Je suis né le 2 Août 1944.
Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil.
Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société.
Amicalement à vous. H. Dumas
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Nous ne savons rien de la réalité de toutes ces rumeurs qui se propagent autour de Nicolas Hulot. On constate seulement qu’il n’a pas de chance, ses dénégations font tellement penser à celles de Cahuzac.
Y a-t-il eu délit ou non avec la petite-fille de Tonton ? Nous n’en saurons peut-être jamais rien et, finalement, cela ne concerne que les deux protagonistes et leurs consciences. C’est une affaire de famille. Sauf, bien sûr, si d’autres candidates à la une des journaux se mettaient raconter la même misère.
Il reste une certitude. En 1997, alors jeune, frétillant et célèbre, animateur de télévision, Nicolas Hulot avait ses planètes chaudes.
Est-ce à cette occasion qu’il a eu l’idée de se pencher sur le réchauffement de la notre ? Ce n’est pas impossible.
Un effort de mémoire nous projette à ses côtés, sous les retors de ses hélicoptères, les pales de leurs voilures.
Bingo, c’est évidement là qu’est née sa passion pour les éoliennes. Mêmes retors, mêmes pales, mêmes bruits, mêmes supplices pour les voisins et les passants que ses hélicoptères.
En prime, des mats dont la hauteur et la rigidité phallique se détachant sur les paysages peuvent faire rêver les âmes simples.
Au beau milieu de toute cette agitation, l’argent et le pouvoir, c’est évident.
Il est vrai que lorsque l’argent et le pouvoir sont là, bien souvent la sexualité les a précédés, puis les accompagne ensuite. N’est-elle pas le carburant essentiel à tout ce cirque, si humain ?
Carburant si essentiel que, depuis des millénaires, ceux qui veulent ou possèdent argent et pouvoir s’évertuent à faire croire que la sexualité n’est pas leur tasse de thé.
En ce sujet l’hypocrisie est reine, encore plus qu’ailleurs.
Personnellement, je sais que ce n’est plus à la mode, mais j’adhère aux théories de M. Freud : tout n’est que sexe et tant pis pour la réputation et les complications.
N’en doutons pas, Nicolas Hulot va être emporté par le bouillon, probablement pas par hasard. Il le sait, tout le monde le sait, c’est pour cela qu’il fait la tronche.
Une ère glaciale s’ouvre devant ses planètes. En bon écolo-climatologue, gageons qu’il saura la combattre. Une bonne cure d’isolation, qui ne fait pas de doute, devrait arranger les choses pour lui, si ce n’est pour son porte-monnaie.
Souhaitons bon vent à l’artiste, à son éolienne et à ses planètes qui finiront bien par refroidir, comme celles de tout le monde.
Cordialement. H. Dumas
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Le Monde et La Tribune reprennent, avec d’autres feuilles de choux, les informations de l’INSEE dont il ressort que si l’on dispose de 400 € par mois on vit 12 ans de moins que si l’on dispose de 4.000 € par mois.
Et encore mieux si l’on fait partie des 5% des plus riches. Là cependant j’ai des doutes. Je ne suis pas sûr que la vie des plus riches soit très saine et particulièrement longue. J’en connais peu, mais ceux que je connais ne sont pas partis pour faire des centenaires — en dehors de Kirk Douglas —
Alors que Jeanne Calment a vécu 122 ans à Arles, sans que l’on ait entendu dire qu’elle faisait partie des 5% les plus riches de France.
Ceci dit, on ne va pas bouder notre plaisir de voir des journaux officiels admettre – officiellement donc — qu’il y a un rapport entre la richesse et l’espérance de vie.
Que l’homme est bien composé de son être et de son avoir et que toucher à l’un des deux est attenter à sa vie.
Evidemment, ces journaux avancent ces informations avec en sous-entendu l’idée que, si nous ne donnons pas notre argent à ceux qui n’en n’ont pas, nous sommes responsables de la diminution de leur espérance de vie.
Par contre, l’Etat serait habilité à nous dépouiller, donc à diminuer notre espérance de vie, pour enrichir les pauvres et augmenter la leur.
Car au final c’est ça l’histoire, on travaille et on tente de s’enrichir dans le but de se protéger et de protéger sa famille des accidents de la vie, donc de la mort.
En dehors de cette prétention à soi-disant mieux répartir les richesses que nous ne le ferions, connait-on un Etat qui a réellement enrichi ses citoyens ?
En dehors des Etats assis sur une richesse naturelle, et encore, il ne me vient pas à l’esprit un Etat de cocagne dont la richesse collective aurait permis à ses membres d’avoir une espérance de vie particulièrement longue.
Bien plus, tous les Etats biens lotis n’arrivent pas à performer comme les norvégiens, regardez les vénézuéliens ou les algériens.
Je crois qu’il est possible de conclure que l’enrichissement protecteur est affaire individuelle. Pendant que nous pouvons affirmer, enfin, que la question des ressources est une question de vie ou de mort, pas de consommation.
Nous arrivons au point de rosé, celui qui perce les tuyaux.
La bascule est-elle légitime ?
Lorsque le fisc, à l’aide d’une de ses arnaques dont il a le secret, attente à notre richesse au point de nous faire rejoindre le monde des pauvres, dont nous sommes sortis par notre travail, il diminue volontairement votre espérance de vie. En un mot, il nous tue effectivement, il nous condamne à mort.
C’est la conclusion que l’on a enfin le droit de dire, merci Monsieur INSEE.
Est-il une erreur comptable qui justifie de condamner un individu à mort ?
Est-il un pauvre qui ait le droit de tuer un riche pour vivre ? L’Etat a-t-il ce droit par procuration ? Voilà les questions délicates qui se posent à nous.
Je pense que ceux qui partagent mon sort de pauvre par la volonté du fisc, comprennent ce que je dis et le ressentent au plus profond d’eux.
Aujourd’hui ils savent que ce ressenti est la réalité. Oui l’Etat a attenté à notre vie. Oui il devra assumer cette responsabilité. Un jour, il sera jugé.
Encore pire
Lorsque l’Etat dépense notre argent personnel sans compter. Même s’il le fait en nous faisant croire qu’il le redistribue, ce qui est faux. Lorsqu’il nous met en faillite par une dette démesurée. Il diminue à terme notre espérance de vie, il nous tue tous prématurément. Il est un assassin, pas seulement un mauvais gestionnaire. C’est grave.
Une seule constante, l’Etat aime tuer.
On peut même dire que c’est sa seule raison d’être. L’Etat n’existe que pour la guerre, il est porteur de mort. En temps de paix il faut qu’il trouve une raison de tuer.
Il ne fait jamais la guerre sans invoquer une raison impérieuse, incontournable, que régulièrement l’histoire oublie ou trouve bien légère à l’heure du bilan.
Alors en temps de paix, la raison doit s’imposer et les conséquences doivent être discrètes.
Quoi de mieux que l’amour des pauvres et l’agonie invisible des riches dénudés pour eux ?
C’est formidable, dans cette configuration l’Etat tue, il s’assume donc dans toute sa plénitude de tueur, et tout le monde applaudit. Qui irait pleurer sur la mort prématurée d’un ancien riche ?
Tout est donc parfait.
Petit problème quand même. Quand il n’y a plus de riche, il n’y a que des pauvres, alors l’espérance de vie diminue pour tout le monde.
Mais qui, face à la mort, a un regard collectif ? Personne.
En réalité, l’espérance de vie apparente reste la même. C’est celle qui vous fait vivre plus vieux que le voisin. Dans les tranchées, en 1914, elle était de quelques jours. Ailleurs dans le monde il en est encore ainsi, l’INSEE est impuissante sur le sujet.
La seule consolation
Nous pouvons affirmer qu’en nous mettant artificiellement dans le camp de la pauvreté, de la misère, le fisc nous tue. Que ses agents sont donc des tueurs. C’est ce que je vais expliquer à La Cour d’Appel de Versailles le 15 Février concernant Martino.
Juste un dernier mot, nous sommes en état de légitime défense quand nous protégeons notre patrimoine, nos biens, nos revenus, en refusant l’état de misère artificiel dû aux redressements fiscaux ou aux abus d’impôts. Cela change beaucoup de choses.
Ce fut une fête simple, familiale. Enfin, celle où j’ai été conviée. Ce n’était pas la fête des copains, de ces jeunes adultes à qui demain appartient. Dont la mission majeure sera de payer “hier” : c’est-à-dire le trou que nous leur laissons.
Si j’avais 18 ans aujourd’hui je serais morose.
Un peu, beaucoup, contrarié par ma situation et la morale, ou plutôt la propagande, qui ne les quitte pas d’une semelle, partout, au lycée, à la faculté, dans les entreprises, à la télé, dans la presse, au bistrot du coin : “l’argent est la cause de tout, le capital doit être éradiqué, quelques privilégiés possèdent tout, toi inutile de te lancer, tu n’auras jamais rien, pire la terre va cuire et les océans déborder, marche à pied, vis en Ardèche, cultive des parasites et des vers, pas d’engrais, pas de culture génétiquement modifiée, le rutabaga pour objectif, les chèvres et leur lait pour subsistance, les moustiques et leurs maladies pour compagnons, tu as le monde en charge ne l’oublie pas, travaille pour que les autres puissent vivre, ils sont sous ta responsabilité, mais ils ne te doivent rien, c’est ainsi, c’est tout, la malchance t’a fait naître chez les salauds de la terre, les occidentaux, si encore tu étais homosexuel, mais hélas tu n’en prends pas le chemin, peut-être une grave maladie pourrait compenser les avantages inadmissibles que tu as volés au reste du monde en naissant ici, si ce n’est toi c’est donc ton père, ou ton grand-père, etc….” et encore “Si tu as quelque chose, donne-le. Si tu travailles, partage ton bénéfice. Tu dois tout à l’Etat, ton éducation, ta situation à venir, ta santé, tes moyens de déplacement, ton temps libre, remercie les fonctionnaires et les élus qui se sacrifient pour toi et veillent sur toi. Aime les plus que ta famille à qui tu ne dois rien, bla, bla, bla…”. Et surtout “n’aborde jamais une femme, ne lui fais jamais d’avances sans un accord signé de sa part sur papier timbré et préalablement enregistré”…..
A cette fête symbolique des 18 ans, type passage de l’équateur, repère temporel et spatial, il y avait une grande feuille à dessin ou chacun mettait une pensée.
J’y ai mis le dessin ci-contre.
“De quoi s’agit-il ?” m’a demandé la petite sœur du récipiendaire, chargée de la tenue du document, qui s’acquittait de sa tâche avec application.
Je lui ai répondu que la solution serait à consulter sur mon blog.
Nous y sommes.
Voici ma réflexion d’une vie mon cher et jeune petit-fils, majeur aujourd’hui, à qui j’aurais aimé pouvoir dire ce que l’on m’a dit à ton âge : “la volonté déplace les montagnes, le monde t’appartient, rien n’est inaccessible, tu es un homme libre dans un pays libre, soit honnête et travailleur, ais confiance en toi, sois patient, le travail bien fait est toujours récompensé, profite de ta liberté et respecte celle des autres, tout ira bien….si les petits cochons ne te mangent pas tu t’en sortiras”
Mais ce n’est plus possible de dire cela, il parait que les temps ont changé. Les petits cochons sont peut-être en train de nous manger ?
Alors voici mon conseil jeune homme que j’aime comme j’ai aimé mes propres enfants : “Fais bien attention, LA LOI N’EXISTE PAS.”
Ne te laisse pas enfermer par ceux qui te l’opposeront, qui la fabriquent à leur avantage.
Il est temps de te dévoiler mon petit dessin complet, ci-contre
Il représente la seule loi qui vaille, la loi universelle du bien et du mal.
Le bien est tout ce qui concourt à la vie, le mal est tout ce qui concourt au néant, que l’on appelle la mort.
De part et d’autre de la limite qui sépare la vie du néant sont deux zones grises où l’on est ni complètement vivant ni complètement mort.
Certains passent leur vie dans ces zones. Peut-être ne savent-ils pas qu’il pourrait en être autrement ? Je ne sais pas.
Tout le reste, tout ce qui te sera opposé ne sont que des conventions.
Ce n’est pas la loi. Dire que des conventions sont la loi, les prétendre immuables est une escroquerie.
Le premier gros menteur à ce sujet, dans notre civilisation, fût Moïse. Un petit malin qui est monté sur une montagne et en est redescendu en affirmant qu’une puissance supérieure lui avait dicté la loi qu’il fallait maintenant que tout le monde applique.
Le mec, gonflé, même pas le courage de faire accepter par tout le monde ses conventions — qui l’arrangeaient sans doute — et qui monte ce coup fumant pour les faire appliquer.
D’autres dans son genre, encore plus graves, vont même jusqu’à prétendre que c’est en se précipitant dans le néant que l’on gagne la vie. Ceux-là sont les pires escrocs, ils sont le mal absolu.
Tu vois mon cher petit-fils, les choses sont simples. Tu parles le plus souvent possible à ton cœur, tu te demandes, chaque fois qu’il le faut, si ce que tu fais ou ce que l’on veut te faire faire participe de la vie ou du néant, du bien ou du mal, et tu agis en conséquence.
Quant aux conventions que l’on t’opposera, si elles vont dans le bon sens pas de problème, si elles vont dans le mauvais sens combats les de toutes tes forces.
Le plus difficile est de comprendre le sens de nos actions. En effet elles peuvent paraître aller dans le bon sens immédiatement, alors qu’à terme elles nous précipitent dans le mauvais sens. Là est toute la difficulté.
Si tu as bien compris la différence entre la loi universelle et les conventions, le reste tu l’apprendras avec le temps.
Bon anniversaire à toi.
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Bercy est bien plus qu’une machine à encaisser semant terreur et désolation en pillant ceux qui prudemment tentent d’accumuler pour faire marcher l’économie et se protéger des aléas de la vie.
Ceux-là sont trop indépendants. Les collectivistes au pouvoir n’en veulent pas. Leur nom même fait peur aux collectivistes : “travailleurs indépendants”, un crime.
Les piller ne suffit pas. Ils s’entêtent les sots et reconstruisent sur les ruines qui résultent du laminage fiscal, tout particulièrement du sur-impôt issu des contrôles fiscaux. Ils sont indécrottables, ils y laissent leur santé et leur vie.
Leur exemple, leur ténacité, sont mauvais conseillers pour le petit peuple que l’on tond sans risque. Il ferait beau voir qu’il se révolte ce petit peuple en cherchant à les imiter, sous leur influence.
Donc Bercy, au-delà de sa carte triviale d’encaisseur d’impôt se veut une force morale et politique.
Dans ce but, Bercy se présente comme un redresseur de tort, comme un répartiteur juste des richesses. Cette fonction justifiant évidemment que la force publique soit à sa disposition pour lui permettre de remplir sa tache. C’est le premier pas.
L’usage spectaculaire, aveugle et sans concession, de la force va répandre la terreur fiscale, étape essentielle. A ce stade Bercy a besoin d’alliés. Ils seront achetés en échange de différents avantages fiscaux finement étudiés. Cerise sur le gâteau, il faudra aussi une propagande forte pour laquelle les avantagés fiscaux seront d’excellents relais.
C’est ainsi que la machine se met en place. A partir de là, le pouvoir de Bercy est incontestable et incontesté.
L’impact de cette force sur les comportements va pouvoir s’exercer librement.
Prenons un exemple : la propriété privée.
Gravée dans le marbre de la constitution, les français croient qu’elle existe et sont prêts à se battre pour elle. Un peu comme pour la liberté d’expression, elle fait partie de ces acquis de notre démocratie qui n’existent pas ou plus, mais que l’on croit toujours avoir. C’est ça le tour de magie de Bercy.
La propriété privée est l’antidote au collectivisme.
Giscard l’avait bien compris qui, en son temps, souhaitait permettre l’accès à la propriété privée au plus grand nombre. Ce qu’il a réussi en partie.
Le monstre Bercy a réagi par une fiscalité lourde, induisant une organisation de l’espace restrictive pour la propriété privée.
Aujourd’hui Bercy arrive au bout de son concept de collectivisme avec la mise en place de l’outil de mise à mort de la propriété privée : la suppression de la taxe d’habitation payée par l’occupant et son corollaire l’augmentation de la taxe foncière payée par le propriétaire.
La base d’une société où les individus seraient libres commence par la propriété de leurs logements, qui doit être un endroit inviolable où ils sont protégés des prédateurs et notamment du prédateur le plus dangereux, l’Etat. Inversement une société collectiviste doit fragiliser le domicile de ses obligés, leur refuge.
C’est la que Bercy intervient en profondeur.
L’idée est que le locataire n’étant plus imposé son statut devient un avantage fiscal, pendant que le propriétaire plus lourdement imposé est évidemment désavantagé.
Si l’intérêt fiscal, que personne n’aurait l’idée de contester, est que le statut fiscal de locataire est le plus intéressant, la majorité s’efforcera d’être locataire.
Au début un afflux de locataires pourra paraître bénéfique pour les propriétaires.
Mais très vite, Bercy amplifiera la distinction entre les deux catégories de propriétaires, ceux qui ne sont pas imposés les propriétaires sociaux, et les autres lourdement imposés jusqu’à l’écœurement.
Les propriétaires sociaux peuvent être l’Etat lui-même ou des privés ayant fait allégeance.
Assez rapidement les français comprendront que leur intérêt immédiat n’est pas de devenir propriétaire mais bien d’être ou de rester locataire. Ce premier pas franchit, il restera pour Bercy à maîtriser la propriété privée en la restreignant aux propriétaires sociaux sous sa dépendance.
Il ne serait pas judicieux de le faire trop rapidement. C’est donc par la mise en place conjointe d’une fiscalité lourde, de droits de préemption larges, que Bercy va déposséder, en plusieurs générations, les propriétaires privés classiques.
Pas besoin de guerre, de révolution bolchévique, le collectivisme s’imposera par la suppression de la propriété privée.
Tous locataires, l’Etat notre généreux propriétaire aura entre ses mains notre histoire personnelle, notre nid, notre vie.
Vous avez dit démocratie libérale, vous avez oublié de penser dictature fiscale collectiviste.
Rassurez-vous, il est trop tard. Urbanisme et fiscalité vont avoir raison de votre propriété privée, comme une fois la corde serrée de la castration, ce n’est plus qu’une question de temps.
Bercy agit ainsi en tout. Bercy est notre maître, nous sommes ses esclaves.
Ah ! Le Jazz et la prohibition…. je m’égare.
Cordialement. H. Dumas
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Il y a deux hypothèses de départ : l’homme naît bon et la société le corrompt ou l’homme naît mauvais et La société l’améliore.
Dans le premier cas, rien ne justifie la présence d’un État. L’homme étant naturellement bon, plus il sera libre plus cette bonté naturelle va s’imposer. Cette évidence est telle que cela en est gênant pour un libéral sincère.
Dans cette perspective la jungle initiale est effectivement le paradis. Toute organisation sociale devient le démon qui pervertit l’homme naturellement bon.
Ce n’est pas ainsi que je vois le problème. Le retour à l’état de nature n’est pas mon truc. Je ne vois pas la jungle comme un paradis, bien au contraire.
Dans le deuxième cas, l’homme est naturellement mauvais, c’est donc légitimement que la société, donc l’Etat, le contraint. Sans cette contrainte la barbarie s’installerait.
Plus la société limite la liberté de l’homme plus elle a des chances d’éradiquer sa nature mauvaise. Ici le collectivisme et son point d’orgue l’égalitarisme s’imposent.
Ce n’est pas non plus ainsi que je vois les choses. L’individu noyé dans la masse pour son salut n’est pas ma tasse de thé.
Je suis cependant plus proche de la deuxième hypothèse que de la première.
En effet mon expérience de la vie — base très modeste de ma réflexion — m’a amené à constater que l’homme est naturellement un pillard et — comme le dit très opportunément Balzac le vol étant toujours suivi du meurtre — aussitôt après il devient un meurtrier.
Ce constat vaut pour un individu, il vaut aussi pour un groupe d’individus.
Pour se convaincre de cette évidence il suffit de regarder autour de nous. Ce ne sont que pillages et guerres, plus ou moins sophistiqués pour seules différences.
Dans cette abomination il est des espaces fugaces de calme, de paix et de sérénité, toujours exclusivement entre deux horreurs.
C’est ce constat qui m’intéresse.
Je vais rester simple n’ayant pas les moyens intellectuels pour faire compliqué.
Prenons l’image du football. Naturellement, enfants nous tapons dans des ballons. Cela ne fait pas automatiquement une partie de football. Pour qu’elle ait lieu il faut des règles.
Ces règles vont-elles être naturellement observées par les joueurs ? Quelquefois oui, quelquefois non. Cela va dépendre de multiples facteurs dont la volonté des joueurs, la hauteur de l’enjeu, etc…
En fait, c’est l’arbitrage qui fait qu’il y aura ou non football.
Sauf à penser que le football n’est pas une amélioration du geste naturel consistant à taper dans un ballon avec ses pieds et que le faire n’importe comment serait largement plus profitable pour acteurs et spectateurs, l’arbitre est donc incontournable.
J’aurais pu prendre pour exemple le golf qui n’est que la mise en règles du geste millénaire des bergers projetant au loin un caillou avec leurs bâtons.
Conséquemment, si l’on n’est pas béatement séduit par l’idée de ramener l’homme à son statut prétendument naturellement paradisiaque de Tarzan des jungles, il faut se poser la question de l’arbitre social avant de jouer à la société des hommes.
La logique imposerait donc de définir d’abord les règles de la vie en société, puis de nommer un arbitre chargé de les faire respecter.
C’est en gros ce qui s’est passé pour toutes les sociétés connues, qui, de façon opportunes, sous la contrainte de la nécessité, se sont données des règles leur paraissant ponctuellement nécessaires. Puis, elles ont installé un arbitre, que l’on appelle communément aujourd’hui l’Etat, à qui elles ont confié le pouvoir d’arbitrer et la force pour le faire.
 ceci près que, systématiquement, dans un laps de temps plus ou moins long, l’arbitre se met à jouer à la place des joueurs et à modifier les règles à son avantage.
Là est le problème.
Quand l’arbitre tire lui-même les pénaltys ou quand il est le manager d’une des deux équipes on comprend que le jeu est pipé.
Pour résumer ma réflexion.
Naturellement l’homme est mauvais, c’est un animal dangereux pour les autres animaux et pour lui-même. Machine à transformer en énergie ce qu’il dévore, il dévore tout.
Son organisation en société est dictée par la nécessité de plus de puissance évidemment, mais aussi et surtout de protection contre sa prédation par rapport à lui-même. Cela sous contrôle d’un arbitre : l’Etat.
L’arbitre ne peut en aucun cas se mêler de la partie jouée dans les sociétés. C’est la morale du libéralisme.
L’individu acquiert sa sociabilité par l’éducation, le dressage, et la conserve contre vents et marées par sa soumission à l’arbitre. Celui-ci doit être juste évidemment et indépendant de l’action.
L’Etat français actuel est le plus vil arbitre qui soit. Le plus grand tricheur de tous les temps, le plus hypocrite.
En effet, son outil d’intervention Bercy, devenant un joueur, s’est étroitement insinué dans tous les actes de la vie sociale. Il pervertit complètement le rôle d’arbitre de l’Etat, il dénature et corrompt la justice. Il pourrit l’arbitrage de l’intérieur.
La société française n’a plus d’arbitre.
L’Etat s’est insinué dans la partie, dans le jeu social, jusqu’à un point de non retour. C’est en prétendant faire le bien que l’Etat a corrompu son rôle d’arbitre, cela aggrave ses responsabilités et celles de ceux qui prétendent le représenter.
Nous revenons ici au libéralisme, qui est la seule option possible pour laisser les joueurs sociaux s’exprimer et conserver à l’Etat son rôle essentiel d’arbitre.
Donc, quelle que soit l’hypothèse de départ — l’homme naturellement bon ou naturellement mauvais — le libéralisme s’avère être la seule solution possible pour vivre ensemble.
Quand aurons-nous le bonheur de retrouver un de ces espaces libéraux qui permettent d’avoir quelques moments de satisfaction sur cette terre ?
Probablement pas tout de suite. La mise en place d’un arbitre neutre n’est pas pour demain.
Il faut d’abord que les membres de la société prennent tous conscience de la situation, y compris ceux qui profitent actuellement de l’arbitre tricheur. Cela suppose une faillite ou une révolte, rien de facile.
Puis, en suivant, il faut qu’une lumière exceptionnelle éclaire soudainement les méninges de ceux qui vont reconstruire la société actuelle défaillante.
Je ne le verrai pas, je suis donc destiné à vive l’enfer jusqu’à la fin de mes jours. Mais, j’ai la chance d’avoir connu de 1944 à 1970 un monde libéral et les plaisirs qu’il peut apporter — qui faisait suite au carnage du nazisme exemple évident de l’arbitre tricheur —
Je souhaite le liberalisme aux nouveaux arrivants, le plus tôt possible.
Bien cordialement. H. Dumas
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L’amour évidement l’amour, c’est lui qui fait la fortune des chanteurs, des poètes, des musiciens, des cinéastes, l’amour est partout, c’est lui le moteur.
Il est à la télé, il s’affiche à l’assemblée nationale où on l’appelle le sexe.
L’amour nous envahit tous, y compris les contrôleurs fiscaux.
Celui de l’article que je me suis permis de reproduire ci-dessous, que Richard m’a fait passé, n’est-il pas touchant ?
Voilà un contrôleur qui agit par amour, excusons-le.
Il s’est un peu précipité et a tapé directement dans la caisse du trésor. Bon d’accord, et alors ?
Ses confrères aussi agissent par amour quand ils viennent chez nous. Certes eux tapent d’abord dans notre caisse, mais ensuite, ils reçoivent un tombereau d’amour de leurs chefs reconnaissants, des assistés reconnaissants, des fonctionnaires reconnaissants, de tous les fainéants du monde reconnaissants, des jaloux reconnaissants, etc…
Ah, l’amour, quoi de plus pur….
L’ARTICLE DE LA DÉPÊCHE DU MIDI :
“Eure : par amour, un contrôleur des impôts détourne 276 000 €
Le contrôleur des impôts détourne 276 000€./ Photo d’illustration DDM
En amour, certains sont prêts à tout. C’est le cas d’un contrôleur des impôts de l’Eure qui a détourné 276 000 euros entre juillet 2011 et octobre 2014, rapporte La Dépêche d’Evreux. Un contrôle de la Direction départementale des finances publiques effectué fin octobre 2014 a permis de mettre le doigt sur 27 opérations frauduleuses.
Vincent, le contrôleur mis en cause, avait d’abord effectué de faux ordres de paiement comptable sur les 5 % retenus par la collectivité en cas de malfaçons. « Repérant les entreprises en liquidation ou ne demandant pas cette somme, il s’était fait passer pour le légataire », explique le journal local. Une fois ce filon épuisé, en avril 2014, le contrôleur des impôts exploite la faille d’un logiciel. Résultat : il crée de faux mandats et détourne plus de 230 000 euros en six mois.
L’amour rencontré sur Internet
Début 2014, Vincent rencontre l’amour sur Internet. Il s’agit d’un transexuel philippin. Il voit alors les choses en grand : il verse 35 000 € à son ami, effectue quatre voyages aux Philippines pour distribuer 62 000 € en espèces aux personnes qui lui demandaient de l’aide, et remis 11 000 € à une femme rencontrée dans un bar-hôtel de Rouen.
Au procès, le contrôleur des impôts reconnaît immédiatement les faits : « J’ai toujours eu énormément de difficulté à gérer mon budget. Au début, je voulais juste me remettre à flot mais je n’ai pas pu rembourser. Ensuite, en janvier 2014, j’ai rencontré un transsexuel philippin sur Internet. Je devais le rejoindre pour ouvrir un commerce », a expliqué posément le prévenu au tribunal d’Évreux.
L’homme a également fait croire à l’Armée du Salut qu’il ne touchait pas d’aide dans le but d’être hébergé gratuitement. « Tout était millimétré et planifié et, à deux mois près, il ne serait pas devant nous. De plus, son attitude envers l’Armée du Salut est honteuse et scandaleuse ! », a dénoncé le substitut du procureur.
L’accusé a été condamné à 24 mois de prison dont 12 avec sursis. Il devra également rembourser 276 000 €, plus les intérêts, à l’État.”
J’en ai la larme à l’œil. Bien cordialement. H. Dumas
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Ce weekend je n’ai pas pu convaincre une égalitariste-alternative, peut-être ce billet….
Grâce à M. Piketty chacun sait que la plaie de l’humanité est LE CAPITAL.
Je vous propose de nous pencher sur un capital dormant particulièrement significatif : La BNF François Mitterand.
Les chiffres que je vais vous donner sont un peu arrondis mais ne trahissent pas la réalité. Celui qui prenant mon histoire au premier degré les contesterait n’est pas pris en compte, tant pis pour lui.
Donc, la BNF François Mitterand c’est 15 millions d’ouvrages pour une valeur immobilisée de 1,5 milliards d’€.
C’est 30.000 cartes de consultation, pour l’année ou pour 15 et 3 fois. Dont 10% sont des visiteurs occasionnels, le reste 27.000 sont des chercheurs ou des professionnels.
Les frais annuels de La BNF sont de 200 millions d’€ pour 10 millions de recette, donc 190 millions de subventions.
Chaque année, en bonne capitaliste, La BNF creuse le différentiel entre le volume de ses collections et l’extension de ma propre bibliothèque, injustice qui génère, tout le monde peut le comprendre, notamment M. Piketty, mon dramatique ressenti.
Un tel capital immobilisé pour une si petite quantité d’utilisateurs privilégiés est évidemment choquant. Comme dirait Marcel : “Ça interpelle”.
La grande excuse, l’argument bateau, est de prétendre qu’il s’agirait de culture.
Alors là je dis non. La culture c’est l’accès pour tous, ce sont les cinémas d’art et d’essai, Arte et Télérama, Le Monde et Le Nouvel Obs, les spectacles de rue, etc… C’est le partage par tous, pas l’élitisme réservé à une élite prétentieuse et inaccessible dans sa tour d’ivoire.
Voici donc ma solution technocratico-politique pour régler ce scandale et partager au profit du plus grand nombre ce capital hideux en l’état.
Je pense avoir l’accord de Mme Hidalgo pour la mise en œuvre de cette solution.
L’île de France c’est environ 15 millions de personnes, un peu moins, les manquants seront tirés au sort sur le reste du territoire.
Nous allons, dans le plus strict respect de l’égalité, partager le capital de La BNF entre les habitants de l’île de France. Chacun recevra un ouvrage de La BNF. Pour éviter toute corruption et parce que ces ouvrages n’ont pas tous le même intérêt culturel, la distribution se fera par tirage au sort.
Ainsi, la culture sera accessible à tous au lieu d’être réservée aux 30.000 visiteurs actifs de La BNF.
Évidemment, cette proposition sera soumise, après une campagne explicative, à un référendum populaire, le peuple devant avoir le dernier mot.
Dans le cadre de notre économie de connivence l’opération sera sous-traitée au privé, donc à moi-même l’apporteur de cette idée géniale, que nous appellerons la révolution du capital culturel.
Je m’engage à financer la distribution des ouvrages composant ce capital. La puissance publique contraindra les franciliens à venir retirer leur ouvrage sous peine d’amende en cas de défection.
 5000 par jour en dix ans ce sera chose faite, donc bien plus rapidement que le temps de constitution de ce honteux capital.
Prenant en charge la totalité des frais de cette démarche culturelle égalitaire, que tout le monde attend, en échange la puissance publique me confiera l’exclusivité des rachats à ceux qui ne souhaiteraient pas conserver la parcelle de culture que le sort et la volonté politique égalitaire leur auront allouée.
J’aurai donc un chapiteau à la sortie du hall de distribution. Toute revente ailleurs que chez moi exposerait vendeur et acquéreur au délit de recel et détournement, lourdement sanctionné.
Un sondage laisse penser que 90% des bénéficiaires revendront leur part de culture.
Donc, dans dix ans je pars en Suisse avec 90% du capital de La BNF.
Mais, entre temps, Hidalgo sera constamment réélue pour avoir cassé, elle et son prochain premier adjoint M. Piketty, la spirale infernale du capital culturel.
Bien cordialement.
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Un juge d’instruction, (sans doute) en mal de notoriété, autorise une perquisition chez un innocent.
Une perquisition c’est du lourd, un viol de domicile. Dans cette affaire tous les biens de M. De Jésus seront embarqués, sans inventaire sur place.
Au final : non-lieu. Les accusations de blanchiment en bande organisée tombent, complètement. C’était un fantasme judiciaire.
Résultat, pour sauver la face et conserver les biens soustraits par les perquisiteurs, le fisc est mis sur le coup. Il prononce un redressement complètement dément, sans commune mesure avec les faits reprochés. Mais ici pas de justice, pas de magistrat, pas de non-lieu possible, nous sommes en matière fiscale. La folle perquisition échouant se transforme en escroquerie fiscale habituelle. Les biens saisis sont conservés par l’Etat ou par X. Trop fort.
Une vie détruite, une foule avide qui applaudit, nous sommes retournés en 1940, l’Etat se met du côté des pillards étant lui-même devenu le chef pillard. La masse croit bénéficier du pillage, elle applaudit. La suite sera aussi triste et dévastatrice que toutes celles qui ont eu lieu sur le même concept dans le passé.
Cordialement. H. Dumas
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Ce n’est pas moi qui le dis cette semaine, c’est la presse subventionnée.
Moi, je l’ai dit en Décembre 1973. Personne ne s’en souvient, évidemment. Pourquoi quelqu’un s’en souviendrait-il ? Paris-Match ne m’avait pas relayé à l’époque – entre nous, aujourd’hui non plus —
En ce temps là, un simple d’esprit a marqué les esprits en liant son nom à une loi particulièrement stupide, la loi Royer.
Il s’agissait de protéger les “petits commerçants” des futurs “gros distributeurs” alors en gestation avancée.
L’erreur de diagnostic était qu’il ne s’agissait pas d’une lutte des petits commerçants contre les gros commerçants, mais d’une nouvelle façon de consommer.
Les acteurs de la mutation n’étaient pas les commerçants mais les consommateurs. C’est la règle de toute économie, le maître est incontestablement le consommateur, ce ne sont ni l’industriel ni le distributeur qui commandent. Il était donc stupide de légiférer entre commerçants, puisque les responsables étaient les consommateurs.
La suite, parfaitement prévisible, de notre loi Royer fut que les petits moururent quand même mais surtout que les gros se trouvèrent protégés par une rente de situation liée au blocage artificiel des implantations. Que la concurrence fut pipée, éliminée.
Je passe sous silence les incroyables pots-de-vin, par valises complètes, que perçurent les politiques qui octroyaient les autorisations d’implantation.
Normalement, tout le monde aurait dû finir en prison.
Et bien non, cela c’est fini par une loi qui a blanchi les protagonistes, qui régit maintenant l’incroyable usine à gaz qui finance grassement la politique – alors que cette activité devrait-être bénévole –
La financiarisation de la politique fut le tombeau de sa crédibilité, elle ne finit pas de voir ces pauvres types agonir, pour notre plus grand malheur. Leur agonie se répand comme la gangrène.
Ceci dit, il n’y avait pas besoin d’être grand clerc pour comprendre que ces situations de monopole accordées au commerce allaient générer des monstres patauds, vautrés dans ce monopole, donc insignifiants, qui un jour mourraient d’obésité et d’inertie.
Nous y sommes. Après avoir joué les cadors à travers le monde sans grande réussite, parce qu’intervenant avec des fonds gagnés sans effort, nos grands distributeurs sont en passe de se trouver très mal.
Et oui, le monde de l’économie est un monde d’équilibre qui doit être en perpétuelle insécurité. La force de ceux qui s’intéressent à cette activité est puisée justement dans l’adresse nécessaire pour rester en équilibre. La concurrence est là pour entretenir la fragilité qui fait la force de l’économie, son attrait.
Une nouvelle mutation des consommateurs a pris de court nos distributeurs grassouillets, gravement. Peu de chance qu’ils puissent revenir dans le coup.
Mais, et c’est le hic — en tout cas pour une société qui a complètement perdu de vue que la vie n’est que risques et instabilité — chaque gros distributeur a plus de 100.000 employés, à qui l’on a promis avenir serein, sécurité de l’emploi, etc…
L’avenir prévisible est assez clair.
Comment une classe politique, qui s’agite avec frénésie pour protéger ses prébendes lorsque 50 ou 100 emplois sont menacés, pourrait-elle ne rien faire lorsque le problème se pose pour plusieurs centaines de milliers ?
D’abord, évidemment, comme bêtement ce pauvre Royer, les politiques vont agir sur le commerce, alors que la mutation est une nouvelle fois chez les consommateurs. Ils vont tenter de contraindre ces derniers, peine perdue, cela ne marche jamais.
Puis ils vont probablement essayer de sauver le modèle périmée de la grande distribution en paralysant ses évolutions du type complexe polyvalent, ce qui est déjà en cours et va empirer.
Et enfin, ils vont mettre la main à la poche pour soutenir avec de l’argent public, cette grande distribution débordée.
Ils seront facilement convaincus, ils se rêvent déjà fixant les prix d’achat aux producteurs et bloquant les prix de vente pour les consommateurs.
Ils nationaliseront, à terme, la distribution.
Et là, bingo, quelques années plus tard, les rayons seront vides. La pénurie, qui est une constante lors de toutes leurs interventions, sera la règle.
Voir venir, une qualité ou un défaut ?
Je ne sais pas, bien que je sois un peu affublé de cette particularité, qui n’est pas de tout repos, loin sans faut.
Je peux simplement vous dire deux choses
– On ne voit, relativement, les conséquences à des décennies des décisions prises aujourd’hui que pour des domaines et en des lieux que l’on connait parfaitement, c’est-à-dire en peu de choses.
– En conséquence, trouver celui qui sait est tâche ardue. La démocratie en est incapable.
Donc nous sommes condamnés à avancer à l’aveugle.
Celui qui voit ne peut nous être d’aucun secours s’il n’est pas celui qui décide. Et, celui qui décide n’est jamais mis en place parce qu’il est celui qui voit, mais pour des raisons liées au hasard ou à des motifs non attachés à ses compétences de vision.
C’est ce qui explique le nombre si restreint d’hommes politiques qui maitrisent l’action et ses conséquences dans le temps.
Bien cordialement. H. Dumas
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Larousse est net, le haut-le-cœur : “Sentiment de dégoût, de répulsion provoqué par ce qui est insupportable, révoltant, abject.” Clair, non ?
La Sécu édite une charte du cotisant contrôlé, intéressant. Notamment une des premières pages, en ce qu’elle donne le ton.
“La sécurité sociale repose sur le principe de la solidarité” c’est quoi ce truc ?
Voilà, voilà, pas de précipitation : “Chacun est protégé face aux aléas de la vie”. Ah bon. Mais c’est très vaste ça. Qui est-ce qui décide ce que sont les aléas de la vie ? Par rapport à quoi ? A qui ? Comment ? Pourquoi ?
Les précisions arrivent : “Les prestations versées en cas de maladie ou de perte d’emploi, les allocations familiales, les indemnités d’accidents du travail et les retraites sont ainsi prises en charge par la collectivité pour le bénéfice de chacun”
Effectivement c’est plus clair. Mais ce ne sont pas les aléas de la vie ça, ce sont certains risques de la vie, très différent.
Un risque dont le coût connu est partagé à l’aide d’une prime versée par des assurés, volontairement ou par obligation légale, on connait, on appelle ça une assurance.
Nulle solidarité en cela, simplement un partage du risque. En quoi l’Etat peut-il se targuer de prendre en charge une “solidarité” qui n’en n’est pas, qui n’est qu’une assurance dont il s’octroie le monopole ? Salement gonflé l’Etat.
Comment peut-il annoncer qu’il le fait au “bénéfice de chacun” ? Ce n’est pas à l’Etat de décider de nos bénéfices de consommateurs, d’assurés. Nous sommes assez grands pour choisir les assurances que nous souhaitons, même quand, comme pour notre automobile, elles sont obligatoires.
Un peu plus loin le mystère s’épaissit : “Ces prestations sont financées par les cotisations et contributions sociales collectées par la branche recouvrement”.
Les primes d’assurances pour la couverture de ces différents risques sont appelées “cotisations et contributions”. Lourde suspicion.
Ne serait-ce pas un enfumage pour payer autre chose avec les primes ou pour ne pas lier ces primes au risque ? C’est bien possible. A la réflexion c’est même sûr.
N’est-ce pas la définition de l’escroquerie ? Faire payer autre chose que le produit objet de la transaction, mais si, mais si, pas de doute.
Donc un Etat escroc. Mais oui, encore oui.
Un Etat qui utilise ses fusils, ses prisons, ses magistrats pour faire croire qu’il rend un service alors qu’il ne fait qu’usurper une activité économique qu’il dénature et évidemment dont il surenchérit le coût jusqu’à l’impossible pour les assurés.
Grosse escroquerie : “supérieure au budget de l’Etat…..”
Mais tout cela ne serait pas si grave, si l’Etat ne devenait pas, dans le même temps, un meurtrier.
Lorsqu’un assuré ne paie pas sa prime, il n’est pas assuré, un point c’est tout. Dans ce cas, on peut imaginer que l’Etat pourrait peut-être l’assister sous certaines conditions, pourquoi pas.
Par ailleurs, la prime d’une assurance est liée au risque et au profil du client, pas d’ambiguïté, peu d’espace pour la suspicion.
Mais, quand la prime en prenant le nom de “cotisation et contribution” ne correspond plus à rien, qu’elle devient un impôt qui ne dit pas son nom, qui se dit de solidarité, qu’en est-il?
Tout le monde n’a pas la même idée de la solidarité. Pour faire entrer cette brillante idée dans les têtes, il faut un peu forcer, fatalement.
D’où, propagande, police de la pensée, espionnage, répression, le cycle infernal. C’est tout cela qui est défini, “pour notre bien”, dans la charte du cotisant contrôlé.
Je vous le dis : méchant haut-le-cœur.
Cela ne finira donc jamais. S’engager dans la vie, prendre des responsabilités, assumer sa part de l’économie indispensable au groupe, n’a comme résultat que de faire de celui qui s’engage un cotisant contrôlé, un contribuable contrôlé.
Avec tous les harcèlements, les tortures, liés aux contrôles. Merci, on connait.
La fuite, la fuite, la fuite….. la liberté par la fuite, pas d’autre solution.
Cordialement. H. Dumas
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Je ne sais pas où vous en êtes de votre contrôle fiscal, mais je suppose que, comme nous tous, vous vous trompez sur son organisation, sa réalité, sa finalité, votre place dans la terrible épreuve qui vous est tombée dessus, qui va vous tuer ou vous transformer définitivement en infirme de la société.
Nous sommes des naïfs perpétuels dans cet espace de sauvagerie et de tromperie institutionnelles du contrôle fiscal.
Ce n’est pas un manque de sensibilité ou d’intelligence qui nous ferait défaut, c’est que l’inimaginable ignominie du contrôle fiscal n’est pas accessible à la raison.
Entendons nous bien :
– Je ne parle pas de l’anxiété à recevoir, sans raison, sans explication, une notification de contrôle fiscal. Cela paraît anxiogène au départ mais ne sera que broutille plus tard.
– Je n’évoque pas le choc psychologique du viol par le contrôleur de votre intimité matérielle, de vos secrets stratégiques, de l’atteinte à votre image pour vous-même et pour les autres.
– Pas question non plus de penser à votre effarement quand vous découvrez la jungle des professionnels supposés vous servir de conseils, leur connivence avec le fisc, leurs conseils de capitulation.
– Encore moins de rappeler votre déception quand vous constatez que ni la hiérarchie des contrôleurs ni la justice n’ont d’écoute pour vous et votre cas, alors que vous le ressentez comme essentiel, vital, évidemment.
– Ce sera pire quand, en plus, vous constaterez que, non content de s’en foutre, ils vont participer à votre destruction sans prendre la peine de comprendre vos arguments, sans respect pour vous et pour la ruine dans laquelle ils vous précipitent sans raison.
Quand petit à petit, isolé du reste de la société, des inconnus mais aussi de vos plus proches parents ou amis, vous aurez enfin découvert tout cela, entre dix et quinze ans seront passés.
Vous serez hébété, le temps vous aura filé entre les doigts, la lutte que vous aurez dû mener aura pris toute votre énergie, mangé votre vie, vous n’arriverez même pas à imaginer qu’une vie paisible puisse exister.
Plus de projet, plus d’avenir, seule l’idée de desserrer un étau qui vous étouffe à petit feu vous obsèdera. Vos proches, s’ils restent avec vous, épouseront cette angoisse existentielle.
Mais tout cela n’est rien.
Depuis le début les charognards du Darkfisc rodent, ils vont passer à l’attaque.
Là, c’est vraiment dur, vous êtes face au peloton d’exécution.
Mais attention, il ne faut pas qu’à l’occasion du scandale de votre disparition la population puisse percevoir ne serait-ce qu’une infime partie des tortures dont vous êtes l’objet, des injustices qui vous frappent. Elle pourrait, sait-on jamais, avoir un mouvement de compassion, voire même une révolte d’indignation.
Alors les charognards vont laisser pourrir la situation, dix ans, quinze ans, vingt ans, pour eux le temps ne compte pas.
Ils ont pris des hypothèques sur tous vos biens immobiliers, répertoriés tous vos biens meubles, paralysés tous vos comptes en banque, et ils attendent.
Au début vous vivez du peu qui a échappé à la traque, vente de vos vins, de votre collection de timbres, de quelques bijoux, puis vous empruntez à des amis proches.
Vous êtes encore assez naïf pour croire que vous allez trouver une issue. Pendant ce temps les charognards se marrent. Votre environnement se lasse. Les autres vous croient disparu depuis longtemps. Il faut les comprendre, ils ne vous voient plus, vous n’avez plus les moyens de sortir, vous êtes cloîtré chez vous.
A ce moment deux choses peuvent se passer :
La première :
Vous êtes coincé, un créancier, même petit, provoque votre faillite commerciale ou personnelle. C’est la fin.
Les charognards présentent leur facture. Tout vous échappe. Les magistrats qui s’occupent alors de vos comptes entérinent la dette fiscale, la lutte est finie. La liquidation couvrira ce qu’elle couvrira, pour le reste vous resterez débiteur. Vos revenus, retraite par exemple, seront saisis jusqu’à épuisement. Vous vivrez au dessous du RSA pour le reste de votre vie.
Aucun homme, même un vrai tricheur fiscal, ne mérite une condamnation à perpétuité de ce type.
La deuxième :
Vous mourrez. La lutte vous a épuisé, le cancer fiscal vous a emporté, c’est la tombe. Les charognards sont à votre enterrement avec leur facture.
Ils la présentent au notaire chargé de la succession qui, comme les magistrats cités précédemment, l’entérine. Votre épouse, vos enfants, ne sont pas outillés pour poursuivre la lutte, ils sont dépossédés de tous vos biens. Ils sont tenus de refuser la succession. Vous disparaissez de la planète, vous n’avez jamais existé, il ne reste rien de vous. Les charognards ont tout pris. Mélanchon et Besancenot applaudissent, ils fêtent la mort d’un affreux capitaliste, alors que vous n’étiez qu’un homme libre, travailleur, économe et probablement utile aux autres.
Vous n’avez même pas pensé à aller en banlieue acheter une Kalachnikov tant vous étiez crédule, confiant en votre pays et en sa justice, tant vous aviez la conscience tranquille. Trop tard, le film ne pourra pas se rejouer, le grand soir n’était pas pour vous. Que feront les autres demain ? Rien, comme vous ils ne comprendront qu’à la fin, eux aussi trop tard….
EXEMPLE PRATIQUE EN COURS
Bien cordialement. H. Dumas
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Chacun y va de sa petite émotion concernant cette étrange affaire. Quels sont ceux qui ont en main toutes les informations qui permettraient de comprendre quelque chose à ce sac de nœuds ?
Certainement pas moi. Dois-je pour autant ne pas donner mon opinion ? Objectivement oui, je ne devrais pas la donner. Et bien, figurez-vous que je vais quand même vous la donner. Disons que c’est histoire de passer un moment ensemble, d’en parler entre amis.
Nous sommes donc dans les années 60, la France se la pète légèrement. Elle est riche et un peu vulgaire, on lui pardonnera. Il n’est pas si simple d’être riche et bien élevé. Il faut souvent plusieurs générations.
A cette époque nos technocrates sont enthousiastes. Pas encore cyniques. Déjà ils prévoient l’avenir exclusivement à partir du passé, c’est leur TOC.
Ces braves gens ne savent faire qu’une chose c’est mettre dans une infinité de cases tous les chiffres qu’ils peuvent récupérer puis, à partir de formules imaginées par eux, projeter un avenir qui serait déterminé par ces chiffres du passé.
Ils oublient, tout simplement, la vie, les situations, le hasard, toutes ces choses qui ont justement généré les chiffres qu’ils ont récupérés qu’ils font mine de croire vrais, issus exclusivement de la logique mathématique.
Que n’ont-ils retenu — la seule chose à retenir de l’église catholique — l’acceptation du mystère, maître de la vie.
Or, dans les années 70, la France commence à déraper. Les premières pertes arrivent. Tous les projets prestigieux souffrent, les existants vont mourir de leur belle mort, ceux en devenir vont être mis en sommeil.
C’est l’amorce du repli. Le début de celui que nous le connaissons aujourd’hui, qui est encore loin de son maximum mais s’y dirige avec entrain.
Très peu de projets survivront, très peu garderont avec le temps une légitimité. C’est dire le manque de prospective pertinente qui les avait vu naître.
Il n’est pas difficile d’imaginer que, dans une période mondialement plus dure, effectivement le grand Ouest français est un peu la pampa. Ce n’est objectivement pas là que ça se passe.
Quel homme politique pourrait avoir le courage de dire à une région qu’elle n’est plus dans le coup, au moins en l’état des projets prévus, notamment un délirant aérodrome ? Encore faudrait-il qu’il ait autre chose à proposer, et même….
Donc notre aéroport, seul projet grandiose et flatteur de la région, en reste le totem, alors que l’économie n’en veut plus.
Toute la fine fleur de nos penseurs et de nos techno-devins fait comme oui, en sachant que non.
C’est là que débarquent les “zadistes”, les cloportes de la défaite, les parasites de l’échec, les champignons du moisi, les points blancs de la confiture qui tourne, les intermittents du boulot, de la responsabilité….
Ils envahissent un espace dont tout le monde se fout, créant une micro-société adaptée à leur idée de la liberté pour eux et de l’esclavagisme pour les autres qui sont censés leur devoir tout ce dont ils ont besoin à travers l’impôt que l’Etat leur redistribue abondamment.
Mais soudain, avec le temps, ils symbolisent une résistance.
A quoi ? A rien puisque plus personne ne veut de cet aéroport, de ce site, enfin plus personne d’économiquement responsable.
Les politiques et leurs connivents les majors signent des ersatz de contrats visant à digérer l’échec annoncé.
La pantomime prend de l’ampleur à la faveur d’un précédent célèbre, qui n’a rien à voir en lieu et en temps.
Le Larzac, puisque c’est de lui qu’il s’agit, n’est pas le déchet d’une grandeur économique terrassée à quoi tout souriait avant, mais celui d’une armée en décomposition après avoir accumulé des défaites à répétition et que plus personne alors ne veut servir.
Certes, il y a un point commun entre l’extension inutile d’un camp militaire sur le Larzac et la création inutile d’un aérodrome à Nantes, c’est l’inutilité. Mais c’est tout.
Le Larzac est un terrain sans valeur, juste bon à faire vivre quelques moutons et un homme politique subventionné célèbre. C’est un désert loin de tout.
Notre Dame des Landes c’est un terrain riche, proche de Nantes, rien à voir.
De ce fait, les “zadistes” du Larzac ne sont restés qu’un été, ceux de Notre Dame des Landes tentent de s’incruster.
C’est tout le sel de l’opération.
Tout site que la vie économique abandonne s’expose au squat. C’est une règle absolue, qui vaut pour un pays entier. Il s’en faut de peu que la France, dans sa globalité, devienne une réserve mondiale de “zadistes”.
Attention, soyons clairs, mes paroles dures pour les “zadistes” ne sont pas un jugement moral. J’accepte pour chacun le droit à la vie qu’il veut, y compris à la cloche sur le Larzac ou ailleurs, si c’est sa décision. Mais je ne veux pas être impliqué à travers le moindre argent public. C’est tout.
Alors oui, Notre Dame des Landes triez pour nous.
Si ces terres reviennent à la culture cela devrait être à travers le marché agricole et non à la suite de la récompense à une résistance à rien, montée en épingle pour rien.
Il ne s’agissait que d’un projet stupide et mégalo, complètement décalé économiquement, qui n’aurait jamais abouti, “zadistes” ou pas “zadiste”.
Bien cordialement. H. Dumas
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Une fois n’est pas coutume, comme l’aurait dit Sancho Panza qui ne pouvait pas s’empêcher d’émailler ses discours de proverbes. Je vais aujourd’hui vous entretenir de mes déboires fiscaux personnels.
Ce n’est pas que je veuille vous faire partager ma misère fiscale, non plus attirer votre compassion, mais je crois que ce qui m’arrive est révélateur de l’ignominie des Services Fiscaux. Nous n’avons pas si souvent la possibilité d’apporter la preuve des souillures de ces gens là, qui se donnent toujours le beau rôle et se veulent au-dessus de tout soupçon.
“Le cénotaphe de Newton” de Dominique Pagnier est un livre qui vous colle un vertige spatial désagréable parce que l’action se passant principalement en Russie, en Allemagne et en Autriche, les noms et les lieux inhabituels, abondamment décrits, rendent les repères difficiles au fil de l’action.
Il n’en reste pas moins que ce livre est formidable. Il recréé l’ambiance délétère des sociétés totalitaires où le pouvoir s’appuie sur un idéal irréel, inhumain, et compte sur la délation, la torture, l’enfermement, la déconstruction, la psychiatrie accusatoire, qui vont avec tous les totalitarismes, pour casser les individus et les soumettre à cet idéal, en fait au pouvoir.
C’est un sujet largement exploité, mais Dominique Pagnier le fait avec une humanité qui, passant par-dessus l’innommable, décortique la problématique à travers l’affect. L’ignominie prend le visage humain auquel elle ne peut échapper.
Dans le livre Götz sourit à Arius, fait mine de le rassurer. Alors qu’il est le chasseur de la Stasi. Il n’a même pas de haine pour Arius. Il le voit comme un élément potentiellement perturbateur du système communiste qu’il défend avec conviction. Il va employer les méthodes les plus viles pour soumettre Arius.
Mais, en fait, ne le soumettre à rien, juste à entrer dans la place qu’il lui établit dans le gigantesque fichier de la Stasi dont il a la charge. Ce faisant il détruit la vie d’Arius, gratuitement, inutilement. Tellement qu’il continuera son fichage après la chute du mur, alors que la STASI n’existe plus.
La Stasi c’était cela, c’est-à-dire rien et tout à la fois, une machine sans queue ni tête, juste un outil de terreur, exclusivement destiné à entretenir cette terreur pour préserver le pouvoir en place.
Notre fisc c’est la même chose. Le bilan réel des contrôles fiscaux est nul si l’on met en perspective les dégâts inutilement causés par rapport aux retours espérés ou annoncés.
Ceux qui sont chargés des contrôles fiscaux et de leurs recouvrements sont comme Götz. Ils ne voient même plus la réalité de leur action. Ils distillent la terreur. Ils consacrent leur intelligence et leur vice – car il leur en faut – à fabriquer la machine à faire peur, à terroriser les français et les déposséder de leur individualité pour les soumettre.
Avec ce LIEN, vous pouvez, si vous le désirez, mais ce sera un peu rébarbatif (le chargement du lien demande plusieurs minutes), prendre connaissance de l’intégralité de ma misère fiscale telle que je l’expose en ce moment à l’AJE, avec qui je suis en procès, sans espoir, incluant cependant deux QPC qui vaudraient la peine….réponse fin Février.
Revenons à Vincent Guilgault
Ce monsieur est le patron du pôle recouvrement de la Charente-Maritime. C’est donc lui qui est chargé de me poursuivre dans le cadre d’une partie des sommes indues qui m’ont été collées sur le dos par des contrôleurs fiscaux indélicats.
C’est ainsi que j’ai été amené à rencontrer Vincent Guilgault plusieurs fois. A chaque rencontre il a été compréhensif, ouvert, partageant mes émotions et évoquant livres et voyages. Amical quoi.
Je suis tombé dans le panneau, et pas qu’un peu.
Dans un billet – LIEN – il m’avait tellement convaincu de sa bonne foi que j’ai publié les mails échangés avec lui, dans lesquels il m’informait que, malgré toute sa compassion, il n’avait pas pu convaincre sa hiérarchie de desserrer l’étau qui nous ruine mon épouse et moi-même.
J’ai donc pris contact avec la dite hiérarchie, et voici le mail que j’ai reçu en retour.
Incroyable non ?
C’est Guilgault qui a le pouvoir et non sa hiérarchie pour les problèmes qui me tuent iniquement.
Vous pouvez imaginez ça ?
Un type avec qui je discute 1h30 dans son bureau, qui me parle de Brassens, de littérature, de vacances, qui se dit effondré et comprendre les injustices fiscales dont je suis l’objet, me précisant qu’il ne les avait pas comprises avant, mais que maintenant il va se faire l’ambassadeur de ma cause auprès de sa direction, car ce n’est plus lui qui a mon dossier. A qui j’expose ma misère sans retenue.
Et qui, en sortant de son bureau, court certainement vers son service et dit à ses collaborateurs: “on le tient, il est mort, finissez-le”.
Vous pouvez imaginer une telle déloyauté, un tel vice ? Une telle raclure ?
Moi, non. J’ai pourtant tout vu. Mais chaque fois, la noirceur des hommes me confond. C’est un puits sans fond.
Alors oui, je l’affirme, Bercy est l’outil d’une dictature — comme la Stasi — tous ceux qui participent à cette dictature sont coupables. Ils savent ce qu’ils font. Ils le font par vice, par conviction peut-être à cet idéal inhumain et stupide d’égalitarisme.
Combien de meurtres encore avant qu’ils paient ? Paieront-ils un jour ?
Retrouverons-nous la liberté, sans laquelle le peu de temps qui nous est donné de vivre n’a aucun intérêt ? Ou, serons nous pour toujours les victimes de pervers comme Guilgault ?
Quel espoir d’éradiquer ces cochonneries ?
Après, au cours des siècles, des centaines de millions de morts, d’interminables journées du souvenir, des tonnes de littératures sur le sujet, de fausses contritions, de fausses promesses politiques, nous sommes toujours au même point.
Ce sont ces ordures qui inventent le mal pour nous asservir, qui se prétendent au service de l’Etat, qui nous donnent, supérieurs, l’impression de nous comprendre pendant que par derrière ils nous tuent sans vergogne. Eux qui dénoncent notre droit à la liberté comme un mal pour la collectivité qu’ils se sont appropriés par effraction.
Nous sommes vraiment un troupeau voué à l’abattage. Aujourd’hui je connais un boucher, piètre consolation.
Bien cordialement. H. Dumas
Partager la publication "Vincent GUILGAULT, un voyou à qui l’on donnerait le Bon Dieu sans confession."
Julien Dray — “Draysiel” pour les intimes tant ça fume noir quand il réfléchit — se lance dans la compétition préférée des ténors politiques : “Plus nul que ça tu meurs”
Il a le goût du risque, il voudrait devenir le nouveau Premier secrétaire du défunt Parti socialiste. Où ça va se nicher l’ambition ?
Il se dit qu’une médaille au concours pourrait l’aider. Après avoir raté celle du plus beau charolais au salon de l’agriculture, il pense qu’ici il a ses chances.
Ce ne va pas être facile, il aura fort à faire.
N’oublions pas Hamon qui se proposait aux dernières présidentielles d’acheter sans vergogne les électeurs en leur refilant un salaire direct avec l’argent public. Le Code électoral interdit la manœuvre, d’ailleurs à l’époque nous avons déposé une plainte, dont nous n’avons jamais entendu parler depuis.
Aussi Marine Le Pen dans sa complainte : “Papa, je peux sortir de table ?”. Ben non, elle peut pas, faudra attendre que le vieux ait fini son gueuleton.
Ou encore le Bussereau et son extraordinaire garde-robe de vestes et manteaux réversibles.
Du lourd tout ça.
Enfin, regardons la proposition de Dray, elle ne manque pas de panache pour le concours de ” plus nul que ça tu meurs”
D’abord, Dray : il n’aime pas internet.
Il est resté très Traban et Minitel. D’ailleurs chez lui, entre le bureau et la cuisine, il y a un circuit Minitel qui lui permet de converser avec son épouse pendant qu’il prépare le pot au feu.
Alors vous imaginez, si ça ne tenait qu’à lui les “gafa” auraient intérêt à faire gaffe.
Ne nous égarons pas.
La proposition de Dray pour le concours c’est : 50.000 balles à tous les français le jour de leurs 18 ans, à la place de l’impôt sur le bénéfice des “gafa”.
C’est pas mal.
Si son plan avait été en place à l’époque, j’aurais été dispensé d’impôt pour les 18 ans de mes enfants quand je leur ai acheté une bagnole.
Je me dis que nos grands distributeurs regroupés, les “Calcui” ( l’ont-ils?), vont peut-être choisir cette solution plutôt que leurs impôts. D’une part ils sauront où passe leur argent, d’autre part pour les gamins nous en serions alors à 100.000€ pour leur 18 ans, ça commence à être pas mal.
Où ça se complique c’est sur les motivations.
Il nous dit : “ils ramassent des informations sur nous, donc ils doivent nous verser un petit machin”, enfin pas à nous mais aux gamins pour leur 18 ans.
Je ne saisis pas très bien pourquoi la valorisation de mes informations personnelles irait récompenser un gamin que je ne connais pas, mais bon, pourquoi pas.
Le truc que je ne comprends pas non plus c’est que tous les sites internet récupèrent nos informations personnelles. S’ils sont tous taxés de la sorte, à 18 ans tous nos gamins seront riches.
Et puis, je ne vois pas la différence entre nous et les “gafa” et nous et n’importe quel commerçant. Si mes souvenirs sont exacts, nous sommes les chalands et, de tout temps, les commerçants ont vendu ou loué leur chalandise, elle fait partie de leur fond de commerce. Mon boulanger me devrait-il un petit quelque chose parce qu’il connaît mon prénom ?
Je me demande si son truc est bien ficelé au Dray.
En fait, c’est peut-être une fake News son truc ?
Juste une bulle médiatique pour avoir l’air intelligent et devenir le plus intelligent des socialistes. Si c’est ça, effectivement, ça devrait largement suffire.
Il n’en reste pas moins que ce coup de monnayer nos informations personnelles, ça fait réfléchir.
Parce que, le champion toutes catégories confondues de la récolte de nos données personnelles c’est Bercy.
Si elles sont valorisées comme le souhaite Dray, on va ramasser un sacré paquet de pognon chez Monsieur Bercy.
Sans compter que : plus les données rapportent plus évidemment elles valent chers.
Les gros contribuables percevront donc plus que les petits lors de cette valorisation.
Pas si con le Dray. Enfin un peu de justice.
Lors de mon prochain voyage à Paris, je passerai par Bercy pour discuter de la valeur des informations qu’ils collectent sur moi.
Définition de fake news par Wikipédia : “Les fake news sont des informations délibérément fausses ou truquées (fake veut dire en anglais « faux, truqué ») émanant en général d’un ou de plusieurs médias, d’un organisme ou d’un individu. Elles participent à des tentatives de désinformation, que ce soit via les médias traditionnels ou via les médias sociaux, avec l’intention d’induire en erreur dans le but d’obtenir un avantage financier ou politique.”
Notre jeune et impétueux président de la République Emmanuel Macron est scandalisé. La presse se fait l’écho de son indignation : “le président de la République a annoncé un projet de loi pour lutter contre la publication de faux contenus pendant les campagnes électorales”.
Une piste législative est dévoilée à demi-mot : “Le chef de l’Etat en a dévoilé les contours en fustigeant “cette propagande articulée avec des milliers de compte sur les réseaux sociaux” qui “en un instant répandent partout dans le monde, dans toutes les langues, des bobards inventés pour salir un responsable politique, une personnalité, une figure publique, un journaliste”.
Nous sommes habitués à être pris pour des cons, mais alors là chapeau, c’est la totale.
Dans le fond, c’est quoi la revendication de Macron ?
Tout simplement il réclame pour lui et ses copains de la presse officielle l’exclusivité du mensonge pendant les campagnes électorales. C’est pas beau ça ?
Imageons la situation.
Les élections arrivent. Mettons : je balance une fake news, anonymement évidemment.
Par exemple : je trouve – ou je fabrique — une photo de Macron avec une jeunette et je titre “Macron tombe amoureux d’une étudiante en philo de 17 ans, il ne se représentera pas, il part avec elle aux philippines”. Plenel, tout excité, reprend l’info, et bien sûr Mélenchon surenchérit. Je ne parle même pas de la drôlesse de Jean-Marie.
La fake news parfaite ? Et bien non.
Certes, il est possible que la chose soit fausse, mais où se siturait mon avantage financier ou politique ? Peut-être une blague de potache pas très fine, mais elle ne me rendra ni riche, ni président de la République. Donc, pas de fake news selon la définition de Wikipédia. Juste un gag, qui me fait mourir de rire, qui ne plait pas à l’intéressé, pas grave.
Au même moment Macron lui déclare : “Je vais continuer à travailler pour vous, à faire baisser le chômage, à limiter le déficit de la France, à soigner gratis tout le monde, à enrichir les pauvres tout en favorisant les entreprises des riches, à répandre l’amour entre vous tous par le mélange obligatoire des communautés, je vais établir le rafraîchissement climatique, votez pour moi”. Son discours est repris par toute la presse et ses millions de lecteurs.
Ça c’est une fake news : tout est faux, nous sommes induits en erreur et lui cherche à en tirer un avantage politique et financier, il veut être réélu. CQFD.
Macron et consorts pourraient-ils éviter de se répandre en fake news ?
Pas facile. Il faudrait qu’ils disent la vérité : “Votez pour moi, je ne foutrai rien. Le destin du pays ne dépend pas de moi, mais de vous. Je vous promets de vous laisser faire, de ne rien faire pour vous emmerder. La France ce n’est pas moi, c’est vous. Nous ne sommes pas un grand pays, juste une bourgade mondiale. Je m’engage à supprimer tous les parasites qui vivent à ne rien branler, les profiteurs déguisés en personnages importants. Etc…”
Vous imaginez ça ? Un président de la République dont le programme serait d’aller au golf tous les jours, de supprimer tous ces fonctionnaires qui nous pompent l’air, claquent notre fric, détruisent notre tissu social pour installer à sa place une utopie dont on sait quelle ne peut que tuer sans limite. En fait, de nous lâcher la grappe, d’être libéral. C’est impossible.
Conclusion
Les fake news on s’en fout, nous sommes habitués. Mais en consentir l’exclusivité à Macron et ses copains, non, certainement pas.
Cette attaque injustifiée contre notre liberté sur le net, c’est peut-être la goutte d’eau qui va faire déborder le vase.
Je ne crois pas une minute au sondage qui prétend que 75% des français seraient pour la censure sur le net.
Macron avance sur un terrain instable qui pourrait révéler sa vraie nature s’il persiste et précipiter sa déchéance de Gorbatchev français, de censeur mou continuateur d’un système à l’agonie.
La liberté n’est peut-être pas loin, que Bercy le veuille ou non.
Cordialement. H. Dumas
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Avant Noël, j’étais, comme si souvent, lancé à 130 Km/h sur l’autoroute. Vers 23H, du côté de Carcassonne, circulation fluide.
En face, un trafic modeste, principalement de camions, m’obligeait à rouler avec mes phares en position de croisement, c’est-à-dire avec une visibilité d’une cinquantaine de mètres. Pas tout à fait deux secondes pour être sur un obstacle pris dans les phares. Conclusion : il ne faut pas d’obstacle.
Soudain apparut un animal, figé sur ma voie de circulation, assez gros, sans doute un renard. Moins de deux secondes plus tard il passait sous mon véhicule, en plein milieu. Je n’ai pas bougé un cil, autrement je me tuais.
Il m’arrive d’y penser.
La circulation était loin d’être dense. Si cet animal n’avait pas été en état de sidération, sa puissance physique, ses réflexes naturels, lui auraient, à coup sûr, permis de se sortir sans dommage de la situation inconfortable dans laquelle il s’était fourré.
La sidération, conséquence de la surprise, est paralysante, mortelle.
C’est sur elle que comptent ceux qui cambriolent des logements occupés en saucissonnant leurs victimes. Ils arrivent par surprise, mêlant violence et rapidité pour provoquer la sidération qui va leur permettre de se rendre maître d’une situation au départ à leur désavantage. C’est vrai quoi, ils ne sont pas chez eux, ils sont en terrain hostile. S’ils cognent à l’huis, ou sonnent, peu de chance que l’on ouvre la porte pour les laisser entrer.
La base du contrôle fiscal est, pour le contrôleur, de provoquer la sidération.
Comme pour les malfrats, la surprise et la violence sont les outils que Bercy emploie pour sidérer les contribuables. Les contrôleurs fiscaux remplacent la rapidité, impossible dans leur type de larcin, par le marigot des lois interprétatives à leur gré.
Et, ça marche. Nous sommes les témoins des dégâts de la sidération sur les contrôlés fiscaux.
Trois étapes pour Bercy
1° étape : La constitution de fichiers. Cet élément est très important. Il génère l’angoisse chez le contribuable par le seul fait que ces fichiers existent, au-delà de la récolte des informations elles-mêmes.
Cette idée de fichier met déjà les contrôlés sous angoisse. L’idée de délation empoisonne la vie de chacun et prépare le terrain à la peur et à la surprise.
Puis, les informations entre les mains des contrôleurs vont leur permettre de biaiser le contrôle, de l’organiser de façon insincère. Ils feront coller les données recueillies lors du contrôle aux objectifs qu’ils s’étaient fixés sur fiche avant le contrôle.
Le ragot du fichier remplace l’objectivité de l’observation qui rendrait la tâche des contrôleurs difficile, tant la trésorerie des entreprises et son organisation sont un ADN spécifique à chaque entreprise et à chaque entrepreneur, pratiquement indéchiffrable.
En parallèle, le rôle du fichier, et la délation qui va avec, font l’objet d’une propagande de tous les instants, déstabilisante en elle-même.
2° étape : L’arrivée chez le contribuable, soi-disant aléatoire, en réalité programmée depuis longtemps, mais dans tous les cas dissimulée au contribuable.
Calculée par les contrôleurs au plus mauvais moment pour le contribuable. Par exemple en fin de vie professionnelle, au moment d’une crise de son entreprise, d’une difficulté associative, etc… En fait, à un moment de fragilité.
3° étape : Le rituel et la loi fiscale qui sont incompréhensibles aux non initiés, mettant le contribuable entre les mains de professionnels qui doivent leurs salaires au système en place. Qui ne lui seront donc d’aucun secours.
Cet espace de non droit, ou les contrôleurs évoluent librement, sans aucune retenue, déboussole le contribuable, lui ôte tout repère.
Ainsi, en trois étapes, Bercy aura pris dans ses phares le contribuable sidéré.
Lancé à fond, il l’écrase sans coup férir, sans sourciller. Il ne restera plus rien de lui, quelques poils ou quelques plumes, c’est tout.
C’est en état de sidération que nous récupérons les contribuables, ici sur Témoignagefiscal, ils n’y sont pour rien.
Il faut qu’ils le sachent. Ils sont les victimes d’attaques programmées, dont la sidération est le moyen et leur cambriolage le but.
Comment éviter la sidération ?
D’abord en ayant en tête les méthodes de Bercy, sans arrêt, à chaque minute, à chaque instant. Puis en s’entraînant moralement, comme s’entraînent les commandos qui vont avoir à faire face à un ennemi tricheur, sauvage, sans scrupule.
L’essentiel sera de ne pas tomber en état de sidération.
La lutte restera entière, incertaine, difficile, probablement perdue puisqu’elle ne dépend pas vraiment du contrôleur et du contrôlé, mais, comme pour la Stasi, de l’organisation crapuleuse de notre société.
La souffrance restera, la ruine au bout aussi sans doute, mais le contribuable non sidéré échappera à la honte de lui-même que veut lui inculquer Bercy. Il pourra se regarder en face, seul cela compte.
Ne vous laissez pas sidérer, gardez vos réflexes, votre énergie, votre courage, vos capacités d’action, vous pourrez porter des coups, plus importants que vous ne l’imaginez, à cette ignoble organisation de malfrats qu’est Bercy. Ces coups feront un jour tomber cette citadelle.
On sentait bien un malaise depuis un certain temps, mais on tournait autour du pot.
Revenons à Clausewitz, il est incontournable sur le sujet, très clairement il affirme que la guerre n’est que la suite de la politique. En quelque sorte la guerre est une discussion qui s’éternise et s’enlise sur un sujet collectif, et qui se continue à coup de canon.
Les discussions naissent d’affrontement sur des points que nul ne peut prouver, ce qui évidemment inclut que personne ne peut avoir raison, d’où l’enchaînement qui mène à la guerre.
C’est ainsi que cycliquement les mal-enrichis s’en prennent à ceux qui sont aisés, les mal-instruits à ceux qui sont cultivés, les mal-portants à ceux qui pètent la santé, les mal-honorés aux gens célèbres, etc…. chaque fois provoquant des discussions sans issue, terreau de guerre.
Ces foultitudes de mal-xxx quelquefois se regroupent momentanément et ont alors une force suffisante pour tout casser. Les dégâts sont sauvages, suivis parfois d’apaisement où il fait bon vivre jusqu’à la prochaine fois, au contraire d’autres fois la chienlit s’installe pour des années. C’est la grande loi du hasard, la loterie de la vie.
Après plusieurs essais de discussion vaseuses, telles que l’égalitarisme, l’écologie, les religions, on sentait bien certes que ces discussions s’enlisaient mais mollement pas au point de déboucher sur une vraie guerre mondiale. Tout au plus des escarmouches locales.
Cela venait des sujets abordés, dépassés, géographiquement trop restrictifs en cette époque de mondialisation.
Et… soudain, le vrai sujet capable d’embraser le monde est mis sur la table.
Les mal-baisés (es) attaquent les jouisseurs (ses).
Ils installent carrément la guerre entre d’un côté les femmes de l’autre les hommes, et au milieu ceux qui se prétendent les deux à la foi ou aucun des deux.
C’est donc, en gros, trois milliards et demi de combattants qui se dressent contre trois autres milliards et demi, on peut espérer une putain de guerre mondiale.
Avant d’avancer plus avant dans les pronostics de l’affrontement, évoquons, si je puis me permettre, son fondement.
Il s’agit donc de la sexualité qui est, à ce jour et à notre niveau de connaissance, universelle et éternelle. Elle est le véritable moteur de l’humanité, les curés qui ont pensé la maitriser à leur profit, en prônant l’abstinence pour eux et la limitation à la reproduction pour les autres, ont fini par être à court d’hypocrisie sur le sujet, l’échec qui s’en suivit leur fut fatal. Jusqu’à aujourd’hui, nul ne peut donner tort à Freud.
Reste la jouissance cette salope (pire que le capital).
Très mal répartie, certains (es) ne jouissent jamais, d’autres peu, d’autres encore beaucoup, voire certains trop, mais tous par hasard. La jouissance ne répond à aucun rendez-vous. Comme le bonheur ou le malheur elle arrive toujours par surprise, souvent au moment où l’on s’y attend le moins.
Sa survenance est si incongrue que la plupart cherchent à répéter à l’infini la première fois où ils l’ont rencontrée et se mettent ainsi dans des situations si étranges que la majorité les regarde de travers.
Une fois bien établis les motifs de la guerre qui s’approche, observons les forces en présence.
L’attaque arrive des femmes. Rien d’anormal. Car, soyons clair, tout se résume à une prise du pouvoir.
Jusqu’à récemment la conquête du pouvoir ne connaissait qu’un moyen : la conquête sexuelle et l’accès à la jouissance liée. Il semble que cette posture fût une nécessité biologique dictée par le besoin pour les humains (es) de se reproduire en quantité suffisante pour assurer leur pérennité.
Il est indéniable que la situation a changé.
La reproduction est devenue anormalement prolifique, la jouissance s’est déplacée vers d’autres supports que la simple sexualité, devenant peut-être moins vive mais certainement plus maîtrisable. Cependant la jouissance reste toujours intimement liée au pouvoir, le conquérant ou l’exerçant.
L’évolution à venir
Même si chacun n’en n’a pas la connaissance précise, l’étrangeté de l’humanité est que le groupe, appelé peuple par les démagogues, possède une sorte de préscience du futur et agit en conséquence.
Ici le futur c’est quoi ?
C’est la reproduction asexuée, ciblée et calibrée, sans chair porteuse.
Donc, évidemment, la suppression de la sexualité, de la jouissance sexuelle, du système actuel de pouvoir basé sur ces anciennes références.
Le nouveau pouvoir est à conquérir.
Nul ne sait quels en seront les ressorts et les clefs, mais les mal-puissants (es) se placent pour demain.
Il se trouve que, pressentant l’avenir mais agissant en fonction du passé, ce qui est le propre de notre condition d’humain, majoritairement les femmes pensent que la situation d’aujourd’hui est pour elle une chance à prendre pour demain.
Après la disparition annoncée de la sexualité telle que nous la connaissons, elles imaginent que va s’ouvrir un espace de liberté pour elles. Elles ont certainement raisons sur ce point.
Je pense par contre que personne ne peut, aujourd’hui, imaginer quel sera le moteur qui replacera la sexualité comme clef d’accès au pouvoir, que donc la guerre qu’elles déclenchent n’aura pas le résultat qu’elles en attendent, que c’est une guerre inutile de plus.
Mais une chose est sûre, elle sera totale et on sent bien que ses horreurs auront l’opportunité de dépasser tout ce que nous avons connu jusqu’à ce jour. C’est bien le moins que l’on puisse attendre de la quatrième guerre mondiale.
Et le fisc dans tout ça….. Bien cordialement. H. Dumas
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Les rapports de force existent dans toutes les sociétés. Il serait insupportable qu’ils ne puissent pas être contestés, que la partie sous contrainte de l’autre ne puisse pas faire connaître son opinion, n’ait aucun moyen de pression pour lui donner vie.
Et pourtant, au début de l’ère industrielle il en était ainsi.
Le droit de grève non seulement n’existait pas mais en ses lieu et place le délit de coalition sanctionnait ceux qui voulaient se regrouper pour faire valoir leur opinion, équilibrer les forces, aller vers des droits plus équitables.
C’est Napoléon III qui, en 1864, supprima le délit de coalition et instaura le droit de grève.
Aujourd’hui, il ne nous parait pas imaginable que l’autorité patronale, publique ou privée, puisse diriger les masses salariales sans que celles-ci n’aient le droit de s’exprimer et notamment de faire pression sur les décisions qui les concernent au moyen du droit de grève.
Contrairement à ce que certains avancent, le droit de grève n’est pas une contrainte, il est l’élément essentiel de la paix sociale, sans lui les tensions s’exacerberaient jusqu’à la rupture et à la violence.
Par ailleurs, il n’est pas inhumain que celui qui possède le pouvoir coure le risque d’en abuser, c’est pourquoi il est légitime que celui qui le subit puisse expliciter les limites au-delà desquelles il n’accepte plus les ordres du pouvoir. Le contraire serait le fait d’une humanité parfaite, dont nous n’avons pas les clefs.
Cependant, il reste un domaine, même dans notre démocratie avancée, ou la partie dominée est totalement sans recours, à la merci de la partie dominante.
Vous voyez ou je veux en venir évidemment : oui, c’est le fisc, Bercy.
Bercy, qui ne devrait être rien de plus que le collecteur de l’impôt, prétend effectivement n’être que cela.
Cette position lui confèrerait, dit-il, un droit exorbitant pour la collecte, puisqu’il ne ferait qu’exécuter nos propres ordres émanant de nos représentants élus démocratiquement par nous-mêmes.
C’est donc nous, le fameux “peuple”, qui serions les responsables de la fiscalité qui nous tombe dessus. Quelle légitimité aurions-nous à la contester ?
Les contestataires, vus sous cet angle, ne sont que de mauvais joueurs, mauvais payeurs, fraudeurs même.
Oui, mais voilà.
Ce n’est pas ainsi que les choses se passent. Nous votons bien pour des élus en apparence mais pas dans la réalité. En fait, nous votons pour des inconnus, en fonction d’une campagne électorale qui n’est qu’une publicité mensongère qui enverrait droit en prison tout industriel qui utiliserait les mêmes méthodes pour nous coller sa fabrication.
Bien plus, constitutionnellement ces élus n’ont aucun pouvoir sur le budget puisqu’ils ne peuvent voter aucune loi qui diminuerait les recettes de l’Etat.
J’ajouterai qu’ils n’ont ni le temps matériel ni la compétence pour intervenir réellement, efficacement, sur la mise en œuvre du budget de la France.
Le résultat
Bercy est la seule entité habilitée et prétendument compétente pour établir nos comptes publics. Cela personne en réalité ne l’ignore ni ne le conteste.
Mais alors, les pouvoirs exorbitants que réclame Bercy ne sont en aucun cas justifiés, l’absence de contrepouvoir est flagrante et inacceptable.
Cela nous entraine incontestablement vers un carnage programmé, c’est la théorie du bouchon de champagne, il faudra bien que le gaz s’échappe.
Le droit de grève s’impose.
Mais là, c’est retour à la case 1863, la grève de l’impôt est formellement interdite.
On ne voit pas poindre à l’horizon un Napoléon III pour rectifier le tir. Nous devons nous débrouiller par nous-mêmes.
Nous savons tous, au moins ceux qui lisent ce blog, qu’aucune action politique ou judiciaire ne peut s’opposer efficacement à Bercy et à ses calculs fiscaux ravageurs.
Nous devons gagner le droit de grève.
Bien sûr limité à des conditions raisonnables, par exemple exclusivement utilisable en cas de budget déficitaire, ou par une catégorie de population qui se considère comme surimposée donc anormalement exploitée.
Il ne faut pas rêver, ce droit ne sera pas accessible immédiatement et la grève de l’impôt pour ceux qui envisageraient de la faire quand même serait suicidaire.
Restons donc dans l’action plausible, raisonnable, efficace.
Le droit de report.
Cela, dans mon esprit, consisterait à ne pas payer l’impôt à la date voulue.
Il s’agirait de faire savoir à Bercy que tel impôt, payable à telle date, ne serait payé par les “grévistes” qu’un ou plusieurs mois plus tard.
Les motifs de ce report seraient clairement explicités, votés en assemblée générale des contribuables engagés.
Aucune illégalité à s’organiser ainsi.
Evidemment, une contrainte de dix pour cent serait immédiatement mise en œuvre par Bercy. Mais cette contrainte pourrait être contestée devant les tribunaux, permettant ainsi de porter devant eux les motifs mis en avant pour le report.
Le risque encouru est donc de 10% des sommes en jeu.
En ce qui me concerne je trouve que le prix à payer est raisonnable par rapport à la contestation, enfin réellement ouverte, que cette méthode apporterait.
Nous devrions objectivement pouvoir organiser cela à l’échelle du pays et enfin pouvoir exister et valider ainsi nos espoirs d’une fiscalité attentive aux contribuables, à leur santé économique et humaine.
Ici se clôt la série des vidéos enregistrées à Dax, au cours du weekend de la liberté organisé tous les ans, en Septembre, par le cercle Frédéric Bastiat et son sympathique Président Patrick de Casanove.
Traditionnellement des auteurs viennent à cette manifestation présenter leurs livres. Ce trois vidéos sont consacrées à trois d’entre eux.
Bien cordialement. H. Dumas
Partager la publication "Le weekend de la liberté 2017, dernières vidéos"
Pierre, un ami lecteur de longue date, me fait parvenir le document joint, élaboré par France Stratégie, la crème de la crème de nos technocrates, l’imagination en fusion, notre marc de café administratif, nos lendemains planifiés, nos pythies contemporaines :
Je vous propose de cliquer sur ce titre qui fait lien, puis d’imprimer le document (10 pages), et enfin de le mettre sur votre table de chevet pour l’avoir sous la main et le réviser tous les soirs, tant il est difficile à croire.
Nous allons donc en parler, mais avant deux définitions de base utiles à sa compréhension.
Le peuple : abstraction. Nom donné à un groupe de prisonniers humains.
La prison peut être une croyance. Par exemple le peuple de gauche qui ne peut penser autrement qu’à gauche, le peuple de droite qui lui ne peut penser qu’à droite, le peuple chrétien fatalement catho, le peuple musulman, etc…
La prison peut être un territoire délimité par des frontières. Le peuple sera alors défini par le nom de sa prison territoriale. Par exemple les Allemands, les Français, les Italiens, etc… Chacun devant se soumettre à la pensée unique de son territoire, aux chaines de ses règlements.
Le peuple, contrairement à ce qui est souvent avancé, n’est pas souverain. Il est bêtement prisonnier d’un territoire ou d’une pensée, voire des deux.
Le peuple n’est pas une somme d’individus libres. Il est une masse compacte cimentée par des oppresseurs qui, eux, sont libres et s’octroient sur les individus un droit de vie ou de mort.
L’Etat : abstraction. Nom donné à rien.
L’Etat n’existe que pour permettre à un petit groupe de prétendre qu’il le représente. Ce groupe peut être si infime qu’il n’est qu’un, Louis XIV. Ou, un peu plus vaste il se fait alors appeler la démocratie et peut être composé de plusieurs milliers d’individus.
Mais, dans tous les cas, les seuls qui sont à prendre en compte sont ceux qui tiennent les cordons de la bourse, qui dépensent l’argent du peuple à leur profit, soi-disant au nom de l’Etat. Le reste n’est que poudre aux yeux.
Avant 1789 il s’agissait de la noblesse, environ 10.000 familles, dont moins de la moitié accédaient à l’argent public, mettons 5.000.
Aujourd’hui le décompte pourrait être le suivant :
1.266 EPCI, soit 3.798 ordonnateurs
101 Départements 303 ordonnateurs
18 Régions 54 ordonnateurs
30 organisme d’Etat 90 ordonnateurs
Mettons donc 4.245 ordonnateurs allez, environ 5.000.
Donc, rien de changé, une constante de 5.000 poilus qui s’octroient le droit dépenser l’argent du peuple, en réalité notre argent, à partir des deux abstractions le peuple et l’Etat, auxquelles ils prétendent nous rattacher.
Alors que chaque jour qui passe nous sommes bien placés pour constater que nous ne sommes ni une part du peuple ni une part de l’Etat. Nous ne sommes que nous, seuls en ce monde, ce qui ne serait déjà pas si mal si l’on nous lâchait la grappe, si l’on nous rendait notre liberté.
Revenons à nos Pieds Nickelés. Qui sont-ils ?
Ribouldingue, l’animateur, a fait des études de droit à Montpellier. Aussitôt fini il s’est installé dans le fromage. Il est ou a été :“chef du département Économie-Finances de France Stratégie. Précédemment membre du cabinet du secrétaire d’Etat au Commerce extérieur et chargé de mission auprès du chef économiste de la DG Commerce extérieur à la Commission européenne, il a également travaillé au ministère britannique pour les Entreprises, l’Innovation, l’Enseignement supérieur et la Formation (BIS) ainsi qu’à à la direction du Trésor en France. Docteur en économie de l’université de Montpellier, ses travaux portent plus particulièrement sur les questions européennes et d’économie internationale.”
En clair, il n’a jamais vu une entreprise, n’a jamais eu de responsabilités personnelles, n’a jamais pris de risque économique. Comment comprendrait-il quelque chose au monde de l’économie réelle ?
Il a constaté un truc, quand même :” le niveau élevé des dettes publiques et les écarts importants de ce point de vue entre pays européens, qui cristallisent les oppositions….. la résorption des dettes publiques constitue une condition nécessaire pour parvenir à une architecture saine, solide et durable pour la zone euro” . Bon.
Visiblement, ce qui le désespère, sans que, bizarrement, il se sente concerné, ce sont les dettes publiques. Ce sont pourtant lui et ses amis qui les ont contractées, non ?
Pas vu par lui, il n’y est pour rien, ce sont ces salauds de banquiers et de propriétaires immobiliers les responsables : “Pour certains pays, elle résulte d’une longue dérive des finances publiques avant la crise, rendue possible par une certaine myopie des marchés financiers, que les mécanismes européens de supervision n’ont pas réussi à contrecarrer. Pour d’autres, elle est liée à l’éclatement de bulles immobilières et au réajustement de secteurs bancaires surdimensionnés, qui ont conduit à « nationaliser » les pertes et ont anéanti des pans entiers de l’activité économique, jusqu’alors riches en emplois et générateurs de recettes fiscales.”
Un Etat trop dépensier ? Il n’est pas au courant.
Jusqu’ici vous me direz : “pas de casse du siècle, juste de la langue de bois”.
Le casse nous y arrivons un peu plus loin. En fait il y a trois propositions de casse. Nous sommes face à des truands chevronnés, pas des amateurs.
1er casse proposé : le holdup de l’argent du voisin plus riche
“La première consiste à ce que les États de la zone euro s’engagent conjointement à soutenir un pays, en cas de conjoncture difficile, pendant que celui-ci procède aux efforts nécessaires pour assainir sa situation budgétaire. Cet effort de solidarité de tous, qui resterait circonscrit et conditionnel aux efforts accomplis par l’État aidé, renforcerait l’adhésion collective à la démarche de redressement des finances publiques et la crédibilité de la trajectoire de réduction de la dette.”
Ici il s’agit de faire payer le voisin économe, la fourmi. Elles ne sont que deux en Europe, l’Allemagne et la Finlande. Pendant que les cigales sont huit et que deux autres ne sont ni fourmi ni cigale.
Je pense qu’il va falloir les braquer armes à la main nos voisins fourmis. Ils ne vont pas donner leurs économies comme ça. Ce n’est pas gagné.
2er casse proposé : le pillage sur place, notre pillage à nous par eux.
“Concomitamment à l’augmentation des dettes publiques, les vingt dernières années ont été marquées par une forte progression du patrimoine des ménages en Europe, en particulier immobilier, avec une distribution très inégale de cet enrichissement. Ceci ouvre une deuxième voie qui permettrait à un État excessivement endetté de décréter qu’il devient copropriétaire de tous les terrains construits résidentiels à hauteur d’une fraction limitée de leur valeur. Il deviendrait ainsi créditeur d’une somme annuelle, correspondant à la rémunération du droit d’occupation du sol. Tout propriétaire pourrait différer son paiement, dont le montant cumulé interviendrait alors au moment de la vente ou de la transmission du bien”
Alors là, trop fort. L’idée c’est de nous punir d’avoir économisé, pendant que lui et ses potes se la coulaient douce en empruntant pour acheter les électeurs et pérenniser leur situation de “se la coulant douce”.
Je crains pour eux, pour cette idée fumeuse. Ce ne seront pas les riches propriétaires qui vont payer, ils sont partis ou vont partir, ce seront les pauvres couillons, vous et moi, qui allons nous faire voler nos maisons, mais aussi nos libertés, nos nids, notre vie. C’est incroyable.
Est-ce l’objectif sous-tendu par M. Macron lors de l’annonce de la suppression de la taxe d’habitation ? J’ai du mal à l’imaginer, ce serait de mon point de vue anticonstitutionnel. Mais, qui sait ?
S’ils le font, là je crois qu’ils vont se faire descendre grave. Ce ne sera pas un flic par-ci par-là, quelques voitures brulées pour rire. Enfin, on verra…..
3er casse proposé : la fausse monnaie
“Enfin,latroisièmevoiereposeraitsurlarecherched’unsoutienauprèsdelaBanquecentraleeuropéenne. Celle-ci rachèterait une partie de la dette obligataire des États européens trop endettés et garderait ces titres à son bilan en les transformant en obligations perpétuelles non porteuses d’intérêt.”
Un gros avantage à ce casse, c’est qu’ils ont la vraie machine à faire de la fausse monnaie. Pas besoin de vendre le billet de 500€ au prix de celui de 300€ en raison des risques lors de l’écoulement.
Leur fausse monnaie va passer comme un seul homme dans la boite qui éclaire les billets discrètement sur les genoux de la caissière à la caisse des supermarchés.
Conclusion
Je me demande ce que l’on peut conclure de gangsters de ce niveau ?
Je présuppose que 95% de la population ne peut pas déchiffrer le drame que serait leur vie après de telles décisions. Plus de maison familiale, plus de protection du capital, plus de frein à l’emprise de l’Etat sur notre vie, retour à la case serf des puissants.
Tout ça pour ça….. et personne pour l’expliquer, pire… pour le comprendre.
Aux armes citoyens, formez vos bataillons, marchons…..
Bien cordialement. H. Dumas
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Je vous souhaite que 2018 soit l’année de la “PRISE DE BERCY”
La récompense sera, au terme de la victoire, de raser Bercy.
Sur le site libre sera dessinée la place de “L’ABONDANCE“.
En son centre nous érigerons la colonne de l’abondance, haute de cent cinquante mètres elle supportera une splendide corne d’abondance sculptée façon le Centaure de César. La colonne sera rouge, laquée, la corne elle-même en or.
Une vaste esplanade circulaire en marbre blanc à cabochons bleus, entourée de verdure, permettra de grands rassemblements d’amour et de partage, des échanges philosophiques pour éradiquer définitivement l’esclavage fiscal sous toutes ses formes et protéger l’individu et ses libertés, pour qu’il ne puisse plus y avoir de croyances, pour que le monde appartienne au raisonnement.
Par des marches monumentales, elles aussi en marbre, chacune en se suivant bleues, blanches et rouges, la place descendra sur toute sa largeur vers la seine, les dernières marches seront dans la seine.
Avant de prendre Bercy nous aurons mis en place quelques règles simples nous permettant de vivre ensemble, chacun responsable de lui et garant du groupe. Où la compassion ne laissera personne sur le chemin, où cependant nul ne pourra vivre au détriment ou au crochet de ses voisins.
Dans la pratique :
Un seul impôt proportionnel, payable par tous, individu ou société, de 25% de ses revenus. Son paiement sera public, les revenus de tous seront affichés. Chaque année, dans chaque ville, le plus gros revenu sera décoré et honoré.
Nous serons fiers de nos revenus et des impôts que nous paierons volontairement, ce qui rendra Bercy inutile.
La TVA sera conservée à un taux elle aussi de 25%.
Toute activité non régalienne sera privatisée.
Tout risque devra faire l’objet d’une assurance privée obligatoire. II en sera ainsi de la maladie, du chomage, de la vieillesse, des accidents de la vie, etc…
Chaque secteur économique devra offrir au moins trois concurrences réelles, les monopoles seront totalement interdits.
Toutes les taxes seront définitivement annulées, que ce soit sur l’essence, les cigarettes, l’alcool, les immeubles, les véhicules, les successions, le patrimoine, le capital, etc….
Le budget de l’Etat, ne sera plus géré par les élus mais par des comptables publics indépendants, élus eux aussi, mais spécifiquement. Ce budget aura l’interdiction absolue de dépasser les recettes, il sera voté directement par les français tous les deux ans. Pour dépenser plus, il faudra d’abord gagner plus.
Les élus n’auront à décider que de la politique, du vivre ensemble, pas de l’économie.
Je suis sûr que vous vous imaginez aisément vivre dans un tel pays, que pour autant vous ne souhaitez la mort ou la misère pour personne, bien au contraire.
Que dans ces conditions vous aurez le souhait de voir organiser un revenu minimum pour tous les indigents et une aide au départ dans la vie pour la jeunesse, cela se fera évidemment.
Bonne année 2018, l’année de tous les possibles. H. Dumas
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Sur ce point, pas besoin de s’étendre. Comment parler de ces auteurs avec des personnes qui, à l’évidence, ne les ont pas lus ?
Et surtout, comment accepter un tel mépris pour les idées d’autrui, sans analyse, sans confrontation.
Le capitalisme industriel
N’est-ce pas lui qui a permis les progrès que nous connaissons aujourd’hui ?
Un minimum de correction intellectuelle serait de ne pas attribuer faussement ces progrès à d’autres.
Le début de l’ère industrielle a été ce qu’il a été non à cause du capitalisme, mais à cause de l’immobilisme sociologique et politique. C’est-à-dire que les méthodes de gestion agraires, seigneuriales, sont restées figées s’appliquant ainsi initialement au capitalisme industriel. Ce fut une honte. Mais, cela l’était depuis des siècles.
Mais, ensuite, sans nier la juste lutte de la classe ouvrière (mais pas que…), il faut admettre que cette lutte ne fut qu’un équilibre des pouvoirs rendu possible grâce au capitalisme industriel. Alors que le monde agraire et artisanal n’avait pas permis cet équilibre des pouvoirs au cours des siècles précédents.
De la même façon qu’il est absurde de présenter les progrès de la médecine comme la résultante de la Sécu, alors qu’il est le fruit du capitalisme scientifique des médecins, il est absurde de présenter les progrès permis par le capitalisme comme une victoire idéologique du “peuple de gauche”, dont on connait les résultats lorsqu’il prend idéologiquement le pouvoir.
Je rappelle que le capitalisme c’est accumuler et transmettre, exclusivement, en tout domaine, sans inutiles croyances.
L’esclavagisme a changé de camp.
Toute la souffrance réelle, décrite dans cette vidéo concernant le “peuple ouvrier”,peut aujourd’hui qualifier celle subie par les contribuables, les nouveaux esclaves.
La situation est identique, pas de justice. Des notables et leurs affidés, alliés au pouvoir politique, qui écrasent les contribuables à leurs seuls profits.
On comprend au fil de la vidéo, en la transposant à la réalité, qu’uniquement des révolutions permettront aux contribuables de reprendre leurs droits, leur humanité.
Oui mais, les idéologues de pacotille qui signent cette vidéo ne veulent pas la liberté du peuple, des contribuables, ils veulent seulement le pouvoir à la place des notables.
Pour cela ils n’hésitent pas à prétendre que se sont les libertés individuelles qui écraseraient les hommes….. Ils appellent cela “le libéralisme”, comment peuvent-ils avoir des adeptes pour cette ineptie ?
Cordialement. H. Dumas
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M. Laurent GARNIER est le Directeur des Services Fiscaux de la Charente-Maritime.
Le thème de la petite conversation entre ennemis est : Auswitch ou pas Auswitch, seul le hasard fut déterminant.
Au diable Godwin, à Auswitch le hasard fut déterminant, pour les victimes évidemment. Pas pour les bourreaux. Au contraire, pour ceux-ci rien n’était laissé au hasard, tout était planifié, régulé, organisé, froidement, pour tuer, pour éliminer.
L’Etat était à la manœuvre, police, justice, parlementaires, tous les hommes de l’Etat étaient en marche. La plupart se persuadaient d’accomplir une œuvre salutaire. Hitler lui-même attendait la reconnaissance de la planète entière pour sa folie. Il était persuadé de rendre un grand service à l’humanité, tous les allemands le croyaient aussi.
In fine, l’écrasante majorité des tortionnaires mourut tranquillement dans son lit.
L’énormité de l’horreur a fait que les victimes, jusqu’au dernier moment, ne pouvaient pas croire ce qui les attendait. Et pourtant, cela fut….
Irène Némirovsky et son époux Michel Epstein pensaient se jouer du hasard. Juifs très critiques de leur communauté, ils se croyaient protégés. Ils brulèrent tous les deux à Auswitch. Nul ne sait si, avant ce fâcheux “détail”, ils pensaient que ceux qui les précédaient le méritaient.
Personne n’échappe à la folie des dictatures.
Contrairement à ce que croit le plus grand nombre, il y a bien une folle dictature fiscale en France aujourd’hui. Elle aussi tue au hasard. Il n’y a aucune recette pour lui échapper.
Comme les allemands en 1940, les français d’aujourd’hui sont les complices de cette dictature meurtrière. L’Etat d’abord évidemment, ses fonctionnaires, sa police fiscale, ses juges, ses parlementaires, mais aussi la presse et la plus grande majorité des français.
Celui qui ne comprend pas cela entretient, comme le faisait Irène Némirovsky pour les nazis, la bonne conscience des fous sanguinaires de Bercy.
Tous y passeront, sans exception, aussi malins ou égoïstes qu’ils puissent se croire ou être vraiment.
C’est cela qui m’amène à ne faire aucune concession à la combine, à la recherche du détail qui permettrait d’effacer les traces des agressions fiscales odieuses dont je suis l’objet.
Je sais que vous êtes dans le même cas, que vous l’avez été ou que vous le serez un jour.
Vous n’échapperez pas aux camps de concentration fiscaux, qui vous ruineront, vous affameront, vous rendront fou et malade, vous tueront, tout seul dans le coin où vous devrez vous remiser, sans que qui que ce soit n’ait un geste pour vous.
Seul le témoignage peut faire reculer les fous, leur faire prendre conscience de leur folie. Le témoignage et le raisonnement. Le jugement des autres, pas la combine.
Un qui en réchappe ne compense pas les dix qui meurent et n’arrête pas le maléfice. Nous devons tous lutter.
Exemple personnel de délire fiscal, d’escroquerie d’Etat.
Il y a vingt ans, au moment du décès de ma mère — comme vous le savez déjà — une folle furieuse, la mère Jourdes (c’est ainsi que nous l’appelons en famille), des services fiscaux de Sète, a pondu un redressement effarant, visant les droits de succession, à l’aide de faux.
Vingt ans plus tard, la procédure est toujours en cours, mes biens personnels sont toujours hypothéqués!!! Alors que la Cour de Cassation m’a donné raison, mais la Cour d’appel chargée de rejuger marche au ralenti …..
Au moment des faits, se trouvant en difficulté, la mère Jourdes a vu accourir à la rescousse tous ses chefs, jusqu’au directeur de Bercy, en ce temps là M. Villeroy de Galhaud.
A mon manque de discrétion de l’époque, à mes cris de cochon qui ne voulait pas mourir, avait répondu la toute puissance de Bercy, jusqu’au sommet.
C’est ainsi que deux bourreaux sans scrupule, Louis Martino et Garcia, ont pondu deux autres redressements mortels. Injustifiés tous les deux, j’en ai la preuve établie par le rapporteur public de la Cour d’Appel Administrative de Marseille.
Chance pour les tueurs, ma défense s’est pris les pieds dans le tapis des délais. Le Conseil d’Etat m’a été inaccessible. Avec le temps d’autres voies de recours s’ouvriront….
Qu’importe à nos despotes, ils ont pu bloquer toute ma trésorerie, paralyser d’hypothèques tous mes stocks, je devrais être mort ruiné depuis longtemps.
J’ai résisté, au-delà de la raison.
Cependant j’arrive à la limite. Mon porte-monnaie est squelettique, il ne pèse plus que quelques grammes. Demain je ne mange plus.
C’est dans ces conditions que j’ai dû me résoudre à vendre deux studios, je vous laisse maintenant lire mes échanges de mails avec les tortionnaires.
Il faut commencer la lecture par la fin où se situe le premier message.
From: Fisc (17)
Sent: Thursday, December 28, 2017 2:46 PM
To: Henri Dumas
Subject: Re: Main levée Cocraud, deux studios.
Re-Bonjour M. Dumas,
Je fais passer votre nouveau message à la direction.
Cordialement.
——– Message original ——–
Sujet : Re: Main levée Cocraud, deux studios.
De : Henri Dumas mailto:sete@groupe-henri-dumas.com
Pour : Fisc
Date : 28/12/2017 14:22
Je fais suite à notre conversation à l’instant.
Je n’ai jamais rien dit parce que je pensais que l’intelligence primerait sur la bêtise des agressions fiscales que j’ai subies. Ce n’est hélas pas le cas.
Mais, vous ne pouvez pas l’ignorer, les hypothèques prises sur les biens le la SARL Cocraud sont superfétatoires, c’est un délit.
Je note, en contrepoint de ce délit, la volonté de tuer.
Car, quand bien même votre direction arriverait à procéder à une vente des biens de la société pour des sommes indues, rien ne l’empêche aujourd’hui, sauf le désir de nuire, de lever l’hypothèque sur la vente des deux studios.
D’autant plus qu’une partie de la vente sera employée à payer des dettes fiscales, elles bien réelles, non payées du fait de la paralysie illégale de tous les biens de la société par votre direction.
Pas très propre tout ça.
From: Henri Dumas
Sent: Thursday, December 28, 2017 1:10 PM
To: Fisc (17)
Subject: Re: Main levée Cocraud, deux studios.
C’est donc la guerre totale.
Le 28 déc. 2017 à 13:02, Fisc a écrit :
Bonjour M. Dumas, Comme convenu, j’ai fait passer votre position à ma direction le 8 décembre dernier, suite à notre entrevue du même jour. Ma direction ne partage pas votre point de vue, et m’a confirmé qu’une procédure de saisie immobilière était actuellement en cours contre votre société “Les Hauts de Cocraud”. Je ne peux pas vous apporter de meilleure réponse. Cordialement.
——– Message original ——– Sujet : Main levée Cocraud, deux studios. De : Henri Dumas mailto:sete@groupe-henri-dumas.com Pour : Fisc Date : 26/12/2017 18:25
Cher Monsieur,
Je fais suite à notre conversation, en réduisant momentanément celle-ci au seul aspect qui vous concerne directement, c’est à dire mon contentieux rochelais.
Il est possible qu’une vision globale demande un peu plus de temps, hors le temps m’est compté.
Je vous joins le total de ce que je voudrais régler aux services fiscaux sur le montant de la vente de deux studios pour 200.000€ à Cocraud, sachant que la copropriété prélèvera 80.000€.
Sans cette vente, je suis en état de grande pauvreté, juste après la case faillite qui s’imposerait immédiatement.
Votre administration prendrait une grande responsabilité à créer une telle situation délibérément, tout en étant parfaitement au courant de la réalité.
Elle devrait en assumer toutes les conséquences.
Cela représente des sommes réellement dues, à l’exclusion de ce que votre administration me réclame à la suite de redressements parfaitement illégaux, même si la “justice” les a jusqu’alors malencontreusement validés.
Nous savons parfaitement, vous et moi, qu’ils ne sont pas dus.
J’espère obtenir justice à ce sujet, ne pas être mû par la simple naïveté.
Donc, je prévois que la notaire chargée de l’acte, avant le 15 Janvier 2018, adresse directement aux administrations concernées les sommes du document joint.
Ces sommes ne tiennent pas compte de pénalités de retard, dont évidemment je vous demande la remise, je ne peux pas être tenu pour responsable de la situation de dénuement dans laquelle le fisc m’a plongé depuis plus de quinze ans.
Comptant sur votre efficacité et votre équité.
Cordialement. H. Dumas
RÉSUMÉ ET CONCLUSIONS
Vol de 16.885 € de TVA la semaine dernière, Services Fiscaux de Paris.
Vol de 20.000€ de TVA, dans les mêmes conditions, en Mai 2013, factures fournies, procédures perdues, Services Fiscaux de l’Hérault.
Vol de TVA, au départ de 60.000€, Services Fiscaux de Niort, au final la perte d’un appartement de 100.000€, vendu aux enchères publiques.
Vol de 400.000 € de TVA dans le cadre de la livraison à soi-même d’un programme hôtelier, Services Fiscaux de la Charente-Maritime.
Tout ça, c’est fait. Béni par la justice. N’oubliez pas que la TVA est de l’argent à nous, que nous avançons à l’Etat, qui doit nous le rendre ne percevant au final la taxe que sur la valeur ajoutée.
En cours, Vol d’environ 2.5 M€ sur des redressements totalement fantaisistes, des dossiers parait-il perdus par la poste et des délais dépassés pour le Conseil d’Etat, alors que l’avocat avait été saisi en temps et heure.
En résumé, cinquante ans de travail, de probité, de risques, accompagnés de bénévolat, d’engagement au service d’actions collectives, tout ça anéanti, à 75 ans la misère.
Je souhaiterais votre avis de lecteurs, de français et de contribuables.
Soyez gentil, oubliez le syndrome de la mini-jupe.
Celui qui pendant des années à fait dire aux flics :
– T’étais en mini-jupe Monique ?
– Ben oui
– Alors ne vient pas te plaindre, c’est normal que tu aies été violée.
Parce que si vous pensez que je me suis mal défendu, que le fisc peut parfaitement voler les naïfs, que mon argent chez eux, ma TVA, c’est la queue du Mickey, que je dois savoir sauter pour le récupérer, sinon pfft, piqué….. Nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde.
Mais, si vous pensez que l’Etat doit prendre soin de ce qui nous appartient, être scrupuleux, faire en sorte que chacun paie ce qu’il doit, mais exclusivement ce qu’il doit. Si vous pensez que l’Etat est à notre service, que les fonctionnaires sont nos obligés, que nous n’avons aucune raison de devenir leurs esclaves, aucune raison d’être pillés par eux, alors vous m’intéressez.
Donnez-moi votre avis, merci.
Parce que : pas d’américain en vue pour nous sauver des cinglés de Bercy, il va falloir nous battre seuls.
Cordialement. H. Dumas
Partager la publication "M. Laurent GARNIER : petite conversation entre ennemis."
La délation a toujours existé, Judas en est l’emblème. Il est peu de crime aussi vil.
Elle fleurit dans le même temps que les régimes autoritaires, elle est carrément le carburant indispensable aux régimes dictatoriaux.
La délation n’a évidemment rien à voir avec la critique et encore moins – mais là c’est plus compliqué — avec la dénonciation d’actes immoraux graves.
Elle s’accompagne d’un avantage personnel pour le délateur, matériel ou moral, c’est-à-dire pour son porte-monnaie ou pour ses convictions.
Oppression et délation vont ensemble : dis-moi qui tu dénonces, je te dirai quel oppresseur tu sers.
Une petite histoire vraie
Nous sommes en 1967. J’ai 23 ans. Je viens d’ouvrir mon cabinet d’architecte. Plus exactement, je viens de le transférer en centre ville.
Un premier client se présente. Il est marin, dit-il, sur un petit bateau de pêche à La Rochelle qui fait ce que l’on appelle les marées. Il part à la journée sur les plateaux au large de La Rochelle à la pêche du poisson noble.
Il m’explique qu’il gagne bien sa vie. Il souhaite un terrain de 1.000 m² environ pour y faire construire une maison pouvant abriter sa famille, c’est-à-dire son épouse et ses quatre enfants.
Il s’excuse de se présenter dans ses habits de travail, mais il arrive de la mer. Ce n’est pas lui qui commande ses horaires, m’explique-t-il, ce sont les marées.
Nous partons ensemble voir un terrain qui l’intéresse, où il pense construire sa maison. Le terrain est propice à ses objectifs..
Nous revenons au cabinet, nous parlons finances, puis esquissons un projet de plan pour sa maison..
Deux heures ont passé.
Sur le point de partir, il me demande si je suis amateur de poissons. Il ajoute qu’à chaque retour de marée il a, en tant que marin, le panier traditionnel fait de quelques beaux poissons, soles, bars, dorades, etc… m’intéresserait-il qu’il m’en garde ?
J’approuve, évidemment. Après m’avoir demandé combien nous sommes à la maison, il me promet quelques beaux poissons pour notre prochain rendez-vous fixé à quinze jours.
Puis, il part. Pour revenir aussitôt en me disant qu’il a quitté rapidement son bateau, qu’il a oublié son portemonnaie et il me demande 100 balles – pas grand-chose à l’époque — pour prendre son train de retour pour La Rochelle, qu’il me rendra évidemment lors du prochain rendez-vous.
Toutes mes antennes se mettent en mouvement, brusquement. Allez savoir pourquoi, je lui dis non, que je n’ai pas d’argent sur moi.
Le lendemain ma conviction est faite, cet homme charmant a essayé de me piquer 100 balles. Je souhaite savoir si je ne me trompe pas. L’idée d’avoir démasqué une combine m’excite, j’ai 23 ans, je ne suis pas encore complètement fini. Le serai-je un jour ?
Je vais au commissariat raconter mon histoire. Le flic me fait comprendre qu’il s’en fout un peu.
Pourtant, deux jours plus tard, deux flics se pointent à mon cabinet avec un trombinoscope de 50 ou 100 pages.
Bingo, mon client figure en bonne place sur ce livre des escrocs. Il a taxé plusieurs commerçants de la cité, qui ont donné les 100 balles.
Passé le plaisir d’avoir déjoué la manœuvre, j’ai eu honte de ma délation.
J’ai pensé à ce pauvre type qui a passé deux heures à me convaincre de ce qu’il n’était pas, une vraie pièce de théâtre. Son rôle était improvisé, remarquablement. Il n’avait pas pour spécialité les cabinets d’architecte.
Deux heures de spectacle pour 100 balles, ce n’était pas si cher.
Suite de la petite histoire
Je me suis alors juré de ne plus jamais dénoncer pour ma propre satisfaction. J’avais perçu la partie sombre de la délation, cette jouissance malsaine à faire prendre l’autre dans le filet des interdits, sans risque, de le faire chuter souvent lourdement.
Il faut se raisonner pour ne pas dénoncer, tant la chose est jouissive.
C’est ça le drame, c’est probablement une des raisons du succès, autrement incompréhensible, des dictatures.
Une dictature se compose principalement de deux choses simples :
– Une règle si exigeante ou si absurde que tout le monde l’enfreint.
– Une délation encouragée, facilitée par l’impossibilité pour chacun d’appliquer une loi inapplicable.
Il ne reste qu’à introduire la violence qui engendre la peur et installe la terreur, le tour est joué.
A qui pensez-vous ?
Vous avez le choix, en ses temps de dictatures tout azimut.
Ce ne sont ni les sujets ni les moyens qui manquent aux délateurs aujourd’hui.
Ici, sur ce blog, ceux que nous n’aimons pas, à qui nous ferons un jour payer la facture, ce sont Bercy et ses inquisiteurs officiels ou officieux, ses fichiers, sa terreur, ses lois volontairement opaques, ses collabos.
Car, il est une constante, les délateurs se font plaisir, mais à terme ils paient la facture de leur ignominie. Sans cela il y a déjà longtemps qu’ils auraient eu la peau de l’humanité.
Cordialement. H. Dumas
Partager la publication "Le vertige de la délation"
Nous avons participé au grand rendez-vous annuel qu’il anime à Dax.
Cette année, c’est du 22 au 24 Septembre que le Weekend de la Liberté s’est tenu. Nous avons eu le privilège d’interviewer les orateurs de cette manifestation dont le niveau était remarquable.
Patrick de Casanove tire un bilan de sa manifestation en 2017. Nous lui souhaitons réussite et bonheur pour 2018.
Cordialement. H. Dumas
Partager la publication "Rencontre avec Patrick De Casanove (vidéo)"
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