La situation est rocambolesque. C’est la chenille qui accélère et recapote.
Lecornu me fait penser à Jean Lefebvre sans lequel Les tontons flingueurs, Les gendarmes de Saint Tropez et La septième compagnie n’existeraient pas.
Hélas, Macron ne me fait pas penser à Michel Audiard mais plutôt à Jean Luc Godard, le génie dont on se demande de quelle lampe il a bien pu sortir pour mériter ce qualificatif.
Lecornu promène son air étonné avec des éclairs de compréhension de façade, jamais explicités, qui ne sont qu’à lui, qu’il garde pour lui, qu’il ne partage pas. C’est le principe du comique troupier.
Mais il est Le premier ministre d’un pays en crise politique profonde. C’est là que ça coince.
Son rôle est-il adapté aux dysfonctionnements qui secouent le pays ? N’y a-t-il pas une lourde erreur de casting ?
Car enfin, le parti des fonctionnaires — de ces bureaucrates dont la multiplication, l’apathie et la prétention, particulièrement prégnantes à Bercy, dans l’Education nationale, dans La magistrature et Les collectivités locales, rongent le corps social et détruisent l’économie, sous des dehors d’empathie, d’égalitarisme et de protection de la planète — le Parti socialiste qui ne représente rien devient le parolier scénariste de l’acteur Lecornu.
On peut prédire le bide, le contre-emploi pour notre comique troupier.
Le Parti socialiste qui exige des retraites à rallonge pendant que ses clients sont les moins bien placés pour cela, tant ils sont majoritairement planqués, hors de toute pénibilité qui justifierait une retraite pas trop tardive.
Et Lecornu qui flingue le salaire des apprentis pour équilibrer la facture, ainsi que le capital déjà exsangue ou corrompu, incapable d’accompagner la production et la création économique qui manquent tant à notre pays.
Où allons-nous ?
Plus le pays se couche face aux vents violents qui parsèment le mauvais cap qu’il a pris, plus le risque de faire un tonneau devient majeur, ou alors un redressement potentiel soudain qui sera si violent qu’il le laissera hébété.
Hélas ou heureusement — mais cela ne concerne peut-être que moi — dès que je vois Lecornu le fou rire me prend. Désolé.
Bien à vous.
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