Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

LE SUPERBE BILLET DE CLAUDE REICHMAN

Un homme qui sait de quoi il parle.

Honneur à son courage, à sa ténacité, à sa lucidité en un mot à son humanisme.

                 Claude REICHMAN

Lettre ouverte à Mesdames et Messieurs
                           les hauts magistrats

Vous avez adopté, le 1er février 2016, une « délibération commune du premier président de la cour de cassation et des premiers présidents des cours d’appel ». Vous demandez une « réforme d’envergure de nature à garantir que l’Autorité judiciaire soit soustraite à toute forme d’influence », de façon à ce que nos concitoyens bénéficient « en toute circonstance de l’accès à un juge indépendant et impartial ».

Vous mettez en cause évidemment « la pénurie persistante des moyens matériels et humains » de l’Autorité judiciaire, et de ce point de vue, vous avez raison. Mais permettez-moi de vous dire que l’indépendance et l’impartialité ne dépendent pas des moyens matériels de la justice. C’est dans votre esprit et dans votre morale que ces vertus, que vous avez le devoir de pratiquer, doivent résider.

Or le spectacle lamentable que donne la justice française est aux antipodes de ses devoirs. Quand on constate que la cour de cassation viole systématiquement la Constitution en se faisant juge constitutionnel en lieu et place du Conseil constitutionnel afin de lui disputer la première place dans l’institution judiciaire, quand on voit les tribunaux des affaires de sécurité sociale bafouer les lois de la République et que les cours d’appel et la cour de cassation leur donnent raison, quand on constate que les magistrats ont de la haine pour les honnêtes citoyens et une infinie tendresse pour les délinquants, on ne peut que se dire qu’il y a quelque chose de pourri au royaume de France.

La vérité, Mesdames et Messieurs les hauts magistrats, est que vous n’avez aucune légitimité pour rendre la justice « au nom du peuple français ». Vous n’êtes que des fonctionnaires de justice. Si vous aviez su vous élever au dessus de votre condition et aviez donné la preuve de votre qualité d’âme, on vous absoudrait de n’être pas indépendants matériellement. Je cherche en vain les occasions où vous vous seriez comportés ainsi. Je cherche en vain les décisions courageuses, celles qui vous font gagner l’estime du peuple et qui constituent le meilleur capital – le seul sans doute – de toute institution judiciaire. Je cherche en vain l’affection que le peuple, partout et toujours, porte aux juges qui l’aiment et le défendent en s’appuyant sur le droit et non sur l’opportunité politique et les intérêts de carrière.

La justice française est détestée du peuple. C’est le plus terrible des verdicts. Et cette condamnation est sans appel, car les magistrats ont pendant trop longtemps abusé de notre patience.

Aujourd’hui, un pouvoir digne de ce nom devrait renvoyer tous les juges et les remplacer par de nouveaux magistrats ayant exercé préalablement des activités civiles dans la société concurrentielle, ce qui garantirait qu’ils connaissent la vie et non pas seulement les arcanes des palais dits de justice. Et rien ne leur confèrerait plus d’indépendance que leur élection par le peuple, au lieu de leur désignation par le pouvoir.

En attendant ces indispensables réformes, faisons nôtre la position de l’ancien premier président de la cour de cassation, M. Guy Canivet, qui demande à l’Etat d’exercer l’action récursoire contre les juges, c’est-à-dire de les faire payer pour leurs fautes. Gageons que ce serait au moins, pour des magistrats imbus de leur irresponsabilité, le commencement de la sagesse.

La République et l’institution parlementaire ont été capables, à la suite du scandale d’Outreau, de soumettre les faits à une commission parlementaire, dont les travaux exemplaires ont mis cruellement en lumière les défaillances individuelles et collectives de l’institution judiciaire. Bien entendu, dans notre régime politique impuissant, aucune réforme n’en a résulté. C’est pourquoi on peut dire aujourd’hui avec certitude que la révolution est désormais inéluctable. Mesdames et Messieurs les hauts magistrats, Mesdames et Messieurs les juges, il ne vous reste plus qu’à trembler.

Claude Reichman

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LA JUSTICE : CETTE MONTAGNE D’ORGUEIL (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas

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JUSTICE ET (in)DIGNITÉ (Vidéo)

Bonjour,

Le lien pour la note en délibéré : LIEN

Cordialement. H. Dumas

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Nous ne sommes pas égaux : il y a ceux qui sont tout, et nous qui ne sommes rien.

Dès le stade du guichet ou du standard téléphonique d’une de ces structures en faillite matérielle et morale dont l’ensemble se fait appeler l’Etat français le ton est donné : on s’adresse à vous comme à une merde, un sous-homme.

Sachez-le, ils sont l’élite, vous êtes la plèbe, leurs esclaves, ils n’ont pas de compte à vous rendre.

Alors que c’est quand même vous qui les payez et eux qui sont censés être à votre service.

Les conclusions de Mme BERTINCHANT pour l’audience du 27 Février 2017, sont à ce sujet un grand moment : LE LIEN

En dehors du ton général condescendant, plusieurs choses sont remarquables dans ces conclusions qui seront soutenues à l’audience publique de 27/2/2017.

            -1- Mme Bertinchant se demande par quel pêché d’orgueil je peux prétendre représenter les français dans ce conflit qui vise le droit à la preuve lors du débat oral et contradictoire à l’occasion d’un contrôle fiscal.

Et pourtant… lorsqu’elle conclut le 22 Février 2017, elle prend des conclusions responsives aux miennes qui ne sont pas en sa possession  

Je ne lui ai posté mes conclusions que le Jeudi 23 Février 2017.

Il a donc fallu qu’elle en prenne connaissance lors de leur publication sur ce blog le 15 Février 2017, dans le billet “Les rendez-vous judiciaires”.

Or c’est clair, ce blog s’adresse bien à tous les français, modestement et sans orgueil déplacé.

Pour mémoire, je ne pense pas que Mme Bertinchant lise mon blog pour en partager la philosophie, je pense même que sa lecture lui est pénible. Mais elle le lit, c’est donc qu’elle le trouve important – petite consolation —

            -2- Mme Bertinchant écrit noir sur blanc dans ses conclusions, ce que nous savions déjà mais qu’il est bon de rappeler : le fonctionnaire est irresponsable de ses actes… dont acte.

            -3- Mme Bertinchant a une idée strictement pharisienne de la justice qui n’aurait rien à voir avec le fond, qui ne saurait exister que pour la forme.

Forme que des pauvres pékins comme vous et moi sont incapables de maîtriser, alors : passons notre chemin, et vite, s’il vous plait…..

Lundi je vais en prendre plein la tronche, il n’est même pas impossible que l’on ne me permette pas de m’exprimer…. à cause de la forme.

C’est la vie dans notre belle démocratie :  — mais qui sont ces culs-terreux, qui plus est “fraudeurs fiscaux”, comment osent-ils demander justice, savent-ils seulement ce qu’est la justice ???

C’est ce que pense ce système pour se rassurer et pouvoir nous tuer en paix avec lui-même.

Bien cordialement. H. Dumas

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L’économie, la société, les banlieues.

Lors d’un billet précédent j’ai établi un parallèle entre l’oxygène que l’on ne voit pas mais sans lequel il n’y aurait pas de vie, pas de merveilles de la nature, et l’économie que l’on ne voit pas non plus, sans laquelle pourtant il ne peut pas y avoir de société.

Ce point me parait important, pas pour ceux qui sont conscients de la place de l’économie mais pour tous les autres que l’on doit convaincre.

Si nous n’emportons pas leur conviction, ils penseront que la société est bâtie sur d’autres critères, courront à leur perte et donc à la notre.

Celui qui regarde la nature peut croire que c’est le vent, le soleil ou autre signe tangible qui crée notre monde, il se trompe. Ailleurs dans l’univers, où il y a du vent et du soleil, sans oxygène il n’y a pas de vie. Le maître de notre nature est l’oxygène.

Pour aller plus avant dans notre explication sur l’économie, base non visible de toute société, nous allons parler des banlieues, c’est le moment ou jamais.

Donc nous sommes dans les années 60 et 70 du siècle passé. C’est le plein emploi. Les industriels ont besoin de main d’œuvre, elle va venir du Maghreb et de l’Afrique. Ce seront des travailleurs non spécialisés, dont le sacrifice sera apparent et justifiera la notion de regroupement familial.

Comme tout humain, ces travailleurs de base souhaiteront un avenir meilleur pour leurs enfants. Certains de ces enfants accèderont à un meilleur statut, d’autre non, tous rencontreront une hostilité réelle à les voir désirer autre chose que leur fonction de travailleur primaire, même pour les générations montantes.

Cette hostilité va générer chez ceux qui la subissent un regroupement communautaire qui se traduira par un regroupement géographique, notamment en banlieue.

Et là, une économie va se développer.

Cette économie sera facilitée par l’apport important d’argent illégal lié à des activités illicites faciles à dissimuler par le cloisonnement du communautarisme.

Cet argent illégal — mais aussi celui d’activités parfaitement légales — va constituer le capital nécessaire à l’éclosion d’une économie spécifique et localisée.

Capital et économie ainsi captés vont générer une société quasi indépendante, avec tous les attributs d’une société complète.

Ainsi trouvera-t-on des dominants, des dominés, des donneurs d’ordre, des exécutants, un ordre spécifique, des gardiens de l’ordre, des penseurs, une expression artistique, culturelle, etc…  tout ce que l’économie génère lorsqu’elle est suffisante pour provoquer la naissance d’une société.

Cette société, au fil du temps, est montée inexorablement en puissance, et elle continue.

Son organisation et sa différence sont arrivées à un tel niveau qu’elle n’est plus intégrable à la notre, que l’avenir ne peut être qu’une cohabitation ou un affrontement entre les deux sociétés.

Un constat

Cette société naissante sait inconsciemment ce qu’elle doit à l’économie, elle la respecte et tend à la développer, pendant que notre société se croit bien au dessus de l’économie et en fait peu de cas.

Cette différence de perception est porteuse de conflits.

C’est pourquoi aujourd’hui, les candidats au poste suprême qui ne mettent pas l’économie au premier rang de leurs préoccupations auront inévitablement à gérer le conflit qui ne peut que s’installer entre ces deux sociétés et la compétition économique invisible qu’elles vont engendrer, sous couvert de culture, de religion ou de tradition qui ne sont que des hologrammes.

Le pire candidat – et c’est un signe – est justement celui qui s’est produit sur scène sous la forme d’un hologramme.

Vous ai-je convaincu de regarder l’économie non pas comme un outil de plaisir, mais comme le squelette qui porte toute société, sans lequel il n’y a tout simplement pas de société possible ?

Ce regard vous amènera à respecter le capital, ceux qui l’ont en charge, à fuir l’emprunt et les impôts confiscatoires, à protéger l’économie générale, au prix de votre propre intérêt s’il le faut, pour garantir la vie de votre société si vous y êtes attaché, si la liberté veut dire quelque chose pour vous.

J’aurais pu prendre l’exemple des mini-sociétés que sont les familles.

Si le taux de divorce atteint dit-on 80% chez nos jeunes couples, la plupart du temps c’est une mauvaise estimation de l’importance de l’économie dans le couple qui génère l’échec.

A la décharge de tous ceux que le hasard de la vie n’a pas mis au contact de l’économie, qui n’en n’imaginent même pas l’existence, il faut dire que rien n’est fait pour les éclairer sur le sujet.

Tout est fait pour, au contraire, laisser croire que c’est aux feuilles et non au tronc que l’arbre doit sa réalité.

Ainsi, les conséquences sociales de l’économie sont prisent pour sa cause.

L’ordre tente de faire croire qu’il est affranchi de l’économie alors qu’il est évidemment son serviteur.

Il en est de même pour la culture, la pensée, la philosophie, la politique, les croyances, la science, la communication, les jeux, etc…

Devant tant de fausses pistes, n’est-il pas normal qu’un très grand nombre ne perçoive pas l’invisible rôle structurel de l’économie ?

In fine ce rôle parait toujours, malheureusement il est alors en négatif et c’est trop tard.

Je crains que ceux qui sont conscients de tout cela soient amenés à passer un tour, ce n’est pas cette fois qu’un président prendra à bras le corps nos problèmes économiques, peut-être le prochain s’il n’y a pas de guerre civile entre temps.

Bien cordialement. H. Dumas

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L’OXYGENE

À l’instant où vous ouvrez ce billet vous êtes peut-être abattu, persécuté, désespéré, cerné par cette folie qui consiste à prétendre que vous devez expier je ne sais quelle faute pour que les autres puissent vivre, accéder à leurs droits au mépris des vôtres.

Si c’est le cas faites ceci : ouvrez les yeux, regardez autour de vous.

Quelque soit l’endroit où vous soyez il y a — là ou très près — une parcelle de la beauté du monde : un coin de ciel bleu, une perspective campagnarde, un océan, des montagnes, un morceau d’architecture, un visage, les possibilités sont illimitées.

Il se peut aussi que vous soyez justement en train de contempler une de ces merveilles en buvant un verre dans un restaurant d’altitude ou au bord d’un rivage tahitien.

Dans tous les cas vous ne verrez pas ce sans quoi tout ce que vous voyez n’existerait pas : l’oxygène.

Sans oxygène pas de vie, sans vie pas de beauté du monde.

L’oxygène est le support de la vie de son exception qui ne nous lasse pas et que les hommes toutes tendances confondues s’accordent à vouloir protéger, il est pourtant invisible.

Si maintenant, malgré les problèmes que vous rencontrez — ou justement parce que vous n’en rencontrez pas — vous avez de la tendresse, un intérêt marqué, pour l’humanité, dites-vous ceci : il n’est pas d’humanité possible sans économie.

Tout comme la nature disparaîtrait sans l’invisible oxygène l’humanité disparaîtrait sans l’invisible économie.

Le parallèle ne s’arrête pas là.

Face à ces deux éléments invisibles mais indispensables il est trois attitudes possibles :

            -1- l’indifférence, chacun prend et jette en fonction de ses envies, de ce qu’il considère être ses besoins, en ignorant  l’invisible.

            -2- L’injustice, chacun prive un autre pour prendre plus de cet invisible, selon un code ou des règles l’avantageant.

            -3- La raison, tout le monde profite et protège l’invisible, au prorata de sa position, en prenant soin d’en augmenter globalement la masse.

Personnellement, sensible à l’économie, j’affirme que tout acte économique bien pensé doit aboutir à un gain pour toutes les parties concernées, à une augmentation globale de l’élément invisible qu’est l’économie.

Nous devons rejeter l’idée que l’économie serait secondaire, alors qu’elle est fondamentale.

Nous devons rejeter l’idée que l’économie est fatalement injuste, alors que sa base même est le respect de l’intérêt de chaque partie à son accomplissement.

Nous devons accepter l’idée que toute société humaine est économie.

Nous devons, chacun de nous, nous engager dans chaque acte de vie, donc d’économie, à faire en sorte qu’aucune des parties prenantes ne soit lésée.

Nous devons donc tout savoir et comprendre de l’existence de l’économie.

Savoir et comprendre que son usage et son respect ne passent pas par l’égalitarisme.

Pas plus qu’il n’est envisageable que chaque être vivant dispose et use de la même quantité d’oxygène il n’est envisageable que chaque être humain use et dispose de la même quantité d’économie.

L’essentiel est que globalement l’économie soit suffisante et en augmentation au prorata de l’augmentation de la masse humaine, et qu’à chaque augmentation chacun ait sa part.

Quand l’économie manque, ou paraît manquer, l’homme est aussi dépourvu que la nature en manque d’oxygène.

Les apprentis sorciers, qui ont la prétention soit de reléguer l’économie à l’arrière plan soit de la réduire en la régulant artificiellement, commettent un vrai crime contre l’humanité dont les conséquences sont parfaitement visibles partout où ils interviennent.

Egalitaristes et socialistes puissent-ils un jour entrevoir l’invisible économie et en comprendre les règles.

Ce serait un grand pas vers la paix, l’harmonie et la sérénité.

Bien cordialement.

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LES RENDEZ-VOUS JUDICIAIRES

Comme j’ai eu de nombreuses fois l’occasion de l’affirmer, notre résistance à la zone de non droit des contrôles fiscaux est légaliste.

Sur ce blog certes nous sommes des dissidents, nous souhaitons que les choses changent, nous refusons le harcèlement et la torture fiscale, mais nos armes sont exclusivement l’explication, la persuasion et la loi.

Chaque rendez-vous judiciaire est public, vous pouvez y assister.

Mardi 21/02/2017 à 14H

Le plus proche rendez-vous est le Mardi 21 Février 2017 à 14H devant La Chambre Correctionnelle de La Cour d’appel de Versailles où je défendrai la Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) accessible avec ce LIEN.

Cette audience est très importante, il s’agit de l’avenir de la liberté d’expression dans notre pays. La Cour de Cassation dans un arrêt du 2 Novembre 2016 a mis un obstacle redoutable à la liberté d’expression en considérant qu’un lien sur le net vaut réédition et fait redémarrer la prescription liée aux plaintes en diffamation.

Lundi 27/02/2017 à 14H

C’est le deuxième rendez-vous très important, le Lundi 27 Février à 14H devant La Cour d’appel de Montpellier, salle 1/18 où je défendrai le refus de juger de notre droit à la preuve par l’enregistrement du débat oral et contradictoire lors d’un contrôle fiscal. Les conclusions que je défendrai sont accessibles avec ce LIEN

Je vous remercie de votre indulgence en ce qui concerne la qualité juridique de ces actions.

Il est possible – probablement certain – que cette qualité soit incertaine, possible aussi que les magistrats en profitent pour se dérober.

Ce ne serait pas l’esprit de la loi, des droits de l’homme, de notre constitution, cela serait ce que l’on appelle une “attitude pharisienne”.

Nous n’y pouvons rien et cela ne doit pas nous décourager car d’une part nous n’avons pas les moyens de nous assurer l’assistance d’une star du barreau et d’autre part les stars du barreau n’ont aucune envie de croiser le fer avec Bercy.

Bien cordialement. H. Dumas

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Peut-on résister…. au fisc ??? (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E.Bolling

 

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Deux France opposées

Je reçois à l’instant de mon avocat le mail suivant :

“Cher Monsieur,

Je vous invite à trouver ci-joint l’arrêt rendu par la Cour d’Appel.

Je vous précise avoir reçu de mon confrère une demande de paiement, sous menace de transmission à l’huissier de justice.

Je tenais à vous en informer.”

Il s’agit de l’arrêt de la Cour d’Appel de Paris que vous connaissez déjà : LIEN

Donc, pas de problème moral pour lui, le fonctionnaire (L.X.) bénéficiaire de cet arrêt exige son dû : 3.000 €. Que je ne peux pas payer, il le sait puisque c’est lui qui, pour partie, m’a ruiné.

Il va donc probablement se faire payer par l’organisme de soutien aux pauvres victimes d’escrocs. Je joue le rôle de l’escroc — j’espère que vous appréciez la finesse de la situation – il s’en suivra une augmentation de 30% de la facture, soit un total de 3.900 €. Que je ne pourrai toujours pas payer. In fine probablement la case prison pour défaut de paiement à ce très sérieux organisme. Nous verrons bien. Je compte sur vous pour les traditionnelles oranges.

Je vous laisse juge de la morale de la situation.

Ce mail m’a amené à relire l’arrêt.

Je soumets à votre analyse son contenu, notamment :

Peut-être faites vous partie de la catégorie de français qui sont, ou qui se sentent, juridiquement responsables des conséquences de leurs actes. Je pense évidemment aux architectes responsables non seulement de leurs plans mais de leur exécution, pourtant réalisée par d’autres. Je pourrais tout aussi bien penser à toutes les professions exercées à titre de patron ou de salarié du privé.

A ceux-là je dédie ce morceau de bravoure qu’est cet arrêt, où l’on peut lire, de façon non équivoque, que ce n’est pas parce qu’un fonctionnaire applique des procédures parfaitement critiquables qu’il peut être critiqué.

Evidemment cela est asséné quelles que soient les conséquences de ces procédures critiquables, y compris la mort de celui qui les subit.

Nous sommes loin des crimes de bureau définis par Nuremberg. Eichmann serait sorti libre sur ce type de raisonnement, c’est d’ailleurs ce qu’il a plaidé, il s’est juste trompé d’époque.

L’impunité des fonctionnaires coercitifs, fiscaux ou autre police de l’esprit ou de la force physique, est absolument incroyable.

Seule une dictature peut se permettre ce genre de raisonnement.

Nous sommes donc bien dans une dictature de la pensée qui, hélas, a des conséquences directes et matérielles sur notre vie d’homme, sur nos libertés.

Ce sont donc deux France qui s’opposent, de façon probablement irréconciliable.

Ce constat est d’une grande tristesse. Il n’est possible que de mourir ou de fuir. Nous sommes les émigrés de demain, espérons être mieux reçus que ceux qui arrivent chez nous aujourd’hui.

Cordialement. H. Dumas

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Scène de vie ordinaire

“Ploucday, le journal des niais”, quotidien incontournable des pays de la Loire, nous apprend un incident, peut-être lié au communautarisme, dénoncé comme raciste par les mouvements antiracistes.

Voici les faits

Une chorale de trois chanteurs grégoriens, originaire de Saint Germain en Lay, revenait de l’abbaye Saint Pierre à Solesmes.

Il s’agissait de trois scouts intégristes, de bonne famille, très blanc, voire même légèrement rosés, un peu dodus, relativement connus pour revisiter le chant grégorien façon rock-jazz. Le meneur, un rouquin, intervient régulièrement sur des sites de streaming et a une notoriété chez les initiés, notamment de l’extrême droite.

Alors qu’en fin de journée, non loin de Solesmes, ils roulaient dans leur combi Volkswagen vers Paris, ils se sont arrêtés pour prendre à leur bord un jeune français d’origine sénégalaise, qui faisait du stop.

Il se trouve que celui-ci était un élu communiste revenant d’un meeting de Mélanchon,  justement à Solesme.

Une fois à bord de la voiture, les jeunes musiciens blancs se sont déchainés.

D’abord ils ont tenté d’intimider leur jeune passager noir “T’as pas peur de monter avec des blancs, des bourgeois ? “

Puis, toujours pour le mettre mal à l’aise : “T’as pas peur des nobles, on est nobles nous tu sais ?”

Enfin le meneur, qui se fait appeler “Le petit Moussec breton”, s’amuse à croire que son passager serait le fils de Barack Obama. “T’es le fils de Barack Obama” répète-t-il en boucle. Puis : “Alors, tu l’as réconforté ton papa quand il a pris la claque ?”.

Le jeune élu communiste noir n’était pas à l’aise, on le comprend.

Allant plus loin, nos “petits blancs” ont obligé le jeune homme à chanter des paroles ridicules sur une musique en grégorien revisité rock-jazz.

Le jeune élu a joué le jeu et fait bonne figure.

Finalement, bien qu’indélicate et vulgaire, l’aventure a bien fini.

Enfin, aurait bien fini si les ligues antiracistes ne s’en étaient pas mêlées.

Outrées du comportement menaçant et dégradant du groupe musical à l’égard du jeune élu communiste noir — la scène ayant été mise sur le net par le meneur du groupe — les ligues antiracistes ont immédiatement porté plainte.

Du fait de la proximité de l’événement avec le château de François Fillon, et bien que ce dernier n’ait aucun lien avec cette affaire ou ses participants, le Parquet National Financier s’est auto-saisi de l’affaire.

La procureure générale a ouvert une enquête préalable pour : “propos déplacés et menaces à caractères racistes impliquant un groupe économique favorisé par de l’argent public”, mettant en cause la subvention de 150€ que le groupe de musiciens a reçue de la mairie de Saint Germain en Lay pour payer l’essence de leur combi à l’occasion de ce déplacement.

“Le petit Moussec breton”  va être auditionné, ses comparses aussi. Seront-ils mis en examen ? C’est probable. La Procureure considère que leurs propos ont été racistes, qu’ils ne les auraient pas tenus avec un auto-stoppeur blanc.

Pour vous faire une idée, voici le lien pour visionner la scène: Le LIEN.

Bien cordialement. H. Dumas

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Un contrôle fiscal qui finit bien….

Il ne faut pas désespérer.

Un ami m’adresse cette vidéo. Bonne solution mais qui demande un minimum d’organisation, de lourds investissements et dont la légalité n’est pas certaine.

Evidemment il y a la légitime défense, mais…..

Bien cordialement. H. Dumas

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La pauvreté est une maladie

La pauvreté — ou la misère — n’est pas un état normal de l’être vivant. Il s’agit d’un accident de la vie tout à fait comparable à ce que peut être la maladie par rapport à la bonne santé.

La maladie peut toucher un individu de façon hasardeuse, génétique, endémique ou par contagion, mais elle peut aussi être déclenchée par son comportement imprudent. Elle peut être collective, sous la forme d’une épidémie, là aussi l’origine peut être liée au hasard tout comme elle peut provenir du comportement de la collectivité. Enfin la maladie peut être le fait d’un acte volontaire, par exemple une blessure infligée à autrui, initié par un individu ou un groupe. Tous ces aspects de la maladie sont connus et acceptés. Les responsabilités recherchées, collectives par exemple pour le sang contaminé, individuelles pour la tabagie, l’alcoolisme etc…

La lucidité par rapport aux origines de la maladie, à la recherche des agents responsables, n’entame en rien la compassion que tout le monde développe face à celui qui est malade, face à l’injustice que représente le fait d’être malade. Mais cette lucidité permet de se donner les moyens de combattre au mieux la maladie.

Bizarrement il en est tout autrement pour la pauvreté.

Alors que celle-ci peut être liée au hasard, mais aussi à des comportements à risque, qu’elle peut être individuelle mais aussi collective, aucune objectivité n’est possible lorsqu’il s’agit de parler de la pauvreté. Pas plus d’ailleurs de la richesse qui pourtant n’est que la bonne santé de l’économie humaine.

Pendant que tout le monde s’accorde à trouver nécessaire la protection du capital santé — air, nourriture, vigilance contre les agressions à ce capital — personne ne pense à protéger la richesse qui est le capital économique commun.

Cela va plus loin, on le voit avec l’affaire Fillon.

Ceux qui prétendent représenter les pauvres préfèrent répandre la pauvreté plutôt que d’en confier les soins et la guérison à des riches. En clair c’est comme si le malade n’attendait pas de son médecin qu’il soit bien portant et compétant pour bien le soigner, mais qui le veuille lui aussi malade, de la même maladie, qu’il est d’ailleurs prêt à lui inoculer, à lui transmettre. Comme c’est étrange.

Lorsque les malades ne font rien pour se soigner et tout pour vous coller leurs maladies, il arrive un moment où la compassion capitule, où la peur s’installe, où plus personne ne peut rien pour eux. Puis vient ensuite le temps de l’épidémie qui emporte tout sur son passage.

La pauvreté est la peste de notre époque.

Ceux qui aujourd’hui proposent de soulager et de soigner la pauvreté sont du niveau de compétence des médecins italiens en 1347. Croyant la peste liée au lieu de sa déclaration, les gens fuyaient participant ainsi à disséminer la maladie. Les espagnols furent les premiers à comprendre qu’au contraire il fallait empêcher tout contact avec les malades, isoler les foyers de peste. Cela sauva des vies, éloigna la maladie et permis en 1894 d’en comprendre la transmission, puis de l’éradiquer.

Pour la pauvreté l’agent de la dissémination est Bercy qui en détruisant la richesse prétend éradiquer la pauvreté alors qu’il la propage.

C’est tout l’inverse qu’il y aurait lieu de faire. Tout comme seuls ceux qui sont en bonne santé peuvent aider à vaincre la maladie, seuls les riches peuvent aider à vaincre la pauvreté.

Les médecins de Molière saignaient les affaiblis entretenant ainsi leur faiblesse, les agents de Bercy saignent les créateurs de richesse les dirigeant de la sorte vers le statut de la pauvreté qu’ils prétendent combattre.

Etre en très bonne santé est-ce une insulte à la maladie ?

Doit-on n’être juste que pas encore malade mais presque par respect pour ceux qui sont malades ?

Où doit-on être le plus possible en bonne santé pour assister ceux qui sont malades?

Ceux qui font des efforts pour ne pas être pauvres sont-ils nuisibles aux pauvres ?

Personne ne peut prétendre que ne plus faire boire un calva le matin au jeune mousse en guise de médecine n’est pas un progrès. Que si ce même jeune mousse mène une vie tournée vers l’entretien de son corps et de sa santé c’est aussi un progrès. Que si, par contre, il se vautre dans son canapé et s’engraisse aux sucreries et autres cochonneries, il est responsable de la déchéance à venir de sa santé.

Pourquoi en est-il autrement s’il s’efforce de s’enrichir ? Pourquoi alors, comme à l’époque du calva, son entourage va-t-il le traiter de lâcheur, l’éjecter du groupe qui lui impose en quelque sorte la pauvreté commune ?

Décidemment, l’accident de la vie qu’est la pauvreté pour l’individu ou pour la collectivité n’est pas traité comme il se doit.

D’abord, celui qui porte éventuellement une responsabilité pour lui-même ou pour les autres dans l’entrave de la richesse, donc dans la survenance de la pauvreté, devrait être sévèrement dénoncé et puni.

Ensuite, ceux qui sont pauvres de façon endémique devraient être motivés pour réagir, en les incitant à devenir riches. Tout ceux qui leur font croire que les autres régleront le problème à leur place sont des menteurs, ils ont droit à la vérité.

Aujourd’hui, tout le monde sait que la santé n’est pas une donnée due, que chacun doit en assumer l’entretien, que les autres font ce qu’ils peuvent pour les malades, mais que c’est très limité. C’est un immense progrès par rapport à l’obscurantisme, au déni, des millénaires précédents.

Pour la pauvreté, la vérité n’est pas encore à l’ordre du jour. Les pauvres sont encore la proie des charlatans, qui n’hésitent pas, pour leur démonstration, à tirer à boulet rouge sur les riches et la richesse, quelle bêtise.

Imaginez la médecine réduite à stigmatiser les bien portants, vous aurez une idée de l’escroquerie dont sont victimes les pauvres et dont les riches paient stupidement la facture.

Bien cordialement. H. Dumas

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Martino explose le net…

Le délit de diffamation — délit relatif s’il en est – doit être poursuivi dans des délais très stricts découlant de la loi sur la presse du 29 Juillet 1881.

L’article 65 de cette loi prévoit que la prescription est de trois mois à dater du jour de la publication.

Pour le net est considérée comme la publication, et donc comme le départ du délai de prescription, la date de première mise en ligne.

Cette prescription est un élément fondamental de la liberté de la presse, donc de la démocratie.

Tout cela serait fort simple, mais voilà….

A l’occasion d’un billet, j’ai mis un lien vers un billet précédent que le contrôleur Martino considérait diffamatoire.

Mais, lors de la première publication du billet attaché à ce lien il avait omis de porter plainte pour diffamation, les faits étaient donc prescrits.

Cependant Martino lui — et jusqu’à ce jour lui seul – affirmait qu’un lien devait être compris comme une nouvelle publication, qu’ainsi un nouveau délai de prescription était ouvert.

De mon côté je me rangeais à l’avis général qui considérait le lien comme une possibilité de consultation comparable à une visite en archive ou en bibliothèque.

La Cour d’Appel de Paris ayant tranché dans le sens général la prescription était donc acquise. Martino était chagrin, mais pas que.

Sa force de frappe judiciaire et sa puissance économique lui permettant tous les recours, même les plus couteux, Martino est allé en cassation.

Ceci est le lien pour l’arrêt qui lui a donné satisfaction.

Évidement La Cour de Cassation n’est pas, vous l’imaginez, à la botte de Bercy, elle a un raisonnement parfaitement construit, si ce n’est d’une grande clarté.

Pour la Cour de Cassation il y a plusieurs types de liens, dont un qui est activable, profond et interne, dont je vous laisse le soin de lire la définition dans l’arrêt.

Ce type de lien – et lui seul ? – serait donc considéré comme une nouvelle publication, intime évidemment puisque ne concernant que ceux qui cliquent sur le lien.

A contrario tout lien qui n’aurait pas les trois caractéristiques ne serait pas une nouvelle publication :

             – Dans ce cadre bien sûr le lien qui ne serait pas activable, puisque il ne mènerait nulle part.

            – Ensuite le lien qui ne serait pas profond, c’est-à-dire qui ne renverrait pas directement à un propos mais par exemple au blog ou au journal incluant le propos, où il faudrait alors l’y chercher.

            – Enfin le lien qui ne serait pas interne, c’est-à-dire qui ne mettrait pas en contact avec des propos précédents d’un même auteur.

Je résume :

Si j’avais simplement donné la date et les références du précédent billet pas de problème. J’aurais pu aussi accompagner l’information d’un lien inactif toujours pas de problème. Enfin c’est un grand malheur d’avoir rappelé un billet émanant de moi, il eut été d’un autre encore pas de problème.

Quand même, c’est assez fin cette jurisprudence.

Finalement cela pourrait ne pas toucher grand monde en dehors de moi, n’est-il pas?

Il est possible que finalement Martino n’explose pas le net, juste moi…du sur-mesure.

Bien cordialement. H. Dumas

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Les charlatans

Récemment la presse a fait état de la venue en France d’un économiste américain distingué : M. Robert Gordon – pas de rapport avec le titre de ce billet –.

Cet économiste défend une théorie qu’il appelle : “la stagnation séculaire”.

De ce que l’on peut en lire dans les médias — son ouvrage phare sur le sujet n’étant pas encore traduit en français, le sera-t-il ? – il prétendrait :

– que les progrès scientifiques significatifs pour l’humanité sont aujourd’hui derrière nous, entre 1870 et 1970, l’économie qui allait avec aussi.

– que l’informatique n’est pas un progrès scientifique significatif, un simple accompagnement de confort qui, contrairement à ce qui est annoncé, ne sera pas un vecteur de changement massif de la société et de son économie comme a pu l’être le progrès scientifique dans les temps qu’il indique.

Cette hypothèse de réflexion, qu’il accompagne de chiffres — mais qui ne le fait ? —  me séduit assez.

Remontons un peu le temps.

Le XVIIIème siècle est celui des encyclopédistes. Diderot et D’Alembert mettent en musique le raisonnement scientifique, c’est-à-dire le refus du miracle, du hasard, la primauté de la recherche à partir du raisonnement et la nécessité de l’expérience pour confirmer l’hypothèse. Les encyclopédistes ont l’ambition de regrouper tout ce que la raison et l’expérience ont réussi à démontrer, considéré par eux comme la vérité.

En clair, c’est la raison contre la croyance, la science contre l’obscurantisme. L’ennemi philosophique des encyclopédistes sera l’église. Les ennemis factuels seront les charlatans, ceux qui profitent de la crédulité et du manque de connaissance des foules pour leur vendre de faux progrès scientifiques, certains ont pignon sur rue.

Alors qu’à cette époque l’esprit essayait de s’affranchir des fausses croyances scientifiques il y était grandement aidé par les nouveaux moyens techniques qui apparaissaient.

C’est donc un couple “raisonnement-outil” qui faisait avancer le schmilblick, pendant qu’un autre couple “croyance-privilège” tentait de le freiner.

En France, tout cela va être plus ou moins bien digéré par la révolution pour revenir comme acquis au milieu de XIXème siècle et permettre le progrès scientifique dont nous parle M. Gordon. Le chamboulement économique qui en découla fut considérable pour l’humanité toute entière, sans retour en arrière possible.

Mais, et c’est là que le pessimisme de M. Gordon me contrarie, il n’y a pas que l’économie dans la vie des hommes, il y aussi la politique, le comment vivre ensemble.

La politique dont la science et les progrès restent à imaginer.

Aujourd’hui nul encyclopédiste ne serait en mesure de mettre en forme une encyclopédie politique réunissant des vérités politiques avérées, expérimentées, qui pourraient être considérées comme indiscutables, du type c’est la terre qui tourne autour du soleil et non l’inverse.

Ce ne sont pourtant pas les raisonnements politiques qui manquent, ni les charlatans en ce domaine. C’est l’outil de mesure qui manque.

Les charlatans scientifiques prospéraient à l’époque où les outils manquaient pour démontrer les mensonges inclus dans leurs théories.

Nos charlatans politiques prospèrent du fait que les dégâts de leurs théories ont des conséquences individuelles dont on ne peut pas témoigner, que le groupe n’entend pas. Ce manque de retour leur permet de prétendre tout et n’importe quoi.

Ajoutons à cela la conspiration du silence qui règne entre eux.

Disons que la politique possède tous les défauts d’une science inexacte où toutes les croyances sont possibles contre toute raison, et où les résultats des expériences sont faussement interprétés.

Falsification, dissimulation, mensonge, raison d’Etat, croyance sont les obstacles à l’étude objective et raisonnée de la politique, au progrès politique.

Arrive internet

J’adhère à l’analyse de M. Gordon, internet n’est pas un progrès scientifique comparable à ceux du XIXème et du XXème siècle, mais il possède une qualité qui va bousculer terriblement et durablement les sociétés.

Cette qualité c’est l’instantanéité de l’information accessible à tous, sans aucune exclusive autre que d’avoir l’usage d’un ordinateur.

La dimension politique de ce fait de société est considérable.

Sans qu’elle soit constitutionnelle, la démocratie directe débarque avec le net.

Plus rien ne sera jamais comme avant. Les individus ordinaires prennent le pouvoir, sans que ni la classe politique ni sa complice la presse n’y puissent rien, et sans violence.

Effectivement il ne s’agit pas, à première vue, d’une modification profonde de la science, donc de la production puis de l’économie.

Mais de la même façon que l’industrie et l’économie ont une incidence réelle sur la politique, l’inverse est observable.

Nul doute qu’une organisation politique qui va éradiquer — par le transfert immédiat de toutes les informations qui la concernent — le mensonge et la dissimulation permettra de s’approcher, voire de découvrir, la ou les vérités politiques.

Alors, contrairement à M. Gordon, je pense que la survenance du net et de l’informatique est un évènement sociétal dont la portée est, et restera durablement, considérable, y compris in fine sur l’économie. Je ne crois donc pas à la stagnation, bien au contraire.

De plus, je me réjouis de la disparition imminente de nos charlatans politiques, si majoritairement nombreux.

Bien cordialement. H. Dumas

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Courage Fillon

Depuis quelques mois je me suis remis à l’anglais. Je pars de loin. La chose est laborieuse, peu performante, probablement sans espoir. Mais, chaque soir de ce dur labeur j’ai deux ou trois occasions de franche rigolade. Je vous donne la combine qui vise les mots à la prononciation ambiguë. J’écoute consciencieusement l’un de ces mots — ou une phrase en incluant un — puis je vais le répéter au traducteur vocal de Google. Alors là, les résultats sont à minima aléatoires, la plupart du temps comiques sans rapport avec ce que je crois avoir dit.

Donc, courage Fillon (sacrée phonétique).

Je ne sais pas qui s’occupe de la communication de ce pauvre Fillon, mais aussi nul que ça tu meurs.

D’abord une petite histoire.

Il y a une dizaine d’années je crée une société dont je confie la gérance, non rémunérée, à mon épouse. Au bout d’un mois et après la signature de trois ou quatre lettres, elle me dit qu’elle ne veut plus être gérante pour une société où elle n’est pas impliquée, que je n’ai qu’à me débrouiller seul, elle ayant assez de boulot à la maison. Comme elle n’a pas tort, je me débrouille seul.

Mais, et c’est là tout le piquant de l’affaire, j’oublie de modifier la gérance dans les statuts, elle reste donc gérante, fictive, toujours non rémunérée.

Soudain l’URSSAF et autres prédateurs sociaux lui adressent une facture de cotisations personnelles au titre de gérante de ladite société, plus les majorations pour non déclaration.

J’explique alors à l’URSSAF et compagnie que ce qui compte n’est pas la déclaration mais la situation factuelle, que donc mon épouse étant, du fait de ma négligence bureaucratique, une gérante fictive non rémunérée elle n’ouvre pas motif à cotisations. Je rectifie évidemment les statuts de la société.

Les prédateurs m’affirment que ce n’est pas la situation factuelle qui compte mais la situation déclarative, l’exact contraire de ce que prétend la justice dans l’affaire Fillon. J’ai perdu toutes les procédures liées à cette affaire. Il n’y eut pas d’enquête cherchant la vérité des faits. A l’époque, la justice pensait comme l’URSSAF, le contraire de ce qu’elle affiche aujourd’hui..

Moralité : la loi, contrairement à l’idée communément répandue, ne supprime pas l’injustice naturelle de la vie, elle se contente de la déplacer au profit de ceux qui ont le pouvoir.

Quand à Fillon. Il est cuit.

Notre justice “colbertienne”, donc centralisée et injuste, n’a pas le pouvoir de juger en son âme et conscience au cas par cas. Elle ne peut juger qu’en fonction de la jurisprudence passée ou à venir. Donc elle condamnera Fillon ou s’enfermera dans un piège insoluble pour elle.

Et oui, nous avons structurellement la justice la plus con du monde qui se croit égalitaire alors qu’elle n’est que stupide, indépendamment de la volonté des magistrats.

Alors Fillon.

Il meurt de cette justice évidemment, mais surtout de sa communication foireuse.

Pourquoi n’a-t-il pas assumé publiquement ses revenus, compris ceux attribués déclarativement à son épouse dans le cadre de son foyer fiscal ?

Sauf à continuer à cultiver l’égalitarisme, les responsabilités et la charge de travail de cet homme justifient parfaitement le montant total de ses rémunérations, épouse et enfants compris.

S’il n’a pas communiqué ainsi, c’est qu’il n’était pas prêt à défendre ce pourquoi il demandait nos voix. Il était donc prêt à se plier à l’égalitarisme soi-disant majoritaire.

Il n’était donc pas ma tasse de thé, plutôt un usurpateur.

Bon vent M. Fillon

Bien cordialement.

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Mikhaïl Gorbatchev et Pénélope Fillon : même combat

Mikhaïl Gorbatchev s’inquiète. Attention à la guerre nous dit-il : les Etats sont repartis à la course à l’armement, c’est un facteur de guerre.

Avec tout le respect que je dois à M. Gorbatchev, je ne crains pas de dire que son analyse est erronée. Ce ne sont pas les armes qui font la guerre ce sont les hommes. Ce n’est pas le fusil c’est la haine qui déclare la guerre.

Alors la vraie question à se poser est : d’où vient l’ambiance de haine qui effectivement déferle sur une importante partie du monde actuellement ?

La haine — qui ne doit pas être confondue avec le souhait de vengeance qui présente les mêmes symptômes — est fille de l’envie.

Poussée à son point ultime l’envie est telle qu’elle commande pour l’envieux frustré la suppression de la chose convoitée la rendant ainsi inaccessible aussi aux autres. Cela implique évidemment, dans le cadre de la suppression de cette chose, la suppression de ceux qui la possèdent. C’est ainsi que nait la violence sociale.

Il s’agit d’une spécialité socialiste. C’est l’envie incontrôlée de la richesse qui mine les socialistes, à l’échelle mondiale. Au point qu’ils en refusent l’accès à qui que ce soit, et sont prêts à la violence pour éradiquer la source de leur mortelle envie : la fortune.

Ils prétendent partager la richesse, mais c’est en réalité pour l’éradiquer. Il suffit pour s’en convaincre de lire leurs auteurs et de constater leur haine du capital, socle de l’économie et de la richesse qu’ils convoitent.

On voit bien que les armes ne sont pour rien à l’ambiance de guerre, ce sont les philosophies politiques qui sont à la manœuvre, socialisme en tête.

Je veux bien reconnaître que les libéraux, épris d’économie, souvent aisés, voire riches, puissent être arrogants, suffisants, ce qui n’est guère agréable, mais ils ne sont pas dangereux, ils sont éminemment pacifiques. Au plus, ils sont envahissants, dominants, pas fatalement fraternels, mais jamais guerriers.

La délation.

A la base de toute entreprise d’éradication est la délation. C’est le cas pour le socialisme qui n’existe qu’en rapport à ce qu’il dénonce. La délation crée — ou vient de — l’envie. Elle engage le cycle que nous avons évoqué plus haut, elle conduit inévitablement à la guerre.

L’envie socialiste a envahi le monde occidental et tous les mondes qui le singent, elle sème partout le même désordre et effectivement devrait, si rien ne l’arrête, provoquer une guerre colossale. Objectivement, on ne voit pas ce qui pourrait l’arrêter.

Nous en arrivons à Pénélope Fillon, victime de la délation universellement répandue.

Vous l’avez compris, je suis choqué par la délation dont elle est la victime, dont nous serons tous un jour les victimes. La délation n’a ni limite ni mesure.

Mais au-delà de cette réaction épidermique, le cas de Pénélope Fillon mérite de s’y attarder.

A mon âge, je suis arrivé au constat qu’il ne peut pas y avoir de société équilibrée sans que le foyer familial soit lui-même un lieu d’équilibre.

Je veux dire que le petit homme a besoin pendant au moins vingt ans, voire beaucoup plus, d’un lieu d’équilibre où il va apprendre tout ce qui lui sera indispensable pour être ensuite un élément utile au groupe.

Ce lieu s’appelle un foyer familial.

Je veux parler de choses simples comme apprendre à se laver correctement, à manger correctement, à entretenir son linge et son environnement correctement. Un peu aussi apprendre à réfléchir, évidemment. Les enfants ne peuvent pas apprendre tout cela seuls, ni rapidement, c’est ainsi.

Or, la bonne tenue d’un foyer familial pouvant transmette ces apprentissages est une occupation à plein temps.

Suivant en cela la théorie du genre, en ce qui me concerne peut importe celui qui prend la charge de cette fonction, peut importe qu’il soit femme ou homme, l’essentiel est qu’il soit. Or, dans notre société il n’est pas.

Cette absurdité fait des ravages.

On dit de Pénélope Fillon, qui parait avoir rempli cette mission : elle n’a jamais travaillé. Tout est dit.

Mon épouse, à partir de ce postulat, n’aurait aussi jamais travaillé, alors que j’affirme que sans elle, sans son travail familial, ni nous ni nos enfants ne serions arrivés à quoi que ce soit. Elle et son foyer ont été le pilier de notre famille, le point d’appui de tout ce que nous avons entrepris.

La désuétude et l’irrespect auquel est arrivée la nécessaire fonction de la tenue d’un foyer familial est une source d’échecs graves pour notre société. Tout cela indépendamment de l’égalité homme et femme.

Il est clair que l’existence et la bonne tenue d’un foyer familial ne peuvent pas prendre leurs bases dans des contraintes moyenâgeuses, attardées, mais bien dans notre monde moderne, donc sans exclusive de sexe, sur la base du volontariat de la femme ou de l’homme.

Mais encore faut-il que cela soit matériellement possible. Or aujourd’hui cela ne l’est pas, puisque la fonction est niée par notre société.

Je propose la solution suivante

Chaque couple fiscal verrait le tiers de ses revenus défiscalisé, attaché à l’entretien du foyer familial.

Celui qui en prendrait la charge aurait un compte bancaire dédié à cette fonction, il en serait le responsable, bien que les sommes resteraient la propriété globale de la famille.

Son statut de travailleur serait reconnu, avec toutes les charges et avantages que cela impliquerait.

De la sorte il serait mis fin à l’aspect sociétal fantomatique de cette activité essentielle. Il n’est pas douteux que de nombreux français, hommes ou femmes, se consacreraient à cette activité essentielle.

Ils apporteraient ainsi à la jeunesse un soutien dont elle a éminemment besoin, ils allègeraient les courbes du chômage, ils participeraient activement au redressement pratique et moral de notre jeunesse donc de l’avenir de la France.

Je ne vois pas Hamon se pencher sur le problème, mais Fillon, qui va avoir du temps libre, le fera peut-être.

Ah oui, j’oubliais, l’affaire Pénélope va le tuer au passage.

Bien cordialement. H. Dumas

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HAMON DIEU !!!… (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Qui est ce M. HAMON ?

Hier, je martyrisais mes méninges pour essayer de comprendre pourquoi les saltimbanques, ou autres culturels plus prestigieux, sont vent debout contre le nouveau Président des Etats-Unis, dont les actes jusqu’à présent ne peuvent pas encore être jugés puisqu’il ne vient de prêter serment que depuis quelques jours. Ce qui, somme toute, rend ce rejet assez incohérent le lendemain – voire le jour même — d’un vote libre et démocratique.

J’étais arrivé à la conclusion que c’est le système de sélection de ses chefs par le peuple qui est en cause.

Après être passée par la nomination des chefs imposée par l’ordre – royauté – que l’on ne discute pas, la démocratie a pu faire croire à la population qu’elle choisissait elle-même, librement, ses chefs par le système du vote démocratique.

Oui mais voilà disais-je, le vote n’est pas libre puisque présupposé par l’idée que les électeurs se font de ce que doit être le chef qu’ils vont élire.

Il fût un temps où ils votaient pour celui qui avait réussi sa propre vie, donc le riche.

Puis, hier, ils votaient pour celui qui avait la plus grande notoriété, donc pour l’homme en vue des médias.

Aujourd’hui, Trump nous ramène à la case précédente, donc le vote pour celui qui a réussi sa vie, où du moins dont les apparences le font croire.

Evidemment, un tel changement de paradigme touche de plein fouet tous les proches et intrigants du pouvoir dans leurs choix et leur dépendance au cheval gagnant, donc dans leur vie.

Alors Hamon ?

Nous ne sommes pas les Etats-Unis, pas de renversement visible à ce jour dans ce que les français imaginent comme qualités nécessaires à leurs élus.

C’est toujours la notoriété qui tient la corde, pas la réussite.

Ce sont les médias qui fabriquent l’élu, pas sa richesse personnelle signe éventuel de ses compétences, au moins économiques.

C’est ainsi que M. Hamon, qui n’arrive de nulle part, qui dit n’importe quoi, qui n’a jamais travaillé, qui est tombé tout jeune dans le chaudron de la notoriété politique, homme au foyer d’une prestigieuse salariée d’une non moins prestigieuse entreprise française, professeur d’histoire parait-il, va envahir dans les jours qui viennent tout ce que la sphère médiatique produit en papier, sons ou images.

Voilà un mec, porté par 500.000 bulletins de vote, soit moins de 1% de la population française, qui va envahir notre espace médiatique jusqu’à plus soif.

Le pire dans tout ça c’est que tout le monde va finir par croire, y compris probablement lui, que cela suffit à lui donner les qualités nécessaires pour faire fonctionner l’entreprise France !!!

C’est un peu comme si Daniel GRAIG prétendait au poste de patron de la CIA au motif qu’il a tourné plusieurs James BOND qui ont rempli les salles.

Voilà donc où nous en sommes de notre politique spectacle, le casting est guignolesque.

Les médias nous vendent une marionnette, c’est particulièrement flagrant chez ce pauvre M. Hamon.

Une telle caricature de candidature créera-t-elle un choc psychologique salvateur ?

Attention, il est très possible que cet homme soit charmant et de bonne compagnie, ce billet ne prétend pas le juger personnellement, il fait juste état de mon étonnement — que je crois légitime — en constatant les faits évoqués.

Bien cordialement. H. Dumas

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A la ville comme à la scène

Je ne sais pas vous, mais moi je suis interpellé par la violence des anti-Trump.

Je ne suis ni pour ni contre Trump que je ne connais pas. Cependant je trouve ridicule de le comparer à Hitler le national-socialiste insignifiant ou à Mussolini le fasciste qui prétendait que tout devait être fait pour et par l’Etat. Je ne vois pas ici de point commun avec Trump.

Certes Trump est populiste, cajoleur et séducteur de ce peuple que la gauche met constamment en avant en pensant qu’il lui est acquis — c’est le même peuple que les opposants à Trump prétendent représenter, parlant eux aussi en son nom —

Essayons d’y voir clair.

La surprise tient au fait que l’ensemble du monde culturel prend fait et cause pour le lynchage de Trump. C’est incontestable.

A-t-on bien la mesure de ce qu’est le monde culturel ?

Il ne faut pas perdre de vue que c’est le monde de l’apparence, du rêve, de l’hypothèse, du déguisement, de l’imaginaire. Tout cela peut participer quelques fois à l’action, au progrès, mais le plus souvent il ne s’agit que de divertir ou d’amener à réfléchir.

Les intellectuels du monde culturel connaissent le fossé qu’il y a entre la pensée et l’action. Entre leurs rêves, leurs analyses et le pragmatisme de la vie, notamment économique.

Pour faire bref, disons qu’objectivement le monde culturel est aux antipodes de la vraie vie et du monde économique, de leurs nécessités pragmatiques, de leurs contraintes matérielles sans cesse présentes et du hasard qui les conduit.

L’objectif du monde culturel n’est-il pas justement de faire semblant de s’affranchir des contraintes matérielles ? Comme le danseur classique qui fait mine de ne pas subir la pesanteur. Si, évidemment.

Alors une question se pose. Comment deux mondes aussi différents peuvent-ils se haïr ainsi ? La sagesse voudrait que chacun puise dans sa différence pour compléter l’autre. Ils devraient s’entendre comme les doigts de la main, tant ils sont également nécessaires aux hommes.

Le point de conflit

Il se situe dans la récompense qui crée la hiérarchie sociale. Le pragmatique, l’économiste rationnel et compétent sont récompensés par la richesse. L’acteur culturel de talent est récompensé par la notoriété.

C’est le point de friction : la confusion entre la richesse et la notoriété.

Ces deux statuts sont une forme de pouvoir, un confort indéniable, un outil de sécurité, un moyen de se hisser encore plus haut.

Mais en réalité tout les sépare. La notoriété ouvre les portes, flatte l’égo, mais n’enrichit pas. La richesse procure le confort et une certaine forme de pouvoir, mais au prix de l’isolement, de l’envie des autres si dure à affronter.

Le peuple, qui n’a accès ni à l’une ni à l’autre, n’en voit que les apparences. Il pense, à tort probablement, qu’il doit donner sa confiance à ceux qui sont riches ou célèbres.

Le peuple n’a pas conscience de la part de hasard qui détermine l’accès à la richesse ou à la notoriété pour les compétiteurs qui s’y risquent. Il leur imagine des qualités d’exception, il pense que ces qualités seront à son service s’il en fait ses chefs.

Naguère le peuple reconnaissait à la richesse une qualité susceptible de faire de bons chefs. Il a changé d’avis, il pense aujourd’hui que la notoriété est la qualité nécessaire à celui à qui il confit son destin. Que cela résulte d’un défaut ou d’un avantage lié à la démocratie peu importe, c’est ainsi.

Un peu partout dans le monde occidental, tout particulièrement aux Etats-Unis, les peuples ont confié le pouvoir à des politiques dont le moteur est l’apparence. Ces derniers se sont naturellement rapprochés du monde culturel dont ils partagent la mesure étalon : la notoriété, méprisant ensemble l’autre jauge sociale : la richesse.

Evidemment, tout ce petit monde en symbiose a embarqué les peuples, sans doute de bonne foi, dans leurs rêves, leur théâtre culturel, leurs pensées absconses, bien loin des réalités pragmatiques de la vraie vie.

Sans rechigner, les peuples ont payé la facture pendant que leurs élus ont partagé entre eux la notoriété la confondant avec la richesse.

Soudain, les peuples sont susceptibles de changer de référent, de se mettre à détester la notoriété et de s’amouracher de la richesse, espérant évidemment la partager, le partage de la notoriété à grand renfort de télé-réalité ou autres signes extérieurs de notoriété les ayant déçus.

Trump serait censé représenter ce changement.

Mais alors, serait-il celui qui ferait vaciller le pouvoir de la notoriété au profit de la réhabilitation du pouvoir de la richesse ?

Dans ce cas, tous ceux qui vivent de la notoriété serait obligés de se reconvertir pour garder le pouvoir. Artistes, intellectuels, journalistes devraient devenir pragmatiques, efficaces, même riches, pour que le peuple les adoube.

C’est sans doute ce qui se passerait si Trump réussissait, d’où leur angoisse et leur violence, ils jouent leur peau.

Pour autant le peuple, lui,  serait sans doute une nouvelle fois cocu. Pas plus qu’il n’a été invité à partager la notoriété il ne serait invité à partager la richesse. Mais cela importe peu, en démocratie il reste le juge, le faiseur de roi.

De mon point de vue c’est donc là que se situe le clivage et la violence qui en découle entre Trump et le monde culturel.

Les faiseurs de rêves, cultureux de tout poil, sont paniqués à l’idée de perdre leur référence de réussite sociale qui est la notoriété et de se retrouver face à l’autre référence qu’ils pensent inaccessible pour eux : la richesse.

Quant aux peuples ont-ils intérêt à être globalement célèbres ou riches face à la dure loi de la jungle mondiale ? Désolé, je ne veux pas prendre partie, j’aurais tendance à dire : les deux mon général, mais cela n’a pas l’air possible.

Bien cordialement. H. Dumas

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LA JUSTICE : UNE ARME PAR DESTINATION — MARTINO : L’ARRET

Rien de changé depuis 1770 où Voltaire, D’Alembert et Condorcet se battaient contre une justice au service d’un Etat totalitaire entre les mains à l’époque du Roi et de l’Eglise.

Puis ce fut la justice du Tribunal Révolutionnaire de la Convention, d’abord contre les vendéens, puis vint le Comité de Salut Public, etc…

J’aurais pu aller plus loin ou plus près dans le temps. La justice est le plus souvent là pour servir la force issue du pouvoir politique et lui permettre d’assujettir les populations que nous sommes. La justice est une arme par destination.

Ainsi donc Louis Martino me fait condamner. Je peux le dire, c’est une condamnation publique que je dois publier en première page du bloc. Ce que j’ai fait, sur toute la largeur de la première page et en haut, comme indiqué dans l’arrêt. Petite coquetterie, je l’ai mise en rouge, j’avais peur que vous ne la voyez pas, c’eut été dommage.

Les motifs de cet arrêt ne sont pas complets puisque ne figure pas l’intégralité de la citation de Louis Martino et que n’apparaissent que certaines parties de mon billet, tirées de leur contexte, ne permettant donc pas de juger de l’opportunité de l’arrêt et de la sanction (le lien pour voir l’arrêt).

Je n’ai pas les moyens d’aller en Cour de Cassation, dommage, je pense qu’à ce titre l’arrêt méritait d’être cassé. Mais il faut reconnaître qu’à l’audience Martino s’était plaint auprès des magistrats de la cour de retrouver mes billets dans les arrêts publics de la cour alors que j’avais été condamné à les supprimer du blog. Alors les motifs….

Attention.

J’ai bien compris la leçon. Si un flic, que vous connaissez, vous fout un pain sur la gueule — ça peut arriver — vous avez le droit de dire que vous n’êtes pas content de la maréchaussée, mais vous n’avez pas le droit de dire que c’est lui, parce que ce n’est pas lui, c’est l’Etat qui vous fout un pain sur la gueule. Lui, il n’existe pas, il est un fonctionnaire dans l’exercice de ces fonctions, responsable de rien. Et alors, se plaindre de l’Etat, bonsoir. C’est clair ?

Bon, donc oublions définitivement Martino et souhaitons lui bon vent dans ses nouvelles fonctions de haut niveau. Je rappelle, et ce n’est pas diffamatoire, qu’il est considéré comme un excellent contrôleur fiscal, un fin limier, puisqu’il a en charge la section de Bercy qui surveille les déclarations obligatoires de nos élus, quand même…une place sans doute enviée.

Parlons donc de Bercy,

Parlons du mystère dont cette officine s’entoure pour remplir sa mission sacrée de sur-prélèvement fiscal qui inspire tant nos élus, tout particulièrement le rondouillet Sapin qui exulte chaque année de l’augmentation régulière de ce sur-impôt qu’est le contrôle fiscal.

Donc je rappelle, pour ceux qui n’étaient pas là ou qui étaient distraits, que Bercy m’a envoyé deux de ses agents de sa section d’élite, en avion, sans raison objective, pour contrôler une société sans activité, ne rentrant absolument pas dans les objectifs de cette section d’élite. Donc, deux experts de haut niveau envoyés chez moi pour d’autres raisons, probablement inavouables, en tout cas inavouées.

Que, surpris, j’ai demandé mon dossier fiscal pour comprendre l’objet de cette visite.

Que, bien que la CADA (Commission d’Accès aux Documents Administratifs) ait estimé que ce dossier était consultable, Bercy s’en est foutu complètement.

Que Bercy a tué cette société, en a diffamé impunément les actionnaires, moi tout particulièrement, en m’accusant de fraude fiscale et de mauvaise foi.

Que cela est confirmé par le mémoire du Rapporteur Public de Marseille qui dit ne pas y avoir lieu à redressement dans cette affaire.

Que le Rapporteur Public de Bordeaux, ayant eu à réaliser lui aussi un mémoire sur le sujet, a menti honteusement en rapportant les faits pour les faire cadrer avec le redressement fiscal.

Que La Cour de Cassation a refusé de juger de l’opposition à contrôle fiscal mise en avant par Bercy, alors qu’il ne pouvait être évoqué qu’une non présentation de comptabilité, sanctionnée par une simple amende.

Que je poursuis la Présidente du Conseil d’Etat pour dénis de justice pour n’avoir pas voulu juger de tout cela, que son avocat entre deux portes au Palais m’a informé que j’allais “en prendre plein la gueule”.

Ainsi tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Revenons au mystère entourant nos dossiers à Bercy.

Cette absence de transparence des agissements de Bercy, cette espionnite constante et ridicule est une forfaiture qui doit cesser.

Cette affaire est la preuve que tout cela est malsain et ne sert à rien.

En effet, qu’avait besoin de s’entourer de secret Bercy, de dépêcher à Sète, en avion, deux de ses plus fins limiers, alors que tout en se plaignant de ne pas avoir vu la comptabilité de la société, Bercy a pu faire un redressement, le voir confirmé par la justice, et ne jamais revenir voir la comptabilité de la dite société.

Donc ces visites sur place sont inutiles, tout comme le secret dont elles sont entourées.

Bercy a tout de nous et bientôt, comme les voitures espions verbalisent toutes seules les véhicules mal stationnés, Bercy pourra automatiquement nous redresser sans avoir à nous saluer, sans même venir nous voir.

De telles possibilités ne peuvent pas se développer dans le mystère.

L’Etat doit être transparent dans ce qu’il sait ou croit savoir sur nous. Nous devons avoir un droit de rectification de nos dossiers à Bercy, leur force de frappe sur nous est telle que c’est une insulte à la démocratie de les tenir secrets.

Nous en reparlerons. Bien cordialement. H. Dumas

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Sports de l’extrême et vie de tous les jours

Les sports de l’extrême me stupéfient.

Enfin pas en eux-mêmes, mais en ce qui concerne leur intégration symbolique dans notre société. Je veux dire que je ne vois pas bien la nécessité d’organiser des activités où la moindre erreur se traduit par la mort instantanée et d’appeler cela un sport, d’en faire une activité dite de loisir en s’adressant au plus grand nombre par la participation ou le voyeurisme.

Pourquoi singer ainsi la vraie vie dans un divertissement ? C’est la question que je me pose, il me semble qu’elle mérite un peu d’attention.

Sans être un sportif de l’extrême, loin s’en faut, j’ai été élevé à une époque ou la moindre erreur dans la vie de tous les jours entrainait de graves conséquences.

Cela pouvait être en moto où nous n’avions pas de casque, en voiture qui ne restait sur la route que par miracle, mais aussi face à la maladie ou au travail quand la moindre erreur vous entrainait dans une misère sans aide et sans retour. Tout cela nous paraissait normal.

En fait, tout cela était normal. Ce qui n’est pas normal, qui est un vrai drame, c’est qu’il en est toujours ainsi pendant que l’on fait croire à la foultitude qu’il en serait autrement.

La déviance de nos démocraties.

Pour obtenir démocratiquement le pouvoir et ses avantages, politiques et administration, main dans la main, font croire aux électeurs de nombreux pays, dont le notre, que la vie ne serait que facilités et que, grâce à eux, tout danger serait écarté, que toute attention au danger serait superflue, tout prise de risque inutile.

La foule s’installe dans cette béatitude de sécurité, croit pouvoir l’exiger.

Du coup, formatés génétiquement pour affronter les dangers de la vie, certains jeunes gens des nouvelles générations se croient obligés de jouer cette dernière à pile ou face lors des sports de l’extrême. Cette attitude est pure perte, une simple masturbation collective du risque mortel de la vie.

Alors que perdre la vie devrait avoir au moins un sens, être à minima un profit pour l’humanité, cette perte est gratuite dans les sports de l’extrême. C’est un sacrilège.

Tout cela est ridicule.

La sécurité collective que l’on nous vend n’est qu’une propagande, une façade, un leurre. Or est-il un danger plus grand, plus terrible, que celui qui consiste à se croire protégé quand on ne l’est pas ?

Mais il y a encore pire.

Cette apparence de sécurité a un coût organisationnel, très important. Ce leurre, cette abstraction, doivent être financés sociologiquement.

C’est là que la décadence commence.

Pour donner l’illusion de cette sécurité, donc pour protéger les plus exposés, les plus maladroits, les moins compétents, il n’est pas d’autre solution que de prélever les moyens sur ceux qui sont les plus solides en les dépossédant de leurs propres protections, celles qu’ils ont ou vont construire pour protéger leur propre vie.

La tromperie est une question d’échelle.

En fait l’apparence de sécurité offerte au groupe l’est à partir d’un déséquilibre des sécurités individuelles naturelles.

C’est-à-dire qu’une collectivité à l’apparence sécuritaire sacrifie la solidité et la compétence de ses individualités pour le prix de cette apparence.

C’est pourquoi,  les individus en arrivent à tester leur résistance, inemployée ou démotivée, à l’occasion de jeux où ils cherchent à étalonner leur adresse, leur solidité, sans le retour du risque pris au bénéfice du progrès pour la collectivité.

La résistance individuelle au risque est utilisée pour rien, dénaturée de son sens, des réalités, elle devient inutile alors qu’elle est vitale.

Conclusion

L’impression de sécurité du groupe se nourrit de l’insécurité individuelle, car elle entraine la perte d’aptitude des individus aux réflexes vitaux.

Or, un groupe n’est que la somme des capacités de ses individus. Ainsi la perte des réflexes sécuritaires, utilisés exclusivement pour des jeux, est la certitude pour le groupe pratiquant une telle insouciance d’exploser à la première vraie difficulté rencontrée.

Nos sociétés apparemment sécurisées sont les plus fragiles qui aient jamais existé. Les quelques éléments tenant à étalonner leur résistance et leur courage ne peuvent le faire qu’à l’occasion de jeux, partout ailleurs le risque est déconsidéré, voire interdit et sanctionné. Pas d’entrainement, pas d’expérience aux vrais risques de la vie = danger.

Bien cordialement. H. Dumas

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Lutte et espoir pour 2017 (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Il fut un temps où être de gauche conférait un certain panache.

Après que Marx eut commis l’erreur historique de croire que la plus-value  économique était entièrement et exclusivement incluse dans le travail, oubliant entre autre au passage l’innovation et le marché, des hommes prétendirent qu’il suffisait aux travailleurs de s’emparer de l’outil de production pour se partager la plus-value et maîtriser le capital.

Ainsi naquit l’expérience communiste.

Elle avait une certaine gueule, du courage. Georges Marchais pouvait déclamer d’une voie claquante la mort programmée du grand capital et l’avènement du paradis sur terre grâce au communisme.

Malheureusement, l’alchimie qui crée et fait prospérer le capital et l’économie est plus complexe que cela. Elle n’est accessible qu’à quelques champions à la personnalité unique et irremplaçable qui ne peuvent s’épanouir que dans le capitalisme, d’où son nom.

Les expériences communistes tournèrent court sur toute la terre.

Un soulagement intense envahit alors les hommes et les femmes de bonne volonté, les libéraux. Quelle naïveté.

Ils avaient sans doute mal compris la base réelle du communisme. Ils avaient cru à la fable mise en avant par ses concepteurs : le partage.

Ils s’estimaient plus performants à ce sujet, se sentant capables de partager correctement tout en accumulant du capital sans lequel aucune économie n’est possible.

Ils se trompaient lourdement, le moteur des communistes n’était pas le partage mais l’envie et sa forme concrète la cupidité.

Ainsi, le communisme englouti, la cupidité bien qu’orpheline restait présente, qui plus est dangereuse puisque frustrée, vengeresse.

De chevaleresque et entreprenante qu’elle avait cru pouvoir être en se déclarant communiste, la cupidité est retombée à son niveau naturel, le pillage, le vol, l’escroquerie au détriment des possédants, de tous les possédants, du plus riche au plus modeste.

Elle s’est fait appeler la redistribution, l’égalité.

Aujourd’hui la cupidité est ouvertement à la manœuvre, sans complexe, arrogante, sûre d’elle.

Elle pille allègrement, semant injustice et souffrance sur son passage, entraînant le monde dans une spirale infernale de vol et de violence.

Il faut  la voir pour la croire l’arrogance des cupides, leur suffisance.

Ces socialistes — c’est ainsi qu’ils s’appellent –, qui pérorent du matin au soir pensant en caquetant dissimuler leurs exactions cupides, sont inouïs.

Jouent-ils un rôle ou ont-ils fini par y croire ? Sont-ils lucides et cyniques ou aveugles et irresponsables ?

L’histoire jugera, ils sont trop nombreux et trop agressifs dans leur rôle de charognards pour que leurs pillages cessent autrement que par la mort de nos sociétés. C’est pourquoi l’analyse et le jugement ne pourront être rendus que par l’histoire.

André Malraux disait que “le XXIème siècle serait religieux ou ne serait pas”, il voulait sans doute dire “serait cupide ou ne serait pas”.

Quoique… à en juger par leurs richesses, les religions ne sont-elles pas la forme la plus aboutie de la cupidité.

Bien cordialement.  H. Dumas

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Martino, Jacqueline Sauvage, Hollande et Daech ont un point commun : la haine de l’autre.

Pour chacun d’eux cette haine de l’autre leur parait parfaitement justifiée, en son nom ils s’autorisent à tuer sans remord.

Martino : ceux qu’il taxe de tricheurs fiscaux et qu’il ruine mortellement, Sauvage : son mari qu’elle accuse de violence, Hollande : des terroristes triés sur le volet, Daech : ceux qu’ils qualifient d’apostats.

La liste est longue de ceux qui tuent ou détruisent sans vergogne au nom de la haine, surs d’eux, sans respect pour l’autre, jusqu’au niveau ultime des magistrats.

De doctes philosophes se répandent dans nos médias officiels pour nous faire croire que les drames qui nous attendent à cause de ces dérives seraient religieux. Alors qu’à l’évidence la planète est — et va être bien plus encore — mise à feu et à sang par la haine de l’autre. Haine effectivement entretenue par les religions, mais pas que.

On a pu croire un moment, quand de nombreux États ont supprimé la peine de mort, que la vie d’un homme, fut-il le plus abominable qui soit, était sacrée. Que l’individu était la mesure, le socle de l’humanité. C’était du pipeau, juste un genre, éphémère.

La réalité est bien différente.

Pour chacun l’autre est tour à tour aimé ou haï non pas en fonction de ce qu’il est dans l’absolu mais en fonction de ce qu’il est dans son rapport à lui.

Il est clair dans ces conditions que l’amour ou la haine ne peuvent pas guider le jugement et l’organisation sociale. C’est pourtant le tournant qui nous attend.

La seule parade à ce déferlement de haine serait le respect de l’individu, admis en tant que tel sous toutes ses formes même les plus ignobles. Au lieu de cela nous assistons à sa disparition, noyé qu’il est dans les appartenances.

Aujourd’hui nul n’existe s’il n’est pas répertorié comme membre de tel ou tel groupe, chargé à ce titre de la haine portée ou subie par ce groupe. Le fait de n’être que cela revient à ne pas être.

Une excuse tardive

Avant d’aller plus avant dans la réflexion de ce billet, je dois faire une mise au point. Sur ce blog un livre était consultable, il portait le titre malheureux de “Je hais le fisc – Notre associé déloyal”, j’en étais l’auteur.

Alors me direz-vous, à juste titre, est-il possible de stigmatiser la haine lorsque soi-même on affirme haïr ?

Evidemment non, vous avez raison.

A ma décharge, ce livre a été édité en Juin 2004, il y a donc treize ans. A cette époque les attaques iniques du fisc m’avaient déstabilisé lourdement, je les croyais dictées par le calcul, je pensais alors qu’une intelligence maléfique était à la manœuvre contre moi.

Aujourd’hui la situation n’a pas changé, ce sont toujours les mêmes redressements stupides que je combats, mais j’ai compris que je ne suis pas face à une intelligence supérieure maléfique, mais face tout simplement à une bêtise insondable.

Bercy est la machine la plus stupide et la plus incompétente économiquement qui puisse s’imaginer. Ses représentants sont du même tonneau.

Il n’est pas possible de haïr la bêtise, on ne peut que la plaindre ou la mépriser, j’hésite.

Je ne renie pas ce livre, tout ce qu’il inclut est vrai, mais aujourd’hui je ne lui donnerais pas le même titre. Voilà qui est dit.

Revenons à la haine.

Sa culture, son épanouissement passe par le refus de respecter l’autre, celui que l’on s’apprête à haïr. En cela les religions qui ne se développent que sur la stigmatisation du mécréant sont évidemment des foyers de haine inépuisables.

Inversement, l’antidote à la haine est le respect de l’autre dans son intégralité même inacceptable. On voit bien la difficulté d’une telle posture.

C’est la posture libérale

Elle n’est facile ni à vivre, ni à faire admettre. Je crois sincèrement que c’est son inaptitude à la haine qui empêche le libéralisme de se développer.

Le libéral en difficulté ne propose pas que les autres assument ses difficultés.

Par contre, il est possible que le libéral naturellement ouvert aux autres en retire des avantages et se retrouve en position dominante. Pour autant, il n’a alors aucune raison de haïr ceux qu’éventuellement il domine. Par contre l’inverse est monnaie courante, ceux qu’il domine le haïssent copieusement.

C’est la posture socialiste

Le fond de commerce du socialisme est la haine. Se développant dans les banlieues les socialistes la trouvèrent naturelle, conforme à leur fonctionnement intellectuel qui consiste à haïr les autres après les avoir qualifiés, sans preuve avérée, de privilégiés.

Aujourd’hui ce semis de haine a proliféré, il échappe à ses jardiniers socialistes, ils en sont tout retournés, ils n’arrivent pas à conceptualiser que c’est de leurs propres cultures qu’est née la haine qui va les emporter.

Ils philosophent sur la religion, ils accusent encore les libéraux, ils sont dans le déni.

Ils y resteront, jusqu’à ce que mort s’en suive pour eux, mais malheureusement pour nous aussi.

Le respect et la liberté de l’individu

Il n’est pas d’autre solution que de respecter chaque être humain, lui et ses biens, quelles que soient les différences apparentes ou réelles qu’il y ait entre les hommes.

Il n’est pas de vie sur cette terre sans d’abord le respect absolu de chaque être vivant qu’il soit “bisounours” ou démon.

Ceux qui, pour quelque raison que ce soit, haïssent le voisin sèment la guerre qui détruira tout. En cela l’égalitarisme, le socialisme, l’écologie politique — autant de raisonnements porteurs de haine contre les opposants ou tout simplement les non convertis – sont, entre autres, mortifères.

Mais, la passion des hommes pour la haine est la plus forte, haïr est plus simple que comprendre, plus facile que construire.

Le socialisme, quelque soit son visage, son appellation, a encore de beaux jours devant lui. Le libéralisme ne conquerra jamais les masses, il n’existe que rarement, de façon éphémère, juste après les guerres filles du socialisme et de ses haines, au moment où l’épuisement total atténue ces haines.

Bien cordialement. H. Dumas

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La surimposition est une maladie sociale mortelle. (vidéo)

Bonjour,

Cordialement. H. Dumas

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