Le couteau sous la gorge, mon voisin a menti, il a déclaré à ses saucissonneurs qu’il n’avait pas d’argent chez lui. Pour échapper à la contrainte il n’est pas d’autre issue que le mensonge, ou la fuite qui est le mensonge des jambes.
La SOFRES dit que les français qui étaient 38% il y a 30 ans à ne pas faire confiance à leurs élus, sont aujourd’hui 78% !!!!
Que s’est-il passé en 30 ans ?
Les énarques de droite et de gauche ont installé le socialisme, les politiques se sont emparés de l’économie, c’est ça le socialisme.
Le problème de la France, mais aussi de l’Europe, n’est pas un problème de forme, mais un problème de fond, de philosophie.
Or, tous les médias, sans exception, réclament à la suite de l’affaire Cahuzac davantage de socialisme, davantage d’égalité, davantage de règlements, de flics, d’inspecteurs, de sanctions, etc… une plongée profonde vers l’oppression, qui déchainera le mensonge.
Alors qu’il faudrait assumer ses vérités, ses différences, se battre pour les libertés et la confiance, accepter l’économie telle quelle est : libre, injuste en apparence mais indispensable, vitale.
Il est effrayant de voir le libéralisme être dénoncé comme le fauteur de troubles, alors qu’il est la seule voie possible pour éradiquer le mensonge.
Une économie d’Etat, même florissante, est le socialisme. Elle apporte l’oppression, donc le mensonge. Il suffit de regarder l’Iran, le Venezuela, d’imaginer les potentialités si le sous-sol du Vatican, comme celui de la Mecque, était gorgé de pétrole, pour percevoir cela.
Ceux-là mêmes qui dénoncent le risque des extrêmes, qui ne sont que l’aboutissement des idées liberticides, fustigent le libéralisme qui est le seul rempart à ces extrêmes. Ce faisant, ils légitiment ces extrêmes, qui en réalité ne sont que le terme ultime de leur pensée.
Un tel aveuglement à de quoi effrayer, au bout c’est la guerre et la mort.
Faut-il que les hommes, possédés par l’envie et la jalousie, aillent ainsi de façon inexorable vers plus d’oppression, plus de mensonge, plus d’injustice ?
Le ridicule de Cahuzac, à la fois oppresseur et menteur, comme tout évêque du dogme ou apparatchik du parti, ne servira donc pas d’enseignement. Au contraire, il exacerbe la folie socialiste. Preuve de son échec, il l’a renforce. Peut-être changera-t-il la direction, droite au lieu de gauche, mais pas la marche en avant de cette sottise.
Seule la violence qui ne va pas tarder à se déchaîner, faisant tout exploser, pourra un jour, dans un mois, dans un an ou dans un siècle, permettre de repartir sur les seules bases qui vaillent, celles de la liberté, du libéralisme.
D’ici là, il faudra que chacun ait côtoyé le fond pour comprendre sa vraie valeur personnelle et ne pas exiger plus que ce qu’il est.
Que la masse des gens ne comprenne pas cela est acceptable. Que nos élites, qui le comprennent évidement, le dissimulent est la chose la plus grave qui soit. Au lieu de tuer Cahuzac, ils devraient tuer le système qu’ils protègent, qui crée les Cahuzac.
Bien cordialement. H. Dumas