Les affaires DSK et Bettencourt sont deux procès phares où les procureurs respectent deux règles fondamentales.
La première est que le droit et la morale médiatique ne sont pas indissociables, contrairement à ce que l’on peut malheureusement constater tous les jours. La morale médiatique est influencée par l’émotion, fille de la propagande, le droit ne devrait pas l’être.
La seconde est que le mandat est sacré. Celui qui l’accepte ne peut en aucun cas le trahir sans engager lourdement sa responsabilité et avoir à payer le prix de la trahison.
Vus par le justiciable ordinaire que je suis, ces deux procureurs font partie de mes rêves et non de ma réalité
Les procureurs que je rencontre lors de mes tribulations juridiques auraient condamné DSK — sans doute jaloux de sa liberté sexuelle — et blanchi Barnier et de Maistre au motif que les Bettencourt sont riches, tout simplement.
Je peux témoigner du fait que ces deux procureurs sont des extraterrestres judiciaires.
Peut-on imaginer, dans mes affaires fiscales, un procureur qui réclamerait la condamnation de l’Etat au motif de la trahison de son mandat qui l’oblige à garantir ma liberté individuelle et ma propriété, alors qu’il m’oppresse et me dépouille ?
Non, c’est inimaginable.
Les agents fiscaux Jourdes, Jean Pierre, Prieuret, Blazy, Martino, Garcia, Giugler, Wolf ont menti, falsifié la réalité de mes biens, la comptabilité de mes entreprises, depuis plus de dix ans, sans qu’aucun procureur n’y trouve rien à redire.
Bien au contraire, ils ont été félicités pour leur pillage de mes biens.
Ils ont même été récompensés, recevant chacun plusieurs milliers d’euros qui ont sanctionné ma témérité à avoir porté devant la justice leurs prédations en bande organisée, comme aurait pu être qualifiée leur attitude par un procureur style Bettencourt.
Pour moi, la morale médiatique s’est toujours imposée face au droit.
Elle consiste à prétendre que l’entrepreneur qui possède ne peut qu’avoir triché et qu’il doit donc donner ce qu’il a acquis à celui qui n’a rien, lui qui, justement parce qu’il n’a rien, est moralement insoupçonnable.
Inutile de fournir dossiers et preuves, la morale médiatique condamne le capital, d’où qu’il vienne, quelque soit son importance. Le capital est le mal absolu, son unique destin est d’être redistribué à ceux qui n’en n’ont pas.
Ne vous amusez pas à insinuer que les indigents auraient peut-être une part de responsabilité dans leur situation, alors qu’on vous explique à longueur de journée que c’est uniquement ce que vous avez gagné qui leur manque.
Ne vous amusez pas non plus à prétendre que vous méritez ce que vous possédez. Ni que votre capital est votre outil de travail. Vous êtes bouchés ou quoi ?
Où a-t-on déniché ces deux procureurs exceptionnels qui, à Lille et à Bordeaux, sont respectueux du droit, des hommes, de leur dignité, de leurs biens ?
Pendant que tous ceux que nous rencontrons, nous les contribuables stigmatisés, les bannis de la société, les procureurs ordinaires qui remplissent nos tribunaux, ne connaissent que la morale médiatique, méprisent le droit.
C’est sans état d’âme qu’au motif bien pensant du partage, de l’assistance à la misère, ils nous précipitent, nous, dans la misère.
Pour ces procureurs là, il y a deux misères bien distinctes.
L’une, celle de la sélection naturelle, qu’ils ont hâte d’éradiquer en transférant nos biens vers elle.
L’autre, celle dont ils nous gratifient, dans laquelle ils nous précipitent sans émotion, qui leur paraît hautement méritée.
Quelle prétention et quelle responsabilité pour eux de distribuer ainsi le droit de vie ou de mort — car c’est de cela que l’on parle quand on parle de misère, chacun le sait — de se substituer à la vie, au travail, aux droits fondamentaux qui sont censés nous gouverner : la liberté et la propriété privée.
Oui mais voilà, ces procureurs ordinaires n’appliquent pas le droit, ils appliquent la morale médiatique que la propagande socialo-communiste déverse sur nous depuis des décennies.
J’en meurs, vous en mourrez, ils en mourront aussi, ce n’est qu’une question de temps. N’imaginez pas qu’ils pourraient avoir à répondre de leurs actes autrement que par le temps, ce rêve vous est interdit, nous ne sommes ni DSK, ni Bettencourt.
Bien cordialement. H. Dumas