Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

“Il me disait qu’il était le petit instrument de Jésus”

C’est ainsi que le journal Le Monde titre son article commentant le film — signé par entre autres Eric Quintin — sur la sexualité débridée du clergé. Je n’ai pas vu ce film n’ayant pas la télévision.

Je n’ai aucune peine à imaginer la situation générée par cette folie de l’église d’avoir eu l’orgueil démesuré d’éradiquer les pulsions sexuelles de l’homme en son sein, au lieu de les accompagner et de les réguler. Prétention étendue à tous les fidèles par le biais de la confession.

Il n’est pas besoin d’être sexologue pour imaginer la violence du passage à l’acte pour les prêtres et les bonnes sœurs face à de tels interdits. Nous sommes loin d’une petite galipette dans les toilettes d’un avion de ligne. C’est la Rolls de l’intensité sexuelle.

Nous avons donc d’un côté les acteurs initiés, évidemment globalement lucides, y compris les bonnes sœurs, qui perçoivent des émotions XXL, mais au prix d’un déni qui les culpabilise et leur empoisonne la vie tout en les initiant. Le piège total.

De l’autre ceux qui vivent la chose par procuration, la masse qui partage l’émotion en se voilant la face, en faisant semblant de ne rien voir, tout en acceptant l’idée que cela puisse exister. Ces centaines de milliers de lecteurs de “50 nuances de Grey” ou encore ceux qui sourient à la lecture du titre de ce billet que j’ai recopié du journal le Monde.

C’est ainsi que l’église fut une jouissance collective, qui a duré deux mille ans.

Que des millions de malheureux ou de malheureuses aient été pris dans ce tourbillon émotionnel, soient les sacrifiés de la fête, n’a pas gêné la foule. Leurs souffrances au contraire était une garantie du sérieux et du gigantesque de l’émotion.

Et Dieu dans tout ça ? Bof…. n’est-il pas justement l’émotion ?

L’égalitarisme fonctionne sur le même processus.

D’un côté les initiés qui prennent un panard terrible à fouiller la vie et l’intimité des français. Il faut avoir vue la Jourdes, cette salope, chez moi, montrer la mer que tous les sétois y compris les plus humbles voient tous les jours, me disant pour couvrir ses falsifications occasionnant un redressement inique : “c’est cette vue que vous payez”.

Il faut avoir compris l’intensité des émotions de Martineau et de Garcia, mes contrôleurs tortionnaires, à me voir gigoter comme un con au bout le leur ligne depuis 15 ans et attendre probablement mon agonie comme satisfaction suprême, sous la forme de la vente en cours de tous mes biens.

Il faut imaginer leur partage de ces émotions entre collègues de Bercy, comme à la curie romaine entre collègues du Vatican, dans le silence et la complicité.

Ici aussi la masse, qui sait parfaitement qu’elle ne retire aucun avantage direct à ces viols matériels, fait semblant de croire que tout ce système est fait pour elle. Elle trouve à cette croyance le plaisir du partage de la fouille et de la destruction par procuration.

Les politiques qui organisent tout le bazar y voient le moyen d’asseoir leur pouvoir, de faire en sorte que nul ne puisse le contester, et aussi les retours initiatiques d’informations à la suite des fouilles.

Et l’égalité dans tous ça ? Bof… elle n’est comme Dieu qu’un concept qui sous-tend l’émotion.

L’égalitarisme est une jouissance collective, qui pourra peut-être durer deux mille ans.

Les souffrances générées ? Ceux qui sont dépossédés de leur biens, de leur travail, jetés dans la misère au nom sacré de “la fraude fiscale”, qu’en est-il d’eux ?

Aujourd’hui ils crèvent sans que la moindre parcelle d’émotion soit détectée. Demain il en sera de même.

J’ai écrit à Qintin :

“J’ai été très attentif au film que vous avez réalisé sur les couvents.

Dans la mesure où vous en êtes bien l’auteur, où je ne m’adresserais pas accidentellement à un homonyme, je vous remercie de prendre connaissance du papier suivant : https://www.temoignagefiscal.com/les-besoins-le-service-le-pouvoir/

Depuis des siècles le clergé est un vecteur d’abus sexuels en tout genre du fait de son orgueil à prétendre juguler les pulsions sexuelles de l’homme, les terribles souffrances induites commencent juste â paraître, objectivement dans l’indifférence générale sauf en ce qui concerne le coté croustillant de la chose.

L’autre terrible orgueil de notre société s’appelle l’égalitarisme. En son nom de nombreux français sont dépossédés de leurs biens, violés dans leur intimité morale et matérielle.

Avec pour Bercy la même approbation de la population que pour les prêtres dans le passé.

Êtes-vous suffisamment avancé dans la compréhension des hommes et de leurs pulsions pour que nous en parlions ?”

Bien à vous. H. Dumas

 

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Les besoins, le service, le pouvoir

Les besoins

Tout être vivant a des besoins. Lorsque le lion a faim il attaque une gazelle et la mange. Lorsque le lion est faible, qu’il ne peut plus attraper de gazelles, il ne mange plus, c’est à son tour d’être mangé par les hyènes.

Comme le lion, initialement les hommes se procuraient sur place le nécessaire à leurs besoins, la planète et quelques efforts y pourvoyaient.

Le système était largement limitatif.

Gagnant en intelligence, pour des raisons que personne ne connait vraiment, l’homme s’est organisé collectivement pour accéder à ses besoins.

Le service

Dans cette organisation collective, d’autres hommes apportent des réponses aux besoins de chacun. Jusqu’à un point irréversible où la spécialisation rend chaque homme dépendant des autres. C’est ici que la notion d’échange apparaît.

Arrivé à ce stade où l’homme reste encore capable de pourvoir seul à ses besoins ou de décider de charger autrui d’en assumer une partie, l’échange naturel se crée.

Cet échange revient à un service qui peut soit être négocié soit être capté par la force. D’un côté on parle d’économie, de l’autre de politique.

Puis, l’intelligence progresse encore et arrive récemment l’industrialisation, la répartition du travail, c’est-à-dire que le service rendu n’est plus le fait d’un seul homme mais d’une multitude d’hommes qui assemblent des produits ou des idées en étant aussi interdépendants entre eux.

Il y a deux façons alors de réguler la masse des intérêts croisés générés, les mêmes qu’au stade précédent, l’économie que l’on appelle le marché ou la force qui est toujours la politique.

Le marché part du principe que chaque service doit être payé par un service égal en valeur, celui qui ne peut pas payer n’a pas de service.

La politique prétend, à l’aide de la force, permettre à tous d’accéder aux services dont ils ont besoin, sans qu’il soit nécessaire de le payer par un service égal en valeur.

Dans le cas du marché certains n’auront pas les services dont ils ont besoin, dans le cas de la politique c’est la valeur d’équilibre nécessaire à l’acquisition des services rendus qui va faire défaut.

Attention, nous sommes entre hommes se rendant ou devant se rendre des services, donc tout cela peut se discuter, s’essayer, se négocier.

L’échange de service en soi n’est pas et ne peut pas être conflictuel, il ne peut être que consensuel puisque incontournable. S’il est conflictuel ce ne peut être que ponctuellement, autrement il n’est pas. Prendre sans contrepartie s’appelle le pillage.

Le pouvoir

Mais les hommes sont des hommes, ils incluent des pulsions qu’ils n’ont jamais réussi à maîtriser durablement.

Ces pulsions sont des réactions strictement individuelles, qui n’impliquent que celui qui les vit, au détriment de celui qui les subit. Elles sont la réponse biologique aux besoins des hommes, pas toujours adaptées ou possiblement en retard sur l’évolution sociétale.

Par exemple, la pulsion sexuelle qui fut nécessaire à la multiplication devient aujourd’hui inutile face au surnombre potentiel, donc un inconvénient difficile à gérer.

La pulsion de pouvoir est aussi un reste encombrant d’époques révolues.  

Elle ne doit pas être confondue avec le commandement délégué.

La pulsion de pouvoir est issue de périodes où l’humanité ne possédait pas d’outil de communication instantané. Où celui qui savait, qui était informé, devait impérativement décider, la survie du groupe était en jeu.

L’information instantanée alors n’était pas imaginable, aujourd’hui elle est acquise.

Le Président de la plus grande puissance mondiale agit au vu de tous, dans l’instant. Il n’a plus le pouvoir, il n’a qu’une délégation de commandement.

Hélas, tout comme certains hommes ont conservé des pulsions sexuelles primaires, d’autres ont conservé une pulsion de pouvoir primaire.

La première est largement contestée, la seconde est encore tolérée, voire acceptée et même demandée.

La complication

Il y a une confusion entre le commandement délégué, qui est un mandat, qui trouve sa place dans toute organisation collective démocratique et le pouvoir qui n’est qu’un instinct personnel devenu inutile dans notre société avancée, qui est assimilable à une violence intellectuelle ou physique.

La complication tient au fait que dans une société d’échange de services, il est des services qui paraissent si essentiels que celui qui les rend peut exiger en échange un pouvoir, si son tempérament personnel l’y pousse.

Par exemple un médecin peut, au-delà du service qu’il doit, prendre le pouvoir sur un malade dépendant.

Un incubateur à pouvoir.

Nous avons vu qu’il existe une variante politique de l’échange, elle consiste à fournir des services sans mettre en face des services d’égale valeur. Cette organisation politique s’appelle le socialisme.

Dans cette configuration celui qui procure le service est déterminant pour celui qui en a besoin, car sans lui ce dernier ne l’a tout simplement pas. Nous avons vu que cette organisation politique implique un déficit d’échange qui ne peut se solutionner que par la force, par l’impôt.

En conséquence celui qui apporte un service — considéré comme crucial — sans sa contrepartie va pouvoir monnayer cet apport au profit de sa pulsion personnelle de pouvoir et donc exiger ce pouvoir de ceux à qui il apporte le service.

Bien plus, en démocratie il suffit que les bénéficiaires de ce type d’organisation deviennent majoritaires pour qu’ils offrent le pouvoir non pas en récompense d’un service mais dans le seul espoir d’obtenir des services sans compensation de valeur.

Conséquemment, tout homme de pouvoir est fatalement socialiste, puisque c’est le système politique dans lequel le pouvoir est dévolu à celui qui donne sans compensation.

Dans le cas contraire nous serions en organisation économique où les services s’échangent en égalité de valeur. L’économie n’est pas propice au pouvoir, il n’y est qu’illusion.

Conclusion

La pulsion individuelle de pouvoir se concrétise, comme toutes les pulsions non maitrisées, par un poids imposé aux autres par la force et le harcèlement.

Aujourd’hui ou l’on tente de débarrasser la planète des pulsions sexuelles en les pénalisant à outrance — j’ignore s’il s’agit d’un bien ou d’un mal — il serait temps d’essayer de se débarrasser des pulsions de pouvoir qui sont du même tonneau.

Les Gilets jaunes entrevoient le problème en refusant le pouvoir, mais hélas pas la solution qui passerait par l’éradication de la cause, le socialisme.

Une société d’échange de services comme la nôtre n’a pas besoin d’hommes obsédés par le pouvoir, tout service étant négociable elle a besoin de négociateurs débarrassés de la pulsion de pouvoir.

Y en a-t-il dans la salle ? Pas sûr.

Bien à vous. H. Dumas

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Pouvoir et Service

J’ai un ami avec qui j’aime échanger. J’aimerais qu’il publie sur ce blog, mais il n’est pas motivé, peut-être sommes-nous ici un peu trop intransigeants.

Appelons-le MY, sachons que c’est un homme brillant, intègre, catholique, plutôt du côté de l’ordre, mais lucide et honnête.

Notre discussion que je publie avec son autorisation porte sur le pouvoir et le service, enfin une fois les arguments avancés.

Les discussions ont ceci de magique c’est qu’elles prennent corps au fur et à mesure de leur développement. Celui qui conclut comme moi maintenant a l’avantage, mais disons que nous ne sommes pas dans une compétition et qu’il s’agit juste de faire progresser la pensée.

Notre discussion a avancé jusqu’à la logique du pouvoir et sa nécessité, un point de désaccord total entre nous, tout en respectant la vision de chacun.

Pour moi l’Etat n’existe pas, les hommes de l’Etat non plus, le pouvoir est une pulsion individuelle pas un besoin collectif.

En revanche le service public est une nécessité, il n’a pas besoin du pouvoir, je dirais même au contraire.

Prestataire de service j’ai passé ma vie à servir, la plupart du temps des hommes du pouvoir public ou privé, ce sont les mêmes.

Je n’ai jamais touché au pouvoir, j’aurais pu. Mais je n’étais pas sûr d’être capable de maîtriser cette pulsion et les conséquences possibles sur les autres me faisaient peur.

Le pouvoir est une pulsion personnelle violente, du même niveau que les pulsions sexuelles. On voit comment l’église qui a eu la prétention de maîtriser les secondes s’y est engloutie, c’est un peu le même destin qui attend ceux qui pensent pouvoir maîtriser les pulsions du pouvoir politique.

Quand on a compris cela, on a tout compris, tout s’éclaire.

Venons-en à ce qu’écrit mon ami, lors d’une de ses lettres qu’il publie régulièrement :

“Renan définissait la nation « comme une grande solidarité constituée par le sentiment des sacrifies qu’on a faits et de ceux qu’on est disposé à faire encore ». Ce rappel me conduit à répondre à un ami qui, à propos d’une de mes chroniques, niait la notion « d’affaire d’Etat » non pas en discutant sur les faits rapportés, mais sur l’inexistence de l’Etat au profit des seuls Français, c’est-à-dire, de la nation.

Au risque de paraître cuistre ou discutailleur, il me semble utile d’essayer de définir l’entité qui nous rassemble.

Il y en a d’abord une très concrète : le pays. Chacun sait de quoi l’on parle quand on évoque le pays. Des régions, des paysages, des frontières, naturelles ou non. C’est un ensemble géographique dans lequel nous avons le sentiment de pouvoir nous mouvoir librement, où nous sommes partout chez nous, où l’on parle la même langue. Le pays fait l’unité tangible de la nation.

La nation n’est, ni pour Renan ni pour quiconque, une réalité concrète. Elle est cependant, autant que le pays, facteur d’unité. Mais elle ne se voit pas, ne se touche pas, ne se sent pas. Elle échappe aux sens. Mais comme le disait Saint Exupéry « On ne voit bien qu’avec le cœur ». La nation se ressent. Le lien national est fait de sentiments. C’est pourquoi il est si ténu. Il peut changer, s’interpréter et devenir le sujet de polémiques inextricables et de guerres civiles.

Il y a donc une troisième entité, l’Etat, chargé par la nation de maintenir le lien national dans le pays.

Les anarchistes nient l’Etat, délégataire de cette autorité, estimant que la nation suffit à faire respecter le lien national. Les dictatures imposent un Etat contre la nation et seules les démocraties, parce qu’elles se veulent plus raisonnables, reconnaissent dans l’Etat l’autorité à laquelle elles se soumettent pour rendre lisible le lien national.

L’affaire d’Etat survient donc dans une démocratie lorsque l’Etat contrevient à cette obligation en masquant à la nation les moyens d’éclaircir une situation qui demeure incompréhensible aux yeux de tous. Ce peut être un scandale. La France en a connu beaucoup, de l’affaire Dreyfus à l’affaire Stavisky en passant par l’affaire du trafic des légions d’honneur, à l’affaire Boulin, à l’affaire Ben Bella et tant d’autres. Ce peut être aussi, à défaut de scandale, un simple mensonge, l’affaire du Rainbow Warrior, ou une pratique illégale, les écoutes de l’Elysée, etc… Dans tous les cas, il s’agit d’un cas où l’Etat, représenté par le pouvoir, s’est mis en position de distendre ou de rompre le lien national et a ainsi failli à sa mission.

Je ne crois pas qu’il faille avoir de la nation une vision aussi pessimiste que celle de Renan. La nation n’a pas que des sacrifices à accomplir en commun. Elle a aussi un destin que l’Etat est chargé de faire aboutir.”

Bon, il est possible que je sois l’anarchiste dont il est question, ou si ce n’est moi c’est donc mon frère.

Ma réponse :

“Pour le sentiment de nation je peux te suivre, d’autant que tu es très prudent.

On pourrait dire qu’il s’agit d’un partage culturel global qui inclut principalement la nation et qui nous façonne de façon indélébile. OK

Quant à l’Etat, aucune excuse pour les hommes de l’Etat qui ne représentent qu’eux-mêmes, qui oublient qu’ils n’ont qu’un mandat, et qu’une nécessité ponctuelle là où nous ne pouvons agir qu’en groupe.

Partout ailleurs ils usurpent une fonction qu’ils devraient avoir la pudeur de ne pas s’attribuer.”

La discussion est ouverte, vous pouvez participer.

Bien à vous. H. Dumas

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Perte d’altitude pour les Gilets Jaunes, le crash n’est pas loin, dommage.

Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, les Gilets Jaunes ne sont pas le début d’un événement sociétal mais sa fin.

La fin de l’acceptation par les français de la pression bureaucratique qui les étouffe. Depuis quarante ans la bureaucratie, au motif de nous rendre service, s’est introduite dans notre vie privée à des niveaux jamais atteints, semblable à ceux de l’inquisition.

Cela se traduit à minima pour tous par une réglementation délirante, accompagnée d’un pouvoir exorbitant donné aux fonctionnaires chargés d’appliquer sur le terrain cette bureaucratie. Ce pouvoir est journellement utilisé par eux abusivement

Cela se traduit pour les classes moyennes par la contestation de leur propriété privée socle de leur vie, et la captation de l’intégralité de leurs revenus ne leur permettant plus de s’élever dans l’ordre social ou d’y élever leurs enfants.

Cela se traduit pour les plus pauvres par la fin de l’ascenseur social qui les bloque définitivement au niveau de la misère. Les ponctions faites sur leurs salaires par les charges et les impôts indirects empêchent toute augmentation différentielle, font d’eux une masse homogène dont ils ne peuvent pas sortir, annihilent tout espoir de simple survie.

Cela se traduit pour les plus riches qui acceptent la connivence par un partage festif de ce qui reste du gâteau entre eux, les fonctionnaires et les élus. Mais, avec l’instabilité qui va avec ce type de contrat révocable à l’humeur. Pour ceux qui refusent la connivence ils doivent choisir entre l’exil ou la dépossession fiscale.

Cela se traduit enfin par un outil d’oppression au service de ces folies à mi-chemin entre le KGB et la Stasi : Bercy et ses Services Fiscaux. Une fiscalité qui tue journellement des milliers de personnes impunément.

Un ras le bol

Majoritairement les français ne veulent plus de ces abus technocratiques et fiscaux qui leur gâchent la vie, c’est ce rejet qui leur a fait accepter la violence des Gilets Jaunes.

Mais les français ne sont pas encore arrivés au point où ils pourraient clamer leur souhait de liberté haut et fort, s’associer à la violence des GJ, tant l’engeance technobureaucratique a lessivé leurs cerveaux depuis tant d’années.

Elus, presse, éducation nationale, intimement liés aux fonctionnaires ou fonctionnaires eux-mêmes, rabâchent à longueur de journée que sans la bureaucratie, l’avalanche de lois, le principe de précaution, le nivellement économique, la France serait Bornéo, la jungle.

Ils osent prétendre que l’individu ne doit pas exister en tant que tel, qu’il doit se fondre dans la masse. Être transporté comme du bétail, sauf s’il sait faire de la trottinette ou du vélo. Être Logé “entassé” dans des tours pour économiser la terre, sauf s’il habite un logement de fonction de la république. Dépendre en tout de l’Etat et de ses fonctionnaires qui savent mieux que lui ses envies ou ses besoins. Être esclave de l’Etat, donc d’eux.

Ils prétendent que la nature de l’homme est mauvaise, mais qu’eux sont en mesure par leurs lois abondantes de la canaliser.

Ployant sous cette avalanche de fausse morale technocratique les français doutent de la légitimité de leur propre vie, c’est un comble.

Mais, à force de discuter entre eux sur le net, ils ont fini par comprendre leur situation, ils ne la veulent plus.

Ils ont adoubé les Gilets Jaunes à cause de cela. Ceux-ci ont été la résultante apparente du rejet dominant invisible de la dictature bureaucratique.

Au début tout était parfait, au fil du temps tout s’est détraqué.

Les Gilets jaunes n’ont pas compris deux choses : qui ils représentent et qui ils sont.

Parce que ceux qui les soutenaient ne sont pas naturellement violents ou agitateurs, les gilets jaunes ont fini par les oublier.

Parce qu’ils ont oublié leurs soutiens ou mal compris la pensée qui les portait, ils ont cru que leur réalité du moment était l’intégralité de leur mission.

Ils ont alors pensé que la violence et leurs statuts personnels pouvaient triompher.

Mais triompher de quoi ? De problèmes personnels ? Ce n’était pas l’enjeu du débat.

L’enjeu était sociétal

C’est tout le corps social qui ne veut plus de la technobureaucratie.

Hélas pour les Gilets Jaunes cette dernière a compris le message, elle se fait discrète, elle a senti le vent du boulet. Du coup, naturellement frileuse,  la masse qui soutenait les Gilets Jaunes sans se montrer, ne les soutient plus. Elle est momentanément rassurée.

Mais rien ne change. Ce n’est pas Macron, pape du système technobureaucratique, qui va être en mesure de redonner aux français la liberté qui leur manque tant, qu’ils n’osent pas réclamer mais qu’ils désirent secrètement.

L’idée de rupture portée par les Gilets Jaunes est définitivement installée, la liberté est en route, les fonctionnaires ont perdu, ils le savent.

Les Gilets Jaunes vont rentrer chez eux, pour certains ce sera dur. Notamment pour ceux qui y auront laissé des sous, pour ceux qui vont retomber dans l’anonymat. Pour tous qui avaient trouvé ici l’ambiance fraternelle de l’action et à qui elle va manquer.

Qu’ils ne désespèrent pas, la prise de conscience, cette partie du combat qui grâce à eux a été décisive, en ouvre un autre.

Maintenant que l’envie de liberté est publiquement partagée grâce à eux, il va falloir la conquérir.

Ceux qui comprendront que la liberté ne passe pas par davantage d’Etat, davantage de nivellement, davantage de fausse protection ruineuse, mais au contraire par moins d’Etat, moins de nivellement, moins de fausse protection ruineuse, ceux-là seront du combat à venir. Il va falloir qu’ils oublient les clairons de Mélenchon et de Le Pen, qu’ils entendent le froissement discret du peuple qui les a portés et qui est prêt à les porter de nouveau en son temps.

Nous reverrons les Gilets Jaunes, pas tous probablement.

Bien à vous. H. Dumas

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L’AVEU (vidéo)

La Cour d’Appel de Montpellier a rendu l’arrêt que vous connaissez.

C’est un coup de tonnerre dans l’hypocrisie bien huilée entre le Fisc et la Magistrature destinée à nous convaincre de l’équité des contrôles fiscaux et à accréditer la légende de la fraude fiscale mère de toutes les dettes de l’Etat.

Et bien non, la réalité qui ressort de l’aveu même du magistrat qui a signé cet arrêt est que les contrôles fiscaux sont bien un espace de non droit, une lettre de cachet contemporaine.

Les lettres de cachet, parlons en : LIEN

Bien à vous. H. Dumas et E. Bolling

 

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Oui, il faudrait d’abord tout casser

Les Gilets Jaunes ne se trompent pas, rien ne peut être reconstruit sans d’abord tout casser.

La technobureaucratie n’a pas de limite, son oppression est totale, elle usurpe le pouvoir et détruit inutilement le capital de la France et par la même occasion tous les français y compris les plus humbles.

Rien ne peut l’arrêter. Elle n’est pas modifiable. Elle n’a pas de marche arrière.

En voici la preuve.

Ceux qui suivent ce blog depuis le début savent que tout a commencé il y a vingt ans, quand une fonctionnaire — escroc par vocation personnelle et servilité à la technobureaucratie — nommée Jourdes, représentant les Services Fiscaux, a redressé les droits de succession au décès de ma mère et les droits de donation à mes enfants.

Elle dut pour cela, alors que les déclarations étaient parfaitement conformes à la réalité, réaliser des faux grossiers. Puis face à ma violente réaction judiciaire elle fut contrainte d’appeler à son aide la “fraternelle fiscale” pour me liquider pensant du même coup m’empêcher de m’exprimer. Cela me valut deux contrôles fiscaux qui ont entraîné ma ruine totale.

Cela a duré vingt ans. Oui, vingt ans !!!

Vingt ans de misère. Ma fille à 15 ans recevait déjà des mises en demeure de paiement, son premier salaire d’interne fut saisi. Personnellement j’ai dû vendre la plus grande partie des objets que j’aimais et vivre avec une retraite de 470€ par mois, en accumulant les dettes.

Puis il y a deux ans La Cour de Cassation m’a donné raison et renvoyé l’affaire devant La Cour d’Appel de Montpellier.

Contrainte celle-ci a rendu hier l’arrêt que vous pouvez lire avec ce LIEN.

La Cour d’Appel a dû me donner raison, elle n’avait pas le choix.

Mais, informée évidemment des manœuvres frauduleuses du fisc, de ses harcèlements destructeurs, de ses comportements indignes, elle n’en a pas pipé mot. Alors que ces éléments délictueux étant mis au dossier, l’arrêt aurait dû les évoquer et prendre position. Qui ne dit rien consent…

Bien plus, La Cour m’a alloué 3.000€ pour les frais de procédure, le dixième de leur coût réel. Une insulte.

Pire. À l’audience le magistrat s’est permis de dire :”Finalement il ne s’agit que d’une différence d’estimation entre vous et le fisc, si tout le monde faisait un tel foin dans ce cas on ne s’en sortirait plus”

Je rappelle qu’il est prouvé que le redressement était injustifié, que le magistrat le savait, ce qui revient pour lui à avoir dit, publiquement, en pleine audience et en toute impunité : “Si tous les français à qui l’on demande une somme qu’ils ne doivent pas faisaient comme vous des procès au lieu de payer, on ne s’en sortirait pas”.

Peut-on imaginer pire ? Oui on peut.

Car dans le corps de son arrêt le magistrat dit ceci :”…l’administration fiscale a engagé une procédure de redressement dans des conditions régulières et si le bien-fondé de la contestation est finalement retenu, cette circonstance n’est pas en soit de nature à caractériser un recours abusif à une telle procédure, alors que l’administration fiscale est dans son rôle lorsqu’elle procède au recouvrement de l’impôt et que la détermination du montant des droits de mutation effectivement dû procède, en l’occurrence, d’une simple divergence quant à l’évaluation des biens soumis à l’imposition, peu important que la procédure de redressement  et les procédures judiciaires, qui l’ont suivie, durent depuis près de 19 ans maintenant…”

Et oui, vous avez bien lu. La Cour d’Appel de Montpellier instance de haut niveau, sur renvoi de La Cour de Cassation trouve naturel :

que Bercy et ses sbires puissent éditer une imposition à partir de falsifications — faux certificats d’urbanisme, faux plan d’un chemin inexistant —

que Bercy puisse en dernière instance, devant cette Cour d’Appel, se réclamer encore de ces faux

que Bercy, pour dissimuler ses falsifications, puisse tuer en établissant de fausses fraudes fiscales sur mes entreprises, en les ruinant, en me poussant à la misère moi et ma famille après 40 ans de travail transparent et irréprochable

que tout cela gâche à moi et à ma famille 20 ans de vie.

Circulez, il n’y a rien à voir, La Cour trouve tout cela parfaitement normal, dans la droite ligne de la mission naturelle des Services Fiscaux….

Nous sommes au fond du trou.

“Échappe toi pour sauver ta vie, ne te retourne pas” dit l’ange à Lot avant que Dieu détruise Sodome la perverse. Nous en sommes là.

Conclusion

Les contrôles fiscaux et leurs conséquences sont hors-sols, on évolue ici dans une zone de non droit tout à fait semblable aux lettres de cachet, dénoncées en 1778 par Mirabeau, qui jetaient des milliers d’innocents dans les prisons royales.

Elles ne furent abolies qu’en Mars 1790 et difficilement, une grande partie des députés de la Constituante hésitant à les abolir au prétexte que la justice pourrait en être déstabilisée….

Bercy et ses escrocs assermentés ont encore de beaux jours devant eux, la magistrature, à son plus haut niveau, soutient leurs turpitudes. Les Gilets Jaunes n’ont aucune chance d’aboutir, ils n’ont pas les moyens de tout casser.

Cependant, que Dieu existe ou non, une société qui agit ainsi ne peut qu’être emportée, détruite, éradiquée. Elle n’a pas sa place dans l’humanité.

Fuyez, sans regardez derrière vous de peur d’être changés en statuts de sel.

Bien à vous. H. Dumas

 

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BASTIAT : la solution (Vidéo)

Le Cercle Frédéric Bastiat défend la liberté bec et ongles.

Son Président, Patrick de Casanove, est un vrai libéral, il s’investit dans le rayonnement du libéralisme, tout particulièrement chaque année en Septembre lors du Weekend de la liberté, manifestation phare du libéralisme qu’il organise à Dax.

J’y suis tous les ans, je ne saurais trop vous conseiller d’y retenir votre place pour cette année.

Bien à vous. H. Dumas

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Ils renvoient la censure

Je ne pensais pas revoir la censure officielle et pourtant elle revient, l’Assemblée Nationale va la voter. Bien que sa suppression légale en 1981 doive être considérée comme une fumisterie puisque, depuis, la censure officieuse, celle qui découle de la maîtrise des outils de communication ou de la régulation par la justice, a fonctionné à plein régime.

Nous nous étions accommodés de cette censure officieuse relativement contournable, qui demandait simplement un peu plus d’efforts intellectuels et financiers pour pouvoir s’exprimer librement. C’était le règne des tracts, des journaux, des radios et des télévisions libres et éphémères.

Puis vint internet et la vraie liberté d’expression, y compris anonyme.

La question alors était simple : combien de temps le pouvoir politique, cible évidente de la liberté d’expression quoiqu’il fasse, pourrait-il supporter la liberté d’expression ?

La messe est dite, la censure revient, c’est la réponse.

Evidemment pour revenir il lui faut une excuse, ce sera le terrorisme, la haine, la perversion sexuelle, etc… toutes ces choses incluses dans l’humanité, sans lesquelles nous ne serions pas sur terre mais au paradis.

Il y a quelques bémols à envisager.

“Cacher ce que l’on ne saurait voir” n’a jamais permis de supprimer le visible. Une haine qui s’exprime est déjà en partie assouvie. Celle qui se cache au contraire se renforce et sera terrible lors de son explosion ultérieure.

Tous ces dirigeants acclamés par des foules obligées sont en position instable, pensez à Ceausescu qui croyant proclamer le 12 Décembre 1989 un discours face à une foule maîtrisée se retrouve à devoir fuir immédiatement pour être fusillé 13 jours plus tard le 25 Décembre 1989 par des représentants autoproclamés de cette même foule.

L’homme est l’être vivant le plus dangereux qui soit. Ce danger n’est pas lié à sa force physique dont il est peu pourvu, mais à sa force intellectuelle dont il est au contraire abondamment fourni, y compris dans les espaces étranges ou dérangeants de son intelligence.

La censure consiste à brider cette force intellectuelle. La plupart du temps elle est accompagnée de sa complice : la propagande.

Le pouvoir, quel qu’il soit notamment politique, peut assez facilement se protéger de la force matérielle par la possession d’une force plus grande, mais il n’est jamais à l’abri de la pensée opposée, qu’il qualifie toujours de déviante, qu’il tente de maîtriser par la censure et la propagande.

On notera au passage que la liberté des américains repose sur le fait qu’ils sont individuellement armés. Cela provoque quelques dégâts épisodiques, mais garantit leur liberté physique, ce qui n’est pas le cas des pays aux populations désarmées. Cette liberté physique rend plus difficile pour les dirigeants américains l’asservissement intellectuel des populations.

Dans nos pays désarmés, seule la liberté intellectuelle nous sépare des contraintes d’un pouvoir abusif.

La notion de pouvoir abusif est un pléonasme. S’il n’est pas abusif le pouvoir n’existe pas, il s’agit alors d’accords entre les parties, de contrats, de conventions, etc…

Tout pouvoir étant nécessairement abusif, même confié, la liberté d’expression est la bête noire des hommes de l’Etat puisqu’elle risque et va le plus souvent exprimer des opinons contraires au pouvoir, des jugements défavorables.

Aujourd’hui internet ridiculise la censure, y compris la censure officieuse, tout et son contraire sont en ligne. Panique chez les hommes du pouvoir.

Personnellement cela me réjouit. Je ne rougis pas des excès, ils sont la marque de la fragilité de l’humanité mais aussi de son mystère, de son bouillonnement, de ses passions, de sa réalité si prenante.

Par exemple, que je sois traité de fraudeur fiscal alors que je ne le suis pas, qu’à ce titre je sois lynché par les magistrats, les fonctionnaires des impôts, la foule si j’étais célèbre ce qui n’est pas le cas, ne me choque pas.

Ce qui me gêne est que le même droit en retour m’est refusé. Celui de traiter de connards des magistrats, des fonctionnaires des impôts, voire la foule si j’étais célèbre, tous ceux qui me traitent de fraudeur à tort par simple croyance en la propagande, par cupidité dévoyée.

Eh bien voyez-vous, la censure c’est ça.

C’est la possibilité donnée à certains de dire n’importe quoi et pas à vous. C’est déloyal.

Ainsi les hommes de l’Etat ont le droit de raconter des conneries bien plus grosses que toutes celles qui peuvent s’entendre sur internet, tout en ayant la prétention de vous interdire d’en faire autant ou de les qualifier vertement.

La censure qui se pare de la vertu du vrai, du propre, tout pour notre bien, n’est qu’une grosse cochonnerie dont le but sous le déguisement du bien, de la mesure, est de permettre au mensonge de s’épanouir et d’occulter la vérité.

Cette vérité qu’il faut extraire de sa gangue humaine, M. Castaner nous la découvrons non dans vos paroles mais dans le tri que nous sommes aptes à faire entre les conneries que vous racontez et celles que racontent les terroristes ou autres allumés. Pas besoin que vous fassiez le tri pour nous, nous sommes assez grands pour le faire tout seul.

La censure est bien pire que tout le pire qui est ou sera censuré. Le pire n’est que l’expression des hommes, qu’il faut connaître.  La censure est le signe de la domination, de l’esclavage, qu’il est urgent d’éviter.

Celui qui prend la responsabilité de la censure est un hypocrite dangereux à tendance dictatoriale, il paie la facture tôt ou tard.

Bien à vous. H. Dumas

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Au sujet du mandat

Une opinion construite et intéressante nous parvient sur l’analyse du mandat républicain.

Je souscris à l’idée développée de la cacophonie qui accompagne la délivrance du mandat politique et qui gêne sa réalisation, le rendant souvent obscur pour le mandataire.

Je ne souscris pas à la conclusion sur l’emploi de la force, notamment contre les Gilets Jaunes qui sans aucun doute possible ont été initialement une émanation majoritaire de l’expression populaire, rendant l’usage de la force illégitime contre eux de la part du pouvoir .

Piégés par la durée, les Gilets Jaunes se sont fait récupérer par des agitateurs indélicats, si leur pulsion première est probablement toujours majoritaire, le résultat actuel ne l’est plus.

Le pouvoir ferait bien de ne pas se réjouir. Sa stratégie inacceptable du pourrissement  va laisser des traces, l’avenir de ce fait s’annonce sombre pour lui.

Ci-dessous l’analyse que j’ai appréciée et que j’ai plaisir à vous faire partager :

Le mandataire républicain, bouc émissaire de la démocratie.

En provoquant la fin de la monarchie absolue qui prétendait exercer le pouvoir en vertu d’un droit divin, le peuple a décidé de remplacer Dieu. C’était logique, et plus pratique. Dieu parle peu et peu nombreux sont ceux qui l’entendent. Le peuple parle beaucoup et tout le monde l’entend. Le pouvoir a donc changé de camp. La monarchie était la parole de Dieu interprétée par le Roi. La République est la parole du peuple interprétée par son mandataire. Bref, il y a toujours quelqu’un pour s’exprimer à la place de celui qui doit parler. Cet intermédiaire, c’est le pouvoir. L’intermédiaire est essentiel dans toute organisation sociale. Bien que leur rôle soit identique, il y a une grande différence entre le Roi et le Mandataire Républicain. Certes il s’agit dans les deux cas de faire respecter par la société, soit la loi de Dieu, soit la loi des hommes. Mais à la différence de la loi de Dieu qui n’est connue que du Roi, la loi des hommes est conçue par les hommes et connue de tous.

Le mandataire républicain, comme son nom l’indique, a pour mission, en vertu des principes fondateurs de la République, de mettre en œuvre les objectifs définis par la société. Et comme l’harmonie ne règne jamais dans la société des hommes, réputés libres et égaux entre eux, le mandataire républicain doit puiser dans la cacophonie ce qu’il perçoit de la volonté du plus grand nombre.

La tâche est sélective et peu aisée. Le pouvoir devrait être le catalyseur d’opinions contradictoires pour mettre en œuvre une volonté commune. Autrement dit une voix unique pour réaliser une œuvre collective.

C’est à ce niveau de la délégation que survient le plus souvent la captation réelle ou supposée du pouvoir par le mandataire au détriment de son mandant. Cette captation, que le Roi avait réalisée en se prévalant d’un Dieu absent, le mandataire républicain la réalise en se prévalant de l’incohérence du peuple. C’est le dévoiement du fait majoritaire au profit du pouvoir intermédiaire.

Qu’elle existe ou non, la captation de pouvoir sera de toute façon invoquée par la partie du peuple qui n’aura pas été entendu et qui s’estimera non représentée et discréditée ou non considérée par ce pouvoir. Cette exigence de considération est la revendication majeure des gilets jaunes. Ainsi le Président des riches est-il mis en accusation au nom du peuple misérable, la France des territoires s’arme-t-elle contre la Capitale, la France des campagnes contre celle des villes, tout cela au nom de la violation d’un mandat de gouvernement légalement confié à un intermédiaire par la démocratie. Et pour faire valoir la voix de la majorité, le pouvoir a légitimement recours à la force. Alors que cette force contestée par les déconsidérés du pouvoir devient pour eux le synonyme de l’oppression.

La résiliation du mandat avant son échéance n’a aucune chance ni de résoudre le conflit ni de faire taire la cacophonie issue de l’expression populaire. Tout au plus pourrait-elle très momentanément modifier le rapport de forces entre les voix qui s’expriment, sans faire cesser pour autant à offrir un concert inaudible.

Mais il faut un bouc émissaire pour que tout change afin que rien ne change. Car rien ne peut changer dans l’ordre social qui fait du peuple un Dieu. Face au peuple, à défaut de Dieu, ce bouc émissaire ne pouvait être que le Roi. Face au peuple souverain, coupable ou non, ce ne peut être que le mandataire.”

Bien à vous.  H. Dumas

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Quand le très sérieux journal Le Midi Libre ouvre une rubrique “Tintin au pays des guignols”.

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DESCARTES est bien loin…

J’avais un ami, rassurez-vous il est toujours bien vivant, mais un peu moins mon ami, question de caractère sans que je puisse affirmer que ce soit le sien ou le mien qui serait en cause.

Cet ancien ami lucide mais croyant, pas de façon réductible en la seule religion mais en tout, pas crédule pour autant, plutôt comme Descartes qu’il cite dans le billet qu’il vient d’éditer et que je vais reproduire ci-dessous.

Descartes est bien loin, Hume et Kant sont passés par là, mais pas que… le temps aussi et les progrès de l’environnement matériel des hommes dont on ne peut nier l’incidence sur eux-mêmes.

Cet ami a une dualité fatale qui le broie entre ses croyances et son attachement viscéral à la liberté individuelle, paradoxalement elle ne l’a pas empêché de souhaiter ardemment le pouvoir et d’y accéder, alors qu’elle aurait dû l’en détourner à tout jamais.

Il a été maire, député, conseiller général et départemental, il eut été ministre si Juppé s’y opposant avec son air de premier communiant intelligent si trompeur n’avait pas tout simplement supprimer le Ministère de la Mer à l’époque pour l’évincer.

Aujourd’hui cet ami souffre, il exprime sa souffrance contenue dans un billet que je trouve poignant et que donc je reproduis.

Il réfute la violence des Gilets Jaunes mais il comprend et subit celle de l’Etat qui provoque la première. Il est dans la boucle, comme il ne faut pas dire si l’on fait partie de l’Académie Française, ce qui vous me l’accorderez est très loin d’être mon cas.

Il y est bien plus qu’il ne le croit dans la boucle, car son respect de l’être qu’il imagine partagé majoritairement ne l’est pas et que de ce fait la violence est la seule arme qui reste pour protéger le sacré, l’homme, l’individu, l’être sans quoi tout n’est rien.

S’il lit ce billet il sera convaincu par ce lien vers la conférence de Marc Halévy.  Cet homme qui confond 10 Milliards d’individus, d’être pensants, avec 500 Milliards de kilos de viande sur pied. Qui se permet de dicter à ces entités leur devoir, leurs droits, en les effrayant avec des prédictions à qui il manque juste les inconnues qui font l’avenir. Qu’est-ce qui donne à cet homme ultra diplômé le droit de penser qu’il peut ainsi ordonner, décider, pour d’autres hommes ?

Le gout du pouvoir tout simplement, ce gout du pouvoir qu’a voulu connaître mon ancien ami, qui tente aujourd’hui malheureusement les Gilets Jaunes. Pouvoir qui, sous quelque déguisement dont il se pare, est toujours l’aliénation des autres au profit de quelques-uns.

Le billet de mon ami :

“Vendredi 15 Février 2019

J’habite au milieu des vignes, dans une région qui se dépeuple, au cœur de ce que l’on appelait avant « La Mitterrandie ». Il y a trois kilomètres pour aller au village, quinze kilomètres pour aller dans la ville la plus proche dotée de tout le nécessaire et quarante pour aller à l’hôpital situé à la préfecture du département.

Je suis retraité, imposable, astreint sans contrepartie à l’augmentation de la CSG, non concerné par la suppression de la taxe d’habitation et de toute façon persuadé, dans cette hypothèse, qu’elle serait vite remplacée par une nouvelle taxe ou un nouvel impôt destinés, par nécessité, à frapper la catégorie peu nombreuse et corvéable à merci que je représente. Puisqu’il faudra bien compenser la perte de recette que la collectivité aura subie en raison d’un accès de générosité mal calibré ou de démagogie susceptible de la pénaliser lourdement. J’oubliais de préciser, statistiques à l’appui, que cette « classe moyenne supérieure » à laquelle j’appartiens – sans en avoir honte – est la seule à avoir perdu du pouvoir d’achat à raison des ponctions intervenues pour assurer le financement de dépenses sociales destinées à respecter le principe républicain d’égalité auquel je suis tout aussi attaché que n’importe qui.

Pour toutes ces raisons, et compte tenu de l’environnement sociologique dans lequel je baigne – à l’exception toutefois de mon village qualifié par un de mes amis de gauche de « réserve de droite » – je devrais être un Gilet Jaune et même l’un de ces excités des ronds-points et de la fièvre des fins de semaine et du samedi soir.

Mais voilà, je ne suis ni d’extrême-gauche, ni d’extrême-droite. Je ne suis tenté ni par la dictature ni par une assistance généralisée qui sont les deux constantes des sociétés issues de ces modèles. Je reste cependant attaché à la protection des plus pauvres à condition, pour qu’ils le sachent, de les amener à prendre en considération les efforts que font leurs compatriotes pour leur permettre de vivre décemment. Et je suis donc d’accord, en vertu du principe républicain de fraternité, pour contribuer dans la mesure de mes moyens au respect du principe d’égalité. Et même si je considère les efforts que l’on me demande comme supérieurs à ceux qu’il me semblerait juste de faire – mais suis-je le mieux placé pour les apprécier – je m’en remets à mes mandataires élus, en m’en tenant, faute de pouvoir atteindre l’idéal de perfection, à l’imperfection du gouvernement démocratique que nous avons choisi, plutôt faute de mieux que par goût.

Je ne suis donc pas Gilet Jaune au nom du simple bon sens.

J’essaie de rester civique. Je renonce à faire à mes semblables ce que je ne voudrais pas qu’ils me fassent. Je m’abstiens d’entraver leur liberté de circuler, leur liberté de travailler, leur liberté de choisir leur vie et j’aimerais bien qu’ils se comportent à mon égard de la même façon. Bien sûr je m’abstiens de toute violence à leur égard, je ne brûle pas de voitures, je ne caillasse pas les gendarmes, je ne m’en prends pas aux bâtiments publics, je respecte le droit de manifester – mais seulement dans l’ordre – et je veux qu’il soit tenu compte de la contestation du peuple, parfois bénéfique. Autant d’attitudes auxquelles l’armée des gilets jaunes ne nous a pas habitués. Le bon sens les a abandonnés depuis longtemps « car chacun pense en être si bien pourvu, que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose, n’ont point coutume d’en désirer plus qu’ils en ont ». Hélas ! Et nous finissons par douter – soyez heureux, mon Cher Descartes – d’appartenir à ce pays où, dites-vous, le bon sens serait la chose du monde la mieux partagée…”

Bien à vous. H. Dumas

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Celui-là, on aimerait bien savoir son nom, si ça se trouve on le connait…. c’est fait, juste à l’instant.

Montpellier : un inspecteur principal des impôts écroué pour fraude fiscale

Parution du journal Le Midi Libre

L’inspecteur principal des impôts, défendu par Me Darrigade, avait acquis un fonds de commerce. –

Cet inspecteur principal des impôts âgé de 48 ans est soupçonné d’avoir exploité une épicerie sans jamais rien déclarer de ses recettes. Le fonctionnaire nie.

La division économique et financière du SRPJ (Service régional de police judiciaire) de Montpellier a interpellé trois personnes, dont un inspecteur principal des impôts âgé de 48 ans, mercredi 6 février. Et vendredi soir, selon nos informations, le fonctionnaire a été mis en examen pour “fraude fiscale“, “blanchiment de fraude fiscale” et “contrebande de cigarettes” après l’ouverture d’une information judiciaire par le parquet.

Près de 170 000 euros saisis

Lequel a demandé son incarcération, tout comme le juge chargé de l’enquête, estimant les faits suffisamment graves. Le débat sur sa détention a été différé mais il a néanmoins été placé en détention provisoire. Que reprochent les enquêteurs à cet inspecteur ? D’avoir, depuis un an, exploité une épicerie, sans déclarer les recettes de son commerce.

Lors des perquisitions, une grosse quantité d’argent en liquide a été saisie, près de 170 000 euros, chez un tiers qui a également été interpellé : il est soupçonné d’avoir joué le rôle de “nourrice”, c’est-à-dire d’avoir gardé le magot pour le spécialiste des finances publiques. Son épouse, qui gérait aussi l’épicerie, a été mise en examen mais elle a été placée sous contrôle judiciaire. Il est enfin reproché à l’inspecteur la vente de cigarettes de contrebande dans son commerce.

Me Darrigade : “Mon client conteste”

Contacté par “Midi Libre”, Me Jean-Marc Darrigade, l’avocat de l’inspecteur principal des impôts mis en examen et écroué, a réagi à l’incarcération de son client. “Cet homme est très fatigué après une longue garde à vue épuisante et sa position est la suivante : il conteste les faits qu’on lui reproche et il n’admet tout au plus que de petites erreurs”, indique le pénaliste.

Surtout, le mis en cause, spécialiste des finances publiques, se défend de toute fraude même si, selon nos informations, il a admis que l’argent saisi (170 000 euros) provient bien de l’épicerie. “Il explique que son exercice fiscal allait se terminer au mois de mars et qu’il allait déclarer l’argent. Il a tous les bons de caisse pour le justifier“, poursuit Me Darrigade qui compte bien demander la libération de son client mercredi devant le juge de la liberté et de la détention (JLD).

Un débat différé

Le débat sur la question de la détention provisoire de l’inspecteur principal des impôts s’est tenu vendredi soir devant le juge des libertés et de la détention du tribunal de grande instance (TGI) de Montpellier. Mais la défense a demandé un délai et l’audience se déroulera mercredi 13 février.

Me Darrigade demandera la remise en liberté de son client alors que le procureur qui a ouvert l’enquête et le juge saisi ont demandé l’incarcération du suspect.

Montpellier. L’inspecteur des impôts incarcéré pour fraude fiscale est un proche du député LREM Patrick Vignal

13/02/2019 – 09h45 Montpellier (Lengadoc Info) – L’inspecteur des impôts a été mis en examen à Montpellier le 6 février dernier pour fraude fiscale, contrebande et travail dissimulé. L’homme est également connu pour être un proche du député de La République En Marche Patrick Vignal.

Un inspecteur principal à la direction des finances publiques du département de l’Hérault inculpé pour fraude fiscale

Un inspecteur principal à la direction des finances publiques du département de l’Hérault, dort désormais en prison. En plus de son activité principale, les enquêteurs de la police judiciaire le soupçonnent d’être également le gérant de fait d’un commerce. Il est aujourd’hui poursuivi pour fraude fiscale, contrebande de cigarettes et travail dissimulé.

A son domicile, les enquêteurs ont retrouvé 12 000 € en liquide, 47 cartouches de cigarettes provenant d’Europe de l’Est et 918 bouteilles d’alcool. 171 000 € ont également été saisis chez un ami du couple. Lors de son audition, Mourad il a reconnu ne pas avoir totalement déclaré la dizaine d’employés du commerce.

Un proche du député LREM Patrick Vignal

Si les médias sont restés silencieux sur l’identité de l’inculpé, celui-ci est en réalité un proche du député héraultais Patrick Vignal. Lors des élections législatives de 2017, il faisait en effet partie de l’équipe de campagne du député ex-PS aujourd’hui membre de La République En Marche.

Sur le site internet de Patrick Vignal, l’inspecteur des impôts est présenté comme membre des « experts-citoyens », un groupe en charge « d’alimenter les réflexions du député ». A ce titre, il était en charge des questions liées à l’économie, l’emploi et la fiscalité. Selon L’Agglorieuse, il était également le commissaire aux comptes de campagne de Patrick Vignal.

CONCLUSION :

Plus drôle que ça tu meurs.

C’EST L’ARBRE QUI CACHE LA FORET CE MEC.

Bien à vous . H. Dumas

 

 

 

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LA LOI ELAN – LA LOI DU PILLAGE

Si vous avez des doutes du genre : mais qui est Emmanuel MACRON ?

Ouvrez ce lien : LOI ELAN

Vous trouverez, fort bien commentée par les Editions Législatives, une présentation de la loi n° 2018-1021 du 23 Novembre 2018 portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique, dite loi ELAN.

Quand vous aurez lu ce document — si vous avez la patience de le lire — vous saurez qui est Emmanuel MACRON.

Malheureusement ce pavé législatif est ésotérique pour qui n’est pas du métier, ce qui est scandaleux puisqu’il a la prétention de réguler notre habitat, donc notre environnement et notre vie de tous les jours,

Alors je vous donne la réponse : MACRON est le pape de la technocratie, plus communément appelée bureaucratie.

Cette bureaucratie qui tue l’individu, en fait un rouage soumis à l’Etat qui n’existe pas, donc un esclave au bénéfice des seuls dirigeants du dit Etat et de leurs affidés.

Cette bureaucratie qui déresponsabilise, prétend protéger pendant qu’elle soumet, qui est mortifère car dévoreuse de capitaux qu’elle ne sait ni gagner ni protéger.

Cette bureaucratie qui ne peut exister qu’en détruisant elle-même l’individu ou sur les décombres des philosophies qui détruisent l’individu par principe, telles que le communisme et le socialisme sa version de base.

Cette loi au 234 articles, longue comme un jour sans pain, traite de vos maisons, de vos jardins, de vos rues, de vos efforts pour acheter votre chez vous, de l’endroit où vous allez vivre, sans jamais à aucun moment parler de vous, vous laisser une place même infime.

Vous n’existez pas dans cette loi qui parle de tout ce qui vous est cher, vous n’existez pas dans la tête à MACRON.

Dans la tête à MACRON il n’y a que lui et sa bureaucratie, y compris les gros bras chargés de calmer vos pulsions de liberté, Benalla ou Castaner, bonnet blanc ou blanc bonnet.

Pour Macron, le territoire français n’est pas la somme des propriétés et le résultat des efforts de leurs propriétaires pour le cultiver, le bâtir et le transmettre. Non le territoire français est son jardin personnel où lui et ses potes s’amusent à imaginer à l’échelle du pays des conneries telles que celles déjà mises en œuvre plus modestement à Sarcelles ou ailleurs dans toutes ces villes nouvelles sorties de la tête des bureaucrates pour le bonheur bien connu de leurs habitants.

Macron n’imagine pas Paris comme le cumul d’efforts individuels mais comme Brasilia, un espace qu’il raserait si on le laissait faire pour le remplacer par la cité parfaite cogitée exclusivement par ses amis et complices.

La loi ELAN lui permettrait de le faire.

A aucun moment la loi ELAN ne parle des propriétaires, si ce n’est pour expliquer comment les spolier en les expropriant pour rien après avoir déclassé et immobilisé leurs biens pendant vingt ans.

Evidemment à aucun moment les souhaits des accédants à la propriété ou des propriétaires actuels ne sont pris en compte, mais au contraire la loi explique comment les contraindre et pourquoi.

Ceux qui tenteraient sur le territoire de s’opposer aux projets de Macron et de sa clique ne sont pas les bienvenus, s’ils passent outre il faut qu’ils s’attendent à être assimilés à des maîtres chanteurs agissant en vue de se faire payer des royalties par les opérateurs amis de Macron et à être sévèrement sanctionnés par le Tribunal Administratif qui est à la pensée ce que Benalla et Castaner sont aux muscles, des mercenaires au service de Macron et de sa bureaucratie.

Mais le pire du pire est que cette loi grave la corruption dans le marbre.

Ainsi la connivence entre les opérateurs publics et les majors, entre les technocrates décideurs et ces opérateurs liés, est non seulement conseillée mais exclusive. Aucune autre formule ne sera tolérée.

Bien plus, les sources économiques naturelles de l’aménagement, c’est-à-dire le commerce, les loisirs, sont encadrées et vilipendées, en réalité exclues de l’acte constructif, seul l’argent public est propre….

Les opérations privées ne sont plus tolérées. C’est le point final.

Les majors qui pensent tirer leur épingle du jeu se trouvent en réalité à la merci de la politisation des grands chantiers, et l’on sait les incohérences économiques de la politique, ils vont en crever, notez bien ma prédiction.

Cette loi ELAN épouse parfaitement les vicissitudes d’un projet mien, pour lequel je me bats depuis quinze ans.

A La Rochelle j’ai proposé un projet sur cent hectares.

Il s’agit de donner à cette ville — qui en a besoin car la nouvelle région l’a reléguée au fin fond Nord de son espace géographique – une position économique de leader dans sa sphère d’attraction.

Cela passe par la mise en œuvre d’un outil ludique, tertiaire et commercial, servant de parking de dissuasion et relié au centre historique par un télécabine.

L’ensemble accompagné d’un marais à aménager en parc incluant des espaces traités en musée pour statues monumentales, allant jusqu’au centre historique pour faire le pendant d’un parc existant sur la rive opposée.

Tout cela financé par de l’argent privé, sans un sou public, pour un ensemble global de 3 Milliards d’Euros. Un chantier de vingt ans et une richesse ajoutée immense.

La bureaucratie locale — emmenée par un maire intellectuellement corrompu Jean François Fountaine — s’oppose de toutes ses forces à ce projet, au seul motif qu’un grand projet ne peut être porté que par les élus.

Nul doute que la loi ELAN va être d’un grand secours à cette clique, avec en tête le Tribunal Administratif de Poitiers qui lui donne systématiquement raison jusqu’à, aujourd’hui, bloquer depuis des mois une procédure soumise à sa juridiction et contraire aux folies des élus.

Une idée de la nullité de cette clique bureaucratique est mise sous le nez des habitants de La Rochelle qui, abasourdis, peuvent constater la tentative de mise en œuvre sur ce site d’un boulevard ridicule, au dessin datant des années 1960.

Ce ne sont ni les fausses opérations de communication, de concertation, qui manquent sur ce site pour masquer la cupidité et les excès de pouvoir de la bureaucratie locale et des élus.

Le résultat est simple, alors que ce projet devrait être vivant et profiter à La Rochelle depuis au moins dix ans, créant de la richesse, des emplois, aujourd’hui sur le terrain il n’y a rien que les traces négatives de la prétention et de la bêtise des responsables locaux, que la loi ELAN sanctifie et amplifie au-delà de la raison.

Il en est et en sera ainsi sur tout le territoire grâce à cette loi.

La bureaucratie et son cortège de mort sont à la tête du pays, MACRON en est le pape. Il finira mal.

Bien à vous. H. Dumas

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Autour du mandat

Le mandat suppose un mandant qui confie une mission et un mandataire qui l’exécute. C’est un acte essentiel, fondamental de la vie sociale en général et tout particulièrement de la vie des affaires. D’ailleurs quasiment sacré dans le monde des affaires.

Lorsqu’un mandat leur est confié les hommes de qualité mettent un point d’honneur à s’en acquitter scrupuleusement en agissant en tout point à l’égal de leur mandant et en lui rendant compte scrupuleusement de leurs agissements.

Ce que Wikipédia traduit sans emphase par : “Le mandataire pour sa part doit respecter la mission qui lui a été confiée et rendre des comptes au mandant”.

En politique

La démocratie est une organisation politique qui procède par mandat. Les électeurs votent pour nommer un mandataire élu qui possède alors un mandat politique.

L’élu mandataire va devoir gérer la parcelle d’activité collective qui lui a été confiée par mandat, en respectant sa mission et en rendant des comptes.

Jusque là tout va bien, la théorie est parfaite. A l’usage, patatras, c’est le bordel. Pourquoi ?

La force

Le mandat confié à l’élu est accompagné de la délégation de la force. S’agissant de prendre des décisions pour un groupe la force permet de contraindre à ces décisions les membres du groupe qui y seraient hostiles et pourraient du fait de cette hostilité empêcher la bonne exécution du mandat confié.

Cette force peut être physique, économique, morale, sa possession donne au mandataire un pouvoir.

C’est ici que tout se complique.

Il y a une antinomie entre le pouvoir et le mandat. Dans l’absolu le mandataire élu ne dispose jamais du pouvoir puisqu’il n’est que l’exécuteur du mandant électeur qui lui confie momentanément un mandat.

Le mandant étant l’électeur c’est à lui que le pouvoir de coercition appartient, le mandataire n’en étant qu’un dépositaire momentané. Il y a un certain paradoxe à voir ce dernier utiliser ce pouvoir contre ses propres mandants fussent-ils d’obédience différente de lui.

Pourquoi en sommes-nous là ?

Je n’ai pas les compétences théoriques ou historiques pour me lancer dans un cours magistral sur le mandat politique et le pouvoir, je ne peux que vous parler de mon expérience personnelle.

Comme vous je suis bien obligé d’accepter l’idée que le mandat politique est accompagné d’une délégation de la force, donc du pouvoir.

Comme vous j’ai appris à me méfier du pouvoir, séduisant à l’extrême quand on le possède au point d’anesthésier parfois la conscience, il est odieux lorsqu’on s’y oppose et qu’il a les moyens de négliger cette opposition.

D’où la nécessité, depuis longtemps admise, du fait que tout pouvoir doit être équilibré par des contre-pouvoirs.

Ce que j’ai connu

Au début de ma vie professionnelle la force était exclusivement entre les mains de l’Etat centralisateur et de ses techniciens. De ce fait ils détenaient le pouvoir.

Les élus locaux mandatés par leurs électeurs avaient pour fonction principale de les représenter face à ce pouvoir centralisé. Cela prenait tout leur temps et toute leur énergie mais installait un vrai contre-pouvoir face au pouvoir de l’Etat.

En souffrance de pouvoir ces élus — à l’occasion de la venue à la tête du pays du parti socialiste — obtinrent que le pouvoir central disparaisse et qu’il soit émietté à leur profit.

Ainsi les élus locaux obtinrent la gestion de la force, le pouvoir.

C’est ce qui a tout changé

Petit à petit les élus de base ne se sont plus présentés devant les électeurs pour se voir confier un mandat, mais pour accéder au pouvoir. Ce qui est très différent.

Cela a non seulement changé leur mentalité, mais aussi celle de leurs électeurs. Ceux-ci se sont durcis. Un mandataire est le représentant de tous, un homme de pouvoir n’est que le représentant de ceux qui l’ont installé au pouvoir, qu’il exerce pour eux seuls. Le clivage électoral s’est intensifié, le discours aussi, puis enfin l’exercice du mandat est devenu spectaculairement sectaire.

En effet le pire est arrivé

Les élus locaux en faiblesse de compétences techniques durent installer des liens étroits avec les techniciens de l’Etat, dont rapidement ils devinrent les esclaves.

Un marchandage intense à tous les niveaux de pouvoir, politique, moral, économique, s’est épanoui entre eux, au point que tous ont oublié la notion de mandat pour vivre intensément celle de la facilité de l’usage de la force, du pouvoir.

C’est ainsi qu’élus locaux et administration centrale captèrent l’activité législative à leur profit en la déguisant en intérêt supérieur de la nation.

Oubliant complètement leurs mandants, les électeurs individuels, ils les ont obligés et soumis au bipartisme efficace pour la gestion de la force, mais agressif du fait de l’unique discours binaire possible.

L’individu ne compte plus, il n’est que le mandant non respecté, une simple masse. La notion d’individu ne réapparaît que sous les projecteurs, pour le seul mandataire qui possède la force et tout le pouvoir qui va avec. Tout le contraire des prétentions de la démocratie.

Nous en sommes là.

Et la foule en redemande. Encore plus de masse, de clivage et de pouvoir pour les élus. Mélenchon est la caricature de ces déviances.

Macron porte une grande responsabilité devant l’histoire de ne pas avoir offert une solution politique à la crise provoquée par cette élimination insidieuse des contre-pouvoirs.

Il aurait dû dissoudre l’assemblée et, restant au-dessus de la mêlée, engager les français à élire une chambre susceptible de dégager une majorité pour nouvelle constitution qui rétablisse les contre-pouvoirs et la représentativité des mandants électeurs en même temps que la sagesse et la correction de leur mandataires élus. Tous nos problèmes sont structurels, ils ne sont pas politiques au sens émotionnel du terme.

En cas d’échec générant une assemblée impuissante, Macron aurait alors pu mettre valablement en jeu sa démission.

Mais Macron n’est pas un homme d’Etat, il est juste un politique opportuniste, intelligent et compétent à l’extrême.

Bien à vous. H. Dumas

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APPEL A AVOCAT

Nous venons de recevoir ceci

“Bonjour Monsieur,

je ne sais pas si vous vous souvenez de moi, j’étais venue à Paris et vous aviez tourné une vidéo. Je m’appelle Madame Saléha BENNI, et j’étais salariée et associée dans une sarl dans le 10eme à Paris, une discothèque, le gérant était mon compagnon et il est décédé en 2010. J’ai été condamné en 1992 et le jugement a été confirmé en 1994 par le tribunal administratif. J’ai un travail mi-temps de 20h et j’ai 60 ans et je touche 700 € et le fisc depuis un an me prend 80€. ils ont pris meubles, véhicule, j’avais un terrain à la Réunion nu que j’ai vendu et l’argent leur a été remis. Pour la troisième fois j’ai demandé une remise gracieuse, car ils me réclament encore 182.000 euros. En effet, il me reste ma maison dans laquelle je vis depuis juin 1990. La réponse vient d’arriver et sans appel, la direction des finances publiques de Bobigny m’a dit qu’ils avaient mis une deuxième hypothèque, la première arrivant a échéance en 2005. Ils m’ont demandé de vendre mon bien au plus vite car une vente judiciaire interviendra prochainement.

j’ai reçu le courrier le 7 février 2019 suite a ma demande du 17 septembre 2018.

Je ne sais plus quoi faire ni où je vais aller, il y a des travaux à faire dans ma maison je suis sur Aulnay sous bois. Pourriez vous me conseiller  et si ils peuvent faire cela et de combien de combien de temps je peux disposer.

Toutes ces années de souffrance depuis le contrôle en 1989. Tous mes comptes ont été épluchés et je suis tenue solidaire du paiement des impôts société pour dissimulation.

J’avais eu vos coordonnées et malheureusement je ne les ai plus,

cordialement

Mme BENNI Saléha”

Tout cela est insupportable. Trop c’est trop.
Voilà une personne qui comme des milliers d’épouses a fait confiance à son compagnon et a accepté d’être intégrée à une société commerciale.
Indélicat peut-être, le compagnon a négligé sa fiscalité et subi un contrôle fiscal qui s’est mal terminé. Puis il est décédé.

Depuis 26 ans sa compagne, qui n’est pas responsable de cette situation, est harcelée par le fisc, ruinée, interdite de vivre, d’élever correctement son enfant.

Il s’agit de la part du fisc du plus odieux des chantages, d’une prise d’otage familiale qu’il pratique à longueur de journées au titre du foyer fiscal.

Nous rencontrons très régulièrement ce type de situation qui consiste à attenter à la vie d’innocents au motif qu’un proche aurait fauté.  Cela touche principalement les compagnes ou épouses de redressés fiscaux. C’est l’acte le plus barbare qui soit, auquel les familles des truands ou assassins les plus ultimes ne sont pas soumises.

Existe-t-il dans ce pays un avocat qui accepterait de citer au pénal les agents du fisc qui pratiquent ces méthodes pour délit de mise en danger de la vie d’autrui ?

Nous serions heureux de le rencontrer, qu’il se fasse connaître.

Bien à vous. H. Dumas

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L’OPTIMISATION FISCALE

L’Assemblée Nationale a inclus dans Loi de finances pour 2019, n° 2018-1317 du 28 décembre 2018, un article 109 qui modifie l’Article L 64 A du livre des Procédures Fiscales comme suit :

“Afin d’en restituer le véritable caractère et sous réserve de l’application de l’article 205 A du code général des impôts, l’administration est en droit d’écarter, comme ne lui étant pas opposables, les actes qui, recherchant le bénéfice d’une application littérale des textes ou de décisions à l’encontre des objectifs poursuivis par leurs auteurs, ont pour motif principal d’éluder ou d’atténuer les charges fiscales que l’intéressé, si ces actes n’avaient pas été passés ou réalisés, aurait normalement supportées eu égard à sa situation ou à ses activités réelles.” (Il faut le lire avec attention, ça vaut son pesant de cacahuète…)

A travers cette modification le législateur entend pouvoir poursuivre et condamner toute personne qui à l’aide des textes fiscaux, donc parfaitement légalement, parvient à obtenir un avantage par rapport à l’impôt que sa comptabilité aurait dû normalement générer sans cette utilisation légale des textes fiscaux.

Deux conclusions s’imposent

La première

Le Livre des Procédures Fiscales est si touffu que les Services Fiscaux eux-mêmes soupçonnent qu’il puisse s’y trouver des articles dont l’utilisation parfaitement légale permettrait de ne pas payer l’impôt que cette administration envisage de lever.

Il faut reconnaître que cet aveu est le comble de l’absurdité et de la nullité. Aussi que la solution mise en œuvre pour palier à cette bêtise est une porte légale ouverte à l’arbitraire par le législateur. Arbitraire en réalité préexistant, que nous connaissons tous à l’occasion de nos contrôles fiscaux, qui juste devient aujourd’hui légal.

La deuxième

Cette modification de la loi est d’un grand intérêt dans sa définition et dans sa condamnation de l’optimisation fiscale.

Le débat s’éclaircit. L’optimisation fiscale devient une fraude fiscale, un délit fiscal en quelque sorte, qui aura à affronter les tribunaux pénaux au-delà de 100.000 €, comme tous les délits fiscaux dorénavant.

Or l’optimisation fiscale dans un pays de droit ne peut pas n’avoir qu’un sens. L’égalité devant la loi est valable pour tous.

Si donc il est délictuel d’utiliser les textes fiscaux pour diminuer l’impôt que l’on aurait payé sans cette utilisation, pareillement il est délictuel d’utiliser les textes fiscaux pour augmenter l’impôt que l’on aurait payé sans cette utilisation.

Pour être tout à fait clair, l’optimisation fiscale ne peut pas être délictuelle lorsqu’elle vise une diminution de l’impôt sans être pareillement délictuelle lorsqu’elle vise une augmentation de l’impôt.

Le législateur, en ayant le souci du juste impôt “d’en restituer son véritable caractère”, en allant au-delà de la condamnation de la seule fraude fiscale et en poursuivant l’optimisation fiscale, fait de facto chuter une grande partie des contrôles fiscaux notamment lorsqu’ils interprètent la loi à l’avantage du fisc, lorsque donc ils créent une optimisation fiscale au détriment du contribuable au profit du fisc.

Enfin une voie autre que la concussion s’ouvre aux contribuables pour dénoncer et pénaliser l’optimisation fiscale de Bercy à leur détriment.

Je suis sûr que nombreux sont les lecteurs qui vont immédiatement comprendre qu’ils peuvent — ou auraient pu – à partir de cette loi poursuivre leur contrôleur pour optimisation fiscale au profit de l’Etat.

Il faut souhaiter qu’une multitude de procédures soient engagées dans ce cadre contre Bercy. Elles feront comprendre à la justice pénale la malhonnêteté des contrôles fiscaux, leur utilisation abusive de textes ésotériques pour le contribuable ordinaire visant une optimisation fiscale pour Bercy au détriment de ceux-ci.

N’oublions pas aussi que la saisine de la justice civile modifie la zone de non droit actuelle où le contrôleur édite la sanction et réalise son exécution avant toute présentation de celui qu’il accuse devant un juge libre en audience publique. Cela ne pourra plus être le cas devant la justice pénale où le contrôleur devra attendre le jugement, qui est le privilège du juge.

Acceptons l’idée que le contrôlé ne sera plus considéré comme un présumé coupable mais bien comme un présumé innocent, de la même façon que tout accusé de droit commun.

Nous allons peut-être sortir de la comptabilité fiscale quantique.  

Vous savez qu’en mathématique quantique deux et deux ne font pas quatre mais ont simplement une probabilité de faire quatre.

Que l’observation modifie les particules qui composent l’univers ce qui rendrait sa compréhension beaucoup plus compliquée que ce que l’on croyait jusque-là.

La comptabilité d’une entreprise est quantique, tout le monde est conscient que ses chiffres n’ouvrent que des probabilités qui sont différentes selon l’observateur. Le banquier, le chef d’entreprise, le fisc, le public, autant de regards qui modifient considérablement la perception des chiffres d’une entreprise.

Notez que mes compétences sont ici à leur limite maximum et il n’est pas impossible que ce que je raconte soit absurde, mais pas plus que la fiscalité de notre pays, qui est si stupide qu’elle ne peut que se transformer ou nous tuer.

Bien à vous. H. Dumas

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Le Peuple Souverain

Je pense à ma journée et je me dis : “Qu’aurais-je aimé faire aujourd’hui qui eut été décidé par le “peuple souverain” ?

Il pourrait fixer l’heure de mon réveil. Je me doute que tous ces français qui se lèvent à des heures non définies bousculent les transports en commun, la consommation d’électricité, que des horaires planifiés seraient bon pour la planète. Mais, je n’aimerais pas.

Il pourrait déterminer la composition de mon petit déjeuner, là aussi je suppose que la trop grande variété de petits déjeuners augmente exponentiellement les produits à présenter en magasin et à transporter, au détriment du réchauffement climatique qui est directement proportionnel aux petites choses qui me rendent heureux. Mais, Je n’aimerais pas.

Il pourrait m’imposer mon type de voiture. Il n’est pas besoin d’être grand économiste pour imaginer toutes ces sommes perdues par les constructeurs pour me séduire, alors qu’une simple caisse à roulette suffirait à me déplacer. Mais, je n’aimerais pas.

Il pourrait choisir mon activité professionnelle à partir de mes compétences, préalablement définies par lui. Alors que j’ai tendance à être attiré par ce que je ne sais pas faire, par les défis, par la nouveauté, bien que j’en conviens tout cela a un surcoût. Mais, je n’aimerais pas.

Il pourrait choisir mon lieu de travail, mes compagnons de besogne, mes chefs ou mes subordonnés, alors que tant de gens m’insupportent et que je suis si attaché à mes partenaires de travail, que je choisis avec précaution. Mais, je n’aimerais pas.

Il pourrait choisir ma cantine du midi. Envisager un menu rationnel pour tous, justement nutritif tout en étant équilibré et avantageux pour les producteurs et l’environnement, arguant du fait que la cuisine est une passion inutile. Mais, je n’aimerais pas.

Il pourrait suivre tous mes déplacements physiques ou virtuels, écouter mes conversations téléphoniques, ouvrir mon courrier, puis limiter tout cela selon ses rationalités. J’imagine que la planète et la société pourrait y gagner. Mais, je n’aimerais pas.

Le soir quand je reviens chez moi je me dis qu’il pourrait être propriétaire de ma maison et décider de celle qui me faut et de son emplacement. Mais, je n’aimerais pas.

Quand je fais mes comptes à la veillée, je me dis qu’il pourrait imposer à tous le même salaire, ou encore chacun recevrait selon ses besoins en donnant selon ses moyens. Ma compétence serait offerte aux autres, leur incompétence me serait imposée, je serais une âme pure. Mais, je n’aimerais pas.

Il pourrait choisir ma compagne de façon rationnelle pour façonner un monde d’amour et d’entente le plus parfait possible et éviter tous ces divorces si couteux. Mais, je n’aimerais pas.

Il pourrait intervenir dans la procréation de ma descendance en choisissant pour moi le meilleur moment, pour eux la meilleure éducation qu’il prendrait totalement en main. Mais, je n’aimerais pas.

Il pourrait décider du lieu de mes vacances, qui objectivement sont anormalement couteuses. Mais, je n’aimerais pas.

Il pourrait décider de mes lectures, de mes films et autres spectacles. Mais, je n’aimerais pas.

Il pourrait intervenir dans mes soins et ma retraite. Oups, c’est déjà le cas. Mais, je n’aime pas.

Il pourrait aussi me lâcher la grappe et au contraire protéger ma liberté et mes biens, mais il n’en prend pas le chemin le peuple souverain.

Moi qui croyais que les Gilets Jaunes, armés d’un courage hors du commun, occupaient les ronds-points pour défendre les libertés individuelles, pour terrasser la bureaucratie, l’alliance du pouvoir technocratique et politique qui les prend pour de la piétaille, pour exister autrement que par un simple numéro ou comme des sans dent, je tombe de haut.

Les Gilets Jaunes rejoignent contre toute attente la CGT, les fonctionnaires, ceux-la même qui les soumettent, ceux qui se font passer pour le peuple souverain, qui partout dans le monde pillent et brutalisent ce peuple souverain.

Quelle pantalonnade !!!

Nos amis les Gilets Jaunes, ou ce qu’il en reste, devraient penser à la révolution qui comme eux ne vécut qu’un instant. En Août 1789 c’était fini.

L’intelligence qui portait la liberté contre l’oppression s’est exprimée à travers la Déclaration de Droits de l’Homme à l’occasion du chahut lié à la révolte des Gilets Jaunes de l’époque qui ont rasé les octrois et ouvert un espace de liberté.

Puis rapidement le Peuple souverain a pris le pouvoir et les massacres ont suivi, etc…

Bien à vous. H. Dumas

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La violence des Gilets Jaunes est légitime

M. Castaner ose prétendre que la violence de ses gros bras serait légitime et que celle des Gilets Jaunes ne le serait pas. C’est un menteur.

Lorsque l’on est victime d’une violente agression que rien ne peut arrêter à laquelle il est donc naturel d’opposer une violence égale ou supérieure, cette dernière est légitime. A juste titre, on l’appelle la légitime défense.

Or l’Etat, à travers Bercy, soumet les français à une violence de tous les instants, dont l’intensité et le volume sont insupportables, destructeurs, pour tous.

L’Etat dépouille les français de façon constante, tous les français y compris les plus pauvres, avec des méthodes qui ont toutes un point commun : la dissimulation.

C’est par des milliers de taxes — dont la plupart sont invisibles, qui prises une par une paraissent modestes mais dont le cumul dépasse ce qui est supportable — que l’Etat détruit la vie de tous les français.

C’est ce prélèvement qui casse le pouvoir d’achat. Les Gilets Jaunes se révoltent contre cela. Le plus grand nombre d’entre eux n’en n’a pas conscience, ils sont victimes de l’écran de fumée consistant à leur faire croire que l’impôt abusif participerait à une redistribution, ne viserait que les riches, serait établi à leur profit. Cela est faux.

Ceux qui colportent ce sophisme portent une lourde responsabilité, ce sont des incendiaires, des tueurs par destination.

Pour imager mon propos, voici un exemple ordinaire parmi tant d’autres de ce pillage dissimulé.

Nous sommes dans l’île de Ré, bout de territoire pauvre et banal, qui pour des raisons inexplicables est un haut lieu du tourisme. Moralité le tourisme est la seule activité qui vaille sur place.

De ce fait des milliers de remises ou maisonnettes dédiées sont à la location l’été. Ce type de location classé en meublé est passible d’une taxe dite de séjour partout en France. Une taxe de l’ordre de 1€ par personne et par nuit.

En ce qui me concerne je devais cette taxe pour quelques meublés dans l’île de Ré, je m’en acquittais chaque année, accompagnée d’un tableau des présences dans ces meublés.

Il y avait donc une corrélation entre cette taxe et la fréquentation des meublés.

Mais, en 2016, Bercy a inventé la taxe de séjour forfaitaire. C’est-à-dire que le meublé soit ou non occupé, il faut payer la taxe de séjour. Il ne s’agit donc plus d’une taxe, mais d’un nouvel impôt.

L’explication donnée est que le vacancier qui occupe le meublé ne paie pas de taxe d’habitation, il est donc légitime qu’il paie une taxe de séjour. Sauf que pendant qu’il est là il n’est pas chez lui et qu’il n’est pas prévu de lui rembourser la taxe d’habitation de son logement principal qu’il n’habite pas l’été, ce qui justifierait qu’il paie pour son lieu d’habitation estival. Passons…

Cela étant, la taxe devenant forfaitaire le vacancier n’est plus un élément du calcul, il ne s’agit donc plus d’une taxe de séjour mais tout bêtement d’un nouvel impôt foncier qui ne dit pas son nom.

L’assise de cet impôt est le temps de mise en location, que les meublés soient ou non occupés. Le temps de mise en location est forfaitaire, six mois.

La réalité locative est plutôt de deux mois, Juillet et Août, le montant de la nouvelle taxe a quadruplé par rapport à la réalité de l’ancien calcul à l’occupation. Il s’agit bien d’un impôt qui n’a plus rien à voir avec la taxe de séjour.

Le loueur peut déclarer non pas sa période de location, mais sa période de fermeture par rapport aux six mois administrativement imposés. Il doit le faire chaque année en Février.

J’ai naïvement pensé que l’ayant fait la première année, mes périodes de fermeture seraient reportées les années suivantes. Cela a marché les deux premières années mais pas en 2018.

Je reçois donc pour 2018 une taxe délirante ne correspondant pas à ma réalité locative.

Je ne m’inquiète pas, je pense qu’une simple explication va régler le problème. Qui imaginerait qu’une erreur involontaire, au début d’un système mal foutu et récent, pourrait justifier la levée d’une taxe qui ne correspond à rien, qui vient juste sanctionner une erreur même pas certaine puisqu’il est impossible de retrouver sa propre déclaration sur le site en ligne ?

Qui pourrait imaginer un impôt sur erreur involontaire, pire erreur provoquée par un système déclaratif merdique ?

Tout cela est dans la droite ligne du gendarme planqué à un endroit où la limitation de vitesse est exagérément basse.

Oui l’Etat est bien un escroc, il n’y a aucun doute à ce sujet.

Mais alors, dénonçons cela en justice. C’est fait pour ça la justice, pour punir les escrocs. Oui mais voilà, la justice c’est l’Etat…

C’est donc sans espoir, nous sommes volés, trompés, trahis, ruinés par l’Etat sans recours.

Dans l’exemple donné, la transformation illégale d’une taxe en impôt ? Rien d’anormal dira la justice. Un site déclaratif piégeur volontairement ? Rien d’anormal. Condamner quelqu’un à 3.000€ pour erreur marginale de déclaration, erreur de plume ? Rien d’anormal.

La seule solution, tout casser… les français sont en état de légitime défense, n’en déplaise à M. Castaner

Pour parfaire la démonstration ci-dessous la réponse de ces gens

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bien à vous. H. Dumas

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L’heure du choix

J’ai déjà expliqué que les Gilets jaunes ne sont pas un début mais une fin. Il est donc illusoire d’imaginer qu’ils vont proposer quelque chose, alors qu’ils ne sont que les marqueurs d’un événement abouti.

Ceux qui attendent la suite de l’aventure, acteurs ou spectateurs, vont être déçus. Il me parait préférable d’apprécier l’action des Gilets Jaunes, de les en remercier, de ne rien attendre de plus mais d’essayer de comprendre le mouvement sociétal sous-jacent qu’ils symbolisent.

Ce n’est pas si facile.

Pas plus que l’étincelle qui met le feu à une masse de gaz n’est la responsable de l’explosion, l’augmentation du prix du fuel automobile n’est responsable de la déflagration GJ. Non plus le pouvoir d’achat ou la représentativité démocratique, encore moins la fiscalité abusive ou les dépenses inconsidérées de l’Etat.

La chose est plus profonde, moins visible.

J’émets l’hypothèse que la situation explosive de notre société génératrice de l’événement est l’incompatibilité qui existe entre la bureaucratie et l’avènement d’internet. C’est le mélange de ces deux sociétés que tout oppose qui explose sous notre nez.

La bureaucratie

C’est une organisation sociale collective qui a des appellations diverses au cours du temps. Par exemple : catholicisme, islam, communisme, fascisme, nazisme, Etat providence, Chavisme, etc…

Ce sont de ses méfaits que Sakharov souhaitait nous alerter, tant il avait compris qu’elle se cachait sous le sobriquet de “dictature du prolétariat”.

Il s’agit au départ d’une croyance à laquelle tous doivent adhérer, accompagnée d’une uniformité de pensée. D’un renfermement sur soi et d’un prosélytisme à visée mondiale du fait que son épanouissement découle d’une acceptation de son principe par tous, sans exception.

L’individu disparaît, ainsi que les attributs qui le caractérisent : la liberté de penser et de posséder.

Le groupe référent accepte des chefs qui se prétendent initiés et la pyramide dominante se construit à partir de la cooptation. Cela induit le culte du secret et l’activisme corporatiste qui va avec et capte l’économie.

Les équilibres qui se forment se neutralisent jusqu’à l’immobilisme chacun s’observant, la délation étant le moteur de l’ensemble assis sur la potentielle trahison de tous à la croyance officielle, ossature du système.

Écrasé l’individu n’est plus un moteur mais un simple rouage, dont l’intérêt personnel va être porté par sa faculté à ne pas apparaître en tant qu’entité individuelle. Les plus prudents évitant de coller aux tendances ponctuelles dont les revirements sont spectaculaires, liés aux intérêts personnels des chefs en place.

La responsabilité est largement déconsidérée, elle est accusée du risque de déviationnisme qui pourrait nuire au dogme, elle est suspecte.

L’intérêt et l’ambition personnels sont naturellement bannis, totalement. Ils ne sont acceptables qu’au service apparent de la croyance.

L’avènement d’internet

Il s’agit d’un territoire non encore défini, semblable à des terres vierges dans son organisation sociale. L’individu est prédominant, sanctifié, au moins dans les prétentions.

Internet est une capacité de stockage et une rapidité d’interaction qui dépasse tout ce qui était imaginable il y a peu, qui permet des interconnections individuelles illimitées, libres et anonymes.

C’est le règne de l’individualité réelle ou rêvée, de la compétition, de l’exhibition physique ou intellectuelle, où chacun tente le dépassement à moindre frais.

Toutes les connections sont possibles, toutes les hypothèses ou croyances ont libre cours. Le troupeau s’évade, nul cow-boy ne peut le regrouper.

La parole y est libre, tout peut être dit ou écrit, le pire et le meilleur se côtoient.

Les générations qui arrivent s’élèvent elles-mêmes à cet espace, à ce rythme, à ces possibilités, à cette liberté, à cette ode à l’individualisme.

L’insulte y est monnaie courante, mais elle n’est finalement que l’acceptation de la pensée de l’autre, donc utile. Les croyances se neutralisent tant elles sont nombreuses et virulentes sur le net.

Tous se retrouvent à égalité, meneurs ou suiveurs, riches ou pauvres, intelligents ou débiles, escrocs ou intègres, sont sur le même pied, au même niveau. Personne ne peut prétendre, mentir, sans être immédiatement contesté, contré.

Drôle d’espace, qui ne peut pas être sans modifier les comportements. On s’adapte ou on ne s’adapte pas, c’est simple. L’exclusion devient banale, naturelle, irréversible ; la compétition constante, la responsabilité immédiate.

C’est le choc, l’explosion.

Aucune cohabitation n’est possible entre ces deux sociétés, celle de la bureaucratie et celle d’internet.

Tout les sépare irréversiblement. Imaginez un jeune adulte biberonné à internet qui débarque pour son premier emploi dans un bureau de la mairie de Vesoul.

Il va falloir qu’une des deux organisations sociales s’impose. Il est peu probable que la bureaucratie gagne ce combat, et pourtant c’est elle qui est au pouvoir.

La situation est d’autant plus explosive que la bureaucratie a ignoré internet au point de lui laisser une avance irrattrapable.

C’est dans cette atmosphère explosive saturée que l’étincelle GJ a provoqué une déflagration. Nous sommes loin du prix du fuel, des avanies de quelques élus malchanceux, du pouvoir d’achat, nous sommes à la veille d’une transformation radicale de la société, dont toute la partie actuellement au pouvoir va perdre le contrôle.

Nous sommes en pré-révolution, la révolution est pour demain, qui la conduira et comment ?

Mystère, les leaders existent probablement, hélas non seulement nous ne les connaissons pas mais nous ne savons même pas quelle sera leur feuille de route, elle est à construire. Ça ne va pas être facile….

Bien à vous. H. Dumas

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BERCY LA MATRICE DE LA VIOLENCE

La violence s’est emparée de notre société, ses champions sont sur le ring. Chaque camp a choisi le sien.

D’un côté Christophe Castaner, ancien voyou, motive les flics garants du système en place, de l’autre Eric Drouet, qui n’est pas un bisounours mais dont on connait encore peu de choses, motive les révoltés prétendant aspirer à un autre système.

Les deux ne sont pas très regardants sur leurs troupes. Qui demande un CV à ceux dont il a besoin pour faire le coup de poing ? La majorité des flics aiment la castagne face visible du pouvoir, il en est de même de la majorité des gens qui manifestent dans la rue, les autres restent chez eux.

Flic ou voyou, l’alternance n’est pas une question de morale, c’est avant tout une résultante structurelle de l’organisation sociale qui se soucie relativement peu de la morale, qui est faite de conquêtes de pouvoir peu regardantes.

Mais me direz-vous pourquoi soudain la violence ?

Remontons un peu dans l’histoire.

Louis XIV, dit le roi soleil, fut un roi superficiel aux besoins financiers délirants qui malheureusement exerça le pouvoir fort longtemps et laissa le pays dans une ruine totale. Pour satisfaire ses besoins il installa une société d’initiés complices avec qui il partagea le gout du secret et l’indifférence face à l’abus de pouvoir et à l’injustice, dont les lettres de cachet étaient un des symboles.

La souffrance générée par ce roi ne mit pas immédiatement en danger la royauté, la population conditionnée et tenue à l’écart de la réalité par le secret subissait sans révolte significative.

Il fallut 75 ans et le poids de la misère par la ruine fiscale pour que la population descende dans la rue et casse tout, après que les intellectuels dits des lumières aient démystifié le secret, cassé la croyance divine dans le roi et conquis une minorité agissante. La majorité restant dans l’ignorance et la soumission la plus totale.

Revenons à nos soucis

Notre classe politique depuis les années 1970 est prise d’une folie initiatique et dépensière tout à fait équivalente à celle de Louis XIV, où elle et ses initiés se vautrent dans le pouvoir au mépris de toutes prudences financières et morales.

Elle cultive le secret, elle est indifférente à l’injustice, tout en affectant le contraire.

Malgré cela la majorité du pays lui fait encore largement confiance, mais la misère générée fait le lit d’une violence qui cherche à s’exprimer sans but précis ou constructif.

L’outil de Louis XIV était l’aristocratie ses prébendes et ses obligés, celui de notre classe politique est Bercy.

Bercy à elle seule regroupe toutes les tares d’un pouvoir en folie.

D’abord le secret et les lettres de cachet. Aucune information non maîtrisée n’émane de Bercy. Le secret y est la règle, ses employés le respectent tous, on peut supposer que dans le cas contraire ils savent que les sanctions encourues seraient pour eux insoutenables.

Les lettres de cachet sont les notifications fiscales qui suivent ou non un contrôle fiscal et qui sont un arrêt de mort sans possibilité de contestation, inconnues du public, elles aussi sont effectivement secrètes.

Bercy est l’outil qui prélève la dîme au profit des dirigeants sur l’énergie de la population. Sous couvert d’une répartition, dont personne ne voit la couleur, tous ceux qui travaillent perdent 80% de la valeur qu’ils créent, détournée par Bercy.

Bercy met les fonds ainsi volés à la population à la disposition de la classe politique pour conforter son pouvoir ou s’amuser au Monopoly mondial des affaires pour lequel elle est particulièrement peu douée.

Tout cela marchait très bien jusqu’à l’avènement d’internet.

L’ignorance entretenue par le secret, la délation accusant les acteurs économiques du vol en lieu et place de Bercy, permirent ce pillage à grande échelle sans que la population perçoive la réalité. Elle souffrait en silence, persuadée que c’est son destin.

Ceux qui percevaient la vérité étaient dévalorisés, ridiculisés par la justice, décrédibilisés par la propagande, jusqu’au jour ou internet s’est placé en observateur global pour tous.

L’intrusion sans précédent d’internet dans la vie publique et privée a mis au jour beaucoup choses, dont par exemple :

        – que l’exception française si vantée n’a pas que des qualités mais plutôt que des défauts,

            – que les favorisés de la république ont une vie sans aucun rapport avec les autres.

           – que le poids extrême de la fiscalité n’est pas une fatalité, d’autres y échappent.

          – que l’inversion des avantages liés à l’inactivité par rapport à ceux liés au travail n’est pas une règle mondiale.

         – Que des services publics en panne, des municipalités obèses, une justice aux abonnés absents n’est pas la marque d’une société moderne.

          – Que des hôpitaux à la ramasse, une population médicale en vrac payée au prix de l’ouvrier spécialisé après quinze ans d’étude ce n’est pas le fait du hasard.

          –  Qu’une éducation nationale qui fabrique principalement des illettrés, au sens large du mot, n’est pas respectable.

          – Que le monopole d’Etat sert principalement les employés de l’Etat, au détriment des assujettis.

          – Qu’une fiscalité délirante ruine les forces vives qui partent ailleurs.

          – Que la propagande ne remplace qu’un temps la réalité, qui a tendance à revenir au galop.

          – Que la propriété privée est l’ossature de notre société, la massacrer déstructure gravement la société, le lien social, l’objectif social, sans compensation crédible.

Ces constats et bien d’autres ont dans un premier temps découragé les français, brouillé leurs repères, les ont mis en état de sidération laissant la porte ouverte à tous les sectarismes, aux prédicateurs de malheur, aux complotistes et autres dérangés du cerveau.

De cette pagaille générée par Bercy sort aujourd’hui une violence qui n’a rien d’autre à proposer qu’elle-même.

Pendant ce temps Bercy, comme Louis XVI, se planque, fait semblant de mollir alors qu’il n’en est rien, n’imagine pas un seul instant revenir en arrière, s’excuser, rendre d’une façon ou d’une autre ce qu’elle a pris.

Bercy laisse la violence s’installer, se réjouit à l’idée que celle-ci, aveugle comme il se doit, finira par se mettre à son service, tant Bercy s’imagine le centre royal de tout, la légitimité divine, l’ordre et l’égalité, le droit, la légitimité.

Bercy ne mérite pas plus que Louis XVI, mais pas moins.

Bercy est la responsable de nos malheurs, de nos discordes, des violences actuelles, Bercy se cache, mais Internet voit Bercy, Bercy devra payer.

L’observation est la force qui modifie l’ordre des choses, Bercy est observée par le net, Bercy sera modifiée. Aujourd’hui ou demain, qu’importe ses jours sont comptés, M. Castaner n’y peut rien et M. Drouet pas grand-chose.

Bien à vous. H. Dumas

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La violence

La violence est à nos portes, la grande violence. Est-ce nouveau ?

Il est clair que non. La violence est la compagne de l’homme depuis toujours, qu’il la crée ou qu’il la subisse. Je crains d’être bien présomptueux en voulant en parler, tant de célébrités intellectuelles l’ont déjà fait. Je commence donc par exiger, violemment, votre tolérance sur ce point….

Cela dit je classerai les violences en trois catégories :

          – 1 – Les violences n’impliquant pas de décision humaine. Les tremblements de terre, les éruptions volcaniques, la plupart des morts, la maladie, le climat, etc… On remarquera que toutes ces causes sont à la foi génératrices de violence mais aussi alternativement de calme, de paix. Cette particularité restera constante à toutes les violences. Le fait de violence n’est ni linéaire ni irréversible.

          – 2 – Les violences impliquant une décision humaine initiale, faites au nom d’un objectif licite ou non.

          – 3 – Les violences en réaction, considérées par leurs auteurs comme une légitime défense.

La première catégorie de violence déchaine la compassion évidemment, mais aussi les pires charlatanismes. La foule de ceux qui prétendent connaitre la solution pour influer sur ces violences est longue comme un jour sans pain. Depuis le sorcier, en passant par l’officiant religieux jusqu’aux scientifiques d’hier et d’aujourd’hui, la liste est impressionnante des prétendants à la maîtrise de ces violences naturelles et à leurs adorateurs. Tous des faussaires, des escrocs. Pas un pour excuser l’autre, il faut les fuir sans réfléchir.

Les deux autres catégories sont moins fédératrices, aussi bien en termes de solutions proposées, que de compassion. Qui plus est, elles ont tendances à s’autoalimenter, une synergie malsaine s’empare très souvent d’elles. La réponse à la question qu’elles posent — “qui a commencé ?”– est rarement unanime, même avec le recul du temps et le secours de l’histoire.

Je propose que nous ayons tout cela en tête chaque fois que nous parlerons de violence, je crois hélas que les occasions ne vont pas nous manquer.

Aujourd’hui, la violence routière

J’entendais hier, sur une quelconque radio au service de l’Etat, Madame Chantal Perrichon, présidente de la ligue contre la violence routière, très sure d’elle, asséner que la cause des accidents routiers est la vitesse, que donc la vitesse serait une violence routière. En conséquence tous ceux qui militeraient pour plus de liberté de choix concernant la vitesse seraient des violents, voire des assassins en puissance. Et subséquemment la réduction de la vitesse règlerait tous les problèmes routiers. Il suffirait de revenir au moyen âge, avec une vitesse moyenne de déplacement de 10 km/h, pour supprimer accidents et violence routière.

Avec un minimum d’objectivité et d’honnêteté, Mme Perrichon pourrait modifier son propos en le ramenant aux seules fois où l’accident est dû à une perte de contrôle du véhicule à cause d’une vitesse excessive. Ce ne serait pas tous les accidents routiers, loin sans faut.

Pendant qu’avec sa théorie elle pourrait aussi soutenir que les dégâts d’un accident d’avion étant liés à la vitesse à laquelle il percute la planète, il suffirait qu’il ralentisse ou qu’il ne décolle pas en roulant à 30 km/h pour qu’il n’y ait plus d’accident d’avion.

Soyons objectifs, il est un point sur lequel Mme Perrichon a raison, la violence s’est emparée de la circulation routière mais pas de la façon dont elle l’assène, imprudemment pour son image intellectuelle.

Plusieurs paramètres s’imbriquent dans la circulation routière, la qualité des routes, des véhicules, la compétence des conducteurs, leur attention, les situations extérieures climatiques ou autres parfois imprévisibles, les règles de circulation, les coutumes, etc…

Dès que tout cela concourt à un accident la vitesse finalise évidemment l’addition, rien ne se passe à l’arrêt.

En définitive c’est une juste harmonie de tous les paramètres ci-dessus qui permettrait une circulation apaisée et une accidentologie nulle.

La violence naît de l’introduction d’un point dur à un niveau quelconque de cette harmonie. La vitesse effectivement peut en être un, mais elle n’est pas le seul possible.

Voici une liste – non exhaustive — de points durs engendrant la violence accidentogène :

          – Les rétrécissements volontaires de chaussées, souvent mal signalés, particulièrement dangereux la nuit ou par temps de pluie et de brouillard.

          – Les dos d’ânes, dont certains ont des hauteurs invraisemblables, qui surprennent et cassent les véhicules.

          – Les STOP inversés qui barrent la voie principale au profit d’une venelle.

          – Les bas-côtés de routes non entretenus

          – Les arbres de bordures qui vont pratiquement jusqu’au milieu de la route.

          – Les routes dont l’étroitesse volontaire et dangereuse générale se perçoit aux traces de pneus laissées sur les bordures de rétrécissement.

          – Les limitations de vitesse injustifiées et ridicules sur certains tronçons de voies.

          – Les passages piétons non ou insuffisamment éclairés.

          – Les flics et leurs radars planqués aux points les plus rentables, pas forcément les plus dangereux.

          – Les îlots directionnels non éclairés et bruts de béton…

Tous ces pièges volontaires, décidés en toute connaissance de cause dans des bureaux de la voirie, dont le but avoué est d’emmerder l’automobiliste pour le faire ralentir, voire le persuader de passer ailleurs, sont de la violence pure et accidentogène.

En ne les évoquant pas Mme Perrichon perd tout son crédit.

Un conducteur est rarement à cent pour cent de concentration, sans quoi ce serait un pilote de rallye. Lui tendre des pièges au risque de surprendre sa vigilance est un acte de violence, il est fomenté par les pouvoirs publics. C’est ce que ne dit pas Mme Perrichon.

Or, ces agressions répétées sont aujourd’hui la principale introduction de la violence routière. Une fois introduite, elle se répand et pourrit la vie de tous en participant à l’accidentologie.

Bien à vous. H. Dumas

PS : Demain “Bercy la violence ultime”

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Racket routier ordinaire

Nous sommes le 24 Janvier 2019. J’amène ma petite fille à son pensionnat de Montpellier, il est 7h du matin. Comme d’habitude nous mettrons une heure et quart, trois quart d’heure de trajet et une demi-heure de bouchons.

Les choses se gâtent très rapidement, les GJ bloquent un rond-point à cinq km du départ. Qu’à cela ne tienne, nous n’allons pas en faire un fromage, demi-tour on passe ailleurs, on arrive à l’heure en s’activant un peu.

Immédiatement après l’avoir déposée c’est le retour.

Là je me dis, inutile d’aller encombrer les GJ, je vais prendre un chemin détourné, une petite route de plage, peu utilisée l’hiver, qui contourne la nationale coupée, ça devrait le faire.

Non, ça ne le fait pas.

Effectivement la petite route est bien déserte, mais il se trouve que quatre motards de la police montée sont là, probablement en poste pour surveiller les mouvements de GJ, car je constaterai que leur radio sont allumées à fond et débitent des informations, justement sur les GJ.

Voici la vidéo des faits à partir de ma caméra embarquée.

Donc je suis sur cette petite route à une allure objectivement raisonnable de 80 Km/h. Il est vrai que cette route est limitée à 70 Km/h, ce qui probablement se justifie lorsqu’elle est saturée en été, mais pas là.

J’arrive sur un rond-point qui se passe à 30 ou 40 Km/h, je vais être à 70 et même moins dans quelques mètres.

Mais deux flics sont au milieu du rond-point radar de poche en mains, ils m’arrêtent.

Allons bon.

“Monsieur, vous roulez à 80 Km/h”, ce sont eux qui le disent c’est pourquoi je vous l’ai répété, je roule raisonnablement, je ne saurais dire à quelle vitesse exacte, mais je suis certain de n’être un danger pour personne.

Mais ce n’est pas tout. “Pourquoi roulez-vous à gauche ?” me disent-ils. Là je ne réponds pas, je me demande juste s’ils n’ont pas fumé la moquette. Mais ils ajoutent que cela me coûtera 22 € de plus… Je ne dis toujours rien…

Forcé à me garer sur un terre-plein, je suis obligé de descendre de voiture pour aller chercher les papiers de la voiture dans mon sac dans le coffre, il fait 5°, je suis en chemise au volant. Je remonte un peu frigorifié et là “En stationnement vous devez éteindre votre moteur, il s’agit d’une nouvelle loi pour protéger l’environnement, c’est 135 €”. J’argue du fait que je ne suis pas stationné mais simplement arrêté et je pense au fond de moi que ce n’est pas de mon fait mais du leur. Je souris benoîtement et nous en restons sur ce bon mot “volaillé”, sur ce point qui ne me sera pas comptabilisé.

Alors quand même

J’ai donc appris que si par cas nous sommes arrêtés dans un bouchon, l’hiver nous n’avons pas droit au chauffage et l’été à la clim, sacré climat.

Mais surtout, nul n’est à l’abri des flics en maraude. Ici, ils sont en poste pour je ne sais trop quoi, et vlan ils sortent le radar de poche comme les enfants de cœur la corbeille de la quête, et hop le premier qui passe c’est plus de 100 balles.

On ne peut pas dire qu’ils agissent dans le cadre de l’insécurité routière, ils font simplement de la prédation par opportunité, et je tombe dessus.

Ils sont habillés comme des martiens et moi je dois couper mon moteur et me les geler en leur faisant le baisemain.

Là je plaisante, mais faisant soixante mille km par an, je tombe régulièrement sur ce genre de situation, ça plombe ma trésorerie, mes points et mon carnet scolaire routier.

Grace à la maraude policière, je passe pour un délinquant routier. Comme ils sont un peu gênés – enfin inconsciemment bien sur – ils se croient en plus obligés d’être désagréables. C’est insupportable ces sanctions qui ne correspondent à aucune incivilité, juste à l’application drastique, inintelligente, de règles édictées à la va-vite, sans réelle justification.

Cela étant, ils s’étonnent que plus de la moitié du pays ait envie de leur foutre des baffes…

Bien à vous. H. Dumas

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Le peuple n’a pas besoin de pouvoir mais de respect

Outre que — j’ai déjà eu à m’en expliquer et je le ferai encore — je ne saisis pas très bien qui est le peuple, je ne vois pas ce qu’il ferait du pouvoir.

Prendre ou donner le pouvoir ne peut se faire que de deux manières, par l’acceptation ou par la force, mais surtout et c’est fondamental : exercer le pouvoir répond exactement aux deux mêmes conditions, consentement ou force.

On comprend aisément que prendre et exercer le pouvoir par la persuasion n’est pas une sinécure, qu’il va falloir être compétent, accepté par ceux qui subiront volontairement et en conscience le pouvoir qu’ils auront confié et que l’on aura accepté.

Ce type de pouvoir, le seul acceptable, sera fatalement restreint à des activités regroupant des initiés, seuls à même de juger de la qualité du candidat au pouvoir et à consentir de le subir.

Il pourra s’agir d’un chef d’entreprise, d’un responsable sportif catégoriel, d’un chef de famille, en fait de toute personne à qui un groupe homogène transférera volontairement — puis maintiendra toujours aussi volontairement – le pouvoir dont ce groupe a besoin pour s’épanouir et s’organiser dans sa sphère de spécificité.

Le pouvoir par consentement est d’une telle difficulté que la majeure partie des organisations humaines attribue le pouvoir par la force. Y compris lorsqu’il s’agit d’en doter des organisations spécifiques et pourtant homogènes telles que des usines, un orchestre, une équipe de foot. Un règlement vient alors organiser et réguler la force, il sera appelé la règle ou la loi. En fait dès lors le consentement a disparu, la force s’impose, elle n’a pas toujours besoin de fusils. La sanction, la prison, voire la récompense peuvent les remplacer.

Inutile de dire qu’en ce qui concerne cette abstraction hétérogène que l’on appelle l’Etat, le pouvoir y est toujours imposé par la force, jamais par le consentement. Les diversités présentes dans cette configuration interdisent toute qualification spécifique des acteurs du pouvoir et toute compréhension ou appréciation technique par ceux qui vont devoir le subir.

Je ne suis pas certain de m’être expliqué clairement, le sujet est difficile, j’ai fait ce que j’ai pu. Un exemple aidera peut-être ma démonstration.

Le maire de votre ville, probablement enseignant par le passé ou autre genre d’activité de ce type, n’a aucune des compétences requises pour gérer votre ville, qui est une entreprise de plusieurs milliers de salariés aux activités toutes différentes. D’ailleurs avant son élection vous ne lui avez même pas posé la question de savoir s’il les avait, si ça se trouve vous n’avez même pas voté pour lui. Alors, donner votre consentement à son pouvoir….

Il utilisera donc la force, elle va même lui paraître naturelle, aller de droit avec son pouvoir.

Et, pire que tout, il va déléguer cette force à des spécialistes sectoriels, dont l’ensemble compose un truc que l’on appelle l’administration, dont il va rapidement devenir lui-même la marionnette du fait de ses incompétences techniques initiales rédhibitoires.

C’est le même fonctionnement pour le plus grand regroupement que l’on nomme Etat.

Comment le peuple d’un Etat — abstraction par définition hétérogène aux compétences informelles — pourrait-il imaginer qu’il serait, lui, en mesure d’exercer le pouvoir par consentement ? Il n’y pense même pas le peuple, même si dans un moment d’égarement il le dit — ou on le lui fait dire –.

Ceux qui prétendent le représenter, qui parlent en son nom, intègrent directement le fait qu’ils imposeront leur pouvoir – qualifié au passage de populaire — par la force et non par le consentement, même si cette force prétend se parer de l’équité imaginaire de la démocratie, du droit de la majorité, voire du référendum miracle.

C’est la question qui interpelle : comment le peuple peut-il imaginer, en admettant qu’il ait une existence, qu’il saurait instaurer puis gérer un pouvoir avec le consentement de tous ?

Il faut pour cela qu’il n’ait pas très bien diagnostiqué la maladie dont il souffre au point de crier son désespoir sur des ronds-points par grand froid.

Le peuple souffre d’un pouvoir imposé par la force, sans discernement, qui le ravage insidieusement en prétendant agir pour son bien.

Il ne peut pas simplement souhaiter prendre la maîtrise de ce pouvoir de la force, même s’il entrevoit à cette occasion la possibilité de faire souffrir à son tour ceux qu’il croit être les responsables de sa souffrance actuelle.

Notons aussi que le peuple se trompe dans ses accusations qui visent ceux à qui il a cru confier le pouvoir démocratiquement. Ce ne sont pas ceux qui ont reçu le pouvoir et l’exercent par la force, les politiques, qui contraignent la population jusqu’au point de rupture d’aujourd’hui. Ce sont les spécialistes administratifs à qui ceux-là ont dû confier leur pouvoir reçu,  n’ayant pas les compétences requises pour l’exercer directement.

C’est l’administration qui mine et tue à petit feu ce que l’on appelle le peuple des français, qui n’est que tous les français pris individuellement et réunis.

On trompe ce peuple en lui faisant croire qu’il saurait utiliser le pouvoir mieux qu’aujourd’hui alors que le pouvoir par consentement ne lui est techniquement pas accessible et que les pouvoirs exercés par la force possèdent tous les mêmes tares.

Le peuple de France n’a pas besoin de pouvoir, il a besoin de respect.

Ce n’est pas le même manque, mais les souffrances sont semblables.

Les Gilets jaunes doivent réfléchir à une organisation qui respecte le peuple de France, c’est-à-dire tous les français pris un par un.

De ce que l’on peut juger par ci par là, les échos ne vont pas dans ce sens. Pourtant au début l’explosion de souffrance a pu laisser imaginer qu’une prise de conscience suivrait et que la liberté et le respect des personnes seraient le socle des revendications. Visiblement ce n’est pas le cas.

Il est peut-être plus facile d’haïr son voisin que de le respecter, je ne sais pas. Quoiqu’il en soit, il me semble que la haine s’installe, monte en puissance, profite à l’administration qui n’envisage pas un seul instant de respecter les administrés.

C’est elle qui va gagner car que lui importe qui aura le pouvoir par la force puisque c’est elle qui l’exercera inévitablement.

La conquête du pouvoir au lieu de la conquête du respect sera le grand raté de cette révolution de Novembre.

L’homme peut se passer du pouvoir, pas du respect.

Bien à vous. H. Dumas

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MEDIAPART, cet égout journalistique à ciel ouvert

Mediapart dont il faut au préalable rappeler que ce journal est né d’une fraude fiscale à la TVA qui lui a permis de trouver la trésorerie nécessaire à sa pérennité en s’affranchissant du taux payé par ses confrères pour s’aligner sur celui de la presse écrite. Un écart de l’ordre de 15%, de plusieurs millions d’Euros.

Sa montée rapide en puissance lui a permis de faire voter une loi faisant de sa fraude la règle, battant ainsi sur le poteau ce pauvre Cahuzac qui malgré des efforts louables entrepris ne put jamais faire en sorte que les planteurs de cheveux puissent avoir légalement un compte à Singapour.

Né de la fraude Mediapart en est devenu le pourfendeur, un vilain petit côté chasteté proclamée du célibat ecclésiastique.

Devenu le mur des cons national de la haine fiscale Mediapart dézingue à tout va.

La nouvelle mouture fiscale d’une administration aux abois qui fait de l’optimisation fiscale un délit lorsqu’elle est pratiquée par le contribuable à son profit et un acte civique lorsqu’elle est pratiquée par un contrôleur fiscal au profit de l’administration…

— Ah oui parce que ne perdons pas de vue que le maquis juridique de la fiscalité française, et un peu mondiale, permet de trafiquer légalement la réalité comptable d’une entreprise au profit de l’entrepreneur ou au profit du fisc, au choix. Au profit de l’entrepreneur c’est mal, au profit du fisc c’est bien, mais dans les deux cas cela ne correspond à aucune réalité économique et comptable —

…Je disais donc que la nouvelle mouture législative concernant l’assimilation de l’optimisation fiscale à une fraude fait le miel de Mediapart, en plein dans son fonds de commerce de feuille de chou à scandale.

La victime du jour est Dany Boon.

L’histoire de cet acteur passionne Mediapart, enfin pas vraiment son histoire plus précisément celle qu’invente Mediapart.

Les faits sont les suivants

Porté par cette foi étrange qui habite artistes et créateurs Dany Boon a bossé comme un forçat pour un résultat mitigé au départ.

La ténacité aidant il a fini par rencontrer le succès et même le haut de l’affiche avec un film : les Ch’tis.

Film dont les conséquences furent que des millions de personnes dépensèrent chacune un peu d’argent pour aller rire un bon coup sans regret en sortant de la projection, incitant même familles et relations à en faire autant.

Ainsi Dany Boon devint très riche.

Traduction par Mediapart

Les spectateurs de ce film ne doivent rien à M. Dany Boon, c’est lui qui est leur débiteur du fait qu’ils aient bien voulu aller rire dans la salle de cinéma qui projetait son film plutôt que dans une autre.

Ainsi l’argent récupéré par ce film n’est pas la propriété de M. Dany Boon, mais bien celle des spectateurs, M. Boon doit donc rendre cet argent, non pas aux spectateurs qui eux l’ont bel et bien perdu — heureusement qu’ils ont rigolé — mais au fisc qui — on se demande bien pourquoi — les représente et leur rendra à sa façon, c’est à dire jamais.

L’histoire qu’aimerait raconter Mediapart

Dany Boon est un extraterrestre que le hasard a gâté en le gratifiant d’un énorme succès qui ne lui doit rien. Évidemment les gains de ce succès sont appelés à se dissoudre dans l’éther mystérieux de l’économie et M. Dany Boon doit retomber dans l’oubli et la misère statutaire de tout artiste qui se respecte, en dehors de certains politiquement corrects.

La vérité n’est pas celle-là

En fait M. Dany Boon est bien placé pour connaître l’énorme engagement que demande la quête du succès et les incertitudes du résultat. Il connaît aussi les difficultés à obtenir un capital pour mettre en œuvre des idées. À partir de ces constats il gère au mieux son capital avec la conscience de sa fragilité. Pour pouvoir vivre et continuer à créer, sans pour autant en arriver à traficoter avec la TVA, il reste dans le cadre de la loi qu’il optimise.

Il a juste un tort, il ne défend pas publiquement sa position mais abonde dans l’idée qu’il est le débiteur de ceux qu’il fait rire, dommage.

Quoiqu’il en soit il n’est pas dans la logique de M. Plenel dont on ne connaît ni le salaire, ni le capital personnel, mais uniquement la moustache. Celui-ci à l’inverse du richissime Canard Enchaîné trouve sa gloire et sa légitimité dans la misère ordinaire, au moins apparente.

Bien à vous.

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Yorick de Mombynes – Weekend de la Liberté – Dax Septembre 2018

Bonjour,

Un jeune énarque libéral. Que du bonheur.

Bien à vous. H. Dumas

 

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