurs le chapeau de l’article est déjà idéologiquement orienté …

Le postulat de départ repose sur deux affirmations erronées :

-Contrairement à ce qui est affirmé, l’augmentation de la durée de vie n’est pas due à la sécurité sociale mais à une meilleure qualité de vie, à une meilleure alimentation, à des conditions de travail moins pénibles et surtout à pas de guerres (n’oublions pas qu’entre 1914 et 1918 le pouvoir n’a pas hésité à envoyer à la mort toute une génération âgée de 18 à 22 ans) !

-En regardant les choses en face, on s’aperçoit que la sécurité sociale est avant tout un système d’assurance d’ailleurs appelé assurance maladie. Ce n’est donc absolument pas un système de solidarité.

Contrairement à ce qui est affirmé, il est anormal que le système fonctionne sur le principe de la gratuité pour une large partie de la population qui d’ailleurs n’hésite pas à user et abuser du système (normal puisque c’est gratuit !) alors que, d’un autre côté, des cotisations très élevées sont prélevées sur les cotisants actifs (salariés ou indépendants).

En fait, le système a évolué vers un système de solidarité du fait de la volonté de l’Etat fonctionnaire à tendance socialiste voire communiste qui en a fait un système étatique pachydermique, incontrôlable et irréformable !

Car, oui, le problème de fond est que la sécurité sociale étatisée est irréformable du fait des pressions politiques et autres qui sont exercées pour orienter le système en faveur de certains bénéficiaires plutôt que d’autres !

En outre, on sait que ce système étatique fonctionnarisé coute extrêmement cher du fait de l’abondance de personnel administratif ; personnel qu’il faut payer même s’il est très peu productif … y compris pendant sa retraite.

Or, il faut être conscient que tout ce que touche l’Etat finit par faire faillite puisque le principe de base est de fonctionner sans considération de couts … avec l’assurance que les trous financiers seront « forcément » comblés par l’impôt !

Il est donc logique que la sécurité sociale fasse faillite malgré l’augmentation des cotisations.

Pour l’instant, l’Etat fonctionnaire fait tout ce qu’il peut pour sauver le système à grand coups de franchises et de déremboursements (du moins pour ceux qui doivent payer parce qu’il ne coute rien à ceux qui ne paient pas !).

Seulement, il faut être conscient que chaque chose, que chaque service, a un coût ce qui a été formalisé par l’affirmation : « il n’y a pas de repas gratuit ! »

Car, forcément, si c’est gratuit pour certains c’est que d’autres paient à leur place et paient plus qu’ils ne devraient puisqu’ils paient pour ceux qui ne paient pas !

Malheureusement, il faut être conscient que ces bons sentiments de solidarité reposent encore une fois sur l’extorsion fiscale qui est exercée sur une partie de la population pour qu’une autre partie puisse en bénéficier !

Il est tellement facile de faire le généreux avec l’argent des autres … pour se faire bien voir par tous ceux qui vont bénéficier de ces largesses gratuites pour les uns mais payantes pour les autres !

Peut-on dès lors parler de générosité et de solidarité lorsque celle-ci n’est essentiellement due qu’à la contrainte ?

La générosité sous menace n’est pas de la générosité ; c’est juste une soumission à un système qui use de menaces et de sanctions (et d’ailleurs, l’URSSAF est le premier fossoyeur d’entreprises de France) !

Bien évidemment, ce système « si généreux » n’est pas viable et les futures difficultés financières du pays embourbé dans ses dettes incommensurables finiront par venir à bout de ces grands principes prétendument généreux mais exercés en fait sous la contrainte.

Bien cordialement à tous !

 

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Les Français sont-ils devenus bêtes ?

Les Français sont-ils devenus bêtes ?

Ce qui est arrivé aux Français me consterne : ils sont devenus bêtes ! Comment une telle catastrophe a-t-elle pu se produire ? Entendons- nous bien : jamais je n’ai pris mes compatriotes pour des imbéciles. Bien au contraire. J’ai toujours su que le peuple est intelligent. Ne serait-ce que parce que j’ai vécu avec lui. Certes j’ai fait des études universitaires et j’ai eu la chance d’avoir des parents qui aimaient la culture, mais j’ai joué au foot, j’ai eu des copains de tous les milieux, j’ai passé plus de deux ans à l’armée, bref j’ai vécu comme tout le monde. Et j’ai soigné assez de gens pour connaître bien mes semblables.

Tout cela étant dit, force m’est de constater que face à une situation politique devenue complexe à force de divisions, les Français ne savent plus à quel saint se vouer et racontent vraiment n’importe quoi. Pas sur tous les sujets. Sur l’immigration, l’insécurité, les mœurs, ils savent très bien à quoi s’en tenir. Certes le pouvoir ne les entend pas, mais ils sont convaincus que les évènements finiront par leur donner raison. Là où les choses se gâtent, c’est sur les sujets économiques. Il faut reconnaître qu’il s’agit là de domaines où le simple bon sens ne suffit pas. Certaines connaissances sont nécessaires si l’on ne veut pas dire trop de bêtises. Et surtout il faut être assez informé pour connaître les dessous de certaines politiques. On en arrive donc au problème de l’information, et c’est là que les choses se gâtent.

L’information, en France, s’est figée. Une caste règne sur les médias d’information, faite de milliardaires (très peu) et de simples journalistes ayant trouvé une place et tremblant de peur de la perdre. De ce fait, plus rien ne bouge. Faire passer une information est aussi simple que difficile. N’importe qui peut diffuser ce qu’il veut sur les réseaux sociaux, mais ceux-ci n’ont finalement pas beaucoup d’influence, sauf quand il s’agit de propos haineux, diffamatoires ou d’affaires de mœurs. Il en va tout autrement des sujets sérieux. Là l’effet mainstream joue à fond. L’encadrement des rédactions fait que toute information dérangeante est aussitôt bannie. Les journalistes qu’on voit à l’antenne ne sont pas les vrais décideurs des informations ou des opinions qu’ils diffusent. Tout a été préalablement passé au crible de rédacteurs en chef que l’on ne connaît pas et dont on ne sait pas à quelle tendance ils se rattachent. Tout au plus sait-on qu’ils font tout ce qu’ils peuvent pour ne pas déplaire à l’actionnaire du média qui les emploie.

Les quelques milliardaires qui détiennent les principaux médias n’ont pas d’opinions tranchées. Tout au plus ne veulent-ils pas faire exploser la société française et la classe politique. Sans avoir à donner leurs consignes, ils sont compris à demi-mots et à quart de sourires par les rédacteurs en chef, qui ont à arbitrer entre les informations et les commentaires. Et c’est ainsi que rien ne bouge. La France s’est mise dans de beaux draps ces dernières années. Elle cumule une énorme dette publique, une économie brisée par la concurrence internationale et une population immigrée comptant environ vingt millions de personnes de civilisation musulmane. C’est dire qu’à tous ces maux il faut d’urgence trouver remède. Mais comme personne n’est d’accord sur des mesures radicales, qui seules pourraient avoir un effet bénéfique, on ne fait rien et la situation s’aggrave.

Ajoutons à ce tableau un président de la République en bout de course, des politiciens divisés et le plus souvent épuisés de devoir tenir des propos stupides à force de démagogie, et vous avez ce que les policiers appellent une scène de crime. A ceci près que le crime n’a pas encore eu lieu. Mails il va venir, cela tous les Français en sont sûrs. Quand De Gaulle est revenu en 1958, il a tout d’abord rétabli l’ordre et relancé l’économie. C’est exactement ce qu’il faut faire aujourd’hui. Pour ce qui est de l’ordre, les mesures à prendre sont très classiques et parfaitement connues des responsables. Il leur suffit d’être soutenus par le gouvernement et l’ordre se rétablira car nos forces de sécurité sont tout à fait aptes à leur mission. Il en va tout autrement de l’économie. Là nous avons à faire à un Himalaya, pour reprendre le mot de Bayrou, seule trace de son  passage à Matignon.

Le système social français est évidemment responsable de la crise économique. Personne ne peut en douter. On pouvait entendre ces jours-ci le responsable de la stratégie d’Airbus expliquer devant le Sénat qu’avec des salaires grevés de 50 % de charges sociales, la France ne pouvait pas soutenir la concurrence de l’Espagne, l’Allemagne et la Grande-Bretagne. Cela, tout le monde le sait et tout le monde le dit. Mais personne ne fait rien. Qu’attend-on ? L’explosion finale de l’économie française avec ses millions de victimes ?

Alors ce n’est pas en criant qu’il faut faire payer les riches ou traquer la fraude qu’on s’en sortira. Certes il y a des riches (encore un peu en France) et de la fraude, mais ni les uns ni l’autre n’expliquent notre mal. Celui-ci est dû à notre organisation sociale, qui est à changer de fond en comble. Cela demande seulement un peu de clairvoyance et de détermination. Et très probablement aussi le renouvellement d’une classe politique usée par l’impuissance. Et alors, vous verrez, tout d’un coup les Français redeviendront intelligents. Ce qu’ils n’avaient jamais cessé d’être. Mais sans oser le montrer !

Claude Reichman

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La Justice entre indépendance et impunité.

Le procureur général près la Cour de cassation, Rémy Heitz, s’abuse-t-il ou nous abuse-t-il quand il prétend à « l’indépendance des magistrats » ?

Ne pourrions-nous pas — sur ce sujet si essentiel — être tout simplement objectifs, sincères, honnêtes quoi ?

L’indépendance des magistrats

Pourquoi existerait-elle ? Quel être vivant est indépendant ?

Nous serions bien imbus de notre personne si nous prétendions à l’indépendance alors que nous dépendons tous de tous et de tout, évidemment de notre environnement et, bien plus, de notre statut insignifiant d’être humain.

Alors, quelle prétention d’évoquer l’indépendance des magistrats…

Les magistrats ne sont ni indépendants ni libres puisque, pour eux comme pour nous, être libre ne consiste qu’à choisir ses dépendances au lieu de les voir nous être imposées par d’autres.

Alors un peu de pudeur M. Heitz, limitez votre propos au possible.

Contentez-vous d’espérer que les magistrats ne s’imaginent pas avoir – au nom de cette indépendance qui leur est comme à nous inaccessible – un droit à l’impunité.

Rappelez-leur que l’impunité constitue un délit. Que son souhait, particulièrement pour celui qui à la prétention de rendre la justice, est une faute grave, qui devrait être sanctionnée immédiatement et sans exception.

L’impunité des magistrats

L’impunité consiste à être absout de ses fautes ou de ses erreurs, à être exclu du champ des responsabilités.

Toute structure qui assure l’impunité concourt évidemment à l’injustice. Comment se peut-il que le sommet de la magistrature puisse prétendre que l’absence de critique ou de contestation des décisions judiciaires participerait à l’indépendance des magistrats, alors que la réalité est exactement le contraire ?

Seule la responsabilité ouvre la voie, si tant est que ce soit possible, à l’indépendance.

Or, les magistrats exigent l’irresponsabilité personnelle pour toutes leurs décisions, voire l’absence de contestation. On peut les comprendre tant l’idée de juger les autres est anachronique pour un être humain.

Et pourtant, toute organisation a la nécessité d’exclure de ses rangs ceux ou celles qui souhaitent la désorganiser. Nous sommes capables de comprendre cela M. Heitz, il n’est pas utile de nous raconter des salades.

La question est : que souhaitons nous comme organisation, voire qui est légitime à nous imposer une organisation ?

Ce n’est qu’après la résolution de cette question que des magistrats pourraient, en toute dépendance, nous imposer les lois de l’organisation retenue.

Mais ce n’est certainement pas la magistrature qui aurait une légitimité, en toute pseudo-indépendance, pour nous embastiller selon des règles qu’elle aurait elle-même inventées ou se serait donnée.

Un peu de recul sur ce sujet crucial éviterait aux différentes magistratures de s’encanailler maintenant, avant ou plus tard, ici ou ailleurs dans le monde, avec des régimes politiques inhumains.

En résumé.

La justice, donc la magistrature, qu’elle se prétende divine ou humaine, à le devoir d’être humble, d’avoir conscience de sa relativité, d’accepter d’être responsable de ses jugements, de fuir l’impunité.

Oui, je l’entends, le magistrat serait alors une sorte de surhomme et ce n’est pas raisonnablement possible ? En effet.

Alors un peu de pudeur et de discrétion de leur part nous permettrait, M. Heitz, de les comprendre, d’accepter la difficulté de leur tâche, voire quelques fois son impossibilité.

Car il n’est pas rare que rendre la justice soit impossible, c’est alors que : « ceux qui comprennent sa relativité doivent refuser de jeter la première pierre, que demande pourtant avec insistance la populace »  et les magistrats devraient être à leur côté au lieu de se draper dans une dignité fictive.

Bien à vous. H. Dumas

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La déconnection des élites devient dramatique

Elle devient dramatique et surtout nocive …

Au détour d’un article anodin, nous venons d’apprendre que la France et l’Espagne viennent de s’opposer à l’Allemagne à propos de l’échéance de 2035 visant à interdire la production et la vente de véhicules à moteurs thermiques, sous toutes leurs formes.

Les administrations de ces deux pays viennent d’adresser une note à la Commission Européenne de Bruxelles pour lui demander de ne pas modifier la date butoir de 2035 visant à interdire la vente de véhicules thermiques dans l’Union Européenne.

L’argument essentiel tient en une phrase : « L’échéance 2035 est un repère essentiel pour le secteur automobile. Il ne faut en aucun cas remettre en cause l’objectif de zéro émission en 2035 ».

On sait que les constructeurs allemands, devant la catastrophe annoncée et l’impasse commerciale du véhicule électrique qui plafonnde au mieux à 20% des ventes, ont demandé à Bruxelles, en accord avec le gouvernement allemand, de repousser cette date limite parce qu’elle signe en fait l’arrêt de mort de  l’industrie automobile européenne qui n’arrive pas à faire face à la fois à la déferlante chinoise, au rejet des consommateurs alors qu’elle se trouve dans une impasse technologique puisque l’industrie européenne ne semble pas capable de produire les batteries des véhicules électriques qui constituent le coeur du véhicule.

Mais, quel est l’intérêt d’imposer le véhicule électrique alors que les français n’en veulent pas et que la production française s’est littéralement écroulée … notamment à cause du véhicule électrique ?

Il convient quand même ici de se demander quelle est la légitimité d’une administration (la note émane de l’inutile ministère des transports) qui décide pour le peuple, sans lui demander son avis, alors que l’on sait que 90% de la population est contre cette échéance de 2035 ; tout comme elle est contre les ZFE (zones à forte exclusion des non bobos urbains).

Très accessoirement, il semblerait qu’il ait échappé à ces « décideurs » décidément bien inconséquents que toute vente de véhicule neuf en moins, ce sont des recettes de Tva en moins dans un pays au bord de la banqueroute mais qui est prêt à écraser sa population d’impôts pour sauver les meubles et surtout leurs petits avantages personnels !

Mais l’élite n’en a que faire !

Elle continue imperturbablement dans sa démarche … sans tenir aucun compte de l’avis de la population dont pourtant elle est parfaitement informée … et alors qu’elle est présumée être à son service !

Cette démarche française (je me garderai de me prononcer pour les espagnols) constitue une véritable honte …

Nous avons, sous les yeux, le symbole de l’opposition du réalisme allemand à l’idéologie française (qui indispose beaucoup les autres) ; laquelle croit sans doute qu’elle va sauver l’industrie française en coulant l’industrie allemande à coup de normes et d’interdictions …

L’industrie française, qui a pratiquement disparu par la faute de ses élites, va-t-elle aller mieux si l’industrie allemande s’écroule aussi ?

Signe que ne trompe pas, les constructeurs français, et principalement Renault, se redéployent à l’étranger et essentiellement dans des pays où le moteur thermique continuera sa carrière. La filialisation de la branche thermique sous l’appellation Horse n’est pas autre chose que la tentative de sauver une branche industrielle performante et rentable … face à une branche électrique qui peine à vendre sa production malgré des subventions étatiques massives (payées par vos impôts) !

L’explication est pourtant simple et semble avoir échappé à nos élites : Renault a acté que le marché français, du fait des agissements nocifs de son administration, était en état de mort clinique et que, pour survivre, il fallait aller voir ailleurs … dans des pays moins idéologisés.

Les élites ne peuvent pas impunément s’opposer à la volonté populaire ou alors il leur faudra un jour en assumer les conséquences !

On a connu une époque où les têtes de l’élite ont fini au bout des piques !

Bien cordialement à tous !

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Un truc de dingue !

                                                                               Enfin !

Cela fait plus de vingt ans que je clame sur tous les toits : le système français de retraite va s’effondrer, faute de cotisants. On n’a pas voulu m’entendre, comme si se boucher les oreilles était la bonne façon de réagir. Aujourd’hui, des voix officielles s’élèvent pour confirmer mon pronostic. C’est le cas de Nicolas Dufourcq, directeur général de la Banque publique d’investissement, qui, dans une interview à BFM Business, s’écrie qu’on “a créé un truc de dingue”. Le pauvre homme s’en félicite, parce que ce système  est généreux ! Générosité d’énarque, qui  disparaîtra des radars le jour où les retraités miséreux chercheront des responsables. En attendant savourons ses propos … avec l’amertume qui convient !

Claude Reichman

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“‘J’ai cotisé donc j’ai le droit’ est une idée fausse”: pour le patron de Bpifrance, le système de retraite par répartition est mal compris par certains Français

Nicolas Dufourcq, le directeur général de la Banque publique d’investissement, appelle à “dépolitiser” le débat sur les retraites et insiste sur sa dimension démographique.

Le débat sur les retraites est obscurci par une confusion selon Nicolas Dufourcq. “On a mis dans la tête des Français qu’ils avaient cotisé et qu’ils avaient donc droit (…), mais ce n’est pas le principe” d’un système de retraite par répartition, a estimé le directeur général de Bpifrance sur le plateau de BFM Business, ce mercredi 15 octobre, alors que le gouvernement de Sébastien Lecornu a annoncé la suspension de la très impopulaire réforme de 2023.

Dans un système par répartition, “les retraites sont des dépenses publiques annuelles, financées par des prélèvements annuels. Ce n’est pas parce que vous payez beaucoup de cotisations dans votre vie que vous en bénéficierez, ce n’est pas vrai”, a insisté Nicolas Dufourcq, qui publie un nouveau livre intitulé La dette sociale de la France 1974-2024 (Odile Jacob).

La retraite par répartition, c’est pas du tout comme une assurance privée où vous avez un lien de causalité absolument direct entre le volume cotisé et ce que vous allez recevoir. Les critères sont révisés régulièrement, ils n’ont pas cessé de changer depuis les années 1970″, a rappelé le directeur général de Bpifrance, passé par le cabinet du ministre des Affaires sociales au début des années 1990.

En effet, alors que les taux de cotisation des salariés du privé ont doublé depuis 1975, les pensions et le niveau de vie relatifs des retraités sont amenés à se réduire progressivement, comme l’a expliqué BFM Business. Ainsi, alors qu’un actif de la génération 1940 aura cotisé en moyenne 18,8% de son salaire brut au cours de sa carrière, sa pension de retraite équivaut, en moyenne, à 77% de son revenu d’activité (il s’agit du taux de remplacement), selon les analyses du Conseil d’orientation des retraites.

Au contraire, alors qu’un actif de la génération 1980 cotisera en moyenne 27,9% de son salaire brut, son taux de remplacement ne sera que de 68,9%. Ce taux de remplacement baissera encore pour les générations suivantes. De ce fait, le niveau de vie relatif des futurs retraités va progressivement décroître alors qu’ils cotiseront davantage, en proportion de leurs revenus, que leurs aînés.

“Prise de conscience tardive”

Pour Nicolas Dufourcq, le débat actuel sur les retraites s’inscrit “dans la très longue histoire de la prise de conscience très tardive du vieillissement du pays. La France a pris un énorme coup de vieux”. Le haut fonctionnaire estime nécessaire de “dépolitiser” ce débat, qui relèverait avant d’une “question démographique”.

“Félicitons-nous d’avoir créé un truc de dingue, où le sans-domicile fixe et le grand bourgeois sont soignés de la même manière à l’hôpital avec un reste à charge de 5%, le plus faible du monde, avec les retraites les plus généreuses d’Europe (..). Mais ce système est menacé dès lors que l’économie ne croît pas aussi vite que les dépenses sociales. Il faut ralentir leur croissance”, estime Nicolas Dufourcq.

Les Français sont très pessimistes sur l’avenir de leur système de retraies. Près de trois quarts des Français (73%) pensent que le système de retraite par répartition n’existera plus ou “probablement” plus en 2050, selon un sondage Toluna/Harris Interactive dévoilé ce mercredi pour le Haut commissariat à la stratégie et au plan. D’ici dix ans, en 2035, plus de sept Français sur 10 pensent que ce système “se sera dégradé”, selon l’enquête.


Pierre Lann

 

 
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Chapeau bas les artistes !

On sait que Bruxelles veut absolument décarbonner l’économie européenne … et, pour cela, l’argument écologique a été utilisé à grande échelle dans le cadre d’un véritable matraquage médiatique sous toutes ses formes …

L’argument écologique n’est évidemment qu’un prétexte car on sait que l’Union Européenne ne représente pas grand-chose au niveau mondial (500 millions d’habitants) ; surtout que les efforts significatifs et extrêmement couteux consentis jusqu’ici n’auront absolument aucun impact sur le soi-disant réchauffement climatique devenu l’abominable dérèglement climatique …

Le but réel, et non avoué, est en fait de ne plus dépendre du pétrole qui reste pourtant la source d’énergie numéro 1 dans le monde parce qu’on … n’a pas trouvé mieux !

Cette décision est motivée par le fait que les pays de l’Union Européenne ne produisent pas de pétrole (seuls la Norvège et le Royaume Uni en produisent mais ils ne sont pas dans l’Union Européenne !).

Intoxiqués par des pseudos scientifiques idéologiquement motivés, les dirigeants de l’Union Européenne ont donc cru qu’ils pourraient remplacer le pétrole par une électricité essentiellement produite par des énergies renouvelables (solaire et éoliennes) en croyant qu’elle pourrait être gratuite parce que le vent et le soleil ne coutent rien ; mais sans voir que ces énergies intermittentes et aux capacités aléatoires n’avaient aucune chance de pouvoir produire la quantité d’électricité nécessaire au fonctionnement d’une économie moderne.

En outre, vision écologique allemande oblige, il ne fallait surtout pas de centrales nucléaires … (l’Allemagne a fermé ses centrales nucléaires sous l’ère Merkel).

A grands coups de règlements totalement arbitraires extrêmement pénalisants pour certains secteurs et de subventions délirantes pour d’autres, dont les effets principaux ont été essentiellement de fausser le marché, les administrations européenne et française ont donc tenté d’imposer les énergies renouvelables et le véhicule électrique … mais hypocritement, on avait quand même pensé à se fournir en gaz bon marché auprès de la … Russie pour compenser les jours sans vent et sans soleil !

Les constructeurs automobiles européens ont cru y voir un moyen de reprendre des parts de marché tout en augmentant les prix mais en oubliant la règle principale : Le client est roi !

Or, décider pour le client ce qu’il veut n’est pas la preuve d’un marché libre et concurrentiel basé sur l’économie de marché mais la preuve d’une vision communiste du monde ; et nous savons que l’économie communiste, de type URSS, ça ne fonctionne pas !

Les faits sont là : le client ne veut pas du véhicule électrique !

Du coup, les industriels, qui ont cru à la poule aux œufs d’or, se sont rendu compte qu’ils allaient à la catastrophe car d’une part ils suppriment les véhicules thermiques, avec des ventes en moins et donc des recettes en moins, mais en plus ils n’arrivent pas à vendre les véhicules électriques et du coup les stocks s’accumulent… tout comme les pertes avec in fine des licenciements massifs que nous avions d’ailleurs prévus !

En outre, nos chers dirigeants avaient mis sous le tapis l’hypothèse d’une agression russe contre ses voisins ; Géorgie puis Ukraine alors que la guerre durait déjà depuis 2014 avec cette dernière !

Les évènements ne s’étant pas déroulés comme prévu, et le gaz russe bon marché n’étant plus disponible, la conséquence de cette politique a été de provoquer un surcout colossal et extrèmement pénalisant de l’énergie (gaz et électricité) puisque maintenant nous devons nous fournir en gaz norvégien ou américain !

On a bien pensé (ou plutôt rêvé) à l’hydrogène, en oubliant commodément les règles de la physique, et subventionné grassement des « entrepreneurs » qui promettaient un miracle industriel alors qu’ils étaient essentiellement motivés par le montant des subventions. Evidemment, le miracle n’a pas eu lieu et il n’en est absolument rien sorti de positif.

Hopium qui devait fabriquer une voiture à hydrogène a fait en faillite.

Et ça ne va pas mieux dans le secteur des batteries puisque Northvolt qui devait fabriquer des batteries a fait aussi faillite …

Inexplicablement, l’économie ne se plie pas à la volonté des fonctionnaires normateurs de Bruxelles et de Bercy !

Mais, à aucun moment ces administrations ne se sont posé la question de savoir si ce ne sont pas leurs décisions qui sont inappropriées …

Seulement, hormis un matraquage fiscal en constante augmentation pour empêcher le consommateur d’acheter un véhicule thermique et des subventions délirantes accordées pour engager des industries décarbonnées, le résultat est qu’aujourd’hui nous avons échangé une dépendance vis-à-vis des producteurs de pétrole contre une dépendance vis-à-vis de la Chine à la fois pour les batteries pour voitures et pour les terres rares qui sont utilisées dans les moteurs électriques, les éoliennes et l’électronique ; terres rares dont les chinois veulent contrôler et limiter les exportations !

En outre, on apprend fortuitement que les batteries des véhicules électriques ne sont pratiquement pas réparables et que le plan d’aménagement des bornes de recharge est totalement insuffisant !

Seulement, ce choix n’a pas été neutre car, en échangeant une dépendance contre une autre, nous avons aussi détruit le tissu industriel que nous avions mis des dizaines d’années à constituer !

En 2004, les industries françaises ont produit 3,6 millions voitures tandis que les exportations représentaient 12,3 Mds€ d’excédents. En 2024, seulement 1.35 million voitures sont sorties des chaînes françaises (soit une baisse de 63 %) et les excédents commerciaux se sont transformés en déficits (-10 Mds€ rien que sur les 6 premiers mois de l’année 2025).

Les industriels allemands, qui ont cru au mirage électrique, suivent désormais la même voie et, devant la dégringolade, tentent désormais de faire revenir Bruxelles sur l’échéance de 2035 et l’interdiction de fabriquer des véhicules thermiques !

Mais, pas d’inquiétude, l’administration fiscale de Bercy continue imperturbablement sa politique nocive et décide de poursuivre le tabassage fiscal avec l’augmentation du malus auto à des niveaux stratosphériques … et de diverses taxes (augmentation de 0.60€ par litre des taxes sur l’E85) mais aussi de subventionner massivement des secteurs non rentables mais proclamés « verts » et donc de gaspiller de l’argent dans des secteurs improductifs ou non compétitifs.

Même les gérontocrates du sénat commencent à s’affoler et ont pondu un rapport suggérant des mesures d’urgence pour sauver … ce qui peut l’être.

Le désastre économique, industriel et social se profile sans l’ombre d’un doute et Bercy appuie à fond sur l’accélérateur fiscal !

Ce sera, à n’en pas douter, un véritable triomphe !

Non, vraiment, chapeau bas les artistes !

Bien cordialement à tous !

 

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Un tabou français !

Un tabou français !

Cette mère de famille marseillaise circulant avec son jeune fils dans un bus y rencontra une amie. « Je viens de chez le docteur avec mon petit », lui dit-elle. « Qu’est-ce qu’il a ? », s’enquit la voisine. « Le complexe d’Œdipe », lui répondit la maman. « Hou la la », fit la voisine. Et d’ajouter : « Qu’est-ce que c’est ? » « Je ne sais pas », dit la mère. Alors la bonne voisine conclut cette discussion par un de ces propos qui ramènent la paix dans les âmes : « L’essentiel, c’est qu’il aime bien sa maman. » Je repense à cette histoire chaque fois que j’entends un débat sur les chaînes d’information à propos de la situation de la France. Impossible d’y trouver le moindre propos ouvrant la perspective de solutions. Mais des intervenants qui finalement se trouvent bien à discuter ensemble. « C’est l’essentiel »,  dirait la bonne dame de Marseille.

Aucun des participants à ces débats n’est stupide. Bien au contraire. Mais ils sont tous frappés de paralysie. Pourquoi ? Parce que la société française comporte des interdits. Exactement comme une société primitive. Non qu’elle le soit demeurée, mais parce qu’un tabou produit toujours le même effet, quelle que soit l’époque et le sujet. Le vingtième siècle a été marqué en Europe par le communisme. Il a régné sous sa forme soviétique sur toute l’Europe de l’Est et a profondément imprégné l’Ouest, qui pourtant ne s’était pas laissé conquérir par l’armée rouge, grâce à la présence de l’armée américaine.  Les meilleurs intellectuels de l’Ouest eurent un seul souci. Non pas l’existence de Dieu, mais leur rapport au communisme, entendu comme un rapport essentiel au peuple.

Or le peuple, partout, était victime du communisme. Il ne fallait donc pas faire la moindre concession intellectuelle à ce dernier, mais le combattre avec la dernière énergie. Le Figaro célèbre la mémoire de Raymond Aron, qui illustra ses colonnes pendant les décennies d’après guerre. Aron éprouvait de la répulsion et en même temps de l’attirance pour le communisme. Il n’y céda jamais mais son message en fut marqué. Et de toute façon l’immense majorité des intellectuels français penchait pour le communisme. De ce fait la politique française ne fut jamais qu’un succédané du communisme, tandis que le libéralisme apparaissait comme un produit étranger, importé des Etats- Unis.

Il ne faut pas s’étonner que la Sécurité sociale ait pu marquer de son emprise la société française. J’ai retrouvé dans mes archives un document de campagne de Georges Pompidou pour l’élection présidentielle de 1969. Pas un mot sur la Sécurité sociale. Pourtant deux ans auparavant celle-ci avait fait du souci à Pompidou, alors premier ministre, en raison de ses déficits récurrents et sans cesse augmentés. Il avait cru se débarrasser du problème en confiant à Jeanneney le soin de la réformer par ordonnances, réalisant ainsi la prédiction de Frédéric Bastiat qui voyait dans l’intervention de l’Etat la fin du mutualisme. Mais Pompidou n’avait pas compris que ce monstre communiste allait, quelques décennies plus tard, entraîner la Ve République dans la tombe. C’est ce que nous vivons actuellement.

Evidemment, tout le monde vous dira que la Sécu c’est bien, parce qu’elle nous protège. Je vois parfois à la pharmacie de bonnes bourgeoises des beaux quartiers de Paris faire tamponner soigneusement une ordonnance de six sous pour bénéficier de leur remboursement. Elles ne se rendent même pas compte de l’incongruité de leur conduite. Mais que voulez-vous, la gratuité est une maladie inguérissable, sauf par un traitement radical de suppression. Supprimer la Sécu n’est pas supprimer l’assurance. Il s’agit de la remplacer par une assurance moderne et bien gérée et ne donnant pas prise à tous les abus. De plus la Sécu, c’est aussi la retraite. Celle-ci agonise faute de cotisants. La remplacer par un système de capitalisation qui fera du smicard un retraité aisé est une action de salubrité publique. De quoi la France a-t-elle peur ? De l’aisance et de la liberté ?

On attend en France que tous les citoyens se lèvent pour exiger la liberté de la protection sociale. C’est un combat déjà gagné, puisque les lois instituant la liberté figurent toutes au Journal officiel. Il ne s’agit que d’un combat contre un pronunciamento politique et judiciaire dont les auteurs méritent la prison. Un peuple doit savoir sévir contre ceux qui le trahissent. L’histoire est plus que sévère envers les nations qui ne révoltent pas contre ceux qui les malmènent. Pour faire écho à l’histoire marseillaise que je vous ai narrée en commençant, sachez qu’un éminent journaliste économique a réalisé une émission  sur une de mes conférences de liberté et que pour la faire passer sur la chaîne publique où il officiait, il a dû faire en sorte qu’elle ne figurât pas au programme. Elle a quand même été diffusée.  Oh bonne mère !

Claude Reichman

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Vers l’inconnu Manu ?

La situation est rocambolesque. C’est la chenille qui accélère et recapote.

Lecornu me fait penser à Jean Lefebvre sans lequel Les tontons flingueurs, Les gendarmes de Saint Tropez et La septième compagnie n’existeraient pas.

Hélas, Macron ne me fait pas penser à Michel Audiard mais plutôt à Jean Luc Godard, le génie dont on se demande de quelle lampe il a bien pu sortir pour mériter ce qualificatif.

Lecornu promène son air étonné avec des éclairs de compréhension de façade, jamais explicités, qui ne sont qu’à lui, qu’il garde pour lui, qu’il ne partage pas. C’est le principe du comique troupier.

Mais il est Le premier ministre d’un pays en crise politique profonde. C’est là que ça coince.

Son rôle est-il adapté aux dysfonctionnements qui secouent le pays ? N’y a-t-il pas une lourde erreur de casting ?

Car enfin, le parti des fonctionnaires — de ces bureaucrates dont la multiplication, l’apathie et la prétention, particulièrement prégnantes à Bercy, dans l’Education nationale, dans La magistrature et Les collectivités locales, rongent le corps social et détruisent l’économie, sous des dehors d’empathie, d’égalitarisme et de protection de la planète — le Parti socialiste qui ne représente rien devient le parolier scénariste de l’acteur Lecornu.

On peut prédire le bide, le contre-emploi pour notre comique troupier.

Le Parti socialiste qui exige des retraites à rallonge pendant que ses clients sont les moins bien placés pour cela, tant ils sont majoritairement planqués, hors de toute pénibilité qui justifierait une retraite pas trop tardive.

Et Lecornu qui flingue le salaire des apprentis pour équilibrer la facture, ainsi que le capital déjà exsangue ou corrompu, incapable d’accompagner la production et la création économique qui manquent tant à notre pays.

Où allons-nous ?

Plus le pays se couche face aux vents violents qui parsèment le mauvais cap qu’il a pris, plus le risque de faire un tonneau devient majeur, ou alors un redressement potentiel soudain qui sera si violent qu’il le laissera hébété.

Hélas ou heureusement — mais cela ne concerne peut-être que moi — dès que je vois Lecornu le fou rire me prend. Désolé.

Bien à vous.

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En finir avec la tyrannie du statu quo !

En finir avec la tyrannie du statu quo !

La Ve République se meurt de son incapacité à régler son principal problème. Ce que les citoyens attendent du pouvoir, en démocratie, c’est qu’il les protège des catastrophes quand elles sont prévisibles. Rien de plus prévisible que le déficit budgétaire. Il résulte évidemment de l’excès des dépenses par rapport au montant des recettes. Concernant la France, les dépenses principales sont dues au système social, qui représente près des deux tiers du total. C’est beaucoup plus que dans les autres pays et cela fait de la France une sorte de paradis pour ceux qui veulent vivre du travail d’autrui. Evidement on ne présente jamais cette situation ainsi. On serine à qui veut l’entendre qu’il s’agit de générosité, voire de charité et l’on se décerne des prix de vertu.

Ce système est né de l’industrialisation, qui a poussé des masses de paysans vers les villes, où les attendaient des multitudes d’emplois, mais où n’existait plus l’environnement familial et sa protection, et de sa généralisation à la Libération, sous l’influence du parti communiste, fort de ses 28 % de voix aux élections et des armes qu’il détenait depuis la guerre. Les partis politiques français se sont tous ralliés à ce système social, et il n’a eu aucune difficulté à étendre ses limites jusqu’à embrasser toute la vie de la nation. On en est là.

Si bien que le problème se résume à la question suivante : comment s’en débarrasser ? Car le simple examen de la situation du pays montre que plus rien n’est possible en France sans supprimer le système social et le remplacer par la liberté économique, qui est parfaitement apte à protéger les citoyens et qu’on peut augmenter de quelques mesures de solidarité envers ceux qui en ont besoin. Le blocage résulte bien entendu des syndicats, qui gèrent le système en parfait accord avec le patronat qui s’en plaint mais qui y a trouvé une sorte de paix sociale parfaitement illusoire mais rassurante pour lui.
Et les 17 millions de Français retraités, qui ne se voient pas vivre sans leurs pensions, ne poussent évidement ps au changement de système.

On peut dire du mal de la construction européenne, mais elle a eu au moins le mérite de créer le marché unique et la concurrence généralisée. La France s’y est opposée de toutes ses forces, au nom d’on ne sait quoi, sans doute « la tyrannie du statu quo «  (Milton Friedman), moyennant quoi elle est restée figée dans son système social et a progressivement perdu pied, jusqu’au moment où son régime politique s’est effondré par incapacité de résoudre les problèmes du pays. Aujourd’hui, notre classe politique ressemble à un vaste poulailler où des renards affamés croquent les poules les unes après les autres, tandis que les coqs, dressés sur leurs ergots, ne font plus peur à personne.

On n’en finirait plus de recenser les erreurs et les occasions perdues au fil des décennies qui ont empêché la réforme. La lucidité des élites n’a pas été au rendez-vous. Le régime politique de la Ve République en est le principal responsable. Quand on s’amusait à dire au général de Gaulle « mort aux cons », il répondait en souriant « vaste programme ». Malheureusement, il n’a jamais ajouté cette œuvre à son programme. Et les cons ont survécu à tous les avatars, sûrs de pouvoir résister à tout au nom de la prééminence de l’Etat.

Les occasions de réforme n’ont pas manqué. Mais à chaque fois un mauvais réflexe a mis fin aux espérances. Parfois même un accident stupide. Mon ami le docteur Belot s’est tué  en tracteur alors qu’il mettait en place le secteur libre de la médecine, que j’appuyais auprès de Raymond Barre. Le secteur libre a quand même vu le jour, mais n’a pu se généraliser alors que c’était sa vocation. Et le blocage des prix n’a survécu que pour la Sécurité sociale alors que nous l’avions fait supprimer pour toute l’économie en obtenant l’abrogation des ordonnances de 1945 qui l’établissaient. Ce fut de la part des pouvoirs publics français une action délibérée. Ils tenaient à la Sécu comme à la prunelle de leurs yeux. Ils s’en rendirent aveugles !

Les grandes querelles de l’histoire finissent parfois bien. Thémistocle sut arrêter Xerxès 1er à Salamine alors que le déferlement des troupes perses menaçait tout développement futur de l’Occident. D’autres vaillants guerriers arrêtèrent les Arabes à Poitiers et les Ottomans à Vienne, et l’oncle Sam, aidé de quelques nations courageuses, mit fin au régime nazi allemand. Mais que d’erreurs et d’échecs ont ruiné les espoirs des peuples civilisés ! La France est aujourd’hui en situation de sauver la civilisation occidentale ou de la perdre. Car l’effondrement français causerait un tort irréparable au monde libre. Notre orgueil national n’est justifié que par la société de liberté qu’il a éminemment contribué à bâtir. Si nous devions nous assimiler à ses destructeurs, nous serions honnis au concert des nations.

Macron est arrivé au pouvoir en France par la trahison des juges, qui ont éliminé celui qui devait gagner l’élection de 2017. Il a su se maintenir en 2024 par l’insuffisance de sa rivale. Mais il n’y a plus de temps à perdre. Macron doit partir au plus vite et la France se doter d’un président digne d’elle. C’est tout l’enjeu des jours et des semaines qui viennent.

Claude Reichman

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Le consentement confisqué

Il y a dans le mot consentement quelque chose de sacré. C’est peut-être le dernier refuge de la liberté. Là où il disparaît, la dignité s’effondre, et l’homme redevient chose.

Passer outre le consentement, c’est pénétrer la zone où commence la servitude. Qu’il s’agisse du corps, du bien ou de la pensée, c’est toujours le même viol : celui de la volonté.

Dans la sphère privée, tout le monde comprend cela. On s’indigne — à juste titre — quand un individu impose sa loi à un autre, quand le plus fort ou le plus rusé prend ce que le plus faible refuse. Là, le mot “consentement” fait consensus. Il émeut, il scandalise, il mobilise.

Mais étrangement, dans la sphère publique, le consentement ne vaut plus rien. L’État s’en exonère avec la même désinvolture qu’un seigneur d’Ancien Régime. Il décide, prélève, interdit, oblige.

Il nous prend notre argent — c’est l’impôt ; notre temps — c’est la réglementation ; parfois même notre vie — c’est la guerre.

Tout cela sans jamais nous demander notre avis, sinon par le biais de bulletins de vote dont le sens se perd dès le lendemain.

Les hommes de l’État appellent cela la loi. Ils y voient l’expression de la volonté générale. Mais qui l’a vraiment voulue, cette volonté-là ? Qui a consenti à être ligoté au nom du collectif ?

L’illusion démocratique consiste à croire que le consentement donné une fois, un jour d’élection, vaut pour tout, pour toujours. C’est le consentement perpétuel, irrévocable, le viol institutionnel.

Alors que l’on traque l’absence de consentement dans l’intime, on la glorifie dans le public. Nous punissons sévèrement celui qui force un individu, mais nous décorons celui qui force un peuple.

C’est le même geste pourtant : celui de celui qui impose, au nom d’un bien supérieur.

Et il est vrai que les intentions diffèrent. L’un agit par pulsion, l’autre par conviction. Mais le résultat est identique : une volonté brisée.

Le vrai progrès serait d’unifier notre morale : de comprendre que le consentement, ce n’est pas un privilège sexuel, c’est une exigence universelle.

Une société adulte ne demande pas seulement à chacun de respecter le corps de l’autre, mais aussi sa liberté de dire non à l’État, à la norme, à la foule.

C’est cela, le contrat social véritable : non pas une abdication collective, mais une entente révisable, où chacun reste libre tant qu’il veut l’être.

Quand ce jour viendra, peut-être que la démocratie cessera d’être un décor et redeviendra un échange.

Mussolini avait pour devise : “Tout par l’Etat, tout pour l’Etat, rien en dehors de l’Etat”, je propose comme devise pour la France : “Rien qui ne soit consenti.”

Le consentement n’est pas une formalité morale : c’est la frontière vivante entre le citoyen et le sujet, entre la civilisation et l’esclavage.

Bien à vous. H. Dumas et Chat GPT

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Le déni

La France va-t-elle mal ? Voilà une question qui recueillerait probablement 99% de OUI, si un référendum était lancé ainsi formulé.

Face à ce constat, donc unanime, les explications ne manquent pas.

D’abord celles des professionnels, les hommes de l’Etat, élus de tout poil. Chacun d’eux a une explication, nous n’en ferons pas l’inventaire, c’est une histoire à se fâcher… Malheureusement les conclusions de leurs explications, quelles que soient leurs formes, sont uniformes : il suffit d’appliquer leurs recettes de pouvoir, et le tour est joué. Non pas tout à fait, en plus il faut payer pour voir. Encore…

Celles des amateurs, ils sont un peu plus de soixante millions. Là, c’est le grand désordre et la multiplication exponentielle. Cela part de la faute du fonctionnaire, du commerçant, de l’immigré, du riche, du pauvre, du fanatique de la discipline, de l’anarchiste, du politisé, de l’abstentionniste, du syndicaliste, du patronat, etc…

Impossible de s’y retrouver, chacun a ses journaux, ses supporteurs et ses champions qui se tirent la bourre à longueur de jours, de livres, de communiqués et de rassemblements.

Celles des scientifiques, sommités tout aussi divergentes que les autres intervenants, mais dont les explications sont enrobées dans des citations ou exemplarités puisées dans l’histoire. Il faut le dire ce formalisme conforte leur vision, mais uniquement chez leurs affidés déjà convaincus…

Vous imaginez que, pris dans cette diarrhée intellectuelle et interventionnelle, il est particulièrement délicat de donner une opinion, surtout quand celle-ci vous parait d’une simplicité navrante, et peut se résumer en quelques lignes. Que sont quelques lignes face à cet Himalaya d’avis et de compétences…

On est le 10 octobre 2025, c’est la fin des beaux-jours, grâce au réchauffement climatique il fait aussi bon et beau sur la Méditerranée que le même jour en 1984, la prudence m’abandonne, je vous donne mon avis.

La France va mal parce que les Français refusent d’affronter toute difficulté.

En fait, finalement, c’était juste une ligne !!!

C’est mon expérience et mon opinion. La vie n’est faite que de difficultés à franchir. C’est à la fois le défi, le problème et le bien être ou le mal être selon le résultat du franchissement.

Comment un pays peut-il, face aux difficultés, détourner le regard, faire confiance aux charlatans et escrocs divers qui se précipitent systématiquement au chevet des peureux pour leur faire croire qu’ils vont leur éviter les raisons d’avoir peur, et continuer à faire semblant d’être insouciant alors que tout montre que le pire approche ?

Et que… personne ne moufte pour réveiller la belle au bois dormant…

Conclusion

La France meurt du déni. Ce qu’elle aura à affronter, quand la vérité va la terrasser, dépassera tout ce qui peut s’imaginer.

C’est peut-être cette fois qu’elle va carrément disparaître…

Vertigineux, non ? Et ça tient en une ligne…

Bien à vous. H. Dumas

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La République des petits accommodements entre amis

Nous allons évoquer aujourd’hui un domaine très discret de la haute fonction publique dont les arcanes et avantages ne sont ouverts qu’à certains initiés forcément (très) privilégiés.

C’est un domaine où l’opacité règne ; c’est dire si le sujet est sensible … surtout dans un monde qui se veut transparent.

On le sait, la République est bonne fille, elle octroie des postes peu fatigants à des vieux routards de la politique ou à des hauts fonctionnaires méritants pour qu’ils puissent percevoir, en toute discrétion, des rémunérations … très confortables payées par vos impôts ; rémunérations qu’ils pourront cumuler avec de belles pensions de retraites payées aussi par … vos impôts !

Evidemment, ce système, si discret mais si avantageux et totalement hors normes, est empreint d’une forte dose de copinage et de petits arrangements avec la loi et la Constitution et fatalement, ces petits arrangements ne peuvent avoir lieu que loin du regard des français car … cela pourrait les énerver !

On ne s’étonnera donc pas que l’opacité soit volontaire …

De quoi parlons-nous ?

Du Conseil Constitutionnel, organe pivot de la Vème République, à propos duquel on se perd en conjectures : organe politique ou organe judiciaire, indépendant ou inféodé au pouvoir ?

Rappelons que la mission du Conseil Constitutionnel est normalement de se prononcer sur la conformité à la Constitution de 1958 des textes de lois nouvellement votés (avant leur promulgation par le président de la République).

Il peut être saisi par le président de la République, le premier ministre, le président du Sénat, le président de l’Assemblée Nationale, 60 députés, 60 sénateurs, et enfin par le biais d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) mais exclusivement à travers le filtre de la justice (dans le cadre de procédures pendantes devant le Conseil d’Etat ou la Cour de Cassation).

Ses neuf membres sont désignés pour 9 ans et leur mandat n’est pas renouvelable ; ce qui est censé garantir leur indépendance. Les anciens présidents de la République en sont membres droit.

Ils sont désignés à raison de 3 par le président de la République, 3 par le président du Sénat et 3 par le président de l’Assemblée Nationale. Le président du Conseil Constitutionnel est nommé par le président de la République et il a voix prépondérante en cas de partage. (Article 56 de la Constitution).

Jusque-là, tout vous paraît normal ?

Parce que c’est la partie visible de l’institution.

Là où ça devient intéressant, c’est lorsque l’on examine les choses d’un peu plus près … et c’est alors que les anomalies apparaissent !

Qui peut être nommé membre du Conseil Constitutionnel ?

Dans les autres pays, exception faite de la Belgique, il faut disposer de compétences juridiques de haut niveau pour être nommé à ce poste.

En France ?

Pas de problème, n’importe qui peut être nommé ; il n’y a aucune condition de compétence juridique notamment en termes d’études et de carrière juridique ; la nomination est à la discrétion des 3 présidents cités plus haut !?!

D’ailleurs, actuellement, il n’y a pas de professeur des facultés de droit, peu de juristes ; ce sont essentiellement d’anciens fonctionnaires et/ou hommes politiques professionnels.

Les compétences en droit (constitutionnel essentiellement) ne sont donc pas un critère de nomination pour un poste appelé essentiellement à se prononcer à propos de la conformité au droit constitutionnel !!!

Enfin, quand j’écris n’importe qui, j’exagère un peu quand même car, en fait, ces postes sont très convoités et, du coup, l’accès en est très difficile …

En fait, il faut être lucide : l’accès n’en est ouvert essentiellement qu’aux copains politiques ou dans le cadre de marchandages politiques !

Qui sont les membres actuels du Conseil Constitutionnel ?

-Jacques Mézard, avocat et homme politique, membre du mouvement radical, proposé par E Macron,

-François Pillet, avocat et homme politique, apparenté LR, proposé par Gérard Larcher, président du Sénat

-Alain Juppé, inspecteur des finances et homme politique, membre de LR, proposé par Richard Ferrand, alors président de l’Assemblée nationale.

-Jacqueline Gourault, enseignante d’histoire-géographie et femme politique, membre du MoDem, proposée par Emmanuel Macron,

-François Seners, haut fonctionnaire membre du Conseil d’État, proposé par Gérard Larcher, président du Sénat

-Véronique Malbec, magistrat, proposée par Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale.

-Laurence Vichnievsky, magistrat et femme politique, membre du MoDem, proposée par Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée Nationale

-Philippe Bas, haut fonctionnaire et homme politique, membre de LR, proposé par Gérard Larcher, président du Sénat

-Richard Ferrand, homme politique, membre de Renaissance (parti politique d’E Macron), proposé par Emmanuel Macron qui l’a en outre désigné en qualité de président.

Quant aux conditions de probité, elles sont carrément évacuées sous le tapis alors que, rappelons-nous, A Juppé, ancien premier ministre, a été condamné en justice et que R Ferrand, ancien président de l’assemblée nationale, n’a dû son salut qu’à une très opportune prescription des faits ; outre le fait qu’il a aucune compétence en droit mais présente l’immense avantage d’être … un ami et soutien indéfectible d’E Macron !?!

N’oublions pas enfin que L Fabius, ancien ministre et ancien député, qui a aussi été membre et président du Conseil Constitutionnel désigné par F Hollande alors président de la République, a lui aussi été poursuivi mais pas condamné par des pairs décidément bien indulgents dans l’affaire du sang contaminé !

En fait, nous avons un record de Présidents du Conseil Constitutionnel condamnés ou poursuivis ; ce qui est quand même un peu surprenant pour un organe qui prétend “juger” les lois. Le conflit d’intérêt n’est finalement pas un obstacle au système constitutionnel ce qui est quand même surprenant !!!

Le Conseil Constitutionnel est essentiellement un organisme de recyclage de politiciens has been aux compétences incertaines ou de fonctionnaires méritants.

Mais, quel prestige que de pouvoir terminer une carrière au Conseil Constitutionnel !

En fait, on comprend qu’il s’agit d’un système discrétionnaire et pas du tout démocratique de nomination des copains aux plus hautes fonctions de l’Etat … en remerciement des services rendus ou en vue d’obtenir certains avantages futurs …

Juges ou politiques ?

A vrai dire, le statut des membres du Conseil Constitutionnel est ambigu …

Dans la Constitution, le Conseil Constitutionnel n’est pas classé dans la justice et effectivement il ne se situe ni au sommet de la justice civile (Cour de Cassation) ni au sommet de la justice administrative (Conseil d’Etat) comme c’est le cas pour la cour suprême des Etats Unis (où il n’y a pas de droit administratif).

Ses membres sont des hauts fonctionnaires ou d’anciens politiciens … et sur 9, 7 sont classés homme ou femme politique presque tous issus du gouvernement ou du parlement ; c’est à dire qu’ils rendent des décisions à propos des textes écrits par des collègues qui peuvent être d’ailleurs du même bord politique !

Un esprit mal intentionné y verrait un flagrant conflit d’intérêts en estimant que le système n’offrirait pas des garanties d’impartialité suffisantes!!!

Mais pas nos dirigeants français !

Sachez quand même qu’un magistrat du siège statuant en matière pénale ne peut pas juger un prévenu s’il est intervenu dans le cadre de la procédure d’instruction. C’est prévu dans le code de procédure pénale pour éviter les dossiers « trop bien ficelés ».

Mais ici, pas de problème de cette nature !

En outre, contrairement à la plupart des Cours Constitutionnelles des autres pays, le Conseil Constitutionnel n’hésite pas à rendre des décisions politiques … le dernier exemple récent étant la censure de la loi Duplomb, le 07 aout 2025, concernant l’usage d’un insecticide autorisé partout ailleurs dans l’Union Européenne sauf … en France !

Ces décisions (il y en a eu 2) concernant la loi Duplomb posent d’ailleurs la question des limites des pouvoirs des membres du Conseil constitutionnel par rapport à ceux des représentants du peuple car il est devenu évident que le Conseil Constitutionnel a pris parti pour le gouvernement au mépris du droit voté par les représentants du peuple (Assemblée Nationale) !

On en tire fatalement la conclusion, que le Conseil Constitutionnel est un organe politique ; ce qui ouvre la porte à toutes les dérives …

Comment sont rémunérés les membres du Conseil Constitutionnel ?

Cette face du Conseil Constitutionnel est la plus occulte mais n’est pas la moins intéressante …

Selon la comptabilité publique, le premier poste de dépenses du Conseil Constitutionnel porte sur les charges de personnel (9,8 millions prévus en 2025) dont 2,16 millions pour les seuls « neuf Sages ».

Et cette rémunération présente des caractéristiques étonnantes …

Les membres du Conseil Constitutionnel perçoivent environ 15 000€ bruts par mois. Le problème est que cette rémunération ne respecte pas les règles de rémunération fixées par le législateur.

En 2022, les conseillers ont perçu une indemnité mensuelle de 6 400 € bruts par application de la loi organique de 1958 auxquels il faut ajouter 8 600 € bruts … sans fondement légal.

Comment ça, sans fondement légal ?

Oui, vous avez bien lu, plus de la moitié de la rémunération des membres du CC est versée en toute illégalité ; sans doute parce que 6.400€ par mois étaient jugés insuffisants alors que bien souvent ils cumulent cette rémunération « de base » avec des pensions diverses et variées …

Comment cela est-il possible ?

Il faut savoir que la partie illégale de leur rémunération résulte d’une simple lettre ministérielle du 16 mars 2001 adressée par Madame Florence Parly à M. Yves Guéna, alors président du Conseil Constitutionnel ; en violation de l’article 63 de la Constitution qui exige que cette rémunération soit fixée par une loi organique.

Or, aucune loi organique n’a statué sur cette sur-rémunération !

C’est à dire que les « Sages » sont les premiers à violer la loi qu’ils sont pourtant chargés d’appliquer et de faire respecter !?!

Et comment appelle-t-on une rémunération illégale dans la fonction publique : de la corruption et l’abus des deniers publics est un délit !

Et comment désigne-t-on l’ensemble du mécanisme : un pacte de corruption !

Dans quel but ? Acheter la conscience des sages ?

Evidemment, tout cela relève de la justice pénale … et il apparaît pour le moins surprenant que ceux qui sont chargés de faire respecter la Loi et la Constitution soient les premiers à l’enfreindre !

Cela gêne-t-il quelqu’un ?

Personne apparemment !

En outre, si jamais une telle loi était votée, elle devrait ensuite obligatoirement passer devant le Conseil Constitutionnel pour en contrôler la conformité … c’est à dire que le Conseil Constitutionnel validerait lui-même les rémunérations de ses propres membres !

Pratique non ?

Mais il est vrai qu’on n’est jamais si bien servi que par soi-même !

Saisi notamment par l’IREF, le Conseil d’État saisi n’a voulu ni en entendre parler, ni en référer à qui de droit ; la Cour des comptes a fait état de son défaut de compétence et ce n’est pas sur le Conseil Constitutionnel qu’il faut compter pour dénoncer une situation, que son éthique si particulièrement souple, lui permet d’accepter sans état d’âme.

Même le Parquet National Financier a préféré regarder ailleurs.

Autant dire que l’on doit constater la défaillance de toutes les institutions instaurées pour garantir l’Etat de droit puisque tout ce petit monde reste solidaire et refuse clairement de corriger des abus manifestes …

Il s’agit clairement d’un dévoiement des institutions au profit de petits arrangements entre amis fatalement préjudiciable au fonctionnement de la démocratie …

Il est aussi évident qu’avec un tel exemple, les autres fonctionnaires ne vont pas hésiter à user, eux aussi, de tous les passe-droits pour obtenir des avantages significatifs même s’ils sont illégaux !

La haute fonction publique va-t-elle dès lors se réduire à une foire d’empoigne des rémunérations illégales ?

La France n’est pas une démocratie, c’est une République monarchique contrôlée par une oligarchie qui se croit investie de tous les pouvoirs et qui, visiblement, persiste à s’estimer au-dessus des lois !

D’ailleurs, cette oligarchie poursuit inlassablement sa prédation malgré la crise économique, politique et financière en cours …

Parlera-t-on un jour d’association de malfaiteurs comme l’a fait récemment un juge parisien pour décrire un tel mécanisme ?

Bien cordialement à tous !

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Macron était-il en avance sur son temps ?

Certains ont crié à la panique, d’autres à la manœuvre. Et si Macron, au fond, avait simplement agi en avance sur son temps ?

Lorsque le 9 juin 2024, Macron annonce la dissolution de l’Assemblée nationale, il prend une décision logique. A ce moment-là, il n’a que 250 sièges acquis, alors que la majorité en demande 289. Donc le pays est ingouvernable, en tout cas pour sa stratégie. Et en plus, le FN, qui est sa hantise, s’est vu pousser des ailes aux européennes.

Donc Macron pense : il y a maldonne entre vous les Français et moi dont vous connaissez les options. Logique. Il dissout.

Mais de la consultation qui suit la dissolution sort une chambre pire pour lui. Ce qui en soi n’aurait aucune importance, puisque la cohabitation est faite pour cela.

Mais la particularité de cette chambre est qu’elle est ingouvernable, par qui que ce soit.

Dans ces conditions, Macron devait-il abandonner le pays aux plus gueulards ? C’est ce que les gueulards demandaient. Il ne l’a pas fait, pourquoi le blâmerait-on ?

La réalité c’est que les Français, abusés ou lucides nul ne le sait, se sont donnés la pire assemblée qui soit.

Quel pouvait être l’attitude de Macron à partir de la réalité de la situation ? Gouverner ? Impossible. Ce faire la malle et abandonner le pays en pleine dérive ? C’était tirer un trait mortel sur son passage dans l’histoire. Il ne l’a pas fait.

Donc il a patienté le temps que ce ne soit plus lui qui décide la dissolution, mais ses ennemis qui la demandent.

Pour être sûr de son fait il a, au dernier moment, utilisé l’idiot utile de service, dont il connaissait parfaitement la capacité à déclencher un tsunami politique. Bercy et ses responsables ne peuvent pas dissimuler leur responsabilité dans la situation périlleuse de la France, tout le monde en est conscient, tout le monde attend le moment de présenter la facture à ces escrocs.

Alors quand le plus en vue d’entre eux pointe son nez, c’est : haro sur le baudet.

L’effet prévu est acté, la totalité du pays demande la dissolution. Celle-là, personne ne la reprochera à Macron.

Je suppose donc qu’elle va avoir lieu, rapidement.

Et, soit il sortira une chambre gouvernable pour Macron, peu probable, soit une chambre gouvernable pour x, alors Macron entrera en cohabitation et son passage pourra rester neutre dans l’histoire de France.

Evidemment, je peux me tromper…

Bien à vous. H. Dumas

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S Lecornu a jeté l’éponge !

Ce 06 octobre 2025, notre nouveau premier ministre vient de présenter sa démission.

Il n’aura donc même pas tenté de présenter quelque texte que ce soit devant l’Assemblée Nationale et préféré jeter l’éponge face à une situation qu’il savait perdue d’avance.

Ce faisant, il a en fait tiré utilement les conséquences de l’opposition du groupe LR et de la probable démission de Retailleau qui ne lui laissait aucune chance face à un Parlement hostile.

Ce faisant, et malgré le fait qu’il soit un des fidèles parmi les fidèles d’E Macron, il n’a pas fait le jeu de notre cher président qui pensait sans doute pouvoir gagner encore un peu de temps jusqu’à 2027 (année des prochaines élections présidentielles).

Contrairement à F Bayrou et à son prédécesseur (M Barnier), S Lecornu n’a pas souhaité aller jusqu’à la motion de censure qu’il savait inévitable.

Comme nous l’avions prévu, la France s’enfonce dans la crise politique et économique et financière ; la bourse s’effondre et les taux d’intérêts augmentent … (ici, et encore là)

Le seul responsable de cette situation est évidemment E Macron lui-même puisqu’il refuse de tirer les conséquences de la situation qui résulte exclusivement de ses décisions inopportunes et notamment de la malheureuse dissolution de l’Assemblée Nationale.

En outre, il refuse de prendre acte de la modification de la carte électorale en persistant à vouloir nommer un premier ministre de sa couleur politique ; sans tenir compte de la nouvelle répartition politique à l’Assemblée Nationale.

Mais, il est vrai qu’il n’y a pas de majorité à l’Assemblée et, de ce fait, un premier ministre qui aurait quelque chance de passer l’écueil d’une motion de censure devrait nécessairement être issu d’une coalition.

Le problème est que la culture politique française issue de la Vème République mise en place par le général De Gaulle exclut ce mécanisme de coalition.

Dès lors, à ce jour, il ne reste à E Macron que deux solutions :

-prononcer une nouvelle dissolution de l’Assemblée Nationale en espérant qu’une majorité parlementaire se dégage (en sa faveur) ; ce qui est extrêmement peu probable.

-faute de majorité en sa faveur, démissionner de ses fonctions pour provoquer de nouvelles élections présidentielles et législatives avec l’espoir qu’une majorité parlementaire puisse se dégager et permette de sortir le pays de la crise politique en cours.

Le problème est qu’il sait que le futur président et la future majorité parlementaire seront probablement issus des rangs du Rassemblement National que tous les sondages donnent vainqueurs ; alors qu’E Macron n’a jamais hésité à instrumentaliser ce parti politique (légal) pour manipuler l’électorat et obtenir sa réélection.

Par ailleurs, le Rassemblement National, qui n’a jamais gouverné, n’a jamais fait la preuve de ses compétences et nous entrons là en terra incognita … compte non tenu du fait que toute l’administration, les services publics, la radiotélévision publique, tous très marqués à gauche, feront tout pour faire échouer un gouvernement issu des rangs de cette formation politique … avec évidemment un risque de crise politique aggravée !

Enfin, ultime affront narcissique, une démission pure et simple serait considérée par E Macron comme ignominieuse et comme un échec personnel absolument lamentable ; ce qui ne cadre pas du tout avec sa personnalité faite de la contemplation de … lui-même !

Il est donc extrêmement peu probable qu’il démissionne …

Nul doute donc que, du fait de la défaillance pure et simple des institutions face à une telle situation, les choses ne vont pas aller en s’arrangeant !

La France va donc continuer à s’enfoncer dans la crise … jusqu’au crash final !

Bien cordialement à tous !

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Lâché de vipères symbolique dans le jardin du Luxembourg

Dans le cadre de la campagne des élections municipales, les écologistes — dont la tête de file n’est pas encore connue pour Paris — ont décidé de frapper fort.

De marquer leur différence en même temps que leur cohérence.

Fidèles à la réintroduction de la faune sauvage, dont ils sont l’âme et le bras politique, ils ont déjà à leur actif des opérations aux symboles forts.

Les plus connus sont évidemment les lâchés d’ours dans les Pyrénées et de loups dans les Alpes. Lâchés qui, en dehors des moutons — choqués mais électoralement totalement marginalisés, donc politiquement insignifiants — ne concernent que quelques promeneurs à qui l’on apprend le self-control : ne pas bouger face à un ours ou à une meute de loups, se laisser renifler par eux, qui finissent toujours par se lasser face à l’homme immobile, qu’ils ne confondent jamais avec l’homme-sandwich.

Moins connu, mais très efficace, on peut aussi rappeler le marais de Tasdon à La Rochelle, qui a permis de ramener en centre-ville toute la faune des marais — qui jusqu’alors se contentait d’occuper les milliers d’hectares entourant la ville — et notamment, à cette occasion, le moustique tigre.

Partant du principe que le jardin du Luxembourg inclut déjà, à son extrémité nord, un élevage de crocodiles célèbre, qu’à l’époque de Lutèce il fourmillait de vipères, et avant qu’il ne devienne un site de dresseurs de cobras, les écologistes parisiens pensent qu’il est judicieux, dans le cadre de la réconciliation entre l’homme et l’animal, de réintroduire la vipère au jardin du Luxembourg.

Aux esprits chagrins qui rappellent que la vipère est dotée d’un venin mortel, les écologistes rétorquent qu’elle ne mord jamais si on ne lui marche pas dessus, et que son venin n’est pas systématiquement mortel.

Que ce sont toujours les mêmes libéro-capitalistes, qui ne supportent que le goudron, le béton et l’air climatisé, qui sont à la manœuvre pour critiquer les écologistes luttant pour sauver la planète — lutte incluant évidemment ce symbolique lâché de vipères.

Les personnalités présentes se sont congratulées, dont la maire de Paris, aperçue vêtue d’un ensemble en peau de serpent signé d’une grande maison, avec sac et santiags assortis.

Article paru dans le Figalu du 1er avril 2026.

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Un plan de redressement national !

Un plan de redressement national !

Il est étonnant qu’un pays comme la France, riche d’une éminente tradition intellectuelle et d’universitaires de renom, ne soit pas capable d’imaginer des solutions à ses problèmes. Tout jeune lycéen français connaît la vertu dormitive de l’opium, que lui a enseignée Molière, et en a ri de bon cœur avec ses maîtres, mais arrivé à l’âge adulte et confronté, en citoyen, à l’effondrement des finances publiques, il ne trouve pas dans les livres ou dans le débat public de formule, latine ou non, qui lui apporte des solutions. Certes il y a l’effet bénéfique des économies budgétaires, mais celles-ci sont comme la mer de Valéry, « toujours recommencée ». Alors on sombre et on sombre encore, l’essentiel étant que nous sombrions ensemble.

J’entends certains tribuns de micro clamer qu’il faut « changer de logiciel ». Cette expression a tout le prestige du langage informatique, mais tant qu’on ne l’a pas définie, elle reste vide de sens. Alors tentons d’en proposer un. Le logiciel est ce qui conduit le fonctionnement du système. Il est évident qu’il ne peut comporter des éléments contradictoires à lui-même, qui le bloqueraient forcément. Tout notre travail d’éclaireur doit donc nous conduire à déceler les éléments de notre logiciel national contradictoires à la société moderne et à proposer de les supprimer.

Le premier d’entre eux est évidemment la Sécurité sociale. Elle est née de la société industrielle, qui a remplacé la société agricole et provoqué un immense mouvement de population des campagnes vers les villes. Privés du soutien familial, les nouveaux travailleurs avaient besoin d’être soignés, aidés familialement et garantis pour leurs vieux jours. On reconnaît là les trois régimes sociaux, maladie, famille, retraite. Leur fondement est évidemment mutualiste, mais dès le milieu du XIXe siècle, le grand économiste Frédéric Bastiat nous mettait en garde contre l’irruption de l’Etat qui détruirait le caractère mutuel de l’institution et la conduirait à sa perte. C’est ce que nous vivons actuellement. Si on avait laissé vivre la Sécurité sociale de ses propres moyens, elle aurait été condamné à se bien gérer ou à disparaître. Mais l’Etat a voulu continuer à la faire vivre « quoi qu’il en coûte ». On voit le résultat.

Le second élément contradictoire est l’Etat, quand son périmètre est si étendu qu’il englobe tous les aspects de la vie des Français. Les blocages qui en résultent sont si puissants qu’ils interdisent toute réforme. On ne peut pas vivre avec eux, il faut donc les supprimer. Mais non, mais non ! hurlent ceux qui y trouvent un bénéfice. Très vite apparaît le cri « faisons payer les riches », qui trouve sans mal des tribuns pour conduire le mouvement. Et c’est ainsi qu’on est incapable de réduire les dépenses et les déficits.

Au point où nous en sommes, nous pouvons arrêter notre recherche. La Sécurité sociale et l’Etat sont à supprimer dans leur état actuel. La Sécurité sociale doit perdre son monopole, et l’Etat se réduire d’un bon tiers. Il ne s’agit pas de mettre un demi-siècle à y parvenir. L’opération doit être faite en urgence. Pour la Sécurité sociale, elle peut être remplacée immédiatement par la concurrence des sociétés d’assurance et des mutuelles, en mettant en place des mécanismes de solidarité pour les personnes n’ayant pu reconvertir leur protection sociale. Pour l’Etat une réduction de 10 pour cent de ses crédits par an pendant trois ans nous mettra au bon niveau. Les personnels dont l’Etat aura dû se séparer trouveront à s’employer dans une société ayant retrouvé son dynamisme et des mécanismes temporaires de protection aideront ceux qui n’y  parviendraient pas.

Ce plan de sauvegarde ne demande pas un concours d’héroïsme, mais de la lucidité et de la détermination, toutes qualités dont notre peuple n’est pas dépourvu. Au lieu de mettre un ancien président en prison, taillons dans les budgets et les structures. Le sentiment de sauver notre  pays encouragera chacun à la persévérance. Et la vue du salut provoquera l’enthousiasme des citoyens. Quand la France se mobilise pour sa sauvegarde, elle est grande.

La partie peut cependant être perdue. Il suffit de laisser libre cours aux passions mauvaises qui font détester son voisin et poussent à la délation de tous par tous. N’hésitons pas à nous en prendre aux mauvais chefs qui poussent aux affrontements. A cet égard, l’exemplarité demandée à un chef n’est pas une simple formule, mais un ardent devoir. Que peuvent bien peser quelques dépenses luxueuses ou quelques médiocres avantages face à l’honneur du dévouement. Ceux qui ne savent pas y renoncer ne sont pas dignes de commander. Enoncer ces simples règles de comportement devrait être inutile. Mais quand la France « s’abandonne », comme le disait le général de Gaulle, certains rappels sonnent comme un avertissement de la destinée.

Claude Reichman

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L’association du mal et de l’incompétence : un cocktail explosif

Je respecte les religions, c’est-à-dire ceux qui croient, dont je suis, qu’au-delà de notre vision la vie existe, qu’elle est dotée d’une morale, ou d’un Dieu, qui lui donne un sens, que nous ne comprenons pas toujours.

Mais ces croyances ont un problème, elles se structurent en église ou autre organisation dont le but est de recruter, par la force ou la ruse, des êtres simples qui, aussitôt recrutés, sont transformés en esclaves intellectuels au service des organisateurs de la structure.

Finalement, ces croyances, différenciées à la base, finissent toutes avec la même organisation défaillante, agglomérant l’intelligence manipulatrice et la bêtise naïve, sans exception.

Alors que l’on pourrait imaginer que les siècles passés sous la coupe des curés, qui étaient insensibles par vœux à la sexualité, insensibles à l’ivresse de la richesse, dont le chef suprême – et eux par ruissellement – était infaillible, nous auraient vaccinés, eh bien non, ce n’est pas le cas.

Même la laïcité, cette liberté devenue aujourd’hui une nouvelle religion, nous impose ses curés.

Les voix se lèvent, dont Juppé, quand même, pour prétendre que juger de l’intégrité, du professionnalisme, de l’équité des magistrats serait un blasphème condamnable, quels que soient les jugements rendus par ces magistrats, quelles que soient les preuves fournies. Où va-t-on ?

Qu’on se le dise : le magistrat est infaillible. Ne pas être d’accord avec cela est un péché de démocratie, passible de sévères condamnations. Il en va de la survie de la démocratie… car cette infaillibilité est consubstantielle à la démocratie, prétendent les moralisateurs.

Conclusion :

La démocratie n’est plus un espace de liberté, une organisation ouverte à tous pour permettre de vivre ensemble, chacun étant lui-même.

La démocratie est une religion, dont les juges, acteurs suprêmes, ont toujours raison, sont au-dessus de tout soupçon.

C’est absurde, vous en conviendrez.

Alors, où est le problème ?

En fait, il est très simple : le vote de tous, essence de la démocratie, ne peut pas être délégué.

Sans quoi on aboutit inexorablement à une séduction perverse de ceux qui ont l’intelligence du pouvoir au détriment de ceux qui ne l’ont pas.

On est alors face à une nuée de prétendants visant à représenter le plus grand nombre possible d’andouilles.

Pour accéder au volume gagnant d’andouilles, les prétendants n’hésitent pas, par le mensonge, à fabriquer de faux andouilles qui ne le seraient pas si on ne leur mentait pas, mais qui, hélas, n’ont pas accès aux informations qu’il leur faudrait pour trier entre mensonge et vérité.

La solution ?

Pas plus compliquée, et déjà exprimée ici : l’Assemblée nationale ne vote pas les lois.
Elle les prépare et les soumet mensuellement à toute la population du pays, qui vote électroniquement.
La démocratie directe s’exprime alors par ce vote mensuel. Cela exige des informations vraies et claires, que tous les votants vont exiger. Vérité et sincérité vont alors inévitablement s’exprimer, et ça change tout.

Ce sera enfin la démocratie, à laquelle personnellement je crois

Bien à vous.

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Profession révolutionnaire de salon … engraissé par les impôts des autres !

Si tu es pauvre, c’est que les riches t’ont volé, donc tu ne dois pas avoir de scrupules à voler des voleurs !

Voilà, pour l’essentiel l’argument de nos révolutionnaires institutionnalisés … et cet argument rencontre visiblement un écho favorable dans une large part de la population puisque 68% des français seraient pour le « vol Zucman » !

En cette période instable et troublée, les français semblent être atteints d’un “syndrome de Robin des bois” : prendre aux riches pour donner aux pauvres dont ils font évidemment partie !!!

On reste pantois devant tant de naïveté … d’autant que si les français paient trop d’impôts ou ne gagnent pas assez, ce n’est absolument pas la faute des riches mais bien du système étatique français et d’une administration omniprésente, horriblement couteuse, inutile bien souvent, tatillonne et tracassière !

Certains de ces agitateurs ont d’ailleurs proposé, pour la journée du 10 septembre dernier, le « plein caddy gratuit » au supermarché du coin, le sabotage des radars (qui est puni de très fortes amendes), les péages autoroutiers gratuits, ce qui n’est rien d’autre que l’incitation au vol et à l’émeute … sans qu’eux-mêmes, encourent des poursuites pénales pour incitation à des actes purement délictueux !

Il s’agit, à n’en pas douter, d’un pas franc et volontaire vers la révolution … à moins que ce ne soit plutôt vers le pillage pur et simple.

Mais, vous êtes-vous demandé quel était le cursus professionnel de nos révolutionnaires et agitateurs politiques ; en gros, à quoi ressemble un révolutionnaire ?

Un profil sociologique à peu près constant

Pour l’essentiel, en ce qui concerne les révolutionnaires historiques, il s’agissait de gens qui ne travaillaient pas et étaient, en outre, souvent issus de familles aisées et, de fait, les révolutionnaires sont rarement des ouvriers … tout comme les écologistes les plus radicaux sont souvent issus des classes sociales les plus favorisées.

Lénine et Trotsky n’ont jamais travaillé de leur vie …

Staline « échappe » à ce schéma car il n’était pas issu d’une famille aisée mais son « travail » s’est résumé à braquer des banques ; ce pour quoi il a d’ailleurs été condamné !

Et nos révolutionnaires nationaux ?

JL Mélenchon, grand ami de Chavez (Venezuela), de Fidel Castro (Cuba), admirateur et porte-parole de Poutine, est exactement dans la même veine puisqu’il n’a travaillé qu’à peine 2 ans (imprimerie, enseignement) puis n’a fait que remplir des mandats de député français ou européen ; lui permettant d’accumuler, grâce aux deniers publics, un patrimoine considérable bien au-delà du million € !

Il en est de même pour son assistante parlementaire et « conjoint occulte » Sophia Chikirou dont on n’a pas trace d’une quelconque activité autre que politique.

Par ailleurs, il semblerait d’ailleurs que, sous des abords révolutionnaires, ces deux-là soient particulièrement sensibles à l’attrait de l’argent gratuit des autres puisqu’ils sont sous le coup de poursuites pénales pour fraudes diverses et notamment escroqueries aux remboursements des frais de campagne par le biais de surfacturations opérées via des sociétés tierces dont ils sont en fait les actionnaires ! On attend évidemment le procès qui jugera des faits parfaitement constitués mais il semblerait que la justice se fasse attendre …

En approfondissant notre recherche, nous constatons que Mathilde Panot a un parcours professionnel se limitant à un vague travail dans une vague association.

On sait qu’Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac et accessoirement Lfiste, a réussi à se faire élire député et profite bien du système qu’elle dénonce … mais elle a été maitre de conférence pendant 5 ans dans une fac publique (Saclay).

Marine Tondelier, l’écolo extrémiste, ne fait pas mieux avec un parcours pro totalement inexistant

Et en recherchant un peu plus loin, nous voyons qu’Alain Krivine tout comme Daniel Cohn Bendit sont exactement dans le même schéma.

Les seules exceptions sont Philippe Poutou qui travaillait chez Ford à Bordeaux, Arlette Laguiller qui était employée d’une banque et Olivier Besancenot qui est facteur.

Ainsi donc, la grande majorité de ces révolutionnaires qui nous donnent par ailleurs des leçons d’économie vivent tous à des degrés divers de l’argent public tout en excitant la population contre l’Etat qui les nourrit. En fait, si vous examinez le CV des membres de LFI vous ne trouverez que des étudiants attardés, des idéologues en chambre qui n’ont jamais vraiment travaillé et encore moins créé d’entreprise.

Car, soyez convaincus que la révolution est une activité qui demande un emploi du temps à plein temps !

A quoi reconnait-on qu’un révolutionnaire a réussi ?

L’adage énonce : Trotskyste un jour trotskyste toujours … Mais, il y a des révolutionnaires qui ont réussi. A côté de JL Mélenchon, Pierre Moscovici est de ceux-là !

Membre de la LCR d’A Krivine, pitoyable ministre des finances de F Hollande, énarque, désormais bien planqué dans l’administration puisque président de la Cour des Comptes, favorable au vol Zucman, il moralise à bon compte sur l’état des finances publiques tout en prospèrant bien tranquillement avec l’argent public mais … en ne faisant lui-même aucun effort à propos de ses très confortables rémunérations.

Par ailleurs, la révolution n’empêche pas l’ambition puisqu’il est donné en partance pour la Cour des Comptes européenne.

La politique perçue comme un vecteur d’enrichissement sous couvert de révolution

On s’aperçoit donc que ceux qui excitent la population à la révolte mettent en fait en place un système dont ils sont les seuls à profiter : Se gaver d’argent public volé aux autres par le biais d’un impôt massif et certainement pas consenti !

Ce sont juste des agitateurs professionnels et il faut être conscient que les écolos, eux aussi gauchistes intégristes intransigeants, utilisent les mêmes techniques !

Ils promettent le bonheur et l’argent pour les pauvres en agitant les ressorts les plus obscurs de l’individu (jalousie, envie, haine) en proposant un moyen rapide et miraculeux de s’enrichir : le vol et la spoliation en excitant la victimisation de leurs auteurs mais eux-mêmes … ne font rien !

Autrement dit, le révolutionnaire, payé par l’argent public confisqué aux pauvres ( !?!) par le biais de l’impôt, n’hésite pas à s’enrichir sur le dos de ces mêmes pauvres tout en les excitant contre les riches dont il fait lui-même partie !

Il n’y a pas à dire, c’est franchement révolutionnaire … ou plutôt cynique !

Pour ma part, ce sont juste des parasites !

En fait, la plupart ne sont que des révolutionnaires de salon c’est à dire que leurs paroles ne dépassent pas le cadre médiatique et il ne s’agit nullement pour eux d’aller descendre dans la rue les armes à la main pour prendre le pouvoir comme l’ont fait les bolcheviks en 1917 !

Et, bien évidemment, les hommes de l’Etat le savent ; ce pourquoi ils les laissent faire … cela donne juste une impression de diversité politique à des français naifs.

C’est aux autres, aux crédules, de prendre les risques ; eux se contentent de vivre grassement de l’argent public en observant les évènements !

Et le pire c’est que les français, décidément bien crédules, aiment leurs révolutionnaires ; la preuve ils approuvent les grèves du 18 septembre qui sont le fait, pour l’essentiel, des salariés du secteur public c’est à dire des privilégiés du régime !

Connaissez-vous la devise du vrai révolutionnaire ?

Tu es le plus pur mais, il y aura toujours un plus pur que toi pour t’épurer !

Bien cordialement à tous !

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