Je suis né le 2 Août 1944.
Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil.
Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société.
Amicalement à vous. H. Dumas
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Avant Noël, j’étais, comme si souvent, lancé à 130 Km/h sur l’autoroute. Vers 23H, du côté de Carcassonne, circulation fluide.
En face, un trafic modeste, principalement de camions, m’obligeait à rouler avec mes phares en position de croisement, c’est-à-dire avec une visibilité d’une cinquantaine de mètres. Pas tout à fait deux secondes pour être sur un obstacle pris dans les phares. Conclusion : il ne faut pas d’obstacle.
Soudain apparut un animal, figé sur ma voie de circulation, assez gros, sans doute un renard. Moins de deux secondes plus tard il passait sous mon véhicule, en plein milieu. Je n’ai pas bougé un cil, autrement je me tuais.
Il m’arrive d’y penser.
La circulation était loin d’être dense. Si cet animal n’avait pas été en état de sidération, sa puissance physique, ses réflexes naturels, lui auraient, à coup sûr, permis de se sortir sans dommage de la situation inconfortable dans laquelle il s’était fourré.
La sidération, conséquence de la surprise, est paralysante, mortelle.
C’est sur elle que comptent ceux qui cambriolent des logements occupés en saucissonnant leurs victimes. Ils arrivent par surprise, mêlant violence et rapidité pour provoquer la sidération qui va leur permettre de se rendre maître d’une situation au départ à leur désavantage. C’est vrai quoi, ils ne sont pas chez eux, ils sont en terrain hostile. S’ils cognent à l’huis, ou sonnent, peu de chance que l’on ouvre la porte pour les laisser entrer.
La base du contrôle fiscal est, pour le contrôleur, de provoquer la sidération.
Comme pour les malfrats, la surprise et la violence sont les outils que Bercy emploie pour sidérer les contribuables. Les contrôleurs fiscaux remplacent la rapidité, impossible dans leur type de larcin, par le marigot des lois interprétatives à leur gré.
Et, ça marche. Nous sommes les témoins des dégâts de la sidération sur les contrôlés fiscaux.
Trois étapes pour Bercy
1° étape : La constitution de fichiers. Cet élément est très important. Il génère l’angoisse chez le contribuable par le seul fait que ces fichiers existent, au-delà de la récolte des informations elles-mêmes.
Cette idée de fichier met déjà les contrôlés sous angoisse. L’idée de délation empoisonne la vie de chacun et prépare le terrain à la peur et à la surprise.
Puis, les informations entre les mains des contrôleurs vont leur permettre de biaiser le contrôle, de l’organiser de façon insincère. Ils feront coller les données recueillies lors du contrôle aux objectifs qu’ils s’étaient fixés sur fiche avant le contrôle.
Le ragot du fichier remplace l’objectivité de l’observation qui rendrait la tâche des contrôleurs difficile, tant la trésorerie des entreprises et son organisation sont un ADN spécifique à chaque entreprise et à chaque entrepreneur, pratiquement indéchiffrable.
En parallèle, le rôle du fichier, et la délation qui va avec, font l’objet d’une propagande de tous les instants, déstabilisante en elle-même.
2° étape : L’arrivée chez le contribuable, soi-disant aléatoire, en réalité programmée depuis longtemps, mais dans tous les cas dissimulée au contribuable.
Calculée par les contrôleurs au plus mauvais moment pour le contribuable. Par exemple en fin de vie professionnelle, au moment d’une crise de son entreprise, d’une difficulté associative, etc… En fait, à un moment de fragilité.
3° étape : Le rituel et la loi fiscale qui sont incompréhensibles aux non initiés, mettant le contribuable entre les mains de professionnels qui doivent leurs salaires au système en place. Qui ne lui seront donc d’aucun secours.
Cet espace de non droit, ou les contrôleurs évoluent librement, sans aucune retenue, déboussole le contribuable, lui ôte tout repère.
Ainsi, en trois étapes, Bercy aura pris dans ses phares le contribuable sidéré.
Lancé à fond, il l’écrase sans coup férir, sans sourciller. Il ne restera plus rien de lui, quelques poils ou quelques plumes, c’est tout.
C’est en état de sidération que nous récupérons les contribuables, ici sur Témoignagefiscal, ils n’y sont pour rien.
Il faut qu’ils le sachent. Ils sont les victimes d’attaques programmées, dont la sidération est le moyen et leur cambriolage le but.
Comment éviter la sidération ?
D’abord en ayant en tête les méthodes de Bercy, sans arrêt, à chaque minute, à chaque instant. Puis en s’entraînant moralement, comme s’entraînent les commandos qui vont avoir à faire face à un ennemi tricheur, sauvage, sans scrupule.
L’essentiel sera de ne pas tomber en état de sidération.
La lutte restera entière, incertaine, difficile, probablement perdue puisqu’elle ne dépend pas vraiment du contrôleur et du contrôlé, mais, comme pour la Stasi, de l’organisation crapuleuse de notre société.
La souffrance restera, la ruine au bout aussi sans doute, mais le contribuable non sidéré échappera à la honte de lui-même que veut lui inculquer Bercy. Il pourra se regarder en face, seul cela compte.
Ne vous laissez pas sidérer, gardez vos réflexes, votre énergie, votre courage, vos capacités d’action, vous pourrez porter des coups, plus importants que vous ne l’imaginez, à cette ignoble organisation de malfrats qu’est Bercy. Ces coups feront un jour tomber cette citadelle.
On sentait bien un malaise depuis un certain temps, mais on tournait autour du pot.
Revenons à Clausewitz, il est incontournable sur le sujet, très clairement il affirme que la guerre n’est que la suite de la politique. En quelque sorte la guerre est une discussion qui s’éternise et s’enlise sur un sujet collectif, et qui se continue à coup de canon.
Les discussions naissent d’affrontement sur des points que nul ne peut prouver, ce qui évidemment inclut que personne ne peut avoir raison, d’où l’enchaînement qui mène à la guerre.
C’est ainsi que cycliquement les mal-enrichis s’en prennent à ceux qui sont aisés, les mal-instruits à ceux qui sont cultivés, les mal-portants à ceux qui pètent la santé, les mal-honorés aux gens célèbres, etc…. chaque fois provoquant des discussions sans issue, terreau de guerre.
Ces foultitudes de mal-xxx quelquefois se regroupent momentanément et ont alors une force suffisante pour tout casser. Les dégâts sont sauvages, suivis parfois d’apaisement où il fait bon vivre jusqu’à la prochaine fois, au contraire d’autres fois la chienlit s’installe pour des années. C’est la grande loi du hasard, la loterie de la vie.
Après plusieurs essais de discussion vaseuses, telles que l’égalitarisme, l’écologie, les religions, on sentait bien certes que ces discussions s’enlisaient mais mollement pas au point de déboucher sur une vraie guerre mondiale. Tout au plus des escarmouches locales.
Cela venait des sujets abordés, dépassés, géographiquement trop restrictifs en cette époque de mondialisation.
Et… soudain, le vrai sujet capable d’embraser le monde est mis sur la table.
Les mal-baisés (es) attaquent les jouisseurs (ses).
Ils installent carrément la guerre entre d’un côté les femmes de l’autre les hommes, et au milieu ceux qui se prétendent les deux à la foi ou aucun des deux.
C’est donc, en gros, trois milliards et demi de combattants qui se dressent contre trois autres milliards et demi, on peut espérer une putain de guerre mondiale.
Avant d’avancer plus avant dans les pronostics de l’affrontement, évoquons, si je puis me permettre, son fondement.
Il s’agit donc de la sexualité qui est, à ce jour et à notre niveau de connaissance, universelle et éternelle. Elle est le véritable moteur de l’humanité, les curés qui ont pensé la maitriser à leur profit, en prônant l’abstinence pour eux et la limitation à la reproduction pour les autres, ont fini par être à court d’hypocrisie sur le sujet, l’échec qui s’en suivit leur fut fatal. Jusqu’à aujourd’hui, nul ne peut donner tort à Freud.
Reste la jouissance cette salope (pire que le capital).
Très mal répartie, certains (es) ne jouissent jamais, d’autres peu, d’autres encore beaucoup, voire certains trop, mais tous par hasard. La jouissance ne répond à aucun rendez-vous. Comme le bonheur ou le malheur elle arrive toujours par surprise, souvent au moment où l’on s’y attend le moins.
Sa survenance est si incongrue que la plupart cherchent à répéter à l’infini la première fois où ils l’ont rencontrée et se mettent ainsi dans des situations si étranges que la majorité les regarde de travers.
Une fois bien établis les motifs de la guerre qui s’approche, observons les forces en présence.
L’attaque arrive des femmes. Rien d’anormal. Car, soyons clair, tout se résume à une prise du pouvoir.
Jusqu’à récemment la conquête du pouvoir ne connaissait qu’un moyen : la conquête sexuelle et l’accès à la jouissance liée. Il semble que cette posture fût une nécessité biologique dictée par le besoin pour les humains (es) de se reproduire en quantité suffisante pour assurer leur pérennité.
Il est indéniable que la situation a changé.
La reproduction est devenue anormalement prolifique, la jouissance s’est déplacée vers d’autres supports que la simple sexualité, devenant peut-être moins vive mais certainement plus maîtrisable. Cependant la jouissance reste toujours intimement liée au pouvoir, le conquérant ou l’exerçant.
L’évolution à venir
Même si chacun n’en n’a pas la connaissance précise, l’étrangeté de l’humanité est que le groupe, appelé peuple par les démagogues, possède une sorte de préscience du futur et agit en conséquence.
Ici le futur c’est quoi ?
C’est la reproduction asexuée, ciblée et calibrée, sans chair porteuse.
Donc, évidemment, la suppression de la sexualité, de la jouissance sexuelle, du système actuel de pouvoir basé sur ces anciennes références.
Le nouveau pouvoir est à conquérir.
Nul ne sait quels en seront les ressorts et les clefs, mais les mal-puissants (es) se placent pour demain.
Il se trouve que, pressentant l’avenir mais agissant en fonction du passé, ce qui est le propre de notre condition d’humain, majoritairement les femmes pensent que la situation d’aujourd’hui est pour elle une chance à prendre pour demain.
Après la disparition annoncée de la sexualité telle que nous la connaissons, elles imaginent que va s’ouvrir un espace de liberté pour elles. Elles ont certainement raisons sur ce point.
Je pense par contre que personne ne peut, aujourd’hui, imaginer quel sera le moteur qui replacera la sexualité comme clef d’accès au pouvoir, que donc la guerre qu’elles déclenchent n’aura pas le résultat qu’elles en attendent, que c’est une guerre inutile de plus.
Mais une chose est sûre, elle sera totale et on sent bien que ses horreurs auront l’opportunité de dépasser tout ce que nous avons connu jusqu’à ce jour. C’est bien le moins que l’on puisse attendre de la quatrième guerre mondiale.
Et le fisc dans tout ça….. Bien cordialement. H. Dumas
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Les rapports de force existent dans toutes les sociétés. Il serait insupportable qu’ils ne puissent pas être contestés, que la partie sous contrainte de l’autre ne puisse pas faire connaître son opinion, n’ait aucun moyen de pression pour lui donner vie.
Et pourtant, au début de l’ère industrielle il en était ainsi.
Le droit de grève non seulement n’existait pas mais en ses lieu et place le délit de coalition sanctionnait ceux qui voulaient se regrouper pour faire valoir leur opinion, équilibrer les forces, aller vers des droits plus équitables.
C’est Napoléon III qui, en 1864, supprima le délit de coalition et instaura le droit de grève.
Aujourd’hui, il ne nous parait pas imaginable que l’autorité patronale, publique ou privée, puisse diriger les masses salariales sans que celles-ci n’aient le droit de s’exprimer et notamment de faire pression sur les décisions qui les concernent au moyen du droit de grève.
Contrairement à ce que certains avancent, le droit de grève n’est pas une contrainte, il est l’élément essentiel de la paix sociale, sans lui les tensions s’exacerberaient jusqu’à la rupture et à la violence.
Par ailleurs, il n’est pas inhumain que celui qui possède le pouvoir coure le risque d’en abuser, c’est pourquoi il est légitime que celui qui le subit puisse expliciter les limites au-delà desquelles il n’accepte plus les ordres du pouvoir. Le contraire serait le fait d’une humanité parfaite, dont nous n’avons pas les clefs.
Cependant, il reste un domaine, même dans notre démocratie avancée, ou la partie dominée est totalement sans recours, à la merci de la partie dominante.
Vous voyez ou je veux en venir évidemment : oui, c’est le fisc, Bercy.
Bercy, qui ne devrait être rien de plus que le collecteur de l’impôt, prétend effectivement n’être que cela.
Cette position lui confèrerait, dit-il, un droit exorbitant pour la collecte, puisqu’il ne ferait qu’exécuter nos propres ordres émanant de nos représentants élus démocratiquement par nous-mêmes.
C’est donc nous, le fameux “peuple”, qui serions les responsables de la fiscalité qui nous tombe dessus. Quelle légitimité aurions-nous à la contester ?
Les contestataires, vus sous cet angle, ne sont que de mauvais joueurs, mauvais payeurs, fraudeurs même.
Oui, mais voilà.
Ce n’est pas ainsi que les choses se passent. Nous votons bien pour des élus en apparence mais pas dans la réalité. En fait, nous votons pour des inconnus, en fonction d’une campagne électorale qui n’est qu’une publicité mensongère qui enverrait droit en prison tout industriel qui utiliserait les mêmes méthodes pour nous coller sa fabrication.
Bien plus, constitutionnellement ces élus n’ont aucun pouvoir sur le budget puisqu’ils ne peuvent voter aucune loi qui diminuerait les recettes de l’Etat.
J’ajouterai qu’ils n’ont ni le temps matériel ni la compétence pour intervenir réellement, efficacement, sur la mise en œuvre du budget de la France.
Le résultat
Bercy est la seule entité habilitée et prétendument compétente pour établir nos comptes publics. Cela personne en réalité ne l’ignore ni ne le conteste.
Mais alors, les pouvoirs exorbitants que réclame Bercy ne sont en aucun cas justifiés, l’absence de contrepouvoir est flagrante et inacceptable.
Cela nous entraine incontestablement vers un carnage programmé, c’est la théorie du bouchon de champagne, il faudra bien que le gaz s’échappe.
Le droit de grève s’impose.
Mais là, c’est retour à la case 1863, la grève de l’impôt est formellement interdite.
On ne voit pas poindre à l’horizon un Napoléon III pour rectifier le tir. Nous devons nous débrouiller par nous-mêmes.
Nous savons tous, au moins ceux qui lisent ce blog, qu’aucune action politique ou judiciaire ne peut s’opposer efficacement à Bercy et à ses calculs fiscaux ravageurs.
Nous devons gagner le droit de grève.
Bien sûr limité à des conditions raisonnables, par exemple exclusivement utilisable en cas de budget déficitaire, ou par une catégorie de population qui se considère comme surimposée donc anormalement exploitée.
Il ne faut pas rêver, ce droit ne sera pas accessible immédiatement et la grève de l’impôt pour ceux qui envisageraient de la faire quand même serait suicidaire.
Restons donc dans l’action plausible, raisonnable, efficace.
Le droit de report.
Cela, dans mon esprit, consisterait à ne pas payer l’impôt à la date voulue.
Il s’agirait de faire savoir à Bercy que tel impôt, payable à telle date, ne serait payé par les “grévistes” qu’un ou plusieurs mois plus tard.
Les motifs de ce report seraient clairement explicités, votés en assemblée générale des contribuables engagés.
Aucune illégalité à s’organiser ainsi.
Evidemment, une contrainte de dix pour cent serait immédiatement mise en œuvre par Bercy. Mais cette contrainte pourrait être contestée devant les tribunaux, permettant ainsi de porter devant eux les motifs mis en avant pour le report.
Le risque encouru est donc de 10% des sommes en jeu.
En ce qui me concerne je trouve que le prix à payer est raisonnable par rapport à la contestation, enfin réellement ouverte, que cette méthode apporterait.
Nous devrions objectivement pouvoir organiser cela à l’échelle du pays et enfin pouvoir exister et valider ainsi nos espoirs d’une fiscalité attentive aux contribuables, à leur santé économique et humaine.
Ici se clôt la série des vidéos enregistrées à Dax, au cours du weekend de la liberté organisé tous les ans, en Septembre, par le cercle Frédéric Bastiat et son sympathique Président Patrick de Casanove.
Traditionnellement des auteurs viennent à cette manifestation présenter leurs livres. Ce trois vidéos sont consacrées à trois d’entre eux.
Bien cordialement. H. Dumas
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Pierre, un ami lecteur de longue date, me fait parvenir le document joint, élaboré par France Stratégie, la crème de la crème de nos technocrates, l’imagination en fusion, notre marc de café administratif, nos lendemains planifiés, nos pythies contemporaines :
Je vous propose de cliquer sur ce titre qui fait lien, puis d’imprimer le document (10 pages), et enfin de le mettre sur votre table de chevet pour l’avoir sous la main et le réviser tous les soirs, tant il est difficile à croire.
Nous allons donc en parler, mais avant deux définitions de base utiles à sa compréhension.
Le peuple : abstraction. Nom donné à un groupe de prisonniers humains.
La prison peut être une croyance. Par exemple le peuple de gauche qui ne peut penser autrement qu’à gauche, le peuple de droite qui lui ne peut penser qu’à droite, le peuple chrétien fatalement catho, le peuple musulman, etc…
La prison peut être un territoire délimité par des frontières. Le peuple sera alors défini par le nom de sa prison territoriale. Par exemple les Allemands, les Français, les Italiens, etc… Chacun devant se soumettre à la pensée unique de son territoire, aux chaines de ses règlements.
Le peuple, contrairement à ce qui est souvent avancé, n’est pas souverain. Il est bêtement prisonnier d’un territoire ou d’une pensée, voire des deux.
Le peuple n’est pas une somme d’individus libres. Il est une masse compacte cimentée par des oppresseurs qui, eux, sont libres et s’octroient sur les individus un droit de vie ou de mort.
L’Etat : abstraction. Nom donné à rien.
L’Etat n’existe que pour permettre à un petit groupe de prétendre qu’il le représente. Ce groupe peut être si infime qu’il n’est qu’un, Louis XIV. Ou, un peu plus vaste il se fait alors appeler la démocratie et peut être composé de plusieurs milliers d’individus.
Mais, dans tous les cas, les seuls qui sont à prendre en compte sont ceux qui tiennent les cordons de la bourse, qui dépensent l’argent du peuple à leur profit, soi-disant au nom de l’Etat. Le reste n’est que poudre aux yeux.
Avant 1789 il s’agissait de la noblesse, environ 10.000 familles, dont moins de la moitié accédaient à l’argent public, mettons 5.000.
Aujourd’hui le décompte pourrait être le suivant :
1.266 EPCI, soit 3.798 ordonnateurs
101 Départements 303 ordonnateurs
18 Régions 54 ordonnateurs
30 organisme d’Etat 90 ordonnateurs
Mettons donc 4.245 ordonnateurs allez, environ 5.000.
Donc, rien de changé, une constante de 5.000 poilus qui s’octroient le droit dépenser l’argent du peuple, en réalité notre argent, à partir des deux abstractions le peuple et l’Etat, auxquelles ils prétendent nous rattacher.
Alors que chaque jour qui passe nous sommes bien placés pour constater que nous ne sommes ni une part du peuple ni une part de l’Etat. Nous ne sommes que nous, seuls en ce monde, ce qui ne serait déjà pas si mal si l’on nous lâchait la grappe, si l’on nous rendait notre liberté.
Revenons à nos Pieds Nickelés. Qui sont-ils ?
Ribouldingue, l’animateur, a fait des études de droit à Montpellier. Aussitôt fini il s’est installé dans le fromage. Il est ou a été :“chef du département Économie-Finances de France Stratégie. Précédemment membre du cabinet du secrétaire d’Etat au Commerce extérieur et chargé de mission auprès du chef économiste de la DG Commerce extérieur à la Commission européenne, il a également travaillé au ministère britannique pour les Entreprises, l’Innovation, l’Enseignement supérieur et la Formation (BIS) ainsi qu’à à la direction du Trésor en France. Docteur en économie de l’université de Montpellier, ses travaux portent plus particulièrement sur les questions européennes et d’économie internationale.”
En clair, il n’a jamais vu une entreprise, n’a jamais eu de responsabilités personnelles, n’a jamais pris de risque économique. Comment comprendrait-il quelque chose au monde de l’économie réelle ?
Il a constaté un truc, quand même :” le niveau élevé des dettes publiques et les écarts importants de ce point de vue entre pays européens, qui cristallisent les oppositions….. la résorption des dettes publiques constitue une condition nécessaire pour parvenir à une architecture saine, solide et durable pour la zone euro” . Bon.
Visiblement, ce qui le désespère, sans que, bizarrement, il se sente concerné, ce sont les dettes publiques. Ce sont pourtant lui et ses amis qui les ont contractées, non ?
Pas vu par lui, il n’y est pour rien, ce sont ces salauds de banquiers et de propriétaires immobiliers les responsables : “Pour certains pays, elle résulte d’une longue dérive des finances publiques avant la crise, rendue possible par une certaine myopie des marchés financiers, que les mécanismes européens de supervision n’ont pas réussi à contrecarrer. Pour d’autres, elle est liée à l’éclatement de bulles immobilières et au réajustement de secteurs bancaires surdimensionnés, qui ont conduit à « nationaliser » les pertes et ont anéanti des pans entiers de l’activité économique, jusqu’alors riches en emplois et générateurs de recettes fiscales.”
Un Etat trop dépensier ? Il n’est pas au courant.
Jusqu’ici vous me direz : “pas de casse du siècle, juste de la langue de bois”.
Le casse nous y arrivons un peu plus loin. En fait il y a trois propositions de casse. Nous sommes face à des truands chevronnés, pas des amateurs.
1er casse proposé : le holdup de l’argent du voisin plus riche
“La première consiste à ce que les États de la zone euro s’engagent conjointement à soutenir un pays, en cas de conjoncture difficile, pendant que celui-ci procède aux efforts nécessaires pour assainir sa situation budgétaire. Cet effort de solidarité de tous, qui resterait circonscrit et conditionnel aux efforts accomplis par l’État aidé, renforcerait l’adhésion collective à la démarche de redressement des finances publiques et la crédibilité de la trajectoire de réduction de la dette.”
Ici il s’agit de faire payer le voisin économe, la fourmi. Elles ne sont que deux en Europe, l’Allemagne et la Finlande. Pendant que les cigales sont huit et que deux autres ne sont ni fourmi ni cigale.
Je pense qu’il va falloir les braquer armes à la main nos voisins fourmis. Ils ne vont pas donner leurs économies comme ça. Ce n’est pas gagné.
2er casse proposé : le pillage sur place, notre pillage à nous par eux.
“Concomitamment à l’augmentation des dettes publiques, les vingt dernières années ont été marquées par une forte progression du patrimoine des ménages en Europe, en particulier immobilier, avec une distribution très inégale de cet enrichissement. Ceci ouvre une deuxième voie qui permettrait à un État excessivement endetté de décréter qu’il devient copropriétaire de tous les terrains construits résidentiels à hauteur d’une fraction limitée de leur valeur. Il deviendrait ainsi créditeur d’une somme annuelle, correspondant à la rémunération du droit d’occupation du sol. Tout propriétaire pourrait différer son paiement, dont le montant cumulé interviendrait alors au moment de la vente ou de la transmission du bien”
Alors là, trop fort. L’idée c’est de nous punir d’avoir économisé, pendant que lui et ses potes se la coulaient douce en empruntant pour acheter les électeurs et pérenniser leur situation de “se la coulant douce”.
Je crains pour eux, pour cette idée fumeuse. Ce ne seront pas les riches propriétaires qui vont payer, ils sont partis ou vont partir, ce seront les pauvres couillons, vous et moi, qui allons nous faire voler nos maisons, mais aussi nos libertés, nos nids, notre vie. C’est incroyable.
Est-ce l’objectif sous-tendu par M. Macron lors de l’annonce de la suppression de la taxe d’habitation ? J’ai du mal à l’imaginer, ce serait de mon point de vue anticonstitutionnel. Mais, qui sait ?
S’ils le font, là je crois qu’ils vont se faire descendre grave. Ce ne sera pas un flic par-ci par-là, quelques voitures brulées pour rire. Enfin, on verra…..
3er casse proposé : la fausse monnaie
“Enfin,latroisièmevoiereposeraitsurlarecherched’unsoutienauprèsdelaBanquecentraleeuropéenne. Celle-ci rachèterait une partie de la dette obligataire des États européens trop endettés et garderait ces titres à son bilan en les transformant en obligations perpétuelles non porteuses d’intérêt.”
Un gros avantage à ce casse, c’est qu’ils ont la vraie machine à faire de la fausse monnaie. Pas besoin de vendre le billet de 500€ au prix de celui de 300€ en raison des risques lors de l’écoulement.
Leur fausse monnaie va passer comme un seul homme dans la boite qui éclaire les billets discrètement sur les genoux de la caissière à la caisse des supermarchés.
Conclusion
Je me demande ce que l’on peut conclure de gangsters de ce niveau ?
Je présuppose que 95% de la population ne peut pas déchiffrer le drame que serait leur vie après de telles décisions. Plus de maison familiale, plus de protection du capital, plus de frein à l’emprise de l’Etat sur notre vie, retour à la case serf des puissants.
Tout ça pour ça….. et personne pour l’expliquer, pire… pour le comprendre.
Aux armes citoyens, formez vos bataillons, marchons…..
Bien cordialement. H. Dumas
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Je vous souhaite que 2018 soit l’année de la “PRISE DE BERCY”
La récompense sera, au terme de la victoire, de raser Bercy.
Sur le site libre sera dessinée la place de “L’ABONDANCE“.
En son centre nous érigerons la colonne de l’abondance, haute de cent cinquante mètres elle supportera une splendide corne d’abondance sculptée façon le Centaure de César. La colonne sera rouge, laquée, la corne elle-même en or.
Une vaste esplanade circulaire en marbre blanc à cabochons bleus, entourée de verdure, permettra de grands rassemblements d’amour et de partage, des échanges philosophiques pour éradiquer définitivement l’esclavage fiscal sous toutes ses formes et protéger l’individu et ses libertés, pour qu’il ne puisse plus y avoir de croyances, pour que le monde appartienne au raisonnement.
Par des marches monumentales, elles aussi en marbre, chacune en se suivant bleues, blanches et rouges, la place descendra sur toute sa largeur vers la seine, les dernières marches seront dans la seine.
Avant de prendre Bercy nous aurons mis en place quelques règles simples nous permettant de vivre ensemble, chacun responsable de lui et garant du groupe. Où la compassion ne laissera personne sur le chemin, où cependant nul ne pourra vivre au détriment ou au crochet de ses voisins.
Dans la pratique :
Un seul impôt proportionnel, payable par tous, individu ou société, de 25% de ses revenus. Son paiement sera public, les revenus de tous seront affichés. Chaque année, dans chaque ville, le plus gros revenu sera décoré et honoré.
Nous serons fiers de nos revenus et des impôts que nous paierons volontairement, ce qui rendra Bercy inutile.
La TVA sera conservée à un taux elle aussi de 25%.
Toute activité non régalienne sera privatisée.
Tout risque devra faire l’objet d’une assurance privée obligatoire. II en sera ainsi de la maladie, du chomage, de la vieillesse, des accidents de la vie, etc…
Chaque secteur économique devra offrir au moins trois concurrences réelles, les monopoles seront totalement interdits.
Toutes les taxes seront définitivement annulées, que ce soit sur l’essence, les cigarettes, l’alcool, les immeubles, les véhicules, les successions, le patrimoine, le capital, etc….
Le budget de l’Etat, ne sera plus géré par les élus mais par des comptables publics indépendants, élus eux aussi, mais spécifiquement. Ce budget aura l’interdiction absolue de dépasser les recettes, il sera voté directement par les français tous les deux ans. Pour dépenser plus, il faudra d’abord gagner plus.
Les élus n’auront à décider que de la politique, du vivre ensemble, pas de l’économie.
Je suis sûr que vous vous imaginez aisément vivre dans un tel pays, que pour autant vous ne souhaitez la mort ou la misère pour personne, bien au contraire.
Que dans ces conditions vous aurez le souhait de voir organiser un revenu minimum pour tous les indigents et une aide au départ dans la vie pour la jeunesse, cela se fera évidemment.
Bonne année 2018, l’année de tous les possibles. H. Dumas
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Sur ce point, pas besoin de s’étendre. Comment parler de ces auteurs avec des personnes qui, à l’évidence, ne les ont pas lus ?
Et surtout, comment accepter un tel mépris pour les idées d’autrui, sans analyse, sans confrontation.
Le capitalisme industriel
N’est-ce pas lui qui a permis les progrès que nous connaissons aujourd’hui ?
Un minimum de correction intellectuelle serait de ne pas attribuer faussement ces progrès à d’autres.
Le début de l’ère industrielle a été ce qu’il a été non à cause du capitalisme, mais à cause de l’immobilisme sociologique et politique. C’est-à-dire que les méthodes de gestion agraires, seigneuriales, sont restées figées s’appliquant ainsi initialement au capitalisme industriel. Ce fut une honte. Mais, cela l’était depuis des siècles.
Mais, ensuite, sans nier la juste lutte de la classe ouvrière (mais pas que…), il faut admettre que cette lutte ne fut qu’un équilibre des pouvoirs rendu possible grâce au capitalisme industriel. Alors que le monde agraire et artisanal n’avait pas permis cet équilibre des pouvoirs au cours des siècles précédents.
De la même façon qu’il est absurde de présenter les progrès de la médecine comme la résultante de la Sécu, alors qu’il est le fruit du capitalisme scientifique des médecins, il est absurde de présenter les progrès permis par le capitalisme comme une victoire idéologique du “peuple de gauche”, dont on connait les résultats lorsqu’il prend idéologiquement le pouvoir.
Je rappelle que le capitalisme c’est accumuler et transmettre, exclusivement, en tout domaine, sans inutiles croyances.
L’esclavagisme a changé de camp.
Toute la souffrance réelle, décrite dans cette vidéo concernant le “peuple ouvrier”,peut aujourd’hui qualifier celle subie par les contribuables, les nouveaux esclaves.
La situation est identique, pas de justice. Des notables et leurs affidés, alliés au pouvoir politique, qui écrasent les contribuables à leurs seuls profits.
On comprend au fil de la vidéo, en la transposant à la réalité, qu’uniquement des révolutions permettront aux contribuables de reprendre leurs droits, leur humanité.
Oui mais, les idéologues de pacotille qui signent cette vidéo ne veulent pas la liberté du peuple, des contribuables, ils veulent seulement le pouvoir à la place des notables.
Pour cela ils n’hésitent pas à prétendre que se sont les libertés individuelles qui écraseraient les hommes….. Ils appellent cela “le libéralisme”, comment peuvent-ils avoir des adeptes pour cette ineptie ?
Cordialement. H. Dumas
Partager la publication "Propagande au nom, usurpé, du “peuple”"
M. Laurent GARNIER est le Directeur des Services Fiscaux de la Charente-Maritime.
Le thème de la petite conversation entre ennemis est : Auswitch ou pas Auswitch, seul le hasard fut déterminant.
Au diable Godwin, à Auswitch le hasard fut déterminant, pour les victimes évidemment. Pas pour les bourreaux. Au contraire, pour ceux-ci rien n’était laissé au hasard, tout était planifié, régulé, organisé, froidement, pour tuer, pour éliminer.
L’Etat était à la manœuvre, police, justice, parlementaires, tous les hommes de l’Etat étaient en marche. La plupart se persuadaient d’accomplir une œuvre salutaire. Hitler lui-même attendait la reconnaissance de la planète entière pour sa folie. Il était persuadé de rendre un grand service à l’humanité, tous les allemands le croyaient aussi.
In fine, l’écrasante majorité des tortionnaires mourut tranquillement dans son lit.
L’énormité de l’horreur a fait que les victimes, jusqu’au dernier moment, ne pouvaient pas croire ce qui les attendait. Et pourtant, cela fut….
Irène Némirovsky et son époux Michel Epstein pensaient se jouer du hasard. Juifs très critiques de leur communauté, ils se croyaient protégés. Ils brulèrent tous les deux à Auswitch. Nul ne sait si, avant ce fâcheux “détail”, ils pensaient que ceux qui les précédaient le méritaient.
Personne n’échappe à la folie des dictatures.
Contrairement à ce que croit le plus grand nombre, il y a bien une folle dictature fiscale en France aujourd’hui. Elle aussi tue au hasard. Il n’y a aucune recette pour lui échapper.
Comme les allemands en 1940, les français d’aujourd’hui sont les complices de cette dictature meurtrière. L’Etat d’abord évidemment, ses fonctionnaires, sa police fiscale, ses juges, ses parlementaires, mais aussi la presse et la plus grande majorité des français.
Celui qui ne comprend pas cela entretient, comme le faisait Irène Némirovsky pour les nazis, la bonne conscience des fous sanguinaires de Bercy.
Tous y passeront, sans exception, aussi malins ou égoïstes qu’ils puissent se croire ou être vraiment.
C’est cela qui m’amène à ne faire aucune concession à la combine, à la recherche du détail qui permettrait d’effacer les traces des agressions fiscales odieuses dont je suis l’objet.
Je sais que vous êtes dans le même cas, que vous l’avez été ou que vous le serez un jour.
Vous n’échapperez pas aux camps de concentration fiscaux, qui vous ruineront, vous affameront, vous rendront fou et malade, vous tueront, tout seul dans le coin où vous devrez vous remiser, sans que qui que ce soit n’ait un geste pour vous.
Seul le témoignage peut faire reculer les fous, leur faire prendre conscience de leur folie. Le témoignage et le raisonnement. Le jugement des autres, pas la combine.
Un qui en réchappe ne compense pas les dix qui meurent et n’arrête pas le maléfice. Nous devons tous lutter.
Exemple personnel de délire fiscal, d’escroquerie d’Etat.
Il y a vingt ans, au moment du décès de ma mère — comme vous le savez déjà — une folle furieuse, la mère Jourdes (c’est ainsi que nous l’appelons en famille), des services fiscaux de Sète, a pondu un redressement effarant, visant les droits de succession, à l’aide de faux.
Vingt ans plus tard, la procédure est toujours en cours, mes biens personnels sont toujours hypothéqués!!! Alors que la Cour de Cassation m’a donné raison, mais la Cour d’appel chargée de rejuger marche au ralenti …..
Au moment des faits, se trouvant en difficulté, la mère Jourdes a vu accourir à la rescousse tous ses chefs, jusqu’au directeur de Bercy, en ce temps là M. Villeroy de Galhaud.
A mon manque de discrétion de l’époque, à mes cris de cochon qui ne voulait pas mourir, avait répondu la toute puissance de Bercy, jusqu’au sommet.
C’est ainsi que deux bourreaux sans scrupule, Louis Martino et Garcia, ont pondu deux autres redressements mortels. Injustifiés tous les deux, j’en ai la preuve établie par le rapporteur public de la Cour d’Appel Administrative de Marseille.
Chance pour les tueurs, ma défense s’est pris les pieds dans le tapis des délais. Le Conseil d’Etat m’a été inaccessible. Avec le temps d’autres voies de recours s’ouvriront….
Qu’importe à nos despotes, ils ont pu bloquer toute ma trésorerie, paralyser d’hypothèques tous mes stocks, je devrais être mort ruiné depuis longtemps.
J’ai résisté, au-delà de la raison.
Cependant j’arrive à la limite. Mon porte-monnaie est squelettique, il ne pèse plus que quelques grammes. Demain je ne mange plus.
C’est dans ces conditions que j’ai dû me résoudre à vendre deux studios, je vous laisse maintenant lire mes échanges de mails avec les tortionnaires.
Il faut commencer la lecture par la fin où se situe le premier message.
From: Fisc (17)
Sent: Thursday, December 28, 2017 2:46 PM
To: Henri Dumas
Subject: Re: Main levée Cocraud, deux studios.
Re-Bonjour M. Dumas,
Je fais passer votre nouveau message à la direction.
Cordialement.
——– Message original ——–
Sujet : Re: Main levée Cocraud, deux studios.
De : Henri Dumas mailto:sete@groupe-henri-dumas.com
Pour : Fisc
Date : 28/12/2017 14:22
Je fais suite à notre conversation à l’instant.
Je n’ai jamais rien dit parce que je pensais que l’intelligence primerait sur la bêtise des agressions fiscales que j’ai subies. Ce n’est hélas pas le cas.
Mais, vous ne pouvez pas l’ignorer, les hypothèques prises sur les biens le la SARL Cocraud sont superfétatoires, c’est un délit.
Je note, en contrepoint de ce délit, la volonté de tuer.
Car, quand bien même votre direction arriverait à procéder à une vente des biens de la société pour des sommes indues, rien ne l’empêche aujourd’hui, sauf le désir de nuire, de lever l’hypothèque sur la vente des deux studios.
D’autant plus qu’une partie de la vente sera employée à payer des dettes fiscales, elles bien réelles, non payées du fait de la paralysie illégale de tous les biens de la société par votre direction.
Pas très propre tout ça.
From: Henri Dumas
Sent: Thursday, December 28, 2017 1:10 PM
To: Fisc (17)
Subject: Re: Main levée Cocraud, deux studios.
C’est donc la guerre totale.
Le 28 déc. 2017 à 13:02, Fisc a écrit :
Bonjour M. Dumas, Comme convenu, j’ai fait passer votre position à ma direction le 8 décembre dernier, suite à notre entrevue du même jour. Ma direction ne partage pas votre point de vue, et m’a confirmé qu’une procédure de saisie immobilière était actuellement en cours contre votre société “Les Hauts de Cocraud”. Je ne peux pas vous apporter de meilleure réponse. Cordialement.
——– Message original ——– Sujet : Main levée Cocraud, deux studios. De : Henri Dumas mailto:sete@groupe-henri-dumas.com Pour : Fisc Date : 26/12/2017 18:25
Cher Monsieur,
Je fais suite à notre conversation, en réduisant momentanément celle-ci au seul aspect qui vous concerne directement, c’est à dire mon contentieux rochelais.
Il est possible qu’une vision globale demande un peu plus de temps, hors le temps m’est compté.
Je vous joins le total de ce que je voudrais régler aux services fiscaux sur le montant de la vente de deux studios pour 200.000€ à Cocraud, sachant que la copropriété prélèvera 80.000€.
Sans cette vente, je suis en état de grande pauvreté, juste après la case faillite qui s’imposerait immédiatement.
Votre administration prendrait une grande responsabilité à créer une telle situation délibérément, tout en étant parfaitement au courant de la réalité.
Elle devrait en assumer toutes les conséquences.
Cela représente des sommes réellement dues, à l’exclusion de ce que votre administration me réclame à la suite de redressements parfaitement illégaux, même si la “justice” les a jusqu’alors malencontreusement validés.
Nous savons parfaitement, vous et moi, qu’ils ne sont pas dus.
J’espère obtenir justice à ce sujet, ne pas être mû par la simple naïveté.
Donc, je prévois que la notaire chargée de l’acte, avant le 15 Janvier 2018, adresse directement aux administrations concernées les sommes du document joint.
Ces sommes ne tiennent pas compte de pénalités de retard, dont évidemment je vous demande la remise, je ne peux pas être tenu pour responsable de la situation de dénuement dans laquelle le fisc m’a plongé depuis plus de quinze ans.
Comptant sur votre efficacité et votre équité.
Cordialement. H. Dumas
RÉSUMÉ ET CONCLUSIONS
Vol de 16.885 € de TVA la semaine dernière, Services Fiscaux de Paris.
Vol de 20.000€ de TVA, dans les mêmes conditions, en Mai 2013, factures fournies, procédures perdues, Services Fiscaux de l’Hérault.
Vol de TVA, au départ de 60.000€, Services Fiscaux de Niort, au final la perte d’un appartement de 100.000€, vendu aux enchères publiques.
Vol de 400.000 € de TVA dans le cadre de la livraison à soi-même d’un programme hôtelier, Services Fiscaux de la Charente-Maritime.
Tout ça, c’est fait. Béni par la justice. N’oubliez pas que la TVA est de l’argent à nous, que nous avançons à l’Etat, qui doit nous le rendre ne percevant au final la taxe que sur la valeur ajoutée.
En cours, Vol d’environ 2.5 M€ sur des redressements totalement fantaisistes, des dossiers parait-il perdus par la poste et des délais dépassés pour le Conseil d’Etat, alors que l’avocat avait été saisi en temps et heure.
En résumé, cinquante ans de travail, de probité, de risques, accompagnés de bénévolat, d’engagement au service d’actions collectives, tout ça anéanti, à 75 ans la misère.
Je souhaiterais votre avis de lecteurs, de français et de contribuables.
Soyez gentil, oubliez le syndrome de la mini-jupe.
Celui qui pendant des années à fait dire aux flics :
– T’étais en mini-jupe Monique ?
– Ben oui
– Alors ne vient pas te plaindre, c’est normal que tu aies été violée.
Parce que si vous pensez que je me suis mal défendu, que le fisc peut parfaitement voler les naïfs, que mon argent chez eux, ma TVA, c’est la queue du Mickey, que je dois savoir sauter pour le récupérer, sinon pfft, piqué….. Nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde.
Mais, si vous pensez que l’Etat doit prendre soin de ce qui nous appartient, être scrupuleux, faire en sorte que chacun paie ce qu’il doit, mais exclusivement ce qu’il doit. Si vous pensez que l’Etat est à notre service, que les fonctionnaires sont nos obligés, que nous n’avons aucune raison de devenir leurs esclaves, aucune raison d’être pillés par eux, alors vous m’intéressez.
Donnez-moi votre avis, merci.
Parce que : pas d’américain en vue pour nous sauver des cinglés de Bercy, il va falloir nous battre seuls.
Cordialement. H. Dumas
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La délation a toujours existé, Judas en est l’emblème. Il est peu de crime aussi vil.
Elle fleurit dans le même temps que les régimes autoritaires, elle est carrément le carburant indispensable aux régimes dictatoriaux.
La délation n’a évidemment rien à voir avec la critique et encore moins – mais là c’est plus compliqué — avec la dénonciation d’actes immoraux graves.
Elle s’accompagne d’un avantage personnel pour le délateur, matériel ou moral, c’est-à-dire pour son porte-monnaie ou pour ses convictions.
Oppression et délation vont ensemble : dis-moi qui tu dénonces, je te dirai quel oppresseur tu sers.
Une petite histoire vraie
Nous sommes en 1967. J’ai 23 ans. Je viens d’ouvrir mon cabinet d’architecte. Plus exactement, je viens de le transférer en centre ville.
Un premier client se présente. Il est marin, dit-il, sur un petit bateau de pêche à La Rochelle qui fait ce que l’on appelle les marées. Il part à la journée sur les plateaux au large de La Rochelle à la pêche du poisson noble.
Il m’explique qu’il gagne bien sa vie. Il souhaite un terrain de 1.000 m² environ pour y faire construire une maison pouvant abriter sa famille, c’est-à-dire son épouse et ses quatre enfants.
Il s’excuse de se présenter dans ses habits de travail, mais il arrive de la mer. Ce n’est pas lui qui commande ses horaires, m’explique-t-il, ce sont les marées.
Nous partons ensemble voir un terrain qui l’intéresse, où il pense construire sa maison. Le terrain est propice à ses objectifs..
Nous revenons au cabinet, nous parlons finances, puis esquissons un projet de plan pour sa maison..
Deux heures ont passé.
Sur le point de partir, il me demande si je suis amateur de poissons. Il ajoute qu’à chaque retour de marée il a, en tant que marin, le panier traditionnel fait de quelques beaux poissons, soles, bars, dorades, etc… m’intéresserait-il qu’il m’en garde ?
J’approuve, évidemment. Après m’avoir demandé combien nous sommes à la maison, il me promet quelques beaux poissons pour notre prochain rendez-vous fixé à quinze jours.
Puis, il part. Pour revenir aussitôt en me disant qu’il a quitté rapidement son bateau, qu’il a oublié son portemonnaie et il me demande 100 balles – pas grand-chose à l’époque — pour prendre son train de retour pour La Rochelle, qu’il me rendra évidemment lors du prochain rendez-vous.
Toutes mes antennes se mettent en mouvement, brusquement. Allez savoir pourquoi, je lui dis non, que je n’ai pas d’argent sur moi.
Le lendemain ma conviction est faite, cet homme charmant a essayé de me piquer 100 balles. Je souhaite savoir si je ne me trompe pas. L’idée d’avoir démasqué une combine m’excite, j’ai 23 ans, je ne suis pas encore complètement fini. Le serai-je un jour ?
Je vais au commissariat raconter mon histoire. Le flic me fait comprendre qu’il s’en fout un peu.
Pourtant, deux jours plus tard, deux flics se pointent à mon cabinet avec un trombinoscope de 50 ou 100 pages.
Bingo, mon client figure en bonne place sur ce livre des escrocs. Il a taxé plusieurs commerçants de la cité, qui ont donné les 100 balles.
Passé le plaisir d’avoir déjoué la manœuvre, j’ai eu honte de ma délation.
J’ai pensé à ce pauvre type qui a passé deux heures à me convaincre de ce qu’il n’était pas, une vraie pièce de théâtre. Son rôle était improvisé, remarquablement. Il n’avait pas pour spécialité les cabinets d’architecte.
Deux heures de spectacle pour 100 balles, ce n’était pas si cher.
Suite de la petite histoire
Je me suis alors juré de ne plus jamais dénoncer pour ma propre satisfaction. J’avais perçu la partie sombre de la délation, cette jouissance malsaine à faire prendre l’autre dans le filet des interdits, sans risque, de le faire chuter souvent lourdement.
Il faut se raisonner pour ne pas dénoncer, tant la chose est jouissive.
C’est ça le drame, c’est probablement une des raisons du succès, autrement incompréhensible, des dictatures.
Une dictature se compose principalement de deux choses simples :
– Une règle si exigeante ou si absurde que tout le monde l’enfreint.
– Une délation encouragée, facilitée par l’impossibilité pour chacun d’appliquer une loi inapplicable.
Il ne reste qu’à introduire la violence qui engendre la peur et installe la terreur, le tour est joué.
A qui pensez-vous ?
Vous avez le choix, en ses temps de dictatures tout azimut.
Ce ne sont ni les sujets ni les moyens qui manquent aux délateurs aujourd’hui.
Ici, sur ce blog, ceux que nous n’aimons pas, à qui nous ferons un jour payer la facture, ce sont Bercy et ses inquisiteurs officiels ou officieux, ses fichiers, sa terreur, ses lois volontairement opaques, ses collabos.
Car, il est une constante, les délateurs se font plaisir, mais à terme ils paient la facture de leur ignominie. Sans cela il y a déjà longtemps qu’ils auraient eu la peau de l’humanité.
Cordialement. H. Dumas
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Nous avons participé au grand rendez-vous annuel qu’il anime à Dax.
Cette année, c’est du 22 au 24 Septembre que le Weekend de la Liberté s’est tenu. Nous avons eu le privilège d’interviewer les orateurs de cette manifestation dont le niveau était remarquable.
Patrick de Casanove tire un bilan de sa manifestation en 2017. Nous lui souhaitons réussite et bonheur pour 2018.
Cordialement. H. Dumas
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J’ai donc accompli les désirs de Francis Le Poizat, il ne participera plus à ce blog, y compris sous la forme de commentaires.
Sa présence folklorique était amusante.
Certes, il se prenait un peu au sérieux, mais il était aisé de lui pardonner.
Jusqu’à récemment je lui prêtais un bon fond.
Je n’étais pas dupe de sa fausse violence et de son courage fuyons. Pas dupe de sa fausse fortune, pas dupe de sa reconversion impressionnante, pas dupe des comptes qu’il réglait à travers mon blog.
Mais bon, il mettait de la fantaisie dans un sujet mortel.
Puis vint aujourd’hui.
Il a montré sa vraie nature. Cela m’a contrarié, beaucoup.
La situation de la fiscalité dans notre société est la vague qu’il prétend surfer avec élégance et compétence. Tout comme ceux qu’il dénonce il en a donc besoin pour exister.
Il n’a pas compris que le but de ce blog n’est pas de trouver ou de donner des combines aux plus malins pour échapper à la folie fiscale.
Le but de ce blog est collectif, il tente, sans illusion, de modifier la propagande gouvernementale, il tente de démontrer que la population n’a pas conscience qu’elle se fait déposséder de ses biens, de sa vie, pour un paradis sur terre qui n’existe pas.
Qu’elle paie fort cher un service public inopérant, mensonger, qui est en réalité une contrainte publique.
C’est effectivement un combat philosophique de la place de l’homme dans notre société et non une recherche de combines pour survivre dans un monde invivable.
Cela ne dépasse pas l’intelligence de Francis, mais cela dépasse son équilibre et son sens de l’intérêt immédiat.
Oui, ce monde d’aliénation peut faire peur, et au lieu de l’affronter on peut se faire croire qu’on va le dominer en gesticulant, mais hélas ce n’est pas possible, ce n’est qu’apparence.
Donc, bon vent Francis, de notre côté nous continuons à cheminer modestement, mais avec ténacité.
Nous publions les situations dramatiques, injustes, sans nous demander si ceux qui les subissent ont tort ou raison, auraient pu ou non y échapper, nous les publions tout simplement parce que nous pensons qu’il est inacceptable qu’elles existent.
J’ai une société qui, bien que peu active économiquement, est très importante.
Elle porte un immense et magnifique projet que des élus et une administration peu regardants entravent au détriment de leurs administrés. Mais bon c’est une autre histoire.
Cette société, depuis plusieurs années, n’a que des frais, pas de rentrée.
Tous les mois il reste donc un petit solde positif à mon profit de TVA sur les dépenses. Pour éviter la paperasse et pour ne pas multiplier les actes peu importants de secrétariat, je n’ai pas demandé tous les mois, ou tous les deux mois, mon remboursement de ces TVA.
Finalement le montant total, en plusieurs années, est arrivé à la somme rondelette de 16.855 €.
J’en ai demandé le remboursement fin Octobre.
Voici ce que je reçois aujourd’hui, daté du 7/12/2017 et posté le 18/12/2017.
Ma réponse par mail de ce jour :
“Identifiant : 440487940
Correspondant : Mme Patricia VETE-CONGOLO
Rejet remboursement de TVA 2017L1138
Madame,
J’accuse réception de votre “rejet de réclamation” du 07/12/2017.
Vous voudrez bien justifier de la lettre du 14/11/2017 que vous prétendez m’avoir adressée, je n’ai pour ma part rien reçu.
J’attends donc votre justificatif à ce sujet.
Il n’a pas pu vous échapper que le remboursement de TVA demandé est issu de plusieurs années, pendant lesquelles je n’ai pas souhaité, pour ne pas importuner inutilement vos services, demander tous les mois les remboursements modestes que vous me deviez. Ceci est parfaitement vérifiable sur les déclarations mensuelles.
Je remplis évidemment les conditions d’assujetti à la TVA, donc de droit aux remboursements.
Les sommes que vous me devez ne vous appartiennent pas, il ne s’agit pas dans ce cadre d’une réclamation de ma part, mais de ma légitime demande de remboursement de sommes m’appartenant en dépôt chez vous.
Votre attitude ne me surprend pas, elle fait suite à une attitude constante chez vous qui consiste à piller et voler les contribuables, y compris en refusant systématiquement de leur restituer des fonds qui leur appartiennent et qui sont en simple dépôt chez vous.
Sauf changement d’attitude de votre part, qui ne m’empêchera pas de donner à votre attitude toute la publicité voulue, nous allons donc nous retrouver chez les juges, vos complices, pour qu’une fois de plus ils couvrent vos vols.
Il faut que toute la France soit consciente de tout cela, vous connaisse au delà de votre propagande. Un jour vous serez tous recherchés pour atteinte à l’intégrité morale de l’Etat.
Respectueusement. H. Dumas”
La suite au prochain numéro.
Mais, quand même, il s’agit d’un vol. Pur et simple.
Evidemment, l’administration ne peut pas ignorer, en fonction des déclarations mensuelles, qu’il s’agit d’un cumul de petits sommes qui datent de plusieurs années, dont elle a profité pendant tout ce temps, qui m’appartiennent, qu’elle n’a qu’en dépôt.
Pourquoi demander les factures ? Chaque mois des millions d’entrepreneurs déduisent de leurs déclarations de TVA les TVA qu’ils ont payées, sans avoir à fournir les factures justificatives. Vous imaginez le contraire… la paperasse…
Mais reprendre les petites factures de plusieurs années, quel boulot pour le contribuable….. A vous dégoutter de récupérer votre fric….
Pourquoi traiter ma demande légitime de remboursement de TVA, donc de fonds qui m’appartiennent, de “réclamation contentieuse” ?
Sommes-nous là en plein dans l’amélioration voulu par Macron des rapports entre les citoyens et l’administration ou plus prosaïquement dans la continuation de l’escroquerie fiscale et de toutes ses ficelles, plus ou moins grosses ? Ici très grosse.
Cordialement. H. Dumas
PS : Je précise que pour une autre société dans la même situation, j’ai fourni trois kilos de factures pour me voir refuser le remboursement de TVA, au motif que je n’avais pas de recette, bien que je remplissais tous les mois les imprimés en tant qu’assujetti et que le remboursement de TVA est justement fait pour palier aux manques de recettes.
Partager la publication "ET HOP, l’ETAT VOLE 16.855 €"
Dax, à l’occasion du huitième Weekend de la liberté organisé par le Cercle Frédéric Bastiat, j’ai eu le plaisir de rencontrer et d’interviewer Jean Bouheben, nous avons parlé de l’Adour et de cette région Ouest qui lui tient à cœur.
Le Weekend de la Liberté est une manifestation animée par notre ami Patrick de Casanove, à Dax. Ces rencontres libérales sont fructueuses et alimentent réellement la réflexion sociétale et politique. Je ne peux que vous conseiller d’y participer l’année prochaine.
Cordialement. H. Dumas
Partager la publication "Rencontre avec Jean Bouheben (vidéo)"
Créé en Janvier 2010 “Témoignagefiscal” aura donc huit ans ce premier Janvier 2018.
Ces huit ans de réflexion, de constats, de rencontres, nous ont permis de pouvoir aujourd’hui affirmer :
– 1° – L’impôt tel qu’il est organisé est un pillage de l’Etat au détriment des forces vives du pays. Un massacre du capital, sans lequel pourtant il n’est pas d’économie possible.
– 2° – Cette dérive fiscale qui transforme la participation volontaire de tous aux nécessitées collectives par l’impôt en un schéma de redistribution arbitraire aux motifs largement politisés, plus injuste que le partage naturel par l’effort et la compétence, nous entraîne vers une misère collective qui peut mettre définitivement à terre notre pays. En faire un esclave de puissances économiques plus lucides.
– 3° – La conséquence dramatique de cette situation se cristallise sur les contrôles fiscaux. D’abord autour d’une propagande visant des “fraudeurs fiscaux” imaginaires. Ensuite par l’organisation d’un espace de non droit à l’occasion des contrôles fiscaux, suivi de la mise en œuvre par l’Etat d’une terreur fiscale aux conséquences dévastatrices, générant des souffrances gigantesques, une injustice inacceptable.
Depuis huit ans nous souhaitons agir
Tout ce que nous avons imaginé à ce sujet c’est avéré difficile à concrétiser ou inopérant.
Nos lecteurs, la plupart du temps, arrivaient vers nous beaucoup trop tard.
Les dégâts que le fisc leur avait provoqués étaient irréparables. L’exemple le plus évident étant celui d’Emmanuel Bolling, qui nous a rejoints en Janvier 2014 alors que, malgré son courage et sa résistance, le fisc l’avait déjà complètement ruiné.
Nous avons créé une association, mais nous ne voulions pas recueillir des cotisations sans prestation sérieuse en échange.
Nous avons rapidement constaté qu’une fois le contrôle fiscal fini, les recours sont illusoires, juste un faux répit, une mort lente, une danse du scalp dont le tempo reste entre les mains du fisc et de la fausse justice administrative sa complice.
N’étant pas capables d’assister efficacement d’éventuels adhérents, nous avons éconduit les demandeurs.
Aujourd’hui les choses changent
Notre blog a une audience qu’il n’avait pas, régulière, comprenant des lecteurs déterminés.
Nous pouvons donc imaginer des interventions en amont, dès le début, au moment de la réception de l’avis de contrôle fiscal.
Personnellement, dès 2007, je me doutais que c’était là qu’il fallait agir.
J’ai filmé, en Octobre 2007, les deux contrôleurs qui sont venus avec la mission de me piller et de me détruire, dont le sieur Martino.
Lorsque Bercy a compris le danger, Martino a été financé pour engager des procédures visant à interdire la diffusion du film. Il les a gagnées évidemment.
Et pourtant
Le débat oral et contradictoire est au contrôle fiscal ce que la garde à vue est au pénal. Or, la garde à vue pénale est filmée.
Vous êtes-vous demandé pourquoi les gardes à vue sont filmées ?
Ne croyez pas qu’il s’agit d’un souci d’équité. Non, c’est beaucoup plus simple.
Les comptes-rendus écrits des gardes à vue étaient si peu exploitables par les magistrats qu’ils se trouvaient, notamment les procureurs, souvent en difficulté face à la défense des prévenus. Les flics ne sont ni littéraires ni objectifs, ceci explique cela.
Les magistrats ont donc souhaité connaître la véritable garde à vue, pas son compte-rendu policier, pour cela seul le film était réaliste.
La situation est exactement la même pour le débat oral et contradictoire fiscal.
La différence tient au fait que la défense du contrôlé fiscal n’a pas les moyens équitables de celle du délinquant pénal, que donc la réalité du débat oral et contradictoire n’intéresse pas les magistrats administratifs.
En conséquence
Notre première action, concrète, dans le cadre de la lutte contre l’arbitraire des contrôles fiscaux et des souffrances qu’ils engendrent, sera donc d’engager nos adhérents à enregistrer leur contrôle fiscal.
ATTENTION,
Cet enregistrement ne doit pas être occulte.
Vous devez en avertir le contrôleur avant sa venue.
Il ne doit pas pouvoir être reconnu sur le film, donc être filmé de dos ou flouté.
Nous défendrons tout adhérent qui filmera son contrôle fiscal, nous nous engagerons à ses côtés.
Donc, si vous connaissez un résistant courageux, qui vient de recevoir un avis de contrôle fiscal, dites-lui de nous contacter.
Notre deuxième action, là aussi concrète, sera, dès la réception de la notification du contrôle fiscal, de déposer une plainte pénale contre le contrôleur pour concussion.
Cela au motif que sa notification aura été mise en œuvre avant que son enquête fiscale ait fait l’objet d’un jugement public, avec les moyens de défense qui vont avec.
Nous considérons cette absence du juge à cet endroit comme l’édition d’une lettre de cachet indigne d’une démocratie, non conforme à la constitution et aux droits de l’homme.
Conclusion
Si, comme nous l’espérons, il se trouve le nombre habituel de résistants, soit 1%, en matière fiscale comme en toute matière, nous pouvons espérer sur 50.000 contrôles annuels, 500 résistants.
C’est donc 500 films, 500 procès en concussion, une vraie force qui se mettra en route, qui gagnera.
Nous sommes prêts. A vous de jouer.
Cordialement. H. Dumas
RAPPEL : MOBILISONS NOUS. SIGNEZ LA PÉTITION. (Colonne à droite)
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Dax, à l’occasion du huitième Weekend de la liberté organisé par le Cercle Frédéric Bastiat, j’ai eu le plaisir de rencontrer et d’interviewer Monsieur Alain Mathieu.
Le Weekend de la Liberté est une manifestation animée par notre ami Patrick de Casanove, à Dax. Ces rencontres libérales sont fructueuses et alimentent réellement la réflexion sociétale et politique. Je ne peux que vous conseiller d’y participer l’année prochaine.
Bien cordialement. H. Dumas
Partager la publication "Rencontre avec Alain Mathieu (vidéo)"
Donc, Francis nous a quittés. Enfin, pas de confusion, il a simplement quitté ce blog.
Autant que nous le sachions, il est en parfaite santé et vit des jours que nous espérons heureux chez lui en Provence.
C’est en Avril 2015 qu’Emmanuel Bolling et moi-même avons rencontré pour la première fois Francis Le Poizat. Il nous avait contactés.
Animant lui-même un blog, il s’impatientait trouvant que l’audience n’était pas à la hauteur de ce qu’il avait à dire.
Il nous proposait de nous parler sans mensonge des services fiscaux.
Nous nous sommes déplacés, caméra à la main, avec notre curiosité et nos lacunes de cinéastes même pas amateurs.
Ce jour là nous avons été sidérés, dans le bon sens.
Tellement sidérés que j’en ai oublié de régler le son. Tout ce qui avait été dit était inaudible. Nous avons dû tout recommencer quelques jours plus tard. A la deuxième prise l’intensité des révélations n’avait pas baissé, au contraire.
Ce qu’il nous a appris confortait notre engagement, était encore plus violent et plus stupide que tous nos cauchemars réunis.
Je n’hésite pas à affirmer que c’est ce jour là que ma détermination à lutter contre Bercy est devenue ce qu’elle est aujourd’hui, c’est-à-dire légitime dans ma tête et totale dans mes actes.
Il n’était pas le premier agent des impôts nous contactant, ayant quitté la maison et désirant “être utile aux contribuables”. Il ne sera sans doute pas le dernier.
La différence tient au fait qu’il voulait vraiment casser la baraque pendant que les autres se glissent simplement dans le système, aussi nocifs après qu’ils ont pu l’être avant, puisque c’est le système qui est monstrueux.
Les révélations
Bien sûr elles n’en étaient pas complètement, nous nous doutions de tout ce que nous a dit Francis.
Mais, entre se douter et avoir la connaissance il y a un gouffre qu’il nous a fait visiter, un génocide économique dont il a démystifié les acteurs.
Il nous a apporté la preuve de leur médiocrité, de leur cupidité, de leurs limites intellectuelles. Il nous a donné du courage.
Les complications
Francis est un “publicateur précoce”.
Les pulsions qui animent son désir de faire connaître, de montrer les dessous meurtriers de Bercy, d’ouvrir les yeux du plus grand nombre sur la terreur et la torture fiscale, sur la médiocrité des acteurs de cette folie, ces pulsions il ne peut pas les refreiner.
Conclusion, ses billets arrivent à peine ébauchés, remplis de fautes d’orthographe, en langage verbal reflétant son indignation mais passant mal l’épreuve de l’écrit.
L’importance du fond, la sincérité de son engagement, les risques qu’il prend, lui font oublier la forme, beaucoup trop.
Francis n’est pas l’homme que pourrait faire croire la forme de ses écrits.
Je ne le connais que peu, mais je peux témoigner de son intelligence, de son ouverture d’esprit et de sa vraie tolérance. De son souci de ne pas détruire inutilement. De sa conscience de la nécessité du capital en économie.
En résumé, ce n’est pas un “allumé” agissant par aigreur, un fou qu’il faudrait interner, un exhibitionniste qui ne rêve que de notoriété, de célébrité à bon compte.
Pour moi, Francis est un type bien. Peut-être un peu trop sensible pour ce monde fiscal de brutes, de pillards.
Pourquoi nous a-t-il quittés brusquement, sans un mot ?
Je n’en sais rien. Je peux émettre quelques hypothèses.
La première
Très suffisamment cultivé et sensible pour mal vivre ses publications compulsives et précoces, j’imagine qu’il a pu trouver injustes les remarques qui lui ont été faites à ce sujet. Il a tort bien sûr. C’était à lui de se réfréner, de ne publier qu’après relecture et le lendemain de l’écrit par exemple.
Nous avons tous ce problème. Malgré de multiples relectures, la plupart du temps mes billets paraissent avec quelques fautes pas piquées des vers. Tout le monde n’a pas fait normale sup ou gagné la dictée de Pivot.
Disons que sa susceptibilité n’avait objectivement pas lieu de s’incruster dans nos rapports avec lui. Mais bon, il est le seul juge de ses décisions.
La seconde
Je crois qu’il a foutu un vrai bordel. Que ce bordel s’est trouvé en synergie avec une prise de conscience des français naissante face au pillage des hommes de l’Etat et à la terreur fiscale qui finit, comme toutes les terreurs, par toucher tout le monde y compris ceux qui pensaient en profiter.
Les différents organismes qui sont à la manœuvre ne peuvent pas accepter les révélations et les preuves de Francis.
Il a dû recevoir des menaces de plus en plus fortes, de plus en plus précises, notre blog encore trop confidentiel n’est pas en mesure de lui assurer une protection.
Peut-être alors la fuite qui sauve la vie ?
La troisième
Le temps et l’âge qui polissent toutes les énergies et étouffent toutes les luttes. Le temps qui momifie les comportements.
La nature qui se fout des boursouflures des hommes, elle qui fait exploser les galaxies et fondre les soleils.
Conclusion
Salut Francis, tu n’étais pas comme tout le monde, pas vraiment classable, tu nous gonflais des fois, mais on t’aimait bien, tu nous a beaucoup apporté, tu vas nous manquer… porte toi bien, amicalement.
Les écolos m’agacent. Modérément, pas plus que ce qu’ils sont. Mais ils m’agacent.
Leur côté fils de riches qui crachent dans la soupe me gêne terriblement.
Je n’aime pas les fils de riches qui, incapables de poursuivre l’effort ou de rependre le flambeau, prétendent que la richesse est inutile, que le capital n’a pas de raison d’être, qui se croient en osmose avec les déshérités, prêts à partager la misère, mais en 4X4 au Soudan ou ailleurs, pas en bourricot ou à pied.
Je suis issu d’un monde de pauvreté, que je n’ai pas personnellement connu mais dont la marque sur notre famille est encore significative.
Tous les miens sont issus du plateau des mille vaches où il n’a jamais fait bon vivre, tout particulièrement jusqu’au milieu du vingtième siècle.
Ils se sont enfuis, marqués pour toujours par la misère et la dureté de la vie en ces lieux, conscients que sur cette planète il y a largement pire sans que cela leur apporta la moindre consolation.
Ils sont allés chercher le confort, le chaud quand il fait froid, le froid quand il fait chaud, l’apaisement par le capital amassé, la sécurité à la place de l’insécurité, le bien manger et le bien dormir qui, accompagnés de soins de qualité, porte la vie à 85 ans au lieu de 45 ou 50 ans.
Ils ont su me faire comprendre la valeur de tout cela, le respect dû à la société capable de la donner, la nécessité de la gagner personnellement, l’indécence de la voler aux autres.
C’est sans doute pour ça que je n’aime pas les écolos, ces enfants nés de l’hyper- richesse de l’occident. Comme les fils de riches ils disparaîtront dans le même temps que notre richesse, notre capital, qu’ils détruisent volontairement.
C’est en cela que, bien que peu nombreux, ils sont mortifères.
La suffisance tient lieu de preuves scientifiques à leurs croyances de marabouts. Leur négation de la récompense de l’effort et du respect de la réussite séduit les losers. Ils nous entraînent tous dans leur retour aux sources qui ne peut finir que par un retour à la misère.
Ouf, me voilà soulagé, place aux détails idiots
Le retour à la terre
Vers 1900 et quelque, une de mes arrière grand’mère et mon arrière grand’père étaient les deux instituteurs de l’école d’Alleyrat. Ce village du plateau des mille vaches comptait alors 500 habitants. Elle s’occupait des enfants du village, cherchant à repérer les plus vifs pour les sortir de là. Lui était en surnombre, il n’eut jamais d’autre activité que la chasse, c’était un instituteur chassant.
Aujourd’hui Alleyrat c’est 69 habitants. Est-ce un drame ?
Probablement pas vu par les 400 habitants qui se seraient bien passés d’y être en 1900, qui ont mis un siècle en s’en extraire, dont ma famille fait partie.
Sans doute que si pour les citadins écolos qui rêvent de vivre à Alleyrat et qui, empêtrés dans leurs croyances, sont incapables d’avoir l’intelligence de comprendre qu’Alleyrat ne peut pas plus les faire vivre aujourd’hui qu’en 1900.
Les centres villes
Cet après midi, lors d’un de mes voyages au long cours bimensuel entre Sète et La Rochelle, je me suis arrêté à Moissac.
J’ai pensé à Philippe, oui, notre Philippe à tous, celui qui veut revivifier les centres villes.
Dès la “sortie Moissac” de l’autoroute, on est accueilli par une zone commerciale moderne, dont le centre nerveux parait être un Leclerc. Cette zone est rationnelle, probablement pratique, propre, bien fournie en enseignes. Étonnamment même pour une si petite ville. Sans doute draine-t-elle le voisinage. Bravo pour Moissac.
Puis arrive le centre ville. C’est là que Google Maps m’entrainait, vers le n° 1 des restaurants TripAdvisor. Absolument délicieux, je vous le conseille, avec un menu complet à 15€. Le rêve.
Quant au centre ville commercial, en dehors d’un morceau de rue de 100 m, le reste n’est que ruines et désolations. Mais, d’un autre côté, des rues de 2m de large, des immeubles menaçant de s’effondrer, une ambiance sinistre, ce n’est pas bon pour le commerce.
On sent bien qu’à une époque ce centre ville a été animé, riche peut-être, si l’on en juge par les édifices religieux ou de pouvoir qui subsistent dans la cité.
Ceux qui avaient alors le pouvoir et le capital ont dû avoir une crise existentialiste type “écolo”. Ils se sont probablement assis sur leurs lauriers, gonflés de prétention, passionnés pour l’inutile, attachés à leur gloire.
Ils ont desséché sur place, les rejets ont poussé plus loin, dans la zone commerciale de l’entrée. Heureusement, la mort aurait pu être totale.
Croyez vous qu’ils se sentent responsables de leur sort ?
Qu’ils ont conscience qu’en travaillant, en laissant la vie remanier constamment leur cité, son urbanisme, ils auraient certainement gardé charme et pouvoir économique ?
Bien sûr que non. Ils croient que c’est de la faute à la malchance, alors que ce sont eux et leurs élites qui ont failli. Ils appellent Philippe à la rescousse, qui fait semblant d’arriver.
Ils ont très probablement snobé les grandes surfaces, les projetant au loin au lieu de garder avec elle un lien salvateur de proximité. Ils ont fait comme tous les notables de France, je le sais, j’y étais, je me battais contre eux.
Alors que s’ils avaient accepté l’idée de mutation, de progrès, et qu’ils aient intégré, au plus près, les zones modernes de distribution, ils auraient été dans le sens de l’histoire et leur centre ville ne serait pas dans cet état.
Le lien de proximité aurait favorisé l’échange au lieu du chacun pour soi qu’ils ont voulu. Ils ont perdu.
Il faut bien que l’industrie distribue ce qu’elle fabrique, que le plus grand nombre ait accès au confort de la modernité, ceux qui entravent cet absolu s’exposent à la ruine.
Car si tous, unanimement, répètent à l’infini qu’il faut redonner vie aux centres villes, aucun n’y vont faire leurs courses. C’est tout le charme des sondages et des plans qui les suivent.
Conclusions
Il est dur d’évoquer les détails objectivement, sans déraper vers la polémique.
Par exemple : le plastic dans les océans, les éoliennes, les gaz d’échappement, l’énergie fossile, les centres ville, les gares désaffectées, les déserts médicaux, les routes impraticables à plus de 80 km/h et les rues des villes à plus de 30 km/h, le féminisme, l’homoparentalité, le hachich, les bavures fliqueuses ou médicales, la peste, la grippe et son vaccin, le choléra, etc…
Pourtant, vous en conviendrez, par rapport à l’univers ce ne sont que des détails, quand bien même ils mettraient en jeu le confort de l’être humain, qui a le tort de se prendre pour plus que ce qu’il est : l’ultime détail.
Donc, nous y reviendrons…. Peut-être…. Mais ce n’est pas sûr…. On verra, bof.
Cordialement. H. Dumas
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Dans son ouvrage “SAPIENS”, le scientifique paléontologue Yuval Noah Harari démontre qu’il y a 100.000 ans l’Homo Sapiens que nous sommes n’était pas seul, il y avait au moins six espèces d’hominidés.
Nous avons éradiqué les cinq autres concurrents. Ce fut probablement un drame important pour la vie sur terre, au moins quant à sa diversité.
Il accompagne son affirmation d’une démonstration qui tend à prouver que tout ne fut qu’une affaire de nombre. Au-delà d’une cinquantaine de membres tout groupe de primates devient instable, va irrémédiablement vers la fragmentation et donc la composition de sous-groupes, qui en se développant subissent le même sort.
Seul l’Homo Sapiens aurait été capable de créer des groupes de plusieurs milliers d’individus, ce qui lui aurait donné la force du nombre et lui aurait permis de prendre le pouvoir sur la planète.
Cette capacité de regroupement serait basée sur sa possibilité d’élaborer des croyances abstraites ayant servi de liens de regroupement, au-delà des contraintes naturelles de liberté.
Nous savons à quel point la croyance est opposée à la raison, à l’intelligence.
Remplacer la connaissance ou la recherche par la croyance amène à l’erreur fondamentale. Ce ne sont pas les astronomes qui contrediront cette affirmation si je leur soutiens que je crois toujours en une terre plate.
Pourquoi les croyances ayant permis aux Homo Sapiens de se regrouper auraient-elles été plus intelligentes que toutes celles que nous avons ensuite eues à connaître ?
Nous pouvons donc affirmer, si nous acceptons les résultats de la théorie scientifique de M. Harari sur l’importance de la croyance, que c’est la connerie – “croyance” — qui nous a permis de dominer le monde il y a 100.000 ans.
Pour ma part, je crois non seulement cette théorie cent fois millénaire parfaitement juste, mais je constate journellement sa pertinence.
Comme disait Brassens : “sitôt qu’on est plus de quatre on est une bande de cons”
Les croyants croient, c’est à ça qu’on les reconnait :
A chaque crise cherchons la croyance qui regroupe les cons et cherchons ceux qui la génèrent et sont les véritables coupables, la solution pourrait être là.
Aujourd’hui, au moins en France, la croyance qui emporte tout, nous détruit, est basée sur la haine du capital, ni plus ni moins.
Outrepassant la loi de Godwin, je vais aller dans les pas du dernier Goncourt “L’ordre du jour” de M. Éric Vuillard. Voilà un homme qui écrit fort bien, qui est d’une grande intelligence, d’une immense culture, mais qui est un croyant, un vrai.
Il croit que la dernière guerre qui a ravagé le monde est le fait des vingt quatre grands capitalistes allemands de l’époque. Pour étayer sa thèse il part d’une réunion imposée par Hitler où ceux-ci durent participer au financement du parti nazi. En fait, pour lui, ces vingt quatre capitalistes symbolisent “le capital honni”.
Puis, il sous-tend que c’est donc ce capital qui est le suppôt du nazisme et donc des ravages en découlant, évidemment du génocide juif, mais ce dernier point il ne l’exprime pas clairement dans toute son horreur.
Il en veut pour preuve la pérennité du capital, de ces 24 capitalistes entre autre, après la défaite allemande et jusqu’à aujourd’hui.
Ce faisant il occulte deux choses:
– Que le capital — mais je l’ai si souvent dit — est la base de l’organisation sociale, du progrès. Evidemment en économie, mais aussi en toute activité humaine, culturelle, scientifique, philosophique etc… car il est le simple fait d’accumuler et de transmettre, la base donc de notre humanité.
– Que le capital est naturellement soumis, tout particulièrement aux croyances qu’il ne peut affronter sous peine de disparaitre. Imaginez la difficulté de développer un capital culturel en Corée du Nord, autre que celui qui est autorisé par la croyance communiste en cours.
Sans en dévoiler l’auteur — je ne souhaite en aucun cas lui nuire — je vous rapporte un extrait du mail que je viens de recevoir d’une major du bâtiment : ” affronter les élus ne fait pas partie de notre ADN”.
Affronter les élus, le plus souvent pourvoyeurs de croyances, ne fait en effet pas partie de l’ADN des entreprises qui, elles, ne peuvent épouser aucune croyance. Elles seraient immédiatement détruites. L’entreprise ne doit sa survie qu’à son intelligence, elle fuit la croyance qui la tuerait.
Les vrais initiateurs des croyances et leurs victimes
Ce sont évidemment les politiques et donc les hommes de l’Etat qui usent et abusent de la croyance. C’est leur substrat, leur point d’appui. Les masses ne les suivent qu’à travers la croyance, comme l’a démontré le professeur Harari.
M. Vuillard en fait aussi la démonstration lorsqu’il décrit de belle façon l’accueil des Allemands par le peuple autrichien, et la propagande pacifiste des autres états en cause.
Les croyances viennent du peuple et lui sont destinées, elles sont le défaut majeur de celui-ci, elles tuent.
Elles tuent d’abord les boucs-émissaires, puis tout le monde.
Les juifs ont été les boucs-émissaires d’une des dernières grandes croyances nocives : le nazisme. Ils n’ont pas été les premiers. Hélas, ils ne sont déjà pas, et depuis longtemps, les derniers.
Aujourd’hui, en France, ce sont les “fraudeurs fiscaux” — plus exactement les détenteurs de capitaux qui ne peuvent être que des fraudeurs fiscaux — qui sont présumés coupables et donnés à la vindicte populaire des croyants par les initiateurs de croyances que sont les avides de pouvoir, les politiques et leurs affidés leurs relais de propagande.
La vie est un enfer pour les “fraudeurs fiscaux” isolés et torturés par le peuple lobotomisé.
Le capital est l’objet de la haine des croyants. Ils croient, pauvres niais, que l’éradication du capital leur apportera l’égalité. Alors que le résultat ne sera que la misère pour tous, la soumission à d’autres qui auront su le créer, l’épargner et le protéger.
Jusqu’au moment où la faillite emportera tout, où la croyance actuelle sera discréditée, ceux qui se dressent contre elle souffriront, ils seront tués. Pendant que ceux qui y adhèrent seront, in fine, eux aussi les dupes de l’opération.
Puis, viendra peut-être un instant de paix, immédiatement suivi d’une nouvelle croyance manigancée par toujours les mêmes hommes du pouvoir politique.
Ainsi tout recommencera. La connerie ce n’est pas comme la couche d’ozone, c’est inépuisable.
Bien cordialement.
PS : je dédis ce billet à ce lecteur qui, m’appelant ce matin longuement, m’a donné l’impression d’être utile.
Partager la publication "Les croyances tuent, mais exclusivement les meilleurs d’entre les hommes."
Je suis d’un an plus jeune que Johnny Hallyday. Je dois dire qu’à l’époque des faits, dans les années 60, j’étais plus Dutronc que Johnny.
Ceci dit ce n’est pas de moi dont je voulais vous parler, désolé pour cet écart.
Nous sommes, parait-il, quinze millions à avoir suivi les obsèques de M. Hallyday à la télévision et, quand même, pas loin d’un million qui étaient sur place.
C’était des obsèques XXXL, l’émotion était indéniablement présente et colossale.
Un petit coup de chapeau à Madame Line Renaud pour sa sensibilité et sa vraie modestie.
Une fois l’émotion exprimée, la larme séchée, on se prend à penser : “mais qu’est-ce qui c’est passé ?”
On a vu une église pleine d’apparatchiks et à l’extérieur une foule faite de gens simples, les deux hermétiquement séparés par deux barrières, l’une matérielle, l’autre abstraite. C’était saisissant.
La sincérité des gens simples était évidente, celle des apparatchiks plus suspecte, au moins pour certains.
La question est la suivante : le pouvoir était-il dans l’église ou dans la rue ? Car, derrière l’émotion affichée, il était bel et bien là le pouvoir.
Il m’a paru que les hommes de pouvoir étaient contraints. Rien en effet n’aurait pu arrêter la déferlante de la foule venue partager une émotion, qu’elle dut laisser sur le trottoir en repartant bredouille.
Les apparatchiks avaient décidé de canaliser foule et émotion à leur avantage. Ils l’ont bien fait, on n’y a vu que du feu.
Que représentait cet homme, Johnny, pour cette foule venue spontanément — pas comme pour les défilés politiques ou syndicaux organisés et payés par les partis ou les syndicats — ?
Seul chacun des participants le sait au fond de lui, ou croit le savoir.
Voici mon hypothèse, qui n’est donc qu’une hypothèse.
Au préalable un petit détour chez moi.
Figurez-vous qu’il fut un temps où nous donnions à manger aux animaux sauvages de notre jardin. Gardons raison ce n’était pas des lions, il ne s’agissait que d’écureuils, de pies et de palombes, mais ils venaient manger journellement à deux mètres de la fenêtre de notre séjour.
J’ai pu les observer longuement.
Nous ne les alimentons plus car notre maison était alors envahie de tiques, ce que nous attribuions très injustement à notre chien, alors que lui-même était la victime de ces animaux sauvages transporteurs de parasites. Nous avons supprimé la nourriture, ils ne viennent plus, nous n’avons plus de tique.
Revenons au sujet, la particularité de ces animaux, en dehors de leur beauté et de la curiosité qu’ils provoquent, c’est qu’ils vivent dans la peur.
Une peur constante, visible, qui les met en mouvement perpétuel, prêts à faire face ou à détaler. Une peur si inquiétante qu’elle fait peur à observer.
Dans le même temps, mon chien lui ronflait à longueur de journée. Il était étranger à la peur, sauf s’il pensait encourir mon courroux après avoir fait une connerie.
Il était clair que mon chien a échangé sa peur contre sa liberté. En acceptant d’être mon animal domestique, d’être sous ma servitude, il a éloigné la peur.
Il y a donc un lien fort entre la liberté et la peur. La liberté fait peur.
Comme les animaux les hommes croient n’avoir que deux choix, la peur ou la servitude.
De la même manière que les animaux, il n’est pas rare que les homme contractent un marché de dupe et doivent subir la peur tout en ayant accepté une servitude qui finira mal pour eux. Il faudrait en parler avec les vaches, avant leur arrivée sur l’étal du boucher.
J’imagine que Johnny représentait la liberté pour tous ces gens simples qui ont abandonné leur liberté aux apparatchiks pour éviter la peur qu’elle véhicule.
Je crois que c’est cela qu’ils sont venus dire : “Tu nous quittes, “capitaine même pas peur”, nous étions libres à travers toi, que va-t-on devenir ?”
Car Johnny Hallyday c’était : la moto “même pas peur”, le fric “même pas peur”, les impôts “même pas peur”, les déserts “même pas peur”, les femmes “même pas peur”, les apparatchiks “même pas peur”, jamais peur Johnny.
Il était donc, entièrement, à travers sa musique, ses chansons et sa vie, ce message d’intrépidité, de refus de la peur, de passion de la liberté individuelle, de toutes les libertés. Ce message il l’exposait au grand jour, tous pouvaient le partager, se l’approprier, il le leur donnait.
C’est ce message qui perturbe gravement la pensée politique de Mélenchon, qui ne peut ni l’entendre, ni le voir, ni le comprendre et n’a pas apprécié cette cérémonie dédiée par les gens simple au courage en même temps qu’à l’amour de celui qui vivait pour eux ce courage.
Sur ce blog nous connaissons bien les ravages de la peur.
Notamment son résultat le plus commun, l’abandon des libertés en espérant, en échange de la servitude, ne plus avoir à affronter la peur. C’est ce réflexe universel qui domestique, au profit de leurs tyrans, les animaux et les hommes.
Personnellement, comme tout le monde, j’ai eu très peur toute ma vie, j’ai encore peur. Notamment Bercy me fait peur.
Je pense à Jean Moulin et à sa lucidité, lui qui agissait en toute conscience de la peur et qui s’est jeté par la fenêtre pour que la peur ne l’oblige pas à trahir face à la torture. Résister fait peur.
Le gout de la liberté, l’idée que l’on se fait d’elle — peut-être simple utopie — vaut d’affronter la peur. D’autant que de multiples preuves sont là pour nous faire savoir que la servitude n’est pas une garantie contre la peur.
Johnny Hallyday, bouclier anti-peur ?
C’est ce que je crois. La foule qui était présente refuse la servitude qui lui est imposée par les hommes de pouvoir, mais la peur la paralyse, elle extériorisait en venant ici son désir de liberté à travers Johnny Hallyday, le jour de sa mort elle se trouve orpheline de cet ami sincère qui n’avait “même pas peur” et soulageait sa servitude. Les hommes de pouvoir n’avaient pas le choix, s’ils avaient entravé cette foule, elle aurait explosé.
En cela on peut dire que oui, au-delà du saltimbanque, au-delà de l’être aimé et aimant, Johnny Hallyday était quelqu’un d’immense.
Il faut être immense pour porter seul la peur de tous.
En 2020, le monde entier aura le regard tourné vers Tokyo, tout particulièrement vers les huit couloirs de la piste du 100 mètres.
Il y a deux façons de regarder cette course mythique, celle du plus grand nombre et celle de Bercy.
Celle du plus grand nombre :
Cela consiste à observer l’événement, en ayant au préalable choisi ou non un favori, puis à partager la joie du vainqueur acclamé et fêté par le stade, la presse et finalement le monde entier.
En espérant, évidemment, que le record jusque là atteint soit pulvérisé.
Si en 2020 je suis là, si je regarde cette course — ce qui n’est pas sûr car je n’ai ni la passion ni la compétence requise — je sais que je la verrai de cette façon, de la façon du plus grand nombre.
Celle de Bercy :
Elle est tout à fait différente.
Bercy ne partagera pas la joie du vainqueur, pas plus que celle découlant du nouveau record éventuellement établi.
Non, Bercy dit ceci : “est-il juste que sept coureurs perdent cette compétition, au profit d’un seul qui la gagne ?”
Car n’oublions pas que tous se sont entrainés durement des années entières pour cette course. “De quel droit un seul pourrait-il retirer des satisfactions à la suite de ces efforts au simple motif qu’il serait arrivé le premier ?” dit Bercy.
D’autant que les experts de Bercy ont calculé la trace carbone de ces années d’entrainement et il faut bien reconnaître qu’elle n’est pas anodine. En effet, si l’on ajoute les déplacements, la nourriture des athlètes et de leurs staffs, la construction des pistes d’entrainement, l’usage d’avions pour aller partout dans le monde, les soins médicaux — autorisés et interdits –, ils arrivent à un total qui égale les pets de 100 éléphants pendant deux ans, ce qui n’est pas anodin quand par ailleurs il est de notre devoir de protéger ces animaux, et leurs flatulences conséquemment.
Ici, Bercy nous rappelle que la vision du plus grand nombre, celle que l’on croit naturelle, n’est en réalité que la jungle, les restes sociaux de l’animalité qui a été la notre avant l’arrivée de “l’énarquie” qui, heureusement, a pris aujourd’hui le pouvoir et régule nos pulsions pour notre plus grand bien et celui des autres.
Le 100 mètres n’est pas le seul visé par le regard de Bercy
Si vous frémissez pour une équipe de rugby du Top 14, pensez aux treize équipes qui perdront la compétition et ne soulèveront pas le bouclier de Brénnus, à leur frustration et à la trace carbone de tout ce bazar.
Pareillement pour votre équipe préférée de football, et ainsi de suite pour tous les sports qui pourraient vous attirer en tant que supporter ou simple spectateur.
Cessez d’acclamer le vainqueur, gardez vos émotions pour les vaincus.
C’est l’attitude noble de l’homme nouveau “Bercyen”, en cours de conception.
Réfléchissons Jean Pierre
Plus de vaincu, donc plus de vainqueur dans le monde aimant de Bercy : “Si l’on entrave ton crampon de droite, tend le gauche”.
Reste qu’il faut quand même organiser les olympiades, le monde entier compte dessus, tout particulièrement les organisateurs et les annonceurs qui passent à la télé pour l’occasion.
En ce qui concerne le 100 mètres, pas de problème. Au coup de pistolet du départ les “athlètes” se lèvent, se prennent par la main et avancent paisiblement vers l’arrivée, sans que l’un dépasse l’autre, dans un grand mouvement collectif égalitaire.
Après la photo-finish le rassurant sur l’absence de vainqueur le stade exulte, le monde entier vibre, aucun record n’a été dépassé, la foule se prosterne aux pieds de Bercy au coup de trompette prévu à cet effet donné du haut du beffroi olympique.
Il reste un problème: comment va-t-on sélectionner les compétiteurs ?
Mais par le tirage au sort. Une méthode qui a fait ses preuves, régulièrement employée par la gente Bercyenne collectiviste qui exerce le pouvoir. Est-il quelque chose de plus juste que le tirage au sort, qui annihile tout effort et toute compétition, toute différence ?
Déjà appliqué aujourd’hui aux notaires, aux étudiants, aux fortunes économiques qui ne sont acceptables que découlant du loto, il conviendra parfaitement pour les nouveaux athlètes.
Il faudra quand même réserver, par esprit d’équité, quelques places d’office aux “malmarchants” qu’éventuellement les autres compétiteurs porteront lors de la compétition. D’abord une pour 7, puis après un entrainement ad hoc 2, puis 3 et enfin 4 soit un “malmarchant” par compétiteur, ce qui parait la bonne solution pour une parfaite justice égalitaire.
Conclusion
Ce n’est pas pour rien que le 100 mètres est l’épreuve reine des olympiades. On voit bien que de reine il faudra bien peu pour qu’elle devienne plébéienne, juste un passage par la case égalitariste de Bercy.
En France ce ne sera pas un problème, tous les relais d’opinion sont prêts pour la mutation, les cerveaux ont été préparés, ils se passionneront facilement, si ce n’est pour la compétition elle-même au moins pour sa préparation et pour la désignation des athlètes participants. Je vois bien le tableau et j’entends déjà les discussions.
Dans le reste du monde ce sera peut-être plus problématique. Il faut le dire, le reste du monde n’est que très peu civilisé. Les pauvres, ils n’ont pas Bercy, qu’ils nous envient avec aussi notre Sécu.
Quoiqu’il en soit, s’il le faut, nous ferons des jeux olympiques mondiaux exclusivement français….
Bien cordialement. H. Dumas
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Un numéro c’est bien, c’est un peu ce que nous sommes tous devenus. Le numéro c’est l’appartenance au groupe, sans autre distinction que celle du rang dans le groupe, sans identité personnelle.
Je vous mets un lien pour accéder au projet de loi N° 424 : LE LIEN.
En ce qui nous concerne il vous suffit de lire les articles 3, 4 et 7, ce sont les seuls qui visent directement la fiscalité.
La globalité de ce projet loi est une insulte à la démocratie,
Comment peut-on demander à nos députés de voter une loi globale à l’intérieur de laquelle sont des sujets aussi différents que :
La fiscalité, les infractions au Code Forestier, la délivrance des passeports, les dons aux églises, les matériaux de construction, les facultés, les aides à domicile, les structures de surveillance agricoles, le Taux Effectif Global des banques, la participation du public aux projets environnementaux, la décision d’implantations d’éoliennes par décret !!!, les licences des entreprises de spectacles vivants (les gladiateurs sans doute), les décharges publiques, les forages d’eau, c’est du Prévert non ?
Franchement que devra faire le député mécontent sur un de ces points ? Ronger son frein et voter ?
Quant aux petits malins ce sera, comme d’habitude, le moment de passer un amendement sans rapport avec rien, mais qui arrangera quelques copains. C’est dans ces conditions qu’a été supprimée l’exemption de charges sociales personnelles pour les travailleurs indépendants de plus de 60 ans ayant eu quatre enfants, ou encore qu’a été introduite la limitation à 18 mois des promesses de vente simples. Pas grand-chose certes, mais de quoi satisfaire quelques administrations amies. Ainsi va la pétaudière.
Revenons au projet de loi n° 424 et admirons la poésie des scribes de l’Etat :
“Et la France a effectivement la chance d’avoir un service public de grande qualité grâce à des agents habités par le sens de l’intérêt général”.
Elle n’est pas bonne celle-là ?
Plus loin hélas :
“Mais la France ce sont les Français. Ils ne supportent plus ce qui les paralyse tout en appelant la protection de l’État et ses arbitrages.”
Qu’elle bande d’emmerdeurs ces français, la vie serait plus simple sans eux pour notre belle administration. Si nous pouvions n’être qu’entre fonctionnaires….
Mais soyons raisonnables et larges d’esprit :
“L’État doit faire un usage circonspect de sa puissance quand l’essentiel, la survie de la nation, la justice et l’ordre, ne sont pas en cause. Il ne saurait se substituer aux acteurs sociaux : bienveillant et ouvert, il doit protéger la liberté, l’initiative, offrant, au service des dynamiques sociales, des outils, des garde fous, et un cadre à un nouvel agir collectif.”
Cet éclair de lucidité est accidentel.
Pourtant, plus loin la surenchère :
“Il s’agit désormais que les citoyens soient au cœur du droit”. Trop fort….
Bon allons maintenant au fond du problème
L’article 3 est présenté ainsi :
“Il poursuit cette démarche et prévoit de réduire de moitié le montant dû au titre de l’intérêt de retard en cas de dépôt spontané par le contribuable d’une déclaration rectificative. Par ailleurs, dès lors que l’intérêt de retard, constituant le « prix du temps », reste dû, alors le droit à l’erreur est applicable. Le fait de ne pas l’appliquer lorsque les sanctions en matière de contributions indirectes sont mises en œuvre conduirait à un enrichissement sans cause du redevable de mauvaise foi. Par mesure de cohérence, la disposition de l’article 1727 du code général des impôts selon laquelle l’intérêt de retard n’est pas dû en cas d’application de sanctions prévues par ce code, suite à une infraction constatée en contributions indirectes, est supprimée”.
Cela parait un peu compliqué, mais c’est très simple : il n’y a rien de changé. Simplement les particuliers ont accès a un processus déjà ouvert au professionnel, qui ne s’applique jamais. Et c’est 50% minima dans les cas les meilleurs.
L’article 4 est présenté ainsi :
“Il introduit par ailleurs un rescrit qui permet au contribuable faisant l’objet d’un examen ou d’une vérification de comptabilité d’obtenir du vérificateur une prise de position sur un point examiné au cours du contrôle.
La possibilité actuellement offerte au contribuable de régulariser les erreurs révélées au cours d’un contrôle moyennant l’acquittement sous trente jours de sa dette envers le Trésor et le paiement d’un montant d’intérêt de retard égal à 70 % de celui normalement dû, est actuellement limité aux vérifications et examens de comptabilité. Aussi, l’article 4 étend-il cette procédure de régularisation à l’ensemble des procédures de contrôle fiscal : contrôle sur pièces, vérification de comptabilité, examen de comptabilité et examen contradictoire de situation fiscale personnelle.”
Si vous trouvez un vérificateur qui vous fait une attestation dans ce sens, n’hésitez pas à nous joindre en urgence, vous avez gagnez une magnifique médaille en chocolat éditée par Témoignagefiscal, en plus des 30% de remise. Mais vous l’avez toujours dans le c… pour les 70%.
L’article 7 est présenté ainsi :
“Il porte habilitation à développer la relation de confiance dans les relations entre les entreprises et l’administration fiscale, afin notamment de définir le cadre dans lequel l’administration pourra, sur la demande des entreprises et le cas échéant sur place, examiner la conformité de leurs opérations à la loi fiscale et prendre formellement position sur l’application de celle-ci.”
Alors là fuyez, parce que la position formelle ne vaut que si l’administration ne la remet pas elle-même en cause dans le cadre d’un nouveau contrôle, car elle en aura le droit.
Conclusion
Au jeu de loi, notre bébé Macron est fortiche.
Cette loi, qui sera largement amendée en faveur du fisc, n’en doutons pas, s’avérera probablement liberticide et coûteuse pour nous, comme toutes les autres.
Finalement la montagne n’accouchera pas d’une souris, ce n’était qu’un pet.
De façon récurrente explose une haine du capital, accompagnée d’une occultation profonde de sa réalité d’outil indispensable à l’économie.
Cette haine suicidaire et ridicule — généralement conséquence de la faillite de l’Etat qui s’est au préalable fait passer mensongèrement pour le grand organisateur de l’économie — est obligée de se dissimuler derrière une image, un bouc-émissaire.
Hier les boucs-émissaires s’appelaient les juifs, aujourd’hui on les appelle les fraudeurs fiscaux. Les premiers étaient innocents, les seconds aussi.
Mais, dans les deux cas, c’est le même processus qui est à l’œuvre pour le même résultat à venir. Nous y voila M. Godwin.
Les juifs (lire les réputés Détenteurs du Capital, que nous nommerons DC)
Le 27 Février 1933 incendie du Reichstag dans une Allemagne en faillite, et le 23 Mars 1933 les premières lois liberticides sont mises en place. Une majorité d’allemand souscrit à la dynamique engendrée. Hitler prendra le pouvoir démocratiquement.
Normalisation de la pensée, installation de la pensée unique et de la délation, dès le 1 Août 1933 les DC voient leurs activités professionnelles boycottées.
A partir du 15 Septembre 1935 les DC sont privés de leur nationalité.
Le 26 Mars 1938, les DC doivent déclarer tous leurs biens et reçoivent l’ordre de cesser toute activité économique au plus tard le 1 Janvier 1939.
Le 9 novembre 1938, La Nuit de Cristal voit les DC persécutés et 7.500 de leurs entreprises commerciales ou professionnelles saccagées.
Le reste du monde s’était couché à Evian le 23 Mars 1938.
Puis les choses iront au bout de l’horreur, que l’on connait.
Les fraudeurs fiscaux (lire les réputés Détenteurs du Capital, que nous nommerons les DC2)
Boucs-émissaires de la faillite prévisible et à venir sous peu de l’Etat français, les DC2 sont stigmatisés depuis plusieurs années à grands renforts de communications officielles reprises goulument par tous les médias.
Bien que notoirement indéfinis, les DC2 sont détestés de la majorité.
Nous sommes à l’étape 23 Mars 1933 : les lois liberticides et leur propagande, un lecteur me fait parvenir ceci :
L’arrêté du 14 novembre 2017 aurait pu passer inaperçu. Et pourtant, il confère à Bercy une bien précieuse autorisation.
Le traitement est mis en œuvre : «-à titre pérenne, pour les fraudes relatives aux professionnels ; «-à titre expérimental, pour une durée de deux ans, pour les fraudes relatives aux particuliers.
La Cour des comptes avait publié le 10 octobre 2013, un référé adressé au premier ministre, Jean-Marc Ayrault, sur l’organisation, les méthodes et les résultats du contrôle fiscal en France.
“Elle concerne des contribuables de nature très différente, note-t-elle, des personnes physiques dont les activités sont, pour l’essentiel, légales, de grands groupes qui utilisent abusivement des mécanismes d’optimisation fiscale ou encore des réseaux criminels qui ont notamment investi le champ de la fraude à la TVA.”
Ce dispositif de ciblage automatisé de la fraude fiscale. déjà mis en place pour traquer les fraudes des entreprises depuis 2014, à titre expérimental tout d’abord, puis pérennisé en 2015 est ainsi élargi à l’ensemble des contribuables de l’Hexagone.
Pour améliorer la lutte contre la fraude fiscale, l’exécutif autorise son ministère de l’Economie et des Finances à utiliser, temporairement pour les particuliers, un logiciel analysant des milliers de données des Français. un robot informatique capable de traquer plus efficacement les fraudeurs,
Ce dispositif, déjà mis en place pour traquer les fraudes des entreprises depuis 2014, à titre expérimental tout d’abord, puis pérennisé l’année suivante, est ainsi élargi à l’ensemble des contribuables de l’Hexagone.
Pour Bercy, cette extension est nécessaire : les omissions fiscales réalisées par les particuliers étaient ,pour BERCY, en 2015 plus importantes que celles relatives à la TVA. D’où l’importance de renforcer l’arsenal du fisc.
Touchant à l’espace vital des hommes, les plans d’urbanisme sont un lieu sociétal spectaculaire où se côtoient la croyance et la raison, mais aussi l’Etre et l’Avoir.
La croyance et la raison
La croyance, parce que ceux qui croient projettent, à l’occasion de ces plans d’urbanisme, leurs croyances personnelles de l’organisation de la collectivité et obtiennent en retour les moyens de coercition de la force publique pour imposer ces croyances.
La raison, parce que ceux qui raisonnent perçoivent, à cette occasion, les limites de la raison lorsqu’elle doit prendre en compte une quantité illimitée de paramètres, certains totalement inconnus du présent, d’autres si nombreux que leur masse les rend impénétrables. Force alors leur est d’admettre que la seule réponse possible à cette situation est l’inconvenante et indéfendable liberté, qu’ils n’osent pas revendiquer, ou que peut-être ils limitent à leur usage et non à celui du voisin.
Situation typique où la croyance est plus facilement accessible que la raison, et l’emporte.
Alors que, in fine, dans le temps la ville est évidemment fille de la raison et non de la croyance.
L’Etre et l’Avoir
En quel autre lieu que la ville, ses territoires et ses regroupements imposés, les deux piliers composant l’homme, son Etre — donc son corps et son esprit –, et son Avoir – donc ses biens –, sont-ils autant imbriqués ? Aucun.
Tous savent qu’il n’est pas d’homme sans ces deux composantes que sont son Etre et son Avoir, c’est dire à quel point les plans d’urbanisme sont probablement l’acte collectif le plus important qui soit.
La réalité des plans d’urbanisme
Tout le monde est ou sera concerné par les plans d’urbanisme, qu’il soit résident ou passant d’un territoire.
Or, seuls des spécialistes autoproclamés, élus ou techniciens, sont à la manœuvre pour l’élaboration de ces plans d’urbanisme. La population en est globalement écartée, volontairement par les décideurs ou involontairement parce qu’elle n’a pas compris les conséquences de ces plans sur sa vie, ses libertés.
C’est ainsi que des minorités imposent leur volonté dans ce que nous avons de plus précieux : notre Etre et notre Avoir, car elles ont ici l’opportunité d’imposer la croyance plutôt que la raison, la soumission plutôt que la liberté.
L’incroyable spécificité intellectuelle de La Rochelle
Evidemment elle découle des acteurs.
Figurez-vous que la cheville ouvrière de l’élaboration des PLU de La Rochelle s’appelle M. GRAU. Il est le maire de Lagord, une des communes composant l’agglomération de La Rochelle, il est aussi un vice-président de l’agglomération.
Ce ne sont pas ces deux fonctions qui créent l’évènement.
C’est le fait qu’il est médecin anesthésiste.
Et oui, c’est le professionnel le plus à la crête des deux versants de l’Etre, la mort et la vie, qui se trouve ici sur la crête des deux versants de l’Avoir, la possession ou la dépossession de l’usage de ses biens.
Incroyable non ?
Au vu de sa prestation lors de la propagande publique de présentation des décisions déjà prises dans le cadre des PLUI de l’agglomération de La Rochelle — parce qu’imposées par la technocratie centrale ici comme dans toute la France — il n’a pas donné l’impression d’avoir conscience de son exceptionnelle situation.
Il a tranquillement, comme on le dit couramment, “avalé son chapeau”.
Dans son chapeau
Etaient, comme il se doit, incluses toutes les tartes à la crème de l’administration centrale :
– Priorité à l’habitat social et au vivre ensemble
– densité, voire surdensité.
– Architecture uniforme sur tout le territoire français
– Sacralisation des terres cultivées, y compris les plus inadaptées.
– Transports collectifs et chasse aux transports individuels.
– Retranscription fidèle des algorithmes poussifs tirés des chiffres du passé par des mathématiciens en déshérence, fonctionnaires du médiocre, pour imaginer un avenir linéaire aussi improbable que la météo.
– Rien n’est épargné aux rochelais, jusqu’aux éoliennes.
Leur passé, leur propriété privée, leur liberté, leur vision de l’avenir, n’ont été à aucun moment pris en compte, même pas évoqués.
Par des contorsions dignes du cirque Medrano, les élus rochelais et leurs techniciens sont parvenus à coller toute ces contraintes sur cette pauvre ville et ses habitants qui n’en peuvent.
Ils essaient actuellement de faire passer la pilule à l’aide de fausses réunions de concertation. Ils ont un an pour cela. Le départ n’est pas terrible, la salle de la présentation initiale leur était franchement hostile. Mais ce sont eux, les élus, qui ont les fusils, alors…
Quoiqu’il en soit, dans tout ça, pas de grand projet structurant, pas d’ambition, pas de respiration. Alors que M. Grau est bien placé pour savoir que sans respiration il n’y a pas de vie. Mais bon.
La morale
Il n’y a pas de morale à ce billet. A La Rochelle, comme dans toute la France, juste des minorités qui imposent leur volonté à une majorité insouciante qui se croit en démocratie et protégée par ceux qu’elle a mandatés pour cela.
Mais, hélas, ceux-ci ne se sentent pas des mandataires mais des hommes de pouvoir et, comment exprimer son pouvoir si ce n’est en imposant, notamment des choses désagréables ?
Je voulais simplement, dans ce billet, vous faire partager la singularité de cet homme en charge de la triste besogne de tailler dans les libertés de l’Avoir, lui qui connait si bien les limites des libertés de l’Etre du fait de son métier.
Bien cordialement. H. Dumas
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