Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Une régence qui ne dit pas son nom

Wikipédia, qui sait tout, nous dit ceci définissant une régence : “Une régence est une période transitoire dans l’histoire d’une monarchie durant laquelle une personnalité pouvant éventuellement, mais pas nécessairement, appartenir à la famille royale, exerce le pouvoir au nom du monarque en titre, trop jeune, absent, incapable de gouverner par lui-même ou ne pouvant assumer ses fonctions de roi.”

Ça colle au poil, comme dit mon garagiste quand il est content de lui.

Il n’est pas douteux que notre système politique est une monarchie, certes “démocratique” mais à la marge.

Notre roi est élu, mais après une sélection familiale dite des “familles politiques”, ou les petits meurtres entre amis sont monnaie courante, ce n’est pas Fillon qui me contredira. Donc l’accession au trône est bien héréditaire à travers ces familles politiques qui traversent le temps. Il n’est pas de candidat libre indépendant des familles politiques maîtresses du pouvoir, se le partageant.

Une fois mis en place par sa famille notre roi vit avec sa cour dans des lieux et des conditions royaux qu’il partage avec les membres de cette famille.

Une armée de mercenaire le protège de la populace dont il se fout éperdument, qu’il exploite sans vergogne comme tout roi qui se respecte. Il représente le Dieu du vote, largement aussi adulé que le Dieu divin, largement aussi irréel.

Tout cela est parfait, bien huilé, rodé, chacun pensant qu’un jour c’est sa famille qui portera le nouveau roi et qu’en tant que membre de cette famille il profitera des décrets royaux. Personne ne remet en question cette pantalonnade, personne ne revendique sa liberté, tous sont occupés à rêver du jour où leur servitude sera récompensée par l’accès au trône de leur roi.

Rien de changé, juste les apparences et un déplacement des souffrances qui sont plus sophistiquées, plus sournoises, mais évidemment moins légitimement susceptibles d’être dénoncées que sous les anciennes royautés.

Autrement l’artifice de base est toujours le même : l’altruisme revendiqué mais non pratiqué.

Notre roi actuel n’a pas les épaules.

Il suffit de le voir lire péniblement son téléprompteur pour s’en convaincre. L’incendie de la cathédrale des rois aurait dû être pour lui une occasion extraordinaire de jouer son rôle.

Il pouvait d’un coup extérioriser théâtralement, sans surjouer évidemment, son rôle de roi aimant, portant le malheur du monde avec dignité mais affichant aussi une détermination passionnelle, pardonnant tout, réunissant le pays dans une souffrance œcuménique.

Jeune, avec un bon metteur en scène, Belmondo l’aurait bien joué. De Gaulle, qui faisait tout tout seul en vrai artisan, l’aurait aussi bien joué. Pas notre jeune roi.

Au lieu de cela donc le téléprompteur et le regard vide qui va avec ce truc, le geste machinal, l’ennui qui transparaît. Le roi n’est pas.

On le sent : ” trop jeune, absent, incapable de gouverner par lui-même ou ne pouvant assumer ses fonctions de roi,” comme  dit Wikipédia.

Alors une question se pose : qui est aux manettes de la régence ?

C’est sans doute une personne de sa famille, naturelle ou politique, qui exerce le pouvoir à la place de notre jeune roi.

Je n’ai pas d’information à vous donner à ce sujet n’étant pas dans le secret des Dieux et le régent ou la régente ne s’affichant pas.

Juste quelques pistes de réflexions.

Notre jeune roi serait un vieillard sous l’ancienne royauté, aujourd’hui c’est un “Tanguy”. Un de ces jeunes, sage comme des images, qui sont premiers partout, mais ne peuvent pas se résoudre à quitter le cocon familial.

La régence pourrait avoir à sa tête une personne liée à cette situation dont notre jeune roi serait dépendant depuis longtemps, peut-être depuis sa jeunesse.

Une personne habituée à diriger pour lui dans l’ombre, dissimulée par une apparence au-dessus de tout soupçon.

Une personne bien sûr ambitieuse mais se satisfaisant de l’exercice du pouvoir par procuration, ce qui n’est plus trop à la mode. Donc une personne d’un certain âge.

Une personne peu experte en politique si l’on en juge par les incroyables imbroglios dans lesquels se fourre notre jeune roi.

Bon, je ne vois pas qui cela peut être, mais je suis convaincu que cela est.

Cherchez bien, dites-moi si vous trouvez, ou si vous avez un tuyau ? Bien que franchement ce ne soit pas très important.

Ce qui le serait c’est que nous arrivions à nous dégager des rois, républicains ou divins, et que nous devenions des hommes libres, comme l’air, comme la nature dont nous sommes, et non des esclaves comme ce que les rois font de nous.

Bien à vous. H. Dumas

 

 

 

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Ce bon sens dont Macron est dépourvu.

La violence s’installe durablement.

Elle est, ici comme ailleurs, fille de l’irresponsabilité et du degré zéro de l’humanisme, strictement bestiale. L’échange autour des 500 balles pour le weekend donne le ton.

Reprenons depuis le début.

Une taxe de trop fait sauter le couvercle de la marmite et le potage se reprend partout.

C’est un potage au mensonge et à la démagogie, deux poisons mortels.

D’un côté des menteurs démagogues qui tirent leur pouvoir et leurs confortables revenus de l’idée qu’ils seraient en capacité de permettre aux français de vivre en totale irresponsabilité et confortablement, tout en continuant à donner des leçons au monde entier comme au temps où leurs arquebuses pouvaient moraliser les lanceurs de javelots.

De l’autre des incultes forgés à l’irresponsabilité qui font mine de croire que l’Etat — cette abstraction — qui serait l’émanation du peuple — cette deuxième abstraction — permettrait à ces incultes de voler aux autres hommes — bien réels eux — leur droit de vivre, la jouissance de leurs biens, leur courage, leurs prises de risque, pour permettre aux irresponsables de s’épanouir.

En acceptant le rôle de pape de cette fiction Macron prend l’intégrale responsabilité de la violence à venir, qu’elle soit in fine entre les mains de la rue ou de celles des forces de police.

Par sa pantomime du Grand Débat il a entériné ce concept de folie, il sert la soupe.

Le chemin étant sans issue, le discours de ce soir ne peux pas avoir de sens, de réalité.

Évidemment la responsabilité prendra un jour le dessus, nulle vie ne peut exister sans elle, mais dans combien de temps et après combien de souffrances et de morts ?

Il faudra d’abord que les pillards aient tout pillé, puis que les écolos compulsifs et autres dérangés du raisonnement soient arrivés au terme de leurs fantasmes glauques, pour que la simplicité, le bon sens, remettent la société en ordre vital : primauté à la liberté individuelle et au droit de propriété son marqueur socles de tout, l’Etat discret limité aux indispensables collectifs.

Si Macron avait eu bon sens et modestie il aurait, par le retour aux urnes, donné sa chance à la responsabilité face à la démagogie.

Mais ce n’est pas ce qui lui a été appris.

Très tôt l’éducation nationale s’est penchée sur lui, lui bourrant le mou, pour lui faire croire à un destin d’alchimiste changeant le vide en or, grâce à la nouvelle pierre philosophale : “l’Etat”, en réalité la bureaucratie ou fonction publique.

Et il y a cru, pauvre jeune homme naïf devenu un adulte pervers.

C’est l’adulte pervers qui va s’adresser à la “Nation” –encore une fiction — ce soir.

Où est le petit ange bouclé que l’éducation nationale avait en son temps pris en main fermement ?

Quel gâchis.

Ce soir le vice s’affirme et prend le pouvoir définitivement, par la force. Même si le vainqueur n’est pas connu, rue ou ordre “énarchien”, la perdante l’est : c’est la liberté.

Préparons-nous au crépuscule puis à la nuit, bonne chance aux quelques-uns qui survivront. Ils doivent être jeunes, très jeunes, et ils devront comprendre et lutter, qu’ils sachent que cela en vaut la peine.

Pour nous : “Ite missa est”.

Bien à vous.

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Quand l’arbitre triche…

Il y a différentes raisons et manières de créer un groupe humain, une société.

Mais tous ont ceci en commun qu’ils se donnent ou s’imposent des conventions qui les définissent, que chaque membre du groupe est tenu de respecter.

Ces conventions sont en quelque sorte les règles du jeu, elles induisent les comportements présents et à venir des membres de ces groupes, elles façonnent leur personnalité, leur culture.

Pour imager le propos, le football applique des conventions ou règles du jeu qui orientent la vie des joueurs, tant dans leurs compétences physiques que morales, avec lesquelles par exemple ils ne peuvent pas s’intégrer à un groupe jouant au rugby.

La France est un groupe humain qui s’estime une société, dont le motif d’existence est avant tout territorial. Ce groupe s’est donné des conventions, elles sont inscrites dans un document que l’on appelle la constitution.

Ces conventions s’imposent à tous du fait qu’une majorité les a approuvées et qu’elles incluent l’idée que les minorités devront les respecter, au besoin par la force.

La constitution initiale que s’est donné le groupe France, non sans violence, garantit le droit de naître égaux, la liberté individuelle physique et de pensé, la propriété privée, l’accès à la justice hors arbitraire, le devoir de défendre le groupe, la mutualisation des moyens pour maintenir ces objectifs.

Ces conventions simples mais à l’époque révolutionnaires le sont encore rapportées à bien d’autres groupes par le monde.

Ces conventions ont façonné une culture, un type de raisonnement et de comportement.

Pour que tout cela fonctionne il faut évidemment un arbitre. La partie ne peut pas se jouer sans arbitre. La Justice et ses magistrats sont les arbitres.

Jusque-là, ça va.

Evidemment, les conventions que se donne un groupe ne plaisent jamais à tous ses membres, ou encore sont difficiles à mettre en œuvre pour certains. Cette situation génère des laissés-pour-compte.

Surgissent aussi des tricheurs qui essaient de mettre en œuvre d’autres conventions leur paraissant plus confortables pour eux, souvent en abusant les laissés-pour-compte pour faire masse.

La justice sanctionne les tricheurs, de telle sorte que ceux qui appliquent les conventions ne soient pas défavorisés par rapport aux tricheurs.

Je résume

Le français devrait, selon les conventions que le groupe s’est donné, se sentir un homme égal à tous les autres hommes lors de sa naissance. Puis un individu à part entière en devenant adulte, libre de ses actes et de ses pensées. Puis un propriétaire protégé, objectif qui va le conduire à faire les efforts nécessaires pour accéder à la propriété. Il devrait accepter l’idée d’avoir éventuellement à défendre son territoire dont dépendent les conventions qui le lient, ainsi que l’idée de payer l’impôt pour assumer les frais de la charge mutualisée de ces conventions et de l’arbitre qui surveille la partie.

Là, soudain ça ne va plus.

En tout cas pour moi. Si j’ai eu l’impression effectivement de naître égal, j’ai eu plus de peine à exercer ma liberté de penser et d’agir. Enfin, devenu propriétaire j’ai bien compris que j’avais peu de chance de le rester et qu’il s’agit d’un statut fortement déconseillé, faisant l’objet d’un harcèlement constant.

Que s’est-il passé ?

Les tricheurs et les laissés-pour-compte se sont ligués pour imposer d’autres conventions que celles qui sont supposées régir notre groupe.

Ils ont phagocyté l’arbitre qui ne siffle plus la faute depuis fort longtemps, au point que les tricheries sont devenues la convention.

Les footballeurs prennent le ballon à la main et vont dans les buts avec lui, l’arbitre acquiesce.

C’est extrêmement perturbant.

En ce qui me concerne j’ai mis un point d’honneur à appliquer les conventions qui nous gouvernent, en pure perte et bien au-delà.

Je me suis trompé lorsque j’ai pensé que chacun doit être responsable de sa vie, que la réussite doit être récompensée, que nul ne peut exiger un revenu s’il n’a pas généré une richesse en rapport, que l’égalité entre les hommes implique qu’ils ne mentent pas, qu’ils se respectent, que l’arbitre doit être juste et bon, au-dessus des filous, qu’il doit faire respecter nos conventions.

Mais il y a pire, j’ai trompé mes propres enfants en leur inculquant les mêmes croyances que les miennes, qui leur procurent les mêmes douleurs qu’à moi.

Appliquant nos conventions constitutionnelles, je me trouve en décalage complet partout, dans mon travail où le copinage et la connivence, si ce n’est la corruption, sont la règle, devant les tribunaux où ceux qui trahissent nos conventions sont récompensés et où je suis condamné régulièrement.

La faute en est en premier — en fait en totalité — à l’arbitre qui n’a pas su faire appliquer les conventions, qui est passé lui-même du côté des tricheurs.

La justice et les magistrats sont les vrais fossoyeurs de nos conventions, de notre société, de sa culture. Ils en portent la totale responsabilité, qu’ils revendiquent d’ailleurs.

Les conventions des tricheurs qu’ils favorisent seront-elles meilleures que les nôtres qu’ils devraient défendre ? C’est toute la question. Nous verrons.

Bien à vous. H. Dumas

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Conversation (vidéo)

Bonjour,

Bien à vous. H. Dumas et E. Bolling

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L’AVEU 2

L’aveu fut longtemps le roi des preuves, recueillir l’aveu était le but principal des enquêteurs, ne pas avouer la dignité du malfrat.

Aujourd’hui l’aveu reste force probante au civil – article 1356 du CC –. Il est devenu relatif au pénal – article 428 du CPP – la justice ayant assimilé le fait qu’il peut être forcé tant l’Etat poursuivant possède à travers sa police une force démesurée susceptible d’extorquer l’aveu.

Plus largement, l’aveu est essentiel. Celui qui avoue, y compris à lui-même, une faute ou une erreur, est susceptible d’en analyser les causes et de les modifier ultérieurement.

Chacun sait que ce sont nos erreurs qui nous construisent. Ceux qui ne se remettent pas en question ont peu de chance de progresser, notamment lorsqu’ils refusent de reconnaître ou de s’avouer à eux-mêmes leurs échecs, leurs fautes.

Le malfrat endurci n’avoue jamais, c’est à cela que ses pairs le reconnaissent, sont surs de son attachement au statut de malfrat.

Le fisc partage avec les malfrats cette caractéristique : la négation de l’aveu.

Le fisc n’avoue jamais une erreur. Lors de ma récente victoire au terme de vingt ans de lutte dans le cadre de la notification d’un redressement illicite lors de la succession de ma mère, le dernier jour, à la dernière minute de la dernière heure, devant le magistrat de La Cour d’Appel de Montpellier, le fisc n’a toujours pas reconnu ses mensonges, ses falsifications, ses faux certificats d’urbanisme, son faux chemin inexistant, qu’il continuait d’affirmer. En vrai malfrat, le fisc n’avoue jamais.

Aujourd’hui encore, devant le JEX de Montpellier, Flory haut fonctionnaire fiscal n’avoue pas les mensonges de ses contrôleurs, il les couvre. Pareillement à La Rochelle où Guilgault et Barbant couvrent le célèbre Martino, n’avouent pas le ridicule de son redressement.

Comme la mafia, le fisc n’en n’a rien à foutre de votre vie, de la justice, de la vérité, il couvre tous les abus de ses agents. Il n’avoue pas leurs vols.

Le fisc pratique aussi l’omerta.

La comparaison avec la mafia ne serait pas complète si même une infime minorité de ceux qui composent la mafia fiscale avouaient les dysfonctionnements du système, leur participation aux zones de non droit de leur racket fiscal, aux lettres de cachet. Ce n’est jamais le cas. Dive into Instagram Stories effortlessly at StoriesIG . Enjoy a user-friendly interface for seamless browsing.

Si l’on excepte ce pauvre Le Poizat qui a tenté de témoigner sur ce blog, mais a dû battre en retraite et effacer précipitamment tous ses écrits sous la pression de ses anciens confrères, nul agent des impôts ne témoigne des exactions qu’ils commettent.

Tout au plus quittent-ils la grande maison pour s’installer à leur compte, se prétendre avocats à votre service et vous faire payer pour ce qu’ils savent et ne dénoncent pas.

C’est le mafieux repenti que vous payez pour vous protéger en lieu et place de la mafia . Dans tous les cas vous payez pour un danger qui n’existe que du fait de celui qui prétend vous protéger.

Donc, pas plus de balances chez le fisc que dans la mafia.

Une troublante ressemblance

Ces ressemblances entre le fisc et la mafia, tous deux n’avouant jamais, leurs exécutants ne balançant jamais, ne sont pas étonnantes, elle sont logiques.

Il s’agit de deux puissances occultes, obéissant à des règles opaques, utilisant la violence, la menace, la terreur, la destruction finale ou préventive, au service de minorités dissimulées composées de leurs chefs et des exécutants.

Ces minorités règnent par la violence, la connivence, la corruption entre initiés, elles sont au service d’une élite vivant au crochet de la majorité.

Mafia et fisc se prétendent porteuses de l’ordre, de la justice. Elles ne sont que terreur et obscurantisme, murs dressés entre nous et la liberté.

Qu’elles crèvent, mais légalement, d’un sursaut vital de la justice. C’est possible, il faut y croire et multiplier les poursuites judiciaires.

Bien à vous. H. Dumas

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CARICATURE de la suffisance, du vice et du cynisme fiscaux.

Ce matin 5 Avril 2019 j’étais au TGI de Montpellier, à l’audience du Juge de l’Exécution.

Ce magistrat côtoie toute la misère du monde. C’est devant lui qu’échouent tous ceux qui poursuivis par leurs créanciers n’ont pas pu les payer et en dernier ressort voient ici leurs biens vendus à la bougie. Après c’est la misère.

Ce magistrat a la confiance de la justice et tout pouvoir pour vendre ou ne pas vendre, donner des délais, prendre ou lever des hypothèques, etc… en réalité être humain, s’il le souhaite.

Contrairement à ses collègues du pénal, il voit peu de voyous, plutôt des éclopés du système en grande difficulté économique, souvent au bord de la marginalisation.

En ce qui me concerne

Je venais expliquer au magistrat que M. FLORY, responsable du pôle recouvrement du département de l’Hérault, me poursuit, lui ou ses structures multiples, pour des sommes que je ne dois pas, qui ont été inventées de toutes pièces par ses services, par malveillance et corporatisme à l’occasion du conflit fiscal lors de la succession de ma mère.

Depuis plus de dix ans Flory et les siens ont pris des garanties hypothécaires sur les biens d’une SCI m’appartenant qu’ils avaient, au préalable, flinguée sans motif.

Ces biens hypothéqués sont en réalité un stock destiné à la vente, dont la mévente forcée du fait des hypothèques du fisc provoque la ruine de cette société et la mienne du même coup.

Face à la fausse dette de ce redressement fiscal, qui paralyse le stock de cette société par le biais des hypothèques, s’accumulent les vraies dettes au détriment de créanciers honnêtes, notamment du syndicat des copropriétaires.

La situation est simple, limpide.

Il suffirait de lever les hypothèques indues du fisc, d’effacer la fausse dette fiscale et cette société pourrait s’acquitter de ses charges sans problème, elle est saine. Elle n’a pas de raison objective de se retrouver devant M. Le Juge de l’Exécution. Elle est la victime de l’arbitraire fiscal, lui-même rendu possible par la zone de non droit des contrôles fiscaux, les lettres de cachet fiscales.

A l’audience

Convoqué par mes soins devant le juge par assignation, M. Flory avait depuis le 20 Mars, date de l’assignation, connaissance de l’audience d’aujourd’hui.

Aucune nouvelle de sa part, pas de conclusion, rien, au point que je me demandais s’il serait représenté à l’audience.

Je me trompais, il était là “himself”, accompagné d’une personne, probablement une juriste de son administration, pas d’avocat.

A la barre l’accompagnante m’a remis leurs conclusions, qu’il faut que vous lisiez absolument : LE LIEN

La caricature

-1 – D’abord la suffisance de cette administration.

Flory vient lui-même à l’audience pour impressionner le magistrat, lui faire comprendre que maintenant il le connait avec tout ce que cela comporte de potentiel.

-2- Ensuite le cynisme de cette administration

Dans son rappel des faits M. Flory fait la démonstration qu’il a parfaitement compris la situation et ma réaction de survie. Il n’ignore rien de la falsification des faits, des souffrances colossales et injustes que cela provoque. Il s’en fout complètement. La ruine des autres sans aucune raison objective, à l’aide de falsifications de la vérité, pas de problème pour lui. Aucune ampathie.

-3- Puis le vice

Sous un verbiage qui trahit gravement l’idée que nul ne doit ignorer la loi — puisqu’après l’exposé juridique magistral de la situation fantôme que Flory revendique, je suppose que même le Juge sera incapable de faire le tri parmi ses affirmations juridiques invérifiables — nous retrouvons là le verbiage fiscal classique servant à transformer une simple comptabilité d’entreprise pour en faire de toutes pièces une volonté frauduleuse à punir impérativement et lourdement.

Du vent, que du vent, rien de réel.

Tout ça pour justifier l’injustifiable, le fait qu’un agent du fisc ait pu en toute impunité éditer un faux redressement fiscal, que son administration à l’aide de ce même verbiage a transformé en délit, sans juge, pour finir par déposséder, toujours sans juge, ma société en la grevant d’hypothèques basées sur finalement une fausse facture.

Rien que l’horrible routine journalière des Services Fiscaux, que M. Flory vient en personne tenter d’imposer au Juge de l’Exécution du TGI de Montpellier. Evidemment devant le Juge Administratif il n’a pas à se déplacer….

Le gag

Face au Juge, Flory était moins sûr qu’il ne l’est sans doute dans son bunker derrière son bureau à la tête de son armée de faussaires destructeurs du tissu économique du pays.

Il croyait que, sur le champ, face à son considérable pouvoir, le Juge allait lui donner immédiatement raison et m’estourbir pour le compte.

Cela viendra peut-être, mais ce ne fût pas le cas. Très raisonnablement, constatant que M. Flory me donnait ses conclusions à l’audience, le Juge a renvoyé l’affaire au 17 Mai pour que j’ai le temps de répondre aux conclusions.

C’est fait, vous en avez la primeur.

Bien à vous. H. Dumas

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L’union par la transgression

Je viens de finir “Sodoma” le livre polémique de Frédéric Martel.

L’auteur assume son homosexualité, il a bien raison. Chacun porte le poids de ses préférences sexuelles, toujours suspectes pour ceux qui ne les partagent pas. Cet espace de l’humanité n’est pas différent des autres, l’obscurantisme est de rigueur.

Martel profite sans doute de sa connaissance du milieu pour se livrer à une analyse détaillée de l’homosexualité au sein de l’église catholique apostolique et romaine. Son travail est énorme, mais un peu frustrant dans la mesure où il ne s’appuie que sur des témoignages et ne fournit jamais de preuve. Or, entre un témoignage sans preuve et un ragot, la marge est étroite.

Cela dit ce livre est convainquant à plusieurs titres.

On comprend parfaitement que ce monde d’hommes prétendant s’interdire toute sexualité se soumet de fait à l’impossible. Les pulsions sexuelles ne sont pas maitrisables, elles s’épanouissent ici entre hommes, évidemment.

Ce qui est remarquable, c’est que la réaction de l’église, à cet échec par rapport aux prétentions affichées, est une grande rigidité dans la condamnation totale à l’extérieur du clergé de l’homosexualité, alors qu’on la pratique majoritairement à l’intérieur.

C’est-à-dire que les adeptes de ce type d’amour vont faire souffrir leurs ouailles sur ce sujet à un point tel que celles-ci, pour avoir la paix, n’auront d’autre solution que de rejoindre l’église, de devenir prêtre.

Cette machine infernale à concentrer l’homosexualité génère à son sommet un désordre intellectuel et humain gigantesque qui, associé au pouvoir spirituel et temporel, va vriller et inverser toutes les valeurs.

L’élite prétentieuse fait exactement l’inverse de ce qu’elle combat. Le postulat de base était stupide, le résultat et pire parce que de l’idée fumeuse ils sont passés à l’acte sordide.

L’idée imbécile ou présomptueuse finit toujours par un drame. Disons qu’objectivement l’église est à terre. Pudiquement Martel évite de lier la tolérance de l’église pour la pédophilie aux désordres globaux qu’il révèle, mais il le laisse quand même entrevoir.

De tout cela il ressort que l’élite de l’église s’avère impuissante à porter sa propre croyance, tant tous ces membres sont liés par la transgression. C’est la désagrégation.

Ce qui m’étonne

Frédéric Martel est socialiste. Sa lucidité par rapport à l’église ne lui sert donc à rien ? Toutes ces années d’enquêtes n’ont pas éveillé en lui le scepticisme du défi impossible qui finit mal ?

Il a conceptualisé que nul ne peut prétendre imposer à qui que ce soit l’abstinence sexuelle, qu’il s’agit d’une pulsion vitale pour l’humanité, que même la plus grande des prétentions n’est pas en mesure de la juguler sans dégâts collatéraux monstrueux, sans répandre du même coup le malheur et sanctifier l’hypocrisie.

Il ne fait pas un parallèle avec l’égalitarisme dont il est un zélote ?

Ne voit-il pas que la compétition, la différence, la valorisation, l’estime, la réussite, la notoriété, la fortune, sont des pulsions humaines tout aussi fortes que la sexualité, tout aussi nécessaires à la survie de l’espèce ?

Certes tous les hommes naissent égaux, c’est-à-dire homme, mais devant eux est une page blanche qu’ils se doivent de remplir en compétiteurs.

L’élite égalitariste qui nie cela pour les autres, se garde bien d’agir de la sorte pour elle.

Cette élite qui nous réfute le droit d’aimer la richesse, la notoriété, la liberté, qui nous impose de les partager, se jette elle-même à corps perdu dans les délices de ces pulsions naturelles, sans partage.

Pendant que nous devons souffrir des privations égalitaires qui nous sont imposées, elle se vautre dans les joies de l’inégalité, du pouvoir, du luxe.

Le pire est que comme les cardinaux du Vatican elle se retrouve liée par la transgression aux règles stupides qu’elle a elle-même édictées. C’est ce qui explique la corruption et la connivence — enfants adultérins du socialisme — partout.

Ce qui est interdit en dehors de l’égalitarisme, du socialisme, se savoure dedans, entre initiés (voir “La cour du Tsar rouge”).

Je suis très étonné que M. Martel n’ait pas perçu tout cela. Peut-être est-il un peu trop dedans pour le percevoir. Souhaitons pour lui et pour nous que son église égalitaire perverse ne mette pas, elle, 20 siècles à s’écrouler.

Bien à vous. H. Dumas

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L’injure des hommes….

“L’injure des hommes,

Qu’est-ce que cela fait ?

Va, notre cœur sait

Seul ce que nous sommes” — Verlaine.

Le 3 Avril à 9h30 je serai au Tribunal de Grande Instance de La Rochelle devant le Juge de l’exécution pour une audience, dite d’orientation.

Il s’agira pour ce magistrat d’ordonner la vente aux enchères publiques des biens de ma société dans l’île de Ré au profit du fisc. Ce faisant, il concrétisera ma ruine qui fait suite à une cabale des services fiscaux issue de ma résistance lors du redressement de la succession de ma mère. J’ai déjà raconté cela mille fois.

La réalité

La plus grande majorité des redressements fiscaux ne correspond à aucune fraude fiscale. Il s’agit simplement pour le fisc de réécrire la comptabilité d’un particulier ou d’une entreprise de telle sorte qu’il puisse éditer à partir de cette réécriture une fausse facture fiscale, un sur-impôt que la justice et le poids de la propagande adoptée par la majorité de la population vont rendre vrai…

La malchance du fisc, rarissime…

Lorsque le fisc a mis en place cette méthodologie crapuleuse pour la succession de ma mère il s’agissait d’un sujet : l’urbanisme, qui a des règles strictes, que je connais parfaitement, c’est mon métier. J’étais donc en mesure de relever les falsifications du redressement fiscal qui me touchait.

Malgré cela, il m’a fallu vingt ans pour avoir gain de cause.

Pendant les vingt ans de cette procédure, jusqu’au dernier moment, jusqu’à la dernière minute, le fisc a répété en boucle ses falsifications initiales. Même découvert par la Cour de Cassation, il ne s’est jamais excusé, il n’a jamais fait amende honorable, il a continué imperturbablement à affirmer l’inacceptable, à mentir et falsifier sans pudeur, éhontément.

Tant est si bien que le dernier magistrat a fini par me donner raison, contraint et forcé, mais en pensant sans doute que je m’en sortais bien par une manipulation qui me permettait d’échapper à l’impôt, que donc ce gain était suffisant, que je n’avais pas à réclamer quoique ce soit pour les vingt ans de lutte, de harcèlement et de torture fiscale subis. Une honte judiciaire.

Je rappelle que l’Etat se prétend notre protecteur, pas notre pillard. On peut dire qu’il y a tromperie sur la marchandise, usurpation.

Le 3 Avril retour à la norme.

En ce qui concerne le contrôle de ma société sur l’île de Ré nous revenons au classique. Les Services Fiscaux, après des errements maintes fois racontés, ont réinventé l’histoire de cette société, ont notifié des sur-impôts mortels qui ne sont pas dus, qui ne correspondent à aucune réalité financière.

Le 3 Avril, ils passent à l’acte, à l’encaissement lié à leurs falsifications. Je n’ai pas le droit à la parole. Figurez-vous que l’avocat étant obligatoire en matière de saisie immobilière, le saisi ne peux pas s’exprimer.

On notera que lorsque l’on est saisi il est rare que l’on ait parallèlement les moyens de payer les frais d’un avocat, qui sont à la mesure du temps qu’il faudrait pour démonter une à une les tricheries du fisc.

La méthode bien rodée du fisc est imparable. Il n’est rien de plus ésotérique qu’une comptabilité, rien de plus personnel et lié à la stratégie de l’entrepreneur. Il est enfantin de lui substituer d’autres intentions, d’autres objectifs et d’en renverser l’ordonnancement pour faire croire à un désir de fraude fiscale.

Le fisc le sait bien qui vient d’inventer le délit d’intention, basé sur l’idée d’optimisation fiscale. Pour le fisc, l’intention vaut l’action. Evidemment il est le seul juge de l’intention.

Et pourtant…

En ce 3 Avril où ma vie va basculer, où je vais entrer dans la misère, il est aisé de voir les mensonges du fisc tant ils débordent pour justifier l’injustifiable redressement fiscal de cette société.

Par exemple, l’avocat du fisc, craignant peut-être que le magistrat me laisse la parole n’hésite pas à affirmer que l’avocate postulante est l’avocate plaidante, il sait que je n’ai pas les moyens de faire venir de Paris l’avocate plaidante.

Par exemple, ce même avocat ment en retraçant l’historique de la société. Ici nous sommes déjà dans le détail complexe. S’agissant de la construction d’un village-hôtel, à l’ouverture ma société de construction a dû intégrer la société de gestion hôtelière avec son stock d’invendus, conséquent en 1994 du fait de la crise immobilière d’alors. L’avocat du fisc imagine une mise à disposition de ce stock par contrat locatif à la société gestionnaire de l’hôtel. Il ne peut pas fournir le contrat qui n’existe pas. Il se contente d’affirmer. Ce faisant, il en déduit que ma société n’est pas à la TVA. Or, ma société n’a pas signé de contrat, elle est rentrée dans la société de gestion, elle a été payée comme les autres au prorata de ses parts. Oui mais les autres ont récupéré la TVA, pas elle. Quelques centaines de milliers d’Euros lui ont été ainsi volés par le fisc, à l’aide de ce simple petit mensonge.

Le redressement de cette société et les conclusions de leur avocat sont une suite ininterrompue de ces petits mensonges qui, additionnés aux pénalités pour ceci ou pour cela, font une fausse facture, un sur-impôt inique, de plus d’un million d’Euros.

Avec ces falsifications ils n’hésitent pas à me ruiner, pas d’état d’âme chez ces gens-là, ils gardent leur empathie pour leurs amis.

La cause et la solution

Ces mensonges fiscaux sont réputés vérité. Pourquoi ?

Parce qu’en matière fiscale nous sommes dans une zone de non droit. Nous ne le répéterons jamais assez.

Vous admettrez que ruiner un homme, lui vendre ses biens et prendre l’argent qui découle de cette vente, suppose que cet homme ait lourdement fauté. Que l’accusation qui le touche soit forte, très forte. Semblable à un délit pénal.

Or, en cas de délit pénal, répétons-le, depuis la révolution il est acquis que l’enquêteur s’arrête à la porte du juge. Que le suspect est présumé innocent avant toute condamnation, qu’il ne peut-être condamné que par un juge libre, à l’occasion d’une audience publique, où il pourra se défendre librement.

Rien de tout cela en matière fiscale où le contrôleur à la suite de son enquête édite lui-même la sanction, exécutable immédiatement. C’est le régime de la lettre de cachet. Le suspect est présumé fraudeur, il ne peut pas se défendre librement, par exemple pas de possibilité de contre-expertise judiciaire face à la notification de redressement.

L’audience d’orientation du 3 Avril.

Le magistrat sait tout cela, je le lui ai dit.

Il ne peut pas ignorer que la créance fiscale ne peut pas être considérée comme certaine. D’abord parce qu’elle est issue d’une falsification des faits, dénoncée inutilement devant le TGI de Bordeaux, puis parce qu’il n’a jamais été possible de contester cette fausse créance librement. Seul le Rapporteur Public de la Cour Administrative d’Appel de Marseille a pu la mettre en doute, mais sans succès.

Théorème : nul ne peut vendre les biens d’autrui au profit d’une créance incertaine, sauf au profit d’une “créance fiscale” qui ne peut pas être incertaine par religion, par croyance, par vice, par arbitraire, par la force sauvage, brute, de l’Etat.

Imaginons que le Juge déclarerait la créance incertaine, donc la mise en demeure valant saisie nulle, on peut rêver. Pas lui, il serait immédiatement sanctionné, voire interné par sa hiérarchie, par l’Etat qu’il représente dans les faits.

Quel coup de tonnerre… ce serait. Enfin dans ce pays d’esclaves fiscaux.

En réalité on peut supposer que c’était pour rendre la justice que ce magistrat a choisi ce métier, or l’Etat le transforme en complice de son pillage. Le perçoit-il ? Ce n’est pas sûr.

Je vous raconterai la suite la semaine prochaine.

Bien à vous. H. Dumas

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Quand on est le mal… (vidéo)

De petites difficultés avec le son que je vous demande de me pardonner, je ne trouve pas l’origine.

Autrement peut-être avez-vous le malheur de partager mon type d’émotion…

Bien à vous. H. Dumas

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Cet Etat qui veille sur nous…

Dans le même temps qu’il nous dépossède entièrement, nous pillant en bande organisée, ce cher Etat reste craintif et prudent pour lui, un brin parano…

Pratiquant alors le tir sportif, il y a plus de trente ans j’avais acheté un revolver. Je l’ai toujours, il est dans ma chambre, je ne m’en sers plus depuis longtemps. A 75 ans…

Nous habitons une maison isolée, enfin disons plutôt dissimulée à la vue et facilement accessible, dans un quartier sujet à cambriolage.

Il y a deux ans mon voisin mitoyen a été saucissonné ainsi que son épouse, évidemment les agresseurs, en plus de les menacer de les cramer vifs, leur ont pris dans le même temps les quelques billets et bijoux qui traînaient et leur voiture avec laquelle ils sont partis.

Nos voisins ont été durablement traumatisés. Sur le Mont Saint Clair où nous habitons plusieurs saucissonnages ont lieu tous les ans.

Pour mes voisins, l’Etat, sa police, ont été splendides. Ils sont venus le lendemain nous demander si nous avions vu ou entendu quelque chose, nous leur avons dit que non, c’est tout. Ils n’ont, à ma connaissance, jamais rien découvert de plus.

On peut vraiment compter sur eux.

Aujourd’hui je reçois ceci

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cet état, incapable de protéger mon voisin donc moi non plus, me refuse le droit de me protéger.

Il prend la pleine et entière responsabilité de tout ce qui pourra m’arriver sans que je puisse me défendre. Ce ne sera pas la première fois que notre Etat prendra l’entière responsabilité de faire quelque chose que pourtant il sait être incapable d’assumer.

Je vous pose une question :

“Croyez-vous qu’il y ait un rapport entre ce blog, la situation générale actuelle, et le réveil trente ans plus tard des services préfectoraux concernant mon revolver ?”

Certains quartiers regorgent de Kalachnikov, d’autres dont le mien n’ont le droit qu’aux pinces à épiler, et encore à condition qu’elles ne soient pas à cran d’arrêt.

Je vais répondre à ce courrier en demandant la possibilité de conserver mon revolver, sans le droit évidemment de circuler avec, uniquement pour assurer ma défense sur place.

Je vous tiens au courant.

Bien à vous. H. Dumas

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Quand le venin se répand

Une chose me trouble, c’est la transformation en mal absolu d’une bonne intention ou d’une règle initiale apparemment bonne. C’est un problème récurrent dont l’implacable processus chaque fois m’interpelle.

Commençons par une aventure ordinaire arrivée récemment à un être qui m’est cher.

Ici, la bonne intention est que lorsque l’on trouve un objet perdu on le rapporte au service municipal anciennement appelé le “service des objets trouvés“.

On apprenait cela enfant. Ce qui est à soi est à soi, ce qui est à autrui et perdu par lui doit lui être rendu. Un concept qui se dilue un peu, il suffit de voir les yeux incrédules du serveur de restaurant que l’on rappelle pour lui dire qu’il a oublié le vin ou le dessert sur l’addition qu’il présente.

Donc, cette personne qui m’est chère sort fatiguée de son tour de garde dans un service un peu chaud et s’arrête dans une banque, qui n’est pas la sienne, pour retirer au distributeur automatique un billet de vingt euros.

Elle reprend sa carte bleue, son ticket et oublie le billet. Elle m’appelle en plaisantant étonnée de tant d’inattention, en me faisant part de sa bêtise d’avoir ainsi perdu vingt euros. Je lui dis d’en faire part à sa banque.

Pourquoi faire me dit-elle ? “C’est perdu de chez perdu”.

Je lui explique, que d’une part il est possible que la machine reprenne le billet non retiré, que d’autre part celui qui est passé après elle a pu rapporter à la banque le billet trouvé. Dans les deux cas il est donc nécessaire que cette dernière connaisse la personne qui l’a perdu.

Elle se rend donc à sa banque, qui n’est pas celle où le billet a été laissé, et déclare son inattention. Son “conseiller personnel” — c’est ainsi que l’on nomme certains guichetiers pour faire croire aux clients que les services bancaires sont toujours personnalisés, alors que les banques d’aujourd’hui ne sont que des administrations anonymes qui récoltent le fric pour l’utiliser entre copains directeurs de ces monstres et hommes de l’Etat — donc, son conseiller personnel lui apprend que, dans ces conditions d’oubli de billets dans la machine, nos banques au grand cœur remboursent immédiatement l’étourdi. Il suffit de remplir un dossier, qu’il lui confie.

Elle me rappelle pour me faire part de la bonne nouvelle. Je m’en étonne, ne comprenant pas pourquoi les banques paieraient une erreur, et avec quel argent, au lieu de se contenter d’assumer un retour naturel, s’il a lieu, du billet perdu. La modernité sans doute.

Elle remplit son dossier, les vingt euros sont immédiatement de retour sur son compte, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Le temps passe puis, soudain, les vingt euros disparaissent de son compte. Étonnement et téléphone à la banque. Le “conseiller personnel” a changé. Le nouveau explique que la banque de retrait, n’ayant jamais revu la couleur du billet égaré, refuse de le payer. Il rajoute que lui-même ne peut pas le prendre en compte et il finit carrément par dire qu’après tout :  “qu’est ce qui prouve que ce billet a bien été oublié dans la machine ?” C’est-à-dire qu’il soupçonne l’étourdie d’avoir menti, pour voler en quelque sorte vingt balles.

La boucle est bouclée. Le pire est là. Le mal est fait.

Voyons, une personne se présente à une banque pour signaler un billet perdu afin qu’il lui soit rendu s’il est retrouvé, rien de plus. La banque, sans doute pour se rendre intéressante, fait mine de pouvoir rendre le service de faire réapparaître le billet perdu, ce qui est ridicule. Pour finalement soupçonner le client, qui n’en demandait pas tant, de combine et de vol…. On touche le fond.

Que s’est-il passé ?

A partir d’un principe simple, où chacun est responsable de ses actes et de sa moralité, l’intervenant principal, le banquier, envoie un signal non équivoque d’indifférence à la morale, à la responsabilité, pour séduire. Puis il se fracasse sur la réalité, alors il la transforme et accuse celui qu’il a tenté de séduire en le soupçonnant de vice, en l’accusant d’insincérité. Celui-ci devra vivre avec ce soupçon dorénavant, alors qu’il n’avait demandé aucun avantage.

Cette mécanique se retrouve partout et tout le temps.

On pourrait parler des curés, à qui personne n’a rien demandé, qui se sont fait fort de terrasser leurs pulsions sexuelles, qu’aujourd’hui les catholiques découvrent effarés – enfin peut-être – comme étant en réalité une bande d’obsédés sexuels sautant sur tout ce qui bouge, masculin ou féminin.

Mais surtout, l’analogie peut se faire avec les égalitaristes.

Ces gens qui ont dévoyé le mot égalité. Ce beau mot avait au départ, en 1789 pour nous, pour objet d’affirmer qu’effectivement les hommes sont tous égaux, qu’il n’y a pas d’un côté les esclaves propriété de certains et de l’autre les hommes libres, comme cela était le cas depuis des milliers d’années.

Les égalitaristes ont fait mine de pouvoir donner à ce magnifique mot “ÉGALITÉ” une connotation vulgaire, banale, matérialiste, effaçant du même coup le mérite, le travail, la valeur, réduisant au même niveau tous les hommes, les très bons et les bons à rien.

Ils agissent comme le banquier qui fait croire qu’il est capable de pallier l’étourderie et qui  impuissant finit par accuser celui qu’il prétend aider.

Aujourd’hui les égalitaristes sont sur le point de dénoncer, d’insulter et de tenter de détruire ceux à qui ils ont fait croire que l’égalité est une répartition vénale et cupide de biens matériels, au lieu d’une ambition humaine de respect moral hélas pas encore généralisée à l’échelle du monde.

Je pense évidemment aux actuels Gilets Jaunes, crédules et naïfs, qui surprennent leur église égalitariste en pleine razzia, en pleine débauche inégalitaire. Les voilà soudain plus “cathos” qu’ils ne s’imaginent, en tout cas au niveau de l’émotion collective….

Bien à vous. H. Dumas

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François Flory : un casseur au-dessus de tout soupçon

Le casseur est un individu qui perpétue des actes de vandalisme contre les biens d’autrui. Il se caractérise par sa structure violente et intimidante.

Il fonctionne généralement en groupe, qui peut être asocial comme les Black blocs ou au contraire intégré à la société comme François Fleury et son groupe Bercy.

Le résultat est le même. Il détruit, pille, incendie réellement ou virtuellement, atomise les biens des autres au motif que ces biens sont nuisibles à la société pour les premiers, ont été mal acquis pour les seconds.

Tout deux se considèrent comme légitimes, ils sont portés par la croyance que ceux qu’ils pillent le méritent. Ils sont convaincus, ou font mine d’être convaincus, du fait que leur action est nécessaire et profitable à la société.

Alors qu’en réalité elle n’est profitable qu’à eux-mêmes. Ils sont comme ces prêtres qui sacrifiaient des vierges soi-disant pour le bonheur du peuple, en réalité pour assoir leur pouvoir.

Ils n’ont aucune empathie pour leurs victimes et ne se posent pas la question de la justesse de leur violence, ni de ses conséquences sur les victimes. Les Black blocs sont des fous qui n’ont rien compris au capital et à l’économie, dont pourtant ils vivent comme tout le monde, ils accusent leurs victimes de cupidité. François Flory et son groupe sont persuadés de mener une croisade nécessaire, ils se prennent pour des justiciers, ils accusent leurs victimes de fraude fiscale. Tout deux accusent pour mieux détruire.

François Flory est le responsable du pôle recouvrement de l’Hérault. Nous sommes bien placés sur ce blog pour constater le carnage humain de ces recouvrements forcés qui tuent 80% de braves gens pour 10 à 20% maximum d’escrocs à l’impôt.

François Flory me poursuit pour des sommes inventées en interprétant la réalité comptable de mes sociétés, des sommes inexistantes dans la réalité, il le sait parfaitement, cela ne l’arrête pas.

Mais ce n’est pas le fond de ce billet, ce n’est que l’installation de l’intrigue.

Non violent et légaliste je passe mon temps dans les prétoires — où l’on me prend pour un con — à essayer d’expliquer à la justice — qui s’en fout – que je n’ai jamais triché fiscalement, que les redressements dont je suis l’objet ne sont que la résultante de la zone de non droit des contrôles fiscaux et de la fraternité dans l’odieux des employés des services fiscaux.

Dans ce cadre imbécile et inadapté des tribunaux, où je n’ai d’autre issue que de perdre face à ces prédateurs, ces casseurs légaux, je tente une énième procédure dont la cible est François Flory, grand inquisiteur chargé, comme son alter ego Brabant en Charente-Maritime, de m’étouffer sans bruit et de me déposséder de tout.

Donc j’assigne Flory, voici l’assignation et la pièce n°0 dont une page manque dans l’assignation (assez long à charger)

Mon assignation terminée, je me mets en quête d’un huissier qui la signifiera à Flory pour comparution devant le JEX du TGI de Montpellier, où je vais encore en prendre plein la gueule. Mais bon….

Comprenant que la recherche de l’huissier ne va pas être aisée, je m’adresse directement au Président de La Chambre Départementale, dont je terrai le nom par souci de discrétion.

J’envoie mon assignation par mail à l’étude de l’huissier.

Quelques minutes après mon envoi, une charmante secrétaire de l’étude m’appelle pour me dire que cela ne va pas être possible… de signifier cette assignation.

Je m’étonne et commence à regimber. Elle me passe l’huissier qui était à côté d’elle craignant sans doute qu’elle dise une connerie – ce ne fut pas le cas –, qu’on appelle évidement maître. Voici la discussion :

– Bonjour Monsieur, nous ne pouvons pas signifier votre assignation.

– Ah bon, pourquoi maître ?

– Parce que M. Flory est notre plus gros client.

Alors là, pile poil dans le mille.

– Mais voyons maître, vous êtes huissier, votre charge, que vous tenez de l’Etat, vous oblige à délivrer tout acte que l’on vous demande de délivrer, vous n’avez pas le choix.

– Certes Monsieur mais la déontologie m’interdit d’instrumentaliser contre mes propres clients.

– Voyons maître, ne seriez-vous pas en train de confondre déontologie et connivence ou corruption ? Je suis moi-même fils d’huissier, je n’ai jamais vu mon père refuser un acte. J’ai de mon côté de bonnes relations avec certains huissiers, cela ne les empêche pas de me délivrer s’il le faut des actes qui ne me font pas spécialement plaisir. Je ne les en blâme pas.

– Désolé Monsieur, je ne peux pas signifier contre M. Flory.

– Seriez-vous maître en train de me dire que M. Flory pourrait se venger sur votre étude d’avoir rempli votre mission en lui délivrant une assignation ? Ne peut-on donc pas signifier une assignation à M. Flory ? Est-il si important ? Si dangereux ?

– Inutile d’insister Monsieur, je ne signifierai pas votre assignation.

– Vous êtes conscient que votre refus est illégal.

– La déontologie….

– Vous m’avez déjà expliqué.

– Ecoutez Monsieur, cherchez une autre étude, si vous n’en trouvez pas, revenez vers moi – Président de la Chambre – j’en nommerai une d’office….

Là, on touche le fond, on prend conscience de la bête immonde, des complicités, des connivences qui étouffent cette société, des intrigues, des rapports de force hors toutes règles qui président au fonctionnement de ce pays de merde.

Ce ne peut être que la guerre, casseurs contre casseurs, ils sont si surs d’eux, si identiques, si peu regardant de la loi, de la justice, de l’humanité, de la liberté, de l’équité. Ce sont des fumiers, des pillards, des assassins. Hélas tous.

Bien à vous. H. Dumas

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Le sympathique échec du Big data et des gestions de masse

Nos politiques et nos économistes n’en finissent pas de nous consulter tout en nous espionnant. Nous sommes profilés par les gros commerçants et industriels, mis sur écoute et sondés journellement par nos politiques. Une armée d’analystes produit force courbes et rapports découlant de toutes ces données.

A partir de là, les deux ou trois couillons qui croient accéder au pouvoir économique ou politique absolu — par le vice en tordant le cou à cette pauvre démocratie qui se croyait imparable et qui n’en peut plus — imaginent que possédant ces informations ils n’ont pas à se soucier des individus, juste à leur raconter des histoires à dormir debout, à leur faire des promesses qui n’engagent que ceux qui les écoutent et à œuvrer en connivence pour se partager la gamelle.

Ils se voient en maîtres des foules.

Et puis, patatras, Mulliez malgré ses profilages perd 1,5 milliards. Il n’a pas vu venir le coup. Ses clients fichés, en laisse informatique, foutent le camp.

Re-patatras, Macron va faire le beau à La Mongie – pas à Courchevel – sur les conseils de ses espions pour faire la démonstration de sa modestie et de sa sérénité face aux Gilets Jaunes qu’il croit agonisants. Manque de pot pour lui, Paris brûle, il est obligé de rentrer fissa, sans calculer le coût carbone de ce retour épique. Quel dommage…. pour ce jeune homme et sa légitime camarade de classe.

Je trouve tout cela réconfortant

Ainsi nous ne sommes pas prévisibles, quelle bonne nouvelle. Nous existons donc en tant qu’individus libres, non calculables, deuxième bonne nouvelle.

Tout n’est pas perdu.

Expliquons cela à nos amis les Gilets Jaunes : nous ne souhaitons pas davantage d’espionnage, davantage de profilage, davantage d’Etat, nous voulons juste plus de respect et plus de liberté.

Car enfin, ces amis Gilets Jaunes qui les convaincra que leur misère ne vient pas de leurs compagnons de galère sur terre, plus ou moins riches qu’eux, mais bien de ces profiteurs qui se font appeler l’Etat. Qui ne sont qu’une machine à fabriquer des balivernes.

Une des raisons du raccourcissement de Louis XVI tient au fait que lorsqu’il levait 100 balles d’impôt il n’en percevait que 20, car 80 disparaissaient dans la nature, s’envolaient. A vrai dire on ne sait pas trop où, même si les imprudents et trop visibles fermiers généraux ont été désignés responsables.

Aujourd’hui il en est de même. A la louche le budget de l’Etat est de 300 Md€ et sa raison d’être, l’armée, la justice et ses fermiers généraux – Bercy –, nous coûtent 60 Md€, pile-poil 20%. Le reste part en fumée.

La différence apparente entre Macron et Louis XVI serait que l’évaporation de pognon par Macron arroserait le plus grand nombre, profiterait aux plus humbles, serait égalitaire.

Hélas ce n’est même pas le cas. Tout le monde perçoit que rien de ce dont s’occupe l’Etat ne marche correctement, que plus l’impôt augmente moins ceux qui en ont besoin reçoivent. Les pauvres souffrent de plus en plus, les pseudos riches sont sacrifiés pour rien.

Une grande perdante notre liberté individuelle, un seul gagnant les hommes de l’Etat et leurs controuveurs.

Ce serait dommage

Que toute cette lutte, cette énergie dépensée, ces blessures morales et physiques aboutissent à davantage d’Etat, encore moins de liberté, en une orgie de haine et de délation contre le capital qui en lui-même n’a pas vocation à être l’ennemi de qui que ce soit puisqu’il n’est que le substrat, collectif par destination, de l’économie nécessaire à tous.

Donc d’un côté la satisfaction de voir que pas plus que l’enfichage de la Stasi le Big data informatique ne peut réduire l’homme en une masse indistincte malléable à la volonté des opérateurs économiques ou politiques.

De l’autre la crainte que cette démonstration ulcère les fous de pouvoir actuels – Macron — ou à venir – une émanation des Gilets Jaunes — et qu’ils éradiquent la liberté par la force ne pouvant le faire par l’espionnage.

Parce que la force, la contrainte, par la privation de liberté, de biens ou carrément de la vie, personne ne peut y résister.

Attendons, regardons, observons et espérons.

Bien à vous. H. Dumas

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D’accord avec Christophe Castaner ? Chiche…

CC nous dit “Ceux qui disent comprendre la violence sont complices”. On peut supposer qu’il vise les journalistes, internautes, blogueurs ou autres commentateurs de l’actualité qui sans l’accepter comprennent la violence des Gilets Jaunes en réponse à la violence de l’Etat qu’ils subissent journellement.

On peut aussi supposer que l’humiliation actuellement ressentie par les hommes de l’Etat autoproclamés organisateurs et responsables de notre bonheur va les amener à pondre une nouvelle loi visant à condamner ceux qu’ils dénoncent ainsi.

Donc une loi puis une vague répressive vont s’abattre sur tous ceux qui pensent et expriment – donc comprennent — que la souffrance infligée aux français par les hommes de l’Etat et leur cohorte de profiteurs explique la violence qui s’exprime dans la rue.

J’attends cette issue avec impatience.

En effet elle va ouvrir la possibilité de poursuivre tout personne “disant comprendre” toute violence. Enfin, cela devrait être ainsi puisque l’égalité devant la loi est la règle.

Et alors là, suivez-moi bien.

Le fisc et tout particulièrement les contrôles fiscaux sont une zone de non droit d’une violence hors du commun.

Le contrôle fiscal est une arme par destination dont nous avons, depuis fort longtemps, fait la démonstration de sa violence, de son iniquité, comparables aux lettres de cachet.

Contribuables présumés coupables, enquêteurs prononçant des condamnations sans intervention d’un juge libre lors d’une audience publique, mise en œuvre des condamnations avant tout recours, etc… c’est cela et pire les contrôles fiscaux, vice et sadisme inclus.

Les conséquences de cette violence sont incalculables.

Pour prendre mon exemple personnel, je vous confirme que, voir un magistrat du plus haut niveau écrire dans son arrêt que 20 ans de persécution fiscale de la part du fisc ayant pour base des faux grossiers n’est qu’un “désaccord d’estimation” qui ne justifie aucune indemnité alors qu’il entérine dans le même arrêt le fait qu’il n’y avait effectivement pas lieu à redressement, est d’une violence destructrice.

Ou encore que, subir des redressements mortels sans fondement pour couvrir les agissements précédemment cités donc tenter volontairement de tuer le contribuable avant qu’il ait eu le temps – vingt ans – de pouvoir démontrer la malhonnêteté perverse du fisc, est d’une violence destructrice.

Ou si vous voulez que, voir sa vie professionnelle brisée, sa vieillesse côtoyer la misère, ses biens vendus aux enchères pour des dettes imaginaires, après une vie de travail et de création où l’intégrité a été la base et l’axe de référence, est d’une violence destructrice.

Et pourtant

Nombreux sont ceux qui “comprennent” et souhaitent cette violence.

A partir de demain, lorsque CC aura peaufiné ses outils réglementaires pour condamner ceux qui “comprennent” la violence, nous pourrons poursuivre en justice tous ceux qui réclament plus de violence fiscale, plus de contrôles fiscaux, plus d’incendies comptables fiscaux chez les français possédants. Car ils ne sont violents évidemment qu’avec les biens des autres.

Personnellement je pourrai poursuivre tous ces magistrats, ces responsables fiscaux de haut niveau qui à longueur de pages de conclusions ou de jugements “comprennent” et absolvent les violences fiscales dont je suis inutilement l’objet.

Et… je suis loin d’être le seul dans ce cas, nous sommes des centaines de milliers. Sans compter que le fisc n’est pas l’unique foyer de violence de l’Etat. Il y a aussi les charges sociales, la route, les surabondantes réglementations, etc… en fait la plus grande partie des activités de l’Etat qui sont en majorité imposées par la force, qui donc sous-tendent l’usage de la violence. Je me demande si CC a bien conscience d’être le maître de cette force, de cette violence….

Il n’est pas douteux que l’Etat est violent par rapport à ses administrés et que nombreux sont ceux qui “comprennent” cette violence.

Grace à CC ils vont être passibles de poursuites judiciaires.

Quel bonheur d’imaginer cet avenir radieux où nos bourreaux et ceux qui les “comprennent” vont déguster, les condamnations vont pleuvoir contre tous ces haineux qui véhiculent le souhait de la violence fiscale, de son extension exponentielle.

Quoique…

Arrivant à la fin de ce billet, je me demande si je ne me laisse pas emporter par l’idée d’une loi applicable à tous. Je suis peut-être un peu optimiste, trop confiant en la justice, comprenant difficilement ce que “comprendre” veut dire dans la bouche de CC. En réalité le problème tient au fait que chacun a sa façon de “comprendre”…

N’est ce pas justement cela la liberté de penser, cher CC ?

Bien à vous. H. Dumas

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INVERSION

Lorsqu’il y a dix ans j’ai créé ce blog je n’avais pas d’objectif précis, sauf celui de témoigner de ce qui m’arrivait depuis une dizaine d’années, que je ne comprenais pas.

Architecte intégré au monde économique depuis 1965, j’avais derrière moi 45 ans d’activité. Pendant toutes ces années je me suis contraint à une éthique absolue, que ce soit quant à la qualité esthétique et technique de mes réalisations ou à mes rapports à l’économie en refusant tout gain illicite ou de complaisance, toute connivence avec les maîtres d’ouvrages ou les entrepreneurs.

J’ai vu ce comportement qui faisait ma réputation et ma clientèle, d’essentiel devenir marginal pour cette dernière. Aujourd’hui l’autorisation délivrée par un technocrate est plus importante que la chaine d’intégrité des intervenants.

Puis, cerise sur le gâteau, le fisc à qui je payais scrupuleusement ce que je devais, est venu me fouiller et me piller, me ruiner.

Les dix ans de réflexions partagées sur ce blog ont abouti à la conclusion que je n’ai pas su m’adapter au changement de paradigme de la société.

L’aurais-je voulu je crois que je n’aurais pas pu. En effet je suis convaincu que les modifications sociétales dont je suis la victime sont inappropriées, qu’elles portent en elles le germe de l’effondrement de notre société.

Je suis aussi conscient qu’il pourrait être mal venu de la part d’un homme de 75 ans en fin de course de prétendre que tout était mieux avant et que tout va s’effondrer après. Ce serait une erreur de me faire ce procès car bien que je tire mes réflexions de ma condition — d’où partent mes observations — je ne m’implique pas personnellement dans mes conclusions.

Ces conclusions sont les suivantes : des croyances se sont installées en lieu et place des réalités, notamment sur trois sujets essentiels, le capital, la monnaie, l’égalité.

Ces croyances sont porteuses pour notre société d’aveuglement, d’incompréhension dans un premier temps, puis d’échec et de conflits à venir, pendant que d’autres systèmes sociaux ailleurs mieux lotis progressent — fatalement à notre détriment — entrainant l’inévitable départ de nos jeunes. Si j’avais vingt ans je partirais.

Le capital

Ce fut ma première analyse, le capital est essentiel en tout à tout progrès.

Capitaliser c’est accumuler et transmettre, une activité que de l’ensemble du monde vivant seuls les hommes sont capables. C’est ce qui explique leur développement fulgurant dans la chaine du vivant.

La science, la culture, la pensée, la médecine pour ne prendre que ces exemples sont la résultante de leur capital attaché.

Pas de culture sans bibliothèque qui ne sont que l’expression du capital culturel, que les livres conservés soient lus ou non. Pas de science sans l’enseignement dans cette discipline des connaissances acquises qui sont le capital scientifique. Evidemment il en est de même en économie.

Chaque invention ou compréhension nouvelle vient immédiatement augmenter le capital collectif auquel elle est liée, quelque soit son propriétaire du moment, quel qu’en soit l’usage qui en est fait. Le capital est constitué de choses utilisées et de choses non utilisées. Il n’est pas de capital dormant ou de capital actif, le capital est global.

Ce qui permet de dire que le capital est la chose la plus utile qui soit, qu’il doit être impérativement protégée car toute atteinte à celui-ci met en péril l’activité qui en dépend.

Mais aussi que le capital – dans sa spécialité — est immédiatement commun à toute l’humanité quel qu’en soit son propriétaire.

Le capital est donc une accumulation de biens globale sans hiérarchie d’utilité, collectif par destination indépendamment de son possesseur.

Ceci posé, il n’est pas besoin d’être un fin observateur pour constater que toutes les sociétés qui ont soit détruit, soit oppressé et limité leur capital économique, ont vu leur économie périr.

Mais aussi que notre société croit globalement nécessaire de détruire son capital économique au motif qu’il faudrait l’éparpiller, le partager artificiellement, le redistribuer. C’est la première faute lourde que j’ai constatée. C’est la première des croyances qui tuent.

La monnaie

Souvent confondue avec la richesse la monnaie n’est qu’une convention.

Son utilité économique est réduite à la simple transition. Elle est une garantie de continuité en permettant entre deux ou plusieurs actes économiques de garder intact la valeur générée par ces actes.

Sa crédibilité dépend de sa stabilité. Pour que la monnaie existe il faut que ceux qui en ont besoin s’accordent à lui conférer la valeur qu’ils attendent d’elle.

En réalité la monnaie devrait être indépendante, garantie, à valeur fixe ou au moins prévisible. Sans quoi sa mission n’est pas remplie et elle devient un élément instable des transactions.

De ce point de vue, je n’ai jamais connu de monnaie remplissant les conditions essentielles à la réalité de son existence.

Les Etats se sont attribués l’exclusivité de sa production, alors que le marché aurait certainement était plus apte par la concurrence à créer une monnaie garantie et stable. Mais le phénomène est mondial.

Je n’ai connu que monnaie trafiquée, je suis atterré quand je vois qu’une majorité se dégage pour la trafiquer davantage.

Le crédit excessif qui accroît la masse monétaire au-delà de sa nécessité, qui permet d’accéder au résultat avant l’acte économique devant le générer, est un risque systémique d’une imprudence folle. Ajoutons à cela le fantasme de richesse accolé à la monnaie qui finit par en pervertir l’utilité, tout est de travers pour elle.

Je ne sais pas ce qu’il en serait autrement, si elle était limitée à son rôle, cette situation n’est plus d’actualité depuis presque un siècle.

Notons que la monnaie — s’il n’était des préteurs indélicats — ne permet pas par elle-même de trahir l’économie ou la société. Donc pas d’affaire véreuse sans préteurs véreux, pas de guerre sans préteurs véreux. La monnaie simple garantie temporelle de valeur est neutre, ne représentant momentanément que la valeur ajoutée ou retranchée à une transaction.

Les croyances qui affectent la monnaie sont multiples et profondes. On la pense acteur économique, richesse, initiée par l’Etat qui n’est que son garant, indépendante de l’économie, distribuable comme au Monopoly. Rien à voir avec sa réalité.

C’est la deuxième des croyances qui tuent.

L’égalité

Je m’en suis expliqué dans le billet précédent.

Les hommes naissent égaux, cette égalité fondamentale, indiscutable, est une donnée personnelle. Chacun de nous ressent cette égalité indépendamment de son statut social qui n’est qu’apparence.

Mandela se pensait l’égal de ses geôliers, il l’était même s’il était le seul à ressentir ainsi sa position de prisonnier. Contrairement, beaucoup de puissants sociaux qui se ressentent inférieurs compensent cette sensation par un déchaînement de pouvoir.

La question n’est donc pas “comment rendre égale l’apparence sociale ?” mais plutôt “comment vivre mon égalité d’homme dans un monde inégal ?“.

L’égalitarisme qui prône l’égalité apparente par la redistribution ne fait qu’ouvrir la porte à l’arbitraire et au pouvoir mis au service des croyants à ce système.

Il engendre le vol et son apparente légalité couverte par la légitimité affirmée de la redistribution, sans apporter le ressenti d’égalité personnel.

L’égalitarisme est une croyance qui bouleverse la nature humaine au point de faire d’une émotion personnelle une obligation collective.

Ainsi le sentiment d’égalité et son corollaire le sentiment d’injustice, émotions profondément personnelles, se transforment par le biais de l’égalitarisme en données collectives, évidemment sans solution malgré les contraintes insupportables qu’elles génèrent.

Il s’agit ici de la troisième croyance mortelle parce qu’annihilant le devoir de se connaître soi-même, de s’apprécier en tant qu’homme, indépendamment de sa réussite sociale.

J’ai vu cette troisième croyance s’amplifier jusqu’à devenir un poison paralysant pour notre société.

Conclusion

Tout cela ne m’intéresse plus, ce billet est une sorte de testament intellectuel.

J’ai compris qu’avoir raison ne sert à rien, n’est que souffrance. La raison est mise en échec par le temps. Elle est instantanée, lui s’étire comme bon lui semble.

En 1973 je me suis insurgé contre la loi Royer. J’expliquais alors qu’en mettant la grande distribution en position de monopole on ne rendait service à personne. Pas aux consommateurs évidemment, mais pas non plus aux distributeurs qui allaient s’engraisser dans la facilité au détriment de leur efficacité à venir. Nous y sommes, ces gros pleins de soupe n’ont pas vu arriver les évolutions commerciales du monde, ils sont en train de se fracasser…. partout.

En ce qui me concerne je n’ai aucune chance d’échapper aux vols fiscaux dont je suis l’objet, qui sont la conséquence, le bras armé, des croyances mortelles qui se sont emparées de notre société, dont nous venons de faire le tour, qui vont anéantir ce pays. Je coulerai avec le Titanic-France.

Ces croyances stupides pour survivre ont dû inventer un langage, les mensonges colportés par ce langage me désespèrent et ferment la porte à tout retour en arrière, à toute prise de conscience. Seule la faillite pourra clore cette dérive. Dans quel état allons-nous y arriver ?

Je remercie sincèrement ceux qui ont eu la gentillesse de suivre ce blog et les pénibles avancées de ma pensée. Hélas tout ça pour aucun résultat tangible.

Bien à vous.

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L’égalité une croyance intime

Malraux a dit “Le XXIème siècle sera spirituel ou ne sera pas”, je partage cette opinion.

Ce siècle se désengagera des croyances par l’esprit ou il signera la fin de l’humanité, tant la puissance acquise par la technique des hommes les expose à la folie de leurs croyances.

Jésus confie l’église à Pierre dont il connait déjà la trahison, aujourd’hui consommée. On peut en conclure que depuis toujours on sait au fond de nous que nos pensées profondes sont inexorablement le socle de structures qui les trahiront. Que nos croyances nous amènent à accepter l’inacceptable de la part de ceux qui nous affirment les comprendre, les représenter, en être les initiés et les régulateurs.

Comment ne pas être effrayé par les affirmations en une croyance assumée de la part de ces femmes évadées de Daech ?

Comment rester insensible aux dérives sexuelles de l’église catholique et à l’effondrement moral du Primat des Gaules, le Cardinal Barbarin, qui a agi croyait-il en toute bonne foi ? Sa désespérance au vu de tous interroge.

En clair

La pensée de Dieu s’impose à tous les hommes, y compris évidemment à ceux qui justement se croient obligés de ne pas y croire.

Il est ainsi des pensées qui sont communes à l’humanité toute entière, dont la force est si puissante que l’homme se croit contraint de les externaliser par une représentation sociétale, alors qu’elles n’existent qu’au fond de lui, qu’elles ne peuvent pas exister ailleurs.

Ce besoin pour l’homme de représenter hors de lui le plus profond de son âme pour l’apaiser, ouvre la porte à toutes les escroqueries.

Le problème tient au fait que ces pensées strictement personnelles sont la cause d’immenses souffrances par leur seul questionnement. Celui-ci, incontournable, perturbe gravement l’esprit. La réponse la plus simple consiste à tenter d’externaliser le combat interne qu’elles génèrent. S’en déresponsabiliser.

Dieu — en fait la mort — par la croyance cesse d’être une question intime insoluble, dont la suppression vaut bien une soumission tant la souffrance du questionnement est ainsi allégée. C’est ce que savent les dominés et les dominants de ce sujet, les faux crédules et les vrais escrocs.

Il en est de même pour l’égalité.

Ce sentiment strictement personnel, interne à chacun de nous, est abusivement utilisé par des charlatans pour dominer des populations.

L’égalité est un sentiment qui génère à l’intérieur de chacun de nous une souffrance terrible s’il vient à manquer. Cette souffrance est l’injustice.

Le sentiment d’injustice permet de réclamer aux autres l’égalité.

Alors que la question est exclusivement personnelle, totalement relative, elle ne devrait jamais se poser des autres vers nous, mais au contraire de nous vers les autres.

La question n’est pas : “Les autres me traitent-ils d’égal ?” mais “Est-ce que je me sens l’égal des autres ?”  

Les autres ne peuvent pas connaître mon sentiment sur ce sujet. Je suis le seul à savoir si je me sens l’égal du roi — que je suis en tant qu’homme — ou si au contraire je me sens inférieur à lui.

Cette question fondamentale empoisonne la vie de chacun de nous, aussi violemment que l’idée de la mort.

Les vautours se sont emparés de cette idée strictement personnelle d’égalité. En son nom ils tuent et dominent sans vergogne. Ils ont trouvé le joli mot de “redistribution” pour dissimuler leurs turpitudes.

L’Inadéquation de ce mot est pourtant évidente. La redistribution matérielle ne peut intervenir que de deux façons, soit on redistribue ce qu’on a gagné, soit on redistribue ce qu’on a volé. La première méthode s’appelle l’échange, le marché, la deuxième s’appelle l’égalitarisme.

Dans tous les cas ce palliatif matérialiste ne peut pas répondre au questionnement profond de l’égalité, qui ne se résume pas au partage de biens matériels mais à une émotion existentielle personnelle, aussi propre à chacun de nous que notre ADN.

Les vautours en simplifiant le problème ne peuvent évidemment pas le résoudre, puisqu’il n’est pas soluble. Mais ils peuvent prendre le pouvoir et piller.

C’est ce qu’ils font. Au nom de la redistribution ils pillent cent pour redistribuer vingt, quand tout va bien. Encore moins quand les pillés épuisés rendent l’âme. Plus du tout ensuite. In fine arrive la guerre, la violence, la mort pour tous.

Et les hommes restent chacun envahi par l’idée d’égalité qui taraude leur esprit comme celle de la mort, de Dieu.  

Nous assistons en direct à l’effondrement du catholicisme, croyance autour de l’émotion personnelle face à la mort, mais bien d’autres croyances sur ce sujet ont encore cours en ce monde.

Nous assistons en direct à l’avènement de l’égalitarisme, nouvelle croyance qui gagne petit à petit le monde et dont l’effondrement n’est pas pour demain.

Je ne verrai pas les tribunaux condamner pour harcèlement les agents du fisc, certains de ceux-ci faire part à la presse des abus dont ils sont les témoins privilégiés, l’institution fiscale regretter le mal qu’elle fait, s’excuser. Ce sera peut-être dans mille ans….

Je ne dois pas être très malin pour avoir mis soixante-quinze ans à comprendre que le poison de l’humanité n’est que le fruit de l’exploitation par des gens peu scrupuleux de nos émotions intimes, qui dès qu’elles sortent de notre intimité se répandent largement en devenant incontrôlables et vénéneuses puisque irrationnelles, sans assise réaliste, pures abstractions.

Projeter sur les autres nos questionnements personnels dans l’espoir de les régler est folie. C’est par son propre esprit et en lui que chacun de nous les réglera ou ce sera la fin. Malraux avait raison.

Les Gilets Jaunes devraient y réfléchir. Supprimer les escrocs oui, les remplacer par d’autres, non.

Bien à vous. H. Dumas

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Le Diaure Sandrine : Pilote fiscal de drones ATD mortels

Nous avons très souvent des lecteurs qui témoignent de l’usage abusif des ATD – Avis à Tiers Détenteur – par les Services Fiscaux.

Cet acte barbare qui vous prive de votre salaire, de vos fonds en banque, qui ruine votre réputation, dont l’information vous est facturée 120€ par le banquier, est utilisé par le fisc à titre de menace, sans nuance et sans respect de ses caractéristiques.

Normalement vous devriez être averti par le fisc avant que l’ATD soit mis en œuvre ce qui n’est jamais le cas, même pas après. Un lien concret doit exister entre l’entité qui doit la somme et celle qui va subir l’ATD.

De nombreux lecteurs nous signalent avoir été victimes d’ATD sur des comptes ou des salaires sans rapport avec la dette fiscale prétendant le justifier.

Tout cela m’a toujours étonné. Eh bien figurez-vous que je viens d’être personnellement la victime de ce bombardement ATD aveugle.

Je n’en reviens pas.

Voici l’ATD en question :    ATD Cipav

Dès réception de cette absurdité, qui consistait à prélever sur ma retraite personnelle — de 480€ mensuels — des sommes liées à une société indépendante, j’ai adressé un mail à l’adresse figurant sur l’ATD :

Madame,

En pièce jointe l’ATD que je reçois ce jour.

Avant que j’engage une action visant cet ATD, pouvez-vous me préciser en vertu de quelles dispositions vous pratiquez un ATD sur une retraite personnelle de 480€ concernant une dette de société ?

Un prompt retour m’obligerait.

Respectueusement. H. Dumas

J’ai aussitôt reçu la réponse suivante :

Le 5 mars 2019 à 09:48, dolores.criard <dolores.criard@dgfip.finances.gouv.fr> a écrit :

Bonjour Monsieur Dumas

Cette poursuite a été annulée par l’envoi d’une mainlevée.

De mon côté, j’attends vos propositions afin de régler la somme de 17587,55 € au titre des taxes foncières 2015 à 2018 sur cette SCI.

Cordialement

Dolorès Criard

Adjointe CFP Ile de Ré

Ce à quoi j’ai répondu :

Expéditeur: Henri Dumas <sete@groupe-henri-dumas.com>

Date: 5 mars 2019 à 10:33:19 UTC+1

Destinataire: “dolores.criard” <dolores.criard@dgfip.finances.gouv.fr>

Objet: Rép :⁨ ATD⁩

J’espère une mainlevée du JEX demain qui me permettrait de vendre une maison et de vous payer immédiatement

N’oubliez pas que mon insolvabilité est exclusivement due aux abus de vos contrôleurs fiscaux.

Bien à vous.

Il est clair que j’ai eu de la chance, enfin si l’on peut trouver acceptable l’idée que je ne peux pas payer un impôt que je dois parce que le fisc paralyse tout mon stock au motif d’un impôt que je ne dois pas, inventé de toute pièce par des contrôleurs fiscaux fous et vicieux.

Est-ce la chef supposée de Le Diaure Sandrine, Madame Dolores Criard, qui est particulièrement correcte et réactive ? Est-ce la publication à venir évidente de cet événement qui a radouci les mœurs ? Nous ne le saurons jamais.

Mais une chose est sûre, c’est la première fois que je vois ce repère d’escrocs que sont les Services Fiscaux reconnaître une erreur et la modifier instantanément.

Vous imaginez le choc pour moi qui suis habitué à les voir se complaire dans le mensonge et l’abus de droit pendant des décennies.

Je pense à tous ceux qui nous écrivent et qui n’ont jamais eu la chance de rencontrer ce type de correction.

Je n’ose pas espérer que cette correction pourrait devenir la norme, je pense plutôt que Madame Criard est une sainte qui un jour témoignera, comme d’autres saintes, des atrocités qu’elle doit constater tous les jours.

Bien à vous. H. Dumas

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“Il me disait qu’il était le petit instrument de Jésus”

C’est ainsi que le journal Le Monde titre son article commentant le film — signé par entre autres Eric Quintin — sur la sexualité débridée du clergé. Je n’ai pas vu ce film n’ayant pas la télévision.

Je n’ai aucune peine à imaginer la situation générée par cette folie de l’église d’avoir eu l’orgueil démesuré d’éradiquer les pulsions sexuelles de l’homme en son sein, au lieu de les accompagner et de les réguler. Prétention étendue à tous les fidèles par le biais de la confession.

Il n’est pas besoin d’être sexologue pour imaginer la violence du passage à l’acte pour les prêtres et les bonnes sœurs face à de tels interdits. Nous sommes loin d’une petite galipette dans les toilettes d’un avion de ligne. C’est la Rolls de l’intensité sexuelle.

Nous avons donc d’un côté les acteurs initiés, évidemment globalement lucides, y compris les bonnes sœurs, qui perçoivent des émotions XXL, mais au prix d’un déni qui les culpabilise et leur empoisonne la vie tout en les initiant. Le piège total.

De l’autre ceux qui vivent la chose par procuration, la masse qui partage l’émotion en se voilant la face, en faisant semblant de ne rien voir, tout en acceptant l’idée que cela puisse exister. Ces centaines de milliers de lecteurs de “50 nuances de Grey” ou encore ceux qui sourient à la lecture du titre de ce billet que j’ai recopié du journal le Monde.

C’est ainsi que l’église fut une jouissance collective, qui a duré deux mille ans.

Que des millions de malheureux ou de malheureuses aient été pris dans ce tourbillon émotionnel, soient les sacrifiés de la fête, n’a pas gêné la foule. Leurs souffrances au contraire était une garantie du sérieux et du gigantesque de l’émotion.

Et Dieu dans tout ça ? Bof…. n’est-il pas justement l’émotion ?

L’égalitarisme fonctionne sur le même processus.

D’un côté les initiés qui prennent un panard terrible à fouiller la vie et l’intimité des français. Il faut avoir vue la Jourdes, cette salope, chez moi, montrer la mer que tous les sétois y compris les plus humbles voient tous les jours, me disant pour couvrir ses falsifications occasionnant un redressement inique : “c’est cette vue que vous payez”.

Il faut avoir compris l’intensité des émotions de Martineau et de Garcia, mes contrôleurs tortionnaires, à me voir gigoter comme un con au bout le leur ligne depuis 15 ans et attendre probablement mon agonie comme satisfaction suprême, sous la forme de la vente en cours de tous mes biens.

Il faut imaginer leur partage de ces émotions entre collègues de Bercy, comme à la curie romaine entre collègues du Vatican, dans le silence et la complicité.

Ici aussi la masse, qui sait parfaitement qu’elle ne retire aucun avantage direct à ces viols matériels, fait semblant de croire que tout ce système est fait pour elle. Elle trouve à cette croyance le plaisir du partage de la fouille et de la destruction par procuration.

Les politiques qui organisent tout le bazar y voient le moyen d’asseoir leur pouvoir, de faire en sorte que nul ne puisse le contester, et aussi les retours initiatiques d’informations à la suite des fouilles.

Et l’égalité dans tous ça ? Bof… elle n’est comme Dieu qu’un concept qui sous-tend l’émotion.

L’égalitarisme est une jouissance collective, qui pourra peut-être durer deux mille ans.

Les souffrances générées ? Ceux qui sont dépossédés de leur biens, de leur travail, jetés dans la misère au nom sacré de “la fraude fiscale”, qu’en est-il d’eux ?

Aujourd’hui ils crèvent sans que la moindre parcelle d’émotion soit détectée. Demain il en sera de même.

J’ai écrit à Qintin :

“J’ai été très attentif au film que vous avez réalisé sur les couvents.

Dans la mesure où vous en êtes bien l’auteur, où je ne m’adresserais pas accidentellement à un homonyme, je vous remercie de prendre connaissance du papier suivant : https://www.temoignagefiscal.com/les-besoins-le-service-le-pouvoir/

Depuis des siècles le clergé est un vecteur d’abus sexuels en tout genre du fait de son orgueil à prétendre juguler les pulsions sexuelles de l’homme, les terribles souffrances induites commencent juste â paraître, objectivement dans l’indifférence générale sauf en ce qui concerne le coté croustillant de la chose.

L’autre terrible orgueil de notre société s’appelle l’égalitarisme. En son nom de nombreux français sont dépossédés de leurs biens, violés dans leur intimité morale et matérielle.

Avec pour Bercy la même approbation de la population que pour les prêtres dans le passé.

Êtes-vous suffisamment avancé dans la compréhension des hommes et de leurs pulsions pour que nous en parlions ?”

Bien à vous. H. Dumas

 

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Les besoins, le service, le pouvoir

Les besoins

Tout être vivant a des besoins. Lorsque le lion a faim il attaque une gazelle et la mange. Lorsque le lion est faible, qu’il ne peut plus attraper de gazelles, il ne mange plus, c’est à son tour d’être mangé par les hyènes.

Comme le lion, initialement les hommes se procuraient sur place le nécessaire à leurs besoins, la planète et quelques efforts y pourvoyaient.

Le système était largement limitatif.

Gagnant en intelligence, pour des raisons que personne ne connait vraiment, l’homme s’est organisé collectivement pour accéder à ses besoins.

Le service

Dans cette organisation collective, d’autres hommes apportent des réponses aux besoins de chacun. Jusqu’à un point irréversible où la spécialisation rend chaque homme dépendant des autres. C’est ici que la notion d’échange apparaît.

Arrivé à ce stade où l’homme reste encore capable de pourvoir seul à ses besoins ou de décider de charger autrui d’en assumer une partie, l’échange naturel se crée.

Cet échange revient à un service qui peut soit être négocié soit être capté par la force. D’un côté on parle d’économie, de l’autre de politique.

Puis, l’intelligence progresse encore et arrive récemment l’industrialisation, la répartition du travail, c’est-à-dire que le service rendu n’est plus le fait d’un seul homme mais d’une multitude d’hommes qui assemblent des produits ou des idées en étant aussi interdépendants entre eux.

Il y a deux façons alors de réguler la masse des intérêts croisés générés, les mêmes qu’au stade précédent, l’économie que l’on appelle le marché ou la force qui est toujours la politique.

Le marché part du principe que chaque service doit être payé par un service égal en valeur, celui qui ne peut pas payer n’a pas de service.

La politique prétend, à l’aide de la force, permettre à tous d’accéder aux services dont ils ont besoin, sans qu’il soit nécessaire de le payer par un service égal en valeur.

Dans le cas du marché certains n’auront pas les services dont ils ont besoin, dans le cas de la politique c’est la valeur d’équilibre nécessaire à l’acquisition des services rendus qui va faire défaut.

Attention, nous sommes entre hommes se rendant ou devant se rendre des services, donc tout cela peut se discuter, s’essayer, se négocier.

L’échange de service en soi n’est pas et ne peut pas être conflictuel, il ne peut être que consensuel puisque incontournable. S’il est conflictuel ce ne peut être que ponctuellement, autrement il n’est pas. Prendre sans contrepartie s’appelle le pillage.

Le pouvoir

Mais les hommes sont des hommes, ils incluent des pulsions qu’ils n’ont jamais réussi à maîtriser durablement.

Ces pulsions sont des réactions strictement individuelles, qui n’impliquent que celui qui les vit, au détriment de celui qui les subit. Elles sont la réponse biologique aux besoins des hommes, pas toujours adaptées ou possiblement en retard sur l’évolution sociétale.

Par exemple, la pulsion sexuelle qui fut nécessaire à la multiplication devient aujourd’hui inutile face au surnombre potentiel, donc un inconvénient difficile à gérer.

La pulsion de pouvoir est aussi un reste encombrant d’époques révolues.  

Elle ne doit pas être confondue avec le commandement délégué.

La pulsion de pouvoir est issue de périodes où l’humanité ne possédait pas d’outil de communication instantané. Où celui qui savait, qui était informé, devait impérativement décider, la survie du groupe était en jeu.

L’information instantanée alors n’était pas imaginable, aujourd’hui elle est acquise.

Le Président de la plus grande puissance mondiale agit au vu de tous, dans l’instant. Il n’a plus le pouvoir, il n’a qu’une délégation de commandement.

Hélas, tout comme certains hommes ont conservé des pulsions sexuelles primaires, d’autres ont conservé une pulsion de pouvoir primaire.

La première est largement contestée, la seconde est encore tolérée, voire acceptée et même demandée.

La complication

Il y a une confusion entre le commandement délégué, qui est un mandat, qui trouve sa place dans toute organisation collective démocratique et le pouvoir qui n’est qu’un instinct personnel devenu inutile dans notre société avancée, qui est assimilable à une violence intellectuelle ou physique.

La complication tient au fait que dans une société d’échange de services, il est des services qui paraissent si essentiels que celui qui les rend peut exiger en échange un pouvoir, si son tempérament personnel l’y pousse.

Par exemple un médecin peut, au-delà du service qu’il doit, prendre le pouvoir sur un malade dépendant.

Un incubateur à pouvoir.

Nous avons vu qu’il existe une variante politique de l’échange, elle consiste à fournir des services sans mettre en face des services d’égale valeur. Cette organisation politique s’appelle le socialisme.

Dans cette configuration celui qui procure le service est déterminant pour celui qui en a besoin, car sans lui ce dernier ne l’a tout simplement pas. Nous avons vu que cette organisation politique implique un déficit d’échange qui ne peut se solutionner que par la force, par l’impôt.

En conséquence celui qui apporte un service — considéré comme crucial — sans sa contrepartie va pouvoir monnayer cet apport au profit de sa pulsion personnelle de pouvoir et donc exiger ce pouvoir de ceux à qui il apporte le service.

Bien plus, en démocratie il suffit que les bénéficiaires de ce type d’organisation deviennent majoritaires pour qu’ils offrent le pouvoir non pas en récompense d’un service mais dans le seul espoir d’obtenir des services sans compensation de valeur.

Conséquemment, tout homme de pouvoir est fatalement socialiste, puisque c’est le système politique dans lequel le pouvoir est dévolu à celui qui donne sans compensation.

Dans le cas contraire nous serions en organisation économique où les services s’échangent en égalité de valeur. L’économie n’est pas propice au pouvoir, il n’y est qu’illusion.

Conclusion

La pulsion individuelle de pouvoir se concrétise, comme toutes les pulsions non maitrisées, par un poids imposé aux autres par la force et le harcèlement.

Aujourd’hui ou l’on tente de débarrasser la planète des pulsions sexuelles en les pénalisant à outrance — j’ignore s’il s’agit d’un bien ou d’un mal — il serait temps d’essayer de se débarrasser des pulsions de pouvoir qui sont du même tonneau.

Les Gilets jaunes entrevoient le problème en refusant le pouvoir, mais hélas pas la solution qui passerait par l’éradication de la cause, le socialisme.

Une société d’échange de services comme la nôtre n’a pas besoin d’hommes obsédés par le pouvoir, tout service étant négociable elle a besoin de négociateurs débarrassés de la pulsion de pouvoir.

Y en a-t-il dans la salle ? Pas sûr.

Bien à vous. H. Dumas

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Pouvoir et Service

J’ai un ami avec qui j’aime échanger. J’aimerais qu’il publie sur ce blog, mais il n’est pas motivé, peut-être sommes-nous ici un peu trop intransigeants.

Appelons-le MY, sachons que c’est un homme brillant, intègre, catholique, plutôt du côté de l’ordre, mais lucide et honnête.

Notre discussion que je publie avec son autorisation porte sur le pouvoir et le service, enfin une fois les arguments avancés.

Les discussions ont ceci de magique c’est qu’elles prennent corps au fur et à mesure de leur développement. Celui qui conclut comme moi maintenant a l’avantage, mais disons que nous ne sommes pas dans une compétition et qu’il s’agit juste de faire progresser la pensée.

Notre discussion a avancé jusqu’à la logique du pouvoir et sa nécessité, un point de désaccord total entre nous, tout en respectant la vision de chacun.

Pour moi l’Etat n’existe pas, les hommes de l’Etat non plus, le pouvoir est une pulsion individuelle pas un besoin collectif.

En revanche le service public est une nécessité, il n’a pas besoin du pouvoir, je dirais même au contraire.

Prestataire de service j’ai passé ma vie à servir, la plupart du temps des hommes du pouvoir public ou privé, ce sont les mêmes.

Je n’ai jamais touché au pouvoir, j’aurais pu. Mais je n’étais pas sûr d’être capable de maîtriser cette pulsion et les conséquences possibles sur les autres me faisaient peur.

Le pouvoir est une pulsion personnelle violente, du même niveau que les pulsions sexuelles. On voit comment l’église qui a eu la prétention de maîtriser les secondes s’y est engloutie, c’est un peu le même destin qui attend ceux qui pensent pouvoir maîtriser les pulsions du pouvoir politique.

Quand on a compris cela, on a tout compris, tout s’éclaire.

Venons-en à ce qu’écrit mon ami, lors d’une de ses lettres qu’il publie régulièrement :

“Renan définissait la nation « comme une grande solidarité constituée par le sentiment des sacrifies qu’on a faits et de ceux qu’on est disposé à faire encore ». Ce rappel me conduit à répondre à un ami qui, à propos d’une de mes chroniques, niait la notion « d’affaire d’Etat » non pas en discutant sur les faits rapportés, mais sur l’inexistence de l’Etat au profit des seuls Français, c’est-à-dire, de la nation.

Au risque de paraître cuistre ou discutailleur, il me semble utile d’essayer de définir l’entité qui nous rassemble.

Il y en a d’abord une très concrète : le pays. Chacun sait de quoi l’on parle quand on évoque le pays. Des régions, des paysages, des frontières, naturelles ou non. C’est un ensemble géographique dans lequel nous avons le sentiment de pouvoir nous mouvoir librement, où nous sommes partout chez nous, où l’on parle la même langue. Le pays fait l’unité tangible de la nation.

La nation n’est, ni pour Renan ni pour quiconque, une réalité concrète. Elle est cependant, autant que le pays, facteur d’unité. Mais elle ne se voit pas, ne se touche pas, ne se sent pas. Elle échappe aux sens. Mais comme le disait Saint Exupéry « On ne voit bien qu’avec le cœur ». La nation se ressent. Le lien national est fait de sentiments. C’est pourquoi il est si ténu. Il peut changer, s’interpréter et devenir le sujet de polémiques inextricables et de guerres civiles.

Il y a donc une troisième entité, l’Etat, chargé par la nation de maintenir le lien national dans le pays.

Les anarchistes nient l’Etat, délégataire de cette autorité, estimant que la nation suffit à faire respecter le lien national. Les dictatures imposent un Etat contre la nation et seules les démocraties, parce qu’elles se veulent plus raisonnables, reconnaissent dans l’Etat l’autorité à laquelle elles se soumettent pour rendre lisible le lien national.

L’affaire d’Etat survient donc dans une démocratie lorsque l’Etat contrevient à cette obligation en masquant à la nation les moyens d’éclaircir une situation qui demeure incompréhensible aux yeux de tous. Ce peut être un scandale. La France en a connu beaucoup, de l’affaire Dreyfus à l’affaire Stavisky en passant par l’affaire du trafic des légions d’honneur, à l’affaire Boulin, à l’affaire Ben Bella et tant d’autres. Ce peut être aussi, à défaut de scandale, un simple mensonge, l’affaire du Rainbow Warrior, ou une pratique illégale, les écoutes de l’Elysée, etc… Dans tous les cas, il s’agit d’un cas où l’Etat, représenté par le pouvoir, s’est mis en position de distendre ou de rompre le lien national et a ainsi failli à sa mission.

Je ne crois pas qu’il faille avoir de la nation une vision aussi pessimiste que celle de Renan. La nation n’a pas que des sacrifices à accomplir en commun. Elle a aussi un destin que l’Etat est chargé de faire aboutir.”

Bon, il est possible que je sois l’anarchiste dont il est question, ou si ce n’est moi c’est donc mon frère.

Ma réponse :

“Pour le sentiment de nation je peux te suivre, d’autant que tu es très prudent.

On pourrait dire qu’il s’agit d’un partage culturel global qui inclut principalement la nation et qui nous façonne de façon indélébile. OK

Quant à l’Etat, aucune excuse pour les hommes de l’Etat qui ne représentent qu’eux-mêmes, qui oublient qu’ils n’ont qu’un mandat, et qu’une nécessité ponctuelle là où nous ne pouvons agir qu’en groupe.

Partout ailleurs ils usurpent une fonction qu’ils devraient avoir la pudeur de ne pas s’attribuer.”

La discussion est ouverte, vous pouvez participer.

Bien à vous. H. Dumas

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Perte d’altitude pour les Gilets Jaunes, le crash n’est pas loin, dommage.

Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, les Gilets Jaunes ne sont pas le début d’un événement sociétal mais sa fin.

La fin de l’acceptation par les français de la pression bureaucratique qui les étouffe. Depuis quarante ans la bureaucratie, au motif de nous rendre service, s’est introduite dans notre vie privée à des niveaux jamais atteints, semblable à ceux de l’inquisition.

Cela se traduit à minima pour tous par une réglementation délirante, accompagnée d’un pouvoir exorbitant donné aux fonctionnaires chargés d’appliquer sur le terrain cette bureaucratie. Ce pouvoir est journellement utilisé par eux abusivement

Cela se traduit pour les classes moyennes par la contestation de leur propriété privée socle de leur vie, et la captation de l’intégralité de leurs revenus ne leur permettant plus de s’élever dans l’ordre social ou d’y élever leurs enfants.

Cela se traduit pour les plus pauvres par la fin de l’ascenseur social qui les bloque définitivement au niveau de la misère. Les ponctions faites sur leurs salaires par les charges et les impôts indirects empêchent toute augmentation différentielle, font d’eux une masse homogène dont ils ne peuvent pas sortir, annihilent tout espoir de simple survie.

Cela se traduit pour les plus riches qui acceptent la connivence par un partage festif de ce qui reste du gâteau entre eux, les fonctionnaires et les élus. Mais, avec l’instabilité qui va avec ce type de contrat révocable à l’humeur. Pour ceux qui refusent la connivence ils doivent choisir entre l’exil ou la dépossession fiscale.

Cela se traduit enfin par un outil d’oppression au service de ces folies à mi-chemin entre le KGB et la Stasi : Bercy et ses Services Fiscaux. Une fiscalité qui tue journellement des milliers de personnes impunément.

Un ras le bol

Majoritairement les français ne veulent plus de ces abus technocratiques et fiscaux qui leur gâchent la vie, c’est ce rejet qui leur a fait accepter la violence des Gilets Jaunes.

Mais les français ne sont pas encore arrivés au point où ils pourraient clamer leur souhait de liberté haut et fort, s’associer à la violence des GJ, tant l’engeance technobureaucratique a lessivé leurs cerveaux depuis tant d’années.

Elus, presse, éducation nationale, intimement liés aux fonctionnaires ou fonctionnaires eux-mêmes, rabâchent à longueur de journée que sans la bureaucratie, l’avalanche de lois, le principe de précaution, le nivellement économique, la France serait Bornéo, la jungle.

Ils osent prétendre que l’individu ne doit pas exister en tant que tel, qu’il doit se fondre dans la masse. Être transporté comme du bétail, sauf s’il sait faire de la trottinette ou du vélo. Être Logé “entassé” dans des tours pour économiser la terre, sauf s’il habite un logement de fonction de la république. Dépendre en tout de l’Etat et de ses fonctionnaires qui savent mieux que lui ses envies ou ses besoins. Être esclave de l’Etat, donc d’eux.

Ils prétendent que la nature de l’homme est mauvaise, mais qu’eux sont en mesure par leurs lois abondantes de la canaliser.

Ployant sous cette avalanche de fausse morale technocratique les français doutent de la légitimité de leur propre vie, c’est un comble.

Mais, à force de discuter entre eux sur le net, ils ont fini par comprendre leur situation, ils ne la veulent plus.

Ils ont adoubé les Gilets Jaunes à cause de cela. Ceux-ci ont été la résultante apparente du rejet dominant invisible de la dictature bureaucratique.

Au début tout était parfait, au fil du temps tout s’est détraqué.

Les Gilets jaunes n’ont pas compris deux choses : qui ils représentent et qui ils sont.

Parce que ceux qui les soutenaient ne sont pas naturellement violents ou agitateurs, les gilets jaunes ont fini par les oublier.

Parce qu’ils ont oublié leurs soutiens ou mal compris la pensée qui les portait, ils ont cru que leur réalité du moment était l’intégralité de leur mission.

Ils ont alors pensé que la violence et leurs statuts personnels pouvaient triompher.

Mais triompher de quoi ? De problèmes personnels ? Ce n’était pas l’enjeu du débat.

L’enjeu était sociétal

C’est tout le corps social qui ne veut plus de la technobureaucratie.

Hélas pour les Gilets Jaunes cette dernière a compris le message, elle se fait discrète, elle a senti le vent du boulet. Du coup, naturellement frileuse,  la masse qui soutenait les Gilets Jaunes sans se montrer, ne les soutient plus. Elle est momentanément rassurée.

Mais rien ne change. Ce n’est pas Macron, pape du système technobureaucratique, qui va être en mesure de redonner aux français la liberté qui leur manque tant, qu’ils n’osent pas réclamer mais qu’ils désirent secrètement.

L’idée de rupture portée par les Gilets Jaunes est définitivement installée, la liberté est en route, les fonctionnaires ont perdu, ils le savent.

Les Gilets Jaunes vont rentrer chez eux, pour certains ce sera dur. Notamment pour ceux qui y auront laissé des sous, pour ceux qui vont retomber dans l’anonymat. Pour tous qui avaient trouvé ici l’ambiance fraternelle de l’action et à qui elle va manquer.

Qu’ils ne désespèrent pas, la prise de conscience, cette partie du combat qui grâce à eux a été décisive, en ouvre un autre.

Maintenant que l’envie de liberté est publiquement partagée grâce à eux, il va falloir la conquérir.

Ceux qui comprendront que la liberté ne passe pas par davantage d’Etat, davantage de nivellement, davantage de fausse protection ruineuse, mais au contraire par moins d’Etat, moins de nivellement, moins de fausse protection ruineuse, ceux-là seront du combat à venir. Il va falloir qu’ils oublient les clairons de Mélenchon et de Le Pen, qu’ils entendent le froissement discret du peuple qui les a portés et qui est prêt à les porter de nouveau en son temps.

Nous reverrons les Gilets Jaunes, pas tous probablement.

Bien à vous. H. Dumas

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L’AVEU (vidéo)

La Cour d’Appel de Montpellier a rendu l’arrêt que vous connaissez.

C’est un coup de tonnerre dans l’hypocrisie bien huilée entre le Fisc et la Magistrature destinée à nous convaincre de l’équité des contrôles fiscaux et à accréditer la légende de la fraude fiscale mère de toutes les dettes de l’Etat.

Et bien non, la réalité qui ressort de l’aveu même du magistrat qui a signé cet arrêt est que les contrôles fiscaux sont bien un espace de non droit, une lettre de cachet contemporaine.

Les lettres de cachet, parlons en : LIEN

Bien à vous. H. Dumas et E. Bolling

 

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Oui, il faudrait d’abord tout casser

Les Gilets Jaunes ne se trompent pas, rien ne peut être reconstruit sans d’abord tout casser.

La technobureaucratie n’a pas de limite, son oppression est totale, elle usurpe le pouvoir et détruit inutilement le capital de la France et par la même occasion tous les français y compris les plus humbles.

Rien ne peut l’arrêter. Elle n’est pas modifiable. Elle n’a pas de marche arrière.

En voici la preuve.

Ceux qui suivent ce blog depuis le début savent que tout a commencé il y a vingt ans, quand une fonctionnaire — escroc par vocation personnelle et servilité à la technobureaucratie — nommée Jourdes, représentant les Services Fiscaux, a redressé les droits de succession au décès de ma mère et les droits de donation à mes enfants.

Elle dut pour cela, alors que les déclarations étaient parfaitement conformes à la réalité, réaliser des faux grossiers. Puis face à ma violente réaction judiciaire elle fut contrainte d’appeler à son aide la “fraternelle fiscale” pour me liquider pensant du même coup m’empêcher de m’exprimer. Cela me valut deux contrôles fiscaux qui ont entraîné ma ruine totale.

Cela a duré vingt ans. Oui, vingt ans !!!

Vingt ans de misère. Ma fille à 15 ans recevait déjà des mises en demeure de paiement, son premier salaire d’interne fut saisi. Personnellement j’ai dû vendre la plus grande partie des objets que j’aimais et vivre avec une retraite de 470€ par mois, en accumulant les dettes.

Puis il y a deux ans La Cour de Cassation m’a donné raison et renvoyé l’affaire devant La Cour d’Appel de Montpellier.

Contrainte celle-ci a rendu hier l’arrêt que vous pouvez lire avec ce LIEN.

La Cour d’Appel a dû me donner raison, elle n’avait pas le choix.

Mais, informée évidemment des manœuvres frauduleuses du fisc, de ses harcèlements destructeurs, de ses comportements indignes, elle n’en a pas pipé mot. Alors que ces éléments délictueux étant mis au dossier, l’arrêt aurait dû les évoquer et prendre position. Qui ne dit rien consent…

Bien plus, La Cour m’a alloué 3.000€ pour les frais de procédure, le dixième de leur coût réel. Une insulte.

Pire. À l’audience le magistrat s’est permis de dire :”Finalement il ne s’agit que d’une différence d’estimation entre vous et le fisc, si tout le monde faisait un tel foin dans ce cas on ne s’en sortirait plus”

Je rappelle qu’il est prouvé que le redressement était injustifié, que le magistrat le savait, ce qui revient pour lui à avoir dit, publiquement, en pleine audience et en toute impunité : “Si tous les français à qui l’on demande une somme qu’ils ne doivent pas faisaient comme vous des procès au lieu de payer, on ne s’en sortirait pas”.

Peut-on imaginer pire ? Oui on peut.

Car dans le corps de son arrêt le magistrat dit ceci :”…l’administration fiscale a engagé une procédure de redressement dans des conditions régulières et si le bien-fondé de la contestation est finalement retenu, cette circonstance n’est pas en soit de nature à caractériser un recours abusif à une telle procédure, alors que l’administration fiscale est dans son rôle lorsqu’elle procède au recouvrement de l’impôt et que la détermination du montant des droits de mutation effectivement dû procède, en l’occurrence, d’une simple divergence quant à l’évaluation des biens soumis à l’imposition, peu important que la procédure de redressement  et les procédures judiciaires, qui l’ont suivie, durent depuis près de 19 ans maintenant…”

Et oui, vous avez bien lu. La Cour d’Appel de Montpellier instance de haut niveau, sur renvoi de La Cour de Cassation trouve naturel :

que Bercy et ses sbires puissent éditer une imposition à partir de falsifications — faux certificats d’urbanisme, faux plan d’un chemin inexistant —

que Bercy puisse en dernière instance, devant cette Cour d’Appel, se réclamer encore de ces faux

que Bercy, pour dissimuler ses falsifications, puisse tuer en établissant de fausses fraudes fiscales sur mes entreprises, en les ruinant, en me poussant à la misère moi et ma famille après 40 ans de travail transparent et irréprochable

que tout cela gâche à moi et à ma famille 20 ans de vie.

Circulez, il n’y a rien à voir, La Cour trouve tout cela parfaitement normal, dans la droite ligne de la mission naturelle des Services Fiscaux….

Nous sommes au fond du trou.

“Échappe toi pour sauver ta vie, ne te retourne pas” dit l’ange à Lot avant que Dieu détruise Sodome la perverse. Nous en sommes là.

Conclusion

Les contrôles fiscaux et leurs conséquences sont hors-sols, on évolue ici dans une zone de non droit tout à fait semblable aux lettres de cachet, dénoncées en 1778 par Mirabeau, qui jetaient des milliers d’innocents dans les prisons royales.

Elles ne furent abolies qu’en Mars 1790 et difficilement, une grande partie des députés de la Constituante hésitant à les abolir au prétexte que la justice pourrait en être déstabilisée….

Bercy et ses escrocs assermentés ont encore de beaux jours devant eux, la magistrature, à son plus haut niveau, soutient leurs turpitudes. Les Gilets Jaunes n’ont aucune chance d’aboutir, ils n’ont pas les moyens de tout casser.

Cependant, que Dieu existe ou non, une société qui agit ainsi ne peut qu’être emportée, détruite, éradiquée. Elle n’a pas sa place dans l’humanité.

Fuyez, sans regardez derrière vous de peur d’être changés en statuts de sel.

Bien à vous. H. Dumas

 

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BASTIAT : la solution (Vidéo)

Le Cercle Frédéric Bastiat défend la liberté bec et ongles.

Son Président, Patrick de Casanove, est un vrai libéral, il s’investit dans le rayonnement du libéralisme, tout particulièrement chaque année en Septembre lors du Weekend de la liberté, manifestation phare du libéralisme qu’il organise à Dax.

J’y suis tous les ans, je ne saurais trop vous conseiller d’y retenir votre place pour cette année.

Bien à vous. H. Dumas

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Ils renvoient la censure

Je ne pensais pas revoir la censure officielle et pourtant elle revient, l’Assemblée Nationale va la voter. Bien que sa suppression légale en 1981 doive être considérée comme une fumisterie puisque, depuis, la censure officieuse, celle qui découle de la maîtrise des outils de communication ou de la régulation par la justice, a fonctionné à plein régime.

Nous nous étions accommodés de cette censure officieuse relativement contournable, qui demandait simplement un peu plus d’efforts intellectuels et financiers pour pouvoir s’exprimer librement. C’était le règne des tracts, des journaux, des radios et des télévisions libres et éphémères.

Puis vint internet et la vraie liberté d’expression, y compris anonyme.

La question alors était simple : combien de temps le pouvoir politique, cible évidente de la liberté d’expression quoiqu’il fasse, pourrait-il supporter la liberté d’expression ?

La messe est dite, la censure revient, c’est la réponse.

Evidemment pour revenir il lui faut une excuse, ce sera le terrorisme, la haine, la perversion sexuelle, etc… toutes ces choses incluses dans l’humanité, sans lesquelles nous ne serions pas sur terre mais au paradis.

Il y a quelques bémols à envisager.

“Cacher ce que l’on ne saurait voir” n’a jamais permis de supprimer le visible. Une haine qui s’exprime est déjà en partie assouvie. Celle qui se cache au contraire se renforce et sera terrible lors de son explosion ultérieure.

Tous ces dirigeants acclamés par des foules obligées sont en position instable, pensez à Ceausescu qui croyant proclamer le 12 Décembre 1989 un discours face à une foule maîtrisée se retrouve à devoir fuir immédiatement pour être fusillé 13 jours plus tard le 25 Décembre 1989 par des représentants autoproclamés de cette même foule.

L’homme est l’être vivant le plus dangereux qui soit. Ce danger n’est pas lié à sa force physique dont il est peu pourvu, mais à sa force intellectuelle dont il est au contraire abondamment fourni, y compris dans les espaces étranges ou dérangeants de son intelligence.

La censure consiste à brider cette force intellectuelle. La plupart du temps elle est accompagnée de sa complice : la propagande.

Le pouvoir, quel qu’il soit notamment politique, peut assez facilement se protéger de la force matérielle par la possession d’une force plus grande, mais il n’est jamais à l’abri de la pensée opposée, qu’il qualifie toujours de déviante, qu’il tente de maîtriser par la censure et la propagande.

On notera au passage que la liberté des américains repose sur le fait qu’ils sont individuellement armés. Cela provoque quelques dégâts épisodiques, mais garantit leur liberté physique, ce qui n’est pas le cas des pays aux populations désarmées. Cette liberté physique rend plus difficile pour les dirigeants américains l’asservissement intellectuel des populations.

Dans nos pays désarmés, seule la liberté intellectuelle nous sépare des contraintes d’un pouvoir abusif.

La notion de pouvoir abusif est un pléonasme. S’il n’est pas abusif le pouvoir n’existe pas, il s’agit alors d’accords entre les parties, de contrats, de conventions, etc…

Tout pouvoir étant nécessairement abusif, même confié, la liberté d’expression est la bête noire des hommes de l’Etat puisqu’elle risque et va le plus souvent exprimer des opinons contraires au pouvoir, des jugements défavorables.

Aujourd’hui internet ridiculise la censure, y compris la censure officieuse, tout et son contraire sont en ligne. Panique chez les hommes du pouvoir.

Personnellement cela me réjouit. Je ne rougis pas des excès, ils sont la marque de la fragilité de l’humanité mais aussi de son mystère, de son bouillonnement, de ses passions, de sa réalité si prenante.

Par exemple, que je sois traité de fraudeur fiscal alors que je ne le suis pas, qu’à ce titre je sois lynché par les magistrats, les fonctionnaires des impôts, la foule si j’étais célèbre ce qui n’est pas le cas, ne me choque pas.

Ce qui me gêne est que le même droit en retour m’est refusé. Celui de traiter de connards des magistrats, des fonctionnaires des impôts, voire la foule si j’étais célèbre, tous ceux qui me traitent de fraudeur à tort par simple croyance en la propagande, par cupidité dévoyée.

Eh bien voyez-vous, la censure c’est ça.

C’est la possibilité donnée à certains de dire n’importe quoi et pas à vous. C’est déloyal.

Ainsi les hommes de l’Etat ont le droit de raconter des conneries bien plus grosses que toutes celles qui peuvent s’entendre sur internet, tout en ayant la prétention de vous interdire d’en faire autant ou de les qualifier vertement.

La censure qui se pare de la vertu du vrai, du propre, tout pour notre bien, n’est qu’une grosse cochonnerie dont le but sous le déguisement du bien, de la mesure, est de permettre au mensonge de s’épanouir et d’occulter la vérité.

Cette vérité qu’il faut extraire de sa gangue humaine, M. Castaner nous la découvrons non dans vos paroles mais dans le tri que nous sommes aptes à faire entre les conneries que vous racontez et celles que racontent les terroristes ou autres allumés. Pas besoin que vous fassiez le tri pour nous, nous sommes assez grands pour le faire tout seul.

La censure est bien pire que tout le pire qui est ou sera censuré. Le pire n’est que l’expression des hommes, qu’il faut connaître.  La censure est le signe de la domination, de l’esclavage, qu’il est urgent d’éviter.

Celui qui prend la responsabilité de la censure est un hypocrite dangereux à tendance dictatoriale, il paie la facture tôt ou tard.

Bien à vous. H. Dumas

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