Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Les insoumis sont capitalistes

N’est-ce pas un scoop : les insoumis sont capitalistes.

J’espère que vous m’accordez le crédit de ne pas lancer cet apparent “gros mot” en l’air, sans biscuit.

Voici donc les éléments qui m’ont amené à cette conclusion.

Jacques Généreux, éminent professeur d’économie à Sciences Po, est un homme que je ne connais pas. Il parait qu’il passe souvent à la télévision, mais je n’ai pas la télévision. Je ne le connais que par ses livres, je sais aussi que c’est l’économiste reconnu de M. Mélenchon, donc l’économiste des insoumis.

Cet homme est intelligent, c’est indéniable. Il est cultivé, au moins dans son domaine, c’est évident. Il est probablement ambitieux. Mais, il avance masqué.

J’ai en cours la lecture de son ouvrage “Jacques Généreux explique l’économie à tout le monde”, le titre manque de courage. Du style du livre il ressort qu’à l’évidence il veut dire dans son titre “Jacques Généreux explique l’économie aux cons”.

Bon, nous sommes tous le con d’un autre, ce n’est pas bien grave.

Par contre la “daube” vendue dans cet ouvrage est plus grave.

Encore une harangue à la gloire du peuple, de l’égalitarisme, dénonçant pèle-mêle le capital, les banques et les riches. Le bon truc fourre-tout qui plait à ceux qui se sentent une âme de pilleur, de profiteur, plutôt que de travailleur ou de créateur.

Mais, attention, le tout traité délicatement, intellectuellement, avec abondance de sophismes pouvant être ravageurs sur les lecteurs ciblés.

Venons-en au capitalisme affirmé de M. Généreux, qui dit ceci :

“Si vous distribuez 100 M€ de prestations sociales supplémentaires et augmentez d’autant les cotisations sociales, le revenu net des ménages reste inchangé…. Les charges courantes de fonctionnement des services publics doivent normalement être couvertes par des recettes courantes. Si l’Etat s’endette pour financer sa consommation annuelle de papier et d’électricité, c’est de la pure folie qui mène à la banqueroute…” le bon sens.

Pus il dit : “L’essentiel est donc ici de faire la distinction entre la bonne dette et la mauvaise dette. La bonne dette publique, assurément, est celle qui finance des investissements vraiment utiles et prépare un avenir meilleur…..Il faut par ailleurs éviter l’emballement incontrôlé de la dette, le fameux “effet boule de neige” : de nouveaux emprunts se révèlent nécessaires uniquement pour assurer la charge annuelle de la dette qui, du coup, ne cesse de croitre et de susciter de nouveaux emprunts”, l’évidence.

Par ailleurs, dans son ouvrage M. Généreux dénonce le collectivisme, il se réclame du keynésianisme, hypothèse économique qui se propose d’éradiquer les amplitudes fastes et néfastes de l’économie par une recette miracle qui consisterait à continuer de consommer uniformément, que l’économie aille bien ou mal.

En réalité, il s’agit de remette au goût du jour la méthode du bas de laine de nos grand’mère qui permettait de vivre les périodes difficiles en puissant dans les économies mises dans le bas de laine pendant les périodes fastes, mais, et c’est là l’astuce du jour, sans avoir à alimenter préalablement le fameux bas de laine.

Donc, quand tout va bien on craque le fric, et quand tout va mal on continue. Pas besoin d’être prof à sciences po pour comprendre le charme électoral d’un tel discours.

Mais comme justement M. Généreux est prof à sciences po il faut bien un minimum de sérieux apparent.

Alors…. La recette ? Eh bien, retour à la tarte à la crème : l’emprunt.

Comment faire autrement quand on a grillé ses précédents revenus alors tout allait bien ? Quand l’impôt a pompé le capital ?

Suivez-moi bien.

En exposant que pour relancer l’économie par le biais de l’Etat celui-ci doit emprunter, M. Généreux ne fait que confirmer la nécessité du capital pour l’économie, ici sous la forme d’un emprunt. Mais, évidemment dit-il, du bon emprunt, de la bonne dette.

Ce point acquis, restent toutes les énigmes auxquelles il n’apporte aucune réponse.

Qu’est-ce qui nous garantit que l’Etat saurait — à travers cette abstraction qu’il prétend représenter, qu’il appelle le peuple — trouver l’usage économiquement intelligent de l’emprunt qu’il nous foutrait sur le dos, dont il saurait que les revenus à terme nous enrichiraient tous ?

Le recul que j’en ai ce sont : les centrales nucléaires contestées, les campagnes pour les voitures au diesel, le chauffage électrique, les tramways que j’ai vu disparaître puis réapparaître, les grands ensembles des villes nouvelles, le concorde, le France, toutes ces choses aux coûts faramineux et aux échecs flagrants. Et encore, je ne parle pas du rapport qualité prix de l’Education Nationale, de la Sécu, de la SNCF, ni des avions renifleurs de tous acabits etc…

Evidemment, j’ai eu connaissance aussi de quelques capitalistes privés aux mauvais choix qui durent déposer leur bilan. Mais, outre que cela ne m’a rien coûté personnellement contrairement aux errements étatiques, ils sont infiniment moins nombreux — presque l’exception — que ceux qui réussissent au point d’être globalement jalousés. Alors que, pour l’Etat, la faillite de ce qu’il entreprend économiquement serait en quelque sorte la règle.

Généreux ne propose aucune solution, aucune science, pour détecter la bonne dette, le bon investissement du capital mis à la disposition de l’Etat par l’emprunt. Si encore c’était après avoir fait des économies qu’il proposait le risque de les craquer bêtement, ce ne serait pas grave, on pourrait lui pardonner, mais là, il emprunte…. Ça c’est grave.

Finalement, dans son hypothèse, le décideur de notre avenir économique ce serait le peuple, qui évidemment aurait voté pour lui et pour Mélenchon au vu de ses promesses.

Ce serait donc lui et Mélenchon les nouveaux capitalistes, ceux qui disposeraient du capital pour faire joujou avec notre économie en  décidant de nos investissements.

Je serais lui, j’aurais une trouille d’enfer de prendre une telle responsabilité.

Car, ayant son intelligence, je ne pourrais me cacher qu’in fine je deviendrais une sorte de Staline. Seule la force me permettrait d’aller au bout d’un truc aussi con, je le saurais. Ils le savent, lui probablement, Mélenchon assurément.

A quel bonheur le capitalisme avec l’argent des autres soutiré par la force, et à l’abri des responsabilités quant aux résultats, pas vrai M. Généreux, M. Mélenchon ?

Ce qui est un peu dommage, c’est à ce stade philosophique le dégât de ce discours sur les jeunes étudiants, et au stade réel à venir éventuellement la certitude d’une misère rapide pour tous.

Cordialement. H. Dumas

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Sans retour (vidéo)

Bonjour,

Cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Le rejet du tourisme…

L’Europe sature, l’Europe ne veut plus du tourisme de masse. Ah bon ???

Un peu partout des manifestations de refus du tourisme agitent les populations. Tiens, tiens !!!

L’Europe ne veut plus que les gens s’amusent, notamment chez les autres. Allons bon….

Voilà qui est intéressant, car il en est du tourisme comme de la connerie, on est toujours le touriste d’un autre, sauf à rester enfermé chez soi.

Sans être “complotiste”, essayons d’y voir clair.

Lorsque je suis un touriste est-il légitime que les autochtones me stigmatisent ? Inversement, lorsque je suis l’autochtone ai-je envie de virer les touristes qui sont proches, qui sont dans mon environnement habituel ?

Bof, cela pour moi ne coule pas de source, pas d’évidence à ce sujet. Mais, en effet, un trouble.

Par contre, je ressens un malaise précis quand je lis que les barcelonais, voisins sympathiques de ma jeunesse, se vantent d’agresser les touristes, d’espérer les chasser, d’avoir par exemple jugulé “Airbnb” grand facilitateur du tourisme de masse.

Ma suspicion s’éveille.

Je ne peux pas m’empêcher de penser à ces utopies qui pour conquérir un pays instaurent — à partir d’une infime minorité — préalablement la haine, puis la dénonciation, puis la terreur et enfin leurs folles utopies meurtrières.

Je me remémore comment Staline ou Mao, totalement inconnus de leurs populations, en restant invisibles, les ont d’abord trahies pour détruire tout le système social — existant ou naissant — avant d’implanter une utopie aujourd’hui reconnue comme mortifère – plus de 70 millions de morts –, pour ensuite apparaître au grand jour et être admis dans le cercle des dirigeants planétaires. Tout cela sur la souffrance de leurs peuples.

Les choses sont abominablement simples, la méthode :

            1- Partir d’une envie, ou d’une frustration, plus ou moins ressentie par le plus grand nombre, en règle générale à base d’avantages matériels.

            2- Dénoncer comme ennemis ceux qui peuvent être considérés comme ayant ou pouvant accéder à l’objet de cette frustration.

            3-  Instaurer à haute dose la délation. L’homme n’aime rien plus que dénoncer. Il aime l’acte en lui-même et encore plus les conséquences visibles de cet acte.

            4- En accompagnement direct de la dénonciation il suffit alors d’installer la terreur par la violence, visible, publique, afin que les délateurs se sentent récompensés et les victimes impuissantes.

La boucle est bouclée.

Une petite minorité intégriste d’utopistes va, à l’aide de la méthode que nous venons de voir, déstructurer complètement une société. Puis, y installer sa démence sociétale par la délation, la violence et la coercition . C’est imparable. La masse ne réagira pas si le choix de la frustration initiale a été judicieux, les victimes ne peuvent espérer aucune compassion à l’occasion d’une telle manipulation du pouvoir politique qui détient la loi et donc la force.

Le lien avec la phobie naissante du tourisme.

Il n’est pas direct, l’affaire est globale.

J’ignore qui est à la manœuvre, mais je connais les troupes et la frustration mise en avant : ce sont les écolos et la peur d’un environnement hostile dont l’autre serait évidemment responsable.

Les dénonciations sont globales et rattachées plus ou moins directement à l’utopie écologiste.

Le clivage est partout, brebis contre loup, voiture contre vélo, agriculture intensive contre agriculture extensive ou bio, énergie fossile ou nucléaire contre énergie renouvelable, économie globale contre économie personnelle, etc… et évidemment touristes contre autochtones.

Nous sommes donc dans une petite partie du schéma global de destruction de notre société.

En ce qui concerne le tourisme, l’étape ultime devrait être une propagande continue affirmant la nuisance du tourisme, donc des résidences secondaires. Puis, une hypothèse pour  leur trouver une nouvelle utilité, par exemple : le logement des immigrés.

Voilà une idée qu’elle est bonne pour participer à la désagrégation de notre société et prétendre en implanter une nouvelle, n’est-ce pas ?

Les questions

Qu’elle est exactement la société de remplacement imaginée par les démolisseurs ? Je ne suis pas sûr que ces apprentis sorciers en aient imaginé une. Staline et Mao avaient un semblant de but le communisme, dont ils se foutaient éperdument, mais l’apparence était sauve.

Aujourd’hui, ceux qui sont à la manœuvre n’ont même pas de projet de société, leur cynisme est total, ils ne visent que le pouvoir, qu’ils comptent établir uniquement sur la peur et par la peur.

Qui sont-ils ? Se connaissent-ils eux-mêmes ? Rien n’est moins sûr.

Leurs armes sont multiples, avec entre autres les agitateurs professionnels, les couillons de service, la presse et Bercy.

La lutte est mondiale, Bercy est en pointe.

Cet aspect mondial est essentiel et, dans ce cadre, Bercy ainsi que globalement tous les services fiscaux occidentaux sont à la manœuvre pour détruire leur propre société.

Je veux dire par là que, comme les occidentaux corrupteurs de Kadhafi qui après l’avoir corrompu l’ont dénoncé et abattu pour le voir remplacé par des voyous, Bercy et ses amis ont corrompu notre société pour faire aujourd’hui chorus avec les voyous qui veulent la détruire pour s’en emparer sans autre but que d’accéder au pouvoir.

Mao n’aurait jamais pris le pouvoir sans l’aide des Américains. Les chinois ne voulaient pas de lui. Mais les américains voulaient châtier Tchang Kaï-chek le corrompu, dont ils étaient les corrupteurs. Ils se sont entichés de Mao et l’ont aidé.

C’est la même émotion stupide de culpabilité qui amène notre trop riche société à avoir honte de ses propres richesses et à favoriser la prise du pouvoir par des voyous, encore inconnus mais à la manœuvre, espérant ainsi se faire pardonner on ne sait quoi.

Quelle dérive fantasmagorique. La phobie touristique n’est qu’une poussée de fièvre de cette dérive qui ne peut finir qu’en massacre vain et stupide.

Ah les écolos ! Tout un programme d’horreurs à venir. Bien le bonjour M. Hulot.

Cordialement. H. Dumas

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Le Conservatoire du Littoral.

Voilà un truc dont il est interdit de dire du mal.

D’abord des souvenirs…..

Vers 1980, Monsieur Lamay, président de La Henin, alors puissante banque spécialisée dans l’immobilier, rachète les Salins du Midi.

Évidemment, cela coule de source, la suite ne manquera pas de sel.

Lors de cet achat, il ne vise pas spécifiquement la production de sel dans les salines mais l’exposition en bord de mer de ces établissements.

Je serai tout particulièrement concerné par son établissement sétois qui s’étend entre mer et étang sous la forme d’une plage en bordure de la méditerranée de 15 km de long.

Nous sommes en 1981, l’époque est encore imaginative et optimiste. Je proposerai sur le site un grand projet dénommé “Atolis”, qui correspondait aux espoirs d’économie touristique de la ville de Sète à l’époque encore ambitieuse, pas prête  à devenir ce qu’elle est devenue : une carte postale vide d’avenir pour feuilletons télévisés, une réserve de gentils primitifs.

Hélas pour M. Lamay la philosophie destructrice d’une certaine façon de voir le monde, représentée alors par sa majesté Mitterrand 1°, inventa le Conservatoire du Littoral, dont les terrains des Salins du Midi furent la première cible.

Ainsi, tout projet d’activité touristique le long de ces 15 kms de plage furent bannis , la nature devant s’imposer à tous, les estivants étant priés d’aller s’entasser ailleurs.

Qui pouvait s’insurger face à la dimension planétaire d’une telle ambition nihiliste? Personne évidemment. Donc, exit “Atolis”.

Ici, grâce au Conservatoire du Littoral, à l’Europe et à je ne sais quelles autorités supérieures, la nature sera totalement refaite. Un lifting géant, une plage de sable fabriquée à partir d’une ancienne route et de ses fondations broyées dans une machine gigantesque pendant des mois prendra la place de la plage précédente pourtant si naturelle, si aimante.

Des ouvrages en bois sont chargés de retenir le sable qui se faisait la malle, tout ça grillagé façon parc à bestiaux pour être sûr que le pas de l’homme n’y mettra pas les pieds. L’ensemble a coûté une fortune, ces 15 km de plage qui faisaient le bonheur d’êtres humbles, hélas humains, leur sont pratiquement interdits d’accès. C’est le désert.

Je me rappelle avec émotion les feux de camp nocturnes et les grillades que nous faisions sur cette même plage les soirs d’été de ma jeunesse, immanquablement suivis de bains de minuit soft où il arrivait que par forte chaleur le plancton s’étant emparé de la mer nous nagions dans un océan de bulles argentées par le reflet de la lune.

Soyons sérieux, cela ne pouvait pas durer.

Aujourd’hui la nature artificielle est “conservatoire-littorisée”. L’homme, cette engeance, en a été, Dieu soit loué, définitivement banni. Au lieu de se répandre librement sur ces 15 km de plage, il est prié de bien vouloir rejoindre le troupeau et de se contenter d’un m² de plage par personne, là où on lui dit et quand on lui dit.

J’espère que tout le monde a compris que c’est la moindre des choses pour ceux qui aiment la nature de ne pas avoir le droit d’y aller…. dans la nature.

C’est à ça que sert la nature.

Il faut bien comprendre que la conquête de l’ouest c’est terminé. La nature c’est pour les loups et pour les moustiques, pas pour les hommes. A eux  restent les villes et leurs égouts.

Au fait, la banque La Henin…  ça a fait faillite. Vive la nature.

Ainsi donc, cahin-caha, tous les ans nous payons largement le Conservatoire du Littoral pour qu’il nous interdise de profiter de la nature, notamment des bords de mer.

Qui voudrait que le pourtour de nos mers ressemble à la Côte d’Azur… qui attire le monde entier. Pas de ça chez nous.

Interdisons, interdisons, n’est ce pas la principale activité d’un Etat qui se respecte, ici ou ailleurs, en cela ou en autre chose ?

Vive le Conservatoire du Littoral, même si c’est le truc le plus con du monde.

Dommage que les amoureux de la nature aient honte des hommes. Ils aiment les bouses et les pets des vaches, ils détestent le CO² et la merde des hommes. C’est ainsi, rien n’y peut.

Cordialement. H. Dumas

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L’imbécile impôt progressif sur le revenu.

Rien n’est sans doute plus nuisible à une société que l’impôt progressif sur le revenu.

Il déresponsabilise de la dépense publique une grande partie de la population — plus de 50% de celle-ci en France — ce qui rend, dans une démocratie où la majorité s’impose, tout contrôle de la dépense publique impossible.

Il sert de protection aux fortunes en place qui elles seules peuvent le reporter sur leur clientèle la plupart du temps captive. Il ne gêne donc pas ces fortunes.

Il massacre les jeunes pousses économiques en les privant du réinvestissement indispensable de leur bénéfice, excessivement capté par l’impôt progressif pendant leur phase ascensionnelle.

Enfin, au motif de redistribuer le capital il le terrasse puisqu’il produit de la pauvreté que, in fine, les plus humbles partagent plus que les autres.

Tout faux.

Pourquoi, dans ces conditions, cet impôt imbécile est-il si prisé des économistes ? C’est une question qui me fascine.

Que les politiques le soutiennent, je peux le comprendre. Son aspect démagogique, son apparence d’équité, mais surtout la fausse gratuité qu’il fait miroiter aux humbles alors qu’il est évidemment inclus dans les produits ou services que leur procurent ceux qui le subissent, ont tout pour plaire aux prestidigitateurs professionnels de la politique.

Bien que comparaison ne soit pas raison, je vous propose d’imager mon propos.

Nous sommes en 1968, un homme qui sera mon ami créé son premier Centre Leclerc. J’assiste et je participerai intensément, en tant qu’architecte, à cet extraordinaire évènement que sera l’arrivée de la grande distribution.

A cette époque, l’organisation de la distribution vit encore sur les traces de la pénurie liée à la guerre. Grossistes, demi-grossistes et intermédiaires divers s’interposent entre le producteur et le consommateur. Cette chaine lourde coute environ 30% du prix des produits de consommation.

La grande distribution explose le système. Ce n’est pas sans violence, politique bien sûr, mais aussi physique. Les Centres Leclerc sont réputés à cette époque pour ne pas fuir le coup de poing, d’abord contre les extrémistes du petit commerce, puis contre les pétroliers.

Laissons là l’aspect sociétal, évoqué simplement au titre d’exemple d’une novation majeure non organisée à sa naissance comme toutes les novations, revenons à ce qui nous intéresse : l’économie et l’impôt progressif sur le revenu.

Le succès alors de la grande distribution est phénoménal, un magasin normal voit son stock tourner en une semaine et demie. Or, à cette époque les fournisseurs, après avoir d’abord refusé d’alimenter en produit les grandes surfaces, finissent par les livrer et leur appliquent les conditions de paiement en vigueur, c’est-à-dire règlement des produits livrés à 90 jours.

En 90 jours le stock va tourner six fois. Le commerçant, 90 jours après l’ouverture de son établissement possédera une trésorerie de six fois son stock, c’est un levier de trésorerie énorme.

A cette époque le fisc n’est pas ce qu’il est devenu, c’est donc en moyenne une caisse par semaine dont les résultats seront soustraits du chiffre d’affaires global, ils seront plus tard mis dans la colonne “perte pour vol” des bilans.

Voilà nos jeunes acteurs des Centres Leclerc riches, souvent les plus riches de leur ville. Imaginez le même résultat multiplié pour ceux qui ont alors mis en place un système pyramidal de succursales comme Auchan, Carrefour, etc…

Que se passe-t-il alors ?

De renégats qu’ils étaient, assoiffés de libertés et de conquêtes, ils vont devenir, en moins de dix ans, des acteurs actifs des connivences économiques et politiques, sur le dos évidement des consommateurs et des producteurs.

Tout d’abord Royer va leur créer une rente de situation en régulant les implantations de commerce, alors qu’un homme comme Edouard Leclerc avait basé tout son combat contre justement les rentes de situation géographique.

Ces rentes de situation, en liant l’implantation d’un commerce à une autorisation administrative, ont provoqué le plus grand scandale de pots-de-vin qu’ai connu la France, qui perdure mais sous des formes si sophistiquées qu’il est devenu complètement intégré à notre société et invisible, bien que nous en payons toujours la facture en tant que consommateurs.

La richesse des opérateurs de la grande distribution n’a connu aucune limite. Leur monopole non plus.

C’est ici que la charge fiscale progressive est pour eux une garantie de monopole.

Elle interdit à de nouveaux opérateurs, en admettant qu’ils puissent passer à travers le filtre administratif des implantations que la grande distribution maitrise totalement, de thésauriser les sommes nécessaires à un développement.

Un concours de circonstance particulier a permis aux premiers opérateurs de la grande distribution de capter des sommes énormes, on constate qu’ils les ont, pour leur plus grande part et pour le bénéfice de toute la société française, réinvesties.

Donc, l’entrepreneur qui dispose de fonds importants a la particularité de les remettre dans le circuit plutôt que de simplement les consommer personnellement. C’est pour cela qu’il est entrepreneur.

Arrivé à un certain niveau de puissance et de richesse que lui importe alors de payer 70% d’impôt sur le revenu. Il vous les refacturera parce qu’il vous est devenu indispensable. Par ailleurs cet impôt appliqué à ses jeunes concurrents les étouffera dans l’œuf.

Voilà pourquoi la grande distribution a perdu son intérêt sociétal, rente de situation et délire fiscal de l’impôt progressif lui assurent un fromage, pourquoi ferait-elle un effort pour vous, ses clients ?

Force est quand même de constater que la belle endormie sur son tas d’or, à notre détriment, en association étroite avec les élus, mais aussi avec vous qui défendez l’impôt progressif sur le revenu, est soudain exposée à une novation imprévue : la vente en ligne.

Cela jusqu’à que cette dernière pactise avec vous et les politiques à travers une organisation limitative mais exclusive quelconque, et bien sûr toujours l’impôt progressif sur le revenu pour neutraliser les jeunes concurrents.

Sommes-nous destinés à être des éternels dindons ? Alors qu’il suffirait de revenir à la liberté d’installation et à l’impôt proportionnel, les deux grandes conquêtes de la révolution française, pour que les activités économiques nous apportent à tous richesse et liberté.

Cordialement.

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Le collectivisme ne nourrit pas son homme

Un peu avant la révolution de 1789, le “divin docteur Quesnay” initie une pensée oubliée aujourd’hui : la physiocratie.

A cette époque 4/5 — soit 80% — de la population vit de l’agriculture. On peut dire que depuis des siècles l’économie est exclusivement agricole. Le capital — ici comme ailleurs indispensable à l’économie — se trouve donc concentré dans la propriété foncière.

Nous sommes au début d’une mutation qui verra le pouvoir économique et le capital passer du monde agricole au monde artisanal et industriel.

Les physiocrates sont les résistants de la dernière heure, ils perdront et seront emportés par la révolution bourgeoise de 1789. Mais avant cette absorption par l’histoire ils représenteront une certaine modernité et surtout ils auront raison avant l’heure, sans le faire vraiment exprès, en affirmant la primauté incontournable de l’agriculture sur tout le reste.

Quesnay croit à la propriété privée, à l’idée que telle qu’elle est imposée elle est juste et nécessaire puisque découlant naturellement des droits sociétaux édictés par la puissance qui gouverne le monde.

Cette propriété privée représente pour lui le capital, au point qu’il propose que l’impôt soit prélevé exclusivement sur la propriété foncière. Fiscalement donc rien de neuf en ce qui concerne le capital, tout comme aujourd’hui nous sommes loin de son acceptation comme unité d’accumulation et de transfert indispensable en tout sans lequel aucun progrès n’est possible.

Cependant, Quesnay trouve tout à fait normal que ce capital foncier, la terre, rapporte à son propriétaire. Ce qu’il refuse, qui fait son originalité, c’est que ses bénéfices soient réinvestis dans le commerce ou l’industrie qu’il considère comme stériles, inutiles.

On voit que la lutte pour le pouvoir économique et politique entre la bourgeoisie commerciale et industrielle et la noblesse propriétaire terrienne est en route.

En 1789 les terriens perdent, les bourgeois et leurs troupes gagnent. Aujourd’hui nous sommes encore, pour peu de temps, sous leur régime.

Que devient alors l’économie agricole ?

Les grandes propriétés sont dans un premier temps pour partie émiettées. Le pays reste majoritairement agricole, rapidement la taille des exploitations ne permet plus aux familles propriétaires d’en vivre correctement. Une profonde saignée sera faite au cours du temps dans la population jeune des campagnes pour les besoins humains de l’industrie et des guerres. A vil prix, les jeunes fuyant la campagne appauvrie.

Très rapidement le monde agricole n’aura plus les moyens d’assumer les capitaux nécessaires à l’acquisition du foncier qui lui est indispensable. Pour se défendre contre les capitaux flottants, ce monde agricole va se collectiviser.

Aujourd’hui cette collectivisation a transféré les ressources de l’agriculture vers le monde bureaucratique des coopératives qui la gouverne, depuis si longtemps que les agriculteurs qui n’ont pas eu la chance de pouvoir revenir à de vastes exploitations de terres riches sont dans la plus totale misère.

Parce que sans agriculture on meurt tout simplement de faim, le pouvoir économique de nos sociétés accepte de payer, à travers les subventions agricoles, les pots qu’il a lui-même cassés.

Cette paupérisation de l’activité agricole a permis de nourrir grassement et sans limite les armées du capitalisme industriel et commercial.

Cependant, pour éviter que le foncier agricole soit capté par ce nouveau capital et que l’agriculteur soit totalement ramené au rang d’esclave, un système de blocage des prix et des attributions du foncier  agricole a dû être mis en œuvre.

Aujourd’hui, sauf par exemple pour des territoires comme les vignes du bordelais, le foncier agricole est complètement déconnecté de sa valeur réelle. Cela permet de maintenir des prix de production bas et de larges marges pour la bureaucratie des coopératives agricoles et pour les commerçants ou transformateurs intermédiaires.

Ceci étant.

Ayons ici une pensée émue pour tous les morts de faim liés à une folie politique issue des rangs du capitalisme industriel, le communisme. Je veux parler, vous l’aurez compris, des carnages liés à l’irrespect de l’agriculture, par exemple du fait de Staline ou de Mao Tsé-Toung.

Interrogeons nous sur le dernier avatar intellectuel de ce capitalisme industriel et commercial : l’écologie.

La situation est tragique

Le blocage artificiel du prix du foncier agricole permet toutes les dérives irrationnelles de rentabilité pour cette activité vitale. Dans ces conditions une folie utopique peut s’emparer de ce monde ou lui être imposée.

C’est le cas aujourd’hui avec l’agriculture écologique qui bien qu’en recul scientifique et technique de plusieurs décennies, peut imaginer un avenir économique du fait de la dévalorisation artificielle du foncier agricole.

L’idée que cette vision écologique de l’agriculture pourrait prendre de l’ampleur s’accompagne raisonnablement du constat que la production en sera si perturbée que la famine est au bout du chemin.

Ainsi nous aurons à penser à Quesnay, à son constat de la prédominance de l’agriculture sur tout le reste. Peut-être devrons-nous revenir à sa pensée économique, un comble.

Pourtant, remarquons que la situation globale est assez semblable à celle de son époque, aux environs de 1770.

En effet, la puissance du capital industriel et commercial est aujourd’hui contestée. Tout comme à l’époque le capital agricole a dû laisser la place au capital industriel et commercial, ce dernier devra sans doute demain laisser sa place au capital des activités de service.

Et ce dernier devra, comme son prédécesseur a financé l’agriculture qu’il avait détrônée, être capable de financer l’industrie et le commerce alors en difficulté mais qui resteront indispensables.

Si pour arriver à cela ce nouveau capital est obligé d’arrêter de financer l’agriculture, quelles que soient les excuses ou explications qu’il donnera —  écologie en tête — nous mourrons de faim, de façon beaucoup plus certaine que de l’élévation de la température ou des océans.

Cordialement. H. Dumas

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Conseils pour organiser une escroquerie

L’escroquerie, à condition d’être dans le sens de l’histoire, est le moyen le plus fabuleux pour s’enrichir sans trop travailler. Si elle est parfaitement organisée elle pourra même, cerise sur le gâteau, vous apporter honneur et notoriété.

En voici les bases :

            – 1° Définir une inquiétude découlant d’un problème dont l’existence n’est pas prouvée et qui n’a aucune chance de trouver une solution raisonnée.

            -2° Exciter cette inquiétude par une communication adaptée, vers le plus grand nombre possible de cibles.

            -3° Imaginer une solution dont personne ne pourra prouver la performance en bien ou en mal. Engager les services d’autorités autoproclamées pour vanter votre solution.

            -4° Mettre en avant les premiers couillons convaincus, soit en les flattant, soit — ce qui est encore plus performant — en les faisant martyriser, voir assassiner, par des pouvoirs qui vous sont supérieurs. Vous recherchez ici la compassion comme fédérateur et l’effroi comme garantie de réalisme.

            -5° Enfin, stade ultime, si votre escroquerie est réussie vous pourrez l’imposer aux réfractaires par la force.

Quelques exemples d’escroqueries historiques, que nos sociétés ont vécues ou vivent.

La religion catholique

Basée sur l’inquiétude liée à la mort et sur la suite, cette escroquerie  a tenu le haut du pavé deux mille ans. Elle est encore vivace par endroit.

Le problème soulevé concernait l’au-delà. Evidemment peu d’information sur le sujet.

Située à l’époque dans le ciel, dont alors le mystère paraissait insoluble, l’escroquerie consistait à permettre d’y mériter une place privilégiée.

Les organisateurs de cette escroquerie particulièrement réussie avaient eu le géni de monopoliser l’information par la confession, le pouvoir par la désignation des meneurs, la soumission par la menace de l’enfer — au ciel et sur terre aussi —

Un coup parfaitement joué. On ne peut que les saluer.

L’idée qui se répand que la vie serait éphémère et que la mort serait définitive n’est plus propice à cette escroquerie, qui est à la peine.

Le communisme

Basé sur l’envie et la jalousie le plan était foireux dès le départ. De plus il affirmait qu’il pouvait parvenir à un résultat tangible, vérifiable. Grave erreur.

Le problème initial n’était pas assez global, trop réductif. Malgré une communication mondiale particulièrement dynamique, de nombreux sacrifices voulus ou subis, l’emploi sans limite de la force, ce fut un échec total.

Le résultat vérifié fut catastrophique, cette escroquerie portant très prisée pendant un temps est aujourd’hui condamnée.

L’égalitarisme

Il s’agit d’une variante du communisme. Cette escroquerie a le même moteur que le communisme, à savoir la problématique de l’envie et de la jalousie, du mal-être, mais elle n’annonce pas de résultat.

Personne n’imagine qu’un jour les hommes soient égaux. Donc, aucune chance que le problème posé trouve une solution. C’est bon ça.

Bercy, l’autorité autoproclamée, peut s’en donner à cœur joie : propagande, menace et emploi de la force, tout lui est permis.

Cette escroquerie emporte une adhésion majoritaire. Il y aura toujours un laissé-pour-compte pour démontrer que l’égalité n’est pas encore atteinte.

Ceux qui sont du bon côté de cette escroquerie moderne sont tranquilles pour un moment.

Sauf que, comme toute escroquerie, elle met en danger l’ensemble du système. Si elle finit par détruire le système, tout comme la cellule cancéreuse elle mourra avec lui. Ce n’est sans doute pas demain la veille, les escrocs de Bercy ont de beaux jours devant eux.

L’écologie

Dernière née des escroqueries à la mode, c’est la plus sophistiquée.

Basée sur la disparition de l’homme, c’est du solide. En fait, pourquoi l’homme ne disparaitrait-il pas un jour ? D’autres espèces vivantes ont déjà disparu ou sont en cours de disparition. Le problème est donc parfaitement crédible.

Toute l’astuce consiste à prétendre que la disparition de l’homme serait causée par lui-même, que donc il possède en lui les moyens de ne pas disparaitre.

La ficelle est un peu grosse pour celui qui regarde l’univers avec objectivité.

Mais qui le regarde ainsi ? N’est-ce pas pour beaucoup trop vertigineux ou désespérant ? Se croire personnellement important dans ce chaos est plus valorisant.

La communication est tonitruante et la solution si simple qu’elle en est presque débile. Mais rappelons qu’il ne s’agit que d’une escroquerie, il ne faut pas trop en demander.

Pour l’instant les organisateurs marchent sur un petit nuage. La propagande est relayée à outrance, les premiers couillons sont prêts au sacrifice ultime.

L’emploi de la force monte en puissance.

Cette escroquerie a de l’avenir, beaucoup. Elle reprend à son compte les caprices de l’univers et Dieu sait qu’il en a, elle en fait des preuves à bon compte.

Conclusion

L’escroquerie réussie emporte tout. Et, au moment où elle échoue, car évidemment elle échoue un jour, ses animateurs ne sont jamais sanctionnés, quelque soit le nombre de victimes qu’ils aient pu faire. C’est d’ailleurs à cette spécificité que l’on reconnait une escroquerie parfaitement réussie.

L’imagination des escrocs est si fertile que chaque époque a son escroquerie, il est illusoire d’espérer vivre une période sans escroquerie. Y échapper demande beaucoup de courage et de vigilence.

Bien cordialement. H. Dumas

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Macron en chute libre… Bof…

Juste un petit rappel : https://www.temoignagefiscal.com/de-gaulle-macron-la-guerre-civile/

Bon, ceci dit passons à autre chose.

Off ou on, mort ou vivant, voila pour moi le vrai sujet. (Peut-être pas pour vous)

Je crois, dur comme fer, que chaque petit computeur qui arrive sur terre que l’on appelle un homme n’a, comme tous les ordinateurs, que deux postions : on ou off, allumé ou éteint, mort ou vivant.

Dès sa naissance l’homme n’a donc qu’un unique questionnement : comment rester en vie ? Tout le reste n’est que littérature.

Ceci posé, immédiatement il prend conscience que seul cela sera mission impossible, puis très peu de temps après il va ressentir la nécessité d’un  environnement matériel convenable. Le kit de survie en quelque sorte.

La politique

L’intégration au groupe ou la formation du groupe, seules voies de survie, passent par la politique. C’est elle qui a la charge de faire en sorte que tous puissent se supporter et vivre ensemble. Cela d’une façon assez lâche en temps de facilité, de façon plus prenante en période de difficultés.

Cette nécessité grégaire est si incluse dans les chromosomes de l’homme qu’une foultitude d’escrocs se prétend particulièrement apte à s’occuper de cette fonction, même quand elle est inutile en l’absence de toute difficulté à affronter.

Il est alors aisé à ces escrocs de prendre en défaut le fonctionnement binaire de l’homme en lui faisant croire que ce fonctionnement ne serait pas suffisant pour appréhender les problèmes artificiels qu’ils agitent pour justifier leur intervention.

On notera qu’eux même ne disposent que du même système binaire, que donc les complications apparentes qu’ils mettent en avant, accompagnées de leur prétention à comprendre le trouble intellectuel qu’ils sèment, sont la preuve de leur escroquerie.

Tout ça pour vous dire que la politique c’est vachement simple, cela ne peut pas dépasser notre calculateur binaire individuel.

Mon voisin me plait ou ne me plait pas. Si celui-ci me plait, il n’y a pas de problème. S’il ne me plait pas, je dois quand même faire avec. Il est une composante du groupe sans laquelle il n’y a plus de groupe, donc plus de force collective.

Quand je vous dis que c’est binaire.

Pour établir un accord de groupe deux solutions, la discussion ou la force, c’est tout.

Lorsque le nombre des composants du groupe augmente considérablement la discussion devient impossible, d’où l’idée lumineuse de la démocratie pour éviter le recours à la force et organiser une discussion globale autour de l’idée de majorité.

Franchement ce n’est pas compliqué.

Il faut de sacrées bandes de tricheurs pour que cela devienne ce que nous vivons aujourd’hui.

L’économie

Elle n’a aucun rapport avec le vivre ensemble, avec la politique.

Il s’agit simplement de la meilleure façon de créer et de partager les richesses matérielles, dont la nécessité n’est contestée par personne.

Ici aussi tout est terriblement binaire, selon son activité du moment l’homme gagne des biens matériels ou en perd.

Ici l’effort est personnel même s’il arrive qu’il soit partagé. Il n’est alors que la somme des efforts de chacun. Nous ne sommes plus dans l’affect, le rapport aux hommes, mais dans le réel, le rapport à la matière.

Rien n’est plus binaire que l’économie dont le résultat est fatalement positif ou négatif.

De façon naturelle chacun comprend ses facultés d’accès aux biens matériels et s’en accommoderait, s’il n’était que certains, là aussi, se permettent de tricher en utilisant la force.

La force perturbe gravement le partage naturel des biens, introduit l’injustice humaine inacceptable à la place de la différence naturelle qui est elle parfaitement acceptable. J’imagine les tenants de la complication se gondolant à la lecture de cette affirmation simpliste. J’ai une pensée émue pour leur cerveau binaire, comme le mien, qu’ils mettent en surrégime pour rien. Oui, qu’ils le veuillent ou non, le rapport aux biens matériels est simple. La propriété privée sanctionne naturellement le résultat.

Je crois sincèrement deux choses :

-1°- Politique et économie n’ont aucun rapport, tout ce qui tend à les mélanger est suicidaire.

-2- Les deux sont des composantes naturelles de la survie des hommes largement appréhendables par leur outil binaire. Ceux qui prétendent à une complication extrême, voir surnaturelle, pour prendre le pouvoir sont irresponsables. Ils font croire aux autres qu’ils sont plus intelligents qu’eux, il s’agit d’une fable idiote.

Une seule chose est sûre

L’usage de la force n’a sa place ni dans la politique ni dans l’économie. Elle est la marque de la connerie la plus épaisse, suivez mon regard.

L’idée de complication ne vise qu’à introduire finalement la force, à la banaliser en lui accordant une place dévastatrice que nous devons refuser de toutes nos forces, de toute notre énergie. Car, comme il n’est que on ou off, oui ou non, ce doit être non à la force.

Evidemment, je ne peux terminer ce billet qu’en stigmatisant Bercy, principal foyer de l’usage de la force dans notre société. Qui a de plus la folle prétention d’utiliser la force pour réguler et mélanger politique et économie. Le pire du pire.

Cordialement. H. Dumas

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Bercy déclencheur de guerre.

Clausewitz a établi que la guerre n’est qu’une continuation, sous une autre forme, de la politique. Aujourd’hui cette vision est unanimement reconnue.

Cela implique que la politique inclut dès le départ son terme potentiel la guerre, dont elle est les prémices. En réalité la politique est le premier fait de la guerre qui surviendra fatalement un jour ou l’autre, quelle que soit la politique suivi puisque celle-ci la porte en elle.

Une fois ceci posé, je trouve que les choses sont plus claires. On avance.

Quant à la guerre, je ferais deux remarques issues de mes nombreuses lectures sur le sujet qui englobent la dernière guerre mondiale, les guerres romaines, la guerre des bolchevicks, la longue marche de Mao, la conquête de l’ouest :

            – La guerre n’est qu’un pillage d’abord des biens des autres, puis de leurs corps et finalement de leurs âmes, ceci dans n’importe quel ordre.

            – L’histoire curieusement ne retient de la guerre que ses héros, la plupart du temps confondus avec les vainqueurs. Très peu les victimes, sauf en cas de génocide et encore.

On peut en conclure que la vérité de la guerre est dissimulée aux hommes, ou encore qu’ils se la dissimulent volontairement. Peut-être tout simplement l’aiment-ils ?

Continuons à gratter.

Que ce soit pour la guerre ou pour toute autre chose, les hommes adorent imaginer une grande complexité animant l’univers, tout particulièrement le leur propre, qui serait la source de leurs erreurs ou de leurs incohérences.

Pour ma part je crois qu’il n’en n’est rien.

Je crois que l’homme n’est qu’un computeur sophistiqué, que son inventeur inconnu a construit comme tout computeur à partir du mode binaire. En tout il n’y a que deux positions “on et off”, c’est leur imbrication qui donne une apparence multiple et complexe.

Pour comprendre les choses de la vie, il faut à chaque fois tenter de retrouver les “on et off” originaux.

J’imagine, comme une des bases binaires essentielles du computeur humain, deux états possibles : bâtir ou démolir.

Ces deux états sont en même temps présents chez tous les hommes, avec une prédominance de l’un ou de l’autre chez certains individus.

Pour imager mon propos il suffit de se rappeler ses vacances à la mer. Un groupe d’enfants se crée naturellement sur le sable. L’un d’entre eux propose de construire un château de sable. Tous s’y mettent avec passion. Le résultat va dépendre des compétences de l’initiateur. A la fin, ou même en cours de route, il est probable que l’un ou plusieurs des enfants vont commencer à détruire ce qui est construit ou en cours de construction. Le bâtisseur va se révolter, le groupe prendra position pour le bâtisseur ou pour le démolisseur, mais il est probable qu’in fine la démolition va s’imposer.

En chacun de nous existe le désir de bâtir et de démolir.

Mais au final c’est la démolition qui emporte tout.

Dans une société civilisée la démolition doit se trouver une excuse, car l’éducation a appris que si détruire est rapide, expéditif, construire ou reconstruire demande beaucoup plus de temps, de compétence, de sacrifice et d’énergie.

Mais, comme à la plage, c’est toujours démolir qui s’impose.

Si vous adhérez à ma réflexion vous allez acquérir le reflexe, peut-être encombrant, de chercher derrière les affirmations des uns et des autres quels sont les bâtisseurs et quels sont les démolisseurs.

Vous verrez, ça change tout. Attention quand même, on peut se tromper évidemment.

Pour faire bref, je dirais, quitte à passer pour un “néolibéral” injure suprême ou un “libertarien” qui est encore un cran au-dessus dans l’ignominie, que dès que la politique s’empare d’un sujet, du fait qu’elle inclut les prémices de la guerre, nous sommes en phase de pré-démolition.

A l’inverse la paix ne peut s’imaginer que dans l’absence de la politique, donc dans la liberté et le respect sacrés de chaque individu.

Evidemment, l’idée de politique inclut tout ce qui est possible de mettre en œuvre pour faire faire à un autre ce qu’il n’a pas décidé lui-même, quel que soit le domaine de cette pression, nation, entreprise, famille, ceci dans le cadre de la pensée ou de l’action.

Plus un groupe est actif dans le prosélytisme de ses idées, plus il est à classer chez les démolisseurs, quel que soit son discours, même s’il peut paraître constructif. Son apparence ne pourra cacher longtemps qu’il est, comme tout politique, porteur de guerre.

Peut-être regarderez-vous maintenant différemment les écologistes très actifs “pour notre bien”, les égalitaristes encore plus actifs, et surtout Bercy qui les surpasse tous.

C’est probablement Bercy qui nous amènera à la guerre en premier.

Ce jour là, peut-être penserez-vous à ce billet, merci pour lui.

Bien cordialement. H. Dumas

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ÉTRANGE COMPASSION

Je me sens autorisé, après plus de quinze ans de tortures fiscales accompagnées de souffrances morales et matérielles, d’humiliations sociales apparemment sans fin, à parler de compassion.

Ils m’ont tout fait et ils continuent à tout me faire, vente de tous les objets que j’aimais, saisies de tous mes comptes, lettres d’huissier journalières.

Je n’ai gagné que la sympathie de mon facteur, homme de cœur et de courtoisie, que l’avalanche des lettres recommandées qu’il me distribue émeut.

Chaque fin de mois est une angoisse impossible, chaque jour qui passe renforçant l’idée de la pauvreté totale. Tout cela, au terme d’une vie de travail, d’échecs et de réussites, est exclusivement lié à une escroquerie de grande dimension fomentée par des agents véreux de Bercy, au service de Bercy. Toujours les mêmes : Jourdes, Martino, Garcia et Giugleur, dont je ne saurai jamais pourquoi ils me sont tombés dessus et pourquoi ils ont inventé ces redressements de mort totalement injustifiés.

Des personnages peu ragoutants que leur hiérarchie et la justice qui leur est acquise couvrent systématiquement, prenant même soin de leur “vie privée” pendant qu’ils saccagent la mienne sans vergogne.

Alors la compassion ? Figurez vous qu’elle est considérée comme une vertu. Une vertu qui porterait les hommes à ressentir ou percevoir la souffrance d’autrui.

Depuis quinze ans que je souffre bien au-delà de la moyenne je n’ai jamais, jamais, rencontré de compassion. Ce qui donc m’autorise, comme je le disais en préambule, à en parler.

Compassion et souffrance sont étroitement liées, l’une dépendant directement de l’autre, n’étant pas sans l’autre.

Si donc le contrôle fiscal ne rencontre aucune compassion, c’est que la souffrance qu’il génère n’est pas perçue par les autres, ou qu’ils la trouvent juste, naturelle, méritée.  Ce n’est pas bénin.

J’imagine que la souffrance pourrait avoir trois origines : le hasard, soi-même et les autres.

Le hasard implique la naissance, les accidents de la vie, tout ce qui nous tombe dessus sans que rien ni personne n’y puisse.

Soi-même implique les erreurs ou les lâchetés que nous décidons en conscience et qui ne peuvent que mal finir, dont la facture nous rattrape et nous fait souffrir.

Les autres, c’est le pire. Ils peuvent nous faire souffrir volontairement ou involontairement. Cela peut les gêner – rarement – ou leur apporter d’intenses satisfactions – le plus souvent –.

En écrivant ce billet je pense aux livres de Soljenitsyne ou de Sakharov, dans le même temps qu’à celui que je viens de finir de Simon Sebag Montefiore “Staline La Cour du Tsar Rouge”.

Les Bolchevicks avaient-ils de la compassion pour les “traitres imaginaires” qu’ils torturaient ? Non, bien au contraire.

Comment ces “traitres imaginaires” vivaient-ils ces persécutions ? Le plus souvent comme des erreurs non imputables à leurs bourreaux, tant ils étaient sidérés.

Soljenitsyne et Sakharov sont de très rares esprits particulièrement éclairés qui ont fait un lien entre leurs souffrances et la folie de leurs bourreaux, qui ont compris que leur sadisme n’était possible qu’avec l’accord tacite de toute une population possédée par la propagande, par la foi, par le dogme.

Ils ont compris qu’il n’est pas utile de lutter, que si la masse trouve naturel de martyriser quelques-uns, c’est qu’elle ne perçoit pas leurs souffrances qu’elle considère comme une sanction justifiée.

En conséquence, l’on peut dire que : la compassion ne s’applique qu’à une souffrance que l’on trouve injuste, quand bien même elle ne le serait pas.

Que donc, la compassion n’est pas synonyme de justice. Alors que ceux qui versent des larmes abondantes de compassion se croient les plus justes du monde.

C’est là que se trouve l’horrible, le fond pervers de l’homme, l’inacceptable.

Bien pire que la souffrance, dont les différentes origines nous garantissent de la croiser un jour, la compassion est la véritable saloperie de l’humanité.

Cette compassion qui ne trouve à s’exprimer qu’à son avantage, qui disparait ou se transforme si facilement en jouissance pour peu que la souffrance paraisse méritée.

La compassion est une veulerie, seule la haine de la souffrance, de toutes les souffrances quelles qu’elles soient, serait acceptable.

C’est-à-dire le respect absolu de tous les hommes, de leur personnalité et de leurs biens, le refus total de leur souffrance.

Aujourd’hui le français moyen sait punir des malfaiteurs, sans souffrance inutile, en respectant leur personne, pendant qu’il jouit – n’ayons pas peur des mots – de la souffrance fiscale imposée aux autres que lui.

Globalement les souffrances matérielles ne sont considérées comme dignes de compassion que chez ceux qui sont répertoriés comme élus à la compassion matérielle, pour les autres leurs souffrances sont au contraire une jubilation publique.

Exactement le profil de Staline, de Mao, etc…, de leur système social de folie.

Nous sommes bien dans une société dogmatique à qui la compassion, cette salope, sert d’excuse aux tortionnaires. Amen, M. Mélenchon, vous me comprendrez.

H. Dumas

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Les chiffres, c’est magique

Tracfin, Ah !! Tracfin, quel bonheur statistique.

Donc, Bercy annonce 64.815 dénonciations par an à Tracfin. Pas mal non ?

64.815 probables terroristes ou blanchisseurs d’argent sale, repérés par la population attentive des opérateurs de confiance, banquiers, notaires, agents immobiliers etc… ceux-là même dont par le passé on louait le respect qu’ils avaient du secret professionnel. Sacré changement de paradigme.

Et ce n’est rien, la progression des dénonciations est de 43% par an.

Même 71% par an en ce qui concerne les hommes politiques, dont chacun sait qu’ils sont pratiquement tous terroristes ou lessiveuses à argent sale quand ils ne piquent pas un roupillon sur leur banc de l’Assemblée Nationale qui ne leur sert que de couverture. Tout cela est bien connu. Et ils ont voté Tracfin ces cons.

Pauvre France, mais où va ce pays de merde ?

Comment, après avoir survécu à la collaboration des années sombres puis, en suivant, avoir connu la liberté et le respect des personnes et de leurs biens, ce pays peut-il retomber encore plus bas que le pire du pire de son passé lié à la milice et aux dénonciations ?

Il reste une lueur d’espoir. Le petit peuple ne triche pas.

Jugez-en, ceux que l’on accuse injustement de couter cher au pays, de profiter du système, de toucher primes ou allocations indues, ne sont que 165 à avoir été découverts par Tracfin, qui pourtant a le nez fin.

Tout est clair, nous avons d’un côté des centaines de milliers de français qui s’adonnent au terrorisme et au trafic de drogue, ou encore au blanchiment d’argent sale qu’ils se procurent par camions entiers, et de l’autre164 français indélicats qui trichent avec la sécurité sociale ou les allocations familiales.

Vous voyez bien que les chiffres ne pardonnent pas, c’est par eux que s’exprime la vérité. Vous ne l’auriez pas perçue sans eux celle-là, non ?

Soyons sérieux.

Comment peut-on transformer un pays paisible, de gens majoritairement honnêtes et responsables, respectant la liberté des autres, en une bande de délateurs assoiffés de sanctions, participant à un régime de terreur aveugle et avilissant pour tous ?

Comment Bercy a-t-il pu nous coller cette “pécole” ?

Le dogme, encore et toujours le dogme.

La vérité imposée, sans rapport avec la vérité recherchée, ne peut se maintenir qu’à travers la délation de ceux qui ne sont pas conformes au dogme et leur condamnation aveugle à l’aide d’une justice dépendante, l’ensemble installant la terreur, seule arme capable d’imposer un dogme, une fausse vérité.

L’égalitarisme est le dogme, la fausse vérité à laquelle nous sommes tenus de croire.

Pas de compétence reconnue avec l’égalitarisme, la compétence étant par essence un privilège qui n’a pas sa place dans une société égalitariste.

Toute compétence doit être dénoncée, évidemment dans son expression matérielle ultime l’accès à la bonne fortune économique, que l’on va nommer blanchiment d’argent sale ou terrorisme.

Jusqu’où tout cela peut-il aller ?

Loin, très loin. Ce peut même être irréversible. Ce l’est sans doute.

Fuyons, fuyons, c’est la seule solution. J’ai cru qu’il était possible de faire face, non, ce ne l’est pas.

Dommage. Saint Depardieu, priez pour nous….

Bien cordialement. H. Dumas

RAPPEL : MOBILISONS NOUS.
SIGNEZ LA PÉTITION. (Colonne à droite)

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Ils sont à l’os (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas

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STALINE ET BERCY

L’imagerie populaire compare Bercy à une organisation totalitaire. Bercy, au contraire, se drape dans sa dignité et vente son indispensable utilité.

Difficile d’y voir clair.

Soyons pragmatiques, comparons le pire du totalitarisme – Staline – par rapport à Bercy.

Staline

De 1899 à 1917, date de l’écroulement de la monarchie Russe, Staline est un agitateur qui défie la police du Tsar relativement incompétente, donc avec un risque modéré.

Issu d’une famille géorgienne violente, la violence est en lui. Il la met au service des bolcheviks. Jusqu’à la délinquance dure, sous la forme de vols à main armée.

Lorsqu’en 1917 Lénine croit pouvoir mettre en œuvre en Russie le communisme théorique avec l’assentiment de la population, il n’en est rien. Il est contraint de l’implanter par la violence. C’est ainsi que son groupe minoritaire, les bolcheviks, se renforce naturellement en s’isolant du reste de la population. Pour s’imposer ce groupe ne pouvait que se souder et utiliser la violence. Staline se fait alors remarquer sur ces deux points.

En 1924, à la mort de Lénine, Staline élimine Trotski rapidement et prend le pouvoir qu’il centralise à outrance et ne quittera plus.

Croit-il à l’homme théorique nouveau de Marx et Lénine ? Peut-être. Personnellement je n’en suis pas sûr. Quoiqu’il en soit, il impose cette croyance à son pays, croyance qui va devenir la référence de classification de la société russe.

A partir de cette organisation centralisée entre quelques mains, toutes cadenassées par Staline, l’explication des difficultés rencontrées est simple : tout problème ne peut résulter que d’un sabotage initié par des ennemis des bolcheviks, au contraire, toute réussite ne peut s’expliquer que par une adhésion totale au bolchevisme.

Rapidement le résultat est un carnage, que ce soit avec les paysans lors de la crise agraire des années 1927 qui fait des millions de morts ou avec l’épuration de 1937 qui vise à éliminer tous ceux dont les pensées seraient déviantes du bolchevisme.

Jusqu’à la fin de sa vie Staline a été un assassin persuadé peut-être de tuer pour le bien de son pays — en tout cas croyant en persuader le monde entier — jusqu’à la faillite de ce système en 1989 lors de la chute du mur de Berlin.

Comment fonctionnait son système de mort ?

            – Un individu, ordinaire ou important, était — pour des raisons rarement connues réellement — soupçonné de ne plus être dans la ligne idéologique du parti.

            – Le NKVD par la torture, du soupçonné pour les cas simples, par celle de leurs proches pour les haut placés, constituait un dossier accusatoire basé sur des aveux extorqués.

            – Le soupçonné était alors, avec ce faux dossier, présenté devant une justice qui s’en contentait.

C’est ainsi que les condamnations tombaient, du goulag jusqu’à la peine de mort, comme à Gravelotte.

C’était plus efficace pour l’histoire que les razzias juives d’Hitler, sans qu’il n’y ait pas plus de légitimité qu’une croyance absurde dans les deux cas. Les bolchevicks, conduits par Staline, ont eu le vice de donner une apparence légale à leurs crimes, peine que ne prirent jamais les Nazis tant ils étaient persuadés d’avoir raison.

Pour les mêmes crimes, les premiers sont au banc de l’humanité, les seconds la ramènent encore en criant haut et fort.

Bercy

Les similitudes sont étranges.

D’abord la croyance. Il n’est pas douteux que Bercy et ceux qui composent ce monstre prétendent être investis d’une mission humainement supérieure.

Alors qu’ils ne sont objectivement que les percepteurs chargés du recouvrement de l’impôt — en démocratie normalement décidé par le peuple –, eux se voient en représentants d’une justice supérieure, chargés d’installer l’égalité et la justice. Sont-ils sincères ?

Leur croyance n’est pas plus imbécile que celle des bolchevicks, qui étaient persuadés que la suppression de la propriété privée apporterait le bonheur à tous, mais pas moins.

L’égalité ou l’inégalité matérielle ne sont pas en mesure de prétendre être les pivots de l’humanité, pas plus que la propriété privée ou collective.

Ramener l’homme à de si simples paradigmes est totalement absurde.

Mais il en est ainsi. Bercy fait mine de croire à sa mission sacrée.

Les bolcheviks, par le biais imposé à tous de la propriété collective, prélevaient pour eux le meilleur de cette propriété collective, la privatisant à leur profit en quelque sorte.

Bercy agit de même qui prélève sans limite au nom de l’égalité, réservant ensuite ces prélèvements aux siens. Rien de changé sous le soleil des croyances qui fonctionnent toutes sur le même schéma.

Donc, pour Bercy, d’abord le dogme. Nous devons tous y croire, les incrédules sont stigmatisés, les dissidents sont détruits, désintégrés.

Même méthode en cela que Staline.

Un jour improbable, Bercy se penche sur votre cas. Le motif peut être la simple vengeance d’un envieux bien placé ou plus largement la terreur voulue par Bercy pour mettre au pas votre catégorie sociale ou professionnelle.

Système classique, des chasseurs sadiques, convaincus ou non par la croyance derrière laquelle ils se cachent, viennent chez vous inventer de toute pièce un redressement fiscal ou gonfler démesurément vos erreurs bénignes.

J’ai personnellement vu quatre de ces olibrius malfaisants : Jourdes, Martino, Giglueur, Garcia.

Quand ils sont repartis, ils ont laissé ma vie en ruine. Quarante ans de travail, sérieux et complètement honnête, réduit à néant.

Pensaient-ils que cela était absolument nécessaire pour le bien de la France et des français ? J’ai de la peine à imaginer autant de connerie. Non, ils l’ont fait par ambition et intérêt personnels, par vice aussi évidemment, comme les bolcheviks.

Une fois leur dossier constitué, tout comme sous Staline, la justice administrative va s’en contenter, elle ne posera aucune question, elle condamnera. C’est la disparition sociale assurée de l’accusé.

Selon votre capacité de résistance, vous serez emporté en cinq ans, en dix ans, en quinze ans, mais vous serez emporté, vous l’êtes dès le premier jour de leur venue.

Conclusion

Il n’y a aucune différence entre Staline et Bercy.

Ce sont deux folies, deux croyances, apparemment justes mais en réalité seulement simplistes et perverses, que quelques fanatiques armés du pouvoir et de la propagande imposent à tous, et tous finissent par y croire ou faire semblant.

Il en sera de Bercy comme de Staline, fin dans un grand fracas de verre brisé, plus ou moins rapidement. Peut-être plus tard, comme ce fut le cas pour Staline qui n’a pas assisté à son échec.

Piètre consolation pour ceux qui moururent au goulag ou furent fusillés, pareillement pour les victimes de Bercy.

Et pourtant, il n’est que deux réponses à cette situation : la résistance ou la fuite.

Bon courage à vous, choisissez la solution que vous voulez ou que vous pouvez, mais ne vous laissez pas faire. N’adhérez pas à cette ignominie, vos enfants ne vous le pardonneraient pas.

Bien cordialement. H. Dumas.

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Qui sont-ils ceux qui capitalisent : les capitalistes ?

Il est fait tant de reproches au capital qu’il me semble indispensable de revenir sur ce vocable et les activités qu’il recouvre.

Capitaliser c’est créer du capital. La méthode est simple : capitaliser c’est accumuler puis transmettre.

J’ai déjà eu l’occasion de l’exprimer ici, pouvoir et savoir capitaliser c’est ce qui fait la différence entre l’homme et toutes les autres formes de vie sur la terre. Mon chien ne capitalise pas, c’est pourquoi il reste et restera mon chien… que j’adore.

La faculté de capitaliser est la source de l’aventure humaine.

La plus formidable usine à capitaliser dans notre pays est l’Education Nationale. Elle accumule les connaissances et les transmet.

Lorsqu’une organisation dogmatique totalitaire cherche à prendre le pouvoir sur l’esprit des hommes elle commence par éradiquer leurs connaissances pour les remplacer par son dogme. Elle supprime d’abord l’école ouverte puis brule et détruit tout ce qui permet d’accumuler et de transmettre les connaissances, livres et enseignants. Elle éradique le capital culturel. Ainsi fit en son temps Mao, aujourd’hui Daech.

Notre Education Nationale est donc une formidable machine à créer du capital culturel, à accumuler puis transmettre les connaissances. Il en est de même pour la science. On pourrait aussi parler de la politique, le discours de M. Mélenchon est issu du capital politique de la classe qu’il défend. Tout progrès humain a pour base la constitution d’un capital.

Où que l’on regarde la capitalisation a fait son travail, accumulation et transmission ont permis d’enrichir et de renforcer telle ou telle discipline, de créer des capitaux divers et variés qui au final bénéficient à l’humanité toute entière, quels qu’aient pu en être les détenteurs au cours des capitalisations successives.

Tout capitaliste peut paraître désagréable à ceux qui n’ont pas pu ou pas voulu capitaliser. L’enseignant parait prétentieux et privilégié à l’ignorant. Le grand professeur ou l’énarque insupporte les classes moyennes.

Le capital irrite ceux qui ne le possèdent pas.

Pourtant, sans lui pas de progrès. Les peuples analphabètes, sans capital de connaissances facilement transmissible, ont le plus grand mal à survivre. La suppression du capital culturel, de ses connaissances accumulées et transmises, est mortelle pour une société.

Je pense que tous sont conscients de la force de l’accumulation et de la transmission dans toutes les activités humaines : donc du capital.

Pourtant, ils crachent tous sur le capital économique, l’Education Nationale en premier !!!

Chacun a bien compris que sans capital rien n’est possible, que le néant s’installe. Oui mais, cependant, ils haïssent quand même le capital économique.

Evidemment, cette attitude ruine l’économie puisque le capital se cache alors ou s’enfuit, disparait. Mais peu importe, ils haïssent de plus belle le capital économique.

Ils vénèrent le capital culturel, scientifique, philosophique, politique etc… mais ils haïssent le capital économique de toute leur force, quelle étrangeté.

Ils sont même prêts à partager la misère résultant de la disparition du capital économique, tant ils le haïssent.

Je ne m’explique pas cette haine, je ne vois pas comment lui trouver une motivation cohérente.

Ceux qui possèdent le capital économique sont sans doute irritants, enfin certains, pas tous. Mais, pas plus que ceux qui possèdent le capital culturel, scientifique ou autre, et dans les mêmes proportions d’irritation.

Alors pourquoi cette haine suicidaire ?

Lorsque l’on aura répondu à cette question et remis à sa place le respect du capital économique au même titre que tous les autres capitaux, la France pourra reprendre son rôle dans le monde et les français retrouver le bonheur de vivre et d’être français.

Ne me parlez pas de justice ou d’égalité, ces notions n’ont pas plus lieu d’être en face du capital économique qu’en face du capital culturel, philosophique ou scientifique. Il ne parait injuste à personne que tel puits de science accumulant et transmettant du capital culturel s’exprime, pendant que celui qui chercherait à en faire autant en tant que détenteur de capital économique est stigmatisé. L’un a le droit d’être respecté, l’autre non.

Parlez moi, comme pour le capital culturel, de permettre au plus grand nombre d’accéder au capital économique, de respecter ceux qui n’y arrivent pas, mais pas de détruire le capital économique en prenant pour excuse de le redistribuer.

La responsabilité de ceux qui font leur beurre sur la haine du capital économique est incalculable, ils devraient être lourdement condamnés. Ce sont eux qui ruinent la France et les français. Bercy en est, évidemment.

Bien cordialement. H. Dumas

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La parole est aux victimes (vidéo)

Bonjour,

Tout cela est scandaleux et inhumain.

Cordialement. H. Dumas

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Claude Reichman tout près du but avec le RSI. (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas

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Bonne chance M. Macron (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement, H. Dumas et E. Bolling

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Parlons d’autre chose (vidéo)

Bonjour,

Cordialement. H. Dumas

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Staline – la terreur – Bercy

En 1937, vingt ans après leur prise de pouvoir, les bolcheviques étaient dans l’impasse.

Ils avaient martyrisé la population des campagnes, dans les années 1931-32, qui n’était pas adaptée à l’organisation industrielle communiste qu’ils prônaient. Il s’en était suivi une famine et des massacres dont le bilan fut de six à huit millions de morts.

En 1937, la bureaucratie bolchévique sectaire mise en place s’avérait incapable de produire les biens de consommation annoncés, la population était dans la misère pendant que les dirigeants se vautraient dans les privilèges que le système leur octroyait sur leur simple appartenance au parti.

Staline n’avait que deux solutions possibles : reconnaître l’échec de la croyance et de l’organisation communiste mise en place ou trouver un bouc émissaire.

Son cerveau obnubilé ne pouvait probablement pas imaginer la première solution, ce fut donc la deuxième qui vit le jour.

En 1937 débute la Grande Terreur par “le décret-loi 00447 prévoyant d’envoyer aux régions, entre le 5 et 15 Août, des quotas pour deux catégories, la première étant celle des individus à exécuter, la deuxième celle des individus à déporter. La proposition était assortie de chiffres 72 950 pour les exécutions et 259 450 pour les arrestations” (source Staline la cour du Tsar Rouge de Simon Sebag Montefiore).

Etaient visés les soi-disant traites au bolchévisme, préalablement stigmatisés lors des procès staliniens à grand spectacle de l’année précédente.

Cette Grande Terreur, qui touchait principalement les cadres actifs de la société, fit dit-on un million de morts ou internés.

Cette purge des forces vives à l’intérieur de la Russie affaiblit considérablement celle-ci, et au niveau mondial provoqua un violent rejet du communisme qui ne fut pas étranger à la crédibilité absurde du nazisme, somme toute la base ou l’excuse de la troisième guerre mondiale.

Le plus horrible fut que la population et les bureaucrates du pays surenchérissaient sur la nécessité de dénoncer et de condamner durement les traitres au bolchévisme.

Tant et si bien que les quotas de condamnation pour atteinte à la sureté de l’Etat exigés par le pouvoir furent largement dépassés par la base qui en redemandait.

Tout cela est si présent aujourd’hui, si actuel, qu’il y a lieu d’avoir peur, très peur si l’on est un membre actif de notre société.

En effet, la bureaucratie sectaire écolo-égalitariste qui régit notre pays depuis de nombreuses années est incontestablement en situation d’échec.

Tout comme Staline, elle n’est pas apte à se remettre en question.

Elle a déjà défini son bouc émissaire. C’est le riche, plus particulièrement le riche contribuable évidemment fraudeur, donc traite au pays, ce dont nul ne doute.

Bercy, depuis des années, définit des quotas de condamnations annuelles, régulièrement dépassées, grâce au zèle de la population qui dénonce allègrement et aux agents du fisc qui sont des sadiques jouisseurs.

Les forces vives de notre pays sont décimées, désespérées, en état de choc.

Tout comme ces stigmates ne sont pas réversibles, leur cause n’est pas en déclin mais en expension, contrairement à ce que pourraient laisser croire les élections actuelles.

J’en rapporte la preuve, par cet extrait du Journal Midi Libre de ce jour.

Nous sommes très proches de la perversion de Staline qui, avant de liquider tel ou tel ennemi réel ou fantasmé, lui faisait croire qu’il allait le pardonner, faisait semblant de vouloir lui accorder ses faveurs, alors qu’il savait qu’il allait le faire fusiller.

Ici, Bercy se moque ouvertement des contribuables.

Comment accepter d’être encore accusé de falsifier globalement ses déclarations, d’être des tricheurs, mais perversement pardonné parce que parfois tricheur involontaire.

C’est le chat qui joue avec la souris.

Comment la population — qui majoritairement croit bêtement ne pas payer l’impôt — ne serait-elle pas confortée dans sa haine du contribuable qui le paie, quand elle sait que préalablement celui-ci aurait été pardonné s’il n’avait fait qu’une erreur de bonne foi.

Que donc, s’il est condamné c’est qu’il est vraiment coupable. C’est imparable.

Quand, comme nous, nous savons que 80% des redressements fiscaux ne correspondent à rien, comment accepter une telle mascarade.

Si elle a été mise en œuvre, au lieu de remettre Bercy en question, l’Etat en question, la dépense publique en question, c’est bien que rien ne va changer mais qu’au contraire les choses ne vont qu’empirer.

C’est notre arrêt de mort fiscal qui se signe, la grande purge fiscale est pour demain.

Le monstre Bercy n’est pas prêt à faire amende honorable, à se remettre en question, à arrêter de tuer, de tout détruire autour de lui, bien au contraire.

Nous avons rêvé, nous allons en baver, la messe est dite.

Bien cordialement. H. Dumas

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Le temps n’existe pas

Les vagues de la vie

Se brisent sur la grève du néant,

Chacune imaginant

Qu’avec elle le temps finit.

 

Ce temps imaginaire,

Spécifique à chaque vie,

Béquille ordinaire

Aux boiteux cloués ici,

 

Ce temps n’existe pas.

La vie est éternelle ainsi que le néant.

Les deux mènent combat

Sans contrainte de temps.

 

De cette lutte l’idée que nous avons

C’est le bien et le mal s’affrontant sans limite.

L’univers dont nous dépendons

Ne connaît ni le temps ni ses rites.

 

Vie et néant combattent

Sans fracture de lieu ou de temps.

Ils sont le tout qui sans hâte

Fait, défait, éternellement.

 

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Vive l’égalitarisme : après les combines, le tirage au sort…

Le collectivisme et l’égalitarisme s’ils n’étaient pas aussi dangereux pour l’humanité seraient un gisement de gags extraordinaires.

Voyons l’éducation nationale.

Voilà une boutique égalitariste et collectiviste en diable.

Sa mission, je pense que personne n’en doute, est d’accumuler et de classer le savoir, les connaissances, puis de les transmettre.

Sur le premier point, l’accumulation, on attendrait objectivité et absence totale de parti-pris. En effet la constitution du capital des connaissances est une œuvre de longue haleine demandant ouverture d’esprit et tolérance. L’inverse absolu d’un engagement partisan. L’éducation nationale ne parait pas donner toutes les garanties espérées à ce sujet.

Sur le deuxième point, les choses sont différentes. Rien ne peut être transmis si le receveur espéré ne le souhaite pas. En terme de connaissance cela suppose que celui à qui l’on transmet souhaite apprendre et en soit capable.

En réalité, il n’y aucune différence entre la gestion d’un capital de connaissance et celle d’un capital économique. Les mêmes méthodes s’appliquent pour les mêmes résultats. Un capital économique est une œuvre de longue haleine, qui ne peut pas se créer sans ouverture d’esprit et tolérance – dans une société ouverte – et qui ne se transmet qu’avec l’accord du destinataire qui ne peut le conserver qu’en possédant les qualités requises.

Le tirage au sort

Passons sur le fait que l’éducation nationale sélectionne abusivement les éléments de connaissance qu’elle entend regrouper en capital transmissible. Ce n’est pas bien grave aujourd’hui tant les sources d’accès au capital des connaissances sont multiples et à la portée de tous.

Ce qui est plus grave c’est que, s’étant auto-déclarée seule référence de classement social, l’éducation nationale est sortie de son rôle de transmetteur neutre des connaissances pour devenir l’organisateur de la sélection sociale. C’est absurde, un peu comme si le capital économique avait la prétention d’être l’unique outil de classement social.

Evidemment, la conséquence de cette sottise est que tous ceux – et ils sont nombreux — qui ne sont pas aptes à accumuler les connaissances, par goût ou par incompétence, se voient éliminer de l’organisation sociale. Ce qui est particulièrement grave pour eux et pour la société qui est privée de leur compétences potentielles non scolaires.

L’éducation nationale, égalitaire et collectiviste, ne pouvant pas imaginer se cantonner à sa mission, se trouve donc devant un terrible dilemme : soit elle remplit correctement sa mission et en sont exclus ceux qui n’ont pas la vocation, soit elle oublie sa mission et tente d’organiser une égalité abstraite.

Dans la deuxième configuration, qui est son choix, l’éducation nationale fait donc mine de transmette des connaissances avec un égal bonheur pour tous, sans se soucier de la compétence du receveur.

Elle est amenée, pour atteindre cet objectif absurde, à d’une part simplifier au maximum les connaissances qu’elle est chargée de transmettre — ce qui est un non sens par rapport à sa mission d’accumulation –, d’autre part à occulter les qualités que devrait avoir celui à qui elle les transmet.

La croyance égalitaire transforme complètement, pour l’éducation nationale, la réalité de sa mission capitalistique d’accumulation des connaissances et de leur transfert. 

L’éducation nationale dilapide petit à petit notre capital collectif de connaissance en le répandant sans retenue et en le dévalorisant par une distribution superfétatoire.

C’est ici que nous arrivons au gag, au comble du ridicule.

Ne maitrisant plus rien, l’éducation nationale expédie dans l’enseignement supérieur des armées de jeunes gens dont une grande part continue la voie scolaire par mimétisme et non par goût ou compétence.

Tant est si bien que les facultés sont obligées de tirer au sort les heureux élus qu’elles accepteront. Le comble égalitaire : aboutir à l’inégalité du sort, de la chance pure.

Dans la même veine on pourrait imaginer que tout le capital économique soit également partagé – ce que souhaitent les égalitaristes –, et que, parce qu’il faut bien du capital pour créer des entreprises, celui-ci fasse l’objet d’un tirage au sort.

Pas mal non, le loto comme arbitre objectif de la nécessaire classification sociétale.

“Tout le monde il est égal, sauf celui qui gagne au loto.” Voilà un slogan qu’il est bon, facile à se rappeler, proche du peuple, pour une campagne présidentielle égalitaire. Puisque, effectivement, celui qui joue au loto n’a pas besoin d’être différent des autres, ni meilleur évidemment. La chance remplace la compétence, tant pis pour la justice.

On imagine très bien le bon élève qui n’est pas retenu à la faculté et le cancre qui tiré au sort l’intègre. C’est ça le gag collectiviste.

Notez bien qu’avant d’en arriver à cette dernière extrémité, l’éducation nationale collectiviste permet toute sorte de manigances, de privilèges, pour ses initiés. Cela va de la zone géographique à la situation familiale, que des trucs qui n’ont toujours rien à voir avec la compétence.

Pour l’éducation nationale, minable suppôt de l’Etat collectiviste et égalitaire qui nous étouffe,  tout est acceptable sauf la compétence qui est injuste par définition égalitariste. On rêve.

Vive le tirage au sort, sommet de l’égalité vue par les égalitaristes.

Cordialement. H. Dumas

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Relax Max (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas

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La phrase la plus con de l’année

C’est :”La France a besoin d’une gauche forte”.

Il vaut mieux entendre ça qu’être sourde dirait ma mère si elle était encore de ce monde, je ne suis pas sûr qu’elle aurait raison, nous allons voir pourquoi.

Evidemment, il faut d’abord se mettre d’accord sur le concept : qu’est-ce, dans l’esprit de celui qui a prononcé cette phrase, qu’une gauche forte ?

Lui seul le sait avec précision.

En ce qui me concerne, j’ai l’impression qu’il vise une expression politique sous la forme d’un parti qui représenterait une pensée dite de gauche. Cette pensée prônerait l’égalité, la lutte contre le capital, l’affrontement philosophique entre une société libérale au service des individus et une société collectiviste, étatiste, prenant en charge les individus qui deviennent ainsi ses débiteurs donc sont à son service.

Cette organisation sociale serait avant tout morale, donc abstraite, les contraintes de tous les jours devraient se plier à cette morale de gauche.

Pour résumer, il s’agirait d’imposer à la société une croyance que l’on nomme socialisme.

Donc, dit le penseur, la France a besoin que cette croyance forte existe, sans quoi…

Sans quoi, quoi ?

Les histoires de croyance finissent mal,  en général…

C’est une chose qui me terrorise, à un point que vous ne pouvez pas imaginer. Je n’ai pas peur que le ciel me tombe sur la tête, je n’ai pas peur de mourir de chaud ou de froid par dérèglement climatique, je n’ai pas peur des agriculteurs, des industriels, des commerçants, des autres hommes quelle que soit leur couleur ou leur éducation, même pas des voyous, je n’ai qu’une peur, mais panique : la peur des croyances.

Ces belles croyances que tout le monde adopte dans la joie et qui finissent dans la barbarie. Quel que soit le nom qu’elles prennent au cours des siècles, elles finissent toutes par un carnage. Ce carnage me fait peur.

Je n’ai aucune peine à imaginer le taré qui va se pointer chez moi avec son fusil et me coller une balle dans la peau parce que je ne suis pas dans la ligne de sa croyance.

Il est déjà venu sans fusil, avec une calculette, il m’a tué économiquement, demain il le fera physiquement.

Parce que le problème est qu’il n’est pas particulièrement méchant, il est juste con et croit à des conneries.

Prenons un exemple

Le monde industriel au 19ième siècle a introduit la division du travail, qui a modifié substantiellement les rapports entre les hommes. Chacun eut alors beaucoup plus besoin de l’autre que par le passé. L’économie a été totalement modifiée.

Cependant, les dominations pesantes de l’organisation agraire précédente ont subsisté.

Marx s’en est ému, mais sans croyance. Au contraire, son ouvrage “le capital” est une suite, plus ou moins heureuse, de démonstrations chiffrées du nouvel équilibre à atteindre entre les hommes à la lumière de l’industrialisation.

Marx ne parle pas d’homme nouveau, il se contente de légitimer un nouvel équilibre entre les hommes. Il a raison, même s’il est gravement à la peine dans ses explications.

Ce sont ces fous de Bolcheviques qui, ayant pris le pouvoir par hasard en Russie, se sont mis dans l’idée de croire à un nouveau monde, à un homme nouveau.

Staline, homme intelligent et relativement normal au départ, pris dans ses ambitions et ses croyances en la possibilité d’un homme nouveau, confondant évolution sociale et création “divine”, buttât sur la logique des paysans russes.

Quoi de plus logique qu’un paysan qui calque sa vie sur les vrais cycles de la terre et non sur de fumeuses théories, sur des croyances ?

Ce fut donc croyance contre bon sens. Les fusils étaient du côté de Staline, il s’en suivit des millions de morts et la famine pour tous, sauf pour lui et ses intimes.

Staline devint un criminel mondial, hélas il y prit goût.

Alors que, suivant les constats légitimes de Marx, si les hommes n’avaient pas nié l’industrialisation et avaient pris l’habitude de négocier les équilibres entre les forces en présence, tout aurait été différent.

L’homme socialiste nouveau de Lénine fut un énorme handicap pour le partage juste des risques et des gains que permettait l’industrie beaucoup plus facilement que précédemment l’agriculture.

Ce raté “socialiste” a coûté cher à l’humanité, en temps et en vies.

Et il en est encore pour prétendre qu’une croyance de gauche forte, de ce type, est nécessaire à la France !!!

C’est bien ce que je voulais dire au début de ce billet, ma mère se tromperait, il vaut mieux être sourd que d’entendre une telle bêtise.

Ne me faites pas dire qu’il faudrait une droite forte.

Je n’ai pas moins peur des croyances de droites que de celles de gauche. L’élitisme par cooptation ne me satisfait pas plus que l’égalitarisme.

Seules valent la liberté individuelle qui permet à chacun de vivre sa vie et la compétence qui lui permet de trouver sa place dans la société.

Tout le reste n’est que croyances qui cachent des privilèges indus, des perversions dominantes, des atrocités à venir.

La France n’a pas plus besoin d’une gauche forte que d’une droite forte, les français ont besoin qu’on leur lâche la grappe, qu’on les laisse vivre, qu’on leur laisse construire et conserver leur capital individuel dont la somme fait la richesse d’un pays.

Pour résumer le besoin de la France, il est simple : La France a besoin de renvoyer tout le personnel véreux de Bercy, de le remplacer par des personnes transparentes, qui haïraient le goût du secret et de l’espionnite, qui aideraient les entrepreneurs et les autres à protéger leur capital tout en payant une part d’impôt égale pour tous nécessaire à une dépense maîtrisée de l’Etat.

Voilà ce dont à besoin la France. Un jeune Président pourrait se donner cet objectif…

Cordialement. H. Dumas

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Bercy et la concussion en bande organisée (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Abstinence sexuelle et moralité de la vie publique

Les souvenirs sont faits pour être partagés. Sinon quelle serait leur utilité ?

Lorsque j’étais au début de ma scolarité secondaire il y avait un aumônier catholique attaché au lycée public et des cours religieux quasi obligatoires.

Vers 11 ou 12 ans certains d’entre nous ont eu le privilège de discourir avec lui de leur sexualité. Enfin, exclusivement de la masturbation…. tout un programme…

Ce ne fut pas mon cas, je restai donc seul face à l’énigme sexuelle. Ce fut peut-être mieux ainsi, ou pire, je n’en sais rien.

Le fait est que je ne perçus que bien plus tard que cette énigme sexuelle pré-adolescente a des répercussions difficilement contrôlables sur le cours de notre vie, qu’espérer une normalité de ses conséquences est illusoire que tout jugement concernant ces dernières est fatalement partial.

Dès le départ, l’abstinence affichée à ce sujet par les représentants du clergé catholique me parut louche. Le temps passant, j’ai assisté comme nous tous à l’effondrement de cette hypocrisie et à l’exposition publique des contournements utilisés par ces représentants du clergé pour palier à cette abstinence affichée.

Sans porter de jugement sur ces contournements, je me suis posé logiquement la question qui tombe sous le sens : mais pourquoi les curés font-ils vœux d’abstinence ?

La réponse est simple : c’est histoire d’en foutre plein la vue.

La sexualité s’impose aux humains avec tant de force que celui qui prétend être au dessus de ces forces, les maitriser, peut passer pour presque divin aux yeux des autres tant ils sont à la peine sur le sujet.

Et oui, l’abstinence des curés, du bluff, de la communication, rien de plus.

Et, comme chacun le sait, de la communication à l’escroquerie intellectuelle la séparation n’est pas épaisse, bien malin celui qui ne s’égare pas.

Convenons que l’Eglise Catholique s’est égarée et qu’elle perdure dans l’égarement, ce qui mérite aussi réflexion.

Pourquoi les curés ne se marient-ils pas ? Toujours histoire d’en foutre plein la vue.

S’ils se mariaient, gageons que leurs couples seraient aussi compliqués à gérer que les nôtres, le taux d’échec comparable.

Comment les représentants de Dieu pourraient-ils être crédibles, représenter la perfection, affublés de discordes maritales ?

Pour eux, qui se prétendent parfaits, dont le chef est infaillible, on imagine la révolution culturelle qu’il y aurait lieu de faire. Impossible.

Chez les catholiques il n’est de pouvoir que parfait. La perfection ou du moins son apparence est la clef d’accès au pouvoir.

L’église catholique ne serait pas ce qu’elle est si elle devenait humble, modeste, proche des contraintes humaines, identique à nous, sans apparat, sans ambition, simplement de bonne volonté, nous laissant directement converser avec Dieu.

Elle a la prétention, seule, de représenter Dieu, il lui faut la perfection divine qui va avec.

Elle se veut au dessus de ses brebis qu’elle déclare égarées, mais…. elle ne trouve plus de berger, plus de curé, effondrement des vocations.

Son seul espoir est que l’obscurantisme et ses secrets inavouables reviennent, portés par les autres religions. Tout un programme….

Nous en venons à la moralité de la vie publique.

Vous remplacez sexualité par économie ou argent, vous avez exactement le même fonctionnement, la même folie.

Par je ne sais quel malédiction nos hommes politiques sont arrivés à persuader la population qu’ils ne sont pas concernés par l’argent. Ils prétendent faire vœux d’abstinence économique….

Alors que chacun de nous, à sa façon, est perturbé, obsédé, toute sa vie par la contrainte économique, on comprend que ceux qui prétendent y échapper puissent jouir d’une certaine aura.

Mais là aussi, ce n’est que du bluff, de la communication.

Et entre la communication et l’escroquerie…..

Evidemment, la réalité rattrape nos élus menteurs. Ces surhommes du désintérêt sèment au vent de l’opinion publique les traces de leurs contournements face à cette hypocrisie.

La presse en vit. La populace en jouit.

Pour certains les péchés sont véniels, pour d’autres ils sont mortels, mais tous sont pécheurs, car tous, comme nous, ne peuvent pas s’exclure de l’économie.

Ils sont ou deviennent “économophiles”, grave péché, pour un pays qui a été formé à n’accepter que la perfection – apparente – comme forme de pouvoir.

Cette prétendue abstinence économique des élus est une hypocrisie destructrice pour eux qui font semblant d’y croire et pour nous qui voulons y croire.

Et pourtant, elle parait être — voire elle est — la seule porte d’accès au pouvoir.

Compréhension, humilité, modestie, participation au combat économique à titre personnel, résultats bons ou mauvais, tout cela n’est pas à l’ordre du jour de nos politiques qui se veulent, ou que nous souhaitons, supérieurs par abstinence économique.

La minorité politique qui arrive à sacrifier sur l’hôtel du pouvoir ses pulsions et ses besoins économiques ressemble à ces vieux curés acariâtres qui étaient vraiment chastes, les autres, culpabilisés par leurs comportements occultes, débordent d’hypocrisie et en rajoutent, tels les gras vicaires fornicateurs d’antan.

La situation est perverse, invivable pour eux et pour nous par voie de conséquence.

Quels protestants civiques délivreront nos politiques de ce devoir idiot d’abstinence économique ? Macron hélas n’en prend pas le chemin.

C’est vrai aussi que lancés dans la vie économique les élus pourraient y échouer, comme nombre d’entre nous. Leur prestige partirait alors en brioche, ils perdraient peut-être le pouvoir, ils préfèrent leurs vœux d’abstinence économique et leurs petits arrangements.

Pas de mariage naturel entre l’économie et nos élus. Ils préfèrent le pouvoir absolu idéalisé qu’ils prétendent représenter. Alors pourtant que c’est un simple mandat que nous leur donnons, sans lien avec leur vie personnelle. Ce sont tous des escrocs en puissance.

Cordialement. H. Dumas

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