Je suis né le 2 Août 1944.
Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil.
Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société.
Amicalement à vous. H. Dumas
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Cela commence dès le standard ou l’accueil. Le petit personnel de nos tribunaux est imbu du débordement de prétention de nos magistrats, il en rajoute. Il vous traite comme un chien…. quand il daigne vous répondre. Les attentes d’une demi-heure au bout du fil avec uniquement la sonnerie pour compagne sont monnaie courante.
A l’audience nous passerons sur le ridicule décorum — coquetterie surenchérie par les avocats aux robes souvent élimées — tous sont tels les médecins du temps de Molière dont les compétences étaient inversement proportionnelles à leurs costumes.
Levez-vous quand la formation composant l’audience entre, la génuflexion n’est pas obligatoire mais conseillée, au moins au niveau de votre regard où la soumission doit clairement apparaître. La moindre fierté vous conterait cher.
Le fait d’être le financier de la comédie par vos impôts ne vous donne aucun droit, cela va de soi.
Qu’importe, puisque ce qui se passe dans les tribunaux n’intéresse personne. Qui se soucie qu’Abdul ou Dupont aient été massacrés par un jugement délirant, lâche, convenu, légal sans doute mais si injuste ? Personne.
Heureusement que nous avons Bernard Tapie. Là, c’est du lourd.
Il les a faits tourner en bourrique le titi parisien.
Tenez-vous bien, ils ont avalé leur dignité dans le même temps que la joie qui les a envahis lorsqu’ils l’ont privé de ses jouets, dont il faut bien reconnaitre qu’il ne les avait pas gagnés très élégamment.
Car ce jour-là, ils ont bafoué leurs propres règles.
Ils lui ont tout piqué au motif d’une escroquerie à l’arbitrage, dont ils ont été obligés d’admettre qu’elle n’existe pas … trop fort.
Ils voulaient tant le flinguer, qu’ils ont mis la charrue avant les bœufs.
Leur principe de base : “le pénal tient le civil en l’état”, ils se sont assis dessus.
Alors d’aucun vont penser que des intrigues de pouvoir voire un complot mondial sont derrière ce fiasco, qu’il serait volontaire.
Alors là : PAS DU TOUT.
Je vous assure que seule l’incompétence crasse de ces gens, elle aussi inversement proportionnelle à leur prétention, à l’importance qu’ils se donnent, est à la base de ce gag.
C’est triste à constater, parce qu’un pays sans justice c’est comme un match de foot sans arbitre : le bordel assuré et la loi du plus fort et non du meilleur ou du plus adroit.
En effet ce pays est entièrement voué à la loi du plus fort, de celui qui se fait appeler “Homme de l’Etat”,“Serviteur de l’Etat”, qu’entre nous nous appelons “fonctionnaire”, dont les magistrats font partie tout au long de leur vie et de leur formation, au point de ne connaître aucune autre forme de citoyen, de n’avoir pour les autres aucune compassion, aucune idée de justice.
En admettant que Bernard Tapie serve à quelque chose, ce serait à caricaturer la justice. Rendons-lui hommage à ce sujet.
Et attendons, avec curiosité, de voir comment les magistrats et leurs thuriféraires vont sortir de ce merdier.
Bien à vous. H. Dumas
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Il ne se passe pas un jour sans que notre presse nationale m’épate.
Ainsi, le plus sérieusement du monde, le journal, qui se fait — peut-être abusivement – appeler lui-même “Le Monde”, publie le billet de Monsieur Jean-Philippe Derosier, un universitaire de haut vol, qui se demande : si la justice ne serait pas par hasard aux ordres.Alors là, Permettez-moi de conseiller à M. Derosier de sortir de sa bibliothèque et d’aller voir un peu dans les prétoires.
Surtout qu’il ne commence pas par les Tribunaux Administratifs, le choc serait trop violent pour lui. Il risquerait direct l’infarctus. Parce qu’en terme de justice aux ordres : le TA c’est la Rolls.
Déjà, il pourrait aller au pénal voir les affaires qui engagent le fisc, ou encore une collectivité locale dans le cadre de l’urbanisme.
Je peux le conseiller, le diriger avec bonheur, lui permettre d’assister à des audiences où le fisc matraque et harcèle des contribuables jusqu’à la maladie puis la mort, sans raison, et où le Tribunal n’y voit rien à redire, où le parquet enfonce le pauvre justiciable déjà en dessous de sa ligne de flottaison.
Ou encore des audiences où de pauvres “sous-hommes judiciaires” ayant construit un méchant cabanon sont explosés pendant que les collectivités réalisent des boulevards entiers sans autorisation.
Car en France il y a deux catégories de français.
Les hommes, ceux qui font de la politique ou sont fonctionnaires, voire les deux
Pour eux rien n’est trop beau, aucune protection n’est suffisante, tout pet de travers déclenche une “loi rempart” pour les défendre. Ils sont si faibles que l’Etat, c’est-à-dire eux-mêmes, les protège de tout. Du chaud, du froid, de la faim, des angoisses, de la perte d’emploi, de la maladie, de l’avenir. Pour eux le paradis doit être sur terre. Le législateur y veille.
Tous nous devons respecter ces hommes, ils sont le peuple en marche, qui connait la vérité en tout et ne se prive pas de la décréter.
Les sous-hommes, qui s’occupent d’économie, d’industrie, de production, qui tentent de se démerder seul pour ne pas peser sur les autres. Ceux qui ouvrent commerces ou entreprises, qui prennent des risques et qui ont le culot de gagner un peu d’argent, sans avoir envie spécialement de le refiler à ceux qui ne savent que le dépenser.
Ceux là on les traite de fraudeurs fiscaux en puissance, de libéraux, voire de néo-libéraux.
Ces sous-hommes peuvent crever à l’envie, périr d’angoisses liées aux risques pris, faiblir face à la haine des hommes, et bien qu’ils crèvent.
La compassion n’est pas pour eux.
Mais, les choses vont peut-être changer… la fameuse jurisprudence.
Et oui, la notion de harcèlement professionnel voit le jour.
Bien sûr, pour l’instant, elle ne concerne que les hommes, pas les sous-hommes.
Mais bon, une fois cette étape franchie, la route est devant nous.
Qui nous empêchera, nous les sous-hommes, de lancer des actions au pénal, non plus pour concussion, délit que les magistrat nuls en math sont incapables de comprendre, mais pour harcèlement fiscal dont les traces sont si évidentes, si faciles à produire.
Attendons avec gourmandise le verdict concernant les hommes, et ensuite faisons en sorte de le voir adapté aux sous-hommes que nous sommes.
Bien à vous. H. Dumas
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Le courrier ci-dessous, daté du 5 Juin et reçu ce jour, décrit mieux l’ambiance de ce pays que tous les discours.
La milice de Bercy a perdu, pas d’émotion, pas d’humilité, pas d’excuse, rien….
Je rappelle les faits, en 1999 la milice de Bercy redresse la succession de ma mère.
Elle aligne : moi-même pour 157 000 €, mes enfants pour 42 000 €.
Ce n’est donc que le 5 Juin 2019 que la milice dégrève son redressement abusif, vingt ans ont passé et une lutte judiciaire que seule La Cour de Cassation sanctionnera, toutes les autres instances ayant couvert la milice fiscale. La milice s’en sort sans condamnation pour ses turpitudes.
Evidemment elle sait depuis le début que son redressement est abusif, qu’elle nous vole 200 000 €. Mais le peuple est en accord avec elle, parait-il…
La succession serait un droit abusif. Ce que l’on a acquis par son travail doit retourner à la collectivité, aux hommes de l’Etat, qui eux savent le redistribuer avec équilibre et perspicacité. Le donner à ses enfants comme l’a fait ma mère et comme je l’ai fait aux miens est amoral.
La milice de Bercy a produit dans cette affaire des faux, dont deux avérés, un certificat d’urbanise à la demande falsifiée, un plan avec un chemin inexistant. Tout cela pour démontrer que le jardin de la maison aurait été constructible, une mine d’or, or ce n’est pas le cas.
La milice de Bercy s’est arc-boutée pour maintenir son pillage, forte de sa morale, assise sur sa propagande qui distille l’idée que le pillage des possédants apporte bonheur et vie facile aux accidentés de la vie, qui eux pourtant ne voient rien de tel venir.
Prise en défaut la milice fiscale a cherché à tuer. Elle y est arrivée. La justice fait mine de ne pas voir le rapport entre l’échec de la milice fiscale dans le redressement de la succession de ma mère et les redressements irréels et indécents de mes sociétés.
Alors que les faits sont là, incontournables. S’il fallait une preuve de la fraternité dans le pillage de la milice de Bercy, le récent article en première page du journal de propagande interne a cette milice et visant notre blog serait là pour témoigner de l’indignité nationale de cette milice.
Donc vingt ans de procédures, de pression fiscale sur moi et mes enfants à l’époque encore étudiants, vingt ans d’ATD, d’huissiers, de discrédit, de haine, de violence, de harcèlement, de magistrats complices, pour arriver au courrier ci-dessus.
Le viol fiscal est totalement impuni.
Pas un mot d’excuse, bien plus un style compatissant et une suggestion pour des renseignements pour le cas ou je n’aurais pas très bien compris à quel point je me le suis fait mettre.
On sent qu’ils se marrent.
J’ai gagné 200.000€, mais ils m’ont mis plus de deux millions sur le dos de faux redressements. J’ai gagné la maison de ma mère qui m’appartenait, mais j’ai perdu tout ce que j’avais gagné en quarante ans de travail…..
Je les vois, les pieds sur leurs bureaux, en jeans et débardeurs, la cigarette au bec — tabac ou plus — , se fendant la gueule, arrosant leur victoire, morts de rire en envoyant la lettre ci-dessus.
Leur chefs les saluant en passant, les félicitant : “Bravo les gars, continuez… prenez-leur tout à ces cons”
Parce qu’effectivement, ils nous prennent pour des cons. Ils sont l’élite, la faux qui coupe toute énergie qui dépasse, qui dicte sa loi, que le peuple cajole, ils sont évidement écolos, égalitaristes, comme avant eux les curés étaient les consciences sexuelles du peuple et les garants de la science.
En quoi sont-ils différents des percepteurs de Daech, de Maduro, de Kim Jong-il ?
Cette milice fiscale aura raison de ce pays, comme elle a eu raison de moi. Elle ne fait qu’exécuter la pensée et les ordres d’un peuple de pillards.
Tout cela est pestilentiel. Mais c’est la France et les français en sont fiers, ils parait que le reste du monde nous envie, comme en son temps nous enviions les nazis, ou comme Sartre enviait Pol Pot.
Bien à vous. H. Dumas
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Ce magistrat n’a laissé aucune trace dans l’histoire apprise par nos enfants.
Et pourtant, il fut le seul à refuser de signer l’alignement de la magistrature sur le régime de Vichy.
Cherchez l’erreur.
Dans la préface ci-dessous écrite par Robert Badinter, il suffit de remplacer le mot “Juif” par le mot “riche” ou par la qualification bateau de “fraudeur fiscal” et vous faites un bon de 80 ans dans le temps, vous retrouvez aujourd’hui le plus horrible d’hier : Les humiliations, la discrimination matérielle, l’irrespect de la propriété, le pillage, hier la mort, aujourd’hui son antichambre.
Tout cela couvert par la justice et nos magistrats.
Pire, il n’existe même pas un seul Paul Didier de nos jours.
Extrait de la préface de Badinter pour l’ouvrage “Juger sous Vichy, juger Vichy”
“En 1939, la justice française jouissait d’un grand crédit international.
Le français était la langue éminente des institutions internationales et de tous les États de l’Europe centrale et orientale. L’influence de la culture française s’étendait bien au-delà des frontières de l’Empire colonial, notamment dans le bassin méditerranéen et en Afrique.
Surtout, les magistrats s’étaient forgés au long des années une culture républicaine. À cet égard, la Cour de cassation avait conservé une aura particulière tirée de l’arrêt de réhabilitation du 12 juillet 1906 dans lequel elle avait proclamé l’innocence de Dreyfus.
Même si elle était volontiers brocardée par les intellectuels ou les écrivains, la justice française était l’un des piliers de la République.
Or, avec le « naufrage de la France » en 1940 et l’accession au pouvoir du maréchal Pétain, elle s’altéra profondément. D’abord dans son indépendance. Car les juges acceptèrent de prêter serment à la personne du chef de l’État.
À l’exception d’un seul, Paul Didier, qui fut révoqué pour cette marque de désobéissance, la quasi-totalité des magistrats prêta allégeance et fidélité au maréchal Pétain
La magistrature acceptait ainsi sans protester le joug du régime de Vichy, semblable il est vrai en cela à la quasi-totalité de la haute administration française.
Dans les principes ensuite. Les magistrats appliquèrent ainsi les législations d’exception qui transformaient les Juifs en citoyens de second ordre en France.
Un siècle et demi après la Révolution française qui avait fait des Juifs des citoyens français comme les autres, ils n’étaient plus que des sujets aux droits réduits, frappés d’indignité, d’interdictions et d’incapacités de toutes sortes, que la magistrature a, sans état d’âme apparent, mises en œuvre.
Dès 1940, le maréchal Pétain avait décidé qu’aucun Juif ne pourrait rendre la justice aux Français. Les magistrats juifs furent éliminés sans délai à tous les niveaux de l’institution judiciaire.
Que pouvaient ressentir ceux qui perdaient ainsi le droit d’exercer leur fonction, sans jamais avoir démérité ?
Pourtant, parmi les magistrats qui avaient fait carrière sous la République, aucun ne paraît avoir élevé de protestation publique ou s’être dérobé à la mise en œuvre de cette exclusion.
Les avocats juifs furent, eux aussi, soumis à des dispositions restrictives ordonnées par le gouvernement de Vichy. Alibert, ancien directeur de cabinet du maréchal Pétain et farouche antisémite, était devenu garde des Sceaux à l’automne 1941. Il fit préparer par le Conseil d’État (déjà épuré de dix-sept membres juifs), un texte fixant le numerus clausus à 2 % des avocats non juifs.
Au-delà même de ces dispositions visant les magistrats et les avocats juifs, contraires à tous les principes de la législation française depuis 1791, Vichy organisa la spoliation des biens juifs.
La magistrature appliqua sans jamais les critiquer ces mesures confiscatoires contraires au principe d’égalité devant la loi.
Un « droit antisémite » prit corps, avec sa jurisprudence et sa doctrine.
Le pire devait advenir dans le domaine de la justice pénale. Le 14 août 1941, le gouvernement du maréchal Pétain créa les Sections spéciales des cours d’appel.
Il s’agissait de juger les infractions pénales « commises dans une intention d’activité communiste ou anarchiste ». En réalité, Vichy engageait la collaboration judiciaire avec les Allemands.
Par une répression française des « terroristes », le Gouvernement avait l’espoir de limiter le nombre des exécutions d’otages. Il trouva des magistrats pour composer ces Sections spéciales et même prononcer la peine de mort.
Pourtant, ces « juridictions » d’exception, élaborées sous l’autorité du garde des Sceaux Barthélemy, ancien doyen de la faculté de droit de Paris, bafouaient tous les principes du droit.
La loi s’appliquait aux faits commis antérieurement à son entrée en vigueur. Les affaires devaient être jugées dans l’urgence, les avocats ne pouvant avoir connaissance du dossier qu’au tout dernier moment. Aucun recours, pas même le pourvoi en cassation, n’était ouvert contre les jugements des Sections spéciales qui étaient exécutoires immédiatement. Les circonstances atténuantes et le sursis étaient exclus. Ces procès n’étaient que d’odieuses parodies.
En y participant, ces magistrats ont accepté de mettre en œuvre l’inacceptable au nom de la raison d’État.
La création des cours martiales en janvier marqua l’apogée de la collaboration judiciaire. Des procureurs furent officiellement mandatés pour sélectionner les dossiers à transmettre aux « juridictions » placées sous l’autorité du secrétaire général au Maintien de l’ordre, Joseph Darnand. Ces « cours » ont condamné à mort et fait exécuter environ deux cents résistants, avec la collaboration directe de magistrats… La soumission de l’institution judiciaire à l’égard de l’exécutif s’avérait éclatante.”
J’étais, ce jour 24 Juin 2019 à 13h30, devant une Chambre Correctionnelle du TGI de La Rochelle.
Il s’agissait de l’audience de consignation sur citation directe de Messieurs Guilgault et Brabant du fait de concussion en bande organisée. Ces deux messieurs sont les responsables du pôle de recouvrement des Services Fiscaux de La Charente-Maritime, ce sont eux qui, sans vergogne, poursuivent le recouvrement de sommes indues, qui font suite à un redressement injustifié de ma Société la SARL Les Hauts de Cocraud, en liquidant son stock, en la ruinant en toute connaissance de cause.
La date d’aujourd’hui avait été fixée par le Procureur de La République du TGI de La Rochelle à la suite de divers échanges avec le greffe incluant une copie de la citation mise à sa disposition.
Ci-dessous les échanges de mails avec le TGI pour que tout soit clair pour le lecteur (comme toujours pour une série de mails, c’est le dernier qui apparaît en premier) :
” Merci,
Mais je vous remercie de m’expliquer en quoi le service de Madame le Procureur de la République est concerné par ma citation directe.
N’est-ce pas tout simplement le service des audiencements qui doit me donner une date pour l’audience de consignation ?
Nous accusons réception de votre courriel, ci-dessous, et vous informons que celui-ci a été transmis pour information au service de Madame le Procureur de la République.
Cordialement,
Le Service d’Accueil Unique du Justiciable (CP)
Tribunal de grande instance
10 rue du Palais
17028 LA ROCHELLE Cedex 1
tél : 05.46.50.87.10
De : Henri Dumas [mailto:sete@groupe-henri-dumas.com] Envoyé : lundi 24 septembre 2018 15:52 À : TGI-LA-ROCHELLE Objet : RE: Date pour citation
Bonjour,
Je fais suite à mon courriel initial du 6 Septembre 2018, à votre réponse du 7 Septembre 2018.
Je suis sans retour de ma demande d’une date d’audience pour une citation directe dont, à votre demande, je vous ai adressé un exemplaire.
Je vous remercie de ce que vous pourrez faire pour que cette date me soit indiquer.
Nous accusons réception de votre courriel, ci-dessous, et vous informons que celui-ci a été transmis pour compétence au service de Madame le Procureur de la République.
Cordialement,
Le Service d’Accueil Unique du Justiciable (CP)
Tribunal de grande instance
10 rue du Palais
17028 LA ROCHELLE Cedex 1
tél : 05.46.50.87.10
De : Henri Dumas [mailto:sete@groupe-henri-dumas.com] Envoyé : jeudi 6 septembre 2018 17:14 À : TGI-LA-ROCHELLE Objet : Date pour citation
Bonjour Madame,
Comme suite à votre demande lors de notre conversation téléphonique, vous trouverez en pièce jointe la citation pour laquelle je sollicite du Tribunal Correctionnel une date d’audience.
Je vous remercie pour l’attention que vous porterez à ma demande, une date pas trop éloignée serait bien venue, vu l’urgence.
Respectueusement. H. Dumas”
LE VISAGE DE L’INCROYABLE HAINE
J’étais à l’heure à l’audience, je venais de parcourir 700 Kms pour cela.
M. Brabant était présent flanqué d’un avocat, M. Guigault était absent.
Nous sommes passés en premier.
Et là :
Le Président prend le dossier et dit : “Je me déclare incompétent, Nous sommes dans une audience à juge unique, ce dossier doit passer devant une audience collégiale”, soit un juge et deux assesseurs.
Je suis sur le cul.
Je lui fais remarquer que ce n’est pas moi mais sa boutique (comment employer un autre mot) qui a choisi la date, à laquelle je me suis plié.
Je demande s’il propose une autre date, il me dit que non, que je dois citer une nouvelle fois les agents du fisc …
Les bras m’en tombent, je fais remarquer que ce n’est pas sérieux. Alors, je suis menacé de poursuite pour outrage à magistrat.
Bien que se déclarant incompétent, le Président passe la parole à Mme La Procureur de La République. On se demande pourquoi, puisqu’il est incompétent ??? C’est du délire !!!
Celle-ci, dans une crise de violence se voulant autoritaire, balbutie des incohérences incompréhensibles. Pendant ce temps, les avocats présents dans la salle se moquent en complicité du pauvre con que je suis.
Je reste à la barre incrédule, le Président s’impatiente et confirme son impossibilité à juger et son irresponsabilité. Dans son regard toute la haine de ce monde de pillards face à celui qui résiste.
Je demande au Président s’il prendra un jugement allant dans le sens de sa position. Il me dit que oui, sans donner de date, sans que je puisse savoir si ce sera sur le siège ou en délibéré, sans donc que je sache quand je pourrai en faire appel.
Il me fait comprendre que je n’ai plus le droit à la parole… que je n’ai de toute façon pas eu. Je suis obligé de partir.
J’attends avec impatience son jugement.
Car enfin,
Si je me suis retrouvé devant une chambre à juge unique, c’est bien parce que le Procureur de La République a choisi cette date, alors que le parquet avait parfaitement connaissance de la citation, donc de la juridiction nécessaire.
C’est un piège qui m’a été tendu par la justice elle-même, ce n’est pas une simple erreur. La preuve en est rapportée par le fait que le Juge n’a pas proposé une nouvelle date qui se serait imposée aux parties.
Une erreur eut été pénible, mais excusable. Pas ce piège.
J’ai déjà vu beaucoup de choses, mais là nous avons franchi un pas de plus dans l’odieux.
La conclusion s’impose : la justice et les pillards du fisc sont complices.
Ce n’est pas une justice stalinienne, ce n’est pas la STASI, eux croyaient participer à l’avènement d’une autre société. Non, c’est le pillage pur et dur, c’est Vichy.
Ces gens, prétentieux mais très ordinaires, ne sont que les exécutants d’une pensée majoritaire dans la population à qui l’on fait croire que son bonheur passe par la mise à mort d’hommes et de femmes humiliés d’abord — parce que traités de “fraudeurs fiscaux” — puis détruits ensuite pour porter bonheur aux calamiteux. Des barbares tout ça….
Grand bien leur fasse. Bien à vous. H. Dumas
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Seule la lumière peut faire échec à la terreur fiscale pour qui l’opacité est vitale.
Ci-dessous copie d’un recours préalable
LAFONT Claude
Comptable public
CFP Hérault
Pl Jean Antoine CHAPTAL
34953 Montpellier Cedex 2
Dossier N°: 1383677461348 034005
DEMANDE DE DÉGRÈVEMENT
RECOURS PRÉALABLE AVANT CONTENTIEUX
RAR N° 1A 152 270 2825 6
Sète le 22/06/2019
Monsieur le Comptable Public,
J’accuse réception de votre Mise en Demeure de Payer la somme de 606 272 €, datée du 06/06/2019, reçue ce jour.
Par le présent recours hiérarchique gracieux, obligatoire avant tout contentieux, que je vous remercie de transmettre, je vous demande le dégrèvement total de cette somme.
Il s’agit d’une vieille affaire concernant la SARL Les Hauts de Cocraud, initialement SCI de construction vente, qui a réalisé un programme en BIC hôtelier à La Flotte en Ré (17630), livré à l’été 1994, il y a donc 25 ans.
La société, du fait de la crise immobilière du début des années 1990, a été contre son gré exposée, dès 1994, à une modification factuelle de sa destination devenant alors une SARL hôtelière, aujourd’hui loueur en meublé professionnelle.
Cette société gère exclusivement quelques lots, elle a un chiffre d’affaires ridicule.
La créance que vous réclamez dans votre mise en demeure est issue d’un redressement fiscal indu, dont la société a le plus grand mal à obtenir la nullité.
Ce n’est pas pour autant que ce redressement est légitime et la société se bat pour obtenir son annulation. La présente demande de dégrèvement fait donc partie de ce combat qui ne peut que prospérer si, comme cela se prétend régulièrement, ce pays est un pays de droit.
Les motifs de dégrèvements sont les suivants :
1er MOTIF
Factuellement, cette dette fiscale n’existe pas.
Cette société, en 25 ans, n’a jamais pu dégager de bénéfice réel. Un acharnement des différents partenaires et du fisc ont paralysé son activité, dès 1994.
Malgré cela cette société, bien que n’ayant jamais fait de bénéfice, a dû payer des impôts putatifs irréalistes, calculés à chaque vente de lots sur une quotepart de marge globale, jusqu’alors inexistante.
Dans la pratique cette société a donc payé des impôts alors qu’elle n’a jamais pu réaliser les bénéfices pour laquelle elle avait été créée.
Dans ces conditions le contrôle fiscal dont elle a fait l’objet n’avait objectivement pas lieu d’être, les Services Fiscaux connaissant parfaitement la situation de la société, notamment sa mise en grande difficulté du fait de la suppression du principe du BIC hôtelier sur lequel elle était basée.
2ème MOTIF
Dès le départ j’ai fortement soupçonné le contrôle en question d’être une manœuvre, un abus de pouvoir lié à la connivence malsaine qui existe entre les Services Fiscaux dont le développement exponentiel est lié à la zone de non droit dans laquelle les contrôles fiscaux évoluent.
L’opacité dont s’entourent les Services Fiscaux ne m’a pas permis d’accéder aux informations confirmant cette manœuvre, alors même que la Commission d’Accès aux Documents administratif m’y avait autorisé.
Il n’est pas douteux qu’en France le régime juridique de la poursuite de la délinquance fiscale est opaque et anticonstitutionnel, que de ce fait il produit les excès ici constatés.
Depuis la déclaration des droits de l’homme de 1789 et les constitutions qui lui ont succédé, la sanction pénale répond à des conditions strictes qui sont les suivantes
– Tout accusé est présumé innocent
– Toute enquête doit être loyale et s’arrête à la porte du juge, l’enquêteur ne disposant pas du droit de sanction.
– L’accusé est jugé par un magistrat libre, à l’occasion d’une audience publique où il doit avoir le droit de se défendre librement.
– La sanction prononcée n’est exécutive qu’au terme des recours prévus.
Rien de tout cela pour le fisc, qui pourtant gère des situations de fraudes considérées comme tout aussi graves – voire plus graves — que la plus grande partie des délits pénaux.
En effet, à l’issue de son enquête le contrôleur fiscal prononce lui-même la sanction, puis il l’exécute quelques soient les recours engagés par le contribuable, qui est présumé coupable par tous.
Les recours du contribuable accusé ne peuvent être engagés que devant une justice d’exception : le Tribunal Administratif ; où le justiciable voit ses moyens de défense limités, notamment les conclusions du rapporteur public sont inconnues de lui, impossibilité de contre-expertise, recours non suspensifs, etc… où l’Etat est juge et partie. Un système du type “lettre de cachet” de l’ancien régime, indigne d’une démocratie.
Cette situation inacceptable a permis aux Services Fiscaux dans cette affaire de faire venir à Sète une section répressive parisienne, spécialisée dans les très grands comptes, dont ce n’était ici pas la mission, pour établir un redressement destructeur visant la SARL Les Hauts de Cocraud, avec pour seul but de me liquider parce que je dénonçais les faux établis par l’inspecteur Jourdes dans le cadre du redressement indu de la succession de ma mère à Sète.
Il en sera de même à l’occasion d’un autre contrôle concernant la SCI Le Mirabeau, que nous devront évoquer sans doute ultérieurement.
Depuis, et au terme de vingt ans de lutte, la Cour d’Appel de Montpellier a annulé, début Janvier 2019, le redressement indu de la succession de ma mère. Réduisant du même coup à néant les falsifications de l’agent Jourdes, qui pour autant reste impunie.
Alors que de mon côté je suis censé passer par pertes et profits – ce que je n’ai pas l’intention de laisser en l’état – les vingt ans de harcèlement subis par nous et nos enfants du fait de l’attitude malveillante et falsificatrice des Services Fiscaux.
Et enfin, récemment, la preuve des liaisons malsaines entre services fiscaux a été rapportée par l’agression du syndicat Solidarités Finances Publiques qui a fait fermer, sous la menace et illégalement, mon blog www.temoignagefiscal.com sur ordre de M. François Flory Directeur du Service des Recouvrements forcés. Une plainte est en cours à ce sujet, une enquête préalable a été ouverte.
Donc l’assise de la créance que vous évoquez, le contrôle fiscal de la SARL Les Hauts de Cocraud, est non seulement fausse, mais totalement illégale, car issue d’un abus de droit caractérisé, déclenché par corporatisme et association d’intérêts illégitimes et pervers, dans le but exclusif de nuire à ma personne.
3ème MOTIF
Au-delà de son irréalité factuelle, le redressement fiscal qui est l’assise de votre créance est nul en droit fiscal.
La preuve en est rapportée dans le mémoire de Monsieur Le rapporteur Public, M. François Pourny, No 12MA04833, établi en 2014 à l’occasion de la présentation de ce contrôle fiscal devant la Cour Administrative d’Appel de Marseille.
4ème MOTIF
Vous pourriez répondre à mon recours préalable en évoquant l’autorité de la chose jugée. Vous auriez tort inutilement.
En effet les différentes procédures “staliniennes” vécues par ce contrôle fiscal, en aucune manière différentes de toutes celles que subissent chaque jour des milliers de français, n’ont pas clos la procédure
Il est bon de rappeler que la Poste française a perdu mon ordre de dépôt de pourvoi adressé à mon avocat Maître Lyon Caen, qui ne l’a donc jamais reçu.
Les délais de recours ont été de ce fait dépassés et le Conseil d’Etat, saisi quand même, n’a pas jugé utile d’examiner le dossier. Dont acte.
Mais, se faisant, le Conseil d’Etat n’est pas en conformité avec la Cour Européenne de Justice qui, face à une force majeure, reconnait le droit absolu du justiciable d’avoir le droit indiscutable de disposer de tous ses recours légaux, ce qui n’a pas été le cas ici.
Ceci est d’autant plus regrettable, et devra être tranché, que la position du Rapporteur Public rend inexplicable, autrement que par une faveur accordée aux Services Fiscaux, le fait que la CAA de Marseille ait rendu un arrêt défavorable.
Conclusion
Il ne tient qu’au responsable hiérarchique qui va prendre connaissance de ce recours préalable de mettre fin à la torture fiscale que ma famille subit depuis vingt ans, liée à la folie destructrice d’un agent des Services Fiscaux de Sète, Madame Jourdes, et à l’effarante complicité que lui ont apportée les Services Fiscaux nationaux dans le cadre de l’installation d’une terreur fiscale, aujourd’hui en train de passer de mode.
En effet une prise de conscience du pouvoir parait évidente sur ce sujet.
Il est peut-être temps, avant que tout le pays ne s’embrase, de mettre en place une justice fiscale digne de ce nom, offrant toutes les garanties d’une justice démocratique aux contribuables de ce pays.
Respectueusement.
Henri DUMAS
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Mercredi 19 Juin 2019, je suis convoqué au commissariat de police de Sète. Le vrai, pas celui du feuilleton de la télévision que je ne connais pas mais dont j’ai évidemment entendu parler tant il fait venir de monde en ville, enfin plus précisément de téléspectateurs en goguette et très formatés.
Il y a quelques jours un commandant du commissariat — je ne me rends pas compte de la place hiérarchique d’un commandant dans un commissariat – m’a téléphoné pour me dire que, à la suite de la plainte que j’ai déposée contre le Syndicat des Impôts solidaires finances publiques, le procureur de la république lui a demandé de m’entendre.
Objectivement cet homme a été aimable.
Subjectivement, j’y ai cru… sur le moment.
Et oui, figurez-vous que j’ai cru que la justice allait se pencher sur la zone de non droit que nous dénonçons, que le syndicat solidaires finances publiques allait être remis à sa place, que l’on suppose être la défense des droits des salariés des finances publiques et non la célébration de la traque des contribuables et de la délation, accompagnée de fausses statistiques pour donner des leçons gratuites de haine.
Et puis j’ai réfléchi, et puis j’ai relu Boris Cyrulnik :
“Jean Bernard était jeune médecin à la Libération quand il fut désigné pour “éplucher” les papiers du Conseil de l’Ordre des médecins créé par le gouvernement de Vichy. Il trouva plusieurs milliers de lettres de dénonciation de confrères qui, en faisant déporter leur patron, libéraient des postes pour faciliter leur carrière.
Le Commissariat général aux questions juives a reçu plus de 10.000 lettres de dénonciation. Qui a envoyé l’ordre de dénoncer ? Personne ! “Aucun appareil administratif n’est constitué appelant à la délation […..] en Allemagne, c’est l’ensemble du système totalitaire qui favorise les dénonciations.”
Des millions de dictateurs invisibles s’autorisent à passer à l’acte sous l’influence des récits d’alentour, des films, des livres, des journaux, des émissions de radio, des bavardages au café du coin qui laissent libre cours aux dénonciateurs : “J’ai passé mon permis de conduire : c’est encore un juif qui a décidé de mon sort [….]; Le juif Blumenthal laisse ses enfants jouer dans le square où ils sont interdits…”
Les petits délateurs défendaient la morale. ”
Et alors je me suis dit :
“Qu’attendre d’un pays où la dictature fiscale a le pouvoir, où la délation a pignon sur rue ?”
Je pense maintenant que les questions du commandant vont avoir pour but de trouver un angle d’attaque pour que le procureur puisse faire fermer notre blog….
Macron, après avoir arraché des mains, crevé des yeux, asphyxié des milliers de braves gens, frappé et bousculé les mêmes sans raison et embastillé au hasard, avoue publiquement avoir mal géré la crise des Gilets jaunes.
Il ne parle pas évidemment de ces dérapages de la force publique dont il est responsable, mais de son positionnement politique.
Alors là, il se moque ouvertement des Gilets Jaunes et, à travers eux, de tous les français. C’est énorme.
Reprenons au départ.
La charge fiscale et bureaucratique qui accompagne une pensée perverse de l’égalité, aboutissant à une dictature des hommes de l’Etat, a rompu les digues de l’acceptable.
Outrée d’une énième taxe et subodorant la faillite à venir du pays mais sans preuve avérée à sa disposition du fait d’une presse inculte économiquement, une partie de la population est descendue dans la rue soutenue par 70% des français.
Cette population, sincère mais sans expérience politique, a immédiatement été récupérée par les activistes, d’abord du coup de poing, puis du débat truqué.
Immédiatement le pouvoir a engagé la lutte, mais exclusivement avec et contre les activistes.
Sans aucun égard pour les initiateurs de la contestation qui n’ont reçu que coups et leçons prétentieuses, alors qu’ils avaient, sans le savoir, parfaitement raison.
Ils ont d’ailleurs toujours parfaitement raison puisque rien n’a été modifié.
Mais le combat politique ne pouvait se situer qu’entre les activistes et le pouvoir.
C’est l’exemple même de l’ineptie qu’il y a à parler de peuple quand on parle de politique.
Il est indéniable que Macron a gagné ce combat politique.
La suite
Fort de sa victoire, sachant pertinemment que cependant rien n’a changé et qu’il ne veut ou ne peut rien changer, Macron tente un tour de prestidigitation.
Il pense calmer la défiance des français en prenant un profil bas et en entonnant un acte de contrition qui n’est que de la comédie, du cinéma de bas étage.
La France profonde, cet ensemble crédule qui va de propagandes en propagandes, connaît au moins une chose c’est son porte-monnaie.
Elle se doute qu’il va subir les pires avanies, elle se doute aussi qu’elle ne va pas aimer.
Effectivement la faillite est pour tout à l’heure, Macron fait de la cavalerie.
Rien ne peut arrêter la machine, le déficit d’information, la doxa en vigueur, font qu’aucune prise de conscience n’est possible.
Seules des fibrillations d’agonie comme le mouvement des Gilets Jaunes peuvent peut-être voir encore le jour.
Mais elles ne sont que des réflexes face à l’imminence de la catastrophe, dont le destin est la récupération du pays par des indélicats.
Pas assez d’information, de compréhension, de compétence politique dans ces sursauts sporadiques pour qu’ils existent par eux-mêmes.
Cinquante ans de propagande véhiculée par les partis politiques, par la presse et par l’éducation nationale auront mis une chape de plomb sur la conscience politique des habitants de ce pays. Dommage.
Nos amis, Wikipédia, définissent le cancer de la façon suivante :
“Un cancer (ou tumeur maligne) est une maladie caractérisée par une prolifération cellulaire (tumeur) anormalement importante au sein d’un tissu normal de l’organisme, de telle manière que la survie de ce dernier est menacée.”
Nous sommes composés de cellules dont les différents arrangements forment les tissus de nos organes. Chacun comprend que sans ces cellules et ces organes nous n’existerions pas, ils sont essentiels à notre vie. Ils sont nos amis.
C’est une grave trahison quand les cellules saines d’un de nos tissus, pour des raisons mal connues, se mettent à proliférer, pètent un câble en quelque sorte.
Au début, hôte involontaire de cette prolifération nous ne nous apercevons de rien. Nous ne sommes pas agressés de l’extérieur par je ne sais quel microbe, bactérie ou virus, non, ce sont nos cellules personnelles, à qui nous faisons confiance depuis toujours, qui rythment notre vie, qui sont prisent de folie, qui nous envahissent et qui nous tuent. Effrayant non ? Terrible, quelle souffrance physique et morale, quelle trahison.
Est-il stupide d’imaginer que l’ensemble de nos cellules obéissent à une organisation qui permet la vie, que ce soit par ordre ou par synergie d’intérêts ? Puis que, certaines s’affranchissant de cette organisation, irresponsables, roulent soudain pour elles sans prendre conscience que, ce faisant, elles rompent l’équilibre subtil établi entre elles toutes, permettant notre vie ?
In fine, sont-elles conscientes d’avoir détruit leur propre habitat par égoïsme, invasion, irresponsabilité ?
Les bureaucrates-fonctionnaires sont initialement des cellules saines de la société, ils ont une utilité certaine, sans eux pas de corps social. Ils sont nos amis.
Comment peuvent-ils proliférer et se transformer en cancer social ?
Proliférer jusqu’à déformer le contrat social, nous étouffer, nous tuer. Vaste sujet auquel je vous propose de réfléchir à partir d’un exemple symbolisant les errements induits par l’irresponsabilité.
La trottinette.
Nous avons tous eu une trottinette. Jouet peu coûteux des années de pauvreté qui ont succédé à la guerre mondiale de 1940.
Ce moyen de déplacement puéril, au look ridicule d’une poussette unijambiste, fut un temps complètement oublié, démodé. Puis, la puérilité s’installant chez les adolescents ces dernières années, la trottinette a repris du service, mais glorifiée comme outil de glisse en freestyle.
Les adolescents font la mode, les écolos ont suivi, prudemment, en faisant de la trottinette l’outil de déplacement parisien intra-muros, pliée et mise sur l’épaule avant d’arriver en ville pour les banlieusards.
A la recherche du service qui crée la start-up licorne, de grands enfants ont inventé la trottinette en libre-service. Le jackpot.
Après l’échec de la voiture en libre-service, le coût exorbitant pour les deniers publics du vélo en libre-service, la trottinette rafle la mise. Électrifiée, elle passe partout à plus de 20 km/h (jusqu’à 85 Km/h). Elle coûte si peu qu’elle se finance sans problème pour les loueurs, quant aux utilisateurs le tarif locatif vaut de ne pas la trimbaler sur son épaule, notamment lorsqu’elle est alourdie par son électrification.
Pour les écolos, c’est la preuve que l’automobile est morte, vive la trottinette. Hidalgo en tête, tous s’esbaudissent et ovationnent en cœur.
Hélas, tout cela n’est que de courte durée. Le succès est tel que les opérateurs se bousculent, mettent des milliers de trottinettes sur les trottoirs, qui vont en être bientôt jonchés.
Finie la liberté de “trottinotter” cheveux au vent au gré de sa fantaisie, en larguant l’engin n’importe où. “Un peu d’ordre là-dedans”, dit l’adjudant.
Hidalgo craint pour son élection, en tant qu’écolo(e) elle est pour, mais il faut bien reconnaître que les utilisateurs sont minoritaires par rapport à ceux qui se prennent les pieds dans les tas de trottinettes au sol.
Mais aussi, les utilisateurs tombent et se blessent de plus en plus souvent, voire font tomber les autres. Sale coup pour les urgences qui n’ont pas besoin de ça.
Donc, exit la trottinette, qui ne survivra pas aux règlements qui vont fondre sur elle.
Mais dans tout cela il y a une morale, c’est la suivante : “pas de liberté possible sans responsabilité”.
Ce qui implique inversement que l’irresponsabilité induit inévitablement, l’oppression, l’esclavagisme, la dépendance, tout ce qui est contraire à la liberté.
Si les utilisateurs de trottinette étaient responsables, par exemple si la trottinette n’était utilisable que par ses propriétaires, ils devraient prendre la peine de la surveiller et de l’utiliser correctement sous peine de la perdre, tant l’objet est insignifiant.
Mais, simples locataires irresponsables, ils se moquent que d’autres les jettent dans la Seine, les laissent n’importe où. Ils se moquent de leur devenir dès qu’ils les abandonnent.
L’irresponsabilité tue les trottinettes, mais pas que… elle favorise le cancer de notre société.
La bureaucratie de la fonction publique, Everest d’irresponsabilité.
Tout comme l’irresponsabilité produit des montagnes de trottinettes sur les trottoirs, elle génère des montagnes de fonctionnaires dans nos administrations.
Ceux-ci, du fait de leur irresponsabilité, attentent gravement à nos libertés.
Ils sont en surnombre, prolifèrent et encombrent inutilement. S’ils étaient responsables, ils s’auto-réguleraient, ils auraient conscience de leur finalité qui est le service public.
Mais ils sont comme les trottinettes, juste utiles pour un instant, puis abandonnés sur le bord de la société où ils encombrent quand l’instant éphémère de leur utilité est passé.
Alors, irresponsables, ils ne cherchent pas à se modifier, à devenir utile à autre chose que leur spécialité initiale, inamovibles ils sont autant d’obstacles pour ceux qui participent à la course pour la vie.
Croyant être utiles, l’aveuglement de leur irresponsabilité ne leur permet pas de voir qu’ils sont l’handicap, l’inertie, le cancer.
Leur nombre enfle d’une année sur l’autre. “Un peu d’ordre là-dedans”, devra venir dire un jour un adjudant. Et ce sera probablement et malheureusement violent.
Alors que la simple responsabilité, comme pour les trottinettes, pourrait ramener l’organisation sociale à la raison. Les fonctionnaires à l’utile.
Nous n’en prenons pas le chemin, nous prenons le chemin du ridicule.
Pour les trottinettes d’abord dont les utilisateurs vont porter casques, gants et vêtements blindés, etc.. Ce qui va en faire des obus dangereux, d’abord limités à 20, puis à 15 et probablement à 5 Km/h in fine. Que du lourd. L’avenir ? plus de trottinette…
La même route attend notre société du fait de l’irresponsabilité de nos fonctionnaires, de leur prolifération, qui vont générer d’abord une réduction drastique des libertés, puis une réduction non moins drastique de l’économie — qui ne peut pas vivre sans liberté –, puis la misère et in fine la violence.
L’irresponsabilité est le plus grand prédateur de l’organisation sociale, or elle est devenue l’aboutissement de vie pour une majorité de français qui croient dur comme fer qu’elle donne accès au bonheur.
Bien à vous. H. Dumas
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Récemment je vous ai rapporté l’opération de destruction groupée lancée par Feufeu.
Et bien, figurez-vous, qu’il manquait à mon récit un élément complémentaire, dont la folie de la pression aidant je n’avais pas pris la mesure.
Ce fameux 17 Mai 2019, où Feufeu se déplaçait lui-même devant le JEX pour bien faire comprendre à ce dernier qui est le chef, que le JEX n’aille pas s’apitoyer sur le sort d’un misérable contribuable maintenant que lui, Feufeu, l’avait visualisé.
Ce fameux 17 Mai 2019, où Feufeu mobilisait le principal syndicat des impôts, Solidaires Finances Publiques – notez bien solidaire mais ne rêvez pas, ce n’est pas avec vous – pour le faire intervenir dans le but de faire fermer le plus illégalement du monde notre blog. Objectif atteint contre toute logique.
Ce même fameux 17 Mai 2019, Feufeu, stratège napoléonien, mitraillait comme à Gravelotte. Il faisait éditer par ses services de Sète un ATD sur le compte de la société SCI le Mirabeau, déjà agonisante artificiellement de son fait, objet de sa vindicte.
Et voilà. C’est pas beau la France ???
Il est des jours comme ça où il n’est pas facile de rester optimiste, des jours où l’on a l’impression d’être seul, sur une grande place, face à un blindé.
Bien à vous. H. Dumas
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Feufeu — diminutif affectueux — est le responsable du pôle recouvrement des Services Fiscaux pour le département de l’Hérault. C’est son service et ses hommes qui, entre autres, exécutent, détruisent des vies, des familles, provoquent la ruine de ceux qui tombent malheureusement entre leurs mains. Ils alimentent la terreur fiscale dont a besoin Bercy.
J’ai fait la connaissance de Feufeu le 17 Mai 2019, date qui restera gravée dans ma tête et dans mon cœur.
Je l’avais assigné devant le Juge de l’Exécution de Montpellier pour obtenir de ce dernier la levée des hypothèques fiscales injustifiées grevant les biens de ma société la SCI le Mirabeau. Hypothèques qui entravent la vente du stock de cette société, qui de ce fait se trouve impécunieuse et accumule les dettes aussi bien fiscales réelles – foncier – que les charges de copropriété.
Feufeu s’est présenté lui-même devant le juge, flanqué d’un factotum à l’air servile et dévoué. Il a plaidé lui-même. Je dirais que son éloquence à la barre n’est pas spectaculaire, que donc l’importance qu’il attache à son statut et à son pouvoir doit être inversement proportionnelle à son éloquence pour qu’il se soit déplacé personnellement.
C’est un homme grand, un de ces grands empruntés et filiformes, voûtés, costume taillé par Fernand Reynaud, lunettes, l’air réellement de l’intellectuel qu’il est probablement. Inquiétant quand même. Lorsque j’imagine l’inquisition, c’est un peu son image que je vois. Puisqu’il était là, je lui ai fait savoir par son factotum que la discussion est toujours possible, il m’a fui immédiatement.
Mais tout cela est du détail, le fait exceptionnel est le suivant. Alors qu’il plaidait, il a cru bon de dire au magistrat : “Nous sommes justes, la preuve M. Dumas a obtenu gain de cause dans le cadre du redressement de la succession de sa mère “ !!!
J’a cru que ma mâchoire et mes deux bras allaient tomber, se détacher de mon corps.
Quel culot !!! Je rappelle que les services fiscaux ont accumulé les falsifications dans cette affaire, qu’il a fallu pour la gagner passer par la case Cour de Cassation, perdre vingt ans, et que le dernier jour, à la dernière heure et à la dernière minute, devant La cour d’Appel de renvoi après pourvoi, les services fiscaux maintenaient leurs falsifications et leurs prétentions initiales. Quand même !!!
Cela m’a amené à réfléchir. Comment une société humaine, un pays, peuvent-ils se retrouver dans cette situation incroyable consistant à se fédérer majoritairement autour d’un projet politique dévastateur et sacrifier à celui-ci certains de ses membres, leur infliger des souffrances inutiles, les terroriser, les tuer finalement ? Et comment plus tard, le drame fini, personne ne se sent responsable ?
Bien que le sujet ait été largement traité, notamment à l’occasion du coup de folie de nos voisins allemands, que donc je peux vous paraître bien présomptueux en prétendant l’évoquer, je vais vous faire part de mes conclusions.
Naissance des bêtes immondes
-1- Je crois que les sociétés oppressives naissent d’une fausse idée. Appelons-la une rumeur. Par exemple : telle race nuit à l’humanité.
Cette rumeur, cette pensée, ne véhicule pas un fait réel mais un fait d’abord supposé, puis massivement accepté, sans réserve, sans preuve de sa réalité.
Le principe peut être explicité à partir du Code de la route.
Ce type de “rumeur” ne peut pas être, par exemple, l’idée de conduire d’un seul côté de la chaussée, idée si logique et si vraie qu’une fois le côté choisi chacun observe cette obligation sans état d’âme et sans besoin de contrainte. Il s’agit d’un fait réel, qui s’impose comme tel.
Alors que l’idée de la limitation de vitesse comme facteur accidentogène est supposée sans avoir jamais été prouvée. Même si nul ne doute que la vitesse aggrave les conséquences d’un accident la preuve n’est pas rapportée qu’elle en est nécessairement la seule cause. De ce fait la limitation de vitesse suppose des croyants et l’installation de la terreur pour être imposée, elle ne s’impose pas à tous naturellement.
C’est cela pour moi la différence entre le fait réel et le fait supposé ou déduit que je nomme la rumeur.
-2- Cette rumeur doit pouvoir être accompagnée d’un souhait prétendu universel, paraissant nécessaire. Pour la circulation routière une économie de victime, pour le racisme à l’époque l’avènement d’un nouvel homme pétri de qualité qu’il était nécessaire de protéger.
Ce souhait paraissant couler de source aura la particularité d’obtenir facilement l’adhésion du plus grand nombre, la rumeur devient alors une croyance.
-3- Lorsque cette croyance devient majoritaire, l’organisation politique, d’une façon ou d’une autre, en fait une clef d’accès au pouvoir et un chef naît qui symbolise cette rumeur devenue croyance.
-4- Contrairement à l’idée répandue, le chef n’est jamais l’instigateur de la “rumeur-croyance”. Son statut découle uniquement du fait qu’il crie plus fort que les autres son adhésion à la rumeur.
-5- Alors, une armée de croyants se lève naturellement. Tout en faisant mine d’obéir c’est elle qui va créer de toutes pièces les moyens de contraindre toute la population à la “rumeur-croyance”, tout particulièrement les réfractaires évidemment.
Cette armée qui se prétend — se croit peut-être — aux ordres est en réalité la puissance décisionnaire, que le chef ne pourra que suivre. C’est le syndrome Eichmann, si bien décrit par Annah Arendt.
-6-La bête immonde est ainsi créée par le peuple. Gare à celui qui ne rentre pas dans l’épure.
Les membres actifs de la bête, protégés par leur apparent statut d’exécutants, sont en réalité les vrais décideurs. Dingues de pouvoir, sadiques, narcissiques pervers, ils vont œuvrer en se croyant planqués. Sur ce point ils n’ont pas tort, ils sont effectivement planqués, en fait dissimulés.
-7- Arrivée à ce point, la “rumeur-croyance” va avoir besoin de la terreur pour écraser les irréductibles qui continuent à penser librement. La terreur aura ses servants qui vont multiplier les injustices. Ce sont les injustices le matériau de base de la terreur.
Les tortionnaires sont naturellement issus des croyants, ils se prétendent aux ordres alors qu’ils sont les décisionnaires, les véritables actifs sans qui rien ne pourrait arriver.
Ainsi la boucle est bouclée. La société oppressive est en place, issue du peuple.
Décryptons maintenant la situation que nous vivons et celle que nous allons vivre.
Actuellement, la rumeur supposée est : l’Etat a besoin d’argent.
Le souhait universel nécessaire est la redistribution.
La croyance est installée, elle est majoritaire, nul ne peut prendre le pouvoir sans y adhérer. L’armée des croyants est à la manœuvre, aucune autre pensée rationnelle concernant le capital et l’économie n’est acceptable.
Celui qui possède doit être dépossédé, ses biens répartis, redistribués.
Nous vivons sous le règne du pillage institutionnalisé. C’est aussi simple que cela.
Résultat : ce sera la ruine généralisée. L’économie terrassée par destruction du capital.
Les acteurs se sentent irresponsables, ne sont-ils pas au service de… cette “rumeur-croyance” que l’on appelle l’égalité ? En réalité ils sont les instigateurs, les créateurs et les porteurs du pillage, cette oppression destructrice. Ils en sont chacun totalement responsables, d’abord comme croyants, puis comme acteurs.
Demain, la rumeur supposée est : l’homme est un danger pour la planète.
Le souhait universel est qu’il doit se fondre dans la nature.
La croyance s’installe en ce moment. L’armée des croyants est à la manœuvre, ceux qui, comme Macron, rêvent d’être chef doivent impérativement adhérer à cette croyance.
Ceux qui croient dans la puissance créatrice de l’homme, qui rêvent de côtoyer Dieu, n’ont plus droit à la parole. Celui qui croit être homme n’est pas, il doit accepter sa soumission à la nature, la terreur se met en place.
Au nom de cette soumission les croyants s’organisent et vont le mater, finies la conquête génétique, la lutte contre les parasites concurrents, etc…
Demain l’homme ne sera plus rien, demain nous pend au nez la plus grande famine que l’humanité aura connue.
Voilà mes pensées générées par ma rencontre avec Feufeu.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "François FLORY : l’inénarrable Feufeu… et, en suivant, comment s’installent oppression et terreur."
Je me demande jusqu’où une société peut mentir et piller avant de mourir étouffée.
Le journal Le Midi Libre de ce matin 24 Mai 2019 publie un publireportage — une propagande pour parler simplement, mais sans la mention informative habituelle… c’est fiscal – vantant les mérites du contrôle fiscal dans l’Hérault.
Bizarrement, alors qu’il s’agit de l’Hérault ce publireportage est publié en page de Sète et non en page départementale. En photo trois mercenaires assis dans un bureau dont la sobriété sied à cette communication.
Nous apprenons que l’Hérault, département d’un peu plus d’un million cent mille d’habitants, hébergeait l’année dernière 871 tricheurs, tous redressés, pour une moyenne de 122 847 € par tête de pipe. Dans le même temps, sans se déplacer de leurs bureaux, d’autres mercenaires taxaient 13 332 habitants pour une moyenne de 3 000 € par tête de pipe.
Ces sommes sont comprises avant contestation, c’est-à-dire que c’est sans doute simplement la moitié qui sera recouvrée.
Par ailleurs, force est de constater que donc environ un million quatre-vingt mille habitants, sur un million cent mille, n’ont rien à se reprocher.
Mais, vous comme moi nous regardons autour de nous, que voyons-nous ? Tout le monde tripote ses comptes, tout le monde triche dans ce pays de menteurs. Il y a ceux qui paient moins et ceux qui touchent plus, une foultitude tout ça.
Alors le score de nos mercenaires, en tout 147 M€, ramené à un million cent mille habitants cela fait 133 € par habitant pour l’année. Soit 11 € par mois, par habitant.
Est-il un habitant de ce département qui ne se donne pas un petit avantage sur l’Etat d’un montant de 11€ par mois ? Sans le dire à personne. Bien sûr que non.
Du vent tout ça ?
Pas du tout. Le publireportage désigne à la foule les coupables, que l’on appelle pudiquement des “fraudogènes” – trop fort – ce sont donc eux, les restaurateurs et les promoteurs immobiliers, qui sont la source du déficit français de 2.300 milliards d’€.
Et voilà…. Formidable non ?
Quand je vous dis que le contrôle fiscal est une zone de non droit… ce ne sont pas des paroles en l’air.
Imaginez un commissaire de police faisant état de ses statistiques pour 2018 — avec 50% de personnes incarcérées pour rien — et désignant des quartiers qu’il qualifierait de “délinquantogènes”, en précisant le profil de ses habitants…. Ouille, je vois déjà la bronca.
Soyons sérieux, pensons à ceux pour qui en 2018 tout s’est effondré, leur vie professionnelle, familiale, parce que leur profil correspondait aux besoins de la propagande fiscale, à l’installation cynique de la terreur fiscale, principal motif de leurs redressements.
Rappelez-vous que la terreur est le fruit de l’injustice, que donc la terreur fiscale ne produit son effet que si elle frappe injustement.
Alors là, frapper injustement, vous pouvez compter sur les mercenaires de Bercy pour cela, je paie le prix pour en témoigner…. Sans résultat.
Beaucoup se plaignent que la justice civile ne soit pas crainte, qu’ils sachent que c’est parce qu’elle s’efforce d’être juste. C’est tout à son honneur.
Le drame, c’est que la masse des français est favorable à la terreur fiscale.
Ne payant pas d’impôt pour sa très grande majorité elle se croit à l’abri de cette terreur. C’est une grave erreur, la terreur finit toujours par dévorer totalement le corps social qu’elle infiltre.
Ces exclamations de vierges effarouchées qui dissimulent une fraternité malsaine entre pillards qui ne sont même pas conscients des dégâts qu’ils provoquent, qui trouvent normal d’avoir des pouvoirs contraires à toute justice démocratique, qui veulent faire croire que la faillite de ce pays dont ils sont entièrement responsables pourrait être le fait de ceux qu’ils ruinent en les traitant de “fraudeurs fiscaux” sans qu’ils puissent se défendre et faire entendre leur bonne foi, ces exclamations de vierges effarouchées sont mal venues.
Il reste de tout cela la preuve de leur esprit de corps, preuve qui les engage et qui facilitera leurs condamnations le jour où ce pays retrouvera ses esprits et réclamera des comptes à cette Stasi fiscale.
Les beaux jours du fichage, de la délation, de la torture fiscale, sont peut être comptés, ce qui expliquerait que le syndicat de cette catégorie sociétale peu ragoutante sorte du bois.
Les mots peuvent être excessifs parfois mais, face aux souffrances que les agents du fisc distribuent volontairement pour installer la terreur fiscale, ils ont hélas peu de poids. Même forcés ils restent insignifiants par rapport au carnage humain que le fisc génère dans sa zone de non-droit et d’impunité absolue.
Notre blog, qui n’a jamais réfuté la nécessité de l’impôt mais juste dénoncé ses excès, qui combat essentiellement l’inconstitutionnalité des contrôles fiscaux et son assimilation aux lettres de cachet de l’ancien régime, peut être parfois susceptible de poursuites invoquant la diffamation, c’est de bonne guerre, même si c’est terriblement vicieux face aux réalités.
Mais, Vendredi dernier nous avons atteint un summum historique.
Notre blog a été suspendu arbitrairement. Nous sommes restés comme deux ronds de flan face à cette attaque contre notre liberté d’expression.
Cette attaque a été précédée de mouvements anormaux sur certains points du blog qui nous ont laissé supposer qu’il s’agissait d’un acte groupé, nous avons alors soupçonné le syndicat des impôts.
Bingo, en voici la preuve.
Ceci est le courrier de menace clair, reçu par notre hébergeur émanant du syndicat Solidaires Finances Publiques :
Bonjour,
Nous – Solidaires Finances Publiques – avons déposé un signalement auprès du ministère de l’intérieur concernant le site suivant : https://www.temoignagefiscal.com/ et plus particulièrement cette page : https://www.temoignagefiscal.com/directory/. Ces contenus sont hébergés par votre société.
Le contenu visé se caractérise par des outrages et de la diffamation en l’encontre des agents des Finances Publiques.
Il est à noter que, pour les mêmes raisons, la justice a demandé la suppression de certains contenus par décision du 27 mars 2018 (https://sd-5b.archive-host.com/membres/up/36461305119715824/Martino_CD_272015/Arret_Martino_CA_Versailles_27-03-2018.pdf).
A ce titre, nous vous demandons de bien vouloir suspendre l’hébergement de ce site.
Reférence de notre signalement :
Mise en danger des personnes
7694fee065 17/05/2019 12:27
Cordialement,”
Panique chez l’hébergeur qui ferme notre blog sur cette simple injonction. Imaginez notre colère.
LE SCANDALE
D’abord voici donc la preuve rapportée de l’existence de l’amicale des tortionnaires fiscaux.
Car il faut savoir que cette fermeture tombe, sans que le hasard puisse être invoqué, le jour de la comparution devant le JEX de Montpellier de François Flory, dont nous reparlerons, qui est le responsable départemental du recouvrement des contrôles fiscaux.
Donc, non seulement ces tortionnaires ne se rendent même pas compte des dégâts créés par la mise en place de la terreur fiscale, mais ils ont probablement bonne conscience à l’installer. — Comment ne pas penser à Hitler convaincu qu’un jour le monde le remercierait pour ce qu’il faisait ? —
Au point qu’ils trouvent légitime de se soutenir les uns les autres et d’interdire toute analyse ou contestation de leurs crimes.
Ils sont une secte. Peut-être victime d’un lavage de cerveau, je ne sais pas.
Mais, nous avons ici rapportée la preuve que Bercy, et plus largement l’Etat et sa justice, sont les otages du syndicat des impôts.
C’est un sacré progrès. Nous allons évidemment déposer une plainte pour cette menace, cette entrave à nos libertés fondamentales, et nous verrons jusqu’où va la protection de ces tortionnaires.
Bien à vous.
Partager la publication "ENORME : L’AMICALE DES TORTIONNAIRES SE DECOUVRE"
Wikipédia, source de connaissance — interdite en Chine – nous dit à propos de la fraude ceci : “En droit français, la fraude en matière civile ne se démarque guère de la fraude pénale. Il s’agit d’un acte qui a été réalisé en utilisant des moyens déloyaux destinés à surprendre un consentement, à obtenir un avantage matériel ou moral indu ou réalisé avec l’intention d’échapper à l’exécution des Lois”.
Je suppose que cette définition et d’autres ne plaisent pas au gouvernement chinois, mais pas que…
En ce qui me concerne elle me convient.
J’adhère à l’idée que la fraude est un acte déloyal, qui surprend le consentement par la ruse ou par la force, avec pour conséquence d’obtenir un avantage matériel indu au profit du fraudeur, donc au détriment de celui qui est trompé.
C’est simple et clair.
Sauf que… en France, la fraude est sélective. Toute action déloyale tendant à surprendre le consentement pour obtenir un avantage matériel indu n’est pas fatalement considérée comme une fraude, il est même des cas où cette action déloyale est récompensée.
Par exemple, lorsqu’un contribuable se soustrait à l’impôt, volontairement ou involontairement, il est très fortement sanctionné en tant que fraudeur. A tel point que souvent la sanction qui le frappe et ses conséquences dépassent et de loin le préjudice qu’il a pu causer à la société, transformant alors carrément à son tour cette sanction excessive en acte déloyal, donc en fraude au profit du fisc.
Il y a pire, ce sont les contrôles fiscaux où les contrôleurs émettent des redressements sans fondement, qui ne sont que des fraudes fiscales réalisées par eux au bénéfice de Bercy. Ici, la fraude ne fait pas de doute, et pourtant la sanction est inexistante.
Mais il y a encore pire. Ce sont les impôts émis sans motif réel, ils sont légions, que les contribuables ne contestent pas par ignorance ou par désespoir, qui sont eux aussi des actes déloyaux assimilables à des fraudes.
Lorsque notre presse, répétant à l’envie les statistiques des syndicats de Bercy, nous annonce des montants stratosphériques de fraude fiscale, il ne s’agit que de la fraude prétendument commise par les contribuables, jamais de celle commise par Bercy telle que définie par Wikipédia pourtant probablement beaucoup plus importante que la première.
Je me demande ce qui m’amène à écrire ce petit billet ce soir.
Une organisation, même dans sa phase répressive, ne peut pas générer la terreur si sa mise en œuvre est juste.
La justice n’inspire jamais la peur dont la terreur a besoin pour se répandre. Sauf si cette justice n’a de justice que le nom alors qu’elle est en réalité l’écran de fumée qui prétend cacher et justifier l’injustice la plus crasse.
L’injustice fiscale n’est pas un hasard, elle est le socle de la terreur fiscale.
Ce ne sont ni la compétence des contrôleurs, ni l’ignorance du pouvoir ou je ne sais quel hasard qui déclenchent sans vergogne le redressement d’innocents, qui facturent des sur-impôts, qui pratiquent la concussion à grande échelle, il s’agit d’une stratégie délibérément voulue par Bercy.
Chacun a en mémoire ces babouchkas russes à qui l’on faisait dire : “Si Staline savait…ces horreurs cesseraient…”, alors que tous les meurtres du NKVD étaient décidés par Staline lui-même, maître incontesté de la terreur communiste assise sur l’injustice des “procès staliniens”.
Nos tribunaux administratifs ne sont là que pour dissimuler l’injustice fiscale, qui engendre la terreur, qui fait que les français acceptent de payer n’importe quel impôt, même le plus ridicule, tant ils sont terrorisés.
En effet, à quoi sert de résister si à terme une justice complice doit vous condamner ?
Mais, pour que toute cette pantomime reste à minima crédible, il faut prendre quelques précautions.
Ainsi le fisc peut notifier de faux redressements fiscaux, de fausses pénalités pour des reproches inexistants, pratiquer à foison hypothèques ou saisies paralysantes et destructrices, mais il s’arrange pour ne jamais apparaître en première ligne lors de l’exécution finale.
En effet si le fisc exécutait tous ceux qu’il condamne sans raison, la masse des dégâts apparaîtrait et il serait pointé du doigt. Les tortionnaires ont besoin de discrétion, il ne faut pas que leur responsabilité soit apparente.
Les choses se passent donc ainsi.
Le fisc édite toutes ses cochonneries, paralyse vos biens et vos comptes, vous laisse dans l’indigence la plus complète. Alors vous ne pouvez que pourrir sur pied. C’est le remake de l’empoisonnement à l’arsenic. Votre implosion que vous ne pourrez expliquer à personne.
Les factures impayées s’accumulent, un jour un créancier plus exigeant que les autres vous pousse au dépôt de bilan où à la vente forcée de vos biens, et le tour est joué.
Le cas du dépôt de bilan
Pas de problème, le tribunal va enregistrer votre situation de cessation de paiement et vous donner quelques mois de répit, pendant lesquels vous aurez une impression d’accalmie alors que vous serez dans l’œil du cyclone. Le mandataire nommé va vous endormir en vous infantilisant, en vous persuadant qu’il va s’occuper de tout, notamment de votre problème fiscal.
Il n’en n’est rien, il va se contenter de passer le conflit fiscal en totalité au compte de vos créances, transformant ainsi un désaccord fiscal en acquiescement judiciaire.
Le tour est joué, vous serez liquidé par le tribunal et non par le fisc, mais au profit du fisc.
Votre image ne sera plus celle réelle d’une victime de la terreur fiscale, mais celle fabriquée de toute pièce d’un mauvais gestionnaire qui a fait faillite.
De victime vous voilà devenu une sorte de délinquant économique, ou à minima un incompétent. Ce sera très dur et irréversible.
Le cas de la vente forcée de vos biens par un autre créancier.
Le créancier zélé ou nécessiteux va donc demander à la justice le recouvrement de sa créance. Celle-ci ne peut guère s’y opposer. Elle n’en n’a pas les moyens juridiques puisque cette créance et celle du fisc ont l’air indépendantes.
Alors que, si le fisc n’avait pas bloqué votre trésorerie, vous n’auriez évidemment pas fait défaut.
A terme, à l’issue des différents recours qui vous serons facturés pour mauvaise foi, vos biens seront vendus, et là, miracle diabolique de l’injustice, le fisc créancier privilégié sera payé de sa fausse facture et votre créancier peut-être pas. Mais il sera soulagé de vous avoir occis.
Conclusion
Dans les deux cas, le fisc n’apparaîtra pas comme votre meurtrier économique alors qu’il le sera.
Pour que cela soit possible, il faut quand même que tous ceux qui vous entourent aient été, au préalable, pollués par la croyance communiste, celle-là même qui permet de passer en pertes et profits de l’humanité les millions de morts de cette idéologie.
Sans cette intoxication nous serions dans le cadre classique du despotisme et des tortures qui l’accompagnent. Le résultat immédiat serait le même pour vous, mais la population vous traiterait en héros résistant, alors que là vous passez pour un minable escroc refusant de participer à l’effort collectif, auquel le plus grand nombre échappe de fait.
Oui, je suis bien placé pour le savoir, c’est insupportable et insoluble.
Il est une chose que les deux premiers n’avaient pas comprise — ce fut grandement dommage au moins pour l’un d’eux et pour la population — c’est que les français ne les détestaient pas. Ils détestaient l’administration royale qui les traitait en esclaves. Et par-dessus tout l’administration fiscale qui était haïe du peuple pillé par elle.
L’influence des lumières sur la révolution n’est pas discutable, mais pas au point d’oublier que la révolution fut exclusivement le fruit d’une révolte contre le fisc et l’administration royale justice comprise. Les deux ayant alors atteint les sommets que ces organisations sont capables d’atteindre lorsque l’on ne les maîtrise pas, c’est-à-dire réduire à l’esclavage les personnes au service desquelles elles sont supposées être.
La détestation du roi n’est venue — et pas majoritairement — que du fait de son incapacité à pouvoir penser la réforme de son administration et de la bêtise de La Fayette de croire que la force peut régler ce type de problème.
Macron ne partage pas l’amour des vieilles serrures avec Louis XVI, encore que finalement… on n’en sait rien, mais il partage cette incapacité à réformer tout en prétendant vouloir le faire.
Castaner, aventurier mesurant mal sa réalité, est semblable à La Fayette, croyant lui aussi qu’il suffit de “castagner” le peuple pour qu’il rentre chez lui, ou plutôt croyant en le voyant rentrer chez lui par la force qu’il est soumis. Grave erreur, qui n’a pas coûté très cher à La Fayette, mais très cher à Louis XVI.
La révolution c’est du passé, les Gilets Jaunes et la réforme c’est le présent.
Parlons-en.
Macron ressent la souffrance du peuple, comprend-il d’où elle vient ? A-t-il un regard lucide sur les dérives mortelles de son administration notamment fiscale ? Rien n’est moins sûr.
Il est possible que, comme Louis XVI, Macron se laisse emporter à penser que la population veut un nouvel ordre à l’intérieur du système actuel, alors qu’elle ne veut que vivre, sortir de l’esclavage dans lequel l’administration — dont il est un membre éminent — l’a précipité.
Certes, sortir de cet esclavage passe par plus de liberté, plus de respect pour le risque et le mérite, pour l’engagement et le travail, donc un nouvel ordre intellectuel, mais il s’agit ici de la phase conceptuelle qui n’est pas le moteur de la révolte, peut-être son aboutissement mais pas immédiatement.
En lançant un débat national accompagné d’une répression féroce Macron ne voit-il pas qu’il met ses pas dans ceux de Louis XVI ?
Imaginons
Pas de CRS dans les rues. Macron imagine-t-il qu’il existe vraiment en France une horde sauvage qui aurait, une fois passée l’émotion liée à l’exaspération, pillé et détruit tout le pays ? Si c’est le cas, il déraille.
Non, passé le coup de nerf, le soufflet serait retombé, il n’a tenu et ne tient que par la force délirante qui lui est opposée et le justifie.
Ce sont les CRS qui provoquent le maintien du chaos, sans eux il y a fort longtemps que plus personne ne serait dans la rue.
Macron gagnera peut-être à l’usure, mais ce ne sera qu’une petite bataille, la guerre reprendra sur les braises de la répression aveugle si une organisation nouvelle de la société n’est pas mise en place, si l’administration y compris fiscale ne retourne pas à sa fonction : servir et non exiger le pouvoir pour se servir.
L’erreur
Castaner se trompe lourdement et son préfet d’opérette encore plus.
Les Gilets Jaunes ne sont pas capables de structurer leurs demandes ? Ce n’est pas une raison pour les mépriser.
On ne peut pas, Castaner, prétendre légiférer contre les “fake news” et être l’auteur de la plus énorme en qualifiant de casseurs des manifestants qui se réfugient dans le jardin d’un hôpital pour échapper à la sauvagerie des CRS que l’on commande.
Macron de son côté se trompe en demandant aux Gilets Jaunes de formuler les principes de société qu’ils souhaiteraient.
Les Gilets Jaunes ne sont qu’un marqueur de souffrance. Dans le monde consumériste où nous vivons ils croient sincèrement que c’est leur pouvoir d’achat qui est responsable de leur souffrance, alors qu’ils bénéficient d’un des pouvoirs d’achat le plus élevé du monde.
En réalité, c’est l’oppression de l’administration qui les mettant au rang d’esclave est l’origine de leur malheur.
Le fait qu’ils n’en soient pas directement conscients n’est pas un signe de bêtise. Subir un résultat donne rarement la clef des causes qui l’ont généré.
Macron s’est fait élire en ayant justement la prétention de connaitre les causes du problème et de savoir mettre en œuvre les solutions.
Peut-être sait-il, mais ce n’est pas sûr. Ce qui est sûr c’est qu’il n’a rien fait et ne fait rien pour casser l’oppression administrative mortelle. Bien au contraire, tout comme Louis XVI, il cherche à pactiser avec l’administration honnie, tout en faisant croire qu’il désire le changement. Il joue double-jeu.
Ce double discours a coûté sa tête à Louis XVI, que va-t-il coûter à Macron ? On ne le sait pas.
Malheureusement, la faiblesse de Macron va inévitablement calcifier la situation que seule, comme en 1789, la violence pourra débloquer et qui ne trouvera solution qu’après que les haines se soient exprimées.
Macron joue avec le feu, il va se brûler les doigts. Il lui manque le courage et la sûreté de décision pour jouer avec les allumettes de la république.
Il aurait pu mater l’administration, mais non. Bien plus, il lui redonne l’espoir de pouvoir continuer à piller, elle ne va pas se gêner, mais quand la facture arrivera elle paiera très cher.
Bien à vous. H. Dumas
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Hannah Arendt a défini les régimes totalitaires, elle les place au-dessus des dictatures ou de tout autre régime d’oppression. Elle considère que rien de tel n’a existé dans le passé. Même les pires dictatures génèrent des oppositions, pas les régimes totalitaires qui envahissent tous les sujets, toutes les pensées, intégralement.
Précaution
Avant de s’engager plus avant pour vérifier que notre fiscalité est bien un régime totalitaire tel que défini par Hannah Arendt, il est bon de se demander si notre pays est autre chose qu’un régime fiscal.
La réponse est non, il n’est pas autre chose. Il n’est qu’une soumission à l’impôt ou au contraire une connivence avec lui, rien d’autre occupe les esprits.
La place de Bercy dans les institutions est centrale. Tout dépend de Bercy au point que nos élus n’ont pas le droit de proposer des lois qui auraient pour conséquence de réduire les recettes fiscales. Rien ne se fait, rien ne se décide sans l’aval de Bercy. Tout est ramené à Bercy, tout est jaugé, réfléchi, en fonction de Bercy, objectivement seul maître à bord. Aucun espace n’est possible dans notre vie en dehors de Bercy. Ceux qui ne le comprennent pas ne font pas long feu.
L’adéquation
-1- Hannah Arendt pense que le totalitarisme s’installe dans une société en “désolation”. Une société qui pour des raisons diverses a perdu ses repères classifiants : hiérarchie, classes sociales, etc… Cette perte de repère entrainant pour les individus une perte de la capacité à se situer eux-mêmes, à se connaitre, à se constituer.
Nous sommes exactement là, classification ou hiérarchie n’effleurent même plus les esprits, chacun se sent tout et rien à la fois.
-2- A ce stade un nouvel ordre peut remplacer la réalité, s’imposer. Il ne s’agit pas d’une croyance, d’une idéologie, qui supposeraient une foi, l’adoption de la croyance. C’est pire, c’est une globalité qui se veut si évidente qu’elle dessine tous les actes de la vie naturellement, sans questionnement. Ce nouvel ordre n’est pas accessible à la culpabilité et il ignore le châtiment proportionné. Il n’a pas de limite, c’est un tueur inconscient.
C’est aussi ce que l’impôt est devenu, un nouvel ordre qui remplace le réel, dont l’évidence n’est pas contestée, qui décide de tous les actes de notre vie, qui tue inconsciemment sans culpabilité.
-3- L’évidence ne s’accommode pas de la pluralité. Elle la déclare coupable, dangereuse, terroriste, délictuelle. Bercy n’imagine même pas que l’on puisse contester l’impôt, c’est un délit. L’évidence consomme de l’ennemi, elle en a besoin, c’est son moteur. Elle débouche sur l’anathème et la terreur qui les fabriquent au hasard.
Il suffit que Bercy vous déclare ennemi de l’impôt, fraudeur fiscal, pour que sans besoin de preuve vous soyez détruit intégralement, sous le regard approbateur de la masse volontairement soumise à l’ordre totalitaire.
-4- Lorsque le mensonge est ainsi devenu la réalité, lorsque le nouvel ordre a remplacé le raisonnement, la servilité et la corruption s’installent. Là je ne vous ferai pas un dessin, le noir de Soulage suffit.
L’espoir
Hannah Arendt pense que le régime totalitaire est une telle fiction devenue réalité que lorsqu’il échoue, ce qui est inéluctable, il est immédiatement oublié, il ne laisse pas de trace, les convaincus d’hier oublient instantanément leurs convictions.
Aussi, elle aboutit à l’affirmation que les lois qu’un tel régime promulgue sont éthiquement illégitimes, et que les institutions y sont factices.
C’est à réfléchir, elle pourrait bien avoir raison.
Bien à vous. H. Dumas
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Il ne s’agit pas ici de dénoncer un quelconque complot, de lancer des accusations aux personnes, mais tout simplement d’essayer de comprendre comment cette croyance s’est installée, nous envahit, nous détruit.
Le phénomène est d’autant plus fort qu’il résulte de deux croyances qui se sont mises en synergie, ce qui est assez rare, les croyances ayant naturellement tendance à être incompatibles, chacune hégémonique, donc à se neutraliser.
La première croyance : le communisme
Au 19ème siècle Marx émettait l’idée que l’industrie — nouvelle économie — alors propriété exclusive de l’aristocratie agricole éclairée, des bourgeois ou des banquiers, des possesseurs du capital, était une injustice. Il militait pour que l’outil de production appartienne aux travailleurs, à ceux qui pensait-il apportaient la plus-value, qui alors étaient fort mal traités. Cela avait du sens.
Mais Marx se trompait profondément sur la prédominance du capital dans l’économie, qui n’y est qu’un outil même s’il s’avère indispensable. Il passait ainsi à côté de l’essentiel, des vrais moteurs de l’économie qui sont le risque et l’innovation.
Ceux qui ont tenté de mettre en œuvre les hypothèses de Karl Marx se sont fracassés du fait de ces erreurs de base.
Les autres, les capitalistes libéraux, ont abouti à des sociétés où nul n’est empêché de créer des structures de production collectives, elles sont même fiscalement favorisées. Pourtant les candidats ne se bousculent pas au portillon.
Les mutuelles ne sont que façade, j’ai la connaissance des Assemblées Générales de la MACIF où pas un délégué ne peut emmètre la moindre critique, où tout marche à la baguette, pas collectif pour un sou. Les hommes aiment les honneurs pas le risque, les dirigeants de la MACIF distribuent des honneurs pas des responsabilités qu’ils se réservent jalousement.
Par ailleurs Marx n’était pas fondamentalement hostile à la propriété, il avait simplement une autre idée des propriétaires et pensait que selon les propriétaires la propriété ne crée pas la même société, il rêvait par ce transfert d’une société meilleure. Là aussi il se trompait, lourdement, ce fut pire.
Quoiqu’il en soit, le communisme façon Marx a disparu, mais il a laissé un fantasme tueur, l’idée d’égalité.
Pas l’égalité universelle, légitime, intellectuelle, de tout homme par rapport aux autres hommes indépendamment des hiérarchies sociales, mais l’égalité bassement matérielle ramenée aux mêmes biens pour tous. Donc du vol du possédant pour donner au démuni.
Ce qu’il est convenu d’appeler l’égalitarisme, qui génère la mendicité armée, et finalement l’inutilité du risque et de l’innovation donc la mort de l’économie.
L’égalitarisme, fils du communisme, est une croyance aujourd’hui enracinée, malheur à celui qui n’y croit pas.
La deuxième croyance : l’Etat
L’Etat cette abstraction dont souvent je me moque, au risque de passer pour un anarchiste que je ne suis pas.
L’Etat se définit d’abord par des frontières, prisons relativement récentes et contraire à toute animalité, à toute vie.
A l’intérieur de ces frontières nous dit-on les occupants s’organisent comme ils le désirent. Alors là je demande à voir.
Il parait que la meilleure solution d’organisation consiste à donner le pouvoir à une majorité et le droit qui va avec d’exploiter les minorités. Les hommes aiment ce système, chacun pensant que ses amis ayant aujourd’hui ou demain la majorité il peut ou pourra largement se servir sur le dos des minorités. Pas très ragoutant tout ça.
En fait le principal attrait de l’Etat est qu’il possède exclusivement la force, puisque lui seul possède les armes.
Comme chacun pense y trouver son compte pour les raisons avancées plus haut, l’Etat est sacralisé, sa force idéalisée.
C’est ici que la dimension fasciste de la pensée se précise : “Tout pour l’Etat, tout par l’Etat, rien en dehors de l’Etat” est une devise très actuelle, c’est celle du fascisme.
Ce repli vers l’Etat, ramené jusqu’au clocher local, est source de potentialité de pouvoir, d’ordre au profit du plus fort que chacun croit être, tandis que le monde, l’infini, ne sont que risque et inconnu.
Les synergies
L’égalitarisme qui a besoin d’armes pour déposséder les possédants, qui ne sont évidemment pas d’accord, croit se trouver en bonne situation à l’intérieur de frontières qu’il imagine complices.
Alors que la réduction du territoire n’a pour effet que d’exacerber les tensions, de mettre en exergue les exactions.
Les deux croyances ont déjà par le passé souvent marché de concert, cela c’est toujours mal fini, sans exception.
Le pire est que ceux qui croient bénéficier du concept seront aussi à terme les esclaves à venir du système qu’ils mettent en place, qui comme toute croyance irraisonnée ne peut que dérailler.
Les esclaves du facho-communisme c’est nous aujourd’hui, se seront ses zélateurs demain.
Bon premier Mai.
Bien à vous. H. Dumas
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Mon éducation et ma naïveté m’ont jeté dans les bras de la justice au détriment de la force, de la violence ou de la corruption, à l’occasion des situations conflictuelles que j’ai été amené à rencontrer, comme tout un chacun au cours de la vie quand la négociation épuisée n’a plus sa place.
Ce n’était pas la bonne solution, tout particulièrement avec la justice administrative.
Devant votre Cour je viens aujourd’hui pour la deuxième fois.
La première fois je réclamais justice alors que l’administration fiscale, par esprit de corps, avait dépêché dans une de mes entreprises une brigade qui n’avait rien à y faire, qui était venue pour détruire et qui a détruit à l’aide de mensonges éhontés.
Votre rapporteur public a lui aussi menti lors de l’audience évoquant ces faits pour couvrir la brigade fiscale tueuse.
Je l’ai poursuivi au pénal où j’ai payé pour apprendre qu’il se considère comme un avocat libre de son argumentation serait-elle fausse.
Ce n’est pas à vous que je vais apprendre que le rapporteur public n’a aucun rapport avec un avocat, on se demande d’ailleurs avec quoi peut-il avoir un rapport.
Il ne donne pas ses conclusions avant l’audience, jusque-là on ignore donc sa position. Il est paraît-il un expert au-dessus de tout soupçon dont la mission ne serait que d’éclairer les magistrats sur l’affaire qu’ils ont à juger, qui donc sans lui seraient dans la plus grande obscurité, ce qui vous en conviendrez est inquiétant.
Disons-le, c’est terrifiant de voir des magistrats accepter en 2019 d’être complices de lettres de cachet. Car vous savez évidemment ce que sont les lettres de cachet supprimées juste avant la révolution, qui elle-même a défini les conditions d’une justice démocratique : un suspect présumé innocent, un enquêteur qui au terme de son enquête présente le suspect à un juge libre, qui s’il y a lieu prononcera une sanction à l’issue d’une audience publique où l’accusé disposera de tous les moyens utiles à sa défense, sanction qui ne sera applicable qu’à l’issue des recours ouverts au condamné.
Ce n’est pas ainsi que vos tribunaux administratifs fonctionnent de concert avec le fisc, mais bien par lettres de cachet fiscales par lesquelles les agents enquêteurs du fisc prononcent eux-mêmes les sanctions, les exécutent sauf sursis à demander accompagné de garanties paralysantes et destructrices, lettres de cachet qu’in fine vous avez la charge de crédibiliser, le zèle ne vous manquant pas à ce sujet.
C’est ainsi qu’une brigade fiscale sadique et mortifère a tué avec votre aide assumée ma société, alors même que récemment, après vingt ans de lutte acharnée, j’ai obtenu gain de cause dans la grotesque affaire de succession à l’occasion de laquelle ma résistance face aux falsifications du fisc avait déclenché par esprit de corps la venue dans ma société de la fameuse brigade Martino, lequel Martino depuis cet exploit tutoie les sommets de l’Etat.
Aujourd’hui est la deuxième fois où je viens devant vous.
Cette fois vous couvrez une situation incroyable où un faux en écriture publique commis par le préfet permet aux élus de réaliser sans autorisation un boulevard ridicule et nuisible à La Rochelle.
Cette constance à pratiquer le déni de justice en couverture des errements des hommes de l’Etat est confondante chez vous.
J’en prends acte et à mon âge pour tout vous dire : peu me chaut.
Une question quand même me turlupine.
Comment pouvez-vous vivre un tel décalage entre les jugements que vous rendez et l’idée de justice sans même avoir pour bouclier moral la stricte application de la loi puisque vous passez votre temps à la tordre pour, malgré elle, accomplir votre mission.
Au fait, quelle mission ?
Peut-être est-ce là le problème, que la citation pompeuse affichée en exergue dans la salle d’attente de vos locaux a peu de chance d’aider à comprendre.
Respectueusement.
Partager la publication "Lettre ouverte aux Tribunaux Administratifs en général et à La Cour Administrative d’Appel de Bordeaux en particulier."
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