Je suis né le 2 Août 1944.
Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil.
Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société.
Amicalement à vous. H. Dumas
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C’est la phrase que tout le monde attendait du Président Macron. Car en effet, “cela aurait pu être autrement.”
L’Etat providence aurait largement pu anticiper une pandémie virale, pronostiquée par Bill Gates, par le professeur Raoult, par tous les scientifiques spécialistes de la question.
L’Etat providence aurait pu prévoir pour les périodes hivernales, sujettes à l’apparition des virus grippaux plus ou moins dangereux, des masques, du gel hydroalcoolique, des respirateurs artificiels, des lits de réanimation, du personnel, l’ensemble pas fatalement concentré dans les hôpitaux, mais aussi disséminé à travers le tissu médical dense du pays : cliniques, généralistes, pharmacies, etc…
Alors les personnes suspectes auraient été testées et, dans le cas de positivité, isolées et prises en charge, tout en laissant le pays au travail.
Un schéma tout simple, naturel, évident pour toute personne responsable.
L’Etat providence n’existe évidemment pas, pas plus que l’Etat tout court. Ce sont donc les hommes de l’Etat — dont Macron est notre exemplaire le plus illustre — qui avaient la responsabilité de l’organisation nécessaire face à une situation qui n’a rien de fortuite, qui ont failli.
A-t-il hier soir fait mine de s’excuser ?
Non diable, bien au contraire. Il a profité de ses remerciements, à minima, au personnel de santé pour y inclure ses fonctionnaires, donc aussi lui-même, les fautifs en fait.
Cela ne présage rien de bon pour l’avenir. Pas de remise en question.
L’hémorragie financière au service de la fonction publique et de la fausse solidarité qui achète les voies dans notre démocratie au détriment de sa vie, de son économie, de sa stabilité financière, Macron n’envisage pas de la juguler, au contraire.
Là-dessus, il nous colle, par sa faute exclusive, un mois d’emprisonnement complémentaire, jusqu’au 11 Mai. Il ajoute un peu de vaseline, mais aussi de menaces.
Il va la jouer comment celle-là ? La prison à domicile.
– 5.5 millions de fonctionnaires (jusque là ça va, c’est possible)
– 20 millions de salariés du privé la moitié dans de grosses sociétés probablement déjà sans doute d’accord avec lui pour toucher des indemnisations, mais l’autre moitié, 10 millions, dans de très petites entreprises, qui eux vont crever.
– 3 millions de travailleurs indépendants ou professions libérales qui vont crever eux aussi.
En gros, quinze millions de personnes qui vont souffrir, voir leur vie dévastée.
Mais ce n’est pas tout, il reste ceux qui dépendent des 15 millions, puis ceux qu’il va devoir ponctionner et ruiner rapidement pour se refaire la cerise, lui et ses pots “les hommes de l’Etat et leurs affidés”.
En réalité c’est la moitié du pays qui plonge, tout en constatant que l’autre moitié s’en fout et voit ça comme deux mois de vacances supplémentaires.
Alors là, le petit père Macron, il allume le feu. Ce ne sont pas ses flagorneries insincères, ses envolées lyriques qui sentent fort la pastille de vichy, qui vont changer quoique ce soit à la situation.
La question est : l’opinion publique va-t-elle prendre conscience de cette situation et de son origine ? Si c’est oui, il va lui falloir prendre un billet d’avion pour très loin. Bercy ne pourra rien pour lui, ni d’ailleurs pour sa propre boutique.
En fait il nous donne comme perspective le choix entre deux morts : la mort par grippe ou la mort par ruine. Très “Bercyen” tout ça.
Bien à vous. H. Dumas
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Evidemment, je m’étais présenté à vos suffrages. Enfin, c’était surtout l’idée de Brigitte, son côté théâtral…
Franchement, nous ne pensions pas que je serais élu, mais bon… ce qui est fait est fait.
Dès le début j’ai compris que ça allait être dur.
Non seulement la situation du pays était pire que tout ce que je pouvais imaginer, mais le poste est incroyable.
Tout le monde s’est mis à me flatter, à me cirer les pompes… passe encore. Mais surtout à me mentir à tour de bras, à ne rien transmettre ou envisager de mes souhaits, à torpiller tous mes projets, au point que finalement j’ai dû adopter les leurs. D’un autre côté, c’est vrai que les miens étaient un peu légers.
Trop forts ces directeurs de tout… Une putain de mafia, au-delà de tout ce que vous pouvez imaginer. Castaner me l’avait dit, je ne le croyais pas… il avait raison. Il n’a pas été surpris lui, il s’est vite adapté. Plus mafieux que la mafia, sacré Castaner, c’est un bon.
Notre seule satisfaction a été l’accès gratuit aux fringues incroyables, surtout pour Brigitte.
Tout le reste : du brouillard du matin au soir.
Et encore, je ne vous raconte pas la politique internationale. Une fumisterie au plus haut niveau, du vent, du vent et encore du vent, et des mensonges dont l’énormité décontenance. Il faut figer sa gueule pour ne pas avoir toujours l’air ahuri, effaré.
Y a que le fric qui compte, et nous la France on n’en a pas. On s’est tout partagé et on a tout craqué.
Bon, vous l’avez compris, la présidence de La République c’est pas mon truc, pas sympa, trop compliqué, surtout en ce moment, la vache…
Je n’ai pas l’intention de garder le poste, je me casse, désolé. J’abandonne le folklore, le style, la dégaine, tout le bazar.
J’ai lu un truc dont il faut que je vous parle avant de partir, sur un blog — sur lequel je vais régulièrement — dont je ne me rappelle pas le nom, tenu par des fous furieux qui s’imaginent qu’ils vont convaincre les français de les aider à maîtriser Bercy, la terreur fiscale, à juguler la torture fiscale qui s’abat sur tous ceux qui tentent d’enrichir le pays, en s’enrichissant quand même au passage sans doute, y a pas de honte… pas vrai ?
Ils n’ont pas compris, les naïfs, que tout cela a pour origine justement les français, ceux-là même qu’ils appellent à l’aide. C’est la jalousie qui agite tout ce beau monde, personne n’y peut rien. Les français sont d’accord avec le fisc pour les piller.
Bon revenons d’abord à ce qui vous intéresse, le coronavirus.
Pas de problème, vous allez rester confinés encore un bon moment. Le temps qu’on refasse le décor.
Enfin pas moi, je me casse, je vous l’ai déjà dit.
Mais les autres, les directeurs de machins. Tous leurs machins sont en ruine, grave. Alors ils vous tiennent au chaud en pensant qu’à la sortie vous serez tellement ramollis et déstructurés que vous allez vous bouffer entre vous et leur foutre la paix.
Moi, je ne serai plus là. Mais je vous donne un tuyau, conforme à ce que j’ai lu sur le blog dont je vous ai parlé : exigez des élections, et votez pour Didier Picot.
Vous ne le connaissez pas ? Moi non plus, c’est pas grave.
Il parait qu’il propose que les fonctionnaires et les élus soient responsables de leurs actes. Alors là, c’est le bon truc. Ça va marcher, croyez-moi. Parole de Macron, faut le faire.
Bon, c’est pas le tout, je vous laisse, on y va.
Faut qu’on passe à “Le Touquet- Paris-Plage” prendre quelques affaires. On part en Chine, c’est le coin le plus à l’abri pour le coronavirus. S’agit pas que Brigitte le choppe.
Je vous laisse avec les directeurs des hôpitaux, de Bercy, de la monnaie, des endives et légumes divers, de la police, des tribunaux, des pluies et du beau temps, de l’enseignement, des routes et autoroutes, des porte-jarretelles, de l’audio-visuel, des crêpes au grand Marnier…
Pour l’amour ? Démerdez-vous, profitez-en, c’est le seul truc où y a pas encore de directeur.
Bonne chance.”
Bien à vous. H. Dumas
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Le coronavirus et le fonctionavirus : une même méthodologie pour un même résultat.
Le coronavirus
Notre corps abrite cellules et bactéries en tout genre. L’ensemble devant vivre en bonne intelligence, chacune responsable d’elle et des autres dans une interconnexion constante, d’une multiplicité si dense qu’inaccessible à l’observation, à la maîtrise extérieure, à l’égalitarisme. Il est possible que les cellules de mon œil se croient supérieures à celles de mon trou de balle, qu’importe, elles se trompent tout simplement.
Si une cellule ou une bactérie devient irresponsable, n’en fait qu’à sa guise, devient virulente, se comportant donc comme un virus, elle met rapidement l’ensemble de notre corps en péril.
Chaque cellule ou bactérie est donc responsable, elle-même, de la bonne marche de l’ensemble, ses décisions ne peuvent pas s’affranchir de cette responsabilité.
Evidemment si un virus extérieur vient foutre le bazar, la situation se détériore rapidement, non sans lutte. Le virus s’impose ou non, dans tous les cas son irresponsabilité est patente puisque : s’il gagne il perd ; le corps qu’il a envahi l’emportant dans sa disparition.
L’irresponsabilité de micro-organismes internes ou externes visant à la prise de pouvoir irréfléchi entraine la disparition, la mort.
Tout système complexe ne peut exister que si chaque composante est responsable, devant tous, de ses actes ou décisions.
Le coronavirus est l’exemple type de l’élément envahisseur irresponsable qui provoque la mort s’il n’est pas détruit, qui est détruit s’il provoque la mort. On touche du doigt le cercle vicieux de l’irresponsabilité introduite dans une structure complexe.
Acceptons l’idée que seul ou dans son milieu habituel le coronavirus est peut-être fréquentable, responsable. Peut-on savoir ?
Le fonctionavirus
Notre corps social est du même niveau de complexité que notre corps physique. Pareillement il est constitué d’une multitude de cellules individuelles : chacun de nous. Ces cellules individuelles sont porteuses de risques pour l’ensemble si elles se comportent de façon irresponsable : soit en prenant une place démesurée à l’intérieur de leur système, soit en allant bousculer un corps social voisin, en l’envahissant physiquement ou intellectuellement.
Tout l’équilibre du corps social repose sur la responsabilité de chacun de ses éléments.
Donc, si chacun assume ses responsabilités, le corps social ne peut qu’être en bonne santé. C’est la clef de tout. Or, et là est le problème, nos démocraties vantent et cajolent l’irresponsabilité, c’est leur ticket pour la mort.
D’une façon limpide et lumineuse M. Didier Picot, ici et là, fait la démonstration — de façon magistrale — que la fonction publique est constitutionnellement irresponsable.
Pour moi sa réflexion représente le maillon manquant, la clef de la solution, l’œuf de Christophe Colomb.
Le détail génial, essentiel.
Effectivement le fonctionnaire est irresponsable. Cela était, à la limite, supportable lorsqu’il n’était qu’un exécutant. Ce n’est plus le cas alors qu’il est partout aux postes de commandement.
Or, décision et irresponsabilité sont incompatibles, le contraire est un non-sens.
Merci M. Picot, rien n’est perdu.
Il suffit d’une seule loi, de deux lignes : les fonctionnaires, comme les autres français, sont responsables de leurs actes et susceptibles d’être déférés en justice à ce sujet.
Tout alors va se régler, connivences et corruptions seront annihilées, les lois que nous nous donnerons seront applicables à tous… ces deux lignes sont à elles seules capables de remettre ce pays dans la voie de la paix sociale, du progrès et du plaisir de vivre.
Bien à vous. H. Dumas
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Le coronavirus va peut-être tuer 20.000 personnes en France, il en a déjà tué plus de 12.000.
Nous ne pouvons pas encore comparer les ratios entre les pays touchés par la pandémie, ceux-ci apporteront une idée assez claire du niveau de qualité de l’organisation sociale de chacun.
Le risque étant le même pour tous, le résultat sera donc significatif.
En admettant que nous finissions par avoir les vrais chiffres de la pandémie, il nous restera à connaître le coût social qui lui succédera, probablement beaucoup plus conséquent, y compris en morts réelles.
Quoiqu’il en soit nous savons déjà que notre pays n’avait aucunement anticipé ce risque parfaitement connu, qu’il l’a géré de la façon la plus improvisée qui soit.
Les responsables ont des postes et des noms connus.
Ce sont :
D’abord l’URSSAF, société de droit privée chargée de la mission de service public du financement de l’assurance maladie. Donc de l’encaissement des primes et de la gestion de leur utilisation incluant les investissements prévisionnels nécessaires pour garantir la santé des français.
Ensuite l’Etat lui-même, donc les hommes de l’Etat qui ont obtenu de l’Europe le droit exceptionnel d’un monopole pour gérer en exclusivité la santé des français au motif de la solidarité, sans réserve de coût. Une situation ayant fait déjà de nombreuses victimes économiques, bien avant le coronavirus, pudiquement ignorées par l’Europe sous la contrainte et le chantage de nos hommes de l’Etat.
Les fautifs, ce sont donc les responsables de l’URSSAF, ceux des structures administratives de la santé qui sont leurs prolongements, et tous les élus depuis les maires siégeant aux conseils d’administration des hôpitaux jusqu’aux ministres évidemment. En incluant tous les zélotes qui vantent la suprématie mondiale de notre système de santé.
Cela fait beaucoup de monde.
Ce sont eux qui portent la responsabilité du carnage actuel et qui porteront celle de celui à venir, qui lui sera supérieur.
En est-il un d’eux qui a présenté au pays ses excuses ? Qui s’est désolé d’avoir tant coûté pour un tel échec ? Qui a regretté toutes les morts économiques passées, tous les harcèlements, toutes les mises en faillites dues à la prétentieuse violence de l’URSSAF ?
Bien pire. Ils occupent le devant de la scène et pérorent à qui mieux mieux à longueur de journée, sans aucun résultat sauf celui de nous enfermer chez nous et de nous y abandonner… solidairement.
Leur échec patent nous entraîne vers un avenir économique mortel, dans un environnement dont la faiblesse est aussi de leur responsabilité.
Et tout ce beau monde plaide la faute à pas de chance.
S’ils avaient ne serait-ce que quelques vapeurs d’honneur ils donneraient tous, publiquement, leur démission et se mettraient à la disposition de la justice, d’un tribunal d’exception qui aurait à juger de leur crime contre le pays.
Nous aurions alors le droit d’organiser démocratiquement notre avenir et de choisir notre voie et nos hommes de confiance pour la suite.
Rien de tout cela.
Cette bande d’incapables ne se pose aucune question, sauf celle de se demander jusqu’à quand nous resterons vivants au service de leurs délires et à leur profit.
Pas longtemps sans doute. Le carnage, c’est pour demain.
Je pense à tous ces hommes et ces femmes courageux qui ont pris et s’apprêtent à prendre des risques, à être responsables, que le boulet qu’ils traînent — fait de l’engeance au pouvoir et de ses affidés — va précipiter dans les grands fonds de la misère.
PS : Dans cette vidéo le jeune Macron va à Marseille voir l’oracle. Celui-ci lui fait visiter sa caverne. Macron croise le personnel engagé, il oublie son objectif et se pavane devant ceux qui sont au front. Raoult veut poursuivre la visite, toujours brève pour un Président de La République, mais il est obligé d’attendre que Macron ait fini son opération charme…. Mauvaise communication.
Parfait, vous avez lu l’ouvrage. C’est évidemment très bien écrit et finalement assez peu hermétique.
Mais où est l’homme, où sont ses libertés.
Il n’est question que de résultats, passés ou présents, structurels, d’organisations ou de pressions de groupe.
J’ai eu l’impression d’être un ours assistant à une réunion d’organisation de mon environnement par la famille de La Panouze, devisant de mon avenir en tant qu’hôte du zoo de Touary.
Mais, le zoo de Touary n’existe que par ses grilles et ses fusils. Les ours n’y vivent pas en temps qu’ours, il n’y vivent qu’en temps de choses du zoo.
Est-ce cela notre avenir ?
C’est à dire notre enfermement par une technocratie qui ne tire aucune conclusion de ses divagations, de ses erreurs, qui se propose simplement d’être plus présente, au lieu de nous rendre notre liberté.
Qui nous accuse indirectement d’être la cause de ses échecs, en tant qu’hommes. Qui se propose juste de modifier son zoo. Qui cherche à nous faire comprendre, qui est persuadée, que sans elle nous nous entre-tuerions. Alors qu’elle est le vecteur de nos malheurs en réduisant nos libertés.
Bien à vous. H. Dumas
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Bruno Le Maire et Jean Michel Blanquer font très fort. Paradoxalement en ces temps de coronavirus, Olivier Véran passe plus inaperçu, encore que…
Nous sommes au sommet de ce qu’ils appellent l’Etat, à la tête des trois activités dont les hommes de l’Etat se sont octroyés le monopole, l’organisation exclusive.
Soudain, chose inhabituelle, ils doivent rendre des comptes, et ce n’est pas triste.
Bruno Le Maire : Normalien, énarque
Jean Marie Blanquer : Juriste haut fonctionnaire
Olivier Véran : Médecin hospitalier
Entre théorie et réalité.
Bien à vous. H. Dumas
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“On s’occupe de tout”, c’est en quelque sorte la base de l’escroquerie qu’est devenue la notion abstraite d’Etat.
D’une dimension conjoncturelle, face à un problème dont la solution appelle naturellement un acte collectif, ce dernier est devenu pérenne uniquement par addiction au pouvoir de ceux qui aiment se projeter en organisateurs de l’acte collectif. Qui aiment le pouvoir, pour résumer simplement.
Donc, c’est la recherche de leur plaisir personnel, leur addiction au pouvoir, qui amène les hommes de l’Etat à nous entraîner dans une spirale collectiviste.
Pour nous maintenir dans cette spirale ils ont deux atouts, les deux s’appuient sur deux défauts présents de façon endémique au fond de chacun de nous : La paresse et la jalousie.
Le premier “on s’occupe de tout” fait appel à notre paresse. Ils font en sorte qu’il soit séduisant.
Le second “vous méritez autant que” fait appel à notre jalousie naturelle, flatte notre envie qui justifie la dépossession de ce que possède l’autre, que nous n’avons pas.
Bien à vous. H. Dumas
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Deux crises se superposent avec une logique implacable, que certains veulent attribuer au hasard.
En réalité ce sont l’économie et la réactivité sociale qui s’effondrent au même moment.
L’économie meurt
Parce que le capital, son outil de base, a été traqué jusque dans ses plus petits recoins et dangereusement remplacé par l’emprunt et la fausse monnaie. Nous avons bien des fois expliqué ici en quoi consiste la capitalisation, en quoi elle est la base du progrès, de la vie, puisque l’accumulation et la transmission sont les fondements de toutes les sciences ou activités humaines. L’économie n’y échappe pas, sans possibilité de capitaliser elle disparaît.
La réactivité sociale meurt
Parce qu’elle n’est que la somme des énergies déployées par les individus. Or, l’égalitarisme paralyse les énergies individuelles, en les stigmatisant, en les répertoriant comme nuisibles à l’égalité, comme égoïstes, donc ne devant pas générer de récompense. Or une énergie non récompensée a bien peu de chance de voir le jour. Sans énergies individuelles pas de réactivité sociale.
Mais aussi
Une économie mourante et une société apathique pourrait éventuellement survivre à la condition essentielle que personne ne lui conteste son pouvoir, qu’elle règne en maître. Ce n’est pas notre cas.
La compétition mondiale nous oppose à d’autres sociétés qui capitalisent et sont extrêmement réactives, non égalitaires. C’est le cas en Asie.
Ce qu’il y aurait lieu de faire
Remettre tout le monde au travail, verser aux travailleurs la totalité de leurs salaires marchands à l’exclusion de tout prélèvement. Protéger le capital, le favoriser.
Privatiser toutes les activités de l’Etat qui ne sont pas régaliennes. Remplacer tous les impôts par un seul, payable par tous, assis soit sur la consommation soit sur un pourcentage proportionnel du revenu, mais pas les deux. En moins de cinq ans la France peut redevenir un pays prospère.
Ce qui va se faire
Une nationalisation des gros cadavres, dont la grande distribution. Une avalanche de fausse monnaie. Un pillage généralisé, qui visera d’abord les boucs émissaires, dont je suis : ceux que l’on accuse avant de les piller de fraude fiscale, qui sont déjà nombreux, qui vont devenir une foultitude.
Une multiplication des hommes de l’Etat et de leurs affidés générant connivences et réseaux, de façon exacerbée. Un régime policier, la disparition des libertés.
Très rapidement
Un déplacement naturel de la monnaie étalon mondiale s’imposera. Probablement vers l’Asie.
Le Dollar et l’Euro ne seront plus que des feuilles de papier sans valeur. Leur dévalorisation les assimilera au Bolivar.
La suite est consultable sur Wikipédia à : Venezuela.
A méthode comparable, résultat comparable.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "La situation s’éclaircit."
Ce constat pose la problématique qui empoisonne notre société : quelle part accorder à l’individu ? Quelle part accorder au groupe ?
La société idéale est celle qui trouve l’équilibre entre ces deux tendances : le pouvoir du groupe, le pouvoir de l’individu. Ou, comment concilier les deux.
Comme pour tout, le souhait est issu de la résultante entre les contraintes et les aspirations. Quant à la réalité, elle doit énormément au hasard. Donc, trois paramètres.
Dans le détail.
Les guerres, par exemple, sont des décisions de groupes qui ne trouvant plus les moyens de concilier leurs intérêts achèvent leur désaccord dans la violence. Mais, pour finir, il ne reste toujours que deux hommes face à face, celui qui arme le fusil et celui qui reçoit la balle.
L’abus
La mystification consiste à ne présenter les faits que de façon statistique, donc globale en dissimulant la réalité individuelle.
C’est le collectivisme, la technocratie, l’usurpation du pouvoir par les hommes de l’Etat.
Cela n’est possible que parce que, du plus profond des âges, l’homme a toujours eu le besoin ponctuel du groupe. Sans lequel il ne peut soulever des poids physiques ou moraux au-dessus de ses capacités individuelles. Or, c’est en soulevant ces poids qu’il est devenu “l’humanité”, largement au-dessus de tous les autres systèmes vivants.
Mais, en le ramenant individuellement au niveau de l’objet du groupe, les hommes de l’Etat inversent, à leur strict profit personnel, l’ordre des choses.
Alors que la nécessité de l’intervention du groupe au service de l’individu ne peut être qu’un souhait ponctuel d’individus réunis, les hommes de l’Etat s’octroient le droit de soumettre l’individu au service d’un groupe qui dans leur esprit devient pérenne.
Mais, cette pérennité n’existant pas dans la réalité, ils sont obligés de l’inculquer par la croyance, laquelle prend racine dans la peur.
Conclusion
Les hommes de l’Etat, uniquement guidés par leur amour immodéré du pouvoir, instillent une peur sur laquelle ils vont greffer une croyance, à partir de celle-ci ils vont justifier une prééminence du groupe sur l’individu. In fine, ils se déclarent, ou se font déclarer, les chefs du groupe. Le tour est joué. C’est toujours la même représentation qui nous est servie.
L’individu est broyé. Il ne peut s’en sortir qu’en reproduisant le même modèle à partir d’une nouvelle croyance, c’est désespérant….
Internet est-il l’outil qui va ouvrir les yeux aux individualités et amener l’harmonie entre eux et le groupe ???
Une petite prière — vers qui vous voulez — ne sera pas de trop….
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Il faut être deux pour donner la vie, on est seul pour mourir."
La pandémie relative du coronavirus fait apparaître au grand jour un trait spécifique de la société occidentale, qui la met gravement en danger.
90% de personnes favorables à un confinement qui va dévaster leur économie, face à un virus saisonnier légèrement plus virulent qu’habituellement, dénote d’une peur panique de la mort.
Une société qui fait la démonstration de sa peur panique de la mort, dans une humanité où la force et la violence sont la règle, s’expose évidemment.
Je vous mets tout de suite à l’aise, je fais bien partie de ces 90%, cela ne remet pas en cause mon droit à analyser cette situation porteuse d’un danger mortifère pour nous.
Cette peur prouve que pour l’écrasante majorité du monde occidental la vie est agréable au point de paniquer à l’idée qu’elle pourrait avoir un terme simplement plus court qu’imaginé.
Alors que pour probablement la moitié des 7,5 milliards que nous sommes la vie est un enfer qu’ils sont prêts à quitter sur la simple foi que c’est mieux ailleurs.
Dans le bras de fer qu’est la survie sur terre, perdre toute rationalité face à un risque relatif de mort est justement se mettre en danger de mort ou de soumission.
La suite de cette panique collective risque d’être pour nous largement rock and roll.
Pour engager la discussion : commentaires ou “nous contacter” (en bas à droite du site)
Le confinement de la population n’est pas une nouveauté pour Bercy, c’est son mode normal de fonctionnement.
Lorsque le contrôleur fiscal débarque chez vous, le confinement fiscal commence. Il est identique à celui que tout le monde vit aujourd’hui, juste pire parce qu’illimité.
A l’instant où vous ouvrez la lettre recommandée qui annonce ce contrôle, vous savez que votre liberté vient de s’envoler, que vous êtes confiné, intellectuellement d’abord puis factuellement ensuite.
Comme pour le coronavirus, vous acceptez ou vous vous révoltez. Comme pour le coronavirus dans tous les cas vous êtes cuit. Vous finissez confiné, voir définitivement confiné entre quatre planches.
En apparence, la différence fondamentale serait que dans le cas du coronavirus on vous confine pour votre bien, pour vous protéger des autres ; alors que Bercy vous confine pour le bien des autres, pour les protéger de vous.
En réalité dans les deux cas la misère du confinement qui vous touche vient des autres, soit ils vous collent une maladie que vous n’avez pas demandée, soit par Bercy interposé ils vous volent vos biens, ce que vous avez gagné, ce que vous possédez, ce qui fait votre personnalité, votre droit naturel.
Petite digression
A propos du droit de propriété contesté par certain comme droit naturel.
J’observais hier mon chien. Mon dixième chien, un bouvier des Flandres, particulièrement intelligent ou du moins le plus intelligent de tous les chiens avec qui j’ai eu le plaisir de partager un morceau de vie. Nous étions à table.
Ce chien n’est pas dressé. Je ne dresse pas mes chiens, que je laisse libre comme je souhaite l’être, qui ont tous trouvé seuls leur place dans notre famille, en bonnes affection et intelligence, sans nous envahir.
Ce chien donc, toujours prêt à récupérer un petit morceau de quelque chose à se mettre sous la dent, peut rester un temps infini le museau au raz de la table ; il ne touchera jamais, malgré l’envie qu’il en a probablement, à ce qui est sur la table. Il a donc la notion de la propriété privée, de ce qui est à nous et de ce qui est à lui.
Si mon chien comprend naturellement l’idée de propriété privée, c’est bien qu’il s’agit d’un droit naturel.
Il faut aussi noter qu’il est des chiens qui, comme les contrôleurs fiscaux, n’hésitent pas à voler ce qui est sur votre table. Cependant ils ont eux aussi la notion de la propriété privée car, si vous les engueulez, ils partent la queue entre les jambes – ce qui n’est malheureusement pas le cas pour les contrôleurs fiscaux —
Revenons au confinement fiscal.
Le déclenchement du contrôle va vous isoler. C’est volontaire de la part de Bercy.
Comme le lion chasseur cherche à isoler la gazelle pour concentrer ses efforts sur sa capture, le fisc va vous isoler pour pouvoir disposer de vous, de votre entreprise, vous dévorer.
Il emploie toutes sortes de méthodes à ce sujet en fonction de l’avancement de sa traque. Au début, la demande de transmission de vos comptes à la banque, de vos factures à vos fournisseurs, autant d’interlocuteurs qui vont vous mettre en quarantaine en apprenant que le fisc est chez vous. Peur de la contagion ? Sans doute.
Ensuite, après la notification – quelle que soit sa crédibilité — les prises de garanties sans que la créance soit certaine, sans que vos recours possibles aient été exercés, vont définitivement vous isoler de la vie économique collective. Vous êtes un pestiféré, déclaré positif au “Fraudeurovirus”.
Vous voilà au stade ultime — le fisc vous entube sans avoir besoin de vous intuber — personne ne peut plus rien pour vous, vous êtes confiné dans l’état de misère, vous et ceux qui ont été contaminés par vous, votre épouse, vos enfants, votre famille, voire vos amis.
Alors, quand vient de coronavirus le confinement n’a pour vous aucun secret, un peu plus ou un peu moins… vous ne trouvez pas cela bien grave. Il y a si longtemps que vous n’avez pas voyagé, pris l’avion, été au restaurant, au spectacle, etc… rien ne change pour vous.
La population peut-elle comprendre cela ? Non.
Bien à vous.
Partager la publication "Nous sommes confinés depuis si longtemps…"
Un lecteur, dentiste de son état, nous fait parvenir ce texte écrit l’année dernière.
On peut dire que la situation a empiré. Je trouve intéressant, avec son accord, de publier ce document qui raconte simplement la souffrance de ceux qui bossent, que les hommes de l’Etat prennent pour des machines. Ils disposent d’eux sans respect, cyniquement, en se parant au préalable de toutes les vertus.
“L’État, le gouvernement, la haute (!) administration, les Énarques pour résumer, nous aiment bien, et donc nous châtient bien. Certes, nous ne sommes pas les seuls. Mais on en prend quand même plein la tronche. Le premier coup tordu, si on s’en tient à l’actualité relativement récente, c’est la Loi Sapin 2. Dans son package, il y a la possibilité pour l’État de bloquer les portefeuilles d’assurance-vie, sans limite de montant ni de temps, en cas de « menace grave et caractérisée ». C’est-à-dire que vu le contexte financier actuel et les dettes de l’État, on vous kidnappe vos économies que vous auriez mis sur ce genre de support, si par malheur vous les y avez encore laissé. C’est une escroquerie.
Deuxième coup dans le pif de notre profession, la CCAM (Classification commune des actes médicaux), dramatique expectoration de faux experts mais vrais abrutis, avec des définitions d’actes ridicules et prêtant à confusion, et une numérotation des codes qui traduit pleinement la perversion de leurs esprits malades, comme si faire compliqué pouvait avoir une qualité quelconque, sinon augmenter le risque d’erreur. Quant à la valeur des actes de soins et de chirurgie, elle reste largement en dessous de leurs prix de revient, donc inapplicables.
L’uppercut suivant s’appelle la nouvelle convention. On nous fait miroiter des augmentations sur les soins, mais si ….. pleins de conditions dont la santé financière de la sécurité sociale, qui est virtuellement en faillite et sans aucune chance de se redresser. Autrement dit chers amis, croyez aux promesses et ne bronchez pas. Nos syndicats ont l’habitude et les négociateurs des caisses et des ministères savent les gruger. Ça marche à tous les coups, mais il faut dire que pour les autres professions c’est pareil.
On s’en remet à peine qu’arrive le matraquage suivant : on nous dit que la nouvelle convention ne se conçoit qu’avec le tiers payant. Ah mais, cela n’avait pas été dit dans les négociations. Bon oui, mais de toute façon, il faudra y passer. Vous voyez déjà les conséquences : les patients ne payent plus la plupart des actes, donc perdent l’habitude de s’impliquer financièrement mais également mentalement dans un traitement. La motivation et la responsabilisation deviennent aléatoires. Et vous, en fin de mois, vous chercherez désespérément à mettre en rapport les virements venant de la S.S. et des mutuelles avec les actes réalisés, symbolisés par des codes indéchiffrables, tout autant que l’identité des patients. Il arrivera vite le moment où vous renoncerez à contrôler votre « salaire », et ces voyous sauront très bien en profiter, d’abord en squeezant des petites sommes, puis en prenant du retard dans les versements, enfin en rendant toute la comptabilité incompréhensible comme ils savent très bien le faire.
Tout cela est déjà catastrophique mais ce n’est pas fini. Voici le prélèvement à la source. Génial ! Ils (les voyous) seront en droit de prendre sur vos comptes les impôts, les cotisations S.S., la CSG, la retraite, et toutes les taxes qu’ils ne cessent d’inventer pour compenser leur incapacité à gérer quoi que ce soit, et leur cupidité sans bornes. Entre les versements en retard des caisses et les prélèvements en avance des mêmes caisses et des services fiscaux (net-entreprise pour nommer cette organisation criminelle), vous pourrez pleurer pour acheter votre pain quotidien. Nous serons les esclaves d’un système qui a déjà fait ses preuves d’inefficacité et de corruption. Nul doute que devant ces difficultés, nombre de praticiens préféreront aller travailler dans des institutions quelconques, en tant que salariés, même si l’exercice est à mille lieux des « données acquises de la science » et de l’intérêt final des patients.
Enfin comme nos énarques sont des vicieux pervers sans limites et sans scrupules, ils ne peuvent pas voir un magot sans loucher dessus jusqu’à ce qu’ils s’en accaparent. Notre caisse de retraite a fait des réserves pour passer les années de forts contingents (1500 dentistes par an nés de 1946 à 1956, jusqu’à 750 ensuite). Il suffit de déclarer la fusion de caisses déficitaires (cela ne manque pas) avec les bien gérées et notre retraite va être divisée par trois. Vu les performances de nos syndicats, la mentalité farouche de nos administrateurs de carcdsf digne d’un Vercingétorix, et la mollesse congénitale de la profession, nul doute que l’on va se faire spolier une fois de plus. La CARCDSF va perdre la confiance des jeunes pas encore salariés, qui vont refuser de cotiser à une caisse “dévalisable”, et vous pourrez bosser jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Nos gouvernements successifs, tous aussi lamentables les uns que les autres depuis 1981 (ou presque), ont réussi à transformer notre pays de cocagne en un enfer administratif, en détruisant au passage notre système de santé (je ne parle pas de l’assurance maladie mais du réseau de praticiens), l’éducation nationale, les petites entreprises et l’artisanat, les facs (en particulier en odontologie), la défense, la justice (moins elle marche, moins ils risquent de s’y trouver confrontés), et la démocratie pendant qu’ils y sont.
C’est à leur nullité abyssale que l’on doit nos millions de chômeurs, les plus de 10000 « cerveaux » partis à l’étranger sur la seule année 2015 (record du monde), des dizaines de milliers de faillites par an et deux suicides de gérants par jour. Il suffit de comparer à d’autres pays européens qui étaient au même niveau que nous il y a trente ans pour voir comment la France a décroché économiquement et dans l’efficacité de ses services. Nos « dirigeants » officiels et officieux sont « graves ». On voit bien leur comportement sur de multiples questions. Ils donnent l’impression au départ d’ouvrir le débat, puis débarquent avec des critères préétablis (exemple les 80 km/h), laissent la contestation monter sans se démonter, avancent leurs arguments toujours partiaux. Ils finissent par imposer leur point de vue, donnant à constater qu’ils se considèrent seuls assez intelligents pour prendre les bonnes décisions pour les autres, (pour eux-mêmes aussi et surtout), mais en plus, qu’ils considèrent que les arguments apportés par les professionnels du domaine concerné sont forcément intéressés et donc à combattre. La plupart des français non politiques étant plutôt honnêtes et pragmatiques, la rivalité intellectuelle finit par aggraver la paranoïa de cette caste de décideurs “administrato-politico-énarchiques” qui prennent une fois de plus la décision la plus stupide, mais avec une autosatisfaction bien palpable de gens qui s’enivrent de leur pouvoir. Remarquez l’enterrement du « débat national ».
Quand je sais le service de santé que l’on pourrait rendre à la population si l’État ne nous mettait pas sans cesse des bâtons dans les roues, et la très triste réalité des soins d’aujourd’hui, je suis profondément écœuré. Les décisions prises pour faire quelques économies vont coûter très cher par l’aggravation des pathologies à terme.
Nous sommes en face d’une haute administration qui déteste la liberté, qui déteste les libéraux, qui veut tout contrôler alors qu’elle est complètement incompétente pour le faire. Ils seraient absolument incapables de gérer une PME, mais s’auto-promeuvent sur les postes clés du pays avec des rétributions plus que généreuses, et surtout particulièrement disproportionnées à leur efficacité. Ils n’arrivent même pas à cacher leur mépris pour le reste de la population ni leur volonté de faire partie d’une caste élitiste disposant de tous les privilèges et de tous les passe-droits.
Donc, mes chers collègues et futurs esclaves, nous pouvons désespérer de cette évolution du pays. Mais peut-être que vous prendrez conscience des enjeux et des responsabilités, et que vous sortirez enfin de votre torpeur et de vos peurs. Rien ne résisterait à des professions de santé déterminées et organisées. Nous voyons tous les jours plus de citoyens que n’importe quelle autre profession. Nous les connaissons mieux, nous parlons plus avec eux, nous savons plus facilement ce qu’ils pensent et ce qu’ils souhaitent. Et nous pouvons les informer des réalités qu’ils perçoivent déjà de plus en plus nettement. La sécurité sociale ne les protège plus, ne les soigne plus correctement, n’est plus en mesure de verser des retraites dignes, ne respecte plus une équité inscrite dans la constitution. La sécurité sociale a été une bonne chose mais n’a pas su s’adapter à l’évolution des sociétés, et il faut la forcer à évoluer sinon, notre économie tombera en collapsus et la sécu avec elle. Il est probable que Mitterrand, en signant le traité européen en toute connaissance de cause, avait prévu qu’il fallait une échappatoire juridique.
Car le seul moyen « pacifique » et légal est de cesser de cotiser à l’urssaf, et de prendre une autre assurance maladie. Des dizaines de milliers d’indépendants l’ont déjà fait. La sécu n’a plus de monopole depuis le 1er juillet 1994. La loi est claire (92-49 CE) même si notre justice de république bananière fait ce qu’elle peut pour ne pas l’appliquer, et que nos médias sous contrôle étatique ne mouftent pas sur ce scandale.
Dernier espoir. Savez-vous encore ce qu’est le courage, ou êtes-vous fataliste ? Nous n’avons plus rien à perdre.”
Un témoignage comme on les aime, qui n’est pas que fiscal, qui va plus loin et permet de comprendre le délire fiscal.
Bien à vous. H. Dumas
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Nous ne sommes pas confinés nous sommes“virtualisés”.
Le confinement est une mesure visant à empêcher la dispersion. Effectivement, physiquement, notre confinement est relativement réel, bien que limité, nous y reviendrons. Mais, virtuellement, la dispersion n’a jamais été aussi intense.
Peut-on imaginer le même confinement, accompagné d’un isolement, d’une privation des moyens actuels de communications ? Non, impossible, inimaginable.
En réalité, nous assistons à la prise de pouvoir absolu, pas fatalement voulue, conjoncturelle, par les moyens de communication virtuels. Facebook et compagnie sont en ce moment les ordonnateurs de notre vie.
En clair, les ennemis des hommes de l’Etat, les grands patrons du net, prennent le pouvoir du fait de la carence des premiers, initiateurs de la situation — qui pourtant les haïssent –, c’est assez succulent. Magnifique exemple de la théorie de l’arroseur arrosé.
Par ailleurs, c’est un test grandeur nature de la possibilité de réduction de la composante factuelle, animale, de l’homme dans la nature au profit de sa seule dimension virtuelle, romantique, affective, égocentrique, abstraite.
La partie qui se joue sera la victoire ou l’échec absolu de l’écologie, croyance sous-jacente à cette aventure.
Nous testons, en toute folie, la part minimum de l’activité animale, pragmatique, nécessaire pour la survie d’un monde humain inactif, donc en théorie non polluant.
Outre que les “actifs-esclaves” ayant en charge l’activité animale, basique, sont sacrifiés à ce jeu, sont pris pour des cons, l’essai va mal finir. Il fera la démonstration que la fourmilière ne peut vivre que de l’engagement de toutes les ouvrières, quels que soient les dégâts des dômes sur l’environnement.
L’écologie se réjouit, les canaux de Venise sont transparents. Pour elle, la preuve semble rapportée que ce n’est pas par le progrès que la marque de l’homme sur la terre sera diminuée, mais bien par la décroissance.
Mais, est-on bien sûr que la décroissance soit possible sans mettre tout simplement la vie des hommes en danger ? Nous allons le savoir, et très vite.
Parce qu’entre nous, la peur de la mort – mais aussi des gendarmes — bloque dans les chaumières d’abord les vieillards, déjà hors-jeu, qui bénéficient d’un train de vie indécent sur le dos des actifs, puis les professions non indispensables, pléthoriques, heureuses de ce break, et enfin les jeunes pour qui l’école buissonnière est un rêve devenant soudain réalité.
Il ne reste au turbin que bien peu de monde si l’on en juge par la circulation dans les rues, le télétravail se résumant en un magnifique morceau de flûte traversière.
Ce peu de monde — incluant le monde médical œuvrant soudain en “mono-soin” — a bien du mal à porter l’économie. Même la moitié des GAFA souffre. Amazon et Apple qui ont une partie d’eux dans la réalité, toussent largement. En revanche pour Facebook et Google, strictement virtuels, c’est le pied.
Il y a gros à parier que les “actifs-esclaves” vont se faire rares si la pandémie s’intensifie comme il est dit, si la cohorte des planqués continue à se calfeutrer.
Déjà de nombreux blocages apparaissent, notamment dans ce qui vit de l’immédiat, comme les récoltes agricoles, les transports.
Cet épisode, dit du Coronavirus, pourrait faire le lien entre la ruine technocratique, ses limites intellectuelles, ses affabulations, ses erreurs grotesques de projection dont la fausse monnaie et l’écologie, et le danger de la puissance de la nature.
L’homme ne peut : que d’abord dominer la nature sans quoi elle le dévore, puis ensuite la respecter parce qu’il lui doit d’être là. Même si, mère indigne, elle rêve d’infanticide en pensant à lui.
Ce respect ne peut s’exprimer qu’à travers le progrès. La décroissance, la reculade, étant bien trop dangereuses. Ce sera la leçon qui découlera du confinement, dont nous ressortirons tous en slip…. heureusement ce sera l’été.
En gros, il semblerait que seul 10% de la population s’escrime au travail, que 90 % fait face à des angoisses métaphysiques qui l’épuise, bien que, très courageusement, cette dernière fraction soient prête à continuer à vivre dans ce monastère virtuel.
Je crains, tout respect dû aux morts passés ou à venir, que cet épisode passe dans l’histoire de l’humanité comme l’ultime gag de la technocratie avant faillite totale.
Nous sommes tous confinés dans un monastère “écolo-technocratique” à religion écologique imposée, à dévotion au Dieu Nature qui va pourtant nous dévorer comme tout Dieu qui se respecte.
Et Bercy dans tout ça ? A raser en premier… nous sommes tous d’accord, au moins sur ce point.
Bien à vous. H. Dumas
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En effet, il y a au préalable à se demander si le traitement préconisé par le Professeur Raoult est ou non valable.
Puis, si les sites saisis vendaient un produit frelaté, n’ayant aucun rapport avec la Chloroquine. Si c’est le cas l’intervention des gendarmes est louable, doit être saluée à sa juste valeur.
Mais, si j’étais les Gendarmes je m’entourerais de toutes les garanties, de toutes les preuves, démontrant que ce n’était pas de la Chloroquine qui était vendue.
Car si c’était de la Chloroquine qui était réellement vendue par ces sites, et si ce produit s’avère déterminant dans la lutte contre le Coronavirus, ce serait alors les Gendarmes qui mettraient en danger la vie d’autrui.
En effet, en tarissant cette voie, ils condamneraient à mort des français qui avait trouvé par le net le moyen de s’acheter le produit de la guérison, interdit de vente récemment .
Il savent sans doute, cela a été largement jugé, que l’obéissance n’est pas une excuse à l’atteinte aux personnes.
C’est une affaire à suivre.
Bien à vous. H. Dumas
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Le coronavirus est une réalité. Mais le confinement aurait pu être évité si la misère prévisionnelle de nos hommes de l’Etat n’était pas si grande.
Comment peut-on se présenter à la candidature du poste suprême lorsque l’on n’a pas au fond de soi la dimension, l’intuition, de l’essentiel à venir ?
Ce pauvre Philippe déclare qu’il est obligé de prendre des décisions alors qu’il n’a pas toutes les données en mains. Ne sait-il pas que c’est le lot de tous les chefs, de tous les capitaines, y compris d’industrie ? Pendre une décision lorsque l’on a toutes les données en mains est à la portée du premier con venu. Dont acte pour Philippe.
Mais ce n’est pas le vrai problème.
90% des français sont heureux d’être confinés. C’est un peu troublant.
Cela corrobore ce que pensent tous ceux qui s’intéressent à l’économie et qui constatent depuis plusieurs années un décalage croissant entre les besoins ou les envies et le marché artificiel de la production, généré par la bureaucratie dont Philippe est l’étalon référent au plus haut niveau.
Écrasés par ce marché artificiel, déçus par la difficulté d’accès aux vrais besoins ou envies, petit à petit les français se sont écartés de la consommation.
Pourquoi s’emmerder à travailler pour consommer une vie ou des biens insatisfaisants, imposés ?
Le travail, d’une activité pleine et valorisante qu’il était, est devenu un pensum que d’aucuns traînent comme un boulet entre sommeil et hobbys, le moins de temps possible. Le confinement tombe bien pour eux en quelque sorte, ils en avaient marre de travailler.
Ceux qui aiment travailler prennent conscience qu’on les prend pour des cons, ils ne gagnent pas plus que ceux qui profitent de la situation pour ne rien foutre. Petit à petit ils arrêtent aussi de travailler.
Alors quand on me dit que tout va redémarrer à la fin du confinement, j’ai des doutes, de forts doutes. D’où viendrait la motivation, perdue depuis longtemps ?
Ça se passe dans les têtes.
Il y a longtemps que l’on a perdu de vue les trois piliers nécessaires et suffisants pour construire un homme ou une société d’hommes : la parole donnée, la confiance et l’engagement, sans lesquels rien n’est possible, sauf le chaos et les souffrances qui l’accompagnent.
La parole donnée
C’est à la fois le libre choix et le respect de ce choix. Lorsque l’on donne sa parole on a évidemment précédemment réfléchi.
On donne d’abord sa parole à soi-même, lorsque l’on prend l’engagement de se bien conduire, de chercher la vérité et de s’y tenir. De choisir la justice, la bonté et de s’y tenir, etc…
Puis on donne sa parole aux autres, elle est l’ossature des rapports humains, sans elle il n’est que méfiance, avec elle on avance en sécurité. Elle est le ciment du contrat, plus forte que les écrits tant à la mode aujourd’hui.
La confiance
Elle aussi commence par soi-même. Avoir confiance en soi demande une grande maîtrise et une grande humilité si l’on ne veut pas se fracasser imprudemment. Donc beaucoup de réflexion, d’apprentissage, de prudence et de sagesse.
Les autres doivent pouvoir avoir confiance en nous et nous en eux, comment autrement pouvoir vivre ensemble. Elle exclut la trahison, qui n’est pas par hasard considérée comme une ignominie.
Nous avons été bercés par l’idée d’aimer son prochain, je pense qu’il est préférable et plus fort d’avoir confiance en lui. L’amour n’est qu’une émotion à la satisfaction très personnelle, souvent passagère, alors que la confiance est de nature à générer justement un amour solide. On aime les hommes de confiance, à l’aide de la raison et non de la pulsion. C’est plus fort.
L’engagement
C’est l’action volontaire. L’engagement implique la responsabilité. Celui qui s’engage fait un acte réfléchi, qui présuppose qu’il se sent responsable des conséquences pour lui et pour les autres de ce à quoi il s’engage. L’engagement n’a pas de limite, il peut aller jusqu’à engager la vie, ce ne peut pas être une légèreté.
Qui prône ou applique ces attitudes essentielles ?
En tout cas pas les hommes de l’Etat, qui ne sont pas de parole, à qui on ne peut pas faire confiance et qui ont de leur engagement une idée très relative.
Ils répandent la méfiance et incitent à la délation sa complice. Ils se croient obligés de mentir pour être élus, trahissant dès leur élection la confiance de ceux à qui ils ont menti sciemment. Pas plutôt élus, ils se défilent en tout, pour tout.
Ils sont les exemples que chacun finit par imiter puisqu’ils sont à la place de référent en tant que chefs.
Pourquoi ?
Oui, pourquoi cette société se remettrait au travail et dans quelles conditions, sur quelles bases morales et pratiques ?
Je ne vois aucune raison à cela.
Je ne vois que le demi-confinement après le total confinement, puis l’enferment par la misère en suivant.
Bien à vous. H. Dumas
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La banquise arctique a atteint son maximum d’extension le 5 mars 2020 avec 15,05 millions de km². Cela place l’année 2020 au onzième rang des années ayant connu l’extension maximum la plus basse (Figure 1).
Figure 1 : classement des 11 années ayant connu le maximum d’extension la plus faible. Source NSDIC (national snow and ice data center)
La valeur mesurée cette année apparaît également comme la plus élevée depuis 2013 qui était de 15,17 millions de km², et la place à 2,9 % en dessous de la moyenne 1981-2010 qui est de 15,504 millions de km² (figure 2).
Figure 2 : Evolution de la surface de la banquise arctique à son maximum d’extension (2007-2020). (Source NSIDC)
La courbe de la figure 2 fait apparaître des fluctuations qui pourraient être liées à celle de la circulation atmosphérique qui a été cet hiver favorable à la concentration du froid près du bassin arctique. En effet, les méandres du jet-stream sont restés très limités. Aussi, l’Arctique n’a connu que peu d’intrusions douces et humides en provenance des latitudes plus basses ce qui est propice à la croissance de la banquise. Notons que cela confirme la thèse selon laquelle ce sont les fluctuations aléatoires du jet-stream qui influencent les températures de l’Arctique, et non l’inverse comme nous l’exposions récemment.
L’évolution de la surface de la banquise à son minimum d’extension (septembre ) montre que malgré le record de baisse de l’année 2012, la surface minimum de la banquise arctique a cessé de régresser depuis 2007. Cela est clairement mis en évidence par le graphique ci-dessous (Figure 3).
Figure 3 : Evolution de la surface de la banquise arctique à son minimum d’extension (2007-2019). La droite de tendance montre une stabilisation (Source NSIDC)
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Nul besoin d’être grand clair pour constater, en dehors de toute polémique ou délation partisane, les faits suivants :
– Notre couverture santé obligatoire, gérée par l’URSSAF, coûte environ 50% plus cher, à ceux qui paient – pour beaucoup elle est gratuite –, que coûterait une assurance privée mise en concurrence. Cela que ce soit par le biais de l’addition des cotisations salariales et patronales pour les salariés ou par celui des cotisations individuelles pour les indépendants.
– Les prestations fournies ne sont pas à la hauteur de leur coût depuis fort longtemps. Mais aujourd’hui la preuve est rapportée à l’occasion de la pandémie du Codiv-19 où l’URSSAF est grandement fautive pour imprévoyance face à un événement connu et prévisible. Donc l’URSSAF est responsable des surcoûts catastrophiques en termes de santé, d’économie et de société, que cette imprévoyance va engendrer.
Ceci posé, lorsque nous sortirons ruinés de cette crise il faudra bien remonter la pente.
La question sera la suivante : Remettrons-nous en cause cette organisation défaillante ou, tel le bourrin qui s’emballe, l’URSSAF nous imposera-t-elle sa logique et par conséquent l’amplification de notre ruine collective ?
Pour alimenter votre réflexion je vous propose un regard transparent et objectif sur ma situation personnelle. Résistant depuis plus de vingt ans à ce système que je trouve stupide j’ai accumulé des preuves qui se sont avérées sans efficacité pour moi, qui en revanche seront peut-être utiles à tous.
Bref résumé de ma situation, que beaucoup connaissent…
Travailleur indépendant, profession libérale, depuis 1965, j’ai assumé pour moi et mes collaborateurs toutes les charges fiscales et sociales sans défaut jusqu’en 2005. Soit pendant 40 ans. Ce n’est pas si mal.
Au décès de ma mère, en 1997, le fisc a cru bon de redresser le montant de mes droits de succession. Cela visait un seul bien légué — à Sète –, une maison d’habitation et son jardin. Pour arriver à son but, alors que ma déclaration était conforme à la réalité, le fisc a dû produire des faux avérés.
J’ai dénoncé ces faux, en justice et publiquement. Mon attitude a généré une réaction de corps des services fiscaux, qui ont alors entrepris des contrôles sur mes outils de travail et édité des redressements sans base, mais totalement destructeurs. La preuve en étant rapportée par le rapporteur public de la Cour d’Appel Administrative de Marseille.
A ce jour, je n’ai toujours pas pu obtenir justice, alors même que le redressement initial frauduleux a été annulé par la Cour d’Appel de Montpellier en renvoi sur arrêt de la Cour de Cassation, en Janvier 2019.
J’ai basculé dans la misère et la ruine. Je lutte toujours….
C’est dans ces conditions que je vous soumets un jugement récent du TGI de Montpellier.
L’URSSAF, d’après le juge, serait donc une structure de droit privé, investie d’une mission de service public.
Comment est-elle investie ? Normalement, cela devrait être à l’issue d’une consultation d’attribution de délégation de service public, pour un temps donné, avec appel d’offres et accompagné d’un cahier des charges publiquement consultable. Rien de tout cela, une simple affirmation.
En réalité, il n’est pas crédible d’affirmer que les URSSAF sont des structures morales de droit privé. On doit au contraire conclure que l’URSSAF est une branche de l’Etat. Que l’URSSAF devrait être comprise dans le budget de l’Etat.
Que ce sont bien les hommes de l’Etat qui en sont responsables. C’est très important, pour la suite, pour établir les responsabilités et le lien avec le budget global de l’Etat.
-2°- Bien que, société morale de droit privé, l’URSSAF n’est pas une entreprise
Mais que peut donc être l’URSSAF, personne morale de droit privée — hypothèse du juge — , si elle n’est pas une entreprise ?
Un parti politique ? Une religion ? Un intermittent du spectacle, peut-être. Je vous laisse le choix. J’écoute vos suggestions.
-3°-En ce qui concerne la comptabilité
L’URSSAF c’est “l’Etat Dry”, la couleur de l’Etat, les prérogatives de l’Etat, mais ce n’est pas l’Etat.
Quand l’Etat vous ruine à tort, l’URSSAF n’est plus l’Etat. Elle peut de son côté continuer à vous ponctionner sans état d’âme.
Bien mieux la compensation ne joue pas entre les différents comptes qu’elle ouvre à sa guise pour vous. Ce qu’elle vous doit sur un compte, qu’elle ne vous rend pas, vous ne pouvez pas le compenser sur un autre. C’est Carrefour qui vous vend une boite de tomates avariée et qui ne peut la déduire que sur vos factures de boites de tomates.
– 4° – La solidarité, un morceau de bravoure cette partie du jugement :
Nous y sommes, l’URSSAF est un organisme à but non lucratif. Donc composé exclusivement de bénévoles, qui n’ont pas d’activité de nature économique.
A ceux qui entreprennent des études de médecine en pensant qu’ils vont pouvoir ensuite monnayer leurs compétences et en vivre, je dis attention. Vous mettez le doigt dans une aventure solidaire à but non lucratif, donc vous serez bénévoles, bien sûr.
Il ne peut pas y avoir de notion d’économie lorsque l’on parle de santé, c’est trop important.
Notez qu’objectivement le même problème se pose avec la nourriture, aussi indispensable que la santé. Ne devrions-nous pas créer l’UOC, l’Union d’Organisation des Cultures, sans but lucratif et tenue par les hommes de l’Etat ? Etc….
Conclusions
Le syndrome de Stockholm aidant, les français ont déjà oublié la responsabilité des hommes de l’Etat dans la catastrophe qu’ils vivent, parfaitement prévue par Bill Gates en 2015.
Dans un récent sondage ils se désolidarisent de Macron et de sa troupe, mais cela résulte d’un désamour politique personnel sans rapport avec le coronavirus.
Car, pour la pandémie, ils ont déjà oublié les carences de “l’Etat-URSSAF” et ils approuvent la mise en confinement, ils en rajoutent et souhaitent des couvre-feux….
Pourtant quel échec le confinement — lié à une imprévision coupable — aux conséquences sociologiques et économiques à venir qui vont être dramatiques. Probablement au delà de ce que l’on peut imaginer.
Il est clair que lorsqu’il va falloir payer la facture, ils vont en charger les hommes de l’Etat, leurs kidnappeurs, qu’ils approuvent déjà, dont ils vont prendre le parti au détriment des libertés et des initiatives individuelles. Impôts et taxes vont tomber, mais au delà : vol pur et dur sur les économies. Alors, les présumés coupables de fraude fiscale…. paix à leur misère.
Il est donc probable que l’aventure, pour les survivants, va passer par le renforcement des hommes de l’Etat, de ce système “bureaucrato-étatique” qui nous tue par nivellement et bêtise.
Donc pas de grande purge, la victoire des hommes de l’Etat escrocs, la mort de ceux qui sont sous la mitraille, qui vont être promptement achevés sur l’autel de l’Etat cet effrayant fantasme . En définitive, la misère à venir pour tous.
“Morituri te salutant”, bien à vous. H. Dumas
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Sur le net, Charline D., sur le blog “Santé sur le net” définit ainsi le syndrome de Stockholm.
“Le syndrome de Stockholm apparaît dans une situation de stress psychologique extrême. Lorsqu’une prise d’otages débute, le choc psychologique subit par les victimes est extrêmement puissant. En effet, en quelques secondes, leurs vies basculent et se trouvent menacées.
Les victimes peuvent être dans un premier temps en état de sidération rendant toutes prises de décision impossibles.
Après le choc, une réorganisation psychologique s’amorce. En effet, les otages doivent s’adapter à la situation et trouver de nouveaux repères. Les victimes n’ont plus aucune autonomie et dépendent totalement de leur bourreau pour satisfaire tous leurs besoins. Finalement, c’est « grâce » à lui s’ils peuvent manger, dormir, bouger, aller aux toilettes, etc.
D’autre part, si l’agresseur n’abuse pas de la situation, il est perçu comme étant quelqu’un de bien. Ainsi face à ces nouvelles données, certaines victimes peuvent ressentir un sentiment de gratitude envers leur agresseur.
Petit à petit, la victime adopte la pensée et le code moral du bourreau. Plus la situation dure, plus cette nouvelle personnalité a de risque de s’implanter profondément dans l’individu, à tel point que certains otages se rangent parfois du côté de l’agresseur en prenant opposition face aux forces de l’ordre.
À savoir ! Le fait de vivre sans contact avec le monde extérieur peut également induire le syndrome.
Finalement, le syndrome de Stockholm serait un mécanisme d’adaptation permettant aux otages de survivre. En effet, cet ajustement aurait pour objectif de réduire l’anxiété provoquée par la modification subite de l’environnement et la menace de mort.
Par ailleurs, seulement 3 à 4 jours de captivité suffisent pour qu’il se manifeste. Il semblerait qu’il apparaisse lorsque les facteurs suivants sont présents :
Un individu menace de mort l’un des otages, et est perçue comme capable de passer à l’acte ;
La personne menacée ne peut pas s’évader et dépend de l’individu le menaçant ;
La personne menacée n’a aucun contact avec l’extérieur ;
L’agresseur est perçu comme bienveillant.
Diagnostic
En victimologie, pour identifier un syndrome de Stockholm, 3 signes associés doivent être présents :
La victime développe un sentiment de compréhension, de sympathie voire d’amitié à l’encontre des gestes et mots de son agresseur ;
La victime ne se plaint pas d’agression, de violence ou de maltraitance ;
La victime ne s’oppose pas à son agresseur, mais cherche à justifier ses actes.
Traitement
Le travail de reconstruction psychologique des victimes est long. Parfois, l’expérience subie a été si bouleversante que la personnalité de la victime est profondément affectée.
La thérapie repose sur un suivi psychologique intensif et le soutien familial, parfois pendant plusieurs années”.
Intéressant, non ?
Bon, je n’ai pas l’intention de me lancer dans un message à base de complotisme qui consisterait à prétendre que les hommes de l’Etat nous confinent pour obtenir un effet “syndrome de Stockholm” nous attachant à eux pour plusieurs années.
Non je suis convaincu que c’est tout simplement la démagogie, la connivence et la corruption électorale, qui les ont fait passer à côté des précautions qu’il eut fallu prendre contre un ennemi connu de tous les scientifiques : le virus.
Pas de complot, juste de la bêtise, de la connivence, de la corruption morale et électorale.
Ceci établi, il n’est pas douteux que le pays tout entier est sur le point d’être atteint par le “syndrome de Stockholm” et que les hommes de l’Etat en sont aujourd’hui parfaitement conscients et jouent cette carte.
Les français, pris en otage par le confinement, ont peur de mourir face à la menace assénée du virus, leur vie a basculé du jour au lendemain.
Globalement, ils ont été initialement en état de sidération. Aujourd’hui, ils dépendent totalement des décisions des hommes de l’Etat.
Écrasés par la propagande sur les lieux de leur emprisonnement, ils sont en train de devenir reconnaissants envers les responsables de leur enfermement.
Ils perdent de vue que ce sont les carences des hommes de l’Etat qui sont la source de leur enfermement.
Ils sont sur la route de l’acceptation et de la reconnaissance envers leurs agresseurs, les hommes de l’Etat, qu’ils ne vont pas tarder à défendre.
Lorsqu’ils se réveilleront, ruinés, détruits au plus profond d’eux-mêmes, ils protégeront les initiateurs de leurs malheurs. Ceux dont l’incompétence, l’imprévoyance, le cynisme, la prétention, la cupidité, la démagogie, les ont amenés à cet enfermement dévastateur, pour une cause dont notre richesse et nos compétences scientifiques bien utilisées auraient dû nous protéger.
Le gigantesque syndrome de Stockholm qui va nous être donné d’observer va faire date dans l’histoire de l’humanité.
Bien à vous. H. Dumas
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Cinq cents ans de progrès continus, qui ont porté l’homme occidental à un niveau de connaissance et de liberté qui a dépassé la capacité d’absorption de sa civilisation, se terminent sous nos yeux.
Pour de multiples raisons, il ne me paraît pas possible d’ouvrir ce débat sereinement.
Je vais donc utiliser une métaphore pour imager mes convictions, ce sera l’automobile
Étalée sur un peu plus d’un siècle, l’aventure automobile commence par l’incrédulité et la passion de la découverte. Seuls les inventeurs et quelques utilisateurs originaux et éclairés s’y intéressent. En France, c’est l’épisode des “taxis de la Marne”, en 1914, qui vulgarisera symboliquement l’intégration de l’automobile dans la société.
Lentement l’automobile va se développer entre les deux grandes guerres, pendant cette époque les inventions techniques significatives ont toutes été faites. La “Jeep” lors de la guerre de 39-45 sacralise la mobilité offerte par l’automobile, les années qui suivront verront une amélioration technique spectaculaire, l’accès au plus grand nombre, la fiabilité et le confort absolu.
On pourra parler de civilisation automobile accompagnant ou générant l’essor de la prise de conscience de la liberté individuelle, de ses conséquences pratiques.
Les infrastructures sont à son service, la vie s’organise autour de l’automobile.
C’est le règne de la liberté, la proximité de la technicité, l’ivresse de l’accélération, de la vitesse. La pensée et le comportement des hommes vont être profondément modifiés. Individualisme et compétition seront exacerbés. Le progrès qui en résulte est fulgurant
Mais cela a un coût et fauche des vies par milliers. Rien ne semble pouvoir arrêter l’hécatombe.
Un revirement apparaît alors. Commence le poids des contraintes sur l’usage de l’automobile. Restriction de la vitesse, ceinture obligatoire, permis à points, renforcement des règles de circulation et répression féroce.
Pour arriver à une conception des structures routières qui sanctionne par la destruction ou l’accident les excès de vitesse, ralentisseur, stop inversé, chicane de stationnement, rétrécissement des chaussées, etc…
Finalement s’installe la haine de l’automobile, certains n’en veulent plus, dans tous les cas son charme n’opère plus. Pour finir par transformer en punition tout déplacement automobile.
Ainsi l’automobile symbolise l’échec de la solution collective pour régler des problèmes individuels.
Qu’en aurait-il été :
Si la situation avait été vue à partir des conducteurs initiateurs et seuls responsables de la circulation automobile, que la science tente aujourd’hui de carrément éliminer en les robotisant ?
Si l’on n’avait pas imaginé que la route est un lieu égalitaire où tous ont un droit égal de circuler, que la collectivité doit réguler ?
Si l’on avait trié d’abord les conducteurs par compétence, calquant les vitesses autorisées sur ces compétences. Puis les véhicules par catégorie, les voitures d’un côté, les camions de l’autre, sur des voies dédiées ?
Nous n’en saurons jamais rien, personne n’a pris le problème de la sorte.
Tous les pays ont systématiquement employé la force collective pour gérer la dynamique strictement individuelle de la circulation automobile.
Tous sont arrivés au même résultat, le désintérêt de leurs populations pour l’automobile.
De cela il ressort
Que la collectivité n’est pas en mesure de solutionner globalement les imperfections des actes individuels sans en écraser la dynamique.
Que seule la liberté individuelle permettant le progrès et l’épanouissement, la société se devrait de respecter cette liberté en se donnant les moyens de la canaliser individuellement.
Que tout acte et réflexion de masse sont voués à l’échec. La technocratie, la macro-réflexion paraissent utiles, en fait elles ne sont qu’une régulation de facilité porteuse d’échec, inévitablement.
Que notre société meurt, écrasée par sa gestion massifiée.
Elle ne comporte pas assez d’intelligences individuelles pour éviter cette massification technocratique, pour réguler au coup par coup les individualités qui se heurtent aux parois de verre de la technocratie, comme la mouche dans sa carafe piège.
Le coronavirus symbolisera probablement dans l’histoire des hommes le repli du monde occidental individuel, qui nous a tout donné, le meilleur et le pire, victime de la gestion de groupe, incapable d’avoir possédé en son sein suffisamment d’intelligences pour pouvoir gérer individuellement sa formidable évolution, maitriser ses intelligences moteurs.
En réalité le monde occidental meurt d’un trop plein naturel de bêtise collective qui aura étouffé ses intelligences individuelles.
Je crains fort personnellement d’avoir été plus souvent dans le clan de la bêtise collective que dans celui de l’intelligence individuelle… hélas.
Bien à vous. H. Dumas
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Dans le midi, où j’habite, le “ravi” est un personnage qui ne fait de mal à personne, qui n’est pas un ténor de la gamberge, un intellectuel du prévisionnel, mais qui a bon cœur, s’émerveille de tout y compris des mauvaises plaisanteries que lui concoctent les garnements du village.
La France est un peuple de ravis.
La réflexion, la prévision, la méfiance n’est pas la spécialité du français, tout au moins en ce qui concerne sa croyance en l’Etat.
Quand il entend dire qu’un virus se répand en Chine, alors qu’il a vécu toutes sortes de grippes asiatiques, il ne s’inquiète pas puisque les hommes de l’Etat lui disent que tout est sous contrôle et que le mieux est qu’il aille plastronner, souriant et confiant, pour son poulain, dans les bureaux de vote. Et, il le fait…
Puis, quand la catastrophe arrive, on lui dit de se confiner. Alors il file, heureux comme un collégien qui fait l’école buissonnière, dans sa maison secondaire.
Les choses tournent mal, on lui dit que c’est de la faute à pas de chance, il se met sur son balcon, il applaudit.
Il entretient grassement une foule de fonctionnaires, dont peut-être lui, qui vivent sans souci. Dont le problème principal, pratiquement l’unique problème, est le harcèlement sexuel sur les lieux de travail, tant le travail laisse du temps pour les babioles.
En ce qui concerne l’état de l’économie
Il est encore plus ravi que pour le reste. Qu’on lui dise que l’on va prendre l’argent aux riches pour le lui donner lui suffit comme compréhension élémentaire de l’économie, au-delà ce n’est pas son affaire.
Il a peur de manquer, certes. Mais surtout parce qu’il a peur que son voisin, plus malin, remplisse son caddie plus vite et en plus grande quantité que lui. Pas du tout parce que son confort aurait déjà ruiné l’économie et que le coronavirus serait le coup de grâce. Alors là, vous n’y pensez pas, loin de lui cette idée.
Le ravi croit dur comme fer tout ce que lui disent les hommes de l’Etat. Il croit que l’on peut fabriquer des billets, les lui donner et que le tour est joué.
Il croit que tout va bien, alors que tout va mal, uniquement parce qu’il croit les charlatans qui prétendent parler au nom de l’Etat et qui lui disent que tout va bien, que tout est sous contrôle.
Il croit que la démocratie consiste à organiser le groupe à son image, il se croit l’étalon civique, il croit que sa pensée est universelle, qui si tout le monde pense et agit comme lui tout ira bien.
Il n’imagine pas la diversité, la complexité de l’âme humaine, la nécessité d’imaginer des structures permettant de faire vivre ensemble tout le monde.
Inutile, puisqu’il suffit que tout le monde pense comme lui, que son parti et ses candidats aux poste d’hommes de l’Etat prennent le pouvoir, avec comme unique mission d’organiser la société autour de ses propres principes et préoccupations.
Alors si vous lui dites que, somme toute, c’est lui qui vote, donc c’est lui qui est responsable du merdier dans lequel il est ou va être,
Il vous démontrera,
Que tout va bien si c’est son parti qui est au pouvoir, qu’il n’est pas étonné que tout aille mal si ce n’est pas son parti qui est au pouvoir.
Et le raisonnement s’arrêtera là.
N’envisagez pas de converser calmement de la nature humaine, de la connaissance de soi, de la difficulté à être soi-même, à être en fonction des autres, du poids ou de l’avantage du groupe, de ses égarements, de la vérité, du mensonge.
Parlez lui d’amour, il n’y connait rien mais il adore. Surtout celui qu’il pense qu’on lui porte, notamment les hommes de l’Etat.
Demain ?
Pas de problème. La crise, le coronavirus qui la dissimule, fadaise.
Dans quel état seront nous au bout d’un mois, voire de deux mois de confinement ? Il pense que nous serons alors à un mois du beau temps et à deux mois des vacances d’été, quel problème pourrait-il y avoir ?
Il partage l’avis du ministre qui s’occupe de promettre de l’argent aux apporteurs de richesses, qu’il pille depuis des lustres, qui n’ont plus rien, qu’il ne peut plus piller pour faire croire qu’il va les aider avec l’argent qu’il leur prend.
Ah mais… il reste Merkel et les allemands, ils nous veulent, ils n’ont qu’à payer, non mais…. L’Europe, une saloperie, mais qui doit payer.
Tout cela dans la bonne humeur
Nous sommes ravis, le ravi ne perd jamais son sourire, quelles que soient les niches que lui font les autres, il ne désespère pas, ne s’offusque pas, garde sa confiance.
Donc, les hommes de l’Etat se moquent de lui, il les adore, il veut continuer à jouer avec eux. Plus ils se moquent, plus il est content.
C’est dans cet état d’esprit, plutôt sympathique, que les français prennent de la vitesse pour percuter de plein fouet le mur de la terrible crise qui est là, qu’ils ne voient même pas.
La surprise va être totale. Les pleurs déchirants.
Inutile de voir les choses arriver, l’accident est pour tous, y compris les lucides. Les hommes de l’Etat ont si bien caché le mur qu’il fallait être très attentif pour l’apercevoir.
Oui, j’ai une réponse. Mais attention, elle vaut ce qu’elle vaut, rien de plus.
La technocratie mondiale formée aux mêmes écoles internationales partage les mêmes croyances et exige les mêmes statuts, elle est la nouvelle noblesse décadente.
Les caractéristiques d’une noblesse décadente
– 1° – La vie du groupe, comme la vie individuelle, est faite de périodes favorables et de périodes défavorables, des émotions et des réactions liées. Ces cycles à l’époque de la noblesse décadente étaient dictés par la météo dont dépendaient les récoltes et par les guerres que déclenchait la noblesse.
– 2° – La noblesse décadente exigeait que, quelles que soient les périodes, sa vie garde le même confort, la même richesse, de façon linéaire.
– 3° – L’amortisseur était exclusivement la population.
La célèbre phrase de Marie-Antoinette “Ils n’ont pas de pain ? Donnez-leur des brioches” résume ce principe. Elle y a perdu la tête.
Tout est une question de sensibilité, de droit à l’expression de cette sensibilité, aux réactions liées.
S’autorisant seule la sensibilité, protégée, la noblesse décadente ne percevait plus ni les douleurs de la population, ni ses aspirations. Elle était absorbée par les seules nécessités de la régularité de son statut, quoiqu’il advienne.
Il y avait d’un côté elle, dans sa grande diversité, ses décisions, ses libertés, celles des collaborateurs de connivence avec elle.
Il y avait d’un autre côté la population, bloc amortisseur homogène à qui toute sensibilité, tout droit à l’expression étaient refusés.
Nous en sommes là.
La technocratie s’est auto-protégée au point de se déconnecter des réalités de l’homme, de se croire à l’abri de la vie.
La population lui sert d’amortisseur, ainsi cette dernière cumule ses propres difficultés plus celles que la technocratie lui impose pour se protéger.
La technocratie mondiale va être renversée, calmement ou violemment, elle le mérite. Nul ne peut se croire à l’abri des aléas de la vie et les faire porter intégralement aux autres sans révolte de ces derniers.
Les turbulences à venir valent le coup, quoiqu’il advienne.
Bien à vous. H. Dumas
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Voyons, ai-je la berlue ? La sénilité me gagne-t-elle ?
Voici ce que j’ai vu concernant la santé.
Naguère un tissu de bonnes volontés maillait le pays, les médecins généralistes se déplaçaient au moindre coup de fil, ils soignaient, rassuraient, recousaient eux-mêmes les petites plaies, accouchaient parfois, etc… ils étaient présents partout, jusque dans les villages. Le pharmacien, souvent leur ami, préparait les décoctions souhaitées par le médecin, sur ses indications.
Tout cela n’était pas très rationnel, mais très humain.
Chaque ville avait ses cliniques, en plus de l’hôpital réservé lui aux cas lourds et aux indigents.
Voici ce que je vois maintenant.
De fringants intellectuels, maniant la macro-organisation, les chiffres, ont entrepris de concentrer la santé, prétendant à une efficacité accrue, alors qu’il s’agissait simplement de regrouper un pouvoir diffus pour en faire un pouvoir centralisé.
C’est ainsi que les médecins, peu à peu, ont été dépossédés de leurs actes de nécessité pour se contenter d’un flot assuré de patients référencés. Ils y ont gagné en tranquillité, ils y ont perdu en respect, en utilité.
Les cliniques, après une résistance désespérée, ont été pour la plus grande part éradiquées.
L’hôpital est devenu le seul interlocuteur de la santé.
Monstre froid et gigantesque, il est souvent le plus gros employer de la ville, juste avant ou après la mairie. Ce monstre n’est qu’apparence mais, tel le trou noir, il absorbe tout. Les malades n’ont plus le réflexe d’appeler leur médecin, ils vont aux urgences de l’hôpital.
Cette gigantesque structure ne correspond pas aux nécessités courantes des soins, qui ne demandent qu’exceptionnellement une lourde machinerie, d’ailleurs souvent malheureusement inefficace. Ces structures sont coûteuses, ont une inertie liée à leur modèle incompatible avec l’irrationalité de la maladie.
Conséquence
L’hôpital ne sait pas descendre au niveau de l’homme, il vit au niveau du global, or la maladie, elle, descend au niveau de l’homme, c’est son niveau naturel. L’hôpital et la maladie se croisent, mais ne se rencontrent pas souvent.
C’est ainsi que par le passé, face au Codiv-19, médecins et pharmaciens eurent été parfaitement capables, en un temps record, de tester toute la population, d’isoler les contaminés, d’envoyer aux cliniques les cas graves. Car leur maillage permettait cela, était à la dimension humaine de la maladie.
Alors que l’hôpital, coquille prétentieuse, remplie de vide, est non seulement incapable de tester la population, mais ne peut même pas protéger ses soignants.
Conclusions
Ici, comme en économie avec les banques, la centralisation a accouché d’un monstre qui flatte l’orgueil des hommes de l’Etat, mais qui n’est pas efficient.
Tout le monde comprend, du moins je l’espère, que face à la dissémination des virus d’aujourd’hui et de demain la dissémination de l’outil de combat est la seule solution.
Que seuls les pharmaciens, les médecins de ville, sont à même de tester rapidement tout le monde, de distribuer les outils de protection, d’adresser les cas lourds aux cliniques et aux hôpitaux.
C’est là que je suis sur le cul.
Macron déclare qu’il va engager un gigantesque plan pour l’hôpital.
J’y crois pas. Où il va ce mec ?
Ça alors. Il n’aurait donc rien compris. Il est étanche ?
Il va sans doute prendre le même genre de décision en économie.
La centralisation à outrance, c’est son credo, quelle folie. “L’Etat, l’Etat…”, qui n’existe pas. Qui, en réalité, n’est que lui et ses copains, qui ne sont donc pas conscients de s’être gravement plantés.
Staline rigole, il sait où cela mène, mais lui il s’en foutait il n’était là que pour partager le pouvoir avec ses pots, par pour diriger une démocratie.
Alors que l’épisode “Coronavirus” fait la démonstration des carences de la centralisation, que les souffrances et la déshumanisation engendrées sont colossales, Macron en rajoute une couche.
Il va se faire lyncher.
Le jeune Macron ne se rend pas compte, mais quand il va falloir payer la facture, maman ne sera pas de trop pour le consoler.
Il fallait redonner sa place à l’individu, c’est la réussite des GAFA. Il sanctifie la technostructure, ce fut l’échec de l’URSS.
Ce petit homme-robot déclare effectivement la guerre… à son peuple !!!
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