Passé son « Œdipe », le fils à papa va-t-il fermer les frontières ?

Nous avons élu un fils à papa à la tête du pays.

Il fait partie de ces gens qui, toute leur vie, n’ont connu que « l’argent de poche ». Ces gens qui n’ont jamais créé de richesse, qui ne savent pas ce qu’est prendre des risques, qui se contentent de percevoir un peu d’argent parce qu’ils ont été sages et ont fait ce qu’on leur a demandé.

Enfin, lui il a quand même un peu triché en faisant semblant d’être un décideur par l’onction de l’élection. Nous, nous savons bien qu’il n’en est rien.

Mais, comment expliquer, à tous ceux qui vivent une vie passive, souvent honnête, récompensée par un salaire, la difficulté de créer une entreprise, puis avec cette entreprise d’atteindre un marché, d’y faire ses preuves, de s’y maintenir, de croitre, de lutter contre la concurrence, contre les fonctionnaires, contre les prédateurs, de ne pas dormir la nuit, de se faire tondre par le fisc, par les banques, même par ses propres salariés. Oui, comment expliquer tout cela à des gens qui ne l’ont pas vécu, et surtout qui ne veulent absolument pas le vivre. C’est impossible.

Alors, notre fils à papa, comment le comprendrait-il ? Sil le comprenait, il ne serait pas en train de tuer la médecine libérale pour tout simplement régler son « Œdipe » avec son père médecin spécialiste. Nous ne savons pas pourquoi il n’est pas à la tête de la clinique familiale, lui seul le sait, il ne nous le dira pas. Un fait est sûr, c’est dommage pour les médecins de France, ils auraient échappé à la ruine que leur cause ce problème familial.

Mais, ce n’est pas tout. Notre petit bourgeois veut se rendre intéressant auprès des pauvres. N’en n’ayant pas les moyens personnellement, il trouve judicieux de le faire avec l’argent des autres. Hélas, les pauvres savent bien que l’argent qu’il pique en leur nom n’est pas pour eux. Il ne faut pas prendre les pauvres pour des cons.

Pas plus que la richesse ne rend intelligent, la pauvreté ne rend con.

La pauvreté est un mal qui peut toucher n’importe qui, un humain ou un groupe d’humains. Il suffit d’un manque de chance, de la prise de mauvaises décisions, de la maladie, d’un manque d’aptitude, d’une fragilité, souvent de peu de choses, et l’on glisse vers le gouffre de la pauvreté.

C’est vers ce gouffre que le fils à papa nous entraine collectivement. Alors les plus résistants refusent, ils tempêtent, se cabrent, se révoltent, in fine, ils partiront. C’est inévitable.

Lui, le fils à papa, que peut-il faire contre ça ? Fermer les frontières.

Mitterrand l’a fait, je me rappelle parfaitement lorsque nous n’avions plus le droit de quitter la France avec plus de 3.000 Frs (moins de 500 €!!!).

Le socialisme, lorsqu’il se radicalise dans son échec programmé, est obligé de fermer les frontières pour continuer à rançonner sa population.

Le cycle est classique : chimère, utopie, échec, boucs émissaires, délation, contrainte, pillage, fermeture des frontières.

Le socialisme ne peut finir qu’en prison collective, dont seuls les apparatchiks sont dispensés, mais pas éternellement.

Nous n’avons jamais été jusque là en France, du moins récemment. Nous y entrainera-t-il, le fils à papa ? A suivre.

Bien cordialement. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

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