Une opinion construite et intéressante nous parvient sur l’analyse du mandat républicain.
Je souscris à l’idée développée de la cacophonie qui accompagne la délivrance du mandat politique et qui gêne sa réalisation, le rendant souvent obscur pour le mandataire.
Je ne souscris pas à la conclusion sur l’emploi de la force, notamment contre les Gilets Jaunes qui sans aucun doute possible ont été initialement une émanation majoritaire de l’expression populaire, rendant l’usage de la force illégitime contre eux de la part du pouvoir .
Piégés par la durée, les Gilets Jaunes se sont fait récupérer par des agitateurs indélicats, si leur pulsion première est probablement toujours majoritaire, le résultat actuel ne l’est plus.
Le pouvoir ferait bien de ne pas se réjouir. Sa stratégie inacceptable du pourrissement va laisser des traces, l’avenir de ce fait s’annonce sombre pour lui.
Ci-dessous l’analyse que j’ai appréciée et que j’ai plaisir à vous faire partager :
« Le mandataire républicain, bouc émissaire de la démocratie.
En provoquant la fin de la monarchie absolue qui prétendait exercer le pouvoir en vertu d’un droit divin, le peuple a décidé de remplacer Dieu. C’était logique, et plus pratique. Dieu parle peu et peu nombreux sont ceux qui l’entendent. Le peuple parle beaucoup et tout le monde l’entend. Le pouvoir a donc changé de camp. La monarchie était la parole de Dieu interprétée par le Roi. La République est la parole du peuple interprétée par son mandataire. Bref, il y a toujours quelqu’un pour s’exprimer à la place de celui qui doit parler. Cet intermédiaire, c’est le pouvoir. L’intermédiaire est essentiel dans toute organisation sociale. Bien que leur rôle soit identique, il y a une grande différence entre le Roi et le Mandataire Républicain. Certes il s’agit dans les deux cas de faire respecter par la société, soit la loi de Dieu, soit la loi des hommes. Mais à la différence de la loi de Dieu qui n’est connue que du Roi, la loi des hommes est conçue par les hommes et connue de tous.
Le mandataire républicain, comme son nom l’indique, a pour mission, en vertu des principes fondateurs de la République, de mettre en œuvre les objectifs définis par la société. Et comme l’harmonie ne règne jamais dans la société des hommes, réputés libres et égaux entre eux, le mandataire républicain doit puiser dans la cacophonie ce qu’il perçoit de la volonté du plus grand nombre.
La tâche est sélective et peu aisée. Le pouvoir devrait être le catalyseur d’opinions contradictoires pour mettre en œuvre une volonté commune. Autrement dit une voix unique pour réaliser une œuvre collective.
C’est à ce niveau de la délégation que survient le plus souvent la captation réelle ou supposée du pouvoir par le mandataire au détriment de son mandant. Cette captation, que le Roi avait réalisée en se prévalant d’un Dieu absent, le mandataire républicain la réalise en se prévalant de l’incohérence du peuple. C’est le dévoiement du fait majoritaire au profit du pouvoir intermédiaire.
Qu’elle existe ou non, la captation de pouvoir sera de toute façon invoquée par la partie du peuple qui n’aura pas été entendu et qui s’estimera non représentée et discréditée ou non considérée par ce pouvoir. Cette exigence de considération est la revendication majeure des gilets jaunes. Ainsi le Président des riches est-il mis en accusation au nom du peuple misérable, la France des territoires s’arme-t-elle contre la Capitale, la France des campagnes contre celle des villes, tout cela au nom de la violation d’un mandat de gouvernement légalement confié à un intermédiaire par la démocratie. Et pour faire valoir la voix de la majorité, le pouvoir a légitimement recours à la force. Alors que cette force contestée par les déconsidérés du pouvoir devient pour eux le synonyme de l’oppression.
La résiliation du mandat avant son échéance n’a aucune chance ni de résoudre le conflit ni de faire taire la cacophonie issue de l’expression populaire. Tout au plus pourrait-elle très momentanément modifier le rapport de forces entre les voix qui s’expriment, sans faire cesser pour autant à offrir un concert inaudible.
Mais il faut un bouc émissaire pour que tout change afin que rien ne change. Car rien ne peut changer dans l’ordre social qui fait du peuple un Dieu. Face au peuple, à défaut de Dieu, ce bouc émissaire ne pouvait être que le Roi. Face au peuple souverain, coupable ou non, ce ne peut être que le mandataire. »
Bien à vous. H. Dumas
Sans contrôles des élus pour redresser la barre, nous courons à notre perte, s’en sera finit du semblant de démocratie que nous avons cru vivre.
en fait … chute » down »
on reprendrait le budget Français le poste des dépense au détail et je jour libération fiscale qui ne cesse de rallonger et cela depuis 30 ans .
on pourrait voir très facilement ce qui cloche et y remédier .
ILS le savent ..
on le SAID
et c’est tellement facile de tout cacher sous le tapis ( CICE aides en tout genres… etc)
MAIS c’est comme les plaques tectoniques , il y a parfois résurgence d’un point chaud..actuellement c’est effusif ..ca déambule lentement dans les rues ..avec quelques vapeurs et éclat de LBD mais je vous fiche mon billet que quand la caldera de la dette bancaire internationale va s’écrouler tel un PONZI francmacronien ca va nous propulser un nuage de merde et faire tomber la températures sur les marché mondiaux ..
les blaireaux du gouvernement qui n’arrêtent pas de tout ramener aux années 30 vont voir pointer ce qu’ils redoutaient …et alors…… tous aux abris !!
La sélection naturelle se fera automatiquement et ce ne sont pas les biftons, les murs, et en le prenant de haut qu’ils échapperont a la sentence .
Dans la jungle ce n’est pas forcement celui qui a la plus belle crinière qui est le patron . cents rats édentés peuvent facilement avoir le dessus sur un chat avec des griffes émoussés !!
Il faut s’inspirer du CANADA qui a tout remis en cause dans les années 1980, du vécu. Réduction drastique du nombre de fonctionnaires, suppression du cumul des mandats politiques en limitant le mandat à 2 fois dans le temps, non cumul avec sa profession(démission obligatoire, mais accompagnement du reclassement après la fin du mandat ) établissement du statuts de l’élu. Et la démocratie fonctionne ainsi que l’économie.
Par exemple la ville de Montréal + de un million d’habitant avait réduit à 10.000 fonctionnaires pendant ce temps à Marseille il y avait ° de 15000 fonctionnaires.
Ce qui est inquiétant avec les gilets jaunes, c’est que nombre d’entre eux pensent que tous les problèmes qu’ils ont, sont dû à l’ultralibéralisme qui régnerait en France. Avec un tel manque de culture économique, on peut s’attendre au pire.
Au départ ce n’était pas l’esprit de la révolte.
Il s’agissait de dénoncer la fiscalité excessive, la bureaucratie envahissante, la misère en découlant. Il n’y avait pas de soixante-huitards sur les ronds-points, plutôt des artisans et des salariés du privé.
Aujourd’hui vous avez raison, le mouvement a été récupéré par les « zadistes » et les gauchistes réactionnaires, qui vont le perdre.
Mais l’idée de la révolte initiale est toujours présente et le restera.
Pour retrouver du pouvoir d’achat, faudra défaire TOUT ce qui a été fait depuis Mitrand, 1981….
Et le RIC ne va pas rembourser la dette accumulée depuis…
Justement, les vieux 68 tards qui peuplent les cabanons de GJ se rendent pas compte que c’est eux qui ont fait la dette et c’est eux qui ont fait que leurs enfants vivront moins bien qu’eux, eux qui ont toujours vécu à Crédit.
Rappelons que sous Giscard, Salaires France = Salaire Suisse
Maintenant listez les décisions catastrophiques faites depuis, principalement par ceux qui votent socialo….et qui n’ont pas été suivies en Suisse….
,35 h, 60 ans, sur-embauches de fonctionnaires…intermittents, immigration debridée
et vous voyez où va « un pognon de dingue »
Et le CICE n’est là que pour compenser l’impasse des 35h…..revenez aux 40h et on aura plus besoin de CICE…..