Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Dans la nuit du 6 au 7 Avril 2017, Trump aura-t-il déclenché la troisième guerre mondiale ?

Evidemment non. Pour de multiples raisons.

Cependant l’histoire, qui aime les dates, qui a besoin de points de départ et de points d’arrivée, pourrait plus tard, selon ce qui va se passer, lui en attribuer le déclenchement. Ce sera une escroquerie supplémentaire de l’histoire qui n’est pas à ça près.

Dans la pratique, Clausewitz nous a appris que la guerre n’est qu’une  continuité de la politique sous une autre forme, qu’elle n’a donc ni début ni fin par elle-même, qu’elle n’est qu’un accessoire, une forme d’expression extrême de la politique, du vivre ensemble.

Revenons au raz du sol, où nous vivons, et essayons de comprendre pourquoi une ambiance de guerre nous entoure, nous inquiète.

Evidemment, tout ce que vous allez lire n’est que ma profonde conviction, une interprétation personnelle, sans prétention.

Je crois que tout est un problème de trajectoire et de son sens.

La trajectoire

L’univers n’est que trajectoire. Aussi loin que nous pouvons le scruter nous voyons des trajectoires, encore des trajectoires.

En nous et pour nous il en est de même. Notre corps physique, nos cellules bien sûr, suivent une trajectoire, mais aussi notre ensemble personnel ainsi que celui à qui nous appartenons.

Ces trajectoires nous sont, pour leur plus grande partie, imposées. L’homme, qui croit maîtriser l’instant, ne maîtrise rien du tout puisque chaque instant s’insère dans une trajectoire, pris entre celui qui le précède et celui qui le suit.

On peut rompre une trajectoire — plus difficilement influer sur elle — mais alors une nouvelle est automatiquement engagée et nous dictera son rythme. Elles peuvent aussi se télescoper entrainant alors des variations dans leur devenir.

En conclusion, les hommes sont dépendants des trajectoires qui leur sont imposées, qu’ils initient ou qu’ils modifient à la marge.

Ceci posé il me reste à démontrer que ces trajectoires ont un sens, que ce sens n’a que deux directions possibles : la construction ou la démolition.

La construction et la démolition

En ce qui me concerne j’ai eu l’occasion dans ma jeunesse de découper des voitures au chalumeau, de les compresser ensuite, plus tard de démolir des immeubles entiers, je confirme que l’on peut y trouver des satisfactions.

Je n’ai jamais eu l’opportunité de construire des voitures, d’approcher l’industrie, mais j’ai bâti beaucoup d’immeubles. C’est aussi très satisfaisant. Mais si différent.

Ces deux activités sont opposables pratiquement, mais aussi émotivement et intellectuellement.

Les deux sont envoutantes, prenantes, exigeantes et imposent un aboutissement.

L’une est-elle plus utile que l’autre ? Plus valorisante ? Plus morale ? Je ne sais pas.

Leur principale différence serait de mon point de vue le temps. Construire demande beaucoup de temps, détruire beaucoup moins.

Est-il une trajectoire de la construction et une trajectoire de la destruction ?

Alors là ma réponse est oui, trois fois oui. D’abord dans l’univers qui est soit dans une trajectoire d’expension, soit de massification.

Plus prosaïquement, lorsqu’une personne ou une société sont sur une trajectoire de construction l’ambiance est caractéristique. Le regard est optimiste, porté vers l’avenir, chaque pas en avant est motif de satisfaction et générateur de pas complémentaires, la peur d’échouer existe évidemment mais elle ne peut pas freiner l’acte constructif. Les critiques, car il y en a toujours, sont peu audibles. Cette trajectoire est gourmande en hommes, beaucoup en souffrent ou restent sur le côté du chemin.

La trajectoire de construction accumule, systématiquement. De la culture, de la science, de la philosophie, du capital, cela en fonction du sujet qu’elle sert. Elle s’appuie sur l’accumulation, c’est son socle.

A l’inverse sur une trajectoire de destruction le regard est blasé, le passé grandit et s’impose jusqu’à paraître impossible à dépasser, la critique du présent ou de l’avenir s’intensifie.

Avant toute chose, elle tend à éradiquer l’accumulation, toujours en fonction du sujet qu’elle sert, puis arrive un point où la destruction totale s’impose comme unique but ou satisfaction. Elle tend vers le néant.

Tout le monde peut participer à la destruction qui demande beaucoup d’énergie mais peu de compétence. Il n’y a pas de laisser pour compte, tous sont impactés.

Pourquoi l’une ou l’autre de ces trajectoires ?

Je n’ai sans doute pas les compétences nécessaires pour analyser tous les motifs qui déclenchent ou modifient l’une de ces deux trajectoires.

Tout au plus puis-je avancer que la confiance en soi, l’espoir dans la vie, la joie de vivre conduisent à la trajectoire de la construction, à l’inverse la frustration, la crainte de la vie, la tristesse de sa condition conduisent à la trajectoire de la destruction.

Comment ces deux trajectoires ?

Une fois engagées, elles ne sont évidement pas linéaires. On peut en perdre le contrôle, elles peuvent entrer en collision avec d’autres trajectoires, devenir instables au point même de changer si fortement de direction que l’une remplace l’autre. A tout cela nous ne pouvons pas grand-chose tant leur force et leur inertie s’imposent à nous.

Et la guerre dans tout ça ?

Evidemment le stade ultime de la trajectoire de destruction est la guerre.

Les peuples qui la provoquent – qui ne sont pas fatalement ceux qui la déclarent – seront donc la plupart du temps frustrés, en difficulté existentialiste, puisque sur une trajectoire de destruction.

Il semble bien que ce soit le cas de la Russie, des pays arabes, d’une partie de l’Europe, des Etats-Unis, mais ni de la Chine, ni de l’Inde, pas plus de l’Afrique.

Enfin, sur ces points ma vision est vraiment simpliste, elle manque certainement d’informations, donc je n’affirme rien, tout cela n’est que supposition.

Par contre le cas des socialistes français et tout particulièrement de M. Hollande me parait très clair et je suis convaincu de ne pas me tromper.

Vous avez évidemment remarqué combien cet homme est va-t-en-guerre. Nous y voila : c’est sa trajectoire.

Père médecin, grand bourgeois, autoritaire, difficile à dépasser à loyale. Hollande est un adolescent inévitablement frustré, en difficulté existentialiste, il enfourche tout jeune la trajectoire de la destruction. Il devient socialiste.

Il est à l’aise dans cet espace social au service de cette trajectoire, car tout dans le socialisme tend vers l’acte ultime de la destruction. Ce n’est d’ailleurs pas une caractéristique du socialisme particulière à la France, il en est ainsi dans le monde entier. Le but ultime du socialisme, sous toutes sortes d’apparences en fonction des milieux, est de détruire ce que d’autres ont bâti, rien de plus.

Est tout particulièrement visé le capital, mais ce n’est que symbolique, en réalité le capital n’est qu’une image, un but artificiel, le désir destructif est bien plus profond, il est pathologique chez le socialiste. C’est ainsi.

Cela peut s’expliquer, mais ce n’est pas l’objet de ce billet qui est, je le rappelle, la troisième guerre mondiale.

Alors oui, la troisième guerre mondiale n’est pas loin.

Oui, Hollande en rêve.

Il ne sait même pas personnellement qu’il en rêve et pourquoi.

Il se croit socialiste, il n’est pas conscient que le socialisme est une trajectoire qu’il a prise tout jeune, qui ne peut faire de lui qu’un chef de guerre, un destructeur et non un bâtisseur qu’il ne sera jamais.

Hollande à sa petite échelle va, noyé au milieu du troupeau socialiste mondial.  Celui-ci ne rêve que de destruction et fomentera inévitablement la guerre lorsqu’il aura effectivement conquis la majorité mondiale, sous sa forme actuelle ou sous la forme déguisée du populisme.

Vous les voyez bien les socialistes, haineux et violents, sur leur trajectoire de destruction, pourquoi voulez-vous qu’ils s’arrêtent en chemin ?

Ils nous entraineront à la guerre, à la destruction, ils ne sont pas capables de bâtir, ils ignorent tout de la trajectoire de la construction.

Conclusion

Oui, la guerre se profile, les 59 bombinettes de Trump n’y sont pour rien.

Bien cordialement. H. Dumas

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L’Homme d’Etat est un mythe (Vidéo)

Bonjour,

Cordialement. H. Dumas

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Ils n’évoquent pas la liberté….(vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas

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Ces maux qui tuent la démocratie

La démocratie est à la politique ce que le marché est à l’économie, c’est-à-dire la possibilité pour chacun de choisir librement.

Les intellectuels qui se prétendent économistes, qui sont évidemment extérieurs au marché, font de celui-ci une critique récurrente qui consiste à prétendre que, pour que le marché soit juste, il faudrait qu’à chaque transaction les parties prenantes soient à égalité d’information.

Evidemment, ce n’est jamais le cas – notamment pour la grande masse des consommateurs que nous sommes, qui se font entuber bien des fois justement par manque d’information –

Nos économistes en concluent que, le marché ne pouvant être équilibré faute de pouvoir rendre l’information accessible à tous, le marché est donc injuste, le marché doit donc être supprimé. Mais oui, mais oui…. Ils le disent.

Depuis, ils cherchent vainement une organisation de substitution. Toutes leurs tentatives à ce sujet finissent dans le mur, grave.

En économie il n’y a pas de solution autre que le marché.

En fait leur erreur fondamentale est de ne pas comprendre – ou de faire semblant de ne pas comprendre —  que la force du marché n’est pas d’être juste, mais d’être libre.

En effet, la liberté permet d’accumuler l’expérience, chaque échec devient une marche vers la compréhension pour celui qui sait tirer les leçons des échecs, qui sait que ce sont les échecs qui construisent les hommes.

Lincoln le résumait ainsi : “On peut tromper une fois un grand nombre de personnes, on peut tromper toujours une seule personne, mais on ne peut pas tromper toujours un grand nombre de personnes”.

Avant de conclure un marché il est donc nécessaire de s’informer, les consommateurs savent cela, même si souvent ils l’apprennent initialement à leurs dépens.

Le marché, pierre angulaire d’une économie prospère, court deux risques graves :

            – 1 – L’inversion du sens de la décision, qui consiste à substituer au client libre un usager soumis. C’est un transfert mortel du pouvoir qui alors, au lieu d’aller du bas vers le haut du consommateur vers l’industriel ou le prestataire, va du haut vers le bas de ceux-ci vers l’usager. C’est tout simplement la disparition de la liberté du consommateur au profit de sa contrainte par le monopole.

            – 2 – Le mensonge volontaire violant l’accès à l’information pour l’une des parties du marché – le plus souvent le consommateur –. J’ai le souvenir dans ma jeunesse de cette société, seule fabriquant mondial de lessive, ” Unilever “, qui remplissait les barils de lessive de toutes les ménagères et de ces dernières qui soutenaient mordicus que la lessive qu’elles employaient était la meilleure, alors qu’elles étaient toutes les mêmes. La encore c’est la liberté de choisir qui est trahie, cette fois par la fausse information volontaire.

Donc, pour que le marché fonctionne il suffit de laisser la liberté de choix, en essayant autant que faire se peut d’éviter le monopole et la fausse information. Imaginer rendre le marché juste est absurde et inutile. Il s’agit le plus souvent d’une excuse pour le contourner et soumettre l’économie à sa botte, avec des buts malsains, même s’ils sont dissimulés derrière des façades au dessus de tout soupçon.

Disons qu’il en est de même pour la démocratie qui n’est que le marché de l’organisation sociale.

Comme pour le marché, ce n’est pas l’erreur qui est fatale en démocratie — au contraire c’est de son analyse que la démocratie tire sa force –

Par contre, toute atteinte à la liberté de choix est mortelle pour elle.

Comme pour le marché, il est deux dangers graves pour la démocratie. Ils expliquent la situation actuelle, qu’il est raisonnable de qualifier de désespérante.

Les deux risques :

            – 1 – Le transfert décisionnel, qui consiste à déposséder l’électeur de son pouvoir de choix en inversant le sens démocratique.

Le vote est un acte factuel qui ne peut s’exprimer qu’envers une personne dont on connait parfaitement l’activisme pour le groupe, au point de lui confier sa voix, de lui donner pouvoir pour soi-même.

Le sens du vote doit aller du bas vers le haut. C’est-à-dire que l’électeur doit voter pour des gens qu’il connait, qu’il voit tous les jours, dont il peut prendre la mesure humaine lui-même.

L’unité de départ de la démocratie doit être le quartier, puis la ville. Même si l’on devait aboutir ensuite au vote par ces premiers élus seuls, représentants leurs électeurs, pour les échelons supérieurs.

Dans tous les cas le vote dans l’autre sens, à partir du Président de La République, est absurde. Il se termine par un vote déterminé par le seul mensonge d’une campagne électorale. Les électeurs sont remplacés par les militants, ce n’est pas la démocratie, l’électeur ne connait pas factuellement celui à qui il donne sa voix.

L’inversion du sens naturel qui dans le marché fait du consommateur un usager, fait en démocratie de l’électeur un spectateur ou un militant. Dans les deux cas, consommateurs et électeurs sont privés de leur pouvoir, de leur liberté de choix.

L’élection présidentielle au suffrage universel est une fabrication du dicteur moral qu’était De Gaulle, même s’il n’a jamais été un dictateur factuel. C’est un gros problème, elle attire naturellement tous les escrocs ou groupes d’escrocs qui vivent de la politique et dont la sincérité est inexistante.

Sous une apparence de démocratie, elle est le poison qui la tue.

            – 2 – Le mensonge violant l’accès à l’information s’exprime sous nos yeux de la façon la plus obscène qui soit.

Les campagnes électorales nationales, qui n’ont aucun temps mort, qui perdurent y compris entre deux élections, sont arrivées à ce stade ultime publicitaire de la transformation du vocabulaire. Les mots, employés pour mentir, sont dévoyés de leur sens réel.

Par exemple : corruption.

La corruption consiste à prélever une somme ou un avantage à l’occasion d’une transaction économique sans motif autre que le pouvoir que l’on a —  ou que l’on s’est donné — d’intervenir dans cette transaction sans raison. Nos politiques pratiquent cette manœuvre à longueur de journée. Ils la baptisent normes, règlements, intérêt public, protection du consommateur, ou autre et nous font croire que seuls les africains pratiqueraient la corruption, qui se reconnaitrait à l’utilisation de valises de billets. Mais les africains sont des amateurs par rapport au pillage auquel se livrent nos politiques, dont les prélèvements corruptifs étranglent notre économie et font vivre un nombre incalculable de leurs complices.

Par exemple : capital.

Le capital est l’accumulation économique indispensable au progrès économique, sans laquelle la fragilité cyclique de l’économie expose gravement les intervenants. Nos politiques ont réussi le tour de force de faire passer l’indispensable capital pour une tare, d’exposer ceux qui l’accumulent à la vindicte de la population, de transformer leur prudence nécessaire à tous en cupidité nuisible à tous.

Par exemple : la redistribution

La misère appelle la compassion, le don a toujours existé, il est évidemment naturellement tourné vers ceux que l’on connait n’ayant pas vocation à aider à ne rien foutre mais à contrer les méfaits possibles du hasard.

Nos politiques ont réussi l’exploit de rendre le don aveugle et obligatoire. Ce faisant non seulement ils ont porté atteinte à sa réalité, mais par leur prétention à la légitimité du choix ils ont complètement pipé les dès au point que le don est haï aujourd’hui par une grande partie des français. C’est un comble improductif et dangereux pour le lien social.

Conclusion

Notre démocratie s’est fourrée dans une impasse dangereuse. La liberté qui la sous-tend est une fleur à la fois fragile et déroutante, ne pas la cultiver avec passion et courage, la trahir est une lourde responsabilité que portent tous les français.

Espérons qu’ils vont le comprendre tant les tares d’aujourd’hui sont visibles.

La liberté ne doit pas faire peur, les difficultés qu’elle porte en elle doivent être regardées par chacun avec courage, elle seule justifie notre combat d’homme. La justice est une abstraction, bien pratique pour les escrocs.

Bien cordialement. H. Dumas

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Lettre adressée personnellement à chaque candidat à l’élection présidentielle de 2017

Aide aux Victimes Fiscales (A.V.F.)

Association loi de 1901

LETTRE OUVERTE à M. ou Mme le(ou la) CANDIDAT(e) à L’ELECTION PRESIDENTIELLE FRANCAISE, AU SUFFRAGE UNIVERSEL, EN 2017

Nous souhaitons connaître votre position concernant la zone de non-droit qui entoure les contrôles fiscaux, puis les redressements fiscaux.

Evidemment il sera tout à fait inutile de nous répondre que le Code Fiscal régit légalement ces moments de la vie économique. Nous savons parfaitement, vous et nous, qu’en réalité les contrôles fiscaux bafouent la constitution, les droits de l’homme et la simple idée de justice.

Nous souhaitons donc votre position sincère sur les points suivants :

La transparence initiale

Les contrôles fiscaux sont décidés hors de tout contrôle, dans la plus grande opacité. Les agents fiscaux envahissent à l’improviste l’intimité des français sans leur donner d’explication. C’est une situation d’une violence inouïe, qui ne pourrait être acceptable que si elle visait des crimes d’une très grande gravité. Or ce n’est jamais le cas en matière fiscale, où il ne s’agit que d’établir des comptes.

La transparence — avec l’indication des motifs du contrôle et un accès au dossier fiscal de chacun — serait de nature à établir des rapports normaux entre les contribuables et l’administration. Cette transparence permettrait au contribuable de comprendre ce qui lui est demandé, de préparer la rencontre, et aux services fiscaux d’établir un climat de confiance entre eux et les contribuables.

Installerez-vous cette transparence ?

La preuve du débat oral et contradictoire

La charte du contribuable vérifié souligne l’importance du débat oral, lors du contrôle, entre les contrôleurs et les contribuables vérifiés, qu’elle qualifie de contradictoire, c’est-à-dire ouvert aux arguments des deux parties.

Or les Services Fiscaux refusent catégoriquement que ce débat soit enregistré. Ainsi il perd, en cas de procédure, toute sa force contradictoire, puisqu’il disparaît comme s’il n’avait jamais eu lieu.

L’enregistrement des débats est aujourd’hui essentiel, c’est une constante partout. Cela s’avère, à chaque fois, un progrès pour la justice. Pourquoi seul le fisc continue à nier cette évidence ? Qu’elle est votre position ?

Le juge

Une justice digne et démocratique suppose qu’entre l’enquête et la sanction intervienne un juge à l’occasion d’une audience publique.

Or, lors d’un contrôle fiscal, c’est l’agent enquêteur qui prononce directement la sanction, exécutoire dès son prononcé. Il s’agit ici d’une véritable lettre de cachet dont les conséquences sont incalculables et dramatiques pour notre pays.

Une saine administration de la justice fiscale supposerait qu’à l’issue du contrôle fiscal le contribuable déclaré fautif soit présenté devant un juge, que ce dernier lui-même ou après assistance d’un expert indépendant, prononce la sanction à l’occasion d’une audience publique.

Par ailleurs, actuellement les procédures fiscales sont du ressort des Tribunaux Administratifs, non indépendants, ce qui fait que les Services Fiscaux — donc l’Etat — sont dans les procédures juges et parties. Qui plus est, avant tout contentieux le contribuable doit au préalable donner la primeur de ses arguments à la hiérarchie du contrôleur.

Ces déséquilibres judiciaires empoisonnent la vie économique et les rapports entre les Services Fiscaux et les contribuables, qui n’ont objectivement aucune raison d’être aussi dégradés qu’ils le sont.

Nous pensons que les tribunaux civils libres et démocratiques devraient être en charge des conflits fiscaux.

Quelle est votre position sur ces deux anomalies, l’absence de juge entre l’enquête et la sanction, la saisine en matière fiscale d’une justice adminstrative non indépendante. ?

La dette

Le redressement fiscal est exigible dès son prononcé lors de la notification. Le contribuable fait alors l’objet de prises de garanties ou même directement de saisies arrêts qui plombent sa trésorerie. Les conséquences sont la plupart du temps catastrophiques. Il n’est pas rare qu’ensuite au terme d’une longue procédure de plusieurs années les redressements soient fortement réduits ou annulés. Il est alors trop tard. Il serait préférable que la dette ne soit payable qu’au terme de tous les recours.

Aujourd’hui la traçabilité mondiale des biens et des personnes interdit au contribuable de fuir avant le terme de ses recours. Ces recouvrements préventifs, avant même les procédures, sont inutiles et destructeurs.

Quelle est votre position sur ce point ?

La responsabilité

Prononcer une dette fiscale est un acte lourd de conséquence. La vie de ceux qui subissent une telle sanction est gravement obérée. Or ni l’Etat, ni les contrôleurs ne sont responsables de leur faute en cas de redressement abusif. Pendant que le contribuable est particulièrement responsable en cas de faute dans ses déclarations.

On voit bien que deux actes comptables, sujet l’un et l’autre à erreur volontaire ou non, ne sont pas traités de la même façon selon que l’on est d’un côté ou de l’autre. Il s’agit d’un grave manquement à l’égalité devant la loi. Nous pensons que tout comme les contribuables, les contrôleurs doivent être responsables de leurs erreurs d’appréciation face à une comptabilité.

Qu’elle est votre position à ce sujet ?

Vos réponses seront rendues publiques.

Merci.

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TRACFIN, la honte de la France

Tracfin, tout juste adolescent, s’invite dans la campagne électorale.

Que les faits avancés concernant Tracfin soient vrais ou faux peu importe, complot ou pas complot peu importe aussi.

Tracfin existe, ce seul fait est scandaleux.

Il n’y a absolument aucune différence entre Tracfin et la Stasi.

Nous vivons l’aboutissement d’une société idéologique qui ne peut que piétiner les libertés individuelles, surveiller chaque homme et chaque femme de ce pays, les tenir à sa merci, les soumettre, évidemment avec comme motif fallacieux avancé le bien du pays.

Comment les français peuvent-ils accepter cette inquisition sans descendre dans la rue et tout casser ? C’est la question que je me pose.

Qu’est devenue la liberté dans ce pays qui en revendique la découverte ?

La réponse est que la majorité des français pense ne pas être concernée par Tracfin. Ils croient que ceux qui sont espionnés le méritent, comme les allemands de l’Est ont longtemps cru que ceux que la Stasi persécutait le méritaient.

Tracfin fait tellement les affaires des sangsues politiques ou sociales et de Bercy que l’on peut aller jusqu’à se demander s’ils ne laissent pas volontairement s’installer un faux conflit de civilisation, des affrontements communautaires, — portés par de sinistres mais si ordinaires délinquants de droit commun – pour pouvoir faire tourner à fond Tracfin à leur profit.

Je me permets de vous inciter à aller voir ce qu’est Tracfin sur le net.

Cette officine n’hésite pas à menacer vos prestataires pour le cas où ils ne vous dénonceraient pas, ou pas suffisamment.

Ainsi votre banquier, votre notaire doivent nommer un référent qui sera en contact privilégié avec Tracfin, à qui il devra dénoncer tout ce qui l’intrigue chez vous, mais aussi évidemment répondre à toutes les questions que pourrait poser Tracfin sur vous.

Chaque centime que vous dépensez est connu de Tracfin. On comprend combien cela est nécessaire pour lutter contre le terrorisme, largement plus que le travail de terrain. Car, c’est bien connu, dès qu’ils touchent un peu d’argent les terroristes vont ouvrir un compte à la Caisse d’Epargne….

Vous ne maniez pas ou peu d’argent, vous êtes convaincu de ne rien avoir à faire avec Tracfin, c’est sans compter sur le développement naturel de toute structure bureaucratique.

Aujourd’hui Tracfin c’est quelques centaines de personnes, demain elles seront des milliers.  Elles “affineront” leurs informations, alors vous serez dans les mailles du filet, vos cadeaux de noël seront analysés, vos sorties, vos déplacements, vos centres d’intérêt, vos préférences, votre couleur politique, etc…

Tracfin c’est la fin de la vie en société, c’est la dictature de l’idéologie, un cycle parfaitement connu. Et pourtant…. nul ne se révolte.

Je hais Tracfin et la lapidation, ce sont les mêmes moteurs qui agitent ces deux calamités. D’abord la prétention d’être du côté du bien. Puis la soif bestiale de détruire et de voir détruire qui s’épanouit à la vue du martyre de celui ou de celle qui sont suppliciés en public, que l’on a au préalable stigmatisé. Le tricheur fiscal pour Tracfin, la femme infidèle pour la lapidation. Dans les deux cas il a fallu d’abord violer la vie privée, l’intimité de la victime, puis l’accuser avec ou sans preuve, peu importe.

Je me demande qui sont ceux qui acceptent de travailler pour Tracfin ?

Ils ont évidemment du plaisir à ainsi pénétrer dans la vie privée de leurs cibles, au point de faire probablement du zèle.

J’imagine leur profil, le même que celui des contrôleurs fiscaux qui jouissent de leur pouvoir, de leur impunité, qui ne respectent ni vos angoisses de chef d’entreprise, ni les risques que vous avez pris, qui cherchent ou fabriquent l’erreur comptable ou administrative avec laquelle ils vont vous ruiner, vous tuer ou vous blesser à mort.

Ces gens malfaisants existent dans toutes les sociétés, ils ne posent problème que lorsqu’ils prennent le pouvoir, ce qui est aujourd’hui le cas en France.

Tracfin est l’aboutissement des mensonges et de la propagande de Bercy.

Les honnêtes gens de ce pays ont la nausée, ils ont du mal à en définir l’origine, je le comprends. Ce n’est pas évident, lorsque l’on est soumis à une propagande de tous les instants, de voir ce qui se cache derrière cette propagande.

Si vous avez compris que l’origine de leur nausée est Bercy et Tracfin, expliquez-le à vos connaissances avant qu’il ne soit trop tard. Pensez au message de Sakharov avertissant l’Occident de ne jamais tomber dans les travers de l’URSS… Trop tard ? Peut-être pas.

Tracfin c’est la forme ultime de l’inquisition fiscale, c’est en réaction contre elle que les français ont été régicides. C’était sans doute un défi plus difficile à l’époque que celui qui nous attend aujourd’hui, qui n’est jamais qu’un grand coup de pied au cul de cette engeance.

Après tout, nous sommes en démocratie, nous pouvons liquider Tracfin quand nous le voulons.

La chose est simple, demandons à Tracfin ce qu’il exige de nous : LA TRANSPARENCE. La suite devrait aller vite.

Cordialement. H. Dumas

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Tous à poil

Je suis consterné. La transparence me répugne.

Quelque chose en moi dit que la pudeur, l’intimité, le secret professionnel, bancaire, médical, patrimonial, n’est pas synonyme d’escroquerie, d’amoralité, que ce sont des besoins essentiels à la vie.

Je vais tenter de m’expliquer dans cette ambiance majoritaire de voyeurisme et d’exhibitionnisme sordide.

Commençons par le début

Les vertus attachées à la transparence sont-elles réelles ?

Le fait que l’on sache tout de quelqu’un le transforme-t-il en un homme parfait ? Peut-on réellement tout savoir d’un autre, même très proche ? Savez-vous tout de votre femme ou de votre époux, de vos enfants ? Cela vous paraît-il la pierre angulaire de vos rapports avec eux, de votre amour pour eux ?

J’espère pour vous que ce n’est pas le cas et que vous respectez les jardins secrets de vos proches sans que cela nuise au respect et à l’amour que vous leur portez, à la confiance que vous avez en eux. Je pense même que votre pudeur participe largement à la construction de votre amour pour eux.

Et s’ils vous trompaient ? Et bien ce serait plus grave pour eux que pour vous. Vous ne croyez pas ?

Vous allez peut-être me dire, le fric et le pouvoir ne sont pas à confondre avec l’amour ou l’estime, ce ne sont pas des problèmes familiaux, ces choses ne sont pas évoquées en famille.

Pas d’accord, en réalité il n’y a pas de différence entre une société réduite à la famille liée par le sang et une plus vaste comme un pays liée par le sol.

C’est la liaison imposée qui crée la société. La liaison voulue étant une association, ce qui est totalement différent.

Alors, la discrétion favorise-t-elle la délinquance économique ?

Il ne faut pas être un acteur économique pour le croire, tant l’hypothèse est stupide.

Petite anecdote :

J’ai vingt ans et je suis amené à gérer l’entreprise de ferraille de ma grand-mère qui a dû se faire opérer de la cataracte. Dans ce cadre je vends un camion de trente tonnes de batteries usagées à un fondeur. Entre l’accord verbal de vente et la livraison il se passe trois semaines et le prix des batteries triple.

Deux jours avant la livraison je téléphone au fondeur : “le prix des batteries vient de tripler, je souhaite que vous augmentiez votre prix pour la livraison proche”

Sa réponse ” jeune homme, si le prix avait baissé de moitié m’auriez-vous téléphoné ? “

Moi ” euh non bien sûr”

Réponse sans ambiguïté ” et bien, soit vous respectez votre parole et vous me livrez comme convenu, soit vous gardez vos batteries et vous ne me rappelez plus jamais”

J’ai livré les batteries.

Je veux dire que le moteur du monde économique ce n’est pas l’apparence, la transparence, c’est la responsabilité de ses actes et le respect de ses engagements.

Mais alors, la corruption, si ce n’est pas le secret qui la favorise, qu’est-ce ?

Tout simplement l’irresponsabilité.

C’est parce que l’Etat, cette abstraction composée de fonctionnaires irresponsables, se pique d’être un acteur économique important que la corruption s’épanouit. Évidemment celui qui n’est pas responsable peut trahir sans risque, or la corruption n’est qu’une trahison.

Avant l’intervention étatique démesurée d’aujourd’hui, les accords économiques se concluaient par une poignée de main. Celui qui ne respectait pas ses engagements était banni, exclu du circuit économique.

Mais l’Etat, partenaire abstrait qui ne peut évidemment pas taper dans la main, et ses fonctionnaires irresponsables ont généré une paperasse compensatrice gigantesque à l’apparence sécuritaire. Elle même religion des magistrats totalement ignorants du fait économique, qui se glorifient de juger sur des documents qu’ils ne comprennent pas des affaires économiques qu’ils comprennent encore moins.

De fil en aiguille, de rapports simples et respectables qu’elle était, l’économie est devenue une source inépuisable de contrats dont la vertu principale est de rendre les accords commerciaux totalement incompréhensibles et aisément “pipables”.

Bouygues avait la réputation d’ouvrir un nouveau dossier contentieux lors de chaque signature de contrat.

C’est donc principalement le poids de l’Etat dans l’économie qui génère la corruption.

Qui veut plus d’Etat, donc plus de corruption ? Suivez mon regard.

Dans ces conditions, le fait de savoir, grâce à la transparence, que nos élus sont des infirmes de l’économie, pas foutus d’être au moins aisés à plus de soixante ans, est-il un réconfort ? Pas vraiment.

Dans notre état de suspicion généralisée on peut aussi se dire que le plus jeune de nos candidats travaille à crédit, qu’il sera payé plus tard, après, il a le temps. Rien n’arrête la parano quand elle est enclenchée.

Qui plus est, constatons objectivement que des hommes politiques dénudés des attributs d’une fortune minimum ne sont guère appétissants.

Si nous voulons qu’ils s’occupent de politique et ne se laissent pas acheter, inutile de les scruter tout nus, supprimons simplement leurs prérogatives économiques. Rendons l’économie exclusivement au secteur privé qui sait neutraliser naturellement les escrocs et limitons le pouvoir des élus aux besoins régaliens de l’Etat.

Cordialement. H. Dumas

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Robespierre n’est pas loin. La guillotine moraliste est déjà sur le parvis

Ça pue, comme disent les enfants quand l’ambiance se plombe.

Les inquisiteurs sont à la manœuvre. Nous approchons de la société parfaite, si parfaite qu’il n’est aucun de ses membres qui puisse se prétendre en règle.

Sur ce fumier législatif surabondant fleurissent les fleurs vénéneuses de la délation et de l’exécution en place publique.

Les français sont-ils conscients ou non de cette mascarade ? Croient-ils que soudain le diable aurait pris possession de leurs âmes pour les transformer tous en délinquants ? Ou sont-ils lucides sur la surabondance des fausses règles qui les ligotent au profit des crapules pharisiennes au pouvoir ?

Selon l’appréciation qu’ils vont faire demain de la réalité ils retrouveront la liberté ou ils plongeront encore plus profond dans l’abîme de l’inquisition socialiste et égalitaire.

Hier ils confiaient l’éducation sexuelle de leurs enfants aux curés, aujourd’hui ils confient les clefs de leurs libertés individuelles aux prêtres du collectivisme.

Les français dont on a limité la vie à la lucarne de leur poste de télévision, véritable caverne de Platon, peuvent peut-être se laisser séduire par ceux qui leur font croire qu’ils sont bien au dessus d’eux, qu’ils sont habités d’une pureté à laquelle eux, peuple ordinaire, ne peuvent prétendre autrement que par la contrainte, la punition et la contrition.

On leur vente les qualités et la pureté de leurs tortionnaires, les flics, les magistrats, les agents du fisc, comme on leur ventait jadis la pureté sexuelle de leurs curés.

Moi qui n’ai pas la télévision et que la grotte de Platon rend claustrophobe j’ai été amené à jeter un œil objectif sur tout ce petit monde. Je vous le dis : 80% des flics sont des “ripoux” ou des pervers du pouvoir, il en est de même pour les magistrats à ceci prés que les “ripoux” y sont plus rares et les fanatiques plus nombreux, chez les agents du fisc c’est le pire, là on touche vraiment le fond.

Le plus incroyable est que ces tortionnaires prétendent torturer au nom du peuple, de ces français qui sont plutôt gentils et honnêtes au point de ne pas voir la manœuvre, de faire confiance.

Ça pue effectivement, et pas qu’un peu.

Chaque jour la liberté est écornée. Les motifs sont de tous ordres, sanitaires, planétaires, égalitaires, moralistes, nationaux, racistes, égoïstes, tous ne visent qu’un but : persuader les français que leur liberté individuelle est leur ennemie et l’ennemie de la France.

Cette folie va-t-elle venir à bout de ce magnifique pays, le transformer en un gigantesque camp de concentration entre les mains de kapos collectivistes, ou au contraire les français vont-ils envoyer paître tous ces inquisiteurs et exiger leur liberté.

La réponse est pour demain. Patience, attendons.

En attendant ayons une pensée émue pour les victimes innocentes, dont nous sommes, de cette barbarie déguisée en société qui se prétend parfaite.

Bien cordialement.

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Le Canard Enchaîné prince du capital

Publié sur BFM TV hier, voici  un très bon article sur le Canard Enchaîné : LE LIEN

Nous y apprenons que le Canard Enchaîné est libre parce qu’il possède un capital non distribué de 127 M€, exclusivement détenu par ses salariées, qui ne peuvent pas valoriser leurs actions et doivent les rendre au terme de leur collaboration à leur valeur nominale.

Nous apprenons par ailleurs que la valeur réelle de cette entreprise, si elle était mise sur le marché, serait de 180 M€.

Cet article rejoint tout le bien que je pense du capital, sa nécessité économique, son gage de liberté et de protection pour les entreprises et pour les salariés qui les composent. Jusqu’à ce jour et à la publication de cet article il n’était pas bon de dire ou penser cela.

N’oublions pas que le capital de réserve, non distribué, est considéré par le keynésianisme — et les socialistes qui y adhèrent en masse quand ils ne sont pas carrément communistes, c’est-à-dire anti-capital —  comme un capital dormant.

Le capital dormant est l’ennemi absolu du socialiste.

Cette folie liée aussi à l’égalitarisme a la peau dure, on peut estimer qu’elle fait partie de la pensée dominante.

Le Canard Enchainé pourrait devenir l’exemple qui nous sauverait, qui contredirait la religion des économistes keynésiens.

Mais avant quelques questions restent en suspens.

La fiscalité de ce capital

Comment Le Canard Enchainé peut-il faire échapper à l’impôt un tel capital non distribué.

Moi, dont les immeubles se dévalorisent, qui les voit malgré tout revalorisés artificiellement par des contrôles fiscaux infernaux, je me dis : “y a un loup”

Mettons qu’il y ait 50 salariés actionnaires au Canard – en fait j’ignore leur nombre – ils auraient, dans le monde parfait exposé dans l’article, 2% des parts du Canard Enchaîné chacun, soit pour une valorisation de 180 M€ : 3,6 M€ chacun de valorisation d’actions.

Tous, sauf le gérant, seraient imposables à l’ISF – enfin dans mon monde à moi, celui des vilains actionnaires capitalistes — D’accord, statutairement il est écrit que les échanges d’actions au Canard Enchainé se font à la valeur nominale.

Mais, entre nous, ce n’est pas cela qui peut arrêter les limiers du fisc. Je dirais même au contraire, les miens, ceux que j’ai connus, que je ne peux pas nommer à moins de 2.000 € de prime pour eux, ils iraient jusqu’à dire qu’il s’agit là d’une optimisation fiscale frauduleuse, d’un abus de droit. Ce qui doublerait la facture de leur redressement. Car, diraient-ils, la valeur des actions du Canard Enchaine ce n’est pas la valeur conventionnelle entre actionnaires, mais la valeur du marché.

La protection de ce capital

L’article nous apprend que ce capital est vital pour le Canard Enchaîné, pour la liberté de sa ligne éditoriale évidemment, mais aussi pour sa pérennité économique. Par exemple dit l’auteur, si le Canard se mettait à perdre 1 M€ par an au lieu d’en gagner plusieurs, il pourrait tenir plus de cent ans. Bien vu.

Cela me rappelle une anecdote raconté par mon père.

Juste avant la guerre de 1940, il se trouve chez un richissime savetier qui lui dévoile des hangars de stock de sabots en bois en lui disant : “Nous sommes à l’abri, avec ce stock, pour plusieurs générations.” Là-dessus arrivent les bottes en caoutchouc, à la sortie de la guerre il est ruiné.

Un capital ça se protège et ça se gère.

Le Canard Enchainé l’a-t-il en billets dans un très grand bas de laine, à la banque postale, à la Caisse d’Epargne, en biens immobiliers, en actions ou obligations du marché ? En or ? En œuvres d’art ?

Evidemment je l’ignore. Mais ce que je sais c’est qu’il est en danger, comme tout capital.

Une grave inflation le réduirait à néant, également une razzia du fisc sur tout ce qui dépasse, ou encore un grand désordre sociétal.

Dans ce cas, le Canard Enchainé aurait-il le devoir et la légitimité de le protéger, uniquement bien sûr dans le cadre de la vie de l’entreprise, par exemple en le déplaçant vers un pays calme comme la Suisse ?

Allons-nous lire un jour que pour protéger son capital, sa liberté, le Canard Enchainé quitte la France dont les candidats aux élections majeures font campagne avec bonheur sur la haine du capital ?

Ce serait à coup sûr un des scoops le plus drôle de ce drôle de journal.

Bien cordialement. H. Dumas

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Il fallait le faire, nous l’avons fait.

Bien cordialement. H. Dumas

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Comme vous le CHAVEZ, Hamon est CHOCHIALISTE

Pour nous tous c’est évident, le socialisme c’est cette catégorie politique très à cheval sur la transparence, l’intégrité de la vie politique, le sacrifice de sa personne pour les autres. En quelque sorte le don de soi, de sa fortune, de son avenir, de ses ambitions au service du peuple.

Cette perfection – transcendance de la société — qui fait la différence, qui éclaire l’avenir de l’humanité, c’est ça le socialisme. Nous en sommes convaincus même si, ça ou là, quelques ratées mémorables au cours des siècles obligent à tempérer notre joie. Mais ce sont des détails de l’histoire, comme dirait l’autre.

Observez Hamon, sa lucidité, la simplicité de ses propositions, leur efficacité, il pourrait faire sienne cette devise : “Parle Hamon … ma tête est malade” tant la clarté de son discours s’adresse à tous.

Pas besoin d’être un intellectuel pour comprendre Hamon, il est le candidat de la feuille de paie.

Il achète cash, direct, 19 millions de voix.

C’est pas beau ça ? On est loin de ce pauvre Fillon, petit bras qui se fait payer un costume, qui exploite sa femme et sa famille en les faisant plus ou moins travailler pour lui, pour des clopinettes.

Hamon c’est largement au dessus.

Il craque 35 milliards d’Euros pour acheter 19 millions d’électeurs, soit 42% du corps électoral. C’est pas malin ça ? C’est pas fort ?

C’est ça la vraie politique, la Réalpolitik

Un exemple pour bien comprendre. Nous sommes 3 millions de travailleurs indépendants, contrôlés par 15.000 vérificateurs. Si nous nous cotisons, sur un concept Hamon, et donnons 40 € chacun par mois, nous pouvons financer les 15.000 vérificateurs à hauteur de 8.000€ mensuels. Pas mal non ?

Alors les vérificateurs pourront participer à plein temps à la protection de la planète en faisant du vélo, de la course à pied, leurs jardins biologiques, le ramassage des crottes de leurs chiens, etc…. ils n’auront plus besoin de venir nous piller.

Le bonheur est dans le pot-de-vin, ici comme ailleurs, ce que Hamon a parfaitement compris.

Ce qu’avant lui Chavez avait lui aussi compris. Cette vulgate socialiste est universelle.

Chavez avait le pétrole pour assoir ses achats de voix, Hamon n’en a pas, mais il n’en n’a cure.

Il fait sienne cette célèbre phrase du mondialement connu VGE, le PDG de Jacob Delafon : “En France on n’a pas de pétrole, mais on a des bidets”. Comment ? Ce n’était pas le PDG de Jacob Delafon ? Ah bon…. peu importe. Pas des bidets ? Bof : “Parle Hamon….”

Quand même,

Comment un tel acte de corruption, qui consiste à corrompre directement 19 millions de français en achetant leurs voix avec l’argent des autres, peut-il voir le jour sans qu’une seule remarque soit audible ? Sans que le parquet financier ou La Cour des Comptes ne le foute directement en prison ?

Comment c’est possible une telle escroquerie à la démocratie ?

Expliquez-moi, je ne comprends plus rien.

Bien cordialement. H. Dumas

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Edwy Plenel me fait marrer

Je ne connais pas personnellement Edwy Plenel. Cela aurait pu se faire puisque nous avions un ami commun chez qui il passait ses vacances dans l’île d’Oléron.

Malheureusement cet ami très cher est décédé prématurément.

S’il était encore là, m’aurait-il présenté Edwy Plenel ? Je ne sais pas. C’était un homme d’une exceptionnelle qualité, je ne m’égarerai pas à penser à sa place.

Toujours est-il qu’Edwy Plenel me fait marrer.

En tout premier lieu du fait de sa casserole de plusieurs millions d’Euros de TVA, qu’il doit incontestablement, qu’il ne doit sans doute pas pouvoir payer — comme tout le monde –, qu’il espère probablement ne pas payer, qu’importe… la situation est d’un humour torride.

Son journal “Mediapart” a publié aujourd’hui un article qui vaut son pesant de cacahuètes.

Voici le lien : LIEN

Je ne reproduis pas l’article c’est interdit. Le lien non.

En gros voici l’histoire

Un journaliste de France Culture obtient d’enregistrer les audiences du tribunal correctionnel de Marseille. Ce qui est habituellement formellement interdit — on se demande bien pourquoi puisque les audiences sont publiques — mais bon.

V’là t’y pas qu’à ces audiences les magistrats se lâchent au point qu’ils ont honte de voir leur attitude filmée. Ils prennent alors une décision cassant l’accord de filmer et de diffuser qu’ils avaient donné. Pas mal non.

Et le Edwy tout étonné s’offusque.

Voyons Edwy, quand on est journaliste, il faut sortir, il faut aller aux audiences correctionnelles, régulièrement.

Surtout un journaliste comme vous qui dénonce et jette en pâture aux tribunaux tout un chacun. Il ne faut parler que de ce que l’on connait Edwy, faire autrement c’est mal.

Il ne faut pas confondre la justice et nos magistrats, nos tribunaux.

Les faits révélés dans votre journal sont d’une banalité. Il faut votre naïveté pour s’offusquer. Moi qui fréquente assidûment les prétoires, je vois cela à chaque audience.

Tenez Edwy, récemment, le Procureur de la République a lancé en plein audience : “l’honneur de M. Dumas, moi, je m’assois dessus”, personne ne l’a repris.

Le Président de la même audience m’a refusé mon temps de plaidoirie, j’ai demandé que cela soit noté sur le plumitif, que dalle.

Mais oui mon brave Edwy, c’est ainsi.

A aucun moment les magistrats n’imaginent avoir à être justes. Ils sont là pour faire respecter une discipline, rien de plus. Certains, un peu entreprenants, profitent de leur situation pour faire du prosélytisme et anticiper sur la société collectiviste dont ils rêvent, où tout le monde téterait également au sein de l’Etat, eux régulant de main de maître l’organisation de la tétée.

Ils sont parfaitement semblables aux anciens magistrats des tribunaux militaires, ceux qui ont jugé Dreyfus, puis les objecteurs de conscience de la guerre de 14-18, puis évidemment qui ont rempli les trains de la mort. Les entreprenants sont plutôt style magistrats de Pol Pot.

C’est ça Edwy la justice que vous réclamez pour tous ceux qui ne pensent pas comme vous, une justice qui se fout complètement de la vérité, qui fait appliquer l’ordre – voire son ordre –, la discipline. Qui, dans ces conditions, n’a que faire de la recherche de la vérité, du respect de l’individu.

Contrairement à ce que vous croyez, mon cher Edwy, l’audience évoquée n’était pas indigne parce qu’il s’agissait d’un petit magrébin, elle était indigne parce que toutes les audiences de cette magistrature perdue sont indignes.

Certes je n’ai pas de peine à imaginer que votre journal ne se fendrait pas d’une ligne pour moi, ou pour l’un de ces milliers de français que Bercy qualifie de “fraudeurs fiscaux”. Pourtant la justice est la même pour nous que pour ce jeune maghrébin : violente, irrespectueuse, sectaire, corrompue intellectuellement, indifférente à la vérité,  en clair inacceptable et grandement responsable de la disparition du lien social, de la violence à venir.

Ce n’est pas demain que les audiences pourront être enregistrées.

Bien cordialement mon cher Edwy. H. Dumas

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Bercy ou la perpétuité réelle. (vidéo)

Bonjour,

Cordialement. H. Dumas et E. Bolling

 

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L’obscénité de Bercy

Ce blog de témoignage est le vôtre. Petit à petit vous vous l’appropriez et c’est tant mieux.

La rubrique “Vos témoignages” commence à donner une idée de ce dont il est tacitement interdit de parler, de ce dont la presse officielle ne parle pas.

Je vise évidemment les dégâts obscènes que la folie meurtrière de Bercy cause au peuple français — notamment aux plus faibles — en prenant pour excuse l’égalitarisme.

Lancés dans la nature avec des pouvoirs exorbitants, de sinistres individus – quel être raisonnable et humain accepterait une telle mission —  sont chargés de répandre la terreur fiscale et de faire du chiffre.

Le marché des riches et des éventuels tricheurs est bien trop étroit pour une telle armada et une telle propagande politique.

Conséquemment, nul n’est à l’abri de se trouver pris dans les chaluts de Bercy, y compris des français ordinaires ou même en grande difficulté.

Toutes mes pensées vont à ceux et celles qui subissent ces outrages à leur vie, à leur famille, à leur travail, à leur ancienne fierté d’être français.

Je connais, d’abord leur incrédulité, puis leurs questionnements, leur lutte, leurs espoirs et pour finir leurs désespoirs, leur effondrement dans une indifférence et un anonymat qui les ramènent du rang d’homme qu’ils croyaient mériter à celui d’esclave, d’animal, de chose, auquel Bercy les relègue dans l’indifférence la plus totale de toute la société, politiques, magistrats et presse compris.

Comment en est-on arrivé là ?

C’est probablement la question que toutes les victimes se posent croyant être prises dans une mésaventure individuelle ou conjoncturelle. Il n’en est rien, le problème date de la nuit des temps, même si à chaque époque il prend une allure qui pourrait le faire croire différent.

La cause de tout est le souhait d’irresponsabilité.

Pris de vertige face au néant de la vie, l’homme ne souhaite pas l’affronter.

Il invente alors, entre sa liberté pleine et entière qui s’ouvre inévitablement sur ce néant et lui, une abstraction qui limite sa vue et lui cache ce néant.

Selon les époques il appelle cette abstraction de différents noms, par exemple : Dieu, sorcier, religion, Etat, patron, roi, président, érudition, culture, empereur, justice, médecin, etc…

Il installe ces abstractions entre lui et le néant et se croit, telle l’autruche avec sa tête dans le sable, protégé.

Il faut noter qu’il est toujours des escrocs pour crédibiliser un de ces titres abstraits — en faisant croire qu’il correspond à quelque chose – et l’endosser, le revendiquer, ce qui, à défaut de leur cacher le néant pour eux-mêmes, leur donne à tout le moins le pouvoir sur les autres. Pouvoir qui peut leur faire croire que leur bref passage par la vie sera alors plus facile pour eux. Illusion là aussi, mais bon.

C’est ainsi que la majorité des hommes, par peur du néant, échangent leur liberté contre une poignée de pois chiches qui consiste à confier les pouvoirs de décision sur leur vie à une abstraction.

Le pompon à ce sujet est le statut des fonctionnaires où il est écrit noir sur blanc qu’ils ne sont pas responsables de leurs actes dans le cadre de leur fonction, puisqu’ils représentent alors l’Etat seul responsable — un responsable qui évidemment ne peut pas l’être puisqu’il n’est lui-même qu’une abstraction —

Les fonctionnaires sont une caste étonnante persuadée de participer à l’avènement d’un homme nouveau, qui maitriserait le bonheur, qui terrasserait le néant, qui même serait en mesure d’influer sur la terre donc sur l’univers, alors qu’au contraire persuadés le contourner ils se précipitent plus rapidement que les autres vers le fameux néant.

Responsabilité et liberté

Les individus libres, capables d’accepter leur insignifiance d’être humain poussière de l’univers, ne sont qu’une poignée que les autres ont vite fait de taxer de folie, de déraison, en cherchant à les éliminer tant la vérité dont ceux-ci sont les témoins leur fait peur.

Si vous êtes un homme libre cessez de rêver, assumez votre condition qui est de faire face sans peur au néant. Cette position n’implique pas de le souhaiter, bien au contraire, mais de le respecter, de mesurer ses contraintes.

N’attendez pas l’homme providentiel qui vous représenterait, qui par exemple aurait ceci comme programme à l’élection présidentielle :

            – Suppression de la notion d’Etat qui n’est qu’une escroquerie

            – Création de deux associations type loi de 1901, une pour une armée chargée de protéger le territoire de ses adhérents, l’autre pour une police chargée de protéger leurs biens.

            – Election de magistrats bénévoles chargés de la justice et non de la loi.

Pour le reste liberté, liberté, et liberté pour chaque homme et pour ses biens qu’il acquiert librement. Compassion et charité faisant en contrepartie l’objet d’une publicité publique, que ce soit pour le receveur ou le donneur.

            – Evidemment suppression de l’impôt réduit à la simple participation aux deux associations que seraient l’armée et la police, tout le reste découlant de la libre entreprise.

Evidemment, cet homme d’une part n’existe pas, d’autre part n’aurait aucune chance d’être élu s’il existait.

Par contre, rien ne vous empêche d’être lucide, de ne pas voter et de vous préparer à foutre le camp quand tous les aveugles et leurs abstractions vont sombrer, plus tôt qu’ils ne le  prévoient, dans le néant. Sur cette planète il est toujours un endroit où la liberté existe, même si cet endroit est par essence éphémère et en constant mouvement.

Bien cordialement. H. Dumas

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INQUIÉTANTE ACTUALITÉ

Dans ce drôle de climat général, d’ambiance lourde dans laquelle nous vivons, deux nouvelles sortent du lot, l’une de façon totalement imprévisible, l’autre au contraire de façon très prévisible.

L’affaire Troadec

L’effarement est total, nous touchons le fond de la bêtise et de la cupidité réunies, “qualités” qui, jusqu’à présent, étaient présupposées chez les bourgeois et les nantis, qui épargnaient le peuple ordinaire “naturellement intelligent, bon et désintéressé”.

Les conséquences de ces deux marqueurs sont là sous nos yeux, terribles, dévastatrices, injustes, mortifères, on n’ose penser à la souffrance qui les a accompagnées.

C’est ce que vivent à grande échelle les pays damnés de la terre. Ce sont les deux moteurs ordinaires de la guerre. La toute simple réalité au-delà des fictions destinées à la cacher, telles que : religion, nation, honneur national, communauté, chefs charismatiques, stratégie politique, égalitarisme, collectivisme, etc…

C’est l’oubli de l’homme, du respect de l’individu, au profit d’un quelconque fantasme qui occulte tout, permet tout, glissant jusqu’à l’horreur totale. Génocide familial cette affaire ne diffère en rien des autres génocides.

Un point mérite d’être souligné, observé, analysé : la rumeur publique, dont la presse fut le zélé colporteur.

En effet, pendant quelques jours, le fils — adolescent présenté comme mal dans sa peau, s’épanchant sur les réseaux sociaux, en dérive quasiment sectaire, pas vraiment djihadiste mais inquiétant – a été présenté comme le suspect numéro un.

Cette rumeur marque de façon indélébile le fossé qui s’est creusé entre les générations.

La vieille génération, la mienne — celle des voleurs qui ont ruiné le pays à l’aide de la fumeuse philosophie égalitariste et refilé la facture aux générations suivantes — se croit obligée inconsciemment de dénigrer ces jeunes générations pour ne pas avoir à leur rendre de compte.

Notre presse, en pointe sur l’escroquerie, amplifie cette légende d’une nouvelle génération qui se fourvoierait sur les réseaux sociaux au lieu de se nourrir de la vérité officielle que la même presse serait la seule à détenir et avoir autorité à transmettre.

Mais ce jeune fils est mort. Il est mort de la bêtise et de la cupidité entretenues à longueur de page par la presse officielle en guise de morale oubliant le respect individuel et la liberté —  que cette même presse devrait aider à éclore –, que les jeunes finalement trouvent ou croient trouver sur le net. Le divorce est consommé.

L’élection présidentielle

Tout ici est conventionnel. Coups bas, mensonges et intrigues, ambitions personnelles, ne sont-ils pas devenus les seuls ingrédients de notre vie collective ?

L’ambiance est propice à une guerre civile, y échapperons-nous ?

L’histoire nous apprend les rythmes de la violence :

            -1- d’abord un dysfonctionnement qui atteint tout le mode. Ici, la dette et la ruine du pays. Un constat et un ressenti qui font l’unanimité.

            -2- Puis une cacophonie concernant les remèdes possibles. Autant d’hommes ou de groupe d’hommes, autant de solutions proposées. Des discussions à l’infini.

            -3- Jusqu’à la prise de conscience par les différents groupes que seule la force permettra d’imposer une solution.

La guerre est en marche. Logique, elle est la suite incontournable de la politique, de sa raison d’être exclusivement basée sur la force.

Lorsque la guerre civile est déclenchée par la gauche il s’agit d’une révolution, par la droite il s’agit d’un coup d’état.

Dans les faits aucune différence, ce sont les mêmes innocents qui paient la facture et les mêmes fumiers de lapin qui ramassent la mise.

Quelqu’un voit-il un homme ou une idée qui pourrait obtenir, à l’occasion des élections présidentielles à venir, une adhésion large et majoritaire ?

N’hésitez pas à me téléphoner, je vous en serai éternellement reconnaissant.

Hélas, personne ne m’appellera, chacun se rend bien compte que ce n’est pas ce qu’il souhaite qui va se produire, que ce qu’il souhaite lui est trop personnel.

Comme nous l’avons vu précédemment, bêtise et cupidité tiennent la corde, nul n’est prêt à composer, à abandonner son statut d’occidental gâté qui n’est plus qu’une vue de l’esprit.

Tous sont prêts à espionner d’abord, à dénoncer ensuite et à tuer finalement.

Bien cordialement. H. Dumas

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Elle et moi…..eux et nous

Tout en toi n’était que beauté,

Qu’en reste-t-il aujourd’hui ?

Tout pour celui qui sait,

Que je connais : je le suis

—-

Notre ensemble est végétal,

Toi la fleur moi la tige. 

Cela peut paraître trivial,

Ce n’est pourtant que vertige. 

—-

Forces de l’univers

Tout et rien sont en nous,

Nous n’avons besoin que d’eau et d’air

Tout le reste on s’en fout.

—-

Qui a fauché le champ ou nous vivions ?

Nous laissant seuls, fanés

Pour tous dont la vision 

Ne perçoit que l’instantané. 

—-

Pour moi rien n’a changé

Nul ne peut nous délier

Sans toi je ne suis qu’une herbe coupée

Un chaume qui blesse les pieds. 

—-

Sommet de l’écologie,

Notre couple en est

L’élément naturel le plus abouti,

N’en déplaise aux mal assemblés. 

—-

Notre fleur va disparaître,

Racines et graines comprises.

Nous avons eu l’impression d’être,

Était-ce une méprise ?

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LE SUPERBE BILLET DE CLAUDE REICHMAN

Un homme qui sait de quoi il parle.

Honneur à son courage, à sa ténacité, à sa lucidité en un mot à son humanisme.

                 Claude REICHMAN

Lettre ouverte à Mesdames et Messieurs
                           les hauts magistrats

Vous avez adopté, le 1er février 2016, une « délibération commune du premier président de la cour de cassation et des premiers présidents des cours d’appel ». Vous demandez une « réforme d’envergure de nature à garantir que l’Autorité judiciaire soit soustraite à toute forme d’influence », de façon à ce que nos concitoyens bénéficient « en toute circonstance de l’accès à un juge indépendant et impartial ».

Vous mettez en cause évidemment « la pénurie persistante des moyens matériels et humains » de l’Autorité judiciaire, et de ce point de vue, vous avez raison. Mais permettez-moi de vous dire que l’indépendance et l’impartialité ne dépendent pas des moyens matériels de la justice. C’est dans votre esprit et dans votre morale que ces vertus, que vous avez le devoir de pratiquer, doivent résider.

Or le spectacle lamentable que donne la justice française est aux antipodes de ses devoirs. Quand on constate que la cour de cassation viole systématiquement la Constitution en se faisant juge constitutionnel en lieu et place du Conseil constitutionnel afin de lui disputer la première place dans l’institution judiciaire, quand on voit les tribunaux des affaires de sécurité sociale bafouer les lois de la République et que les cours d’appel et la cour de cassation leur donnent raison, quand on constate que les magistrats ont de la haine pour les honnêtes citoyens et une infinie tendresse pour les délinquants, on ne peut que se dire qu’il y a quelque chose de pourri au royaume de France.

La vérité, Mesdames et Messieurs les hauts magistrats, est que vous n’avez aucune légitimité pour rendre la justice « au nom du peuple français ». Vous n’êtes que des fonctionnaires de justice. Si vous aviez su vous élever au dessus de votre condition et aviez donné la preuve de votre qualité d’âme, on vous absoudrait de n’être pas indépendants matériellement. Je cherche en vain les occasions où vous vous seriez comportés ainsi. Je cherche en vain les décisions courageuses, celles qui vous font gagner l’estime du peuple et qui constituent le meilleur capital – le seul sans doute – de toute institution judiciaire. Je cherche en vain l’affection que le peuple, partout et toujours, porte aux juges qui l’aiment et le défendent en s’appuyant sur le droit et non sur l’opportunité politique et les intérêts de carrière.

La justice française est détestée du peuple. C’est le plus terrible des verdicts. Et cette condamnation est sans appel, car les magistrats ont pendant trop longtemps abusé de notre patience.

Aujourd’hui, un pouvoir digne de ce nom devrait renvoyer tous les juges et les remplacer par de nouveaux magistrats ayant exercé préalablement des activités civiles dans la société concurrentielle, ce qui garantirait qu’ils connaissent la vie et non pas seulement les arcanes des palais dits de justice. Et rien ne leur confèrerait plus d’indépendance que leur élection par le peuple, au lieu de leur désignation par le pouvoir.

En attendant ces indispensables réformes, faisons nôtre la position de l’ancien premier président de la cour de cassation, M. Guy Canivet, qui demande à l’Etat d’exercer l’action récursoire contre les juges, c’est-à-dire de les faire payer pour leurs fautes. Gageons que ce serait au moins, pour des magistrats imbus de leur irresponsabilité, le commencement de la sagesse.

La République et l’institution parlementaire ont été capables, à la suite du scandale d’Outreau, de soumettre les faits à une commission parlementaire, dont les travaux exemplaires ont mis cruellement en lumière les défaillances individuelles et collectives de l’institution judiciaire. Bien entendu, dans notre régime politique impuissant, aucune réforme n’en a résulté. C’est pourquoi on peut dire aujourd’hui avec certitude que la révolution est désormais inéluctable. Mesdames et Messieurs les hauts magistrats, Mesdames et Messieurs les juges, il ne vous reste plus qu’à trembler.

Claude Reichman

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LA JUSTICE : CETTE MONTAGNE D’ORGUEIL (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas

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JUSTICE ET (in)DIGNITÉ (Vidéo)

Bonjour,

Le lien pour la note en délibéré : LIEN

Cordialement. H. Dumas

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Nous ne sommes pas égaux : il y a ceux qui sont tout, et nous qui ne sommes rien.

Dès le stade du guichet ou du standard téléphonique d’une de ces structures en faillite matérielle et morale dont l’ensemble se fait appeler l’Etat français le ton est donné : on s’adresse à vous comme à une merde, un sous-homme.

Sachez-le, ils sont l’élite, vous êtes la plèbe, leurs esclaves, ils n’ont pas de compte à vous rendre.

Alors que c’est quand même vous qui les payez et eux qui sont censés être à votre service.

Les conclusions de Mme BERTINCHANT pour l’audience du 27 Février 2017, sont à ce sujet un grand moment : LE LIEN

En dehors du ton général condescendant, plusieurs choses sont remarquables dans ces conclusions qui seront soutenues à l’audience publique de 27/2/2017.

            -1- Mme Bertinchant se demande par quel pêché d’orgueil je peux prétendre représenter les français dans ce conflit qui vise le droit à la preuve lors du débat oral et contradictoire à l’occasion d’un contrôle fiscal.

Et pourtant… lorsqu’elle conclut le 22 Février 2017, elle prend des conclusions responsives aux miennes qui ne sont pas en sa possession  

Je ne lui ai posté mes conclusions que le Jeudi 23 Février 2017.

Il a donc fallu qu’elle en prenne connaissance lors de leur publication sur ce blog le 15 Février 2017, dans le billet “Les rendez-vous judiciaires”.

Or c’est clair, ce blog s’adresse bien à tous les français, modestement et sans orgueil déplacé.

Pour mémoire, je ne pense pas que Mme Bertinchant lise mon blog pour en partager la philosophie, je pense même que sa lecture lui est pénible. Mais elle le lit, c’est donc qu’elle le trouve important – petite consolation —

            -2- Mme Bertinchant écrit noir sur blanc dans ses conclusions, ce que nous savions déjà mais qu’il est bon de rappeler : le fonctionnaire est irresponsable de ses actes… dont acte.

            -3- Mme Bertinchant a une idée strictement pharisienne de la justice qui n’aurait rien à voir avec le fond, qui ne saurait exister que pour la forme.

Forme que des pauvres pékins comme vous et moi sont incapables de maîtriser, alors : passons notre chemin, et vite, s’il vous plait…..

Lundi je vais en prendre plein la tronche, il n’est même pas impossible que l’on ne me permette pas de m’exprimer…. à cause de la forme.

C’est la vie dans notre belle démocratie :  — mais qui sont ces culs-terreux, qui plus est “fraudeurs fiscaux”, comment osent-ils demander justice, savent-ils seulement ce qu’est la justice ???

C’est ce que pense ce système pour se rassurer et pouvoir nous tuer en paix avec lui-même.

Bien cordialement. H. Dumas

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L’économie, la société, les banlieues.

Lors d’un billet précédent j’ai établi un parallèle entre l’oxygène que l’on ne voit pas mais sans lequel il n’y aurait pas de vie, pas de merveilles de la nature, et l’économie que l’on ne voit pas non plus, sans laquelle pourtant il ne peut pas y avoir de société.

Ce point me parait important, pas pour ceux qui sont conscients de la place de l’économie mais pour tous les autres que l’on doit convaincre.

Si nous n’emportons pas leur conviction, ils penseront que la société est bâtie sur d’autres critères, courront à leur perte et donc à la notre.

Celui qui regarde la nature peut croire que c’est le vent, le soleil ou autre signe tangible qui crée notre monde, il se trompe. Ailleurs dans l’univers, où il y a du vent et du soleil, sans oxygène il n’y a pas de vie. Le maître de notre nature est l’oxygène.

Pour aller plus avant dans notre explication sur l’économie, base non visible de toute société, nous allons parler des banlieues, c’est le moment ou jamais.

Donc nous sommes dans les années 60 et 70 du siècle passé. C’est le plein emploi. Les industriels ont besoin de main d’œuvre, elle va venir du Maghreb et de l’Afrique. Ce seront des travailleurs non spécialisés, dont le sacrifice sera apparent et justifiera la notion de regroupement familial.

Comme tout humain, ces travailleurs de base souhaiteront un avenir meilleur pour leurs enfants. Certains de ces enfants accèderont à un meilleur statut, d’autre non, tous rencontreront une hostilité réelle à les voir désirer autre chose que leur fonction de travailleur primaire, même pour les générations montantes.

Cette hostilité va générer chez ceux qui la subissent un regroupement communautaire qui se traduira par un regroupement géographique, notamment en banlieue.

Et là, une économie va se développer.

Cette économie sera facilitée par l’apport important d’argent illégal lié à des activités illicites faciles à dissimuler par le cloisonnement du communautarisme.

Cet argent illégal — mais aussi celui d’activités parfaitement légales — va constituer le capital nécessaire à l’éclosion d’une économie spécifique et localisée.

Capital et économie ainsi captés vont générer une société quasi indépendante, avec tous les attributs d’une société complète.

Ainsi trouvera-t-on des dominants, des dominés, des donneurs d’ordre, des exécutants, un ordre spécifique, des gardiens de l’ordre, des penseurs, une expression artistique, culturelle, etc…  tout ce que l’économie génère lorsqu’elle est suffisante pour provoquer la naissance d’une société.

Cette société, au fil du temps, est montée inexorablement en puissance, et elle continue.

Son organisation et sa différence sont arrivées à un tel niveau qu’elle n’est plus intégrable à la notre, que l’avenir ne peut être qu’une cohabitation ou un affrontement entre les deux sociétés.

Un constat

Cette société naissante sait inconsciemment ce qu’elle doit à l’économie, elle la respecte et tend à la développer, pendant que notre société se croit bien au dessus de l’économie et en fait peu de cas.

Cette différence de perception est porteuse de conflits.

C’est pourquoi aujourd’hui, les candidats au poste suprême qui ne mettent pas l’économie au premier rang de leurs préoccupations auront inévitablement à gérer le conflit qui ne peut que s’installer entre ces deux sociétés et la compétition économique invisible qu’elles vont engendrer, sous couvert de culture, de religion ou de tradition qui ne sont que des hologrammes.

Le pire candidat – et c’est un signe – est justement celui qui s’est produit sur scène sous la forme d’un hologramme.

Vous ai-je convaincu de regarder l’économie non pas comme un outil de plaisir, mais comme le squelette qui porte toute société, sans lequel il n’y a tout simplement pas de société possible ?

Ce regard vous amènera à respecter le capital, ceux qui l’ont en charge, à fuir l’emprunt et les impôts confiscatoires, à protéger l’économie générale, au prix de votre propre intérêt s’il le faut, pour garantir la vie de votre société si vous y êtes attaché, si la liberté veut dire quelque chose pour vous.

J’aurais pu prendre l’exemple des mini-sociétés que sont les familles.

Si le taux de divorce atteint dit-on 80% chez nos jeunes couples, la plupart du temps c’est une mauvaise estimation de l’importance de l’économie dans le couple qui génère l’échec.

A la décharge de tous ceux que le hasard de la vie n’a pas mis au contact de l’économie, qui n’en n’imaginent même pas l’existence, il faut dire que rien n’est fait pour les éclairer sur le sujet.

Tout est fait pour, au contraire, laisser croire que c’est aux feuilles et non au tronc que l’arbre doit sa réalité.

Ainsi, les conséquences sociales de l’économie sont prisent pour sa cause.

L’ordre tente de faire croire qu’il est affranchi de l’économie alors qu’il est évidemment son serviteur.

Il en est de même pour la culture, la pensée, la philosophie, la politique, les croyances, la science, la communication, les jeux, etc…

Devant tant de fausses pistes, n’est-il pas normal qu’un très grand nombre ne perçoive pas l’invisible rôle structurel de l’économie ?

In fine ce rôle parait toujours, malheureusement il est alors en négatif et c’est trop tard.

Je crains que ceux qui sont conscients de tout cela soient amenés à passer un tour, ce n’est pas cette fois qu’un président prendra à bras le corps nos problèmes économiques, peut-être le prochain s’il n’y a pas de guerre civile entre temps.

Bien cordialement. H. Dumas

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L’OXYGENE

À l’instant où vous ouvrez ce billet vous êtes peut-être abattu, persécuté, désespéré, cerné par cette folie qui consiste à prétendre que vous devez expier je ne sais quelle faute pour que les autres puissent vivre, accéder à leurs droits au mépris des vôtres.

Si c’est le cas faites ceci : ouvrez les yeux, regardez autour de vous.

Quelque soit l’endroit où vous soyez il y a — là ou très près — une parcelle de la beauté du monde : un coin de ciel bleu, une perspective campagnarde, un océan, des montagnes, un morceau d’architecture, un visage, les possibilités sont illimitées.

Il se peut aussi que vous soyez justement en train de contempler une de ces merveilles en buvant un verre dans un restaurant d’altitude ou au bord d’un rivage tahitien.

Dans tous les cas vous ne verrez pas ce sans quoi tout ce que vous voyez n’existerait pas : l’oxygène.

Sans oxygène pas de vie, sans vie pas de beauté du monde.

L’oxygène est le support de la vie de son exception qui ne nous lasse pas et que les hommes toutes tendances confondues s’accordent à vouloir protéger, il est pourtant invisible.

Si maintenant, malgré les problèmes que vous rencontrez — ou justement parce que vous n’en rencontrez pas — vous avez de la tendresse, un intérêt marqué, pour l’humanité, dites-vous ceci : il n’est pas d’humanité possible sans économie.

Tout comme la nature disparaîtrait sans l’invisible oxygène l’humanité disparaîtrait sans l’invisible économie.

Le parallèle ne s’arrête pas là.

Face à ces deux éléments invisibles mais indispensables il est trois attitudes possibles :

            -1- l’indifférence, chacun prend et jette en fonction de ses envies, de ce qu’il considère être ses besoins, en ignorant  l’invisible.

            -2- L’injustice, chacun prive un autre pour prendre plus de cet invisible, selon un code ou des règles l’avantageant.

            -3- La raison, tout le monde profite et protège l’invisible, au prorata de sa position, en prenant soin d’en augmenter globalement la masse.

Personnellement, sensible à l’économie, j’affirme que tout acte économique bien pensé doit aboutir à un gain pour toutes les parties concernées, à une augmentation globale de l’élément invisible qu’est l’économie.

Nous devons rejeter l’idée que l’économie serait secondaire, alors qu’elle est fondamentale.

Nous devons rejeter l’idée que l’économie est fatalement injuste, alors que sa base même est le respect de l’intérêt de chaque partie à son accomplissement.

Nous devons accepter l’idée que toute société humaine est économie.

Nous devons, chacun de nous, nous engager dans chaque acte de vie, donc d’économie, à faire en sorte qu’aucune des parties prenantes ne soit lésée.

Nous devons donc tout savoir et comprendre de l’existence de l’économie.

Savoir et comprendre que son usage et son respect ne passent pas par l’égalitarisme.

Pas plus qu’il n’est envisageable que chaque être vivant dispose et use de la même quantité d’oxygène il n’est envisageable que chaque être humain use et dispose de la même quantité d’économie.

L’essentiel est que globalement l’économie soit suffisante et en augmentation au prorata de l’augmentation de la masse humaine, et qu’à chaque augmentation chacun ait sa part.

Quand l’économie manque, ou paraît manquer, l’homme est aussi dépourvu que la nature en manque d’oxygène.

Les apprentis sorciers, qui ont la prétention soit de reléguer l’économie à l’arrière plan soit de la réduire en la régulant artificiellement, commettent un vrai crime contre l’humanité dont les conséquences sont parfaitement visibles partout où ils interviennent.

Egalitaristes et socialistes puissent-ils un jour entrevoir l’invisible économie et en comprendre les règles.

Ce serait un grand pas vers la paix, l’harmonie et la sérénité.

Bien cordialement.

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LES RENDEZ-VOUS JUDICIAIRES

Comme j’ai eu de nombreuses fois l’occasion de l’affirmer, notre résistance à la zone de non droit des contrôles fiscaux est légaliste.

Sur ce blog certes nous sommes des dissidents, nous souhaitons que les choses changent, nous refusons le harcèlement et la torture fiscale, mais nos armes sont exclusivement l’explication, la persuasion et la loi.

Chaque rendez-vous judiciaire est public, vous pouvez y assister.

Mardi 21/02/2017 à 14H

Le plus proche rendez-vous est le Mardi 21 Février 2017 à 14H devant La Chambre Correctionnelle de La Cour d’appel de Versailles où je défendrai la Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) accessible avec ce LIEN.

Cette audience est très importante, il s’agit de l’avenir de la liberté d’expression dans notre pays. La Cour de Cassation dans un arrêt du 2 Novembre 2016 a mis un obstacle redoutable à la liberté d’expression en considérant qu’un lien sur le net vaut réédition et fait redémarrer la prescription liée aux plaintes en diffamation.

Lundi 27/02/2017 à 14H

C’est le deuxième rendez-vous très important, le Lundi 27 Février à 14H devant La Cour d’appel de Montpellier, salle 1/18 où je défendrai le refus de juger de notre droit à la preuve par l’enregistrement du débat oral et contradictoire lors d’un contrôle fiscal. Les conclusions que je défendrai sont accessibles avec ce LIEN

Je vous remercie de votre indulgence en ce qui concerne la qualité juridique de ces actions.

Il est possible – probablement certain – que cette qualité soit incertaine, possible aussi que les magistrats en profitent pour se dérober.

Ce ne serait pas l’esprit de la loi, des droits de l’homme, de notre constitution, cela serait ce que l’on appelle une “attitude pharisienne”.

Nous n’y pouvons rien et cela ne doit pas nous décourager car d’une part nous n’avons pas les moyens de nous assurer l’assistance d’une star du barreau et d’autre part les stars du barreau n’ont aucune envie de croiser le fer avec Bercy.

Bien cordialement. H. Dumas

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Peut-on résister…. au fisc ??? (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E.Bolling

 

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Deux France opposées

Je reçois à l’instant de mon avocat le mail suivant :

“Cher Monsieur,

Je vous invite à trouver ci-joint l’arrêt rendu par la Cour d’Appel.

Je vous précise avoir reçu de mon confrère une demande de paiement, sous menace de transmission à l’huissier de justice.

Je tenais à vous en informer.”

Il s’agit de l’arrêt de la Cour d’Appel de Paris que vous connaissez déjà : LIEN

Donc, pas de problème moral pour lui, le fonctionnaire (L.X.) bénéficiaire de cet arrêt exige son dû : 3.000 €. Que je ne peux pas payer, il le sait puisque c’est lui qui, pour partie, m’a ruiné.

Il va donc probablement se faire payer par l’organisme de soutien aux pauvres victimes d’escrocs. Je joue le rôle de l’escroc — j’espère que vous appréciez la finesse de la situation – il s’en suivra une augmentation de 30% de la facture, soit un total de 3.900 €. Que je ne pourrai toujours pas payer. In fine probablement la case prison pour défaut de paiement à ce très sérieux organisme. Nous verrons bien. Je compte sur vous pour les traditionnelles oranges.

Je vous laisse juge de la morale de la situation.

Ce mail m’a amené à relire l’arrêt.

Je soumets à votre analyse son contenu, notamment :

Peut-être faites vous partie de la catégorie de français qui sont, ou qui se sentent, juridiquement responsables des conséquences de leurs actes. Je pense évidemment aux architectes responsables non seulement de leurs plans mais de leur exécution, pourtant réalisée par d’autres. Je pourrais tout aussi bien penser à toutes les professions exercées à titre de patron ou de salarié du privé.

A ceux-là je dédie ce morceau de bravoure qu’est cet arrêt, où l’on peut lire, de façon non équivoque, que ce n’est pas parce qu’un fonctionnaire applique des procédures parfaitement critiquables qu’il peut être critiqué.

Evidemment cela est asséné quelles que soient les conséquences de ces procédures critiquables, y compris la mort de celui qui les subit.

Nous sommes loin des crimes de bureau définis par Nuremberg. Eichmann serait sorti libre sur ce type de raisonnement, c’est d’ailleurs ce qu’il a plaidé, il s’est juste trompé d’époque.

L’impunité des fonctionnaires coercitifs, fiscaux ou autre police de l’esprit ou de la force physique, est absolument incroyable.

Seule une dictature peut se permettre ce genre de raisonnement.

Nous sommes donc bien dans une dictature de la pensée qui, hélas, a des conséquences directes et matérielles sur notre vie d’homme, sur nos libertés.

Ce sont donc deux France qui s’opposent, de façon probablement irréconciliable.

Ce constat est d’une grande tristesse. Il n’est possible que de mourir ou de fuir. Nous sommes les émigrés de demain, espérons être mieux reçus que ceux qui arrivent chez nous aujourd’hui.

Cordialement. H. Dumas

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