Trump : l’évènement. Quel évènement ?

Il y a dans ce monde une infime minorité d’êtres humains réalistes.

Immédiatement je vous rassure : hélas je n’en fais pas partie. Mais je crois savoir les reconnaître.

Sont réalistes ceux qui voient les choses telles qu’elles sont, qui s’efforcent d’agir de telle sorte que leur empreinte respecte la réalité. Hermétiques à toute croyance, leur réalisme les prédispose à montrer le chemin de la vérité, à être des guides pour les autres.

Ce même réalisme les persuade de n’en rien faire, leur explique qu’ils seraient alors exposés à recevoir les pires coups pour rien.

Par ailleurs, la vie n’est faite que deux états : la vérité et le mensonge. La vérité, comme chacun le sait est nue. Le mensonge se présente souvent sous la forme de croyances pour réfuter toute contradiction.

Pourquoi l’écrasante majorité croit-elle ou participe-t-elle au mensonge en adhérant à des croyances ? Parce que la vérité implique de s’accepter tel qu’on est, ce qui est rarement gratifiant. Parce que la vérité est si proche du néant qu’elle est vertigineuse, et la majorité est sujette au vertige qu’elle s’efforce d’éviter.

Tout cela pour conclure que la société est globalement le territoire des pires mensonges, des pires croyances.

Mais qu’inévitablement, ici comme en tout, les mensonges un jour ou l’autre finissent terrassés par la vérité, qui reprend toujours ses droits, qui présente toujours in fine sa facture.

La plupart du temps, la reprise en main des situations par la vérité est accompagnée de grandes violences pouvant aller jusqu’à la guerre. La démocratie a la particularité de permettre à la vérité de reprendre la main sans violence, ou à minima.

Ceci exposé.

Il est clair que l’égalitarisme et l’écologie, accompagnés d’innombrables sous-sections, sont les croyances majoritaires sur notre bonne planète. Elles sous-tendent tous les discours politiques et leurs mensonges.

Une certaine lassitude, palpable, laisse supposer qu’une forme politique plus proche de la vérité pourrait être audible et s’emparer des démocraties.

Les libéraux prétendent, peut-être à juste titre, que leur manière de penser est la plus proche de la vérité, sachant que leur plus gros défaut serait l’acceptation des différences de résultat ce qui n’est pas objectivement mensonger.

La problématique Trump

Il arrive dans la foulée de Javier Milei. Soutenu par une majorité confortable.

S’il est porteur de vérité, s’il est vrai lui- même dans son action à venir, nul doute qu’il va apporter beaucoup à l’humanité.

Mais, juste mon ressenti : j’ai des doutes.

Je crois ses projets irréalistes. Bien plus, volontairement mensongers. Je souhaite sincèrement me tromper. Mais vous savez, les menteurs, depuis toujours je les renifle à des kilomètres. Je confirme que je peux évidemment me tromper, je dirais même que dans ce cas précis je le souhaiterais presque.

Mais, si hélas je ne trompe pas, nous allons vers la pire des situations : l’affrontement mensonges contre mensonges. Nous n’en sortirons pas vivants.

Bien à vous. H. Dumas

PS : sans rapport avec ce billet, avez-vous remarqué que les époux Trump et Macron ont les mêmes différences d’âge, 24 ans… deux façons différentes de se lancer et de se projeter… non ?

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

2 réflexions sur « Trump : l’évènement. Quel évènement ? »

  1. Monsieur DUMAS,

    1-Plutôt que de s’en prendre injustement à l’actuel occupant de la Maison Blanche,
    votre « détecteur de mensonges » ferait bien mieux de pointer de son aiguille accusatrice
    LE SEUL EMMANUEL MACRON ;
    car de ce stratège machiavélique VIENT TOUT LE MAL,
    puisqu’il est le promoteur en France
    d’un « libéralisme singé » à la Trudeau (en réalité « étatiste »)
    qui RETARDE AUTANT QU’IL LE PEUT l’avènement du vrai

    (et qui a d’ailleurs été conçu POUR CELA
    par l’agence de publicité alimentaire
    « Jésus et Gabriel »,
    également au service du journal communiste « L’Humanité »,
    et dont la dénomination se veut ouvertement « sacrilège »,
    puisqu’elle se moque… de la Cène,
    tout comme les récents Jeux Olympiques dans leur cérémonie d’ouverture !).

    En tapant dans le moteur Google, section « Images », les termes :

    agence brande contente ; dîner jésus et gabriel ;

    je vous invite à aller admirer les clichés estampillés « dîner de l’Agence Jésus et Gabriel »,
    pris il y a quelques années en la cathédrale américaine de Paris

    (cathédrale louée tout spécialement par les dirigeants « très spéciaux » de cette officine pour un festin costumé,
    d’inspiration « sataniste », avec fausses hosties… servies en « amuse-gueule »).

    Voilà qui sont ceux qui ont « façonné »
    l’actuel « chanoine du Latran »,
    hypocrite « restaurateur de Notre-Dame »,
    et qui sont aussi des opposants résolus…de Donald Trump
    (une couverture grotesque de leur publication : « Jésus-Magazine » en atteste) !

    2-Placez n’importe quel homme politique actuel (je parle de ceux qui sont « aux commandes »),
    face à Trump et vous vous apercevrez :

    qu’aucun n’est plus libéral que lui,
    que bien peu le sont autant que lui,
    et que, quasi-tous le sont beaucoup moins que lui
    (voire aucunement).

    Ce qui fait croire le contraire c’est que Trump continue Ronald Reagan, sous une forme « revue et corrigée », d’apparence plus sévère,
    mais dont la sévérité se justifie au regard de la détérioration générale de la société américaine par la gauche détraquée (qui par
    « libéralisme » entend tout autre chose… que le « libre jeu économique »).

    3-Enfin, convenez tout de même que Donald Trump a au moins une vertu :
    « en marchand de frites » ou « en éboueur »,
    il sait volontiers rire de lui-même, contrairement à « notre minus national »
    qui s’adonise devant son armoire à glace comme pour mieux
    s’auto-persuader qu’il est..un « Himalaya de la pensée » !

    1. Je suis évidemment et profondément libéral. Ce qui n’est pas une philosophie mercantile.
      Évidemment je serai comblé si Trump s’avère être un libéral sincère.
      Je crains juste qu’il ne soit qu’un camelot.
      Ce qui ne lui permettrait pas d’abattre les croyances égalitaristes et affairistes qui haïssent le libéralisme.
      Rien de plus.

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