Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

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Bien cordialement. H. Dumas

 

 

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De Gaulle, Macron, la guerre civile

Le 4 Juin 1958, quand De Gaulle, en tant que Président du Conseil, déclare à Alger : “je vous ai compris”, j’ai 14 ans. Je “comprends” alors cette phrase au premier degré, comme la plus grande partie des français de l’époque.

Que peut-on demander d’autre à un chef que d’être personnellement compris par lui?

Hélas, assez rapidement j’ai pris la mesure de la folie d’une telle déclaration, de son inconséquence, de sa démesure. Je me pose depuis la question de savoir si cet homme a cru en cette phrase, a pensé sincèrement qu’il était en mesure de tout comprendre de tous, ou s’il a été débordé par le lieu et l’instant, par son côté cabotin, ou encore s’il ne s’agissait que d’un cynisme absolu, définitivement désespérant.

Evidemment, nul n’a la réponse à ces questions, lui seul peut-être l’avait, ce n’est même pas sûr.

Ce que par contre nous pouvons affirmer c’est qu’une déclaration de ce type a, en fonction des circonstances, une très grande force de séduction sur les foules. Tout particulièrement quand celles-ci sont en plein doute, en pleine crise identitaire.

Mais nous pouvons aussi affirmer que, très rapidement, la réalité des malaises de ces foules en difficulté réapparait et qu’alors la frustration de ceux qui ont interprété la phrase au premier degré est colossale.

Cette frustration est d’une telle puissance, d’une telle désespérance accompagnée d’une immense colère liée à ce qui est alors assimilé à une tromperie, que surgit naturellement la violence. Donc, dans le cadre de la gestion d’un Etat : la guerre civile.

C’est exactement ce qui s’est passé pour De Gaulle. Le coup d’Etat inévitable, qui est survenu naturellement en conséquence de sa déclaration, n’a pas prospéré mais il a bien eu lieu.

Pourquoi a-t-il avorté ? Les causes ont été indépendantes de la volonté ou de l’adresse politique de l’auteur de la phrase.

Je fais ici appel à mon souvenir et à mes émotions, il est possible que des historiens plus scientifiques que moi aient d’autres hypothèses, je les respecte évidemment.

Dans ma famille la violence, la guerre, n’étaient plus imaginables.

La dernière n’était terminée que depuis quatorze ans. Elle avait ruiné mes parents, emporté un fils résistant, déstructuré les alliances familiales. Ils s’en relevaient juste, ils avaient en plus assisté impuissants au massacre de l’Indochine, ils étaient prêts à tout pour éviter la violence.

Par ailleurs, l’économie était renaissante, la technique révolutionnaire, les espoirs de richesse qu’elles suggéraient supposaient un environnement de calme et de paix.

En fait le problème alors n’était pas moral, il était organisationnel. La volonté morale de la population était là, mais l’organisation de la société était dépassée.

L’ambiance n’était pas propice à l’affrontement interne. La politique avait du champ devant elle. La situation globale n’appelait pas l’étape ultime de la violence, de la guerre civile.

Donc, les sources de haines issues de cette phrase existèrent bel et bien, mais ne purent pas, en fonction du contexte général national et mondial, dépasser le stade de la rancœur individuelle marginale.

Aujourd’hui Macron nous la rejoue façon “je vous ai compris”.

Le vocabulaire n’est pas exactement le même, c’est un ersatz : “Ce qui est important n’est pas le programme, mais ce que nous allons faire ensemble ” dit-il.  Convenons qu’en plus laborieux et légèrement moins clair c’est le même message qui génère la même réaction de premier degré : “Il a compris mes problèmes personnels, il va les régler avec discrétion et efficacité”.

Les frustrations sont pour demain. Mais cette fois ce sera la guerre civile.

Le contexte est différent.

En admettant même que Macron est la carrure de De Gaulle, il n’a pas l’image que celui-ci avait eu l’opportunité de se construire à l’occasion de sa posture gagnante de résistant initial à la guerre d’invasion allemande.

Aujourd’hui, notre pays ne sort pas d’une période de pénurie, mais au contraire d’une période d’abondance. Il n’est pas prêt à oublier les individualités en vue d’un objectif commun, au contraire il est profondément divisé comme les héritiers le sont face à un héritage dont chacun rêve de la plus grosse part.

Le monde lui-même n’est que violence, dont une partie, même si elle est minime, est importée chez nous et attise l’idée d’en découdre.

Conclusion

Le message intimiste de Macron, tarte à la crème politique, du type : “Mec, j’ai compris ton problème personnel, je m’en occupe en priorité”, comble de la démagogie et du mensonge politique, a laissé les autres compétiteurs loin derrière lors de l’élection présidentielle de notre pays — si perturbé qu’il en a perdu la raison –.

Nous allons aller au bout, il le faut bien.

Nous allons donner une majorité totale au candidat Macron à l’assemblée nationale. Il n’y a pas d’autre solution, le reste ne serait que combines malsaines.

Mon avis est que rapidement, quelques mois, nous allons sombrer dans la violence, puis dans la guerre civile.

Malheureusement ce jeune homme, même s’il est entouré de personnes plus mures, ne pourra rien face à une France en perte totale de repères moraux.

La situation est l’exact inverse de ce qu’elle était sous De Gaulle.

A cette époque, la morale issue de la guerre mondiale existait, elle était forte chez les individus, c’est L’Etat qui était en déshérence. Aujourd’hui, l’Etat est fort et structuré, c’est la population qui est en déshérence, dont la morale est partie en vrille.

Autant De Gaulle pouvait organiser l’Etat en changeant simplement la constitution, autant je ne vois pas comment Macron pourrait rendre à chacun la morale avec un texte ou une nouvelle constitution.

L’ordre et la morale n’ont aucun lien, aucun rapport entre eux, contrairement à ce qui nous est constamment seriné. Le premier définit les règles que les hommes se donnent, la seconde fait le tri entre le bien et le mal tels qu’ils nous sont imposés par les mystères de l’univers.

La France, en plein désordre moral, est le terreau idéal pour voir éclore la violence naturelle liée aux frustrations de la démagogie politique générées par les postures, à minima maladroites, voire perverses, du type de l’ancien discours de De Gaule et de l’actuel de Macron.

Bien cordialement. H. Dumas

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Ces empires qui se font et se défont

Un empire est le point le plus haut de l’expression d’un pouvoir. Il n’a que deux positions possibles : l’expansion et la régression.

Il pose la question du pouvoir, de ceux qui le donnent, de ceux qui l’assument en le prenant ou en le recevant.

L’acte de donner ou recevoir le pouvoir est la politique. La guerre, selon Clausewitz, étant la continuation sous une forme agressive et physique de la discussion politique.

L’empire romain

C’est la référence tarte à la crème du monde occidental.

Basé sur la seule richesse agraire, il fut une suite ininterrompue de guerres pour la conquête ou la défense de territoires – matière première des sociétés agraires –, accompagnées des pillages ad hoc.

Au début, les habitants de Rome se contentèrent de soumettre leurs voisins. Puis les voisins de leurs voisins, pour finir par la conquête de ce qu’ils considéraient comme le monde connu.

Structurellement il y avait une organisation politique classique, d’un côté ceux qui avaient le pouvoir, de l’autre leurs obligés qui se payaient le boulot.

Initialement le romain était à la fois soldat et cultivateur. Puis ceux-ci devinrent des notables au fil du temps, leurs obligés assumant la soldatesque.

Nous arrivons au point principal : l’armée.

Dans l’organisation sociale et politique de l’empire romain, de ses conquêtes, de sa croissance, l’armée devint naturellement l’outil essentiel.

Tant et si bien qu’elle put imposer aux tenants du pouvoir, au fil du temps, ses exigences. Au point même de faire ou de défaire les empereurs en lieu et place du sénat pourtant base originelle du pouvoir politique romain.

Cette puissance de l’armée permit aux soldats de s’octroyer des avantages de plus en plus déterminants. Qui allèrent jusqu’à nommer des usurpateurs, se prétendant empereurs, à partir de corps d’armée,

Le coût direct en salaires et avantages, le coût indirect en désordres politiques, en guerres civiles, eurent raison de l’empire romain. Sa disparition est liée à une faillite économique globale, dont la responsabilité est à mettre sur le compte des dérives économiques de son armée, de son coût devenu exorbitant.

Les notables décadents ne surent pas redresser la barre. Le pouvaient-ils ?

L’empire industriel occidental

Ce que l’on appelle aujourd’hui le monde occidental a tiré sa puissance, à partir du XVIIIe siècle, de l’industrie.

Au départ, inventeurs et acteurs étaient étroitement mêlés. Puis il s’est trouvé que l’industrie était un espace particulièrement favorable à la division du travail, connue depuis l’antiquité mais alors relativement marginale.

Les premiers notables de l’industrialisation levèrent, à partir de la division du travail, une armée d’ouvriers à leur service. Armée dont ils devinrent rapidement dépendants. Troublante similitude avec nos notables terriens romains et leur armée de conquérants vitale pour eux.

Par ailleurs, rapidement l’industrie dut affronter une conséquence de sa propre existence, la concurrence et l’écoulement de sa production. La conquête s’imposait.

L’empire industriel occidental était en route. Il conquit la planète– ou ce qui était alors le nouveau monde connu — à l’aide de son armée d’ouvriers.

Assez rapidement, les notables furent sollicités par leur armée d’ouvriers qui réclamaient les avantages légitimement liés au fait que c’étaient eux qui se payaient le boulot.

Pour conserver le pouvoir, qu’ils ont fini évidemment par perdre, les notables de l’industrie ont dû octroyer des avantages au-delà de leurs possibilités économiques réelles.

Ce qui ne les empêcha pas de perdre le dit pouvoir et de voir celui-ci capté par ceux qui étaient précédemment leurs obligés : leurs salariés. Ceux-ci agissant tout particulièrement sous leur forme sociologique de regroupement inéluctable : la bureaucratie.

Nous en sommes là.

Tout comme l’ont fait précédemment les notables romains, les notables de l’empire industriel occidental contemporain pactisent actuellement avec des sociétés moins avancées et tentent d’exploiter dans ces sociétés d’autres armées d’ouvriers moins exigeantes en apparence, pas encore structurées en bureaucratie.

Cependant, tout comme l’armée de l’empire romain n’avait plus la possibilité de tirer de son activité le coût de son existence, les armées d’ouvriers de l’industrialisation n’ont plus la possibilité de tirer de celle-ci le coût de leur existence.

Le ou les empires industriels occidentaux sont en voie de disparition, par faillite, par surcoût de leurs armées salariales. Les sociétés qui se sont créées à partir de ces empires  sont aussi appelées à disparaître, par voie de conséquence.

Le monde dans lequel nous vivons est à la charnière d’une mutation politique, évidemment inconnue. Je veux parler d’une mutation dans l’accès et l’organisation politique des pouvoirs.

La sanction de la faillite étant la perte du pouvoir, c’est elle qui attend les cohortes d’ouvriers qui ont cru y accéder sans en évaluer le coût économique.

Evidemment, de la même façon que la prise du pouvoir par l’industrie n’a pas supprimé l’agriculture, la mutation actuelle du pouvoir ne va supprimer l’industrie, simplement ce n’est plus à travers elle que se conquerra le pouvoir.

D’une activité rentable à venir va naître une nouvelle forme de pouvoir et une nouvelle race de conquérants. Elle sera en mesure de payer ses armées, tout en capitalisant suffisamment pour soumettre politiquement le reste du monde connu.

Certains pensent que ce sera à partir de l’informatique. Je n’en sais rien.

J’espère simplement que cette mutation pourra se faire sans guerre, que seule la politique sous sa forme intellectuelle suffira.

Hélas, je n’en suis pas convaincu. Ce serait un évènement inhabituel tant les grandes mutations de pouvoir se font généralement dans le sang.

Cordialement. H. Dumas

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L’entrepreneur : qui est-il ?

Philos, que je salue en ses pérégrinations nautiques, a rappelé récemment à mon souvenir Bernard Moitessier.

De la génération de mes parents, ce navigateur préfigurait, lorsque j’étais un jeune homme, ce que seraient les écologistes.

Marin hors normes à son époque, doublé d’un narrateur séduisant et facilement lisible, il eût à la fin des années 60 un immense succès après avoir, volontairement ou non, scotché la planète en ne franchissant pas au dernier moment la ligne d’arrivée alors qu’il était le vainqueur du premier tour du monde à la voile, en repartant directement, sans escale, pour courir les océans.

L’homme avait deux facettes.

C’était un immense navigateur qui a repoussé les limites du possible sur l’eau avec un voilier contemporain de 12 mètres du fait d’une immersion personnelle dans les choses de la mer quasi équivalente à celle de ses habitants naturels.

C’était aussi un terrible prédateur, dissimulé comme les écologistes derrière une posture de thuriféraire de la nature.

Il aimait la nature pour ce qu’elle lui apportait en beauté, mais aussi en opportunité. Jamais loin de son harpon, il n’hésite pas à prélever tout ce qu’il trouve bon pour lui.

Sa passion pour les espaces vierges correspond principalement à son souhait d’être seul à en profiter.

Aux Galápagos, c’est la chair des tortues qu’il harponne et des langoustes qu’il ramasse qui attisent sa passion.

Ecolo avant l’heure, comme eux il prend mais ne donne pas.

Car l’écologie, ne soyons pas dupe, consiste à prendre sans donner, à la nature bien sûr, mais ensuite et surtout aux autres hommes.

L’entrepreneur, lui, est un progressiste qui, par essence, donne d’abord.

Pendant que l’écologiste est un prédateur passif qui se donne le beau rôle en évoquant sa prétendue maîtrise de la prédation, l’entrepreneur est naturellement progressiste, il commence par donner avant de prélever.

C’est sur ce point que diffèrent fondamentalement l’écologiste et l’entrepreneur.

Nul ne peut entreprendre sans au préalable donner.

Personne n’exploiterait le pétrole s’il n’avait été d’abord créé les process de son utilisation. Le constat vaut pour le pétrole mais aussi pour les engrais et la culture, l’industrie moderne, la santé et l’allongement de la durée de vie, etc… l’ensemble pour le meilleur et pour le pire.

Tout simplement parce qu’avant toute chose l’entrepreneur doit séduire pendant que l’écologiste se contente de ramasser, de prélever. Le premier a des clients à trouver puis à satisfaire, le second n’a que des prédateurs à maîtriser.

Mon propos n’est pas de prétendre que l’un vaut mieux que l’autre mais qu’ils n’ont rien en commun, profondément et irréversiblement. Que, de ce fait, ils aboutissent à deux sociétés opposées et incompatibles.

Au delà des arguments favorables ou défavorables pour chacun d’eux, je crois que la conscience de leur différence de moyen et de finalité est essentielle.

Donc, l’entrepreneur donne d’abord. Il crée la motivation qui sera la raison de son existence. Ce don sera-t-il heureux ou malheureux ? C’est le problème que ses détracteurs soulèvent régulièrement.

J’exclus du raisonnement l’entrepreneur pervers, insincère, dont le don initial serait malsain, voir délictuel, ce n’est pas sûr ce type de minorité que l’on peut bâtir un raisonnement.

Évidemment, nul ne peut savoir au moment où il donne si son don sera porteur de résultats bénéfiques ou maléfiques, il en est ainsi de tous les dons, y compris les plus désintéressés.

Mais, il n’en reste pas moins vrai qu’il y a une énorme différence entre celui qui prend sans donner et celui qui donne avant de prendre.

Il n’est pas très compliqué de se retourner et d’imaginer ce que serait notre vie de cueillette si depuis l’origine l’homme s’était contenté de prélever et de partager sans préalablement donner, créer.

Mon expérience d’entrepreneur me permet d’affirmer qu’être entrepreneur c’est essentiellement donner avant de prendre. Ce n’est pas si courant, l’inverse est moins rare.

C’est folie pour une société de haïr et de détruire, comme le fait la notre, ses entrepreneurs. Les écologistes portent une lourde responsabilité sur ce point.

Peuvent-ils imposer leur finalité à notre société, éradiquer par un étranglement lent et mortifère les entrepreneurs progressistes et nous entraîner dans une société du partage de la régression, donc de la misère ? Hélas je le crains.

Cordialement. H. Dumas

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Stéphane GUYOT : échanges épistolaires.

La lettre de Stéphane

Ma réponse à Stéphane

Bien cordialement. H. Dumas

 

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Bientôt le 14 Juillet. Et si on allait raser Bercy ?

Si on allait pendre haut et court cette caste privilégiée : la noblesse administro-bureaucratique et ses serviteurs. Dieu que cela nous ferait du bien de leur rendre le millième du mal qu’ils nous font.

Chaque jour sur ce blog apparaît, petit à petit, l’incroyable dimension des horreurs fiscales et leurs cortèges de drames humains.

Toutes ces choses sont tues parce qu’elles ne déclenchent aucune empathie, tant chaque français a été moralement acheté, a vendu son âme à ceux qui prétendent piller pour son compte, dans son intérêt.

Les victimes se taisent. Comme les homosexuels en Tchétchénie.

Quand prendra-t-on conscience que Bercy pratique la vengeance familiale, la prise d’otage, comme dans les sociétés les plus reculées ?

Admettons : votre mari assassine ou vole votre voisin, voire les deux. Ce n’est pas bien. Mais, après une enquête sérieuse, lui seul sera condamné. S’il meurt entre sa mise en examen et son procès, il ne sera même pas jugé, l’action va s’éteindre. Vous ne serez pas condamnée à sa place, et la famille de la victime ne sera pas autorisée  se venger sur vous, encore moins sur vos enfants.

Admettons maintenant : votre mari a un problème avec le fisc. D’abord il est très peu probable que le fisc cherche à en faire réellement la démonstration, pas besoin de preuve, il lui suffira de l’affirmer. C’est ainsi dans 80% des cas.

Nous avons vu et revu les cheminements scandaleux de la procédure fiscale.

Le mépris des preuves, de la présomption d’innocence, du procès libre et public devant une justice indépendante avant toute condamnation, toutes ces choses qui sont la marque d’une justice démocratique et que le fisc ignore superbement.

Mais il y a pire

Une fois votre mari condamné par la “justice fiscale”, vous serez solidaire de sa condamnation. Mais pas que vous, vos enfants aussi. Vous serez maudite pour plusieurs générations.

C’est par milliers que des familles sont ruinées du fait d’une accusation fiscale, le plus souvent moralement injustifiée, en principe qualifiée indûment de tricherie de mauvaise foi.

Les choses se passent ainsi : le chef de famille, entrepreneur ou autre, a maille à partir avec le fisc. Il se défend, y laisse sa santé et son entreprise ou son travail. Plus de revenu. La misère s’abat sur la famille. Le chef de famille meurt, désespéré.

Son épouse, ou inversement si c’est elle qui était aux manettes, est considérée comme responsable par le fisc, elle doit payer la fausse dette.

La plupart du temps, le montant de la dette est démesuré par rapport aux revenus auxquels la personne restante peut accéder. Elle est donc condamnée au bagne financier à vie. Aux travaux forcés pour le compte de l’Etat.

La vengeance du fisc est familiale, je vous le dis.

Car il y a pire. La ou le survivant disparait à son tour. Les enfants sont alors poursuivis pour la fumeuse dette fiscale. Soit ils paient, soit ils refusent la succession et perdent tout souvenir matériel de leurs parents.

La vengeance fiscale est totale, elle ne sera assouvie que par la disparition de toute trace du “délinquant fiscal” et de sa famille.

En dehors de la maffia, je ne connais pas d’autre société évoluée pratiquant la vendetta à ce niveau.

Oui, Bercy mérite d’être rasé. Courage.

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Bureaucratie institutionnelle ou pré-révolution (vidéo).

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Daech et Bercy, le même obscurantisme.

L’obscurantisme consiste à organiser la société à partir d’une idée présupposée, considérée comme la seule vérité.

Cela induit deux conséquences directes :

            – L’interdiction de toute autre forme de pensée — et d’action en liaison –, donc la soumission à une pensée unique. Délation et sanction de toute autre réflexion ou attitude.

            – Le refus total, y compris pour l’élite, d’entendre des pensées différentes considérées comme émises par des insoumis, traitres au groupe qu’il faut durement châtier, jusqu’à l’assassinat.

Ce qui se traduit, dans les faits, par une alliance des tenants de la pensée unique avec le pouvoir  politique qui détient la force. 

Tout comme la paille, la poutre et l’œil du voisin, l’obscurantisme qui apparaît comme une évidence quand il touche justement les voisins est invisible lorsqu’il touche notre propre société. Tout particulièrement lorsque celle-ci se prétend démocratique, donc issue du peuple par définition infaillible.

Pour Daech, évidemment, l’obscurantisme est pour nous facile à repérer

Il y a en gros un siècle que, débarrassée des croyances ecclésiastiques majoritaires, notre société se prétend libre par rapport aux organisations religieuses. Il lui est particulièrement aisé de détecter les folles incohérences d’une société obscurantiste bâtie sur ces vérités, dont les limites lui sautent aux yeux.

L’inutilité des meurtres de Daech, essentiels et légitimes pour les musulmans intégristes, nous semblent odieux, nous les analysons comme des crimes contre l’humanité telle que nous la percevons.

Alors que Daech est probablement sincère lorsque les siens prétendent que la vérité a été révélée, que chaque acte de la vie doit être relié à cette vérité et que ceux qui ont pour destin de définir cette liaison doivent être obéis aveuglément.

Cela nous semble ridicule. Nous exigeons le droit de juger et même de nous moquer — je précise que je suis entièrement d’accord avec ces exigences —

Par contre, pour nous, à cause de Bercy, il est plus difficile de repérer notre obscurantisme

Force est pourtant de constater que nous vivons dans une société qui pratique l’obscurantisme, la soumission à une pensée unique, le massacre de ceux qui pensent autrement.

Notre obscurantisme prend pour nom “l’égalitarisme”. Vérité révélée, mais abstraite, elle est strictement limitée à l’économie. Au nom de celle-ci, l’interdit frappe toute discussion sur la richesse, le capital, qui sont les bases même de l’économie.

Ainsi, la population est tenue dans l’ignorance totale du fait économique que seuls les représentants élus seraient à même de comprendre et de façonner pour qu’en matière économique tous soient égaux.

Or, ici comme ailleurs, comme en santé, en connaissance, en beauté, en force, en chance, l’égalité est parfaitement impossible, illusoire, et probablement non souhaitable.

Rien n’y fait, l’obscurantisme est total, intégral.

Bercy est la secte qui véhicule par une propagande indigne cet obscurantisme et maintient les français dans la méconnaissance de l’économie, alors qu’il n’est point d’hommes, de société, même pas d’animaux, qui puissent vivre dans l’ignorance de l’économie qui les entoure.

A cause de l’existence incontournable du fait économique, malgré ce tabou, des français, sans doute prédisposés à cela, se lancent dans l’économie.

S’ils y réussissent, cela arrive, ils doivent à la collectivité tout ce qu’ils gagnent, notamment le capital qu’ils essaient d’accumuler pour être des acteurs économiques de plus en plus performants.

Cette dépossession est orchestrée par Bercy, de la façon la plus perverse et la plus indigne qui soit.

Les acteurs économiques sont ainsi fusillés au nom de l’égalité — obscurantisme économique dévastateur –, détruits en plein vol.

Ils voient leurs espoirs et leur travail anéantis. Ils sont artificiellement projetés dans la misère par une administration qui n’a rien à envier à Daech au niveau de sa bêtise et de sa haine, mais aussi de ses méthodes qui sous des apparences moins violentes le sont tout autant puisque la fin reste la mort, brève chez Daech, longue et douloureuse avec Bercy.

Nous savons tous que de telles erreurs sont suicidaires pour une société. Que ce soit il y a longtemps ou au contraire récemment, toutes les sociétés qui ont pratiqué l’obscurantisme, la vérité révélée et obligatoire, la suppression de la raison et des lumières, ont fini dans la violence et la réprobation universelle de l’histoire du monde.

C’est ce qui attend Bercy et ceux qui nous imposent cette folie égalitaire qui nous ruine tous et tue les meilleurs acteurs économiques d’entre nous.

On dit que le Président Macron ferait exception, ma foi son gouvernement, connu à l’instant, n’est pas antipathique.

Voici la lettre que j’ai postée le 13 au Président Macron, nous allons bien voir si le Ministre Bruno Le Maire va nous recevoir, si notre Président a compris que c’est à la qualité de sa fiscalité et notamment à l’équité de la répression fiscale que la santé économique d’un pays se juge :

Bien cordialement. H. Dumas

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Huis clos à trois personnages

La pièce qui se joue, dont les trois coups sont frappés Dimanche 14 Mai 2017, est un huis clos à trois personnages dans lequel nous sommes tous impliqués.

Sont en scène : Emmanuel Macron, Brigitte Trogneux et la France.

N’en déplaise aux tenants ou tenantes de l’égalité parfaite des sexes, si Emmanuel Macron avait été une jeune fille de quinze ans séduite par son professeur de français, celui-ci serait directement passé par la case prison.

Brigitte Trogneux ne doit son impunité sociale, face à cet “abus” sexuel, qu’à sa condition de femme.

Que les choses soient claires, je ne juge pas Madame Trogneux, pas plus que le jeune Macron. Ma conviction profonde en matière sexuelle est la tolérance et le respect des aspirations de chacun, ce qui d’ailleurs m’avait amené en son temps à ne pas accabler avec la foule ce pauvre Strauss Kahn pourtant en grande difficulté.

Il n’empêche que les émotions sexuelles — et leur impact social ce n’est pas Freud qui me contredira –, y compris et surtout les premières, conditionnent notre vie.

Donc la victoire, dans l’instant, du beau lycéen qui séduit, ou se fait séduire, par la “prof de français vachement séduisante” évidemment objet de toutes les convoitises masculines pubères, a eu fatalement des conséquences sur la psychologie du dit lycéen.

Le fait que dans ce type de situation la gravité des conséquences soit reconnue socialement dans le sens professeur homme et élève femme, beaucoup moins dans l’autre sens, ne change rien à l’affaire, l’impact dans les deux cas est immense.

Les cas équivalents que j’ai eu à connaître se sont tous mal terminés. Divulgation et réprobation des faits, avec assez souvent une fin sinistre du type suicide de la professeur et anéantissement du jeune garçon.

Ici le jeune homme assume jusqu’au bout. Il relève le défi social. Il entre en conflit familial. Ils s’isolent, mais perdurent dans cet acte hors conventions sociales.

C’est donc la fuite en avant. La situation devient le moteur d’une posture évidemment libérale — au moins moralement — détachée des tabous et de la bienséance, insensible en apparence au jugement des autres.

Soudain, ou de longue date, cette posture devient nationale, il conquiert la France pour effacer l’anomalie de la pérennité de son écart juvénile, qui habituellement n’est qu’un feu de paille, un incident de jeunesse.

Ainsi l’écart de l’époque aurait pu être anodin, voire ordinaire, mais le jugement des autres a dû gêner le jeune Macron, puis l’adulte, au point qu’il décide de le transformer en choix de vie.

Il lutte pour effacer la désapprobation générale que le temps, indifférent, expose chaque jour d’avantage.

C’est aussi une désapprobation morale de la majorité par automatisme et propagande sociétaux. Mais c’est aussi un fantasme partagé par le plus grand nombre, quoique redouté.

Il doit vaincre tout cela.

Aujourd’hui il gagne. Mais, son élection est un début en même temps qu’une fin.

Une fin parce que la rumeur, cette salope, est vaincue. L’interdit transformé en conte de fées. Au moins momentanément.

Un début parce que le problème reste entier, vu de l’extérieur et évidemment aussi dans la tête des personnages.

C’est ici que la pièce et son intrigue s’emballent. La situation devient haletante.

Les trois personnages sont enfermés dans un huis clos sans issue. Macron, Trogneux et la France cohabitent, sans pouvoir échapper à l’intrigue, dont la présence n’a aucune chance de devenir discrète.

Quelles sont les évolutions possibles ?

De mon point de vue il y en a deux.

Dans le premier cas la situation reste ce qu’elle est. Le Président Macron devra alors s’imposer chaque jour davantage, face à lui-même et face aux autres. Des dérives autoritaires ou des déstructurations systématiques des conventions de tout ordre sont à craindre.

Mais, tenace: “jusque dans la tombe l’œil regardera Caïn”. C’est pourquoi il n’y aura pour lui nul repos à faire taire les gémissements du rituel qu’il a trahi. Evidemment, par contrecoup, pour nous non plus.

Pourvu que dans sa tête le problème ne devienne pas mondial. La pièce se jouerait toujours à trois, mais alors : lui, elle et le monde.

Dans le deuxième cas, Œdipe prend le pouvoir, il tue le père et la mère.

Apaisé par son élection qui valide son choix de l’époque, récompense sa lutte, Macron ne se sent plus lié par l’interdit.

Avec ou sans conflit, il vogue décomplexé vers d’autres formes de conquêtes, car c’est un conquérant doublé d’un tenace. Le conte de fées se délite dans le même temps que son auteur se relâche. La pièce se termine sans embrasement général.

Les trois acteurs reprennent chacun le cours d’une vie plus normalisée. Les égarements de ce type, redevenant l’exclusivité de Gala et autres journaux autour des starlettes traditionnellement spécialisées, quittent la scène politique.

Le huis clos s’ouvre, les trois acteurs retrouvent leur liberté, ils peuvent s’aimer ou se détester indépendamment de l’intrigue. La France respire.

Bon, sur ce… nous verrons bien la solution qui nous attend, celles-ci ou une autre totalement différente.

Le souffle de l’étrange nous caresse, peut-être nous emportera-t-il, nous aviserons. Ne boudons pas notre bonheur d’être les acteurs d’un tel vaudeville.

Bien cordialement. H. Dumas

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Dégage y a rien à voler (vidéo)

Bonjour, Ne ratez pas ces trois minutes de vidéo.

Chapeau à ce Monsieur que nous ne connaissons pas.

Bien cordialement. H. Dumas

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L’incroyable scrutin présidentiel

Il faut que je vous fasse un aveu.

J’étais arrivé à la conclusion désespérante que non seulement l’intelligence ne sert à rien mais que même, tout comme la beauté ou la fortune, elle est un handicap qui obère lourdement la vie de son détenteur.

En effet, non que je pense en être largement pourvu, mais chaque fois que j’ai essayé, à ma mesure, d’en faire la base de mon action ou de mon raisonnement, que ce soit avec le fisc, la justice, l’administration, le monde des affaires ou autre, la sanction fut systématiquement un échec, accompagné du dédain des tenants du pouvoir qui en profitèrent pour m’enfoncer ou m’humilier.

Ainsi, lorsque j’ai vu arriver le jeune Macron, équipé de sa seule intelligence en bandoulière, je lui ai prédit un destin néfaste.

En effet, quelle chance pouvait-on lui accorder face au conformisme corruptif de Fillon, à la démagogie obscène de Mélenchon, à la religion bête et méchante de la famille Le Pen ? Aucune pensais-je.

Je me trompais. Certes avec un score discret, mais les français ont choisi le parti de l’intelligence.

Pas ou peu de programme pour Macron, pas de réseau d’élus actifs, juste une affirmation d’agir intelligemment et le voilà Président de notre République.

Sans compter ses handicaps annoncés, la banque, une délinquance sexuelle différente de celle de Strauss-Kahn mais tout aussi répréhensible, des gains rapides quasi inconvenants, une jeunesse si visible que dérangeante. C’était beaucoup, mais ce ne fût pas suffisant pour l’abattre.

Tout cela parce qu’internet est libre, que l’intelligence peut y tracer un chemin sans contrainte. Chemin que Macron a su conquérir. Bravo.

L’aveu dont je parle au début de ce billet est qu’au premier tour je n’ai pas voté pour lui tant j’étais conditionné par la puissance omniprésente de la bêtise dans notre société et prêt à composer avec.

Et maintenant ? Comme dirait Julio Iglesias “Je n’ai pas changé”.

Je n’arrive pas à croire que l’intelligence pourrait, dans notre beau pays, prendre le pouvoir et assainir notre société. La rendre juste, réaliste, nous rendre libre.

Peut-on imaginer que ce jeune homme va pouvoir dégager une majorité législative dans chaque circonscription de France ? S’affranchir en tous lieux des vieux démons si puissants de la connivence, de l’appartenance, du terroir, des combinaisons en tout genre, etc… ?

Objectivement, je n’arrive pas à le croire.

Sans compter que, lui-même, va-t-il pouvoir continuer à professer qu’il n’a pas de règle, sauf celle de regarder intelligemment chaque problème qui lui sera soumis, sans apriori, juste en cherchant à chaque fois la vérité, la meilleure solution ?

Le pays acceptera-t-il cette attitude ? Est-elle même concevable ?

Ce serait admettre que le pouvoir démocratique et intelligent peut exister.

Je n’y crois pas une seconde. Je me demande simplement comment et quand tout cela va se normaliser, se dissoudre dans le marigot du pouvoir.

La curiosité me dévore, pour une fois je souhaite avoir tort, irrémédiablement. Je prie pour avoir tort. Pour que les bassesses de la société, que je vis ou que je lis à travers mes jours ou les siècles des autres, puissent être terrassées par le jeune Macron.

Faut pas rêver ? Rêvons quand même.

Bien cordialement. H. Dumas

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Le collectivisme : accélérateur de haine, déclencheur de mort.

Un collectiviste de base vous dit ceci : “Tu te rends compte de ce que gagne machin… alors que toi ou moi….”

Ensuite : “Ce n’est pas parce que nous gagnons moins que lui que nous n’avons pas les mêmes droits …. exigeons ces droits…”.

Puis, finalement : “Ce n’est pas possible… bon… alors exigeons, qu’au moins, il soit dépossédé des moyens qui lui donnent accès à ces droits auxquels, nous, nous n’avons pas accès”.

Les collectivistes appellent ce cheminement intellectuel simpliste : l’égalité positive.

Ils croient évoquer l’égalité avec un grand “E”. Ils ont un problème intellectuel lourd.

En effet, ils ne parlent que d’un minuscule bout de l’égalité : l’égalité de trésorerie.

Ils font semblant de l’oublier, mais la liberté ne peut pas être cantonnée à un seul secteur, elle est une et indivisible, l’homme y a droit ou non.

La société dans laquelle il vit protège sa liberté ou l’entrave, inévitablement de façon globale du fait de l’interconnexion des différentes libertés individuelles.

Si l’homme peut jouir de ses libertés il en fait ce que bon lui semble et cet usage génère des différences, évidemment. L’usage même de la liberté est créateur d’inégalité, par voie de conséquence l’égalité est une source d’entrave à la liberté. Liberté et égalité sont incompatibles.

Un collectiviste bien élevé ne dit pas ceci : “Tu te rends compte de toute la culture de machin…. alors que toi et moi …. sommes incultes”.

Il ne dit pas non plus ” Ce n’est pas parce que nous sommes moins cultivés que lui que nous n’avons pas le droit de savoir autant de choses que lui… exigeons de savoir sans apprendre”.

Et enfin il ne dit jamais : “Ce n’est pas possible… bon…. alors exigeons qu’au moins il n’ait pas le droit d’apprendre plus de choses que nous”.

Je parle ici des collectivistes bien élevés, parce qu’en ce qui concerne les mal élevés c’est exactement ce qu’ils pensent de la culture.

Aucun collectiviste, bien ou mal élevé, ne dit ceci : “T’as vu machin, quel champion de football…. alors que toi et moi……”

Il ne dit pas non plus : “Ce n’est pas parce que nous ne faisons aucun sport que nous devons jouer moins bien que lui au football…. exigeons d’être tous champions de football….. d’être engagés dans l’équipe de France”.

Et même pas : “Ce n’est pas possible…. bon…..alors exigeons qu’il n’y ait pas d’équipe de France, qu’il soit interdit d’être un footballeur au dessus du lot”.

Donc l’égalité, pour les collectivistes, se résume exclusivement à une égalité de trésorerie.

Cette égalité de trésorerie est le ferment d’inégalités et d’injustices terribles, qui détruit volontairement tous les apporteurs de richesses, tous les économes, pourtant indispensables à l’équilibre d’une société.

C’est ainsi que déguisés en justiciers de la trésorerie — que par ailleurs ils dénoncent comme insignifiante — les collectivistes n’hésitent pas à entraver la liberté des créateurs ou des détenteurs de trésorerie, voire à les piller au nom de la justice, de l’égalité et de la liberté.

Ils contraignent et tordent ainsi la liberté globale jusqu’à sa disparition. Tout cela au nom de la liberté, c’est le monde à l’envers.

Ce sophisme de la liberté appliqué à grande échelle, celle d’un pays par exemple, tue. D’abord la liberté des hommes, puis les hommes eux-mêmes.

Pensez-y, et que cela ne vous empêche pas, le moral en berne, d’aller voter Dimanche. Parce qu’en entre deux pires, il faut choisir le moindre.

Bien libéralement. H. Dumas

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Visite chez les tueurs (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement,

H. Dumas et E. Bolling

RAPPEL : MOBILISONS NOUS. SIGNEZ LA PÉTITION. (Colonne à droite)

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Jourdes, Martino, Garcia, Giugleur & Cie : 17 ans de tortures

Cliquez sur ce lien avant de lire ce mini-billet

Aujourd’hui, bien qu’épuisé et vieux, je peux regarder l’horreur que j’ai dû affronter avec une certaine sérénité.

D’abord un grand merci à ceux qui m’ont soutenu en lisant ce blog, en partageant avec moi les tortures et injustices fiscales. Si je peux les aider, qu’ils n’hésitent pas à me solliciter, je ferai ce que je pourrai pour eux.

Quand je pense que ces 17 ans de sauvagerie, de haine, de vol, de tortures économiques et morales, peuvent se résumer en deux pages, je me dis que nos souffrances, nos malheurs, notre vie sont bien peu de chose à l’échelle du temps. Quelle insignifiance !!!

Je pense aussi à cette mode sociétale, populiste et égalitariste, véhiculée par le FN, par Mélenchon et ses insoumis, et bien d’autres qui ne l’affichent pas aussi directement mais qui n’en pensent pas moins, qui jouissent de notre souffrance, qui se réalisent dans la haine qu’ils nous portent, qui pensent que leur richesse pourrait venir de notre ruine, de notre disparition, je les plains beaucoup.

Je pense enfin à ces politiques, ces journalistes, ces magistrats qui favorisent cette destruction par ambition personnelle, cupidité ou tout simplement bêtise.

 

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Rififi chez les abeilles

En ce Lundi 1er Mai 2017, jetons un œil sur le seul journal annuel qui paraît traditionnellement tous les premiers Mai “L’Abeille Matin”

Si vous n’êtes pas abonné, vous pouvez le trouver en ruche au prix de 10g de miel.

Cette année la première page est occupée par l’interview de deux abeilles ouvrières, Marcelle et Ginette (les noms ont été modifiés).

Nous le reproduisons en intégralité.

AM : Mesdames nous sommes sur l’abeillodrome de Villacoublay, il est 7h, vous vous apprêtez à partir en mission, mais la nuit a paraît-il était difficile. Pouvez-vous nous en parler ?

Ginette : Tu peux le dire c’est le bordel complet, pas vrai Marcelle.

AM : Des problèmes de cadences de travail je crois savoir ?

Marcelle : Oui, entre autre. C’est vrai qu’on doit faire trois missions à l’heure au lieu de deux pendant nos dix heures.

AM : C’est une lourde contrainte ?

Ginette : Bof, ça dépend des jours. Quand il fait beau ça va. De toute façon on l’aime ce boulot. C’est quand le vent est fort ou qu’il pleut que c’est un peu dur.

Marcelle : Quand même on est souvent en surcharge maintenant. C’est moins maniable. L’autre jour, chargée comme une mule, je me suis fait attaquer par un bourdon, si Manu avait pas été juste à côté j’y passais.

AM : On dit que la réunion syndicale des ouvrières de la ruche a été houleuse.

Ginette : Ça c’est sûr.

AM : Quel était le problème ?

Marcelle : C’est ces connards du gouvernement, les bipèdes de L’Ecole Nationale des Abeilles (ndlr l’ENA). Ils se sont mis dans l’idée de nous piquer tout le miel, y compris la gelée royale. Ils ont des nouveaux appareils et ils font deux récoltes par an. Après, on a plus rien à bouffer pour l’hiver.

AM : Mais ne sont-ils pas tenus de respecter le Code de Protection des Abeilles (le CPA) ?

Ginette : Tu parles. Ils sont maqués avec la grande distribution, ils s’en foutent du CPA.

Marcelle : Mais le pire, c’est qu’ils multiplient la concurrence. Avant ici on était six ruches, maintenant on est douze.

Ginette : Ouais, on bosse comme des connes. Du boulot impeccable. Résultat on crève de faim parce qu’ils nous piquent tout.

Marcelle : Ils disent qu’ailleurs y a des ruches qui produisent deux fois plus, je les crois pas.

AM : Que dit la reine ?

Ginette : Rien. Elle gueule, elle a toujours faim. Elle nous traite de fainéantes. Ça va mal finir.

Marcelle : Oui, les voisins, à deux ruches d’ici, leur reine a préféré se suicider. Ils ont tous été euthanasiés ensuite. Ça arrive de plus en plus souvent.

Ginette : Le comble, c’est que ces voleurs du gouvernement ils disent que c’est la faute de l’écologie, des engrais.

AM : Ah bon. Et les engrais ne vous gênent pas ?

Marcelle : Si, bien sûr, c’est collant et pas bon. On s’en fout plein les pâtes et ça shoote un peu. Mais bon, on peut assumer. Tandis que se faire piquer toutes ses économies, ça tu t’en remets pas.

Ginette : Y a des ruches qui ont le moral à zéro. Tu les croises elles sont maigres comme des clous, on les sent perdues, elles savent pas où elles vont. Bosser tout l’été pour crever de faim tout l’hiver, c’est pas une vie.

AM : Qu’avez vous décidé ?

Ginette : Rien

Marcelle : Y en a qui voulaient attaquer ces cons de bipèdes du gouvernement, les cupides de l’ENA qui nous prennent pour des nazes, mais si on en fout un en l’air les autres vont nous gazer, alors …

AM : Et la grève ?

Ginette : On en a parlé, mais c’est impossible. Il faut nourrir la reine tous les jours. Si on arrête le boulot à moitié on aura du mal à le redémarrer et de toute façon ils prendront tout. Non, il faudrait se casser.

AM : Quitter la ruche ?

Marcelle : Ouais, mais c’est vachement compliqué. Dans la nature y a plein de problèmes, de territoire, de stockage, de sécurité, etc… La majorité ne veut pas partir. Et partir seule c’est impossible. Ou alors avec un bourdon, mais bon, c’est mal vu…

AM : Qu’allez-vous faire ?

Ginette (riant et décollant) : Rien du con, tu vois bien qu’on n’est pas du bon côté de la vie. C’est comme ça, on y peut rien.

(Propos recueillis sur Nagra par Nicolas Hulot pour L’Abeille Matin.)

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Les encore plus vraies lois de l’économie

Le titre de ce billet pastiche le livre très sérieux, mais surtout très démagogique, “Les vraies lois de l’économie” du professeur Jacques Généreux qui, comme le nom de l’auteur le suggère fort à propos, propose de distribuer à l’envi l’argent… des autres.

Dans son ouvrage, que nous avons prévu de commenter avec Emanuel dans une vidéo à venir prochainement, le professeur Généreux analyse à sa façon toute l’histoire de la pensée économique, puis réinvente cette science au service de son idéal politique interventionniste, collectiviste et égalitariste.

Tout cela ne serait pas bien méchant s’il n’était pas enseignant à Science Po, si son livre n’avait pas reçu le prix lycéen, si en fait il ne représentait pas un mode de pensée conventionnel et mortifère pour l’économie, très en vogue en ce moment.

Dans ses propos le professeur Généreux accepte l’idée que l’économie n’est ni une science mathématique, ni une philosophie, mais plutôt, comme la météo, un fatras où seule l’observation pragmatique permet d’essayer de comprendre, à la condition absolue d’exclure toute certitude et de pas vouloir à tout prix le Nobel.

Je me crois donc autorisé par lui à donner mon opinion en tant qu’acteur économique pendant 50 ans. Elle vaut ce qu’elle vaut. Même si je vais l’affirmer avec conviction elle ne reste qu’une opinion, donc sujette à erreur ou contestation.

Le marché

Evidemment, il fait l’objet d’une attaque en règle dans l’ouvrage du professeur Généreux. On se demande bien pourquoi. En effet, le marché n’est qu’un instant T de l’économie, une finalité incontournable qu’il soit libre ou régulé mais il n’est pas le mécanisme économique. Il est le terme ou un instant du voyage, pas le temps du voyage, ni la route, ni le moyen de transport.

Dans la pratique on peut dire que dans son ouvrage la pensée du professeur se bloque à cet instant T, c’est dommage. Mais sa rationalité pouvait-elle faire autrement pour arriver au résultat qu’il souhaitait ? Sans doute que non. Un regard plus vaste aurait dévasté sa conclusion.

Jetons ce regard et analysons les trois piliers de l’économie : le consommateur, la trésorerie, la capital, que j’appelle les  C.T.C. Il n’en est pas d’autre.

Le consommateur

Il est le but final, qu’il soit marchand ou non c’est lui qui est le terme. Dans un acte marchand toute la chaîne va se caler sur sa force d’achat, dans un acte sociétal elle se calera sur la capacité à financer son besoin ou son envie par d’autres moyens.

Dans tous les cas aucune production n’a de raison d’être sans un consommateur. Par ailleurs, toute production inclut une part d’économie.

La philosophie, chère au professeur, peut ici intervenir.

Le consommateur doit-il être libre de ses choix, où doivent-ils lui être imposés pour son bien ? Par qui et comment ? Ces choix sont-ils limités ou illimités ?

Doit-on faire une différence entre les consommations, par exemple alimentaires, de sécurité, culturelles, etc… ?

Le questionnement est non seulement vaste mais il est instable. A chaque moment se dessine pour chacun ou pour tous un besoin, une envie, c’est l’adaptation à cette instabilité qui est la marque d’une économie en bonne santé. C’est elle qui permet d’avancer si le marché est réel, de stopper s’il était erroné.

On comprend que la bonne solution passe par un outil économique le plus possible réactif et adaptable. Que le pouvoir doit donc être donné aux acteurs économiques, seuls compétents à cet effet. L’inverse donc du plan et de la décision politique centralisée.

Pas de pot pour le professeur Généreux qui prône exactement le contraire. Mais peut-être vise-t-il simplement la prise de pouvoir ?

La trésorerie

Sur ce point soyons triviaux, nul ne peut se passer de la trésorerie. Personne ne peut péter plus haut que son cul. Même pas un candidat aux élections présidentielles.

Très sérieusement, il ne peut exister aucune activité économique, même marginale incluse dans un objectif non marchand, qui ne soit pas financée.

La trésorerie est nécessaire dès l’avant-projet. Au premier acte d’un process qui devra porter la venue d’un produit marchand ou sociétal la trésorerie est essentielle, c’est la première question à se poser. Le premier problème à régler.

Je ne parle pas ici de la recherche du bénéfice, qui n’est pas toujours essentielle. Je veux parler de la trésorerie de l’instant, de celle qui est nécessaire à chaque étape de la production, sans laquelle rien n’est possible.

Le professeur Généreux n’en parle pas. Il donne l’impression que l’impôt, ou l’Etat, serait à même de fournir la trésorerie de façon constante et inépuisable.

Je pense que c’est un oubli, je ne lui ferai pas l’affront d’imaginer qu’il puisse croire que l’économie pourrait se passer de la trésorerie. Ou qu’il trouverait le mot “trésorerie” trop trivial pour l’inclure dans un ouvrage d’économie destiné au plus grand nombre et tout particulièrement aux jeunes.

Ce serait grave. Un peu comme un cours d’éducation sexuelle ou le professeur s’interdirait de parler des organes sexuels. Le cours serait beaucoup plus poétique, voire romantique, mais terriblement inefficace et même gravement dangereux pour l’éducation des élèves, on a déjà connu ça.

Le capital

Le professeur Généreux n’en dit pas frontalement du mal. A un moment même il esquisse un respect pour lui lorsqu’il évoque sa fonction essentielle dans la culture, les sciences, etc…

Il sait évidemment que le capital c’est l’accumulation, puis la transmission, en toute chose. Cette capacité qui différencie les hommes du monde animal, qui a fait de l’homme ce qu’il est aujourd’hui et qui en fera ce qu’il sera demain.

Partout mais aussi en économie le capital est la pierre angulaire de tout. Sans lui pas d’avance de trésorerie, pas de solution en cas d’échec, pas de deuxième chance.

L’emprunt ne peut pas remplacer le capital, tout au contraire.

Bizarrement, le professeur Généreux n’en parle pas dans son livre. Alors que la question est essentielle, notamment celle-ci : qui doit détenir le capital ?

Entre les lignes on croit deviner qu’il pense que c’est à l’Etat qu’incombe cette tâche, mais il avance à pas feutrés. Il faut dire que l’expérience a prouvé que s’il est une chose à ne pas faire c’est bien de confier le capital à l’Etat, totalement incompétent à le faire fructifier et même à seulement le conserver.

Plus gravement, il laisse planer l’idée que le capital pourrait être partagé, donc disparaître. Il sait que ce n’est pas possible, que cela serait la fin de toute économie, marchande ou sociale.

Conclusion

Dans ce livre, où il cite presque tous les auteurs économiques à l’exception des plus clairs Bastiat et Von Mises, le professeur Généreux arrive à cette situation exceptionnelle de faire croire qu’il parle sérieusement d’économie alors qu’il n’évoque pas ou très peu les trois piliers de l’économie. Le seul rapport entre son ouvrage et l’économie est le titre. Pour le reste, c’est un ouvrage de propagande irréaliste et dangereux entièrement dédié à la démagogie de l’égalitarisme.

Un piège pour la jeunesse, qui semble parfaitement fonctionner.

Il porte là une grande responsabilité. Je préfère que ce soit lui que moi, cela me couperait le sommeil et l’appétit.

Croit-il à ce qu’il dit — ce serait un moindre mal — ou cherche-t-il cyniquement le pouvoir en surfant sur la mode et les frustrations ? Seul lui le sait.

Et Mélenchon son disciple ? Est-il dans l’erreur ou dans le cynisme ?

Bien cordialement. H. Dumas

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Le peuple : cette abstraction mortelle

Le peuple, dont évidemment je fais partie comme nous tous, n’a en réalité aucune existence.

Aujourd’hui cette abstraction sert de base à la mise en place d’un obscurantisme classique, qui pourrait nous tuer.

L’histoire de l’obscurantisme est toujours la même.

Un ou plusieurs escrocs avides de pouvoir, cupides ou tout simplement dérangés des méninges, prétendent traduire la volonté d’une puissance supérieure dont chacun de nous devrait admettre la pensée, sa vision de l’organisation de notre vie, au besoin — ou surtout — par la force.

Que cette puissance supérieure s’appelle Jésus, Mahomet, Moïse ou “le peuple” peut importe. Le résultat est toujours le même, nous devons obéir à ses prêtres auto-proclamés sous peine de graves sanctions. Notre liberté nous est confisquée par la force ou la persuasion.

Aujourd’hui cette puissance supérieure s’appelle donc “le peuple”. A l’instant où j’écris ces lignes ses grands prêtres fous sont Mélanchon et Le Pen.

Comment cela est-il possible ?

Je propose deux explications, probablement largement insuffisantes, en espérant simplement jeter les bases d’une réflexion.

D’abord notre crédulité.

Je crois sincèrement que notre crédulité tient au fait que le temps nous est compté, que la vie de tous les jours nous envahit laissant peu de place à la réflexion, que l’action nous dévore.

Les grecs pensaient que seuls les inactifs pouvaient devenir des sages, des philosophes. Pour ma part il a fallu que j’arrive à l’âge de l’inactivité partielle forcée pour avoir l’opportunité d’essayer de réfléchir.

N’ayant pas le temps de penser nous avons tendance à croire ceux qui prétendent l’avoir pour nous ou être les intermédiaires privilégiés d’une pensée supérieure dont ils seraient les initiés.

Ensuite notre bêtise.

Contrairement à l’idée généralement répandue, l’intelligence chez l’homme est assez justement répartie, chacun en est suffisamment pourvu en fonction de ses besoins, la bêtise est donc strictement issue de l’ignorance. C’est ici que tout se joue.

Cycliquement, une avancée technique fournit à une collectivité un outil qui accélère la diffusion de l’information au point de faire croire à la majorité qu’elle a enfin découvert le fil à couper le beurre, l’initiation à l’intelligence, dont la concrétisation apparaît habituellement sous la forme d’une recette miracle susceptible de résoudre les problèmes de chacun et donc capable d’apporter le bonheur à tous.

Lors de cette apparente révélation en réalité l’ignorance est toujours présente, mais un accès soudain facile et généralisé à l’information donne l’impression de savoir, donc de comprendre. La suite logique est d’adhérer à ce que l’on croit avoir compris, sans recul et sans vérification.

Le microbe de l’obscurantisme est installé, le terrain est propice à tous les excès. La collectivité touchée va en baver. Le plus souvent l’histoire, lorsque plus tard elle en rend compte, oublie les épouvantables dégâts collatéraux liés à ces dérapages, cela en prouve la force et l’inéluctabilité.

C’est ainsi que presse libre et affichages publics portèrent la révolution de 1789, que la radio ouvrit la porte au nazisme, le transistor à mai 68, et qu’aujourd’hui internet se donne à une nouvelle fièvre collective informationnelle : la pensée infaillible du “peuple”.

L’afflux d’informations non vérifiées nous fait croire à l’éradication de notre ignorance, donc de notre bêtise, et par contrecoup à l’accès à l’intelligence pour chacun de nous. Hélas ce n’est qu’une apparence, le drame n’est pas loin.

Nous en parlerons à l’occasion d’une prochaine vidéo dans laquelle nous évoquerons le prosélytisme de l’obscurantisme à la mode, autour de l’idée du “peuple”, véhiculé en économie par le professeur Jacques Généreux, maître à penser de Mélanchon et enseignant à Sciences Po.

Bien cordialement. H. Dumas.

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L’enfer des classes moyennes

Le national populisme est en marche, aujourd’hui ou demain rien ne semble pouvoir l’arrêter.

Il touche les classes jeunes, cultivées, en plus de ses traditionnels clients ceux qui se considèrent laissés pour compte ou entravés dans leur vie par les autres.

Avec Le Pen il était cantonné, réduit à sa plus simple expression intellectuelle, avec Mélenchon il se donne bonne figure. Les deux réunis, c’est la moitié du pays.

Le national socialisme c’est le repli sur soi et la haine des autres, cela ne peut finir que dans la violence.

Moi, classe moyenne, citoyen du monde, simplement homme libre, individu sans appartenance, poussière universelle assumée, libéral, j’ai donc à subir le mépris de l’élite intellectuelle ou financière et la haine de la populace, c’est beaucoup.

L’élite

Elle me méprise parce qu’elle sait que je sais. Je la vois telle quelle est, limitée, bien en dessous de ce qu’elle voudrait être, relativement ordinaire mais si ambitieuse, souvent là par hasard.

Je n’ai pas de haine pour elle, mais pas non plus le respect qu’elle attend de moi en fonction de ses déguisements, de ses postures.

Elle m’impose sa loi, souvent injustement mais jamais avec violence, c’est une intellectuelle, tout est dans l’apparence.

Elle feint l’indifférence mais il n’en n’est rien, ma liberté, mon insoumission, la contrarient au plus haut point, mais ne voulant l’avouer elle se fait hypocrite, vicieuse, pour me soumettre.

La populace

Elle hait ma distanciation par rapport à l’élite, mon insoumission, qu’elle assimile à de la prétention injustifiée. Elle a un besoin absolu de croire en l’élite, elle considère mon incrédulité, si proche d’elle, comme une humiliation, un affront.

Pour elle, l’élite est la justification de sa condition dont elle ne peut imaginer être personnellement responsable.

Le pire est que plus l’élite la violente, plus elle l’aime. Les chefs autoproclamés du national socialisme savent cela, aussi bien Le Pen que Mélenchon.

La dépendance de la populace à l’élite s’accommode mal de la démocratie. Dans le même temps son élite ne vit que pour le pouvoir, pas pour la populace ni pour la démocratie. La démonstration en fût faite Dimanche soir sur le visage défait et haineux du si sympathique Mélenchon.

L’alliance

L’élite et la populace peuvent-elles, en France, s’associer pour mettre le pays en coupe réglée, comme cela est toujours le cas dans le cadre de l’accès au pouvoir par la pensée national socialiste ?

Je le crains fortement.

Pourquoi cela ?

Il me semble que c’est tout simplement une tendance naturelle, cyclique.

Je la résumerais dans ce questionnement : une classe de 25 élèves est-elle performante si deux élèves ont 20, le tiers du reste la moyenne et les deux autres tiers sont proches de zéro, ou, est-elle performante si tous les élèves ont la moyenne, 10/20 ?

Tout cela indépendamment du projet pédagogique qui n’est en réalité qu’une conséquence de la réponse à la question posée.

Dans le premier cas il y a une élite, une classe moyenne et des derniers.

Dans le deuxième cas il y a un écran de fumée, des manipulateurs et un nivellement qui détruira tout.

Ceci dit, je ne suis pas sûr d’aller revoter dans quinze jours. Nous verrons.

Bien cordialement. H. Dumas

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Le grand loto présidentiel (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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ÉNIGMES ACTUELLES

Ma vie est, pour moi, une énigme. Si vous avez quelques minutes, j’aimerais la partager avec vous.

Bref résumé :

Adolescent rieur je ne prenais pas trop au sérieux les conseils compassés des adultes. Tout à ma joie de vivre j’arrive à mes vingt ans dans un grand éclat de rire.

Bientôt, je rencontre celle qui sera mon épouse et qui, 51 ans plus tard, l’est encore. Mon père, à qui je la présente en lui demandant son avis, me dit : ” Elle a l’air bien, elle te fera travailler”. Réflexion que je trouve alors énigmatique, légèrement désobligeante, que j’attribue à l’inquiétude qu’engendre pour lui mon insouciance. .

Et pourtant, bingo, il a mis dans le mille.

Notre premier enfant né alors que mon épouse à 18 ans et moi pas encore 21. Nous en aurons trois autres. Nous assumons, donc nous travaillons, finie l’insouciance.

C’est de là que part notre trajectoire. De cet état de famille.

Plusieurs objectifs s’imposent : se nourrir, puis élever les enfants, puis enfin assurer une sécurité familiale, notre vieillesse et de façon ultime laisser un patrimoine.

A la poursuite de ces objectifs nous ne ferons qu’un, notre solidarité sera sans faille.

Attention, je ne suis pas en train de vous dire que ce fut “un long fleuve tranquille”. Non, engueulades et tentions étaient souvent au menu, mais sans que jamais il y eut dissolution de notre volonté commune. Nous avons tout partagé, chaque instant de bonheur ou de difficulté fut vécu à deux. Rien, jamais, même le pire, n’a pu nous séparer.

Cerise sur le gâteau, nous avons scrupuleusement respecté les règles universelles de correction et d’intégrité collective par rapport à la société, enfin nous en étions persuadés. Nous avons accepté de payer le coût de ces principes. Nous avons surmonté tous les obstacles.

Mais la société a eu raison de notre détermination, elle nous a éliminés.

Pour elle, le couple n’existe pas, l’intégrité non plus.

Le couple

Pendant que chaque émotion, chaque ambition, chaque échec, chaque réussite, chaque angoisse  étaient le fruit d’un partage intellectuel et pratique entre nous, le statut social de mon épouse s’appelait : “femme au foyer”.

Alors que rien de tout ce que nous avons fait n’aurait pu l’être sans elle, elle n’a été définie que par ce statut de femme au foyer.

Comprenons nous bien. Il est illusoire d’imaginer que l’on peut créer une famille performante pour affronter la vie et élever des enfants sans que l’une des deux composantes de base de cette famille prenne en charge le foyer familial, qui est un lieu de travail à plein temps. Il faut bien comprendre que, contrairement à la vulgate administrative de ce pays, cette prise en charge pratique du foyer n’isole pas du couple celui qui l’assume, au contraire elle en fait un élément fondamental.

Or, pendant 51 ans, mon épouse, pour nos technocrates, n’a eu ni salaire ni statut. Enorme, non ?

Imaginons que, respectueux de son rôle réel dans notre aventure sociale commune, nous ayons prélevé pour elle un salaire tiré d’une de nos sociétés : cela aurait été considéré comme un salaire fictif. Et oui.

Le fisc nous aurait demandé de justifier de son emploi de temps, de son activité, de sa présence dans la société.

Moralité, après 51 ans de partage total de l’aventure sociale de notre famille, mon épouse n’a droit à aucune retraite, aucun avantage salarial. Avec tout ce qu’elle a apporté elle n’a jamais existé, dit notre société de folie.

Si je me présentais à l’élection présidentielle elle passerait, dans la presse, pour un personnage falot qui n’a rien fait de sa vie. Pour une escroc si elle avait été rémunérée.

En clair et pour en terminer sur ce sujet, notre couple passe pour une espèce en voie d’extinction, à ranger au rayon des pauvres cons qui n’ont rien compris.

Ce que je peux concéder c’est que la place sexuée de celui qui s’occupe du foyer, désignant fatalement la femme, est abusive, que rien n’interdit que ce soit au contraire l’homme qui assume cette tâche. Mais une chose est sûre, il faut un foyer. Ce n’est pas l’Etat qui peut y pourvoir, contrairement à ce qu’il tend à prétendre pour flatter ceux qui sont trop égoïstes pour assumer une famille.

La vie de Mme et M. Fillon ne me choque pas, le partage de leurs revenus non plus. Ce qui pour autant ne m’engage pas sur son programme politique qui n’a de libéral que le nom.

L’intégrité

Petite histoire d’un lycée, le mal nommé Charles De Gaulle. Co-architecte chargé de sa construction j’ai la surprise, lors de l’ouverture officielle des réponses aux appels d’offres, de constater que les grosses entreprises répondant en lots groupés sont toutes au double de l’enveloppe projetée. Une paille.

Le responsable politique du projet déclare l’appel d’offre infructueux et prétend annuler ma prestation.

Heureusement, j’avais prévu la possibilité de répondre en lots séparés. Le cumul des offres les moins-disantes passe dans le prix prévu.

Contre l’avis de l’élu responsable, une mission de passation des marchés m’est confiée. C’est alors que je vois débarquer à mon cabinet l’une des entreprises nationales ayant répondu en lots groupés qui m’explique que ce marché, dans le cadre d’une entente régionale, doit lui être attribué. Ainsi fut fait, au prix du cumul des moins-disants et non à son prix.

Je n’ai plus jamais travaillé pour les collectivités ou pour l’Etat.

Cette toute petite affaire qui revenait à faire payer, par nos impôts, un lycée le double de son prix n’est pas un cas isolé, au contraire.

Chacun ici a des raisons impérieuses de croire qu’il fait le bien, l’élu parce qu’il pense jouer la sécurité avec une entreprise d’envergure nationale, l’entreprise parce qu’elle prétend protéger ses salariés. Tous se trompent.

Mais que peut-on faire seul contre tous, même en ayant raison ? Rien.

Ce sont les mêmes fonctionnaires technocrates, avec leur même bonne foi stupide et perverse, qui sont venus chez moi me voler le fruit de mon travail.

Je l’affirme, preuve à l’appui grâce à l’avis du rapporteur public de La Cour d’Appel de Marseille, les agents fiscaux Louis Martino, Garcia et Giugleur qui sont venus chez moi me déposséder de tous mes biens, me laissant dans la misère moi et mon épouse, sont des escrocs. Je l’affirme pour quel résultat ? Aucun.

L’intégrité d’un côté, l’escroquerie de l’autre, la victoire est à l’escroquerie.

Moralité :

Quand la société, dont vous ne pouvez pas vous exclure, dérive mortellement, elle vous entraine inexorablement. Vous ne pouvez que mourir avec elle. C’est cela qui devrait nous amener à voir différemment tous les immigrés du monde qui frappent à notre porte. Demain, ailleurs, nous serons ceux-là. Il n’est pas d’autre issue.

Cordialement. H. Dumas

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Prisonniers politiques

 

Du 16 au 22 Avril, c’est la semaine internationale de solidarité avec les prisonniers politiques, dont nous sommes.

L’assemblée parlementaire européenne, dans sa résolution n° 1900 de 2012 est très claire, elle définit ainsi le prisonnier politique :

«Une personne privée de sa liberté individuelle doit être considérée comme un “prisonnier politique”:

  1. a) si la détention a été imposée en violation de l’une des garanties fondamentales énoncées dans la Convention européenne des Droits de l’Homme (CEDH) et ses Protocoles, en particulier la liberté de pensée, de conscience et de religion, la liberté d’expression et d’information et la liberté de réunion et d’association;
  2. b) si la détention a été imposée pour des raisons purement politiques sans rapport avec une infraction quelle qu’elle soit;
  3. c) si, pour des raisons politiques, la durée de la détention ou ses conditions sont manifestement disproportionnées par rapport à l’infraction dont la personne a été reconnue coupable ou qu’elle est présumée avoir commise;
  4. d) si, pour des raisons politiques, la personne est détenue dans des conditions créant une discrimination par rapport à d’autres personnes; ou,
  5. e) si la détention est l’aboutissement d’une procédure qui était manifestement entachée d’irrégularités et que cela semble être lié aux motivations politiques des autorités.»

Pour apprécier la situation nous allons d’abord nous pencher sur la notion de liberté individuelle.

Il est possible que certains d’entre vous n’aient pas eu l’occasion d’y réfléchir tant l’idée de liberté nous est bassinée à longueur de temps comme si, par une chance incroyable, notre société était marquée du sceau de la liberté, que la chose était entendue, que cela faisait de nous les privilégiés de la terre en plus d’être justement les inventeurs de la dite liberté.

Hélas, les choses ne se présentent pas vraiment ainsi.

Il y a deux libertés individuelles, la liberté négative et la liberté positive.

La liberté négative est la garantie de pouvoir faire ce que l’on veut, sous réserve de ne pas nuire aux autres. C’est la liberté telle qu’elle a été définie par les lumières, telle que tout le monde l’imagine, telle que 1789 a cru la promouvoir.

Pour imager la définition nous dirons par exemple que l’absence de censure garantit la liberté de lire pour chacun.

C’est ici qu’arrive la liberté positive qui modèle aujourd’hui notre société, qui en est le fondement. Elle se résume ainsi : à quoi sert d’être libre si l’on n’a pas les moyens d’user de sa liberté ? Le droit de pouvoir user de la liberté est la liberté positive.

Dans notre exemple pouvoir lire ne suffit pas, encore faut-il pouvoir acheter un livre. La liberté positive impose donc des bibliothèques accessibles à tous. Notamment à ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter un livre.

Pour résumer, la liberté positive suppose que les moyens de profiter de la liberté négative soient fournis à tous ceux qui ne les ont pas, soit parce qu’ils n’ont pas su les gagner, soit parce qu’un handicap quelconque ne leur permet pas de les gagner.

On perçoit que les choses se corsent, que la liberté — de combat personnel pour la conquérir qu’elle était par le passé — est devenue une exigence d’accès pour chacun, que doit garantir l’Etat.

Toute notre organisation sociale est basée sur ce concept de liberté positive.

Les élus de tout poil se font forts de mettre en œuvre et de pérenniser la liberté positive. Leur outil est la redistribution chargée de prendre à ceux qui auraient trop pour donner à ceux qui n’auraient pas assez pour accéder à la liberté positive.

De ce fait, la liberté négative conquise par certains est entravée pour permettre l’accès à la liberté positive des imprévoyants ou des malchanceux.

Le monstre chargé de mettre tout cela en musique est Bercy. Dans l’absolu sa mission est incontestable. Dans la pratique il en est tout autrement.

Là où le bât blesse

L’idée de fournir la liberté positive à tous, y compris à ceux qui ne font rien pour la conquérir tout en exigeant d’en disposer, pose de multiples problèmes dont celui de la richesse à partager.

Aux masses ce problème d’argent parait secondaire, voire inexistant. Ce n’est pas la même chose pour ceux qui ont pris le pouvoir en prétendant donner à tous la liberté positive. Ceux-là très vite comprennent les limites de leurs possibilités à tenir leurs engagements, il leur faut de la richesse sous peine de se parjurer.

C’est ainsi qu’ils sont amenés à s’associer avec les puissances de l’argent qui ont tôt fait de leur démontrer que sans capital pas d’économie et que sans économie pas de liberté positive à distribuer largement.

C’est ici que nait le premier problème : le capitalisme de connivence qui s’installe entre puissances de l’argent et responsables politiques, façon élégante de nommer la corruption. Qui nous envahit logiquement.

Ce premier problème engendre le second.

Evidement, l’association ci-dessus protège le grand capital d’une trop importante ponction. Personnellement cela ne me choque pas tant me parait nécessaire de protéger le capital. Ce sont l’habillage politique et sa propagande hypocrite qui me dérangent au plus haut point.

Tout le monde comprend que la promesse d’accès pour tous à la liberté positive demande des moyens illimités, jamais suffisants.

C’est de cet argent dont ont besoin les socialistes quand à tout bout de champ ils se présentent en chantre de la liberté positive.

Ce faisant, ils vont alors lâcher les troupes de Bercy sur les malheureux dont l’aisance de proximité est visible des moins favorisés qu’ils ont besoin de séduire pour garder le pouvoir lié à leurs promesses de liberté positive.

Arrive donc la ruine, par l’imposition, des classes moyennes.

Ainsi la boucle est bouclée.

Des centaines de milliers de français deviennent alors des prisonniers politiques, tels que définis par le parlement européen, par la grâce des contrôles fiscaux, .

En effet, ils perdent leur liberté individuelle par paupérisation massive, à l’issue d’une procédure fiscale la plupart du temps irrégulière, qu’ils subissent, comme je viens de l’expliquer, pour des motifs politiques. Ils sont enfermés dans la misère plus surement qu’au château d’If.

Cela est incontestable, pourtant il n’y a aucune chance que ce soit un jour reconnu.

Pourquoi ?

Parce que la vérité universelle est que la liberté individuelle ne peut être qu’un combat personnel, gagné ou perdu mais que l’on mène seul. Donc il n’est de vrai que la liberté négative.

L’autre, la liberté positive, celle que l’Etat — abstraction s’il en est — nous devrait, est une vue de l’esprit, un dogme, une croyance, aujourd’hui une religion qui tue et emprisonne les hommes libres qu’elle ne peut pas supporter, comme toutes les religions.

Alors, en cette semaine internationale de solidarité avec les prisonniers politiques, je pense à vous que Bercy va — ou a — ruiner, emprisonner par perte de libertés négative et positive, bannir en vous accusant de fraude fiscale. Vous êtes des centaines de milliers qui êtes prisonniers politiques, la France est un vaste camp de concentration pour vous, Bercy est votre Stasi, la majorité votre geôlier.

Bien cordialement. H. Dumas

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La réponse du candidat Dupont-Aignan

Bonjour,

Toujours liées à notre lettre ouverte du 28 Mars 2017, les réponses des candidats nous parviennent petit à petit.

Aujourd’hui c’est M. Dupont-Aignan qui nous répond. Une réponse particulièrement acceptable, qu’il en soit remercié.

Peut-être a-t-il compris que sans les nazis pas d’Allemagne hitlérienne, sans la Stasi pas d’Allemagne de l’Est, etc… Que la liberté dans un pays se juge exclusivement à sa police politique, cette police qui ignore les hommes pour privilégier l’organisation politique et ses croyances. C’est Bercy qui fait de nous des prisonniers politiques, il l’entrevoit.

Si c’est le cas, dommage qu’il soit un candidat confidentiel.

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Qui est Marc Nicolaï ?

Il est des jours où la réalité dépasse la fiction, mieux vaut en rire un bon coup.

Je vous joins ci-dessous la note que j’adresse, en déposant plainte, à M. le Procureur de la République.

Je sens que cette enquête, pourtant simple, ne va pas aboutir.

Peut-être que l’un de vous connait Marc Nicolaï, transmettez lui mon meilleur souvenir.

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A ce jour, deux candidats ont répondu à notre courrier

Le Lien pour accéder à notre lettre initiale : LE LIEN

Je vous laisse apprécier les réponses :

M. Jean Luc MELANCHON

François ASSELINEAU

 

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TRAJECTOIRES (vidéo)

Bonjour,

Cordialement. H. Dumas

 

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