C’est la phrase fétiche du roman, récent et largement primé, de Joël Dicker « La vérité sur l’affaire Harry Quebert ».
Effectivement, tous les personnages de ce roman glissent, à un moment de l’histoire, vers le pire. Il ne s’agit pas, comme pour Job, d’une influence extérieure ou de circonstances indépendantes de leurs volontés. Non, c’est leurs propres décisions qui les projettent vers le fond moral ou matériel. L’auteur a 27 ans, c’est bien jeune pour tant de lucidité.
Apprendre suppose une action volontaire, je me pose la question : Peut-on volontairement décider de tomber pour apprendre ? Je suis de ceux qui pensent que les échecs sont plus formateurs que les succès, mais bon… avec quelques réserves.
Caramba (marquant la surprise de la liaison intellectuelle, rien de plus).
Soudain, je me dis : Montebourg, le fait-il exprès ? Aurait-il dévoré avec passion le livre de Dicker, en serait-il déjà aux travaux pratiques. Est-il en pleine phase de construction, apprendrait-il à tomber ? On est en droit de se poser la question.
Quant on observe le personnage et sa beauté fatale, on se dit : Où ça va se nicher…. la culture. C’est terrible l’ambition, mais poussée à ce paroxysme c’est impressionnant.
Mais au fait, apprend-il ? Pour tomber, il tombe, pas de problème. Cependant, rien ne prouve qu’il apprenne. Peut-être n’en prend-il pas le temps ? On a l’impression que, tout à la joie d’apprendre, il rêve de tomber encore. On a presque envie de l’aider. Regardons, observons cette chute vertigineuse, véritable expérimentation de la théorie de Dicker. Attendons le résultat constructif….
Hypothèse
Toute chute finit à terre. C’est toujours le sol qui réceptionne le « chu ».
Or, au sol, que trouve-t-on ? Du chewing gum, que du chewing gum. Il suffit de se promener sur les Champs Elysées pour s’en convaincre.
S’il doit rebondir à ce niveau, Montebourg devra activer à fond ses capacités de réflexion autour du chewing gum.
Une étude récente, lancée conjointement par la Duflot et Samère pour les fêtes de Noël, prétend qu’au rythme accéléré actuel de la consommation de chewing gum, la planète court le risque mortel de se voir entièrement recouverte de cette matière en 2025. C’est l’asphyxie par le chewing gum.
Cela tiendrait, en partie, au fait que l’augmentation du cout du tabac dirige les fumeurs vers cette matière de substitution. D’autres avancent que le chewin gum, en ces périodes de vaches maigres, permet de se donner l’illusion de nourriture avec une dépense maitrisée.
Quoiqu’il en soit, la Duflot et Samère réfléchissent intensément à la récupération et au recyclage du chewing gum. La matière ne perdrait que très peu de ses capacités après mastication. La question posée est : comment récupérer le chewing gum ?
C’est là que Montebourg pourrait rebondir.
Il paraitrait que ses conseillers, que l’on ne peut sous-estimer tant ils font montre de compétence dans l’accélération de sa chute salvatrice, ont déjà une idée.
Ils seraient en cheville avec Decaux pour la création « d’oreilles urbaines » derrière lesquelles chacun pourrait venir coller son chewing gum. Une « oreille urbaine » serait fixée sur chaque poteau, borne, où mur urbain libres. L’appareil, automatique, vous rendrait un chewing gum recyclé pour chaque chewing gum usagé collé derrière ces oreilles. Le coût du recyclage serait pris en charge par la collectivité.
On est stupéfait devant tant de créativité. Montebourg aurait rajouté, toujours garant du bien collectif, ardent défenseur d’un interventionnisme à la fois juste et autoritaire : « si les français ne se plient pas à cette cause mondiale, je leur tirerai moi-même les oreilles… »
Cordialement. H. Dumas