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LA DICTATURE EST ELLE EN MARCHE AUSSI EN FRANCE?
TRISTE A VOIR (et à écouter) DANS UN ETAT DE DROIT.
LE SOMMES NOUS ENCORE?
UNE VIDÉO NON CONTESTABLE DE L’ABUS DE DROIT AU QUOTIDIEN…
HEUREUSEMENT QU’IL NOUS RESTE F.B
https://www.facebook.com/linda.roux.52/videos/10221337741814163
L’ENA OU LA FABRIQUE TYPIQUEMENT FRANÇAISE DES CRÉTINS par Emmanuel Todd
LA FOLIE DU MASQUE COVID EN FRANCE…
Gérard Longuet et la vérité sur les impôts.
1 000 000 et moi et moi…
Hier, le 25 août 2020 ce blog unique, unique car Henri est le seul à dénoncer les abus “légaux” de Bercy, ce blog, unique donc, dans son genre a atteint depuis son ouverture 1 000 000 de vues.
Ce blog devrait être considéré comme d'”utilité publique”.
Il est certainement plus d’utilité publique que 90% des machines à gaz crées de toutes pièces par nos énarques.
Le temps est lent mais il travaille pour nous.
Chaque “fraudeur” ou plutôt abusé fiscal comprend enfin ce qu’est la machine infernale Bercy et rejoint le clan des tondus et devient, sans oser le dire (peur de la terreur cultivée par Bercy) un opposant à la grande faucheuse.
Ce blog a environ entre 400 et 600 lecteurs quotidiens en moyenne.
Tout abusé fiscal l’a consulté et dans sa détresse a compris que son cas n’était pas isolé.
Ce blog est une bouffée d’oxygène pour ceux que le fisc noie.
La charte du contribuable pondu par Bercy est une vaste blague concoctée pour abuser le contribuable et essayer de donner un vernis de combat loyal entre celui-ci et les agents du fisc.
Il n’en est rien, Bercy étant juge est partie (encore une exception française que le monde entier nous envie), il peut tout vous voler en deux /trois mouvements en émettant ces fameuses et imparables “lettres de cachet” sans que vous ne puissiez rien faire sauf à mettre des emplâtres (coûteuses) sur une jambes de bois qui ne serviront à rien.
L’expérience nous a malheureusement appris, (nous nous en serions bien passés) que tout l’appareil judiciaire est à 90% d’accord avec la persécution et la répression initiées par Bercy.
En 1941, ce même appareil judiciaire n’avait il pas en “toute légalité” aryanisé, pour les piller, les biens des juifs sans aucun remords…
Tout le monde s’était bien enrichi.
Ceux qui nous persécutent actuellement doivent être leurs descendants!
Il n’empêche, n’en déplaise au syndicat des tondeurs, ce blog est un succès et nous apportons notre, nos pierres, à l’édifice de la Liberté et nous en sommes tous fiers.
Merci à tous ceux qui ont le courage, et il en faut pour vaincre la terreur fiscale, merci donc à tous ceux qui écrivent sur ce blog.
925 vuesCalifornie : pas de vent, pas de soleil, pas d’électricité ! par Michel Gay
Le 14 août 2020 en fin d’après-midi, un « blackout » a privé plus de 2 millions de Californiens d’électricité (500 000 foyers) durant plusieurs heures.
La Californie découvre les joies de la production intermittente d’électricité des éoliennes et des panneaux photovoltaïques (PV) en inaugurant quatre jours consécutifs de coupures tournantes d’électricité.
Les centrales à gaz, bien que fonctionnant à plein régime (un comble pour un État qui se veut green), ne suffisent plus pour répondre aux besoins de la climatisation vitale par des températures élevées dépassant largement les 40°C.
LA CALIFORNIE, PREMIER EXEMPLE
Le 14 août 2020 en fin d’après-midi, un blackout a privé d’électricité plus de deux millions d’habitants de Californie (500 000 foyers) durant plusieurs heures.
Cette coupure d’électricité est liée à la double défaillance des énergies renouvelables (coucher du soleil et absence de vent) représentant aujourd’hui seulement près du tiers de la production d’électricité en Californie.
Que serait-il arrivé si l’État le plus peuplé des États-Unis avait produit la moitié voire la totalité de son énergie à partie de ces énergies intermittentes ?
De nombreux experts alertent depuis des années sur le risque de dépasser le seuil de 30 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique sans prévoir en double des unités pilotables généralement au gaz capables de prendre le relais.
LA CLIMATISATION, MAIS PAS SEULEMENT
Certes, la climatisation est en cause, mais en Californie, c’est un besoin et non un luxe !
La canicule européenne de 2003, moins sévère qu’en Californie, avait provoqué 18 000 morts supplémentaires en France.
Mais trois autres facteurs sont aussi à l’œuvre dans ce désastre :
1) Une baisse de 25 % des importations des États voisins, eux aussi soumis aux fortes chaleurs et ayant besoin de leur propre production d’électricité. Ce qui montre la fragilité des plans d’alimentation comptant massivement sur les importations des voisins. Cette démonstration par l’absurde s’applique aussi aux échanges intra-européens lors des pointes de consommation hivernales.
2) Le solaire photovoltaïque sensé produire en phase avec les besoins de climatisation (cas rare des énergies intermittentes) montre ses faiblesses : les manques de production ont concerné la plage horaire entre 15 h 00 et 22 h 00. Or, compte tenu de la latitude de la Californie, la production des photovoltaïques baisse rapidement à partir de 16 h 00 solaires. Le photovoltaïque n’a donc été d’aucune utilité entre 18 h 00 et 22 h 00, soit durant 4 heures !
3) La chute de la production éolienne prouve ses faiblesses une fois de plus, s’il en était besoin, et son absence de corrélation naturelle avec les besoins.
Tout cela pourrait être une belle leçon pour les responsables politiques de la plupart des pays européens qui soutiennent ces énergies renouvelables intermittentes et qui préparent une catastrophe généralisée en Europe. Mais ces derniers, confits dans leur idéologie et l’attention focalisée sur leur élection (ou réélection), sont-ils capables d’en avoir conscience ?
L’AVENIR RADIEUX VERS LEQUEL NOUS MARCHONS…
La production d’électricité décarbonée n’est pourtant pas un problème en s’appuyant correctement sur la technologie, et notamment sur… le nucléaire.
L’usage de l’électricité qui apporte bien-être, confort et qui sauve des vies ne doit pas être stigmatisé.
Si les politiciens californiens n’avaient pas opéré de mauvais choix de programmation énergétique cette situation ubuesque ne se produirait pas. Le seul problème est là.
Une grande centrale nucléaire produit à profusion en Arizona, l’État voisin, mais au cri de « il y a toujours du vent quelque part » et de « on pourra toujours importer de chez les voisins » (qui sont évidemment en général soumis aux mêmes aléas météorologiques)… la sortie de route était prévisible (comme en Europe).
EN CALIFORNIE… EN FRANCE ET EN EUROPE ?
Du 1er août au 15 août, le facteur de charge de l’éolien en France a été de seulement 10 %…
En Allemagne et en France, des absences de vent peuvent succéder à des vents forts ne correspondant pas aux besoins. Ces situations provoquent des périodes de prix négatifs pour écouler de force cette électricité subventionnée par les impôts des contribuables (voir les deux graphiques en annexe).
L’Allemagne a autant de puissance installée éolienne (61 790 mégawatts -MW-) que le nucléaire en France, mais sa production est tombée à 139 MW le 8 août à 10 h 15.
Pour pallier cette intermittence, ce pays possède un double parc de production électrique utilisant toujours le charbon et le gaz, ce qui en fait le plus gros émetteur de CO2 de l’Union européenne, alors que la France est un des pays les moins émetteurs grâce à son énergie nucléaire.
Un des responsables du gestionnaire de réseau californien a fait cette remarquable et délicieuse déclaration au Wall Street Journal : « Nous devons prêter attention au progrès très décevant que nous avons accompli sur l’adaptation de la demande ».
C’est ballot… mais que fait la police ?
Toutefois, pour nombre de politiciens écolos, l’insuffisance de production d’électricité ne constitue pas un drame.
Jusqu’à présent en France, la production a été adaptée à la demande avec bonheur. Mais certains écologistes seraient ravis d’inverser le paradigme pour aller vers une sobriété heureuse.
La maîtrise de la demande par l’effacement « volontaire », si nécessaire contraint par des prix artificiellement élevés et par la loi, devrait calmer nos ardeurs consuméristes.
Pour les écolos dogmatiques, réduire par la contrainte (loi, black-out, Covid,…) la production d’électricité constitue un excellent moyen de « désintoxication consumériste » et la « démonstration » qu’il est possible de sortir du nucléaire.
En effet, la production 100 % dit renouvelable doit s’accompagner d’une réduction drastique des consommations d’électricité. L’expérience douloureuse du confinement lié au Covid démontrerait (pour certains) que la baisse drastique des activités sociales, culturelles, domestiques, et industrielles est possible pour le plus grand bien de l’humanité…
La majorité des Français a-t-elle envie d’une telle cure/purge, y compris pour le bonheur de la planète qui ne demande rien ?
DÉLOCALISER LE PHOTOVOLTAÏQUE DANS LE DÉSERT ?
L’efficacité d’une cellule solaire croît avec l’ensoleillement (durée et intensité), mais elle décroît avec la température et… l’ombre (neige, poussière, sable…).
Dans les déserts, il y a de l’espace et du soleil, mais il y a aussi malheureusement du sable. Les grands projets solaires des Émirats Arabes Unis se sont ainsi fracassés dans les tempêtes de sable qui rendent les panneaux solaires inopérants en les couvrant d’une pellicule poussiéreuse. Les nettoyer à sec griffe et opacifie les panneaux et les nettoyer à l’eau de mer les couvre d’une croûte de sel, l’eau douce étant rare dans le désert.
Aussi les Émiratis ont abandonné leurs projets solaires pharaoniques et se sont tournés vers le nucléaire.
ET LE STOCKAGE ?
Il est illusoire de miser sur le stockage à grande échelle pour compenser les lacunes des renouvelables.
Comme le montre l’exemple en Californie, les renouvelables devront dans tous les cas être secourus par un ami pilotable (gaz ou charbon fortement émetteurs de gaz à effet de serre) dont la capacité devra couvrir en double la totalité de celle des renouvelables. C’est le prix à payer qui doit être pris en compte dans le prix de l’éolien ou du solaire, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
Les prix avancés aujourd’hui (70 euros/MWh pour l’éolien et 80 euros/MWh pour le solaire) ne prennent pas en compte le prix du soutien des centrales à gaz et au charbon, ni leurs productions, et n’ont donc aucun sens économique.
Le gaz peut intervenir comme énergie de transition à court et moyen terme, mais à long terme seul le nucléaire peut conduire à se passer des énergies fossiles et à la neutralité carbone.
Le GIEC (Groupement international d’experts sur le climat) l’a bien compris en stipulant que « sans nucléaire les objectifs d’électricité verte étaient inatteignables ».
Sans nucléaire ni gaz, pas de vent, pas de soleil, pas d’électricité !
Un message simple que les écologistes antinucléaires (car il existe aussi des écologistes pronucléaires) ne semblent toujours pas avoir compris.
691 vuesCalifornie : pas de vent, pas de soleil, pas d’électricité !
UN PAYS QUI SE TIENT SAGE. La France et sa violence policière qui n’existe pas…
Voici la bande-annonce d’UN PAYS QUI SE TIENT SAGE de David Dufresne. Un documentaire choc soutenu par la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes.
au cinéma le 30 septembre.
https://www.facebook.com/JDCJDR/videos/1199560653754785
973 vuesQuand trop d’énergies renouvelables privent la Californie… d’électricité par Michel Revol
L’État a tellement privilégié l’éolien et le solaire que les opérateurs doivent procéder à des coupures de courant, en l’absence de vent et de soleil.
L’anecdote est cruelle. Ces derniers jours, alors que la Californie connaît des températures extrêmes, dépassant dans certains endroits 50 degrés, les possesseurs de Tesla ont vu sur leur tableau de bord s’afficher un message les incitant à modérer l’utilisation de leur voiture électrique. S’ils souhaitent recharger leur batterie, Tesla les invite à le faire dans les stations Supercharge, et non chez eux, ou à se brancher à leur domicile mais dans l’après-midi, lorsque la demande en énergie est moindre. Tesla, l’icône californienne de la voiture électrique, donc peu polluante, doit se rendre à l’évidence : les énergies renouvelables ne sont pas infaillibles.
La Californie a fait le pari du renouvelable pour produire son électricité : environ un tiers de cette énergie est produit grâce aux immenses champs de panneaux solaires et d’éoliennes qui couvrent certains endroits dépeuplés, comme au cœur du désert Mojave, sur la route de Las Vegas. Mais le système énergétique californien est à la peine. La canicule qui sévit dans l’État, ainsi qu’au Nevada voisin, entraîne une surconsommation d’électricité. En cause, les climatiseurs qui tournent à plein régime. Aux États-Unis, en période de fortes chaleurs, les innombrables climatiseurs peuvent représenter 70 % de la consommation du secteur résidentiel, selon l’Agence internationale de l’énergie.
Le système électrique californien est mis à rude épreuve. D’abord, plusieurs centrales à gaz sont à l’arrêt ; ensuite, depuis plusieurs années, le Golden State a fait le choix de se passer du nucléaire. En 2012, l’opérateur de San Diego, San Diego Gas & Electric, a fermé une centrale dotée de deux réacteurs de plus de 1 000 MW chacun, car le site nucléaire est situé sur une zone sismique. Il l’a remplacé par une centrale à gaz, beaucoup plus polluante en termes d’émissions de CO2. Une autre centrale, Diablo Canyon Power Plant, devrait connaître le même sort.
Les éoliennes et les panneaux solaires pourraient sans doute compenser la perte de capacité nucléaire. Le problème, c’est que depuis des semaines, le vent souffle peu, et les panneaux solaires sont inefficaces la nuit alors que les températures restent élevées. En l’absence de capacité de stockage, l’électricité produite la journée ne peut donc être restituée la nuit. Les opérateurs n’ont pas le choix : en manque de capacité de production, ils doivent couper l’électricité de leurs clients. L’un des principaux fournisseurs californiens, PG & E, a ainsi privé de courant près de 220 000 foyers la semaine dernière. L’urgence de la situation l’a contraint à couper l’électricité sans prévenir ses clients, durant des périodes de 60 à 90 minutes… Plus de 100 000 familles alimentées par Edison International ont subi le même sort. Les entreprises sont elles aussi mises à contribution : les fournisseurs leur demandent de réduire leur consommation…
Jeudi matin, plus de la moitié de l’électricité produite par la Californie l’était par les centrales à gaz, une source d’énergie fossile qui émet 490 grammes de CO2 par kWh produit, 40 fois plus que le nucléaire. Les innombrables éoliennes ne fournissaient que 17 % de l’électricité californienne, et le solaire… 0 % (il faisait encore nuit). Les émissions totales de CO2 de l’État font frémir : le site ElectricityMap les évalue à 294 grammes de CO2 par KWh produit, contre 61 grammes en France où le nucléaire fournissait, jeudi matin, 60 % de l’électricité produite (l’hydraulique 8 %, le solaire 10 % et l’éolien 5 %). Il y a donc urgence, pour la Californie comme pour les États voisins, à trouver une solution pour stocker l’électricité produite par ses champs de panneaux solaires et d’éoliennes. Un sujet sur lequel travaille ardemment, avec son projet Megapack, Tesla…
Dupont-Moretti, en retard d’un siècle! Ça promet…
Trouvé sur F.B.
Une belle page…

COVID: LE BOURRAGE DE CRANE EST AU PLUS HAUT. Voici la version du prof. Toussaint…
On n’en fini plus de nous laver le cerveau.
Goebbels fut leur maître à tous.
A vous d’essayer de décider où se trouve la vérité…
https://www.youtube.com/watch?v=NJ3-GgYaI6w&fbclid=IwAR10xaM6UOhU1fthHtHI3yUb_2cSk0m5tOCy8OWEd8TOEAqm67B1XpoFPxQ
1 516 vuesles énarques ou leurs avatars sont les rois de l’aller retour publique/privée…
LE VRAI BILAN DES GRANDES ENTREPRISES FRANÇAISES
Une haute fonction publique-privée à la française : près de la moitié du CAC40 a un patron issu des grands corps de l’État
17 MAI 2018 PAR

Près de la moitié des grands patrons français sont issus de la haute fonction publique, à commencer par les grands corps de l’État comme l’Inspection générale des finances et les Mines. Conseils d’administration et comités exécutifs du CAC40 sont truffés d’anciens hauts fonctionnaires. Illustration de la compénétration typiquement française entre secteur public et intérêts privés, qui tourne de plus en plus à l’avantage de ces derniers. Nouvel extrait de notre « véritable bilan annuel » des grandes entreprises françaises.
On a l’habitude en France d’opposer diamétralement la sphère de l’État, garante de l’intérêt général, à celle des entreprises. Qu’il s’agisse de dénoncer le pouvoir excessif des intérêts privés ou au contraire de déplorer le trop grand poids de l’État, les deux côtés de l’échiquier politique se rejoignent au moins sur ce point.
Cette opposition est sans doute juste en théorie. Mais en pratique, alors que nous préparons à publier dans quelques semaines notre « véritable bilan annuel » des grandes entreprises françaises (voir ici une présentation de ce projet), difficile de passer à côté de ce qui fait l’une des spécificités de la France et de ses multinationales : le fait qu’un grand nombre de ces dernières soient dirigées par d’anciens hauts fonctionnaires, issus des plus prestigieux des grands corps de l’État comme l’Inspection générale des finances ou le corps des Mines.
Sur les 57 PDG, directeurs généraux et présidents du conseil d’administration qui dirigent aujourd’hui les géants du CAC40, on trouve ainsi un peu plus d’un tiers (20) de patrons ayant fait leurs armes à l’ENA et Polytechnique puis dans un grand corps de l’État. Si l’on ne retient que les patrons de nationalité française, la proportion atteint presque la moitié. Sur les 40 entreprises du CAC, 19 ont au moins un dirigeant (PDG, DG ou président du CA) issu de ce moule.
Le phénomène ne se limite pas au CAC40, mais se retrouve dans les firmes qui ne figurent pas (ou plus) au sein du principal indice boursier parisien, comme EDF (Jean-Bernard Lévy, X et corps des Mines) ou Alstom (Henri Poupart-Lafarge, X et Ponts). Outre les grandes écoles et la haute fonction publique proprement dite, la plupart de ces grands patrons publics-privés ont également fait un passage dans les cabinets ministériels.
Invasion du privé par le public, ou l’inverse ?
Patrick Pouyanné, l’actuel PDG de Total, est ainsi passé par Polytechnique et le corps des Mines. Il a ensuite occupé plusieurs postes au ministère de l’Industrie au cabinet du premier ministre Édouard Balladur entre 1993 et 1995, puis de François Fillon entre 1995 et 1997. Il rejoint ensuite l’entreprise pétrolière publique Elf et y demeure après son rachat par Total en 2000. Serge Weinberg, aujourd’hui président de Sanofi, est passé par l’ENA et divers postes de sous-préfet avant de rejoindre le cabinet de Laurent Fabius, puis le monde de l’entreprise. Alexandre Bompard, le nouveau PDG de Carrefour âgé de 45 ans, vient de l’Inspection générale des finances et du cabinet de François Fillon, lors du passage de ce dernier au ministère des Affaires sociales. Il a ensuite rejoint Canal+, puis Europe 1, puis Fnac et Darty. Stéphane Richard, inspecteur des finances, a été conseiller de Dominique Strauss-Kahn, avant de rejoindre Vivendi, puis les cabinets de Jean-Louis Borloo et Christine Lafgarge, puis France Télécom-Orange. Jean-Pierre Clamadieu, le directeur général de Solvay appelé à devenir le nouveau président du conseil d’administration d’Engie, issu du corps des Mines, est passé par les ministères du Travail et de l’Industrie avant de rejoindre Rhône-Poulenc, devenu Rhodia (pour ses activités chimiques), ensuite absorbé par Solvay. Et ainsi de suite.
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La compénétration entre la haute fonction publique et les grandes entreprises n’est pas un phénomène nouveau en France. Mais depuis trente ans, avec les politiques de privatisation et la diffusion au sein même de l’État d’une idéologie délégitimant l’intervention publique et favorable au secteur privé, cette imbrication est devenue un instrument d’influence des multinationales tricolores sur les autorités publiques, plutôt que l’inverse. Elle a favorisé la constitution d’une sorte d’« État profond » public-privé, persuadé de d’incarner l’intérêt supérieur du pays, en mesure de s’opposer efficacement aux velléités de réforme des élus.
Le quinquennat de François Hollande en a vu plusieurs exemples, comme la loi sur la séparation des activités bancaires de 2013 réduite à peau de chagrin du fait de l’obstruction conjuguée du lobby bancaire, de Bercy et de la Banque de France. Ou encore la résistance acharnée et finalement victorieuse des partisans du nucléaire aux objectifs de fermeture de Fessenheim et de réduction de la part du nucléaire en France (lire notre enquête à ce sujet). Avec l’élection d’Emmanuel Macron, lui-même inspecteur général des finances, cet « État profond » arrive d’une certaine manière directement au pouvoir.
L’IGF et le corps des Mines, usines à grands patrons
S’il est deux secteurs où cette compénétration du public et du privé est éclatant, ce sont bien en effet ceux de la finance et de l’énergie (lire la note que nous avonc publiée avec Attac à ce sujet il y a quelques mois), incarnés respectivement par deux grands corps très influents, l’Inspection générale des finances et le corps des Mines [1]. Sans surprise, ce sont ces deux corps qui ont produit le plus de PDG du CAC40. De la première sont issus des patrons comme Jean Lemierre à BNP Paribas, Alexandre Bompard à Carrefour, Jean-Charles Naouri à Casino, Stéphane Richard à Orange, Pierre-André de Chalendar à Saint-Gobain ou Frédéric Oudéa à la Société générale. Du second proviennent Denis Ranque (Airbus), Jean-Laurent Bonnaffé (BNP Paribas), Isabelle Kocher (Engie), Jean-Pierre Clamadieu (Solvay et bientôt Engie), Patrick Pouyanné (Total) et Jacques Aschenbroich (Valeo). En troisième position, on trouve le corps des Ponts, qui a fourni ses patrons à Veolia et Vinci, mais aussi – hors CAC40 – à Alstom et Eiffage.
Les autres grands corps, comme le Conseil d’État et la Cour des comptes, sont nettement moins bien représentés, même si l’on trouve un conseiller d’État à la tête de Vallourec (hors CAC40), Philippe Crouzet, ou dans les comités exécutifs de firmes comme Carrefour, Veolia ou EDF.
Les directions de grands groupes privés truffées de hauts fonctionnaires
De fait, le même phénomène se retrouve dans les conseils d’administrations et les comités de direction des entreprises. Certaines d’entre elles sont littéralement truffées de hauts fonctionnaires. C’est le cas des groupes issus des anciens services publics nationaux comme Orange (avec un record de quatre inspecteurs généraux des finances à son conseil d’administration, plus un X Ponts, à quoi s’ajoutent trois hauts fonctionnaires en poste représentant l’État) ou EDF (plusieurs cadres issus du corps des Mines au comité de direction, ainsi que deux ex conseillers d’État et un ancien magistrat de la Cour des comptes). Mais c’est aussi le cas de groupes 100% privés comme Bouygues (qui compte plus d’anciens hauts fonctionnaires que de représentants de la famile Bouygues), Saint-Gobain (deux inspecteurs des finances et deux Mines au CA, à quoi s’ajoute une ancienne haute fonctionnaire) ou Veolia (deux corps des Ponts, deux Corps des Mines, trois IGF, une conseillère d’État, une Cour des comptes !). Il faut dire que certaines de ces firmes tirent une bonne partie de leur fortune de la commande publique et de leurs proximité avec les pouvoirs en place.
Ces dirigeants d’entreprises issus des grands corps de l’État, censés avoir été nourris aux valeurs du service public et de l’intérêt général, se comportent-ils différemment des autres ? Si l’on s’en tient à des indicateurs comme la redistribution de dividendes aux actionnaires ou les inégalités salariales, pas vraiment. Selon nos estimations, pour l’année 2017, les entreprises ayant un patron issu d’un grand corps de hauts fonctionnaires ont distribué en moyenne 57% de leurs bénéfices sous formes de dividendes (hors rachats d’actions), contre 55% pour les autres. Leur salaire moyen s’élevait à 4,1 millions d’euros [2], contre 4,6 millions pour les autres.
Olivier Petitjean
ENFIN UN POINT FINAL SUR LE COVID?
Toutes ces mesures “barrières” et masques qui apparemment ne servent plus à rien et que l’on veut continuer à nous obliger à faire ou porter, pourquoi? Dans quel but (politique)?
https://www.facebook.com/109472560704749/videos/223852942168902
769 vuesBLOG ET INFORMATIONS Va t’on laisser crever les petites entreprises? par Sébastien.

A l’heure actuelle, la situation est maintenue sous perfusion. Les aides mises en place permettent aux entreprises de respirer, mais pour combien de temps ?
En raison de la pandémie et du confinement instauré entre le 17 mars et le 11 mai, le produit intérieur brut a reculé de 13,8 % au deuxième trimestre.
Face à cette situation inédite la reprise va t’elle sauver nos entreprises ? Et bien malheureusement, la casse va être énorme, je reste sur l’avis livré en avril. Les mesures actuelles sont insuffisantes. https://actu.fr/economie/economie-confinement-precipiterait-tiers-professionnels-dans-faillite_33038179.html
Pour exemple dans mon département de résidence, la Charente-Maritime, le tourisme est très important. La Charente-Maritime est dans le top3 des départements français en termes de nuits d’hébergement. Un élément révélateur, le remplissage de l’hôtellerie de plein air.
Les chiffres parlent d’eux même

Moins 20% de clientèle française et moins 50% de clientèle étrangère dans les campings en juillet 2020.
Au delà des chiffres de l’hébergement, l’impact est plus large, il touche tous les secteurs qui sont de fait frappés par cette baisse de fréquentation. À l’heure où les charges des tpe commencent à revenir, comment nos tpe peuvent survivre ?

Avec moins de ventes comment payer ces sommes ? Vous ajoutez à cela les crédits qui après la » généreuse » suspension de 6 mois …
Que bien des banques ont facturé en intérêts supplémentaires… Ces crédits pour beaucoup d’entreprises les remboursement reprennent en septembre.
Bon ils sont sauvés me direz-vous, ils ont eut le pge… Le fameux prêt qu’il faut signer pour connaître le taux l’année prochaine… Le prêt dans lequel la banque populaire par exemple a » offert » des pénalités pour le rembourser en anticipation au delà des 12 mois…

Bref une aide qui n’en est pas réellement une encore une fois.
Nous n’en sommes hélas pas surpris, faire prendre des prêts pour payer des charges, des crédits et des frais bancaires … Car il ne faut pas oublier nos amis banquiers qui malgré la situation dramatique n’ont pas stoppé les frais d’incidents. (commissions, frais de rejet etc)
Le chemin idéal vers la liquidation.


Notre avis sur le pge. Sujet le média tv https://youtu.be/aV6wV27P6Ns
Septembre approche, l’hécatombe va commencer… Les huissiers et mandataires peuvent se frotter les mains. Un âge d’or se présente pour eux. De notre côté il va falloir lutter dénoncer, être solidaires.
Tout notre soutien aux entrepreneurs et leurs familles. Ensemble ne lâchons rien.
Nous devons nécessairement poursuivre continuons de nous regrouper. https://www.helloasso.com/associations/banques-infos-recours-fr
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LA FAUSSE REPRISE DU COVID, DANS QUEL BUT?

Vers une disparition furtive des espèces en France ? par Francis Richard
Non, il ne s’agit pas de la disparition furtive des espèces animales, mais de celles permettant d’effectuer des paiements
Par Francis Richard.
Dans un rapport sur L’accès du public aux espèces – Actualisation de l’état des lieux à fin 2019, daté de juillet de cette année, la Banque de France constate :
« À la fin 2019, la France métropolitaine compte 50 316 distributeurs de billets en activité, contre 52 451 un an auparavant, soit une baisse de 4,1 %. »
En principe, il n’y a pas de quoi s’alarmer, ne serait-ce que parce que ce n’est pas un phénomène propre à la France.
LA BANQUE DE FRANCE SE VEUT RASSURANTE
« Cette actualisation confirme le maintien d’une très bonne accessibilité aux espèces sur le territoire, par le biais du réseau d’automates et des points de distribution d’espèces privatifs (relais commerçants et assimilés, ouverts aux clients d’un seul réseau). »
En effet, si le nombre de distributeurs de billets a diminué, le maillage du territoire resterait globalement inchangé :
« Près de 99 % de la population métropolitaine réside soit dans une commune équipée d’au moins un automate, soit dans une commune située à moins de quinze minutes en voiture de la commune équipée la plus proche. »
Certes, mais les banques françaises encouragent de plus en plus leurs clients à prendre leur carte (bancaire et payante) et à effectuer leurs paiements avec ou sans contact, surtout depuis la crise sanitaire de la Covid-19.
Ce n’est cependant pas le vandalisme dont sont l’objet les distributeurs de billets qui motivent les banques pour en diminuer le nombre :
« Selon les déclarations des groupes bancaires, [seuls] 79 DAB ont été complètement détruits ou arrachés et 243 très fortement dégradés. »
C’est bien la diminution des retraits d’espèces qui permet aux banques persuasives de réduire progressivement le nombre de leurs distributeurs de billets, ce qui ne peut que réjouir l’État.
L’ÉTAT FRANÇAIS N’AIME PAS LES PAIEMENTS EN ESPÈCES
Car l’État, en France tout particulièrement, n’aime pas les paiements en espèces pour la simple raison qu’ils échappent à son contrôle, alors que, comme le rappelle Banque Info :
« L’administration fiscale a un droit général de communication dans la comptabilité des banques.
Le droit de communication permet aux inspecteurs du fisc de consulter dans la banque tous les comptes (relevés de comptes, bordereaux de remise de chèques ou d’effets, copies de chèques) d’un contribuable et des membres de sa famille sur une durée de six ans. Ils peuvent en prendre photocopie.»
Les prétextes invoqués pour cette inquisition qui s’opère sans que ledit contribuable soit obligatoirement averti sont la lutte contre la fraude, le blanchiment d’argent ou le grand banditisme. En réalité, c’est une atteinte impure et simple à la sphère privée.
Pour réduire les paiements en espèces, l’État les a d’ailleurs réglementés par le passé. Exemples :
- le paiement en espèces d’un particulier à un professionnel ou entre professionnels n’est autorisé que jusqu’à 1000 euros ;
- le paiement d’un salaire ne peut être effectué en espèces que jusqu’à 1500 euros ;
- pour un paiement en espèces entre particuliers, un écrit est nécessaire au-delà de 1500 euros.
Mais évidemment, c’est beaucoup mieux si de lui-même le particulier ou le professionnel renonce aux espèces. Ainsi, même s’il n’a rien à se reprocher, l’administration fiscale, avec son droit de communication, pourra-t-elle lui demander de se justifier quel que soit le montant en question et de se souvenir de toutes les dépenses qu’il a faites ou des sommes qu’il a reçues pendant six ans.
LE PROCHAIN REPORTAGE CHOC DE L214
Ancien détenu, il crée un jeu de société sur la prison. “Fraudeur” fiscal à vie j’ai créé le mien…
L’ancien détenu a créé celui du haut. (https://www.lepoint.fr/societe/ancien-detenu-il-cree-un-jeu-de-societe-sur-la-prison-06-08-2020-2386889_23.php)
Moi, ancien “fraudeur” fiscal j’ai créé celui du bas. Regardez le bien, c’est du vécu sauf la fin heureuse que j’ai imaginée…
AVEZ-VOUS DÉJÀ OUBLIE?
La brasserie préférée des Macron ne déclarait pas toutes ses recettes en liquide
La désinformation de Bercy fonctionne à plein régime et pour les médias ( exemple avec cet article dès le titre) l’affaire est entendue et les Taffanel sont d’affreux fraudeurs fiscaux.
Ils sont englués par des affirmations considérées comme des preuves.
La machine à broyer et à faire des faux coupables est en marche.
Je vais faire un papier sur le “redressement” de la Rotonde car il y a une similitude certaine dans les fausses preuves et l’argumentaire erroné de Bercy avec le redressement de la Locomotive qui fut tuée de la même façon.
INFO CAPITAL. La Rotonde, prestigieuse brasserie parisienne où le président avait fêté en 2017 son succès à la présidentielle, dissimulait une partie des recettes perçues en espèces. Elle s’est vu notifier un redressement fiscal estimé à 1,6 million d’euros. L’affaire a aussi abouti à un procès pénal pour fraude fiscale.
La Rotonde est devenue célèbre dans toute la France (et même au-delà) le 23 avril 2017, lorsqu’Emmanuel Macron y a fêté les résultats du premier tour de la présidentielle avec Line Renaud, Stéphane Bern, Pierre Arditi, Erik Orsenna, François Berléand… Le président et son épouse, fidèles habitués de la brasserie parisienne, complètent une clientèle déjà prestigieuse. Hier, Picasso, Modigliani, Matisse, Chagall, Cocteau, Trotski, Aragon, Gershwin, Miller, Scott Fitzgerald… Et aujourd’hui, François Hollande, qui fêta ici sa victoire aux primaires socialistes en 2011. Ou le trio Eric Zemmour – Philippe de Villiers – Patrick Buisson, qui se retrouve régulièrement au premier étage. Ou les écrivains édités par Albin Michel, dont les bureaux sont à deux pas. Dominique Strauss-Kahn, Alain Souchon, Patrice Leconte, Sempé, Jean-Pierre Léaud, Mathilde Seigner, Laurent Gerra, Julian Draxler, Edgar Morin… figurent aussi parmi les habitués.
Mais, lorsque les clients réglaient leur addition en liquide, se doutaient-il que leur note n’était pas toujours déclarée dans la comptabilité de l’établissement ? C’est ce qu’a découvert le fisc lors d’un contrôle. Les inspecteurs des impôts ont notamment effectué un raid surprise le 19 novembre 2013 au petit matin dans la brasserie, ainsi qu’au domicile du propriétaire Gérard Tafanel. Ils ont d’abord demandé les sauvegardes informatiques des caisses enregistreuses, mais la direction ne leur a fourni un historique que sur onze mois, prétextant avoir récemment changé d’ordinateur… Autre surprise : les quatre caisses enregistreuses avaient été paramétrées pour que les tickets de caisse ne soient pas numérotés, ce qui empêche de vérifier que tous les tickets sont bien rentrés dans la comptabilité. Surtout, les limiers de Bercy, en fouillant l’ordinateur de la brasserie, ont découvert trois fichiers intitulés WebTable.exe, qui “permettent la suppression de recettes à l’aide d’un outil extérieur”. Conclusion de Bercy : “Les anomalies [découvertes] révèlent une manipulation destinée à dissimuler des suppressions de lignes” dans la comptabilité.
Suite à ce contrôle, le fisc a donc notifié entre 2014 et 2017 des redressements portant sur la TVA, la CVAE et l’impôt sur les bénéfices, plus des pénalités de 80% pour “manoeuvres frauduleuses”. L’addition se monte à 2 millions d’euros pour la Société de gestion de la Rotonde Montparnasse, plus une somme estimée à 660.000 euros pour sa maison-mère, Financière la Rotonde. Pour chiffrer le redressement, Bercy a dû reconstituer le chiffre d’affaires dissimulé, et l’a estimé à environ 5 % du chiffre d’affaires déclaré, soit 250.000 à 350.000 euros par an sur la période.
L’affaire a aussi un volet pénal. Le fisc a jugé l’affaire suffisamment grave pour la signaler en 2017 au parquet de Paris, qui a ouvert une enquête préliminaire pour “fraude fiscale”. Cette enquête a abouti fin 2019 à une citation à comparaître devant le tribunal correctionnel, selon des sources proches de l’enquête.
Furieux, Gérard et Serge Tafanel, les deux frères auvergnats qui gèrent et détiennent à 50/50 l’établissement après l’avoir racheté à leur oncle Georges en 1992, se sont lancés dans une guérilla juridique. Ils ont fait appel du raid devant la cour d’appel de Paris, puis la cour de cassation, puis ils ont contesté le redressement devant le tribunal administratif de Paris. Ils ont argué que les traitements informatiques effectués par le fisc violaient la déclaration universelle des droits de l’homme, et par là, la Constitution. Ils ont ensuite plaidé que le fisc, lors de son raid surprise, avait illégalement fouillé le sac à main de la femme de Gérard Tafanel, Sabine, qui est aussi la responsable de salle. Enfin, ils ont affirmé que le fisc s’est trompé en extrapolant leur chiffre d’affaires. La justice les a déboutés sur les deux premiers points, mais pas sur le troisième. En avril 2019, le tribunal administratif a jugé que la reconstitution du chiffre d’affaires était “excessivement sommaire”, et a annulé les redressements.
Mais Bercy n’a pas lâché l’affaire, et a fait appel, avec succès. La cour administrative d’appel de Paris vient de rétablir tous les redressements. “Au vu des éléments convergents en faveur de la mise en évidence d’un système généralisé de minoration de recettes, c’est à bon droit que la comptabilité a été rejetée comme étant dépourvue de caractère probant, et qu’il a été en conséquence procédé à la reconstitution du chiffre d’affaires, a jugé la cour. [L’administration fiscale a] démontré que la société, tout en donnant à sa comptabilité les apparences de la sincérité, a manipulé ses données informatisées, à l’aide d’un procédé qu’elle a elle-même décrit comme étant difficile à détecter, afin de ne pas déclarer une part non négligeable de son chiffre d’affaires”.
Toutefois, le fisc a fait une fleur à la brasserie en 2018. Bercy a renoncé à une partie (220.125 euros) du redressement sur l’impôt sur les sociétés, et à certaines pénalités. Reste que le fisc n’encaissera pas son redressement de si tôt. En effet, la Rotonde, conseillée notamment par l’avocat Maurice Lantourne, a demandé à se placer en sauvegarde, ce qui étale le paiement des dettes. Cette demande a été acceptée en décembre 2017 par le tribunal de commerce de Paris, qui a ensuite approuvé un plan de sauvegarde en décembre 2018.
Pourtant, les affaires de la brasserie (qui emploie 48 personnes) sont florissantes, faisant la fortune des frères Tafanel. Depuis 2008, son chiffre d’affaires a doublé pour tutoyer désormais les 10 millions d’euros par an, dopé notamment par une hausse régulière des prix (depuis 2012, le menu est passé de 42 à 48 euros). Elle a distribué 1,5 million d’euros de dividendes cumulés sur les sept dernières années. En 1998, son fonds de commerce avait été évalué à 5 millions d’euros.
Toutefois, le statut de “brasserie préférée des Macron”, dont les frères Tafanel étaient très fiers au départ, s’est avéré à double tranchant. Devenue un symbole, la Rotonde est la cible de moult opposants, notamment des Gilets jaunes. “A chaque manifestation, il faut le double de cordons de CRS pour protéger la brasserie”, a expliqué le maire de l’arrondissement Jean-Pierre Lecoq (LR). En janvier, l’établissement a été victime d’un incendie, apparemment criminel, à la suite de quoi le président de République a passé un coup de fil de réconfort. “Emmanuel Macron connaît tout le monde, du plus simple commis de cuisine au plongeur, au chef, à tous les gens de la salle, il a eu un mot pour chacun”, a alors expliqué Gérard Tafanel sur LCI. La brasserie a rouvert depuis.
Contactés à plusieurs reprises, la brasserie, tout comme ses avocats Samuel Scherman, Pierre-Jean et Fabrice Piro, n’ont pas répondu.
Mise à jour le 3 août : la dissimulation des recettes en liquides “est un tissu de mensonges. Une pure invention”, ont déclaré les frères Tafanel au Parisien. “Il n’a jamais été question de dissimuler des recettes. Il n’y a pas de démonstration comme quoi les frères Tafanel ont caché des recettes. Le fisc n’a pas prouvé les fraudes. Et la Rotonde conteste toujours. Les sommes litigieuses n’ont pas été versées sur leur compte personnel mais sur celui de la société”, a ajouté leur avocat Antoine Vey. Pour mémoire, l’intégralité des redressements – notamment la dissimulation de recettes – a été confirmée le 10 juillet 2020 par la cour administrative d’appel de Paris dans des arrêts disponibles ici et ici.
Éoliennes, la face noire de la transition écologique Par Jean-Philippe Delsol.
Un ouvrage qui dénonce avec précision et efficacité l’inutilité, voire la nocivité des éoliennes.
Par Jean-Philippe Delsol.
Un article de l’Iref-Europe
Dans cet ouvrage, Fabien Bouglé ne se contente pas de déplorer les atteintes des éoliennes à nos paysages et au charme de nos campagnes, il ne remet pas non plus en cause l’intérêt possible d’un combat pour réduire l’empreinte carbone, mais il dénonce avec précision et efficacité l’inutilité, voire la nocivité des éoliennes.
Son analyse méthodique et percutante démontre que les éoliennes sont plus polluantes que ses promoteurs ne l’avouent. Leur construction est consommatrice de terres rares dont l’extraction est généralement outrancièrement dévastatrice de la nature et des ouvriers qui s’y consacrent. Leur durée de vie est courte et leur démantèlement à échéance de 20 ou 25 ans risque de produire des déchets difficiles et coûteux à traiter. Leur production intermittente d’énergie, dégressive avec l’usure du temps, oblige bien entendu à maintenir en activité des centrales consommatrices d’énergie fossile. Elles produiraient même un effet local de réchauffement…
Les effets sur la santé de ces nouveaux moulins paraissent également inquiétants. Les plaintes des riverains se multiplient contre les effets néfastes de ces engins qui produiraient des infrasons attentatoires à la santé des hommes comme à celle des animaux. Leurs pales tuent les oiseaux en série et font disparaître les chauves-souris qui pourtant jouent un rôle essentiel dans la protection de nos écosystèmes. Et leur implantation en mer nuit à la faune marine et à la profession des marins pêcheurs. Elle fait également fuir les touristes et donc globalement elle porte atteinte à l’emploi qui n’est pas compensé par celui que leur implantation suscite.
En outre, la politique française d’encouragement à l’installation d’éoliennes coûte une fortune. La politique publique a convenu de soutenir ces projets en subventionnant le prix de l’électricité éolienne à des niveaux très élevés et supérieurs à ceux de nos voisins. Alors que le prix moyen du mégawhattheure a été de 45 euros en 2017, les prix de rachat consentis aux producteurs d’éolien marin sont, après renégociation l’an dernier, encore très supérieurs aux prix de marché puisqu’ils ont été arrêtés par exemple pour le projet d’Yeu à près de 175 euros tout compris. Au total, les engagements pris par le gouvernement représenteront un coût pour les vingt prochaines années, à la charge des consommateurs électriques et des contribuables, d’environ trente à quarante milliards pour l’éolien terrestre et trente et un milliards pour l’éolien marin.
Alors pourquoi une telle gabegie, pourquoi un tel acharnement à vouloir installer des éoliennes non seulement peu utiles mais dangereuses, polluantes et ruineuses ? C’est là que Fabien Bouglé dévoile le dessous des cartes. Cette politique de destruction massive de l’environnement est soutenue par les écologistes parce qu’ils y ont un double intérêt idéologique et personnel.
Les apologistes de l’énergie du vent sont des idéologues étatistes. Ils veulent que l’État nous gouverne en tout.L’auteur note :
« C’est sous le prétexte de la transition écologique que les États occidentaux se sont mis à dépenser des centaines de milliards d’euros, accentuant les déficits publics des pays concernés au détriment de citoyens rackettés via leurs factures d’électricité ou d’essence. »
Et via la fiscalité. Ils en font une religion pour sauver la planète et ils désignent leurs prophètes que des enfants incarnent jusque devant les instances onusiennes plus ébahies qu’elles ne le seraient devant Bernadette Soubirous. Et pour eux, ce combat justifie tous les reniements de la démocratie élémentaire : ils permettent aux commissaires enquêteurs d’être rémunérés par les sociétés éoliennes dont ils doivent apprécier les projets ; ils ont supprimé les recours devant les tribunaux administratifs pour gagner du temps dans la procédure ; ils ne suivent jamais les avis des consultations publiques, même très majoritaires ; quand une association dont la consultation est obligatoire donne un avis hostile au projet, ils suppriment cette obligation de consultation….
Mais ils n’oublient pas leurs intérêts personnels. Les cas de prises illégales d’intérêt des élus ne se comptent plus. Les sociétés de production éolienne « arrosent » largement les associations, les élus, les professionnels… pour gagner leur adhésion. Des ONG comme Greenpeace ou WWF ont elles-mêmes des intérêts dans des sociétés éoliennes qui permettent de mieux comprendre leur volonté de favoriser à tout prix cette politique dans une totale ambiguïté. Fabien Bouglé note encore :
« La vérité est que l’industrie éolienne n’est pas du tout écologiste mais répond à une logique de profit exclusif en faveur des promoteurs éoliens par des montages financiers couverts par la politique écologique des États. »
Les liens entre les élus, parlementaires, ministres écolos et les promoteurs éoliens sont fréquents. Cosa Nostra serait même lourdement impliqué dans nombre de projets financés par l’Union européenne. Là où il y a de l’argent public et des affaires, les profiteurs sont toujours à l’affût. C’est ce qu’on peut appeler le socialisme de connivence.
Heureusement, certains pays commencent à comprendre les dangers de cette folle politique en faveur de l’éolien. Les États-Unis, qui ont déjà plus de 14 000 éoliennes hors service dont ils ne savent que faire, et la Russie expriment désormais leur scepticisme. La Pologne a annoncé avoir mis fin à l’installation d’éoliennes sur son territoire. L’Allemagne commencerait à en démanteler. Puisse cet ouvrage ouvrir les yeux des Français et de leur gouvernement.
DARMANIN le ministre “présumé” innocent. Le feuilleton de l’été par Médiapart par Iréna Mathilde.
Retrait de plainte et nouveaux SMS : Mediapart révèle de nouveaux éléments sur l’affaire Darmanin
Mediapart révèle que le ministre a discrètement retiré sa plainte pour dénonciation calomnieuse contre une femme qui l’accusait d’abus de faiblesse, et que les SMS présentés par ses proches pour le dédouaner semblent montés de toute pièce. Une tentative pour étouffer l’affaire après sa nomination au poste de ministre de l’Intérieur ?
Crédits photo : REUTERS
Le 13 février 2018, une habitante de Tourcoing attaque Gérald Darmanin pour “abus de faiblesse”, racontant comment ce dernier aurait promis d’appuyer sa demande de logement en échange de faveurs sexuelles, profitant de sa position d’élu à la mairie de Tourcoing. Un mois plus tard, en mars 2018, il porte plainte pour “dénonciation calomnieuse”, avant de discrètement la retirer en octobre 2018, soit à peine cinq mois plus tard, comme le rapporte Mediapart.
Cette affaire, classée, ressurgit alors quand Darmanin est nommé au ministère de l’Intérieur. Récemment, l’entourage du nouveau ministre a dévoilé des SMS qu’aurait envoyé la plaignante au ministre. Le premier SMS, lu à voix haute par un des avocats de l’accusé sur Europe 1, dirait : “Toutes mes félicitations, je vous souhaite toute la réussite dans ce grand poste qui vous mènera par la suite à la présidentielle”, faisant référence à sa nomination au ministère de l’Intérieur. Après ce premier message, la plaignante aurait envoyé d’autres messages : “Je trouve ça honteux qu’on puisse accuser à tort” ; “Et je vais rajouter vous êtes pas un violeur moi je sais ce que c’est un violeur en 2003 j’ai failli être violée je me suis échappée” ; “Pour moi, il n’y a pas abus de pouvoir ni de trafic d’influence”. Mais, ainsi que le remarque Mediapart, ces messages détonnent avec ceux qu’elle a pu envoyer au ministre par le passé : “dans tous ces SMS, la plaignante vouvoie Gérald Darmanin, alors que dans leurs échanges de 2017 et 2018, ils se tutoyaient mutuellement. Sur la forme, le style tranche avec l’écriture phonétique et les fautes d’orthographe de ses messages passés. Sur le fond, l’affirmation selon laquelle il n’y aurait “pas abus de pouvoir” est en contradiction totale avec ses déclarations tout au long de l’enquête.”
En effet, la plaignante n’est jamais revenue sur les accusations qu’elle a avait adressé en 2018, lorsqu’elle avait porté plainte contre Darmanin. Après avoir décidé de porter plainte contre l’actuel ministre pour “abus de faiblesse”, encouragée par la plainte pour “viol” déposée par Sophie Spatz-Patterson, elle racontait aux policiers : “Moi aussi, j’ai été abusée par M. Darmanin. C’était en 2016. […] Je pense qu’il a abusé de moi, de ma faiblesse”. Elle raconte à Médiapart qu’alors à la recherche d’un emploi et d’un logement, elle s’est sentie forcée d’accéder à des requêtes sexuelles de la part de Darmanin, alors maire de Tourcoing pour faire avancer son dossier. Après avoir porté plainte, elle affirme ainsi : “Je n’aurais pas fait les fellations si je n’avais pas besoin d’un travail, ni d’un logement”, ajoutant “Ça restera l’histoire d’un homme de pouvoir et d’une femme en précarité !”
Fait malheureusement habituel, la procédure a été classée et Darmanin bénéficie de la présomption d’innocence. Étonnamment, comme le relève Mediapart, la plaignante ne s’est pas constituée partie civile et n’a pas contesté le classement sans suite. Y aurait-il eu un arrangement à l’amiable ? Le retrait de la plainte est-il un aveu de culpabilité de Darmanin ? Tant de questions légitimes qui n’ont pas empêché Macron de le nommer au ministère de l’Intérieur. Pourtant, selon Mediapart, l’enquête n’aurait duré que trois mois, et n’a même pas exploré certaines pistes. Ainsi, il n’y a eu aucune confrontation entre la plaignante et Darmanin, les bailleurs ayant reçu des courriers de l’actuel ministre de l’intérieur plaidant la cause de la plaignante n’ont pas été interrogés, et il n’a pas été jugé utile de désigner un juge d’instruction, indépendant du pouvoir exécutif, pour juger cette affaire concernant un membre du gouvernement, Darmanin étant à l’époque ministre des comptes publics.
La promotion au ministère de l’Intérieur d’un homme visé par une plainte pour viol, qui, par ailleurs, ne nie pas d’avoir eu des relations sexuelles avec deux femmes venues lui demander d’intervenir en leur faveur constitue une insulte pour les femmes victimes de violences et d’abus sexuels. Un tel ministre, qui ose affirmer s’étouffer quand il entend parler de “violences policières” et assimile les mobilisations anti-racistes et de la jeunesse à un “ensauvagement” de la société, reflète bien le gouvernement auquel il appartient, c’est-à-dire un gouvernement raciste qui est un véritable agent actif de l’oppression des femmes.
Éoliennes : le vent de la corruption par Sophie Coignard
Exploiter des éoliennes en France représente une telle rente qu’une entreprise du secteur a tenté d’acheter des châtelains qui contestaient une implantation.
Éoliennes : le vent de la corruption
La scène se passe le 10 octobre 2014, en Haute-Normandie, à moins de 10 kilomètres des plages de la Manche. Le directeur du développement d’une société exploitante de parcs éoliens, filiale d’un groupe coté au CAC 40, se rend dans un petit village où il doit installer plusieurs éoliennes. Le projet n’avance pas à cause d’un château classé monument historique, dont les propriétaires veulent protéger l’environnement, et d’un groupe d’agriculteurs qui fait de la résistance. Ce directeur du développement a demandé à rencontrer les châtelains chez un voisin agriculteur. Une imprudence, puisqu’il y a plusieurs témoins de cette conversation.
Lorsqu’il a sollicité le rendez-vous, il a précisé qu’il avait des propositions à faire “de vive voix”. De quoi s’agit-il ? D’une “mesure compensatoire”. Mais encore ? “Une compensation qui permettrait de rénover une partie du château”… Les propriétaires du château sont outrés de cette démarche, qu’ils apparentent à une tentative de corruption. Plus choquant encore : les “compensations” ne s’adressent qu’à eux, pas aux autres habitants concernés, qui devront se contenter des nuisances.
Morale de l’histoire : que se passera-t-il le jour où un exploitant éolien voudra passer en force près d’un site classé au patrimoine de l’Unesco ? Un projet de “parc” dans la baie du Mont-Saint-Michel vient ainsi de ressortir des cartons. Quelles “compensations” sera-t-il alors question d’offrir ? Et à qui ? Les exploitants d’éoliennes, quand ils tombent sur un bon “gisement”, sont prêts à (presque) tout pour que leur projet débouche. Pas par dévotion à l’écologie, non, simplement parce qu’il y a énormément d’argent à la clé.
Dans le rapport qu’elle a rendu au printemps 2014, la Commission de régulation de l’électricité (CRE) souligne une rentabilité “excessive”, qui peut aller jusqu’à 50 % après impôts. C’est la conséquence d’un tarif élevé de rachat garanti par EDF. Chaque abonné à l’électricité le finance, à la ligne “CSPE” mentionnée sur sa facture. Et il ignore qu’une partie de cet argent peut être destinée à de coupables “compensations”.
Plaintes liées au Covid-19 : en France, l’heure des comptes a sonné par Aude Mazoue + LES PLAINTES…

Après le temps de la maladie, et parfois du deuil, vient celui de la colère et des explications. Des dépôts de plainte se multiplient partout en France pour demander réparation.
Après les hôpitaux, c’est au tour des tribunaux d’être submergés par le Covid-19. Moins de patients à réanimer mais toujours plus de plaignants déterminés à obtenir justice. Partout en France, ce sont plus d’une centaine de plaintes pénales qui ont déjà été enregistrées pour “homicides ou blessures involontaires”, “mise en danger de la vie d’autrui” ou “abstention volontaire de combattre un sinistre”. Ces accusations émanent de familles de proches décédés, de maires, de syndicats ou d’associations.
“Le téléphone ne cesse de sonner, explique-t-on au standard de l’association Victimes de coronavirus Covid-19 France (AVCCF). Nous recueillons des témoignages de victimes par dizaines depuis quelques jours, la communication et le bouche-à-oreille fonctionnent très bien, commente-t-on au sein de la jeune association qui a déjà recueilli 60 témoignages qui feront, eux aussi, l’objet de plaintes et d’action en justice. Et nous n’en sommes qu’au début !”
Un procès “hors norme”
Face à cet afflux, le procureur de Paris, Rémy Heitz, a annoncé le 8 juin l’ouverture d’une vaste enquête préliminaire sur la gestion critiquée de la crise du Covid-19 en France. À cette investigation, s’ajoute le travail d’auditions mené par les parlementaires dans le cadre de la commission d’enquête sur la gestion de la crise sanitaire.
À ce stade, ces enquêtes ne constituent qu’une première réponse judiciaire. Mais “le procès qui en découlera s’annonce hors norme, exceptionnel”, assure à France 24 Me Hervé Banbanaste, l’avocat qui défend les victimes de l’Association des victimes pour l’assistance et l’indemnisation du Covid-19 (Avaic19). “C’est la première fois que des plaintes sont déposées alors que la crise bat son plein”, explique de son côté le procureur de Paris qui appréhende un travail “considérable” et une “situation historique”. Jusque-là, “dans les grandes affaires de santé publique (sang contaminé, amiante…), la justice est intervenue bien a posteriori.”
Le procès pourrait d’ailleurs “prendre entre cinq et sept ans”, estime de son côté Fabrice Di Vizio, l’avocat mandaté par le Collectif C19 et l’AVCCF, dans un autre entretien accordé à notre rédaction. “Mais il est important que ce procès soit long, car dans cette affaire, il faut comprendre les implications et les responsabilités de chaque acteur de la chaîne sanitaire. C’est un véritable travail de fourmi qu’il faut désormais mener. Mais c’est à ce prix que l’on obtiendra la vérité.”
Plaintes contre les Ehpad
Déposées, le plus souvent contre X, les plaintes visent aussi bien les membres du gouvernement que des responsables de l’administration, notamment le directeur général de la Santé : Jérôme Salomon, en première ligne médiatique lors de l’épidémie en France. Sont également visés, pêle-mêle, Santé Publique France, les Agences Régionales de santé (ARS), l’Ordre des pharmaciens ou encore l’administration pénitentiaire.
>> À lire : Le coronavirus dans les Ehpad (1/3) : “Ce n’est plus du travail mais de la survie”
Mais ce sont les Ehpad qui ont été les premiers montrés du doigt. Il faut rappeler que ces hébergements pour personnes âgées dépendantes ont payé un lourd tribut au coronavirus : 9 738 résidentes et résidents y sont décédés à ce jour. Soit plus d’un tiers du total des victimes françaises. Une première enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Nanterre, après le dépôt d’une plainte par la famille du résident d’un Ehpad de Chaville (Hauts-de-Seine) mort le 25 mars. Puis une deuxième à Grasse, le 2 avril. Et devant la multiplication des plaintes déposées contre ces établissements, des familles se sont réunies dans une association baptisée Collectif 9 471… en référence au nombre de morts recensés dans les Ehpad au 5 mai 2020, jour de la création de l’association.
>> À lire : Face au coronavirus, les initiatives se multiplient pour venir en aide aux Ehpad
“Honorer [la] mémoire”
Parmi les plaignants, figurent aussi des proches de professionnels, comme la veuve d’Ali Djemoui. Médecin exerçant à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), en banlieue parisienne, ce généraliste de 59 ans est décédé le 2 avril après avoir eu en consultation près 1 400 patients en un mois, à raison d’une soixantaine par jour, six jours sur sept avec des moyens de fortune. “Dès la fin du mois de février, l’État affirmait que les médecins généralistes n’étaient pas au contact de patients Covid. Or le Dr Djemoui était mobilisé auprès de patients qui toussaient”, lance Me Di Vizio. “Entre fin février et mi-mars, les médecins généralistes n’ont pas eu droit aux masques dont ils avaient besoin.” Et le juriste de poursuivre, “l’Ordre des pharmaciens n’a pas non plus donné de consignes pour faire importer des masques, il s’est abstenu. Il aurait fallu que les pouvoirs publics déclenchent la phase 3 dès la fin du mois de février”.
Depuis, la femme du défunt et mère de quatre enfants entend porter le combat de son époux devant la justice. Elle met en cause la responsabilité de l’État et celle de la Direction générale de la santé, l’ARS mais aussi le Conseil national de l’ordre des pharmaciens. “J’attends que la justice reconnaisse la faute de l’État à n’avoir pas su protéger mon mari, confie Mme Djemoui à France 24. Je le fais pour honorer sa mémoire et son métier, qu’il adorait”.
La colère des professionnels qui exigent des preuves
Son cas n’est pas isolé. L’Ordre des médecins estime qu’une trentaine de praticiens libéraux sont morts en France. Des médecins généralistes reprochent au ministre de la Santé d’avoir trahi sa promesse de les équiper de masques FFP2. Raison pour laquelle une trentaine de médecins rassemblés avec le Collectif C19 ont, eux aussi, saisi la Cour de justice de la République. Ils mettent en doute la réalité des commandes passées par les autorités pour obtenir des moyens de protection des soignants et exigent des preuves.
Le résumé de la semaineFrance 24 vous propose de revenir sur les actualités qui ont marqué la semaine
Dans le domaine médical toujours, le Collectif Inter-Blocs, a également porté plainte le 25 mai contre les 32 hôpitaux de l’Hexagone. Travaillant avec de simples masques chirurgicaux, ils dénoncent là encore la pénurie de masques FFP2, destinés au personnel de réanimation, et pointe la responsabilité de l’État.
Les professions médicales ne sont pas les seules à monter au créneau. Le syndicat Unité SCP-Police-FO a annoncé, dès le 6 avril 2020, son intention de déposer plainte contre X pour mise en danger de la vie d’autrui. Le syndicat s’est associé à la démarche de la Fédération générale des fonctionnaires-Force ouvrière. Ils estiment avoir fait partie du “premier rideau” et à ce titre n’avoir pas été suffisamment protégés par leur hiérarchie.
Les municipales en question
D’autres enfin, portent plainte contre l’État pour avoir maintenu le premier tour des élections municipales. Chafia Zehmoul, candidate sans étiquette à Saint-Fons (Rhône), dans la banlieue de Lyon, est la première élue à avoir engagé des poursuites contre le gouvernement. “Je me suis lancée dans la campagne à 200 %, j’ai serré des mains, embrassé des gens. Et puis le lendemain de l’élection, je n’ai plus eu de nouvelles de certains membres de mon équipe, raconte l’élue de 51 ans à France 24. J’ai appris qu’ils avaient été hospitalisés. Deux d’entre eux sont morts, et deux de leurs proches le sont aussi. J’ai été choquée.” Depuis, avec ses colistiers et des militants, l’élue a créé Avaic19, pour “accompagner les victimes du coronavirus et leur obtenir des indemnités.”
“Toutes ces plaintes déposées n’ont rien de politique, conclut Me Fabrice Di Vizio, qui représente une grande partie des victimes. Et il ne s’agit pas de tomber dans un procès populaire. Il n’est question que de rechercher la vérité et ne pas laisser les victimes sur le bas de la porte”.
VOICI VENU LE TEMPS DES CHAROGNARDS.
Grâce à l’effet Covid, toute la chaîne des charognards est en alerte maximum.
En temps normal leurs victimes étaient fournis par Bercy et leurs exécutants, descendants de la famille Fouquier Tinville, le Tribunal non pas révolutionnaire mais le tribunal Administratif.
Ils sont dans la droite ligne des juges qui ont volés “légalement” les juifs en 40 sans sourciller sans attendre l’arrivée des nazis.
Leur condamnation est la même: votre mort financière et celle de votre entreprise (si vous en avez une) et votre mise en esclavage, souvent à vie.
Ce n’est pas le goulag ni Auschwitz mais cela y ressemble.
Avec le Covid, les faillites tombent comme à Gravelotte et les charognards sont toujours aux aguets d’un dépeçage à vif d’une entreprise même légèrement blessée.
Leurs rôles officiels est d’accompagner et d’essayer de sauver l’entreprise.
La réalité est tout autre, si vous êtes passés entre leurs griffes vous le savez, il vont avec des mines compatissantes vous dépouiller.
D’abord, ils vont se gaver “légalement” sur la bête, c’est à dire vous, en s’octroyant de beaux honoraires (alors qu’ils ne font rien, à part vous pousser discrètement mais fermement vers votre tombe), après s’être bien repu de vos finances, ils vont suivre un scénario bien rodé pour que tous leurs amis aient leur part du festin.
Charognard numéro 1:
L’administrateur judiciaire lorsqu’il a pompé sans retenue vos ultimes finances va vous envoyer à la chaîne d’abattage, le tribunal de commerce, comme pour la chasse à la glu vous n’en ressortirez pas vivant.
Le tribunal de commerce, dont le président est le Distributeur en chef de la chasse, avec des visages compassés, en 10 minutes, à tout péter, votre cas sera réglé et hop à la casse.
Charognard numéro 2:
Un liquidateur sera nommé.
Comme sont nom l’indique il va vous liquider et, cerise sur le gâteau, s’il peut vous entraîner personnellement (syndrome de Bercy) même sous le fallacieux prétextes, il va pas se gêner. S’il a tort, les tribunaux de connivence lui donneront raison.
Vous avez déjà perdu votre entreprise, ils vont vous mettre à la rue en faisant main basse sur vos biens (s’ils vous en reste).
Avec le Covid les victimes seront peut-être trop nombreuses et ils ne faudra pas trop traîner dans la tonte. Ils appelleront d’autres hyènes en renfort. Ce n’est pas ce qui manque.
Les parasites se cooptent et se multiplient dans notre état fonctionnaire.
63.000 liquidations environ par an en France.
Ce secteur, lui, ne connaît pas la crise. Combien de combines et d’arrangements entre les métiers qui en vivent. Et grassement.
Un article du 31/10/2014 décrit fort bien cette maffia :
« Arnaud Montebourg avant son départ du gouvernement, confirme que des professions « réglementées » liées aux tribunaux de commerce bénéficient de rentes de situation scandaleuses : le revenu net moyen mensuel des greffiers des tribunaux de commerce s’élève à 29 177 euros et, pour les 25 % les mieux rémunérés, s’envole à 38 777 euros ; celui des administrateurs et mandataires judiciaires dépasse les 25 000 euros et, pour les 25 % les mieux rémunérés, les 33 700 euros !
Rappelons que les greffiers des tribunaux de commerce – qui, à l’instar de tous les tribunaux, sont des services publics – ainsi que les administrateurs et mandataires judiciaires sont à la tête de charges qu’ils ont achetées et peuvent revendre.
Et précisons que ces greffiers, administrateurs et mandataires sont des créanciers « prioritaires » des entreprises dont ils ont à connaître les difficultés en vertu de décisions du tribunal de commerce. Des difficultés que leurs fortes ponctions aggravent : quelque 90 % de ces entreprises finissent liquidées, tandis que leurs sous-traitants, créanciers ordinaires, passent après eux et, le plus souvent, devant la glace, ce qui les met à leur tour en difficulté… »