Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Scène de vie ordinaire

“Ploucday, le journal des niais”, quotidien incontournable des pays de la Loire, nous apprend un incident, peut-être lié au communautarisme, dénoncé comme raciste par les mouvements antiracistes.

Voici les faits

Une chorale de trois chanteurs grégoriens, originaire de Saint Germain en Lay, revenait de l’abbaye Saint Pierre à Solesmes.

Il s’agissait de trois scouts intégristes, de bonne famille, très blanc, voire même légèrement rosés, un peu dodus, relativement connus pour revisiter le chant grégorien façon rock-jazz. Le meneur, un rouquin, intervient régulièrement sur des sites de streaming et a une notoriété chez les initiés, notamment de l’extrême droite.

Alors qu’en fin de journée, non loin de Solesmes, ils roulaient dans leur combi Volkswagen vers Paris, ils se sont arrêtés pour prendre à leur bord un jeune français d’origine sénégalaise, qui faisait du stop.

Il se trouve que celui-ci était un élu communiste revenant d’un meeting de Mélanchon,  justement à Solesme.

Une fois à bord de la voiture, les jeunes musiciens blancs se sont déchainés.

D’abord ils ont tenté d’intimider leur jeune passager noir “T’as pas peur de monter avec des blancs, des bourgeois ? “

Puis, toujours pour le mettre mal à l’aise : “T’as pas peur des nobles, on est nobles nous tu sais ?”

Enfin le meneur, qui se fait appeler “Le petit Moussec breton”, s’amuse à croire que son passager serait le fils de Barack Obama. “T’es le fils de Barack Obama” répète-t-il en boucle. Puis : “Alors, tu l’as réconforté ton papa quand il a pris la claque ?”.

Le jeune élu communiste noir n’était pas à l’aise, on le comprend.

Allant plus loin, nos “petits blancs” ont obligé le jeune homme à chanter des paroles ridicules sur une musique en grégorien revisité rock-jazz.

Le jeune élu a joué le jeu et fait bonne figure.

Finalement, bien qu’indélicate et vulgaire, l’aventure a bien fini.

Enfin, aurait bien fini si les ligues antiracistes ne s’en étaient pas mêlées.

Outrées du comportement menaçant et dégradant du groupe musical à l’égard du jeune élu communiste noir — la scène ayant été mise sur le net par le meneur du groupe — les ligues antiracistes ont immédiatement porté plainte.

Du fait de la proximité de l’événement avec le château de François Fillon, et bien que ce dernier n’ait aucun lien avec cette affaire ou ses participants, le Parquet National Financier s’est auto-saisi de l’affaire.

La procureure générale a ouvert une enquête préalable pour : “propos déplacés et menaces à caractères racistes impliquant un groupe économique favorisé par de l’argent public”, mettant en cause la subvention de 150€ que le groupe de musiciens a reçue de la mairie de Saint Germain en Lay pour payer l’essence de leur combi à l’occasion de ce déplacement.

“Le petit Moussec breton”  va être auditionné, ses comparses aussi. Seront-ils mis en examen ? C’est probable. La Procureure considère que leurs propos ont été racistes, qu’ils ne les auraient pas tenus avec un auto-stoppeur blanc.

Pour vous faire une idée, voici le lien pour visionner la scène: Le LIEN.

Bien cordialement. H. Dumas

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Un contrôle fiscal qui finit bien….

Il ne faut pas désespérer.

Un ami m’adresse cette vidéo. Bonne solution mais qui demande un minimum d’organisation, de lourds investissements et dont la légalité n’est pas certaine.

Evidemment il y a la légitime défense, mais…..

Bien cordialement. H. Dumas

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La pauvreté est une maladie

La pauvreté — ou la misère — n’est pas un état normal de l’être vivant. Il s’agit d’un accident de la vie tout à fait comparable à ce que peut être la maladie par rapport à la bonne santé.

La maladie peut toucher un individu de façon hasardeuse, génétique, endémique ou par contagion, mais elle peut aussi être déclenchée par son comportement imprudent. Elle peut être collective, sous la forme d’une épidémie, là aussi l’origine peut être liée au hasard tout comme elle peut provenir du comportement de la collectivité. Enfin la maladie peut être le fait d’un acte volontaire, par exemple une blessure infligée à autrui, initié par un individu ou un groupe. Tous ces aspects de la maladie sont connus et acceptés. Les responsabilités recherchées, collectives par exemple pour le sang contaminé, individuelles pour la tabagie, l’alcoolisme etc…

La lucidité par rapport aux origines de la maladie, à la recherche des agents responsables, n’entame en rien la compassion que tout le monde développe face à celui qui est malade, face à l’injustice que représente le fait d’être malade. Mais cette lucidité permet de se donner les moyens de combattre au mieux la maladie.

Bizarrement il en est tout autrement pour la pauvreté.

Alors que celle-ci peut être liée au hasard, mais aussi à des comportements à risque, qu’elle peut être individuelle mais aussi collective, aucune objectivité n’est possible lorsqu’il s’agit de parler de la pauvreté. Pas plus d’ailleurs de la richesse qui pourtant n’est que la bonne santé de l’économie humaine.

Pendant que tout le monde s’accorde à trouver nécessaire la protection du capital santé — air, nourriture, vigilance contre les agressions à ce capital — personne ne pense à protéger la richesse qui est le capital économique commun.

Cela va plus loin, on le voit avec l’affaire Fillon.

Ceux qui prétendent représenter les pauvres préfèrent répandre la pauvreté plutôt que d’en confier les soins et la guérison à des riches. En clair c’est comme si le malade n’attendait pas de son médecin qu’il soit bien portant et compétant pour bien le soigner, mais qui le veuille lui aussi malade, de la même maladie, qu’il est d’ailleurs prêt à lui inoculer, à lui transmettre. Comme c’est étrange.

Lorsque les malades ne font rien pour se soigner et tout pour vous coller leurs maladies, il arrive un moment où la compassion capitule, où la peur s’installe, où plus personne ne peut rien pour eux. Puis vient ensuite le temps de l’épidémie qui emporte tout sur son passage.

La pauvreté est la peste de notre époque.

Ceux qui aujourd’hui proposent de soulager et de soigner la pauvreté sont du niveau de compétence des médecins italiens en 1347. Croyant la peste liée au lieu de sa déclaration, les gens fuyaient participant ainsi à disséminer la maladie. Les espagnols furent les premiers à comprendre qu’au contraire il fallait empêcher tout contact avec les malades, isoler les foyers de peste. Cela sauva des vies, éloigna la maladie et permis en 1894 d’en comprendre la transmission, puis de l’éradiquer.

Pour la pauvreté l’agent de la dissémination est Bercy qui en détruisant la richesse prétend éradiquer la pauvreté alors qu’il la propage.

C’est tout l’inverse qu’il y aurait lieu de faire. Tout comme seuls ceux qui sont en bonne santé peuvent aider à vaincre la maladie, seuls les riches peuvent aider à vaincre la pauvreté.

Les médecins de Molière saignaient les affaiblis entretenant ainsi leur faiblesse, les agents de Bercy saignent les créateurs de richesse les dirigeant de la sorte vers le statut de la pauvreté qu’ils prétendent combattre.

Etre en très bonne santé est-ce une insulte à la maladie ?

Doit-on n’être juste que pas encore malade mais presque par respect pour ceux qui sont malades ?

Où doit-on être le plus possible en bonne santé pour assister ceux qui sont malades?

Ceux qui font des efforts pour ne pas être pauvres sont-ils nuisibles aux pauvres ?

Personne ne peut prétendre que ne plus faire boire un calva le matin au jeune mousse en guise de médecine n’est pas un progrès. Que si ce même jeune mousse mène une vie tournée vers l’entretien de son corps et de sa santé c’est aussi un progrès. Que si, par contre, il se vautre dans son canapé et s’engraisse aux sucreries et autres cochonneries, il est responsable de la déchéance à venir de sa santé.

Pourquoi en est-il autrement s’il s’efforce de s’enrichir ? Pourquoi alors, comme à l’époque du calva, son entourage va-t-il le traiter de lâcheur, l’éjecter du groupe qui lui impose en quelque sorte la pauvreté commune ?

Décidemment, l’accident de la vie qu’est la pauvreté pour l’individu ou pour la collectivité n’est pas traité comme il se doit.

D’abord, celui qui porte éventuellement une responsabilité pour lui-même ou pour les autres dans l’entrave de la richesse, donc dans la survenance de la pauvreté, devrait être sévèrement dénoncé et puni.

Ensuite, ceux qui sont pauvres de façon endémique devraient être motivés pour réagir, en les incitant à devenir riches. Tout ceux qui leur font croire que les autres régleront le problème à leur place sont des menteurs, ils ont droit à la vérité.

Aujourd’hui, tout le monde sait que la santé n’est pas une donnée due, que chacun doit en assumer l’entretien, que les autres font ce qu’ils peuvent pour les malades, mais que c’est très limité. C’est un immense progrès par rapport à l’obscurantisme, au déni, des millénaires précédents.

Pour la pauvreté, la vérité n’est pas encore à l’ordre du jour. Les pauvres sont encore la proie des charlatans, qui n’hésitent pas, pour leur démonstration, à tirer à boulet rouge sur les riches et la richesse, quelle bêtise.

Imaginez la médecine réduite à stigmatiser les bien portants, vous aurez une idée de l’escroquerie dont sont victimes les pauvres et dont les riches paient stupidement la facture.

Bien cordialement. H. Dumas

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Martino explose le net…

Le délit de diffamation — délit relatif s’il en est – doit être poursuivi dans des délais très stricts découlant de la loi sur la presse du 29 Juillet 1881.

L’article 65 de cette loi prévoit que la prescription est de trois mois à dater du jour de la publication.

Pour le net est considérée comme la publication, et donc comme le départ du délai de prescription, la date de première mise en ligne.

Cette prescription est un élément fondamental de la liberté de la presse, donc de la démocratie.

Tout cela serait fort simple, mais voilà….

A l’occasion d’un billet, j’ai mis un lien vers un billet précédent que le contrôleur Martino considérait diffamatoire.

Mais, lors de la première publication du billet attaché à ce lien il avait omis de porter plainte pour diffamation, les faits étaient donc prescrits.

Cependant Martino lui — et jusqu’à ce jour lui seul – affirmait qu’un lien devait être compris comme une nouvelle publication, qu’ainsi un nouveau délai de prescription était ouvert.

De mon côté je me rangeais à l’avis général qui considérait le lien comme une possibilité de consultation comparable à une visite en archive ou en bibliothèque.

La Cour d’Appel de Paris ayant tranché dans le sens général la prescription était donc acquise. Martino était chagrin, mais pas que.

Sa force de frappe judiciaire et sa puissance économique lui permettant tous les recours, même les plus couteux, Martino est allé en cassation.

Ceci est le lien pour l’arrêt qui lui a donné satisfaction.

Évidement La Cour de Cassation n’est pas, vous l’imaginez, à la botte de Bercy, elle a un raisonnement parfaitement construit, si ce n’est d’une grande clarté.

Pour la Cour de Cassation il y a plusieurs types de liens, dont un qui est activable, profond et interne, dont je vous laisse le soin de lire la définition dans l’arrêt.

Ce type de lien – et lui seul ? – serait donc considéré comme une nouvelle publication, intime évidemment puisque ne concernant que ceux qui cliquent sur le lien.

A contrario tout lien qui n’aurait pas les trois caractéristiques ne serait pas une nouvelle publication :

             – Dans ce cadre bien sûr le lien qui ne serait pas activable, puisque il ne mènerait nulle part.

            – Ensuite le lien qui ne serait pas profond, c’est-à-dire qui ne renverrait pas directement à un propos mais par exemple au blog ou au journal incluant le propos, où il faudrait alors l’y chercher.

            – Enfin le lien qui ne serait pas interne, c’est-à-dire qui ne mettrait pas en contact avec des propos précédents d’un même auteur.

Je résume :

Si j’avais simplement donné la date et les références du précédent billet pas de problème. J’aurais pu aussi accompagner l’information d’un lien inactif toujours pas de problème. Enfin c’est un grand malheur d’avoir rappelé un billet émanant de moi, il eut été d’un autre encore pas de problème.

Quand même, c’est assez fin cette jurisprudence.

Finalement cela pourrait ne pas toucher grand monde en dehors de moi, n’est-il pas?

Il est possible que finalement Martino n’explose pas le net, juste moi…du sur-mesure.

Bien cordialement. H. Dumas

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Les charlatans

Récemment la presse a fait état de la venue en France d’un économiste américain distingué : M. Robert Gordon – pas de rapport avec le titre de ce billet –.

Cet économiste défend une théorie qu’il appelle : “la stagnation séculaire”.

De ce que l’on peut en lire dans les médias — son ouvrage phare sur le sujet n’étant pas encore traduit en français, le sera-t-il ? – il prétendrait :

– que les progrès scientifiques significatifs pour l’humanité sont aujourd’hui derrière nous, entre 1870 et 1970, l’économie qui allait avec aussi.

– que l’informatique n’est pas un progrès scientifique significatif, un simple accompagnement de confort qui, contrairement à ce qui est annoncé, ne sera pas un vecteur de changement massif de la société et de son économie comme a pu l’être le progrès scientifique dans les temps qu’il indique.

Cette hypothèse de réflexion, qu’il accompagne de chiffres — mais qui ne le fait ? —  me séduit assez.

Remontons un peu le temps.

Le XVIIIème siècle est celui des encyclopédistes. Diderot et D’Alembert mettent en musique le raisonnement scientifique, c’est-à-dire le refus du miracle, du hasard, la primauté de la recherche à partir du raisonnement et la nécessité de l’expérience pour confirmer l’hypothèse. Les encyclopédistes ont l’ambition de regrouper tout ce que la raison et l’expérience ont réussi à démontrer, considéré par eux comme la vérité.

En clair, c’est la raison contre la croyance, la science contre l’obscurantisme. L’ennemi philosophique des encyclopédistes sera l’église. Les ennemis factuels seront les charlatans, ceux qui profitent de la crédulité et du manque de connaissance des foules pour leur vendre de faux progrès scientifiques, certains ont pignon sur rue.

Alors qu’à cette époque l’esprit essayait de s’affranchir des fausses croyances scientifiques il y était grandement aidé par les nouveaux moyens techniques qui apparaissaient.

C’est donc un couple “raisonnement-outil” qui faisait avancer le schmilblick, pendant qu’un autre couple “croyance-privilège” tentait de le freiner.

En France, tout cela va être plus ou moins bien digéré par la révolution pour revenir comme acquis au milieu de XIXème siècle et permettre le progrès scientifique dont nous parle M. Gordon. Le chamboulement économique qui en découla fut considérable pour l’humanité toute entière, sans retour en arrière possible.

Mais, et c’est là que le pessimisme de M. Gordon me contrarie, il n’y a pas que l’économie dans la vie des hommes, il y aussi la politique, le comment vivre ensemble.

La politique dont la science et les progrès restent à imaginer.

Aujourd’hui nul encyclopédiste ne serait en mesure de mettre en forme une encyclopédie politique réunissant des vérités politiques avérées, expérimentées, qui pourraient être considérées comme indiscutables, du type c’est la terre qui tourne autour du soleil et non l’inverse.

Ce ne sont pourtant pas les raisonnements politiques qui manquent, ni les charlatans en ce domaine. C’est l’outil de mesure qui manque.

Les charlatans scientifiques prospéraient à l’époque où les outils manquaient pour démontrer les mensonges inclus dans leurs théories.

Nos charlatans politiques prospèrent du fait que les dégâts de leurs théories ont des conséquences individuelles dont on ne peut pas témoigner, que le groupe n’entend pas. Ce manque de retour leur permet de prétendre tout et n’importe quoi.

Ajoutons à cela la conspiration du silence qui règne entre eux.

Disons que la politique possède tous les défauts d’une science inexacte où toutes les croyances sont possibles contre toute raison, et où les résultats des expériences sont faussement interprétés.

Falsification, dissimulation, mensonge, raison d’Etat, croyance sont les obstacles à l’étude objective et raisonnée de la politique, au progrès politique.

Arrive internet

J’adhère à l’analyse de M. Gordon, internet n’est pas un progrès scientifique comparable à ceux du XIXème et du XXème siècle, mais il possède une qualité qui va bousculer terriblement et durablement les sociétés.

Cette qualité c’est l’instantanéité de l’information accessible à tous, sans aucune exclusive autre que d’avoir l’usage d’un ordinateur.

La dimension politique de ce fait de société est considérable.

Sans qu’elle soit constitutionnelle, la démocratie directe débarque avec le net.

Plus rien ne sera jamais comme avant. Les individus ordinaires prennent le pouvoir, sans que ni la classe politique ni sa complice la presse n’y puissent rien, et sans violence.

Effectivement il ne s’agit pas, à première vue, d’une modification profonde de la science, donc de la production puis de l’économie.

Mais de la même façon que l’industrie et l’économie ont une incidence réelle sur la politique, l’inverse est observable.

Nul doute qu’une organisation politique qui va éradiquer — par le transfert immédiat de toutes les informations qui la concernent — le mensonge et la dissimulation permettra de s’approcher, voire de découvrir, la ou les vérités politiques.

Alors, contrairement à M. Gordon, je pense que la survenance du net et de l’informatique est un évènement sociétal dont la portée est, et restera durablement, considérable, y compris in fine sur l’économie. Je ne crois donc pas à la stagnation, bien au contraire.

De plus, je me réjouis de la disparition imminente de nos charlatans politiques, si majoritairement nombreux.

Bien cordialement. H. Dumas

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Courage Fillon

Depuis quelques mois je me suis remis à l’anglais. Je pars de loin. La chose est laborieuse, peu performante, probablement sans espoir. Mais, chaque soir de ce dur labeur j’ai deux ou trois occasions de franche rigolade. Je vous donne la combine qui vise les mots à la prononciation ambiguë. J’écoute consciencieusement l’un de ces mots — ou une phrase en incluant un — puis je vais le répéter au traducteur vocal de Google. Alors là, les résultats sont à minima aléatoires, la plupart du temps comiques sans rapport avec ce que je crois avoir dit.

Donc, courage Fillon (sacrée phonétique).

Je ne sais pas qui s’occupe de la communication de ce pauvre Fillon, mais aussi nul que ça tu meurs.

D’abord une petite histoire.

Il y a une dizaine d’années je crée une société dont je confie la gérance, non rémunérée, à mon épouse. Au bout d’un mois et après la signature de trois ou quatre lettres, elle me dit qu’elle ne veut plus être gérante pour une société où elle n’est pas impliquée, que je n’ai qu’à me débrouiller seul, elle ayant assez de boulot à la maison. Comme elle n’a pas tort, je me débrouille seul.

Mais, et c’est là tout le piquant de l’affaire, j’oublie de modifier la gérance dans les statuts, elle reste donc gérante, fictive, toujours non rémunérée.

Soudain l’URSSAF et autres prédateurs sociaux lui adressent une facture de cotisations personnelles au titre de gérante de ladite société, plus les majorations pour non déclaration.

J’explique alors à l’URSSAF et compagnie que ce qui compte n’est pas la déclaration mais la situation factuelle, que donc mon épouse étant, du fait de ma négligence bureaucratique, une gérante fictive non rémunérée elle n’ouvre pas motif à cotisations. Je rectifie évidemment les statuts de la société.

Les prédateurs m’affirment que ce n’est pas la situation factuelle qui compte mais la situation déclarative, l’exact contraire de ce que prétend la justice dans l’affaire Fillon. J’ai perdu toutes les procédures liées à cette affaire. Il n’y eut pas d’enquête cherchant la vérité des faits. A l’époque, la justice pensait comme l’URSSAF, le contraire de ce qu’elle affiche aujourd’hui..

Moralité : la loi, contrairement à l’idée communément répandue, ne supprime pas l’injustice naturelle de la vie, elle se contente de la déplacer au profit de ceux qui ont le pouvoir.

Quand à Fillon. Il est cuit.

Notre justice “colbertienne”, donc centralisée et injuste, n’a pas le pouvoir de juger en son âme et conscience au cas par cas. Elle ne peut juger qu’en fonction de la jurisprudence passée ou à venir. Donc elle condamnera Fillon ou s’enfermera dans un piège insoluble pour elle.

Et oui, nous avons structurellement la justice la plus con du monde qui se croit égalitaire alors qu’elle n’est que stupide, indépendamment de la volonté des magistrats.

Alors Fillon.

Il meurt de cette justice évidemment, mais surtout de sa communication foireuse.

Pourquoi n’a-t-il pas assumé publiquement ses revenus, compris ceux attribués déclarativement à son épouse dans le cadre de son foyer fiscal ?

Sauf à continuer à cultiver l’égalitarisme, les responsabilités et la charge de travail de cet homme justifient parfaitement le montant total de ses rémunérations, épouse et enfants compris.

S’il n’a pas communiqué ainsi, c’est qu’il n’était pas prêt à défendre ce pourquoi il demandait nos voix. Il était donc prêt à se plier à l’égalitarisme soi-disant majoritaire.

Il n’était donc pas ma tasse de thé, plutôt un usurpateur.

Bon vent M. Fillon

Bien cordialement.

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Mikhaïl Gorbatchev et Pénélope Fillon : même combat

Mikhaïl Gorbatchev s’inquiète. Attention à la guerre nous dit-il : les Etats sont repartis à la course à l’armement, c’est un facteur de guerre.

Avec tout le respect que je dois à M. Gorbatchev, je ne crains pas de dire que son analyse est erronée. Ce ne sont pas les armes qui font la guerre ce sont les hommes. Ce n’est pas le fusil c’est la haine qui déclare la guerre.

Alors la vraie question à se poser est : d’où vient l’ambiance de haine qui effectivement déferle sur une importante partie du monde actuellement ?

La haine — qui ne doit pas être confondue avec le souhait de vengeance qui présente les mêmes symptômes — est fille de l’envie.

Poussée à son point ultime l’envie est telle qu’elle commande pour l’envieux frustré la suppression de la chose convoitée la rendant ainsi inaccessible aussi aux autres. Cela implique évidemment, dans le cadre de la suppression de cette chose, la suppression de ceux qui la possèdent. C’est ainsi que nait la violence sociale.

Il s’agit d’une spécialité socialiste. C’est l’envie incontrôlée de la richesse qui mine les socialistes, à l’échelle mondiale. Au point qu’ils en refusent l’accès à qui que ce soit, et sont prêts à la violence pour éradiquer la source de leur mortelle envie : la fortune.

Ils prétendent partager la richesse, mais c’est en réalité pour l’éradiquer. Il suffit pour s’en convaincre de lire leurs auteurs et de constater leur haine du capital, socle de l’économie et de la richesse qu’ils convoitent.

On voit bien que les armes ne sont pour rien à l’ambiance de guerre, ce sont les philosophies politiques qui sont à la manœuvre, socialisme en tête.

Je veux bien reconnaître que les libéraux, épris d’économie, souvent aisés, voire riches, puissent être arrogants, suffisants, ce qui n’est guère agréable, mais ils ne sont pas dangereux, ils sont éminemment pacifiques. Au plus, ils sont envahissants, dominants, pas fatalement fraternels, mais jamais guerriers.

La délation.

A la base de toute entreprise d’éradication est la délation. C’est le cas pour le socialisme qui n’existe qu’en rapport à ce qu’il dénonce. La délation crée — ou vient de — l’envie. Elle engage le cycle que nous avons évoqué plus haut, elle conduit inévitablement à la guerre.

L’envie socialiste a envahi le monde occidental et tous les mondes qui le singent, elle sème partout le même désordre et effectivement devrait, si rien ne l’arrête, provoquer une guerre colossale. Objectivement, on ne voit pas ce qui pourrait l’arrêter.

Nous en arrivons à Pénélope Fillon, victime de la délation universellement répandue.

Vous l’avez compris, je suis choqué par la délation dont elle est la victime, dont nous serons tous un jour les victimes. La délation n’a ni limite ni mesure.

Mais au-delà de cette réaction épidermique, le cas de Pénélope Fillon mérite de s’y attarder.

A mon âge, je suis arrivé au constat qu’il ne peut pas y avoir de société équilibrée sans que le foyer familial soit lui-même un lieu d’équilibre.

Je veux dire que le petit homme a besoin pendant au moins vingt ans, voire beaucoup plus, d’un lieu d’équilibre où il va apprendre tout ce qui lui sera indispensable pour être ensuite un élément utile au groupe.

Ce lieu s’appelle un foyer familial.

Je veux parler de choses simples comme apprendre à se laver correctement, à manger correctement, à entretenir son linge et son environnement correctement. Un peu aussi apprendre à réfléchir, évidemment. Les enfants ne peuvent pas apprendre tout cela seuls, ni rapidement, c’est ainsi.

Or, la bonne tenue d’un foyer familial pouvant transmette ces apprentissages est une occupation à plein temps.

Suivant en cela la théorie du genre, en ce qui me concerne peut importe celui qui prend la charge de cette fonction, peut importe qu’il soit femme ou homme, l’essentiel est qu’il soit. Or, dans notre société il n’est pas.

Cette absurdité fait des ravages.

On dit de Pénélope Fillon, qui parait avoir rempli cette mission : elle n’a jamais travaillé. Tout est dit.

Mon épouse, à partir de ce postulat, n’aurait aussi jamais travaillé, alors que j’affirme que sans elle, sans son travail familial, ni nous ni nos enfants ne serions arrivés à quoi que ce soit. Elle et son foyer ont été le pilier de notre famille, le point d’appui de tout ce que nous avons entrepris.

La désuétude et l’irrespect auquel est arrivée la nécessaire fonction de la tenue d’un foyer familial est une source d’échecs graves pour notre société. Tout cela indépendamment de l’égalité homme et femme.

Il est clair que l’existence et la bonne tenue d’un foyer familial ne peuvent pas prendre leurs bases dans des contraintes moyenâgeuses, attardées, mais bien dans notre monde moderne, donc sans exclusive de sexe, sur la base du volontariat de la femme ou de l’homme.

Mais encore faut-il que cela soit matériellement possible. Or aujourd’hui cela ne l’est pas, puisque la fonction est niée par notre société.

Je propose la solution suivante

Chaque couple fiscal verrait le tiers de ses revenus défiscalisé, attaché à l’entretien du foyer familial.

Celui qui en prendrait la charge aurait un compte bancaire dédié à cette fonction, il en serait le responsable, bien que les sommes resteraient la propriété globale de la famille.

Son statut de travailleur serait reconnu, avec toutes les charges et avantages que cela impliquerait.

De la sorte il serait mis fin à l’aspect sociétal fantomatique de cette activité essentielle. Il n’est pas douteux que de nombreux français, hommes ou femmes, se consacreraient à cette activité essentielle.

Ils apporteraient ainsi à la jeunesse un soutien dont elle a éminemment besoin, ils allègeraient les courbes du chômage, ils participeraient activement au redressement pratique et moral de notre jeunesse donc de l’avenir de la France.

Je ne vois pas Hamon se pencher sur le problème, mais Fillon, qui va avoir du temps libre, le fera peut-être.

Ah oui, j’oubliais, l’affaire Pénélope va le tuer au passage.

Bien cordialement. H. Dumas

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HAMON DIEU !!!… (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Qui est ce M. HAMON ?

Hier, je martyrisais mes méninges pour essayer de comprendre pourquoi les saltimbanques, ou autres culturels plus prestigieux, sont vent debout contre le nouveau Président des Etats-Unis, dont les actes jusqu’à présent ne peuvent pas encore être jugés puisqu’il ne vient de prêter serment que depuis quelques jours. Ce qui, somme toute, rend ce rejet assez incohérent le lendemain – voire le jour même — d’un vote libre et démocratique.

J’étais arrivé à la conclusion que c’est le système de sélection de ses chefs par le peuple qui est en cause.

Après être passée par la nomination des chefs imposée par l’ordre – royauté – que l’on ne discute pas, la démocratie a pu faire croire à la population qu’elle choisissait elle-même, librement, ses chefs par le système du vote démocratique.

Oui mais voilà disais-je, le vote n’est pas libre puisque présupposé par l’idée que les électeurs se font de ce que doit être le chef qu’ils vont élire.

Il fût un temps où ils votaient pour celui qui avait réussi sa propre vie, donc le riche.

Puis, hier, ils votaient pour celui qui avait la plus grande notoriété, donc pour l’homme en vue des médias.

Aujourd’hui, Trump nous ramène à la case précédente, donc le vote pour celui qui a réussi sa vie, où du moins dont les apparences le font croire.

Evidemment, un tel changement de paradigme touche de plein fouet tous les proches et intrigants du pouvoir dans leurs choix et leur dépendance au cheval gagnant, donc dans leur vie.

Alors Hamon ?

Nous ne sommes pas les Etats-Unis, pas de renversement visible à ce jour dans ce que les français imaginent comme qualités nécessaires à leurs élus.

C’est toujours la notoriété qui tient la corde, pas la réussite.

Ce sont les médias qui fabriquent l’élu, pas sa richesse personnelle signe éventuel de ses compétences, au moins économiques.

C’est ainsi que M. Hamon, qui n’arrive de nulle part, qui dit n’importe quoi, qui n’a jamais travaillé, qui est tombé tout jeune dans le chaudron de la notoriété politique, homme au foyer d’une prestigieuse salariée d’une non moins prestigieuse entreprise française, professeur d’histoire parait-il, va envahir dans les jours qui viennent tout ce que la sphère médiatique produit en papier, sons ou images.

Voilà un mec, porté par 500.000 bulletins de vote, soit moins de 1% de la population française, qui va envahir notre espace médiatique jusqu’à plus soif.

Le pire dans tout ça c’est que tout le monde va finir par croire, y compris probablement lui, que cela suffit à lui donner les qualités nécessaires pour faire fonctionner l’entreprise France !!!

C’est un peu comme si Daniel GRAIG prétendait au poste de patron de la CIA au motif qu’il a tourné plusieurs James BOND qui ont rempli les salles.

Voilà donc où nous en sommes de notre politique spectacle, le casting est guignolesque.

Les médias nous vendent une marionnette, c’est particulièrement flagrant chez ce pauvre M. Hamon.

Une telle caricature de candidature créera-t-elle un choc psychologique salvateur ?

Attention, il est très possible que cet homme soit charmant et de bonne compagnie, ce billet ne prétend pas le juger personnellement, il fait juste état de mon étonnement — que je crois légitime — en constatant les faits évoqués.

Bien cordialement. H. Dumas

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A la ville comme à la scène

Je ne sais pas vous, mais moi je suis interpellé par la violence des anti-Trump.

Je ne suis ni pour ni contre Trump que je ne connais pas. Cependant je trouve ridicule de le comparer à Hitler le national-socialiste insignifiant ou à Mussolini le fasciste qui prétendait que tout devait être fait pour et par l’Etat. Je ne vois pas ici de point commun avec Trump.

Certes Trump est populiste, cajoleur et séducteur de ce peuple que la gauche met constamment en avant en pensant qu’il lui est acquis — c’est le même peuple que les opposants à Trump prétendent représenter, parlant eux aussi en son nom —

Essayons d’y voir clair.

La surprise tient au fait que l’ensemble du monde culturel prend fait et cause pour le lynchage de Trump. C’est incontestable.

A-t-on bien la mesure de ce qu’est le monde culturel ?

Il ne faut pas perdre de vue que c’est le monde de l’apparence, du rêve, de l’hypothèse, du déguisement, de l’imaginaire. Tout cela peut participer quelques fois à l’action, au progrès, mais le plus souvent il ne s’agit que de divertir ou d’amener à réfléchir.

Les intellectuels du monde culturel connaissent le fossé qu’il y a entre la pensée et l’action. Entre leurs rêves, leurs analyses et le pragmatisme de la vie, notamment économique.

Pour faire bref, disons qu’objectivement le monde culturel est aux antipodes de la vraie vie et du monde économique, de leurs nécessités pragmatiques, de leurs contraintes matérielles sans cesse présentes et du hasard qui les conduit.

L’objectif du monde culturel n’est-il pas justement de faire semblant de s’affranchir des contraintes matérielles ? Comme le danseur classique qui fait mine de ne pas subir la pesanteur. Si, évidemment.

Alors une question se pose. Comment deux mondes aussi différents peuvent-ils se haïr ainsi ? La sagesse voudrait que chacun puise dans sa différence pour compléter l’autre. Ils devraient s’entendre comme les doigts de la main, tant ils sont également nécessaires aux hommes.

Le point de conflit

Il se situe dans la récompense qui crée la hiérarchie sociale. Le pragmatique, l’économiste rationnel et compétent sont récompensés par la richesse. L’acteur culturel de talent est récompensé par la notoriété.

C’est le point de friction : la confusion entre la richesse et la notoriété.

Ces deux statuts sont une forme de pouvoir, un confort indéniable, un outil de sécurité, un moyen de se hisser encore plus haut.

Mais en réalité tout les sépare. La notoriété ouvre les portes, flatte l’égo, mais n’enrichit pas. La richesse procure le confort et une certaine forme de pouvoir, mais au prix de l’isolement, de l’envie des autres si dure à affronter.

Le peuple, qui n’a accès ni à l’une ni à l’autre, n’en voit que les apparences. Il pense, à tort probablement, qu’il doit donner sa confiance à ceux qui sont riches ou célèbres.

Le peuple n’a pas conscience de la part de hasard qui détermine l’accès à la richesse ou à la notoriété pour les compétiteurs qui s’y risquent. Il leur imagine des qualités d’exception, il pense que ces qualités seront à son service s’il en fait ses chefs.

Naguère le peuple reconnaissait à la richesse une qualité susceptible de faire de bons chefs. Il a changé d’avis, il pense aujourd’hui que la notoriété est la qualité nécessaire à celui à qui il confit son destin. Que cela résulte d’un défaut ou d’un avantage lié à la démocratie peu importe, c’est ainsi.

Un peu partout dans le monde occidental, tout particulièrement aux Etats-Unis, les peuples ont confié le pouvoir à des politiques dont le moteur est l’apparence. Ces derniers se sont naturellement rapprochés du monde culturel dont ils partagent la mesure étalon : la notoriété, méprisant ensemble l’autre jauge sociale : la richesse.

Evidemment, tout ce petit monde en symbiose a embarqué les peuples, sans doute de bonne foi, dans leurs rêves, leur théâtre culturel, leurs pensées absconses, bien loin des réalités pragmatiques de la vraie vie.

Sans rechigner, les peuples ont payé la facture pendant que leurs élus ont partagé entre eux la notoriété la confondant avec la richesse.

Soudain, les peuples sont susceptibles de changer de référent, de se mettre à détester la notoriété et de s’amouracher de la richesse, espérant évidemment la partager, le partage de la notoriété à grand renfort de télé-réalité ou autres signes extérieurs de notoriété les ayant déçus.

Trump serait censé représenter ce changement.

Mais alors, serait-il celui qui ferait vaciller le pouvoir de la notoriété au profit de la réhabilitation du pouvoir de la richesse ?

Dans ce cas, tous ceux qui vivent de la notoriété serait obligés de se reconvertir pour garder le pouvoir. Artistes, intellectuels, journalistes devraient devenir pragmatiques, efficaces, même riches, pour que le peuple les adoube.

C’est sans doute ce qui se passerait si Trump réussissait, d’où leur angoisse et leur violence, ils jouent leur peau.

Pour autant le peuple, lui,  serait sans doute une nouvelle fois cocu. Pas plus qu’il n’a été invité à partager la notoriété il ne serait invité à partager la richesse. Mais cela importe peu, en démocratie il reste le juge, le faiseur de roi.

De mon point de vue c’est donc là que se situe le clivage et la violence qui en découle entre Trump et le monde culturel.

Les faiseurs de rêves, cultureux de tout poil, sont paniqués à l’idée de perdre leur référence de réussite sociale qui est la notoriété et de se retrouver face à l’autre référence qu’ils pensent inaccessible pour eux : la richesse.

Quant aux peuples ont-ils intérêt à être globalement célèbres ou riches face à la dure loi de la jungle mondiale ? Désolé, je ne veux pas prendre partie, j’aurais tendance à dire : les deux mon général, mais cela n’a pas l’air possible.

Bien cordialement. H. Dumas

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LA JUSTICE : UNE ARME PAR DESTINATION — MARTINO : L’ARRET

Rien de changé depuis 1770 où Voltaire, D’Alembert et Condorcet se battaient contre une justice au service d’un Etat totalitaire entre les mains à l’époque du Roi et de l’Eglise.

Puis ce fut la justice du Tribunal Révolutionnaire de la Convention, d’abord contre les vendéens, puis vint le Comité de Salut Public, etc…

J’aurais pu aller plus loin ou plus près dans le temps. La justice est le plus souvent là pour servir la force issue du pouvoir politique et lui permettre d’assujettir les populations que nous sommes. La justice est une arme par destination.

Ainsi donc Louis Martino me fait condamner. Je peux le dire, c’est une condamnation publique que je dois publier en première page du bloc. Ce que j’ai fait, sur toute la largeur de la première page et en haut, comme indiqué dans l’arrêt. Petite coquetterie, je l’ai mise en rouge, j’avais peur que vous ne la voyez pas, c’eut été dommage.

Les motifs de cet arrêt ne sont pas complets puisque ne figure pas l’intégralité de la citation de Louis Martino et que n’apparaissent que certaines parties de mon billet, tirées de leur contexte, ne permettant donc pas de juger de l’opportunité de l’arrêt et de la sanction (le lien pour voir l’arrêt).

Je n’ai pas les moyens d’aller en Cour de Cassation, dommage, je pense qu’à ce titre l’arrêt méritait d’être cassé. Mais il faut reconnaître qu’à l’audience Martino s’était plaint auprès des magistrats de la cour de retrouver mes billets dans les arrêts publics de la cour alors que j’avais été condamné à les supprimer du blog. Alors les motifs….

Attention.

J’ai bien compris la leçon. Si un flic, que vous connaissez, vous fout un pain sur la gueule — ça peut arriver — vous avez le droit de dire que vous n’êtes pas content de la maréchaussée, mais vous n’avez pas le droit de dire que c’est lui, parce que ce n’est pas lui, c’est l’Etat qui vous fout un pain sur la gueule. Lui, il n’existe pas, il est un fonctionnaire dans l’exercice de ces fonctions, responsable de rien. Et alors, se plaindre de l’Etat, bonsoir. C’est clair ?

Bon, donc oublions définitivement Martino et souhaitons lui bon vent dans ses nouvelles fonctions de haut niveau. Je rappelle, et ce n’est pas diffamatoire, qu’il est considéré comme un excellent contrôleur fiscal, un fin limier, puisqu’il a en charge la section de Bercy qui surveille les déclarations obligatoires de nos élus, quand même…une place sans doute enviée.

Parlons donc de Bercy,

Parlons du mystère dont cette officine s’entoure pour remplir sa mission sacrée de sur-prélèvement fiscal qui inspire tant nos élus, tout particulièrement le rondouillet Sapin qui exulte chaque année de l’augmentation régulière de ce sur-impôt qu’est le contrôle fiscal.

Donc je rappelle, pour ceux qui n’étaient pas là ou qui étaient distraits, que Bercy m’a envoyé deux de ses agents de sa section d’élite, en avion, sans raison objective, pour contrôler une société sans activité, ne rentrant absolument pas dans les objectifs de cette section d’élite. Donc, deux experts de haut niveau envoyés chez moi pour d’autres raisons, probablement inavouables, en tout cas inavouées.

Que, surpris, j’ai demandé mon dossier fiscal pour comprendre l’objet de cette visite.

Que, bien que la CADA (Commission d’Accès aux Documents Administratifs) ait estimé que ce dossier était consultable, Bercy s’en est foutu complètement.

Que Bercy a tué cette société, en a diffamé impunément les actionnaires, moi tout particulièrement, en m’accusant de fraude fiscale et de mauvaise foi.

Que cela est confirmé par le mémoire du Rapporteur Public de Marseille qui dit ne pas y avoir lieu à redressement dans cette affaire.

Que le Rapporteur Public de Bordeaux, ayant eu à réaliser lui aussi un mémoire sur le sujet, a menti honteusement en rapportant les faits pour les faire cadrer avec le redressement fiscal.

Que La Cour de Cassation a refusé de juger de l’opposition à contrôle fiscal mise en avant par Bercy, alors qu’il ne pouvait être évoqué qu’une non présentation de comptabilité, sanctionnée par une simple amende.

Que je poursuis la Présidente du Conseil d’Etat pour dénis de justice pour n’avoir pas voulu juger de tout cela, que son avocat entre deux portes au Palais m’a informé que j’allais “en prendre plein la gueule”.

Ainsi tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Revenons au mystère entourant nos dossiers à Bercy.

Cette absence de transparence des agissements de Bercy, cette espionnite constante et ridicule est une forfaiture qui doit cesser.

Cette affaire est la preuve que tout cela est malsain et ne sert à rien.

En effet, qu’avait besoin de s’entourer de secret Bercy, de dépêcher à Sète, en avion, deux de ses plus fins limiers, alors que tout en se plaignant de ne pas avoir vu la comptabilité de la société, Bercy a pu faire un redressement, le voir confirmé par la justice, et ne jamais revenir voir la comptabilité de la dite société.

Donc ces visites sur place sont inutiles, tout comme le secret dont elles sont entourées.

Bercy a tout de nous et bientôt, comme les voitures espions verbalisent toutes seules les véhicules mal stationnés, Bercy pourra automatiquement nous redresser sans avoir à nous saluer, sans même venir nous voir.

De telles possibilités ne peuvent pas se développer dans le mystère.

L’Etat doit être transparent dans ce qu’il sait ou croit savoir sur nous. Nous devons avoir un droit de rectification de nos dossiers à Bercy, leur force de frappe sur nous est telle que c’est une insulte à la démocratie de les tenir secrets.

Nous en reparlerons. Bien cordialement. H. Dumas

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Sports de l’extrême et vie de tous les jours

Les sports de l’extrême me stupéfient.

Enfin pas en eux-mêmes, mais en ce qui concerne leur intégration symbolique dans notre société. Je veux dire que je ne vois pas bien la nécessité d’organiser des activités où la moindre erreur se traduit par la mort instantanée et d’appeler cela un sport, d’en faire une activité dite de loisir en s’adressant au plus grand nombre par la participation ou le voyeurisme.

Pourquoi singer ainsi la vraie vie dans un divertissement ? C’est la question que je me pose, il me semble qu’elle mérite un peu d’attention.

Sans être un sportif de l’extrême, loin s’en faut, j’ai été élevé à une époque ou la moindre erreur dans la vie de tous les jours entrainait de graves conséquences.

Cela pouvait être en moto où nous n’avions pas de casque, en voiture qui ne restait sur la route que par miracle, mais aussi face à la maladie ou au travail quand la moindre erreur vous entrainait dans une misère sans aide et sans retour. Tout cela nous paraissait normal.

En fait, tout cela était normal. Ce qui n’est pas normal, qui est un vrai drame, c’est qu’il en est toujours ainsi pendant que l’on fait croire à la foultitude qu’il en serait autrement.

La déviance de nos démocraties.

Pour obtenir démocratiquement le pouvoir et ses avantages, politiques et administration, main dans la main, font croire aux électeurs de nombreux pays, dont le notre, que la vie ne serait que facilités et que, grâce à eux, tout danger serait écarté, que toute attention au danger serait superflue, tout prise de risque inutile.

La foule s’installe dans cette béatitude de sécurité, croit pouvoir l’exiger.

Du coup, formatés génétiquement pour affronter les dangers de la vie, certains jeunes gens des nouvelles générations se croient obligés de jouer cette dernière à pile ou face lors des sports de l’extrême. Cette attitude est pure perte, une simple masturbation collective du risque mortel de la vie.

Alors que perdre la vie devrait avoir au moins un sens, être à minima un profit pour l’humanité, cette perte est gratuite dans les sports de l’extrême. C’est un sacrilège.

Tout cela est ridicule.

La sécurité collective que l’on nous vend n’est qu’une propagande, une façade, un leurre. Or est-il un danger plus grand, plus terrible, que celui qui consiste à se croire protégé quand on ne l’est pas ?

Mais il y a encore pire.

Cette apparence de sécurité a un coût organisationnel, très important. Ce leurre, cette abstraction, doivent être financés sociologiquement.

C’est là que la décadence commence.

Pour donner l’illusion de cette sécurité, donc pour protéger les plus exposés, les plus maladroits, les moins compétents, il n’est pas d’autre solution que de prélever les moyens sur ceux qui sont les plus solides en les dépossédant de leurs propres protections, celles qu’ils ont ou vont construire pour protéger leur propre vie.

La tromperie est une question d’échelle.

En fait l’apparence de sécurité offerte au groupe l’est à partir d’un déséquilibre des sécurités individuelles naturelles.

C’est-à-dire qu’une collectivité à l’apparence sécuritaire sacrifie la solidité et la compétence de ses individualités pour le prix de cette apparence.

C’est pourquoi,  les individus en arrivent à tester leur résistance, inemployée ou démotivée, à l’occasion de jeux où ils cherchent à étalonner leur adresse, leur solidité, sans le retour du risque pris au bénéfice du progrès pour la collectivité.

La résistance individuelle au risque est utilisée pour rien, dénaturée de son sens, des réalités, elle devient inutile alors qu’elle est vitale.

Conclusion

L’impression de sécurité du groupe se nourrit de l’insécurité individuelle, car elle entraine la perte d’aptitude des individus aux réflexes vitaux.

Or, un groupe n’est que la somme des capacités de ses individus. Ainsi la perte des réflexes sécuritaires, utilisés exclusivement pour des jeux, est la certitude pour le groupe pratiquant une telle insouciance d’exploser à la première vraie difficulté rencontrée.

Nos sociétés apparemment sécurisées sont les plus fragiles qui aient jamais existé. Les quelques éléments tenant à étalonner leur résistance et leur courage ne peuvent le faire qu’à l’occasion de jeux, partout ailleurs le risque est déconsidéré, voire interdit et sanctionné. Pas d’entrainement, pas d’expérience aux vrais risques de la vie = danger.

Bien cordialement. H. Dumas

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Lutte et espoir pour 2017 (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Il fut un temps où être de gauche conférait un certain panache.

Après que Marx eut commis l’erreur historique de croire que la plus-value  économique était entièrement et exclusivement incluse dans le travail, oubliant entre autre au passage l’innovation et le marché, des hommes prétendirent qu’il suffisait aux travailleurs de s’emparer de l’outil de production pour se partager la plus-value et maîtriser le capital.

Ainsi naquit l’expérience communiste.

Elle avait une certaine gueule, du courage. Georges Marchais pouvait déclamer d’une voie claquante la mort programmée du grand capital et l’avènement du paradis sur terre grâce au communisme.

Malheureusement, l’alchimie qui crée et fait prospérer le capital et l’économie est plus complexe que cela. Elle n’est accessible qu’à quelques champions à la personnalité unique et irremplaçable qui ne peuvent s’épanouir que dans le capitalisme, d’où son nom.

Les expériences communistes tournèrent court sur toute la terre.

Un soulagement intense envahit alors les hommes et les femmes de bonne volonté, les libéraux. Quelle naïveté.

Ils avaient sans doute mal compris la base réelle du communisme. Ils avaient cru à la fable mise en avant par ses concepteurs : le partage.

Ils s’estimaient plus performants à ce sujet, se sentant capables de partager correctement tout en accumulant du capital sans lequel aucune économie n’est possible.

Ils se trompaient lourdement, le moteur des communistes n’était pas le partage mais l’envie et sa forme concrète la cupidité.

Ainsi, le communisme englouti, la cupidité bien qu’orpheline restait présente, qui plus est dangereuse puisque frustrée, vengeresse.

De chevaleresque et entreprenante qu’elle avait cru pouvoir être en se déclarant communiste, la cupidité est retombée à son niveau naturel, le pillage, le vol, l’escroquerie au détriment des possédants, de tous les possédants, du plus riche au plus modeste.

Elle s’est fait appeler la redistribution, l’égalité.

Aujourd’hui la cupidité est ouvertement à la manœuvre, sans complexe, arrogante, sûre d’elle.

Elle pille allègrement, semant injustice et souffrance sur son passage, entraînant le monde dans une spirale infernale de vol et de violence.

Il faut  la voir pour la croire l’arrogance des cupides, leur suffisance.

Ces socialistes — c’est ainsi qu’ils s’appellent –, qui pérorent du matin au soir pensant en caquetant dissimuler leurs exactions cupides, sont inouïs.

Jouent-ils un rôle ou ont-ils fini par y croire ? Sont-ils lucides et cyniques ou aveugles et irresponsables ?

L’histoire jugera, ils sont trop nombreux et trop agressifs dans leur rôle de charognards pour que leurs pillages cessent autrement que par la mort de nos sociétés. C’est pourquoi l’analyse et le jugement ne pourront être rendus que par l’histoire.

André Malraux disait que “le XXIème siècle serait religieux ou ne serait pas”, il voulait sans doute dire “serait cupide ou ne serait pas”.

Quoique… à en juger par leurs richesses, les religions ne sont-elles pas la forme la plus aboutie de la cupidité.

Bien cordialement.  H. Dumas

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Martino, Jacqueline Sauvage, Hollande et Daech ont un point commun : la haine de l’autre.

Pour chacun d’eux cette haine de l’autre leur parait parfaitement justifiée, en son nom ils s’autorisent à tuer sans remord.

Martino : ceux qu’il taxe de tricheurs fiscaux et qu’il ruine mortellement, Sauvage : son mari qu’elle accuse de violence, Hollande : des terroristes triés sur le volet, Daech : ceux qu’ils qualifient d’apostats.

La liste est longue de ceux qui tuent ou détruisent sans vergogne au nom de la haine, surs d’eux, sans respect pour l’autre, jusqu’au niveau ultime des magistrats.

De doctes philosophes se répandent dans nos médias officiels pour nous faire croire que les drames qui nous attendent à cause de ces dérives seraient religieux. Alors qu’à l’évidence la planète est — et va être bien plus encore — mise à feu et à sang par la haine de l’autre. Haine effectivement entretenue par les religions, mais pas que.

On a pu croire un moment, quand de nombreux États ont supprimé la peine de mort, que la vie d’un homme, fut-il le plus abominable qui soit, était sacrée. Que l’individu était la mesure, le socle de l’humanité. C’était du pipeau, juste un genre, éphémère.

La réalité est bien différente.

Pour chacun l’autre est tour à tour aimé ou haï non pas en fonction de ce qu’il est dans l’absolu mais en fonction de ce qu’il est dans son rapport à lui.

Il est clair dans ces conditions que l’amour ou la haine ne peuvent pas guider le jugement et l’organisation sociale. C’est pourtant le tournant qui nous attend.

La seule parade à ce déferlement de haine serait le respect de l’individu, admis en tant que tel sous toutes ses formes même les plus ignobles. Au lieu de cela nous assistons à sa disparition, noyé qu’il est dans les appartenances.

Aujourd’hui nul n’existe s’il n’est pas répertorié comme membre de tel ou tel groupe, chargé à ce titre de la haine portée ou subie par ce groupe. Le fait de n’être que cela revient à ne pas être.

Une excuse tardive

Avant d’aller plus avant dans la réflexion de ce billet, je dois faire une mise au point. Sur ce blog un livre était consultable, il portait le titre malheureux de “Je hais le fisc – Notre associé déloyal”, j’en étais l’auteur.

Alors me direz-vous, à juste titre, est-il possible de stigmatiser la haine lorsque soi-même on affirme haïr ?

Evidemment non, vous avez raison.

A ma décharge, ce livre a été édité en Juin 2004, il y a donc treize ans. A cette époque les attaques iniques du fisc m’avaient déstabilisé lourdement, je les croyais dictées par le calcul, je pensais alors qu’une intelligence maléfique était à la manœuvre contre moi.

Aujourd’hui la situation n’a pas changé, ce sont toujours les mêmes redressements stupides que je combats, mais j’ai compris que je ne suis pas face à une intelligence supérieure maléfique, mais face tout simplement à une bêtise insondable.

Bercy est la machine la plus stupide et la plus incompétente économiquement qui puisse s’imaginer. Ses représentants sont du même tonneau.

Il n’est pas possible de haïr la bêtise, on ne peut que la plaindre ou la mépriser, j’hésite.

Je ne renie pas ce livre, tout ce qu’il inclut est vrai, mais aujourd’hui je ne lui donnerais pas le même titre. Voilà qui est dit.

Revenons à la haine.

Sa culture, son épanouissement passe par le refus de respecter l’autre, celui que l’on s’apprête à haïr. En cela les religions qui ne se développent que sur la stigmatisation du mécréant sont évidemment des foyers de haine inépuisables.

Inversement, l’antidote à la haine est le respect de l’autre dans son intégralité même inacceptable. On voit bien la difficulté d’une telle posture.

C’est la posture libérale

Elle n’est facile ni à vivre, ni à faire admettre. Je crois sincèrement que c’est son inaptitude à la haine qui empêche le libéralisme de se développer.

Le libéral en difficulté ne propose pas que les autres assument ses difficultés.

Par contre, il est possible que le libéral naturellement ouvert aux autres en retire des avantages et se retrouve en position dominante. Pour autant, il n’a alors aucune raison de haïr ceux qu’éventuellement il domine. Par contre l’inverse est monnaie courante, ceux qu’il domine le haïssent copieusement.

C’est la posture socialiste

Le fond de commerce du socialisme est la haine. Se développant dans les banlieues les socialistes la trouvèrent naturelle, conforme à leur fonctionnement intellectuel qui consiste à haïr les autres après les avoir qualifiés, sans preuve avérée, de privilégiés.

Aujourd’hui ce semis de haine a proliféré, il échappe à ses jardiniers socialistes, ils en sont tout retournés, ils n’arrivent pas à conceptualiser que c’est de leurs propres cultures qu’est née la haine qui va les emporter.

Ils philosophent sur la religion, ils accusent encore les libéraux, ils sont dans le déni.

Ils y resteront, jusqu’à ce que mort s’en suive pour eux, mais malheureusement pour nous aussi.

Le respect et la liberté de l’individu

Il n’est pas d’autre solution que de respecter chaque être humain, lui et ses biens, quelles que soient les différences apparentes ou réelles qu’il y ait entre les hommes.

Il n’est pas de vie sur cette terre sans d’abord le respect absolu de chaque être vivant qu’il soit “bisounours” ou démon.

Ceux qui, pour quelque raison que ce soit, haïssent le voisin sèment la guerre qui détruira tout. En cela l’égalitarisme, le socialisme, l’écologie politique — autant de raisonnements porteurs de haine contre les opposants ou tout simplement les non convertis – sont, entre autres, mortifères.

Mais, la passion des hommes pour la haine est la plus forte, haïr est plus simple que comprendre, plus facile que construire.

Le socialisme, quelque soit son visage, son appellation, a encore de beaux jours devant lui. Le libéralisme ne conquerra jamais les masses, il n’existe que rarement, de façon éphémère, juste après les guerres filles du socialisme et de ses haines, au moment où l’épuisement total atténue ces haines.

Bien cordialement. H. Dumas

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La surimposition est une maladie sociale mortelle. (vidéo)

Bonjour,

Cordialement. H. Dumas

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La croyance, fille du mal-être, peut-elle transformer la démocratie en religion ?

On peut légitimement se poser la question.

Notamment lorsque les musulmans, plus ou moins extrémistes, affirment que la démocratie n’est pas compatible avec leur religion puisqu’elle donne le pouvoir aux hommes alors qu’il ne serait que du ressort de leur Dieu.

Mais aussi lorsque John Kerry, quand même le responsable de la diplomatie américaine — la plus puissante démocratie du monde — déclare : “Israël peut être un Etat Juif ou démocratique, mais pas les deux”.

Il met alors sur le même plan la religion juive et la démocratie.

Ce faisant il sous-entend un conflit potentiel – jusqu’à l’incompatibilité —  entre la croyance religieuse et la démocratie. Je dois avouer que cela m’interpelle.

Dans ma petite tête de français ordinaire, la démocratie n’a pas à entrer en conflit avec quelque croyance que ce soit, son unique fonction étant de gérer les biens et les actions qui ne peuvent être que collectifs laissant à chaque individu qui la compose la liberté de gérer ses propres problèmes personnels, en ce compris ses croyances. Il faut croire que je me trompais.

Revenons un instant sur la notion de croyance.

Croire c’est accepter irrationnellement, sans avoir au préalable démontré la réalité de ce à quoi l’on croit. Personnellement, la chose ne me parait pas raisonnable.

Je suis cependant bien obliger d’admettre que la faiblesse de l’homme — qui peut surgir en chacun de nous a tout moment — n’a comme bouclier exclusif que la croyance ou le déni, qui sont les deux ressources – très semblables — face à une situation d’échec de la rationalité, de l’intelligence.

Dans le même temps, la croyance est aussi le moteur de l’humanité qui n’avance que parce qu’elle croit — contre toute raison objective au regard de l’univers — à son destin.

On comprend que la croyance est la force la plus puissante à laquelle l’homme est confronté. Mais que vient-elle faire dans la démocratie : “Rendons à César…”

Parce que la démocratie : — rappelez-moi à l’ordre si je rêve — c’est bien la gestion des biens matériels de la collectivité. Qu’est-il de plus pragmatique, de plus terre à terre, que la gestion du bien commun ?

Toute croyance qui s’insinuerait dans cette activité ne serait-elle pas déplacée, synonyme de graves risques de dérives ? N’avons-nous pas déjà commis ce type d’erreur au cours des siècles passés ? Ne sommes-nous pas vaccinés à ce sujet ?

Il faut croire que non.

Pour qu’il y ait conflit potentiel entre la démocratie et la religion il faut évidemment que l’une empiète sur l’autre.

En ce qui concerne les musulmans c’est net, affiché. Ils ne rendent des comptes qu’à Dieu, avec lequel ils ne sont pas en prise directe mais informés de ses directives par ceux qui ont souscrit à l’abonnement divin : les Imams. Ils ne jugent pas utile de donner le pouvoir pour la gestion de leur communauté à des personnes choisies par eux et répudiables cycliquement. Enfin bref, ils ne sont pas démocrates, les choses sont claires.

Mais les juifs, ils vivent dans une démocratie.

Il faut donc que cette démocratie, pour devenir suspecte aux yeux d’une autre, ait dérivé ou que ce soit celle qui la juge – ici les USA – qui elle-même dérive.

Les démocraties sont-elles devenues dépendantes de croyances ?

Ceci expliquerait cela. En effet des croyances s’immisçant dans une démocratie auraient tendance à entrer en conflit avec les croyances socles des religions.

Et là… bingo.

La réponse est oui. Les démocraties ne sont plus de simples organisations collectives gérant au mieux biens et actions communs, elles intègrent de multiples croyances.

D’abord elles se croient supérieures, cela est déjà un problème en soi.

Mais aussi elles sont, pour la plus grande part, égalitaristes, prosélytiques, totalitaires, écologiques, etc… ne se contentant plus de gérer le seul bien commun mais l’intégralité de la vie de leurs composants.

De ce fait, elles entrent inévitablement en conflit avec les structures religieuses qui sont, elles aussi, tout ça à la fois.

Alors que nous avions deux systèmes distincts, l’un religieux gérant l’intégralité de la vie des individus, l’autre démocratique ne gérant que les obligations collectives laissant à chacun le soin de gérer sa vie personnelle, nous nous retrouvons avec le même type de système pour tout le monde prétendant prendre en charge intégralement chaque individualité. Les conflits sont inévitables.

Pourquoi les conflits sont inévitables ? Sont-ils des conflits religieux, de croyances ?

Pas du tout. Ce sont exclusivement des conflits de pouvoir.

Restons lucides. Refusons la croyance révélée qui n’est jamais prouvée, et pour cause. Constatons que tout cela n’est que l’écran de fumée qui permet aux initiés de posséder le pouvoir, évidemment au détriment des autres, ceux-là même qu’ils prétendent sauver grâce à leur interface prétendue avec la révélation.

Mais même lucides, il nous reste quand même un problème. C’est que chacun de nous s’est fait voler son pouvoir personnel sur sa vie.

La démocratie nous a trahi.

Ceux que nous avons élus pour s’occuper de nos biens communs ont fini par déborder largement du cadre prévu pour étendre leur pouvoir sur nous.

Ils ont envahi notre vie.

Pour arriver à leur but ils ont dû nous instiller des croyances qui, aujourd’hui, sont dans la tête de chacun de nous aussi fortement gravées que celles qui avaient été introduites précédemment par les religieux.

Ces croyances leur donnent un pouvoir absolu sur nous, nous rendent dépendant d’eux. Nos individualités ne sont plus respectées.

Et eux, à qui nous n’avions confié que la gestion de nos biens communs, profitent du pouvoir qu’ils se sont octroyés par le mensonge, en répandant de fausses croyances, pour entrer en conflit de pouvoir avec leurs alter égo.

La phrase de John Kerry n’a pas de sens, ne sait-il pas qu’il n’y a plus de démocratie sur cette terre ?

Les politiques du monde entier en ont eu raison.

Les croyances mènent ce monde, religieuses ou politiques, juives, musulmanes, égalitaristes, écologiques, etc…

Il n’y a plus de place pour la démocratie, pour la liberté d’être et de penser individuellement, avec seulement la gestion des biens communs confiée à des élus modestes, bénévoles et discrets.

L’avenir sera effectivement conflictuel, fait de guerres entre les égo des puissants. Guerres supportées par les pauvres crédules que nous sommes devenus, qui ont pensé trouver un refuge à leur mal-être dans la croyance.

Je hais la croyance.

Bonne année quand même. H. Dumas

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Scandaleuses Banques Populaires. (Vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas

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Sortir de la cage (vidéo)

Bonjour,

Meilleurs vœux pour 2017.

Cordialement. H. Dumas

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Joyeux Noël 2016 (vidéo)

Bonjour,

Bonnes fêtes malgré tout. H. Dumas

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Le début de la révolte (vidéo)

Bonjour,

Que les premiers visiteurs de cette vidéo veuillent bien me pardonner les difficultés de mise en oeuvre que j’ai rencontrées. La qualité finale n’est pas au top. Je m’efforcerai d’être meilleur à l’avenir.

Lorsque vous aurez pris connaissance de cette vidéo, si vous décidez d’agir, voici le lien pour la lettre à adresser au Directeur Général des Finances Publiques : LE LIEN

Bien cordialement. H. Dumas

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Jugement de Jérôme CAHUZAC : analyse (vidéo)

Bonjour,

Le lien pour accéder au jugement : LIEN

Bien cordialement. H. Dumas

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Les terroristes qui sont au pouvoir nous prennent en otage.

A terrorisme, Wikipedia dit ceci: “Le terrorisme est l’usage de la violence envers des innocents à des fins politiques…”

Je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne j’affirme mon innocence. Je n’ai jamais volé mon voisin, je ne lui ai jamais imposé ma volonté contre son gré, je me suis efforcé de participer aux actions collectives portées à ma connaissance dans lesquelles mes compétences pouvaient être utiles, je n’ai jamais menti, ni dissimulé — ce blog en est la preuve –, je n’ai jamais profité indûment de la collectivité, j’ai assumé mes vieux parents et mes jeunes enfants. Enfin quoi, j’ai vécu innocemment.

Et pourtant, je suis violenté par les terroristes qui sont au pouvoir, qui au nom d’une idéologie extrémiste qu’ils appellent l’égalitarisme, le socialisme, me harcèlent et me prennent en otage.

L’information donnée sur ce blog par notre ami Philos est un crime contre l’humanité.

Je résume la situation

Des terroristes se sont emparés du pouvoir. Au nom d’une idéologie absurde ils ont totalement et durablement transformé mon pays en un champ de ruine économique. Au moment de rendre des comptes à leurs créanciers ils me prennent en otage m’interdisant de sortir de leur territoire avec mes possessions.

Ils m’ont d’abord contesté l’argent que j’ai gagné honnêtement en me prélevant un sur-impôt illégal à l’aide de leurs brigades noires bercyennes et de leur justice inique et perverse, depuis ils tentent de me le voler en saisissant tous mes biens.

Aujourd’hui, ils vont au bout du bout, ils m’interdisent — comme à tous les autres otages que nous sommes — de mettre ailleurs l’argent que j’ai gagné, sur lequel ils ont déjà prélevé l’impôt de la terreur. Ils prennent mes biens en otage pour faire face à leurs créanciers.

Y a-t-il une grande différence entre ma vie et mes biens ? Si tel est le cas, pourquoi prétendent-ils que eux et les leurs ne peuvent pas vivre de l’air du temps, sans rien ? Pourquoi moi le devrais-je ou le pourrais-je ?

Ils justifient leur terrorisme par la nécessité de posséssion pour chacun d’eux, sans que pour autant mon pillage intégral, aboutissant à ma dépossession totale, ne leur pose problème.

Ils prétendent ainsi avoir un droit à disposer de mes biens, qu’ils prennent en otage. La prise d’otage est la méthode d’action traditionnelle du terrorisme, c’est à cela entre autre que l’on reconnaît le terroriste.

Nous pouvons donc affirmer que nous sommes gouvernés par des terroristes preneurs d’otage. Il est peu probable que le Tribunal International de La Haye ait un jour à les juger, tout comme il est peu probable qu’un pays ami vienne nous libérer.

Nous seuls devront vaincre les terroristes et leurs affidés si nous voulons retrouver la liberté de circuler pour nos biens et nos personnes.

C’est grave. Bien cordialement. H. Dumas

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L’Etat jacobin (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Macron : direct case cohabitation.

Coqueluche d’un pays irrationnel, Macron est sans avenir.

Pour autant ses chances d’être élu sont réelles. N’est-il pas le seul candidat pour qui la gauche — majoritaire en ce pays notamment à droite — peut voter massivement pour faire croire à une volonté de changement alors qu’elle souhaite avant tout l’immobilisme et la jouissance des acquis à tout prix ?

N’hésitons pas, prenons l’hypothèse de Macron — libéral d’opérette, chantre d’un idéal collectif composé de la somme des lâchetés individuelles — élu.

Nous sommes sous la cinquième république, régime dans lequel le Président n’a pas le pouvoir qui appartient au parlement..

Donc, après son élection, Macron devra mobiliser une armée de fidèles — macroneux, macronistes ? — appelons les tout simplement “maquerons”. Cette armée de maquerons devra avoir la majorité au parlement, sans quoi Macron sera le Président des éoliennes.

Or, ramenée à l’échelon local, il est peu probable qu’une élection législative s’affranchisse du clientélisme savamment cultivé par la masse de nos députés professionnels de la politique, qui plus est chouchoutée par les feuilles de choux régionales.

Donc Macron, élu de gauche, va se retrouver avec une chambre au mieux composée d’une droite frustrée, au pire d’une gauche revancharde entièrement entre les mains de ses anciens amis qu’il viendra d’humilier.

Sans parti et sans réseau on ne voit pas très bien comment il pourrait, en six mois, générer une majorité de maquerons éligibles.

Nous voilà donc partis pour une nouvelle situation politique inédite. Un Président de La République, fraîchement élu, placé immédiatement dans la désopilante situation dite de cohabitation.

Il pourra nommer Hollande ou Sarkozy comme premier ministre s’il a le sens de l’humour, puis batifoler avec sa copine pendant cinq ans dans les jardins de l’Elysée pour occuper son temps libre.

Pauvre France à qui le mensonge et l’hypocrisie de son personnel politique et journalistique fait prendre les vessies pour des lanternes. Elle n’est pas sortie de l’auberge tant elle aime ces mensonges.

Bien cordialement. H Dumas

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