Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Le peuple : cette abstraction mortelle

Le peuple, dont évidemment je fais partie comme nous tous, n’a en réalité aucune existence.

Aujourd’hui cette abstraction sert de base à la mise en place d’un obscurantisme classique, qui pourrait nous tuer.

L’histoire de l’obscurantisme est toujours la même.

Un ou plusieurs escrocs avides de pouvoir, cupides ou tout simplement dérangés des méninges, prétendent traduire la volonté d’une puissance supérieure dont chacun de nous devrait admettre la pensée, sa vision de l’organisation de notre vie, au besoin — ou surtout — par la force.

Que cette puissance supérieure s’appelle Jésus, Mahomet, Moïse ou “le peuple” peut importe. Le résultat est toujours le même, nous devons obéir à ses prêtres auto-proclamés sous peine de graves sanctions. Notre liberté nous est confisquée par la force ou la persuasion.

Aujourd’hui cette puissance supérieure s’appelle donc “le peuple”. A l’instant où j’écris ces lignes ses grands prêtres fous sont Mélanchon et Le Pen.

Comment cela est-il possible ?

Je propose deux explications, probablement largement insuffisantes, en espérant simplement jeter les bases d’une réflexion.

D’abord notre crédulité.

Je crois sincèrement que notre crédulité tient au fait que le temps nous est compté, que la vie de tous les jours nous envahit laissant peu de place à la réflexion, que l’action nous dévore.

Les grecs pensaient que seuls les inactifs pouvaient devenir des sages, des philosophes. Pour ma part il a fallu que j’arrive à l’âge de l’inactivité partielle forcée pour avoir l’opportunité d’essayer de réfléchir.

N’ayant pas le temps de penser nous avons tendance à croire ceux qui prétendent l’avoir pour nous ou être les intermédiaires privilégiés d’une pensée supérieure dont ils seraient les initiés.

Ensuite notre bêtise.

Contrairement à l’idée généralement répandue, l’intelligence chez l’homme est assez justement répartie, chacun en est suffisamment pourvu en fonction de ses besoins, la bêtise est donc strictement issue de l’ignorance. C’est ici que tout se joue.

Cycliquement, une avancée technique fournit à une collectivité un outil qui accélère la diffusion de l’information au point de faire croire à la majorité qu’elle a enfin découvert le fil à couper le beurre, l’initiation à l’intelligence, dont la concrétisation apparaît habituellement sous la forme d’une recette miracle susceptible de résoudre les problèmes de chacun et donc capable d’apporter le bonheur à tous.

Lors de cette apparente révélation en réalité l’ignorance est toujours présente, mais un accès soudain facile et généralisé à l’information donne l’impression de savoir, donc de comprendre. La suite logique est d’adhérer à ce que l’on croit avoir compris, sans recul et sans vérification.

Le microbe de l’obscurantisme est installé, le terrain est propice à tous les excès. La collectivité touchée va en baver. Le plus souvent l’histoire, lorsque plus tard elle en rend compte, oublie les épouvantables dégâts collatéraux liés à ces dérapages, cela en prouve la force et l’inéluctabilité.

C’est ainsi que presse libre et affichages publics portèrent la révolution de 1789, que la radio ouvrit la porte au nazisme, le transistor à mai 68, et qu’aujourd’hui internet se donne à une nouvelle fièvre collective informationnelle : la pensée infaillible du “peuple”.

L’afflux d’informations non vérifiées nous fait croire à l’éradication de notre ignorance, donc de notre bêtise, et par contrecoup à l’accès à l’intelligence pour chacun de nous. Hélas ce n’est qu’une apparence, le drame n’est pas loin.

Nous en parlerons à l’occasion d’une prochaine vidéo dans laquelle nous évoquerons le prosélytisme de l’obscurantisme à la mode, autour de l’idée du “peuple”, véhiculé en économie par le professeur Jacques Généreux, maître à penser de Mélanchon et enseignant à Sciences Po.

Bien cordialement. H. Dumas.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (5 avis)
Loading...
2 196 vues

L’enfer des classes moyennes

Le national populisme est en marche, aujourd’hui ou demain rien ne semble pouvoir l’arrêter.

Il touche les classes jeunes, cultivées, en plus de ses traditionnels clients ceux qui se considèrent laissés pour compte ou entravés dans leur vie par les autres.

Avec Le Pen il était cantonné, réduit à sa plus simple expression intellectuelle, avec Mélenchon il se donne bonne figure. Les deux réunis, c’est la moitié du pays.

Le national socialisme c’est le repli sur soi et la haine des autres, cela ne peut finir que dans la violence.

Moi, classe moyenne, citoyen du monde, simplement homme libre, individu sans appartenance, poussière universelle assumée, libéral, j’ai donc à subir le mépris de l’élite intellectuelle ou financière et la haine de la populace, c’est beaucoup.

L’élite

Elle me méprise parce qu’elle sait que je sais. Je la vois telle quelle est, limitée, bien en dessous de ce qu’elle voudrait être, relativement ordinaire mais si ambitieuse, souvent là par hasard.

Je n’ai pas de haine pour elle, mais pas non plus le respect qu’elle attend de moi en fonction de ses déguisements, de ses postures.

Elle m’impose sa loi, souvent injustement mais jamais avec violence, c’est une intellectuelle, tout est dans l’apparence.

Elle feint l’indifférence mais il n’en n’est rien, ma liberté, mon insoumission, la contrarient au plus haut point, mais ne voulant l’avouer elle se fait hypocrite, vicieuse, pour me soumettre.

La populace

Elle hait ma distanciation par rapport à l’élite, mon insoumission, qu’elle assimile à de la prétention injustifiée. Elle a un besoin absolu de croire en l’élite, elle considère mon incrédulité, si proche d’elle, comme une humiliation, un affront.

Pour elle, l’élite est la justification de sa condition dont elle ne peut imaginer être personnellement responsable.

Le pire est que plus l’élite la violente, plus elle l’aime. Les chefs autoproclamés du national socialisme savent cela, aussi bien Le Pen que Mélenchon.

La dépendance de la populace à l’élite s’accommode mal de la démocratie. Dans le même temps son élite ne vit que pour le pouvoir, pas pour la populace ni pour la démocratie. La démonstration en fût faite Dimanche soir sur le visage défait et haineux du si sympathique Mélenchon.

L’alliance

L’élite et la populace peuvent-elles, en France, s’associer pour mettre le pays en coupe réglée, comme cela est toujours le cas dans le cadre de l’accès au pouvoir par la pensée national socialiste ?

Je le crains fortement.

Pourquoi cela ?

Il me semble que c’est tout simplement une tendance naturelle, cyclique.

Je la résumerais dans ce questionnement : une classe de 25 élèves est-elle performante si deux élèves ont 20, le tiers du reste la moyenne et les deux autres tiers sont proches de zéro, ou, est-elle performante si tous les élèves ont la moyenne, 10/20 ?

Tout cela indépendamment du projet pédagogique qui n’est en réalité qu’une conséquence de la réponse à la question posée.

Dans le premier cas il y a une élite, une classe moyenne et des derniers.

Dans le deuxième cas il y a un écran de fumée, des manipulateurs et un nivellement qui détruira tout.

Ceci dit, je ne suis pas sûr d’aller revoter dans quinze jours. Nous verrons.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (5 avis)
Loading...
1 763 vues

Le grand loto présidentiel (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (3 avis)
Loading...
2 830 vues

ÉNIGMES ACTUELLES

Ma vie est, pour moi, une énigme. Si vous avez quelques minutes, j’aimerais la partager avec vous.

Bref résumé :

Adolescent rieur je ne prenais pas trop au sérieux les conseils compassés des adultes. Tout à ma joie de vivre j’arrive à mes vingt ans dans un grand éclat de rire.

Bientôt, je rencontre celle qui sera mon épouse et qui, 51 ans plus tard, l’est encore. Mon père, à qui je la présente en lui demandant son avis, me dit : ” Elle a l’air bien, elle te fera travailler”. Réflexion que je trouve alors énigmatique, légèrement désobligeante, que j’attribue à l’inquiétude qu’engendre pour lui mon insouciance. .

Et pourtant, bingo, il a mis dans le mille.

Notre premier enfant né alors que mon épouse à 18 ans et moi pas encore 21. Nous en aurons trois autres. Nous assumons, donc nous travaillons, finie l’insouciance.

C’est de là que part notre trajectoire. De cet état de famille.

Plusieurs objectifs s’imposent : se nourrir, puis élever les enfants, puis enfin assurer une sécurité familiale, notre vieillesse et de façon ultime laisser un patrimoine.

A la poursuite de ces objectifs nous ne ferons qu’un, notre solidarité sera sans faille.

Attention, je ne suis pas en train de vous dire que ce fut “un long fleuve tranquille”. Non, engueulades et tentions étaient souvent au menu, mais sans que jamais il y eut dissolution de notre volonté commune. Nous avons tout partagé, chaque instant de bonheur ou de difficulté fut vécu à deux. Rien, jamais, même le pire, n’a pu nous séparer.

Cerise sur le gâteau, nous avons scrupuleusement respecté les règles universelles de correction et d’intégrité collective par rapport à la société, enfin nous en étions persuadés. Nous avons accepté de payer le coût de ces principes. Nous avons surmonté tous les obstacles.

Mais la société a eu raison de notre détermination, elle nous a éliminés.

Pour elle, le couple n’existe pas, l’intégrité non plus.

Le couple

Pendant que chaque émotion, chaque ambition, chaque échec, chaque réussite, chaque angoisse  étaient le fruit d’un partage intellectuel et pratique entre nous, le statut social de mon épouse s’appelait : “femme au foyer”.

Alors que rien de tout ce que nous avons fait n’aurait pu l’être sans elle, elle n’a été définie que par ce statut de femme au foyer.

Comprenons nous bien. Il est illusoire d’imaginer que l’on peut créer une famille performante pour affronter la vie et élever des enfants sans que l’une des deux composantes de base de cette famille prenne en charge le foyer familial, qui est un lieu de travail à plein temps. Il faut bien comprendre que, contrairement à la vulgate administrative de ce pays, cette prise en charge pratique du foyer n’isole pas du couple celui qui l’assume, au contraire elle en fait un élément fondamental.

Or, pendant 51 ans, mon épouse, pour nos technocrates, n’a eu ni salaire ni statut. Enorme, non ?

Imaginons que, respectueux de son rôle réel dans notre aventure sociale commune, nous ayons prélevé pour elle un salaire tiré d’une de nos sociétés : cela aurait été considéré comme un salaire fictif. Et oui.

Le fisc nous aurait demandé de justifier de son emploi de temps, de son activité, de sa présence dans la société.

Moralité, après 51 ans de partage total de l’aventure sociale de notre famille, mon épouse n’a droit à aucune retraite, aucun avantage salarial. Avec tout ce qu’elle a apporté elle n’a jamais existé, dit notre société de folie.

Si je me présentais à l’élection présidentielle elle passerait, dans la presse, pour un personnage falot qui n’a rien fait de sa vie. Pour une escroc si elle avait été rémunérée.

En clair et pour en terminer sur ce sujet, notre couple passe pour une espèce en voie d’extinction, à ranger au rayon des pauvres cons qui n’ont rien compris.

Ce que je peux concéder c’est que la place sexuée de celui qui s’occupe du foyer, désignant fatalement la femme, est abusive, que rien n’interdit que ce soit au contraire l’homme qui assume cette tâche. Mais une chose est sûre, il faut un foyer. Ce n’est pas l’Etat qui peut y pourvoir, contrairement à ce qu’il tend à prétendre pour flatter ceux qui sont trop égoïstes pour assumer une famille.

La vie de Mme et M. Fillon ne me choque pas, le partage de leurs revenus non plus. Ce qui pour autant ne m’engage pas sur son programme politique qui n’a de libéral que le nom.

L’intégrité

Petite histoire d’un lycée, le mal nommé Charles De Gaulle. Co-architecte chargé de sa construction j’ai la surprise, lors de l’ouverture officielle des réponses aux appels d’offres, de constater que les grosses entreprises répondant en lots groupés sont toutes au double de l’enveloppe projetée. Une paille.

Le responsable politique du projet déclare l’appel d’offre infructueux et prétend annuler ma prestation.

Heureusement, j’avais prévu la possibilité de répondre en lots séparés. Le cumul des offres les moins-disantes passe dans le prix prévu.

Contre l’avis de l’élu responsable, une mission de passation des marchés m’est confiée. C’est alors que je vois débarquer à mon cabinet l’une des entreprises nationales ayant répondu en lots groupés qui m’explique que ce marché, dans le cadre d’une entente régionale, doit lui être attribué. Ainsi fut fait, au prix du cumul des moins-disants et non à son prix.

Je n’ai plus jamais travaillé pour les collectivités ou pour l’Etat.

Cette toute petite affaire qui revenait à faire payer, par nos impôts, un lycée le double de son prix n’est pas un cas isolé, au contraire.

Chacun ici a des raisons impérieuses de croire qu’il fait le bien, l’élu parce qu’il pense jouer la sécurité avec une entreprise d’envergure nationale, l’entreprise parce qu’elle prétend protéger ses salariés. Tous se trompent.

Mais que peut-on faire seul contre tous, même en ayant raison ? Rien.

Ce sont les mêmes fonctionnaires technocrates, avec leur même bonne foi stupide et perverse, qui sont venus chez moi me voler le fruit de mon travail.

Je l’affirme, preuve à l’appui grâce à l’avis du rapporteur public de La Cour d’Appel de Marseille, les agents fiscaux Louis Martino, Garcia et Giugleur qui sont venus chez moi me déposséder de tous mes biens, me laissant dans la misère moi et mon épouse, sont des escrocs. Je l’affirme pour quel résultat ? Aucun.

L’intégrité d’un côté, l’escroquerie de l’autre, la victoire est à l’escroquerie.

Moralité :

Quand la société, dont vous ne pouvez pas vous exclure, dérive mortellement, elle vous entraine inexorablement. Vous ne pouvez que mourir avec elle. C’est cela qui devrait nous amener à voir différemment tous les immigrés du monde qui frappent à notre porte. Demain, ailleurs, nous serons ceux-là. Il n’est pas d’autre issue.

Cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (8 avis)
Loading...
2 521 vues

Prisonniers politiques

 

Du 16 au 22 Avril, c’est la semaine internationale de solidarité avec les prisonniers politiques, dont nous sommes.

L’assemblée parlementaire européenne, dans sa résolution n° 1900 de 2012 est très claire, elle définit ainsi le prisonnier politique :

«Une personne privée de sa liberté individuelle doit être considérée comme un “prisonnier politique”:

  1. a) si la détention a été imposée en violation de l’une des garanties fondamentales énoncées dans la Convention européenne des Droits de l’Homme (CEDH) et ses Protocoles, en particulier la liberté de pensée, de conscience et de religion, la liberté d’expression et d’information et la liberté de réunion et d’association;
  2. b) si la détention a été imposée pour des raisons purement politiques sans rapport avec une infraction quelle qu’elle soit;
  3. c) si, pour des raisons politiques, la durée de la détention ou ses conditions sont manifestement disproportionnées par rapport à l’infraction dont la personne a été reconnue coupable ou qu’elle est présumée avoir commise;
  4. d) si, pour des raisons politiques, la personne est détenue dans des conditions créant une discrimination par rapport à d’autres personnes; ou,
  5. e) si la détention est l’aboutissement d’une procédure qui était manifestement entachée d’irrégularités et que cela semble être lié aux motivations politiques des autorités.»

Pour apprécier la situation nous allons d’abord nous pencher sur la notion de liberté individuelle.

Il est possible que certains d’entre vous n’aient pas eu l’occasion d’y réfléchir tant l’idée de liberté nous est bassinée à longueur de temps comme si, par une chance incroyable, notre société était marquée du sceau de la liberté, que la chose était entendue, que cela faisait de nous les privilégiés de la terre en plus d’être justement les inventeurs de la dite liberté.

Hélas, les choses ne se présentent pas vraiment ainsi.

Il y a deux libertés individuelles, la liberté négative et la liberté positive.

La liberté négative est la garantie de pouvoir faire ce que l’on veut, sous réserve de ne pas nuire aux autres. C’est la liberté telle qu’elle a été définie par les lumières, telle que tout le monde l’imagine, telle que 1789 a cru la promouvoir.

Pour imager la définition nous dirons par exemple que l’absence de censure garantit la liberté de lire pour chacun.

C’est ici qu’arrive la liberté positive qui modèle aujourd’hui notre société, qui en est le fondement. Elle se résume ainsi : à quoi sert d’être libre si l’on n’a pas les moyens d’user de sa liberté ? Le droit de pouvoir user de la liberté est la liberté positive.

Dans notre exemple pouvoir lire ne suffit pas, encore faut-il pouvoir acheter un livre. La liberté positive impose donc des bibliothèques accessibles à tous. Notamment à ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter un livre.

Pour résumer, la liberté positive suppose que les moyens de profiter de la liberté négative soient fournis à tous ceux qui ne les ont pas, soit parce qu’ils n’ont pas su les gagner, soit parce qu’un handicap quelconque ne leur permet pas de les gagner.

On perçoit que les choses se corsent, que la liberté — de combat personnel pour la conquérir qu’elle était par le passé — est devenue une exigence d’accès pour chacun, que doit garantir l’Etat.

Toute notre organisation sociale est basée sur ce concept de liberté positive.

Les élus de tout poil se font forts de mettre en œuvre et de pérenniser la liberté positive. Leur outil est la redistribution chargée de prendre à ceux qui auraient trop pour donner à ceux qui n’auraient pas assez pour accéder à la liberté positive.

De ce fait, la liberté négative conquise par certains est entravée pour permettre l’accès à la liberté positive des imprévoyants ou des malchanceux.

Le monstre chargé de mettre tout cela en musique est Bercy. Dans l’absolu sa mission est incontestable. Dans la pratique il en est tout autrement.

Là où le bât blesse

L’idée de fournir la liberté positive à tous, y compris à ceux qui ne font rien pour la conquérir tout en exigeant d’en disposer, pose de multiples problèmes dont celui de la richesse à partager.

Aux masses ce problème d’argent parait secondaire, voire inexistant. Ce n’est pas la même chose pour ceux qui ont pris le pouvoir en prétendant donner à tous la liberté positive. Ceux-là très vite comprennent les limites de leurs possibilités à tenir leurs engagements, il leur faut de la richesse sous peine de se parjurer.

C’est ainsi qu’ils sont amenés à s’associer avec les puissances de l’argent qui ont tôt fait de leur démontrer que sans capital pas d’économie et que sans économie pas de liberté positive à distribuer largement.

C’est ici que nait le premier problème : le capitalisme de connivence qui s’installe entre puissances de l’argent et responsables politiques, façon élégante de nommer la corruption. Qui nous envahit logiquement.

Ce premier problème engendre le second.

Evidement, l’association ci-dessus protège le grand capital d’une trop importante ponction. Personnellement cela ne me choque pas tant me parait nécessaire de protéger le capital. Ce sont l’habillage politique et sa propagande hypocrite qui me dérangent au plus haut point.

Tout le monde comprend que la promesse d’accès pour tous à la liberté positive demande des moyens illimités, jamais suffisants.

C’est de cet argent dont ont besoin les socialistes quand à tout bout de champ ils se présentent en chantre de la liberté positive.

Ce faisant, ils vont alors lâcher les troupes de Bercy sur les malheureux dont l’aisance de proximité est visible des moins favorisés qu’ils ont besoin de séduire pour garder le pouvoir lié à leurs promesses de liberté positive.

Arrive donc la ruine, par l’imposition, des classes moyennes.

Ainsi la boucle est bouclée.

Des centaines de milliers de français deviennent alors des prisonniers politiques, tels que définis par le parlement européen, par la grâce des contrôles fiscaux, .

En effet, ils perdent leur liberté individuelle par paupérisation massive, à l’issue d’une procédure fiscale la plupart du temps irrégulière, qu’ils subissent, comme je viens de l’expliquer, pour des motifs politiques. Ils sont enfermés dans la misère plus surement qu’au château d’If.

Cela est incontestable, pourtant il n’y a aucune chance que ce soit un jour reconnu.

Pourquoi ?

Parce que la vérité universelle est que la liberté individuelle ne peut être qu’un combat personnel, gagné ou perdu mais que l’on mène seul. Donc il n’est de vrai que la liberté négative.

L’autre, la liberté positive, celle que l’Etat — abstraction s’il en est — nous devrait, est une vue de l’esprit, un dogme, une croyance, aujourd’hui une religion qui tue et emprisonne les hommes libres qu’elle ne peut pas supporter, comme toutes les religions.

Alors, en cette semaine internationale de solidarité avec les prisonniers politiques, je pense à vous que Bercy va — ou a — ruiner, emprisonner par perte de libertés négative et positive, bannir en vous accusant de fraude fiscale. Vous êtes des centaines de milliers qui êtes prisonniers politiques, la France est un vaste camp de concentration pour vous, Bercy est votre Stasi, la majorité votre geôlier.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (5 avis)
Loading...
2 509 vues

La réponse du candidat Dupont-Aignan

Bonjour,

Toujours liées à notre lettre ouverte du 28 Mars 2017, les réponses des candidats nous parviennent petit à petit.

Aujourd’hui c’est M. Dupont-Aignan qui nous répond. Une réponse particulièrement acceptable, qu’il en soit remercié.

Peut-être a-t-il compris que sans les nazis pas d’Allemagne hitlérienne, sans la Stasi pas d’Allemagne de l’Est, etc… Que la liberté dans un pays se juge exclusivement à sa police politique, cette police qui ignore les hommes pour privilégier l’organisation politique et ses croyances. C’est Bercy qui fait de nous des prisonniers politiques, il l’entrevoit.

Si c’est le cas, dommage qu’il soit un candidat confidentiel.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (7 avis)
Loading...
3 892 vues

Qui est Marc Nicolaï ?

Il est des jours où la réalité dépasse la fiction, mieux vaut en rire un bon coup.

Je vous joins ci-dessous la note que j’adresse, en déposant plainte, à M. le Procureur de la République.

Je sens que cette enquête, pourtant simple, ne va pas aboutir.

Peut-être que l’un de vous connait Marc Nicolaï, transmettez lui mon meilleur souvenir.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (3 avis)
Loading...
3 352 vues

A ce jour, deux candidats ont répondu à notre courrier

Le Lien pour accéder à notre lettre initiale : LE LIEN

Je vous laisse apprécier les réponses :

M. Jean Luc MELANCHON

François ASSELINEAU

 

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (3 avis)
Loading...
3 476 vues

TRAJECTOIRES (vidéo)

Bonjour,

Cordialement. H. Dumas

 

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
2 139 vues

Dans la nuit du 6 au 7 Avril 2017, Trump aura-t-il déclenché la troisième guerre mondiale ?

Evidemment non. Pour de multiples raisons.

Cependant l’histoire, qui aime les dates, qui a besoin de points de départ et de points d’arrivée, pourrait plus tard, selon ce qui va se passer, lui en attribuer le déclenchement. Ce sera une escroquerie supplémentaire de l’histoire qui n’est pas à ça près.

Dans la pratique, Clausewitz nous a appris que la guerre n’est qu’une  continuité de la politique sous une autre forme, qu’elle n’a donc ni début ni fin par elle-même, qu’elle n’est qu’un accessoire, une forme d’expression extrême de la politique, du vivre ensemble.

Revenons au raz du sol, où nous vivons, et essayons de comprendre pourquoi une ambiance de guerre nous entoure, nous inquiète.

Evidemment, tout ce que vous allez lire n’est que ma profonde conviction, une interprétation personnelle, sans prétention.

Je crois que tout est un problème de trajectoire et de son sens.

La trajectoire

L’univers n’est que trajectoire. Aussi loin que nous pouvons le scruter nous voyons des trajectoires, encore des trajectoires.

En nous et pour nous il en est de même. Notre corps physique, nos cellules bien sûr, suivent une trajectoire, mais aussi notre ensemble personnel ainsi que celui à qui nous appartenons.

Ces trajectoires nous sont, pour leur plus grande partie, imposées. L’homme, qui croit maîtriser l’instant, ne maîtrise rien du tout puisque chaque instant s’insère dans une trajectoire, pris entre celui qui le précède et celui qui le suit.

On peut rompre une trajectoire — plus difficilement influer sur elle — mais alors une nouvelle est automatiquement engagée et nous dictera son rythme. Elles peuvent aussi se télescoper entrainant alors des variations dans leur devenir.

En conclusion, les hommes sont dépendants des trajectoires qui leur sont imposées, qu’ils initient ou qu’ils modifient à la marge.

Ceci posé il me reste à démontrer que ces trajectoires ont un sens, que ce sens n’a que deux directions possibles : la construction ou la démolition.

La construction et la démolition

En ce qui me concerne j’ai eu l’occasion dans ma jeunesse de découper des voitures au chalumeau, de les compresser ensuite, plus tard de démolir des immeubles entiers, je confirme que l’on peut y trouver des satisfactions.

Je n’ai jamais eu l’opportunité de construire des voitures, d’approcher l’industrie, mais j’ai bâti beaucoup d’immeubles. C’est aussi très satisfaisant. Mais si différent.

Ces deux activités sont opposables pratiquement, mais aussi émotivement et intellectuellement.

Les deux sont envoutantes, prenantes, exigeantes et imposent un aboutissement.

L’une est-elle plus utile que l’autre ? Plus valorisante ? Plus morale ? Je ne sais pas.

Leur principale différence serait de mon point de vue le temps. Construire demande beaucoup de temps, détruire beaucoup moins.

Est-il une trajectoire de la construction et une trajectoire de la destruction ?

Alors là ma réponse est oui, trois fois oui. D’abord dans l’univers qui est soit dans une trajectoire d’expension, soit de massification.

Plus prosaïquement, lorsqu’une personne ou une société sont sur une trajectoire de construction l’ambiance est caractéristique. Le regard est optimiste, porté vers l’avenir, chaque pas en avant est motif de satisfaction et générateur de pas complémentaires, la peur d’échouer existe évidemment mais elle ne peut pas freiner l’acte constructif. Les critiques, car il y en a toujours, sont peu audibles. Cette trajectoire est gourmande en hommes, beaucoup en souffrent ou restent sur le côté du chemin.

La trajectoire de construction accumule, systématiquement. De la culture, de la science, de la philosophie, du capital, cela en fonction du sujet qu’elle sert. Elle s’appuie sur l’accumulation, c’est son socle.

A l’inverse sur une trajectoire de destruction le regard est blasé, le passé grandit et s’impose jusqu’à paraître impossible à dépasser, la critique du présent ou de l’avenir s’intensifie.

Avant toute chose, elle tend à éradiquer l’accumulation, toujours en fonction du sujet qu’elle sert, puis arrive un point où la destruction totale s’impose comme unique but ou satisfaction. Elle tend vers le néant.

Tout le monde peut participer à la destruction qui demande beaucoup d’énergie mais peu de compétence. Il n’y a pas de laisser pour compte, tous sont impactés.

Pourquoi l’une ou l’autre de ces trajectoires ?

Je n’ai sans doute pas les compétences nécessaires pour analyser tous les motifs qui déclenchent ou modifient l’une de ces deux trajectoires.

Tout au plus puis-je avancer que la confiance en soi, l’espoir dans la vie, la joie de vivre conduisent à la trajectoire de la construction, à l’inverse la frustration, la crainte de la vie, la tristesse de sa condition conduisent à la trajectoire de la destruction.

Comment ces deux trajectoires ?

Une fois engagées, elles ne sont évidement pas linéaires. On peut en perdre le contrôle, elles peuvent entrer en collision avec d’autres trajectoires, devenir instables au point même de changer si fortement de direction que l’une remplace l’autre. A tout cela nous ne pouvons pas grand-chose tant leur force et leur inertie s’imposent à nous.

Et la guerre dans tout ça ?

Evidemment le stade ultime de la trajectoire de destruction est la guerre.

Les peuples qui la provoquent – qui ne sont pas fatalement ceux qui la déclarent – seront donc la plupart du temps frustrés, en difficulté existentialiste, puisque sur une trajectoire de destruction.

Il semble bien que ce soit le cas de la Russie, des pays arabes, d’une partie de l’Europe, des Etats-Unis, mais ni de la Chine, ni de l’Inde, pas plus de l’Afrique.

Enfin, sur ces points ma vision est vraiment simpliste, elle manque certainement d’informations, donc je n’affirme rien, tout cela n’est que supposition.

Par contre le cas des socialistes français et tout particulièrement de M. Hollande me parait très clair et je suis convaincu de ne pas me tromper.

Vous avez évidemment remarqué combien cet homme est va-t-en-guerre. Nous y voila : c’est sa trajectoire.

Père médecin, grand bourgeois, autoritaire, difficile à dépasser à loyale. Hollande est un adolescent inévitablement frustré, en difficulté existentialiste, il enfourche tout jeune la trajectoire de la destruction. Il devient socialiste.

Il est à l’aise dans cet espace social au service de cette trajectoire, car tout dans le socialisme tend vers l’acte ultime de la destruction. Ce n’est d’ailleurs pas une caractéristique du socialisme particulière à la France, il en est ainsi dans le monde entier. Le but ultime du socialisme, sous toutes sortes d’apparences en fonction des milieux, est de détruire ce que d’autres ont bâti, rien de plus.

Est tout particulièrement visé le capital, mais ce n’est que symbolique, en réalité le capital n’est qu’une image, un but artificiel, le désir destructif est bien plus profond, il est pathologique chez le socialiste. C’est ainsi.

Cela peut s’expliquer, mais ce n’est pas l’objet de ce billet qui est, je le rappelle, la troisième guerre mondiale.

Alors oui, la troisième guerre mondiale n’est pas loin.

Oui, Hollande en rêve.

Il ne sait même pas personnellement qu’il en rêve et pourquoi.

Il se croit socialiste, il n’est pas conscient que le socialisme est une trajectoire qu’il a prise tout jeune, qui ne peut faire de lui qu’un chef de guerre, un destructeur et non un bâtisseur qu’il ne sera jamais.

Hollande à sa petite échelle va, noyé au milieu du troupeau socialiste mondial.  Celui-ci ne rêve que de destruction et fomentera inévitablement la guerre lorsqu’il aura effectivement conquis la majorité mondiale, sous sa forme actuelle ou sous la forme déguisée du populisme.

Vous les voyez bien les socialistes, haineux et violents, sur leur trajectoire de destruction, pourquoi voulez-vous qu’ils s’arrêtent en chemin ?

Ils nous entraineront à la guerre, à la destruction, ils ne sont pas capables de bâtir, ils ignorent tout de la trajectoire de la construction.

Conclusion

Oui, la guerre se profile, les 59 bombinettes de Trump n’y sont pour rien.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (5 avis)
Loading...
2 232 vues

L’Homme d’Etat est un mythe (Vidéo)

Bonjour,

Cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (5 avis)
Loading...
2 312 vues

Ils n’évoquent pas la liberté….(vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (2 avis)
Loading...
5 018 vues

Ces maux qui tuent la démocratie

La démocratie est à la politique ce que le marché est à l’économie, c’est-à-dire la possibilité pour chacun de choisir librement.

Les intellectuels qui se prétendent économistes, qui sont évidemment extérieurs au marché, font de celui-ci une critique récurrente qui consiste à prétendre que, pour que le marché soit juste, il faudrait qu’à chaque transaction les parties prenantes soient à égalité d’information.

Evidemment, ce n’est jamais le cas – notamment pour la grande masse des consommateurs que nous sommes, qui se font entuber bien des fois justement par manque d’information –

Nos économistes en concluent que, le marché ne pouvant être équilibré faute de pouvoir rendre l’information accessible à tous, le marché est donc injuste, le marché doit donc être supprimé. Mais oui, mais oui…. Ils le disent.

Depuis, ils cherchent vainement une organisation de substitution. Toutes leurs tentatives à ce sujet finissent dans le mur, grave.

En économie il n’y a pas de solution autre que le marché.

En fait leur erreur fondamentale est de ne pas comprendre – ou de faire semblant de ne pas comprendre —  que la force du marché n’est pas d’être juste, mais d’être libre.

En effet, la liberté permet d’accumuler l’expérience, chaque échec devient une marche vers la compréhension pour celui qui sait tirer les leçons des échecs, qui sait que ce sont les échecs qui construisent les hommes.

Lincoln le résumait ainsi : “On peut tromper une fois un grand nombre de personnes, on peut tromper toujours une seule personne, mais on ne peut pas tromper toujours un grand nombre de personnes”.

Avant de conclure un marché il est donc nécessaire de s’informer, les consommateurs savent cela, même si souvent ils l’apprennent initialement à leurs dépens.

Le marché, pierre angulaire d’une économie prospère, court deux risques graves :

            – 1 – L’inversion du sens de la décision, qui consiste à substituer au client libre un usager soumis. C’est un transfert mortel du pouvoir qui alors, au lieu d’aller du bas vers le haut du consommateur vers l’industriel ou le prestataire, va du haut vers le bas de ceux-ci vers l’usager. C’est tout simplement la disparition de la liberté du consommateur au profit de sa contrainte par le monopole.

            – 2 – Le mensonge volontaire violant l’accès à l’information pour l’une des parties du marché – le plus souvent le consommateur –. J’ai le souvenir dans ma jeunesse de cette société, seule fabriquant mondial de lessive, ” Unilever “, qui remplissait les barils de lessive de toutes les ménagères et de ces dernières qui soutenaient mordicus que la lessive qu’elles employaient était la meilleure, alors qu’elles étaient toutes les mêmes. La encore c’est la liberté de choisir qui est trahie, cette fois par la fausse information volontaire.

Donc, pour que le marché fonctionne il suffit de laisser la liberté de choix, en essayant autant que faire se peut d’éviter le monopole et la fausse information. Imaginer rendre le marché juste est absurde et inutile. Il s’agit le plus souvent d’une excuse pour le contourner et soumettre l’économie à sa botte, avec des buts malsains, même s’ils sont dissimulés derrière des façades au dessus de tout soupçon.

Disons qu’il en est de même pour la démocratie qui n’est que le marché de l’organisation sociale.

Comme pour le marché, ce n’est pas l’erreur qui est fatale en démocratie — au contraire c’est de son analyse que la démocratie tire sa force –

Par contre, toute atteinte à la liberté de choix est mortelle pour elle.

Comme pour le marché, il est deux dangers graves pour la démocratie. Ils expliquent la situation actuelle, qu’il est raisonnable de qualifier de désespérante.

Les deux risques :

            – 1 – Le transfert décisionnel, qui consiste à déposséder l’électeur de son pouvoir de choix en inversant le sens démocratique.

Le vote est un acte factuel qui ne peut s’exprimer qu’envers une personne dont on connait parfaitement l’activisme pour le groupe, au point de lui confier sa voix, de lui donner pouvoir pour soi-même.

Le sens du vote doit aller du bas vers le haut. C’est-à-dire que l’électeur doit voter pour des gens qu’il connait, qu’il voit tous les jours, dont il peut prendre la mesure humaine lui-même.

L’unité de départ de la démocratie doit être le quartier, puis la ville. Même si l’on devait aboutir ensuite au vote par ces premiers élus seuls, représentants leurs électeurs, pour les échelons supérieurs.

Dans tous les cas le vote dans l’autre sens, à partir du Président de La République, est absurde. Il se termine par un vote déterminé par le seul mensonge d’une campagne électorale. Les électeurs sont remplacés par les militants, ce n’est pas la démocratie, l’électeur ne connait pas factuellement celui à qui il donne sa voix.

L’inversion du sens naturel qui dans le marché fait du consommateur un usager, fait en démocratie de l’électeur un spectateur ou un militant. Dans les deux cas, consommateurs et électeurs sont privés de leur pouvoir, de leur liberté de choix.

L’élection présidentielle au suffrage universel est une fabrication du dicteur moral qu’était De Gaulle, même s’il n’a jamais été un dictateur factuel. C’est un gros problème, elle attire naturellement tous les escrocs ou groupes d’escrocs qui vivent de la politique et dont la sincérité est inexistante.

Sous une apparence de démocratie, elle est le poison qui la tue.

            – 2 – Le mensonge violant l’accès à l’information s’exprime sous nos yeux de la façon la plus obscène qui soit.

Les campagnes électorales nationales, qui n’ont aucun temps mort, qui perdurent y compris entre deux élections, sont arrivées à ce stade ultime publicitaire de la transformation du vocabulaire. Les mots, employés pour mentir, sont dévoyés de leur sens réel.

Par exemple : corruption.

La corruption consiste à prélever une somme ou un avantage à l’occasion d’une transaction économique sans motif autre que le pouvoir que l’on a —  ou que l’on s’est donné — d’intervenir dans cette transaction sans raison. Nos politiques pratiquent cette manœuvre à longueur de journée. Ils la baptisent normes, règlements, intérêt public, protection du consommateur, ou autre et nous font croire que seuls les africains pratiqueraient la corruption, qui se reconnaitrait à l’utilisation de valises de billets. Mais les africains sont des amateurs par rapport au pillage auquel se livrent nos politiques, dont les prélèvements corruptifs étranglent notre économie et font vivre un nombre incalculable de leurs complices.

Par exemple : capital.

Le capital est l’accumulation économique indispensable au progrès économique, sans laquelle la fragilité cyclique de l’économie expose gravement les intervenants. Nos politiques ont réussi le tour de force de faire passer l’indispensable capital pour une tare, d’exposer ceux qui l’accumulent à la vindicte de la population, de transformer leur prudence nécessaire à tous en cupidité nuisible à tous.

Par exemple : la redistribution

La misère appelle la compassion, le don a toujours existé, il est évidemment naturellement tourné vers ceux que l’on connait n’ayant pas vocation à aider à ne rien foutre mais à contrer les méfaits possibles du hasard.

Nos politiques ont réussi l’exploit de rendre le don aveugle et obligatoire. Ce faisant non seulement ils ont porté atteinte à sa réalité, mais par leur prétention à la légitimité du choix ils ont complètement pipé les dès au point que le don est haï aujourd’hui par une grande partie des français. C’est un comble improductif et dangereux pour le lien social.

Conclusion

Notre démocratie s’est fourrée dans une impasse dangereuse. La liberté qui la sous-tend est une fleur à la fois fragile et déroutante, ne pas la cultiver avec passion et courage, la trahir est une lourde responsabilité que portent tous les français.

Espérons qu’ils vont le comprendre tant les tares d’aujourd’hui sont visibles.

La liberté ne doit pas faire peur, les difficultés qu’elle porte en elle doivent être regardées par chacun avec courage, elle seule justifie notre combat d’homme. La justice est une abstraction, bien pratique pour les escrocs.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (5 avis)
Loading...
2 444 vues

Lettre adressée personnellement à chaque candidat à l’élection présidentielle de 2017

Aide aux Victimes Fiscales (A.V.F.)

Association loi de 1901

LETTRE OUVERTE à M. ou Mme le(ou la) CANDIDAT(e) à L’ELECTION PRESIDENTIELLE FRANCAISE, AU SUFFRAGE UNIVERSEL, EN 2017

Nous souhaitons connaître votre position concernant la zone de non-droit qui entoure les contrôles fiscaux, puis les redressements fiscaux.

Evidemment il sera tout à fait inutile de nous répondre que le Code Fiscal régit légalement ces moments de la vie économique. Nous savons parfaitement, vous et nous, qu’en réalité les contrôles fiscaux bafouent la constitution, les droits de l’homme et la simple idée de justice.

Nous souhaitons donc votre position sincère sur les points suivants :

La transparence initiale

Les contrôles fiscaux sont décidés hors de tout contrôle, dans la plus grande opacité. Les agents fiscaux envahissent à l’improviste l’intimité des français sans leur donner d’explication. C’est une situation d’une violence inouïe, qui ne pourrait être acceptable que si elle visait des crimes d’une très grande gravité. Or ce n’est jamais le cas en matière fiscale, où il ne s’agit que d’établir des comptes.

La transparence — avec l’indication des motifs du contrôle et un accès au dossier fiscal de chacun — serait de nature à établir des rapports normaux entre les contribuables et l’administration. Cette transparence permettrait au contribuable de comprendre ce qui lui est demandé, de préparer la rencontre, et aux services fiscaux d’établir un climat de confiance entre eux et les contribuables.

Installerez-vous cette transparence ?

La preuve du débat oral et contradictoire

La charte du contribuable vérifié souligne l’importance du débat oral, lors du contrôle, entre les contrôleurs et les contribuables vérifiés, qu’elle qualifie de contradictoire, c’est-à-dire ouvert aux arguments des deux parties.

Or les Services Fiscaux refusent catégoriquement que ce débat soit enregistré. Ainsi il perd, en cas de procédure, toute sa force contradictoire, puisqu’il disparaît comme s’il n’avait jamais eu lieu.

L’enregistrement des débats est aujourd’hui essentiel, c’est une constante partout. Cela s’avère, à chaque fois, un progrès pour la justice. Pourquoi seul le fisc continue à nier cette évidence ? Qu’elle est votre position ?

Le juge

Une justice digne et démocratique suppose qu’entre l’enquête et la sanction intervienne un juge à l’occasion d’une audience publique.

Or, lors d’un contrôle fiscal, c’est l’agent enquêteur qui prononce directement la sanction, exécutoire dès son prononcé. Il s’agit ici d’une véritable lettre de cachet dont les conséquences sont incalculables et dramatiques pour notre pays.

Une saine administration de la justice fiscale supposerait qu’à l’issue du contrôle fiscal le contribuable déclaré fautif soit présenté devant un juge, que ce dernier lui-même ou après assistance d’un expert indépendant, prononce la sanction à l’occasion d’une audience publique.

Par ailleurs, actuellement les procédures fiscales sont du ressort des Tribunaux Administratifs, non indépendants, ce qui fait que les Services Fiscaux — donc l’Etat — sont dans les procédures juges et parties. Qui plus est, avant tout contentieux le contribuable doit au préalable donner la primeur de ses arguments à la hiérarchie du contrôleur.

Ces déséquilibres judiciaires empoisonnent la vie économique et les rapports entre les Services Fiscaux et les contribuables, qui n’ont objectivement aucune raison d’être aussi dégradés qu’ils le sont.

Nous pensons que les tribunaux civils libres et démocratiques devraient être en charge des conflits fiscaux.

Quelle est votre position sur ces deux anomalies, l’absence de juge entre l’enquête et la sanction, la saisine en matière fiscale d’une justice adminstrative non indépendante. ?

La dette

Le redressement fiscal est exigible dès son prononcé lors de la notification. Le contribuable fait alors l’objet de prises de garanties ou même directement de saisies arrêts qui plombent sa trésorerie. Les conséquences sont la plupart du temps catastrophiques. Il n’est pas rare qu’ensuite au terme d’une longue procédure de plusieurs années les redressements soient fortement réduits ou annulés. Il est alors trop tard. Il serait préférable que la dette ne soit payable qu’au terme de tous les recours.

Aujourd’hui la traçabilité mondiale des biens et des personnes interdit au contribuable de fuir avant le terme de ses recours. Ces recouvrements préventifs, avant même les procédures, sont inutiles et destructeurs.

Quelle est votre position sur ce point ?

La responsabilité

Prononcer une dette fiscale est un acte lourd de conséquence. La vie de ceux qui subissent une telle sanction est gravement obérée. Or ni l’Etat, ni les contrôleurs ne sont responsables de leur faute en cas de redressement abusif. Pendant que le contribuable est particulièrement responsable en cas de faute dans ses déclarations.

On voit bien que deux actes comptables, sujet l’un et l’autre à erreur volontaire ou non, ne sont pas traités de la même façon selon que l’on est d’un côté ou de l’autre. Il s’agit d’un grave manquement à l’égalité devant la loi. Nous pensons que tout comme les contribuables, les contrôleurs doivent être responsables de leurs erreurs d’appréciation face à une comptabilité.

Qu’elle est votre position à ce sujet ?

Vos réponses seront rendues publiques.

Merci.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (8 avis)
Loading...
3 981 vues

TRACFIN, la honte de la France

Tracfin, tout juste adolescent, s’invite dans la campagne électorale.

Que les faits avancés concernant Tracfin soient vrais ou faux peu importe, complot ou pas complot peu importe aussi.

Tracfin existe, ce seul fait est scandaleux.

Il n’y a absolument aucune différence entre Tracfin et la Stasi.

Nous vivons l’aboutissement d’une société idéologique qui ne peut que piétiner les libertés individuelles, surveiller chaque homme et chaque femme de ce pays, les tenir à sa merci, les soumettre, évidemment avec comme motif fallacieux avancé le bien du pays.

Comment les français peuvent-ils accepter cette inquisition sans descendre dans la rue et tout casser ? C’est la question que je me pose.

Qu’est devenue la liberté dans ce pays qui en revendique la découverte ?

La réponse est que la majorité des français pense ne pas être concernée par Tracfin. Ils croient que ceux qui sont espionnés le méritent, comme les allemands de l’Est ont longtemps cru que ceux que la Stasi persécutait le méritaient.

Tracfin fait tellement les affaires des sangsues politiques ou sociales et de Bercy que l’on peut aller jusqu’à se demander s’ils ne laissent pas volontairement s’installer un faux conflit de civilisation, des affrontements communautaires, — portés par de sinistres mais si ordinaires délinquants de droit commun – pour pouvoir faire tourner à fond Tracfin à leur profit.

Je me permets de vous inciter à aller voir ce qu’est Tracfin sur le net.

Cette officine n’hésite pas à menacer vos prestataires pour le cas où ils ne vous dénonceraient pas, ou pas suffisamment.

Ainsi votre banquier, votre notaire doivent nommer un référent qui sera en contact privilégié avec Tracfin, à qui il devra dénoncer tout ce qui l’intrigue chez vous, mais aussi évidemment répondre à toutes les questions que pourrait poser Tracfin sur vous.

Chaque centime que vous dépensez est connu de Tracfin. On comprend combien cela est nécessaire pour lutter contre le terrorisme, largement plus que le travail de terrain. Car, c’est bien connu, dès qu’ils touchent un peu d’argent les terroristes vont ouvrir un compte à la Caisse d’Epargne….

Vous ne maniez pas ou peu d’argent, vous êtes convaincu de ne rien avoir à faire avec Tracfin, c’est sans compter sur le développement naturel de toute structure bureaucratique.

Aujourd’hui Tracfin c’est quelques centaines de personnes, demain elles seront des milliers.  Elles “affineront” leurs informations, alors vous serez dans les mailles du filet, vos cadeaux de noël seront analysés, vos sorties, vos déplacements, vos centres d’intérêt, vos préférences, votre couleur politique, etc…

Tracfin c’est la fin de la vie en société, c’est la dictature de l’idéologie, un cycle parfaitement connu. Et pourtant…. nul ne se révolte.

Je hais Tracfin et la lapidation, ce sont les mêmes moteurs qui agitent ces deux calamités. D’abord la prétention d’être du côté du bien. Puis la soif bestiale de détruire et de voir détruire qui s’épanouit à la vue du martyre de celui ou de celle qui sont suppliciés en public, que l’on a au préalable stigmatisé. Le tricheur fiscal pour Tracfin, la femme infidèle pour la lapidation. Dans les deux cas il a fallu d’abord violer la vie privée, l’intimité de la victime, puis l’accuser avec ou sans preuve, peu importe.

Je me demande qui sont ceux qui acceptent de travailler pour Tracfin ?

Ils ont évidemment du plaisir à ainsi pénétrer dans la vie privée de leurs cibles, au point de faire probablement du zèle.

J’imagine leur profil, le même que celui des contrôleurs fiscaux qui jouissent de leur pouvoir, de leur impunité, qui ne respectent ni vos angoisses de chef d’entreprise, ni les risques que vous avez pris, qui cherchent ou fabriquent l’erreur comptable ou administrative avec laquelle ils vont vous ruiner, vous tuer ou vous blesser à mort.

Ces gens malfaisants existent dans toutes les sociétés, ils ne posent problème que lorsqu’ils prennent le pouvoir, ce qui est aujourd’hui le cas en France.

Tracfin est l’aboutissement des mensonges et de la propagande de Bercy.

Les honnêtes gens de ce pays ont la nausée, ils ont du mal à en définir l’origine, je le comprends. Ce n’est pas évident, lorsque l’on est soumis à une propagande de tous les instants, de voir ce qui se cache derrière cette propagande.

Si vous avez compris que l’origine de leur nausée est Bercy et Tracfin, expliquez-le à vos connaissances avant qu’il ne soit trop tard. Pensez au message de Sakharov avertissant l’Occident de ne jamais tomber dans les travers de l’URSS… Trop tard ? Peut-être pas.

Tracfin c’est la forme ultime de l’inquisition fiscale, c’est en réaction contre elle que les français ont été régicides. C’était sans doute un défi plus difficile à l’époque que celui qui nous attend aujourd’hui, qui n’est jamais qu’un grand coup de pied au cul de cette engeance.

Après tout, nous sommes en démocratie, nous pouvons liquider Tracfin quand nous le voulons.

La chose est simple, demandons à Tracfin ce qu’il exige de nous : LA TRANSPARENCE. La suite devrait aller vite.

Cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (7 avis)
Loading...
4 651 vues

Tous à poil

Je suis consterné. La transparence me répugne.

Quelque chose en moi dit que la pudeur, l’intimité, le secret professionnel, bancaire, médical, patrimonial, n’est pas synonyme d’escroquerie, d’amoralité, que ce sont des besoins essentiels à la vie.

Je vais tenter de m’expliquer dans cette ambiance majoritaire de voyeurisme et d’exhibitionnisme sordide.

Commençons par le début

Les vertus attachées à la transparence sont-elles réelles ?

Le fait que l’on sache tout de quelqu’un le transforme-t-il en un homme parfait ? Peut-on réellement tout savoir d’un autre, même très proche ? Savez-vous tout de votre femme ou de votre époux, de vos enfants ? Cela vous paraît-il la pierre angulaire de vos rapports avec eux, de votre amour pour eux ?

J’espère pour vous que ce n’est pas le cas et que vous respectez les jardins secrets de vos proches sans que cela nuise au respect et à l’amour que vous leur portez, à la confiance que vous avez en eux. Je pense même que votre pudeur participe largement à la construction de votre amour pour eux.

Et s’ils vous trompaient ? Et bien ce serait plus grave pour eux que pour vous. Vous ne croyez pas ?

Vous allez peut-être me dire, le fric et le pouvoir ne sont pas à confondre avec l’amour ou l’estime, ce ne sont pas des problèmes familiaux, ces choses ne sont pas évoquées en famille.

Pas d’accord, en réalité il n’y a pas de différence entre une société réduite à la famille liée par le sang et une plus vaste comme un pays liée par le sol.

C’est la liaison imposée qui crée la société. La liaison voulue étant une association, ce qui est totalement différent.

Alors, la discrétion favorise-t-elle la délinquance économique ?

Il ne faut pas être un acteur économique pour le croire, tant l’hypothèse est stupide.

Petite anecdote :

J’ai vingt ans et je suis amené à gérer l’entreprise de ferraille de ma grand-mère qui a dû se faire opérer de la cataracte. Dans ce cadre je vends un camion de trente tonnes de batteries usagées à un fondeur. Entre l’accord verbal de vente et la livraison il se passe trois semaines et le prix des batteries triple.

Deux jours avant la livraison je téléphone au fondeur : “le prix des batteries vient de tripler, je souhaite que vous augmentiez votre prix pour la livraison proche”

Sa réponse ” jeune homme, si le prix avait baissé de moitié m’auriez-vous téléphoné ? “

Moi ” euh non bien sûr”

Réponse sans ambiguïté ” et bien, soit vous respectez votre parole et vous me livrez comme convenu, soit vous gardez vos batteries et vous ne me rappelez plus jamais”

J’ai livré les batteries.

Je veux dire que le moteur du monde économique ce n’est pas l’apparence, la transparence, c’est la responsabilité de ses actes et le respect de ses engagements.

Mais alors, la corruption, si ce n’est pas le secret qui la favorise, qu’est-ce ?

Tout simplement l’irresponsabilité.

C’est parce que l’Etat, cette abstraction composée de fonctionnaires irresponsables, se pique d’être un acteur économique important que la corruption s’épanouit. Évidemment celui qui n’est pas responsable peut trahir sans risque, or la corruption n’est qu’une trahison.

Avant l’intervention étatique démesurée d’aujourd’hui, les accords économiques se concluaient par une poignée de main. Celui qui ne respectait pas ses engagements était banni, exclu du circuit économique.

Mais l’Etat, partenaire abstrait qui ne peut évidemment pas taper dans la main, et ses fonctionnaires irresponsables ont généré une paperasse compensatrice gigantesque à l’apparence sécuritaire. Elle même religion des magistrats totalement ignorants du fait économique, qui se glorifient de juger sur des documents qu’ils ne comprennent pas des affaires économiques qu’ils comprennent encore moins.

De fil en aiguille, de rapports simples et respectables qu’elle était, l’économie est devenue une source inépuisable de contrats dont la vertu principale est de rendre les accords commerciaux totalement incompréhensibles et aisément “pipables”.

Bouygues avait la réputation d’ouvrir un nouveau dossier contentieux lors de chaque signature de contrat.

C’est donc principalement le poids de l’Etat dans l’économie qui génère la corruption.

Qui veut plus d’Etat, donc plus de corruption ? Suivez mon regard.

Dans ces conditions, le fait de savoir, grâce à la transparence, que nos élus sont des infirmes de l’économie, pas foutus d’être au moins aisés à plus de soixante ans, est-il un réconfort ? Pas vraiment.

Dans notre état de suspicion généralisée on peut aussi se dire que le plus jeune de nos candidats travaille à crédit, qu’il sera payé plus tard, après, il a le temps. Rien n’arrête la parano quand elle est enclenchée.

Qui plus est, constatons objectivement que des hommes politiques dénudés des attributs d’une fortune minimum ne sont guère appétissants.

Si nous voulons qu’ils s’occupent de politique et ne se laissent pas acheter, inutile de les scruter tout nus, supprimons simplement leurs prérogatives économiques. Rendons l’économie exclusivement au secteur privé qui sait neutraliser naturellement les escrocs et limitons le pouvoir des élus aux besoins régaliens de l’Etat.

Cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (4 avis)
Loading...
3 183 vues

Robespierre n’est pas loin. La guillotine moraliste est déjà sur le parvis

Ça pue, comme disent les enfants quand l’ambiance se plombe.

Les inquisiteurs sont à la manœuvre. Nous approchons de la société parfaite, si parfaite qu’il n’est aucun de ses membres qui puisse se prétendre en règle.

Sur ce fumier législatif surabondant fleurissent les fleurs vénéneuses de la délation et de l’exécution en place publique.

Les français sont-ils conscients ou non de cette mascarade ? Croient-ils que soudain le diable aurait pris possession de leurs âmes pour les transformer tous en délinquants ? Ou sont-ils lucides sur la surabondance des fausses règles qui les ligotent au profit des crapules pharisiennes au pouvoir ?

Selon l’appréciation qu’ils vont faire demain de la réalité ils retrouveront la liberté ou ils plongeront encore plus profond dans l’abîme de l’inquisition socialiste et égalitaire.

Hier ils confiaient l’éducation sexuelle de leurs enfants aux curés, aujourd’hui ils confient les clefs de leurs libertés individuelles aux prêtres du collectivisme.

Les français dont on a limité la vie à la lucarne de leur poste de télévision, véritable caverne de Platon, peuvent peut-être se laisser séduire par ceux qui leur font croire qu’ils sont bien au dessus d’eux, qu’ils sont habités d’une pureté à laquelle eux, peuple ordinaire, ne peuvent prétendre autrement que par la contrainte, la punition et la contrition.

On leur vente les qualités et la pureté de leurs tortionnaires, les flics, les magistrats, les agents du fisc, comme on leur ventait jadis la pureté sexuelle de leurs curés.

Moi qui n’ai pas la télévision et que la grotte de Platon rend claustrophobe j’ai été amené à jeter un œil objectif sur tout ce petit monde. Je vous le dis : 80% des flics sont des “ripoux” ou des pervers du pouvoir, il en est de même pour les magistrats à ceci prés que les “ripoux” y sont plus rares et les fanatiques plus nombreux, chez les agents du fisc c’est le pire, là on touche vraiment le fond.

Le plus incroyable est que ces tortionnaires prétendent torturer au nom du peuple, de ces français qui sont plutôt gentils et honnêtes au point de ne pas voir la manœuvre, de faire confiance.

Ça pue effectivement, et pas qu’un peu.

Chaque jour la liberté est écornée. Les motifs sont de tous ordres, sanitaires, planétaires, égalitaires, moralistes, nationaux, racistes, égoïstes, tous ne visent qu’un but : persuader les français que leur liberté individuelle est leur ennemie et l’ennemie de la France.

Cette folie va-t-elle venir à bout de ce magnifique pays, le transformer en un gigantesque camp de concentration entre les mains de kapos collectivistes, ou au contraire les français vont-ils envoyer paître tous ces inquisiteurs et exiger leur liberté.

La réponse est pour demain. Patience, attendons.

En attendant ayons une pensée émue pour les victimes innocentes, dont nous sommes, de cette barbarie déguisée en société qui se prétend parfaite.

Bien cordialement.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (6 avis)
Loading...
2 457 vues

Le Canard Enchaîné prince du capital

Publié sur BFM TV hier, voici  un très bon article sur le Canard Enchaîné : LE LIEN

Nous y apprenons que le Canard Enchaîné est libre parce qu’il possède un capital non distribué de 127 M€, exclusivement détenu par ses salariées, qui ne peuvent pas valoriser leurs actions et doivent les rendre au terme de leur collaboration à leur valeur nominale.

Nous apprenons par ailleurs que la valeur réelle de cette entreprise, si elle était mise sur le marché, serait de 180 M€.

Cet article rejoint tout le bien que je pense du capital, sa nécessité économique, son gage de liberté et de protection pour les entreprises et pour les salariés qui les composent. Jusqu’à ce jour et à la publication de cet article il n’était pas bon de dire ou penser cela.

N’oublions pas que le capital de réserve, non distribué, est considéré par le keynésianisme — et les socialistes qui y adhèrent en masse quand ils ne sont pas carrément communistes, c’est-à-dire anti-capital —  comme un capital dormant.

Le capital dormant est l’ennemi absolu du socialiste.

Cette folie liée aussi à l’égalitarisme a la peau dure, on peut estimer qu’elle fait partie de la pensée dominante.

Le Canard Enchainé pourrait devenir l’exemple qui nous sauverait, qui contredirait la religion des économistes keynésiens.

Mais avant quelques questions restent en suspens.

La fiscalité de ce capital

Comment Le Canard Enchainé peut-il faire échapper à l’impôt un tel capital non distribué.

Moi, dont les immeubles se dévalorisent, qui les voit malgré tout revalorisés artificiellement par des contrôles fiscaux infernaux, je me dis : “y a un loup”

Mettons qu’il y ait 50 salariés actionnaires au Canard – en fait j’ignore leur nombre – ils auraient, dans le monde parfait exposé dans l’article, 2% des parts du Canard Enchaîné chacun, soit pour une valorisation de 180 M€ : 3,6 M€ chacun de valorisation d’actions.

Tous, sauf le gérant, seraient imposables à l’ISF – enfin dans mon monde à moi, celui des vilains actionnaires capitalistes — D’accord, statutairement il est écrit que les échanges d’actions au Canard Enchainé se font à la valeur nominale.

Mais, entre nous, ce n’est pas cela qui peut arrêter les limiers du fisc. Je dirais même au contraire, les miens, ceux que j’ai connus, que je ne peux pas nommer à moins de 2.000 € de prime pour eux, ils iraient jusqu’à dire qu’il s’agit là d’une optimisation fiscale frauduleuse, d’un abus de droit. Ce qui doublerait la facture de leur redressement. Car, diraient-ils, la valeur des actions du Canard Enchaine ce n’est pas la valeur conventionnelle entre actionnaires, mais la valeur du marché.

La protection de ce capital

L’article nous apprend que ce capital est vital pour le Canard Enchaîné, pour la liberté de sa ligne éditoriale évidemment, mais aussi pour sa pérennité économique. Par exemple dit l’auteur, si le Canard se mettait à perdre 1 M€ par an au lieu d’en gagner plusieurs, il pourrait tenir plus de cent ans. Bien vu.

Cela me rappelle une anecdote raconté par mon père.

Juste avant la guerre de 1940, il se trouve chez un richissime savetier qui lui dévoile des hangars de stock de sabots en bois en lui disant : “Nous sommes à l’abri, avec ce stock, pour plusieurs générations.” Là-dessus arrivent les bottes en caoutchouc, à la sortie de la guerre il est ruiné.

Un capital ça se protège et ça se gère.

Le Canard Enchainé l’a-t-il en billets dans un très grand bas de laine, à la banque postale, à la Caisse d’Epargne, en biens immobiliers, en actions ou obligations du marché ? En or ? En œuvres d’art ?

Evidemment je l’ignore. Mais ce que je sais c’est qu’il est en danger, comme tout capital.

Une grave inflation le réduirait à néant, également une razzia du fisc sur tout ce qui dépasse, ou encore un grand désordre sociétal.

Dans ce cas, le Canard Enchainé aurait-il le devoir et la légitimité de le protéger, uniquement bien sûr dans le cadre de la vie de l’entreprise, par exemple en le déplaçant vers un pays calme comme la Suisse ?

Allons-nous lire un jour que pour protéger son capital, sa liberté, le Canard Enchainé quitte la France dont les candidats aux élections majeures font campagne avec bonheur sur la haine du capital ?

Ce serait à coup sûr un des scoops le plus drôle de ce drôle de journal.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (6 avis)
Loading...
3 633 vues

Il fallait le faire, nous l’avons fait.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (6 avis)
Loading...
3 083 vues

Comme vous le CHAVEZ, Hamon est CHOCHIALISTE

Pour nous tous c’est évident, le socialisme c’est cette catégorie politique très à cheval sur la transparence, l’intégrité de la vie politique, le sacrifice de sa personne pour les autres. En quelque sorte le don de soi, de sa fortune, de son avenir, de ses ambitions au service du peuple.

Cette perfection – transcendance de la société — qui fait la différence, qui éclaire l’avenir de l’humanité, c’est ça le socialisme. Nous en sommes convaincus même si, ça ou là, quelques ratées mémorables au cours des siècles obligent à tempérer notre joie. Mais ce sont des détails de l’histoire, comme dirait l’autre.

Observez Hamon, sa lucidité, la simplicité de ses propositions, leur efficacité, il pourrait faire sienne cette devise : “Parle Hamon … ma tête est malade” tant la clarté de son discours s’adresse à tous.

Pas besoin d’être un intellectuel pour comprendre Hamon, il est le candidat de la feuille de paie.

Il achète cash, direct, 19 millions de voix.

C’est pas beau ça ? On est loin de ce pauvre Fillon, petit bras qui se fait payer un costume, qui exploite sa femme et sa famille en les faisant plus ou moins travailler pour lui, pour des clopinettes.

Hamon c’est largement au dessus.

Il craque 35 milliards d’Euros pour acheter 19 millions d’électeurs, soit 42% du corps électoral. C’est pas malin ça ? C’est pas fort ?

C’est ça la vraie politique, la Réalpolitik

Un exemple pour bien comprendre. Nous sommes 3 millions de travailleurs indépendants, contrôlés par 15.000 vérificateurs. Si nous nous cotisons, sur un concept Hamon, et donnons 40 € chacun par mois, nous pouvons financer les 15.000 vérificateurs à hauteur de 8.000€ mensuels. Pas mal non ?

Alors les vérificateurs pourront participer à plein temps à la protection de la planète en faisant du vélo, de la course à pied, leurs jardins biologiques, le ramassage des crottes de leurs chiens, etc…. ils n’auront plus besoin de venir nous piller.

Le bonheur est dans le pot-de-vin, ici comme ailleurs, ce que Hamon a parfaitement compris.

Ce qu’avant lui Chavez avait lui aussi compris. Cette vulgate socialiste est universelle.

Chavez avait le pétrole pour assoir ses achats de voix, Hamon n’en a pas, mais il n’en n’a cure.

Il fait sienne cette célèbre phrase du mondialement connu VGE, le PDG de Jacob Delafon : “En France on n’a pas de pétrole, mais on a des bidets”. Comment ? Ce n’était pas le PDG de Jacob Delafon ? Ah bon…. peu importe. Pas des bidets ? Bof : “Parle Hamon….”

Quand même,

Comment un tel acte de corruption, qui consiste à corrompre directement 19 millions de français en achetant leurs voix avec l’argent des autres, peut-il voir le jour sans qu’une seule remarque soit audible ? Sans que le parquet financier ou La Cour des Comptes ne le foute directement en prison ?

Comment c’est possible une telle escroquerie à la démocratie ?

Expliquez-moi, je ne comprends plus rien.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (4 avis)
Loading...
2 505 vues

Edwy Plenel me fait marrer

Je ne connais pas personnellement Edwy Plenel. Cela aurait pu se faire puisque nous avions un ami commun chez qui il passait ses vacances dans l’île d’Oléron.

Malheureusement cet ami très cher est décédé prématurément.

S’il était encore là, m’aurait-il présenté Edwy Plenel ? Je ne sais pas. C’était un homme d’une exceptionnelle qualité, je ne m’égarerai pas à penser à sa place.

Toujours est-il qu’Edwy Plenel me fait marrer.

En tout premier lieu du fait de sa casserole de plusieurs millions d’Euros de TVA, qu’il doit incontestablement, qu’il ne doit sans doute pas pouvoir payer — comme tout le monde –, qu’il espère probablement ne pas payer, qu’importe… la situation est d’un humour torride.

Son journal “Mediapart” a publié aujourd’hui un article qui vaut son pesant de cacahuètes.

Voici le lien : LIEN

Je ne reproduis pas l’article c’est interdit. Le lien non.

En gros voici l’histoire

Un journaliste de France Culture obtient d’enregistrer les audiences du tribunal correctionnel de Marseille. Ce qui est habituellement formellement interdit — on se demande bien pourquoi puisque les audiences sont publiques — mais bon.

V’là t’y pas qu’à ces audiences les magistrats se lâchent au point qu’ils ont honte de voir leur attitude filmée. Ils prennent alors une décision cassant l’accord de filmer et de diffuser qu’ils avaient donné. Pas mal non.

Et le Edwy tout étonné s’offusque.

Voyons Edwy, quand on est journaliste, il faut sortir, il faut aller aux audiences correctionnelles, régulièrement.

Surtout un journaliste comme vous qui dénonce et jette en pâture aux tribunaux tout un chacun. Il ne faut parler que de ce que l’on connait Edwy, faire autrement c’est mal.

Il ne faut pas confondre la justice et nos magistrats, nos tribunaux.

Les faits révélés dans votre journal sont d’une banalité. Il faut votre naïveté pour s’offusquer. Moi qui fréquente assidûment les prétoires, je vois cela à chaque audience.

Tenez Edwy, récemment, le Procureur de la République a lancé en plein audience : “l’honneur de M. Dumas, moi, je m’assois dessus”, personne ne l’a repris.

Le Président de la même audience m’a refusé mon temps de plaidoirie, j’ai demandé que cela soit noté sur le plumitif, que dalle.

Mais oui mon brave Edwy, c’est ainsi.

A aucun moment les magistrats n’imaginent avoir à être justes. Ils sont là pour faire respecter une discipline, rien de plus. Certains, un peu entreprenants, profitent de leur situation pour faire du prosélytisme et anticiper sur la société collectiviste dont ils rêvent, où tout le monde téterait également au sein de l’Etat, eux régulant de main de maître l’organisation de la tétée.

Ils sont parfaitement semblables aux anciens magistrats des tribunaux militaires, ceux qui ont jugé Dreyfus, puis les objecteurs de conscience de la guerre de 14-18, puis évidemment qui ont rempli les trains de la mort. Les entreprenants sont plutôt style magistrats de Pol Pot.

C’est ça Edwy la justice que vous réclamez pour tous ceux qui ne pensent pas comme vous, une justice qui se fout complètement de la vérité, qui fait appliquer l’ordre – voire son ordre –, la discipline. Qui, dans ces conditions, n’a que faire de la recherche de la vérité, du respect de l’individu.

Contrairement à ce que vous croyez, mon cher Edwy, l’audience évoquée n’était pas indigne parce qu’il s’agissait d’un petit magrébin, elle était indigne parce que toutes les audiences de cette magistrature perdue sont indignes.

Certes je n’ai pas de peine à imaginer que votre journal ne se fendrait pas d’une ligne pour moi, ou pour l’un de ces milliers de français que Bercy qualifie de “fraudeurs fiscaux”. Pourtant la justice est la même pour nous que pour ce jeune maghrébin : violente, irrespectueuse, sectaire, corrompue intellectuellement, indifférente à la vérité,  en clair inacceptable et grandement responsable de la disparition du lien social, de la violence à venir.

Ce n’est pas demain que les audiences pourront être enregistrées.

Bien cordialement mon cher Edwy. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (4 avis)
Loading...
4 058 vues

Bercy ou la perpétuité réelle. (vidéo)

Bonjour,

Cordialement. H. Dumas et E. Bolling

 

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (2 avis)
Loading...
2 395 vues

L’obscénité de Bercy

Ce blog de témoignage est le vôtre. Petit à petit vous vous l’appropriez et c’est tant mieux.

La rubrique “Vos témoignages” commence à donner une idée de ce dont il est tacitement interdit de parler, de ce dont la presse officielle ne parle pas.

Je vise évidemment les dégâts obscènes que la folie meurtrière de Bercy cause au peuple français — notamment aux plus faibles — en prenant pour excuse l’égalitarisme.

Lancés dans la nature avec des pouvoirs exorbitants, de sinistres individus – quel être raisonnable et humain accepterait une telle mission —  sont chargés de répandre la terreur fiscale et de faire du chiffre.

Le marché des riches et des éventuels tricheurs est bien trop étroit pour une telle armada et une telle propagande politique.

Conséquemment, nul n’est à l’abri de se trouver pris dans les chaluts de Bercy, y compris des français ordinaires ou même en grande difficulté.

Toutes mes pensées vont à ceux et celles qui subissent ces outrages à leur vie, à leur famille, à leur travail, à leur ancienne fierté d’être français.

Je connais, d’abord leur incrédulité, puis leurs questionnements, leur lutte, leurs espoirs et pour finir leurs désespoirs, leur effondrement dans une indifférence et un anonymat qui les ramènent du rang d’homme qu’ils croyaient mériter à celui d’esclave, d’animal, de chose, auquel Bercy les relègue dans l’indifférence la plus totale de toute la société, politiques, magistrats et presse compris.

Comment en est-on arrivé là ?

C’est probablement la question que toutes les victimes se posent croyant être prises dans une mésaventure individuelle ou conjoncturelle. Il n’en est rien, le problème date de la nuit des temps, même si à chaque époque il prend une allure qui pourrait le faire croire différent.

La cause de tout est le souhait d’irresponsabilité.

Pris de vertige face au néant de la vie, l’homme ne souhaite pas l’affronter.

Il invente alors, entre sa liberté pleine et entière qui s’ouvre inévitablement sur ce néant et lui, une abstraction qui limite sa vue et lui cache ce néant.

Selon les époques il appelle cette abstraction de différents noms, par exemple : Dieu, sorcier, religion, Etat, patron, roi, président, érudition, culture, empereur, justice, médecin, etc…

Il installe ces abstractions entre lui et le néant et se croit, telle l’autruche avec sa tête dans le sable, protégé.

Il faut noter qu’il est toujours des escrocs pour crédibiliser un de ces titres abstraits — en faisant croire qu’il correspond à quelque chose – et l’endosser, le revendiquer, ce qui, à défaut de leur cacher le néant pour eux-mêmes, leur donne à tout le moins le pouvoir sur les autres. Pouvoir qui peut leur faire croire que leur bref passage par la vie sera alors plus facile pour eux. Illusion là aussi, mais bon.

C’est ainsi que la majorité des hommes, par peur du néant, échangent leur liberté contre une poignée de pois chiches qui consiste à confier les pouvoirs de décision sur leur vie à une abstraction.

Le pompon à ce sujet est le statut des fonctionnaires où il est écrit noir sur blanc qu’ils ne sont pas responsables de leurs actes dans le cadre de leur fonction, puisqu’ils représentent alors l’Etat seul responsable — un responsable qui évidemment ne peut pas l’être puisqu’il n’est lui-même qu’une abstraction —

Les fonctionnaires sont une caste étonnante persuadée de participer à l’avènement d’un homme nouveau, qui maitriserait le bonheur, qui terrasserait le néant, qui même serait en mesure d’influer sur la terre donc sur l’univers, alors qu’au contraire persuadés le contourner ils se précipitent plus rapidement que les autres vers le fameux néant.

Responsabilité et liberté

Les individus libres, capables d’accepter leur insignifiance d’être humain poussière de l’univers, ne sont qu’une poignée que les autres ont vite fait de taxer de folie, de déraison, en cherchant à les éliminer tant la vérité dont ceux-ci sont les témoins leur fait peur.

Si vous êtes un homme libre cessez de rêver, assumez votre condition qui est de faire face sans peur au néant. Cette position n’implique pas de le souhaiter, bien au contraire, mais de le respecter, de mesurer ses contraintes.

N’attendez pas l’homme providentiel qui vous représenterait, qui par exemple aurait ceci comme programme à l’élection présidentielle :

            – Suppression de la notion d’Etat qui n’est qu’une escroquerie

            – Création de deux associations type loi de 1901, une pour une armée chargée de protéger le territoire de ses adhérents, l’autre pour une police chargée de protéger leurs biens.

            – Election de magistrats bénévoles chargés de la justice et non de la loi.

Pour le reste liberté, liberté, et liberté pour chaque homme et pour ses biens qu’il acquiert librement. Compassion et charité faisant en contrepartie l’objet d’une publicité publique, que ce soit pour le receveur ou le donneur.

            – Evidemment suppression de l’impôt réduit à la simple participation aux deux associations que seraient l’armée et la police, tout le reste découlant de la libre entreprise.

Evidemment, cet homme d’une part n’existe pas, d’autre part n’aurait aucune chance d’être élu s’il existait.

Par contre, rien ne vous empêche d’être lucide, de ne pas voter et de vous préparer à foutre le camp quand tous les aveugles et leurs abstractions vont sombrer, plus tôt qu’ils ne le  prévoient, dans le néant. Sur cette planète il est toujours un endroit où la liberté existe, même si cet endroit est par essence éphémère et en constant mouvement.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (6 avis)
Loading...
2 970 vues

INQUIÉTANTE ACTUALITÉ

Dans ce drôle de climat général, d’ambiance lourde dans laquelle nous vivons, deux nouvelles sortent du lot, l’une de façon totalement imprévisible, l’autre au contraire de façon très prévisible.

L’affaire Troadec

L’effarement est total, nous touchons le fond de la bêtise et de la cupidité réunies, “qualités” qui, jusqu’à présent, étaient présupposées chez les bourgeois et les nantis, qui épargnaient le peuple ordinaire “naturellement intelligent, bon et désintéressé”.

Les conséquences de ces deux marqueurs sont là sous nos yeux, terribles, dévastatrices, injustes, mortifères, on n’ose penser à la souffrance qui les a accompagnées.

C’est ce que vivent à grande échelle les pays damnés de la terre. Ce sont les deux moteurs ordinaires de la guerre. La toute simple réalité au-delà des fictions destinées à la cacher, telles que : religion, nation, honneur national, communauté, chefs charismatiques, stratégie politique, égalitarisme, collectivisme, etc…

C’est l’oubli de l’homme, du respect de l’individu, au profit d’un quelconque fantasme qui occulte tout, permet tout, glissant jusqu’à l’horreur totale. Génocide familial cette affaire ne diffère en rien des autres génocides.

Un point mérite d’être souligné, observé, analysé : la rumeur publique, dont la presse fut le zélé colporteur.

En effet, pendant quelques jours, le fils — adolescent présenté comme mal dans sa peau, s’épanchant sur les réseaux sociaux, en dérive quasiment sectaire, pas vraiment djihadiste mais inquiétant – a été présenté comme le suspect numéro un.

Cette rumeur marque de façon indélébile le fossé qui s’est creusé entre les générations.

La vieille génération, la mienne — celle des voleurs qui ont ruiné le pays à l’aide de la fumeuse philosophie égalitariste et refilé la facture aux générations suivantes — se croit obligée inconsciemment de dénigrer ces jeunes générations pour ne pas avoir à leur rendre de compte.

Notre presse, en pointe sur l’escroquerie, amplifie cette légende d’une nouvelle génération qui se fourvoierait sur les réseaux sociaux au lieu de se nourrir de la vérité officielle que la même presse serait la seule à détenir et avoir autorité à transmettre.

Mais ce jeune fils est mort. Il est mort de la bêtise et de la cupidité entretenues à longueur de page par la presse officielle en guise de morale oubliant le respect individuel et la liberté —  que cette même presse devrait aider à éclore –, que les jeunes finalement trouvent ou croient trouver sur le net. Le divorce est consommé.

L’élection présidentielle

Tout ici est conventionnel. Coups bas, mensonges et intrigues, ambitions personnelles, ne sont-ils pas devenus les seuls ingrédients de notre vie collective ?

L’ambiance est propice à une guerre civile, y échapperons-nous ?

L’histoire nous apprend les rythmes de la violence :

            -1- d’abord un dysfonctionnement qui atteint tout le mode. Ici, la dette et la ruine du pays. Un constat et un ressenti qui font l’unanimité.

            -2- Puis une cacophonie concernant les remèdes possibles. Autant d’hommes ou de groupe d’hommes, autant de solutions proposées. Des discussions à l’infini.

            -3- Jusqu’à la prise de conscience par les différents groupes que seule la force permettra d’imposer une solution.

La guerre est en marche. Logique, elle est la suite incontournable de la politique, de sa raison d’être exclusivement basée sur la force.

Lorsque la guerre civile est déclenchée par la gauche il s’agit d’une révolution, par la droite il s’agit d’un coup d’état.

Dans les faits aucune différence, ce sont les mêmes innocents qui paient la facture et les mêmes fumiers de lapin qui ramassent la mise.

Quelqu’un voit-il un homme ou une idée qui pourrait obtenir, à l’occasion des élections présidentielles à venir, une adhésion large et majoritaire ?

N’hésitez pas à me téléphoner, je vous en serai éternellement reconnaissant.

Hélas, personne ne m’appellera, chacun se rend bien compte que ce n’est pas ce qu’il souhaite qui va se produire, que ce qu’il souhaite lui est trop personnel.

Comme nous l’avons vu précédemment, bêtise et cupidité tiennent la corde, nul n’est prêt à composer, à abandonner son statut d’occidental gâté qui n’est plus qu’une vue de l’esprit.

Tous sont prêts à espionner d’abord, à dénoncer ensuite et à tuer finalement.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (4 avis)
Loading...
3 479 vues

Elle et moi…..eux et nous

Tout en toi n’était que beauté,

Qu’en reste-t-il aujourd’hui ?

Tout pour celui qui sait,

Que je connais : je le suis

—-

Notre ensemble est végétal,

Toi la fleur moi la tige. 

Cela peut paraître trivial,

Ce n’est pourtant que vertige. 

—-

Forces de l’univers

Tout et rien sont en nous,

Nous n’avons besoin que d’eau et d’air

Tout le reste on s’en fout.

—-

Qui a fauché le champ ou nous vivions ?

Nous laissant seuls, fanés

Pour tous dont la vision 

Ne perçoit que l’instantané. 

—-

Pour moi rien n’a changé

Nul ne peut nous délier

Sans toi je ne suis qu’une herbe coupée

Un chaume qui blesse les pieds. 

—-

Sommet de l’écologie,

Notre couple en est

L’élément naturel le plus abouti,

N’en déplaise aux mal assemblés. 

—-

Notre fleur va disparaître,

Racines et graines comprises.

Nous avons eu l’impression d’être,

Était-ce une méprise ?

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (3 avis)
Loading...
2 690 vues