Je ne sais pas où vous en êtes de votre contrôle fiscal, mais je suppose que, comme nous tous, vous vous trompez sur son organisation, sa réalité, sa finalité, votre place dans la terrible épreuve qui vous est tombée dessus, qui va vous tuer ou vous transformer définitivement en infirme de la société.
Nous sommes des naïfs perpétuels dans cet espace de sauvagerie et de tromperie institutionnelles du contrôle fiscal.
Ce n’est pas un manque de sensibilité ou d’intelligence qui nous ferait défaut, c’est que l’inimaginable ignominie du contrôle fiscal n’est pas accessible à la raison.
Entendons nous bien :
– Je ne parle pas de l’anxiété à recevoir, sans raison, sans explication, une notification de contrôle fiscal. Cela paraît anxiogène au départ mais ne sera que broutille plus tard.
– Je n’évoque pas le choc psychologique du viol par le contrôleur de votre intimité matérielle, de vos secrets stratégiques, de l’atteinte à votre image pour vous-même et pour les autres.
– Pas question non plus de penser à votre effarement quand vous découvrez la jungle des professionnels supposés vous servir de conseils, leur connivence avec le fisc, leurs conseils de capitulation.
– Encore moins de rappeler votre déception quand vous constatez que ni la hiérarchie des contrôleurs ni la justice n’ont d’écoute pour vous et votre cas, alors que vous le ressentez comme essentiel, vital, évidemment.
– Ce sera pire quand, en plus, vous constaterez que, non content de s’en foutre, ils vont participer à votre destruction sans prendre la peine de comprendre vos arguments, sans respect pour vous et pour la ruine dans laquelle ils vous précipitent sans raison.
Quand petit à petit, isolé du reste de la société, des inconnus mais aussi de vos plus proches parents ou amis, vous aurez enfin découvert tout cela, entre dix et quinze ans seront passés.
Vous serez hébété, le temps vous aura filé entre les doigts, la lutte que vous aurez dû mener aura pris toute votre énergie, mangé votre vie, vous n’arriverez même pas à imaginer qu’une vie paisible puisse exister.
Plus de projet, plus d’avenir, seule l’idée de desserrer un étau qui vous étouffe à petit feu vous obsèdera. Vos proches, s’ils restent avec vous, épouseront cette angoisse existentielle.
Mais tout cela n’est rien.
Depuis le début les charognards du Darkfisc rodent, ils vont passer à l’attaque.
Là, c’est vraiment dur, vous êtes face au peloton d’exécution.
Mais attention, il ne faut pas qu’à l’occasion du scandale de votre disparition la population puisse percevoir ne serait-ce qu’une infime partie des tortures dont vous êtes l’objet, des injustices qui vous frappent. Elle pourrait, sait-on jamais, avoir un mouvement de compassion, voire même une révolte d’indignation.
Alors les charognards vont laisser pourrir la situation, dix ans, quinze ans, vingt ans, pour eux le temps ne compte pas.
Ils ont pris des hypothèques sur tous vos biens immobiliers, répertoriés tous vos biens meubles, paralysés tous vos comptes en banque, et ils attendent.
Au début vous vivez du peu qui a échappé à la traque, vente de vos vins, de votre collection de timbres, de quelques bijoux, puis vous empruntez à des amis proches.
Vous êtes encore assez naïf pour croire que vous allez trouver une issue. Pendant ce temps les charognards se marrent. Votre environnement se lasse. Les autres vous croient disparu depuis longtemps. Il faut les comprendre, ils ne vous voient plus, vous n’avez plus les moyens de sortir, vous êtes cloîtré chez vous.
A ce moment deux choses peuvent se passer :
La première :
Vous êtes coincé, un créancier, même petit, provoque votre faillite commerciale ou personnelle. C’est la fin.
Les charognards présentent leur facture. Tout vous échappe. Les magistrats qui s’occupent alors de vos comptes entérinent la dette fiscale, la lutte est finie. La liquidation couvrira ce qu’elle couvrira, pour le reste vous resterez débiteur. Vos revenus, retraite par exemple, seront saisis jusqu’à épuisement. Vous vivrez au dessous du RSA pour le reste de votre vie.
Aucun homme, même un vrai tricheur fiscal, ne mérite une condamnation à perpétuité de ce type.
La deuxième :
Vous mourrez. La lutte vous a épuisé, le cancer fiscal vous a emporté, c’est la tombe. Les charognards sont à votre enterrement avec leur facture.
Ils la présentent au notaire chargé de la succession qui, comme les magistrats cités précédemment, l’entérine. Votre épouse, vos enfants, ne sont pas outillés pour poursuivre la lutte, ils sont dépossédés de tous vos biens. Ils sont tenus de refuser la succession. Vous disparaissez de la planète, vous n’avez jamais existé, il ne reste rien de vous. Les charognards ont tout pris. Mélanchon et Besancenot applaudissent, ils fêtent la mort d’un affreux capitaliste, alors que vous n’étiez qu’un homme libre, travailleur, économe et probablement utile aux autres.
Vous n’avez même pas pensé à aller en banlieue acheter une Kalachnikov tant vous étiez crédule, confiant en votre pays et en sa justice, tant vous aviez la conscience tranquille. Trop tard, le film ne pourra pas se rejouer, le grand soir n’était pas pour vous. Que feront les autres demain ? Rien, comme vous ils ne comprendront qu’à la fin, eux aussi trop tard….
EXEMPLE PRATIQUE EN COURS
Bien cordialement. H. Dumas
Nous vivons tous cela depuis longtemps… chaque jour l urgence de sortir « ces gens » de leur confortable situation de voleurs , menteurs , harceleurs et destructeurs de vie devient vitale pour nous tous !
Les témoignages s’enchainent ! les preuves s’accumulent… mais rien… que faut-il de plus pour ouvrir les yeux à ce monde ?
Nous avons toutes les preuves : de leurs rémunérations et leur impunité complètement dingues , jusqu’à leurs mises en œuvre frauduleuses , mensongères , injustes et illégales.
Vivement le moment ou nous pourrons les juger … et ce moment arrive
Ce moment arrive dites vous ! Tiens ! D’où tenez-vous cette information ?
On a le droit d’y croire 😉 c’est le dernier truc qu ils nous ont laissé
désolé a tous le monde ..pour les fautes
je suis un vaurien de voltairien qui comme tous les savent nul en orthographe et empressé de poster !
« Les charognards présentent leur facture. Tout vous échappe. Les magistrats qui s’occupent alors de vos comptes entérinent la dette fiscale, la lutte est finie. La liquidation couvrira ce qu’elle couvrira, pour le reste vous resterez débiteur. Vos revenus, retraite par exemple, seront saisis jusqu’à épuisement. Vous vivrez au dessous du RSA pour le reste de votre vie. »
Il y a toujours la possibilité de faire sa valise : la prison France est sans barreaux.
actuellement a la tête de nos institutions flotte un esprit de justice et d’équité sociale, solidaire , zaddistaire .
peut être que les cieux de JUPITER et d’Edouard vos seront favorable que ce vent arrivera vers chez vous ( il est bien arrivé en corse ) !!
en tous els cas , ils vous ont rhabille pour l’hiver et vous n’avez aps eu la chance d’avoir la trêve hivernal mais plutôt subit une fois de + les étrennes & étreintes BRABANTNALES
C’est exactement cela.
Curieusement, personne ou presque ne le décrit, alors que c’est la situation de quasiment tous les petits entrepreneurs.