Le vieux monsieur Barnier est la surprise du chef. Un peu comme un quignon de pain rassis qui serait servi en amuse-bouche chez Pierre Gagnaire. Surprise, surprise…
Porté par le passé qui a construit notre présent — dont plus personne ne veut — Barnier s’affère le jour même de son intronisation à construire l’équipe de fer qui va tout bousculer sur son passage et faire échec aux ahurissantes propositions des extrêmes majoritaires.
L’habité Macron a réfléchi 50 jours. Quand même. Cinquante jours de solitude, d’introspection probablement, mais aussi des confessions de tout ce que la France compte de pauvres pécheurs politiques, de repentis ou de devins, de bonimenteurs patentés. Et, au terme de cette intensité… Michel Barnier !!!
Quelle hardiesse, quelle rupture, quel coup de fouet, quelle audace…
Il parait qu’il y a une quarantaine d’année il se serait mis les homosexuels à dos. Ce n’est pas très malin, mais il était jeune. Depuis il a muri et progressé, il sera sans doute en mesure de se faire pardonner.
Bref, cet accident politique mis de côté, il va prendre la France à bras le corps. Macron peut partir bronzer aux Seychelles, la boutique va être repeinte à neuf par Barnier, en profondeur. C’est son truc.
Il n’y a qu’à voir comment il a remis les pêcheurs Anglais à leur place à l’occasion du Brexit, comment il a géré les chutes de neige lors des Jeux Olympiques d’Albertville.
Il faut dire qu’il commence fort.
Directeur de cabinet, immédiatement nommé, choix personnel de Barnier dit la presse officielle : Jerome Fournel.
Jerome Fournel ? Mais on le connait. Bien. Très bien.
C’est ce Monsieur, hyper efficace, Directeur Général de Bercy, depuis mai 2019 jusqu’à janvier 2024 où il est carrément devenu le chef de cabinet de son ministre M. Le Maire. C’est ce Monsieur qui a abondé sans limite le trou du budget de la France.
Et le voilà qui prend tout le pays en main en devenant le chef de cabinet de M. Barnier.
Mais il y a pire. C’est le bourreau personnel des contribuables, le Robespierre de la terreur fiscale par laquelle il a conquis le pays sabre au clair.
Il me connait personnellement et surveille avec minutie les pièges destinés à me tuer, à me ruiner, parce que j’ai osé expliquer que la fiscalité tue, est anticonstitutionnelle, fait de nous des esclaves.
Oui, bientôt le jackpot.
Car enfin, il serait irrespectueux de prétendre que M. Fournel serait un simple combinard, pickpocket de luxe pour grands de ce monde.
Non, M. Fournel croit en sa vocation. Il croit dur comme fer qu‘il est normal que les hommes politiques disposent de sommes, que nous n’avons pas, pour acheter leurs voix à chaque élection.
Il croit que le capital est fait pour être distribué, que ceux qui le possèdent l’ont, comme eux, piqué à d’autres, que donc il est naturel de le leur prendre.
Il n‘imagine pas un seul instant que capitaliser est la seule solution pour progresser en tout, y compris en économie. Que tout le monde ne sait pas le faire ou n’y est pas apte. Que ceux qui savent le faire sont la richesse d’un pays et non sa tare.
Il croit à la terreur fiscale, aux troupes d’humanoïdes sélectionnées comme des troupes de choc de l’armée pour ratisser large dans le capital des Français, sans émotion, sans pitié et surtout sans compréhension de la réalité de l’économie.
Il est tout cela et plus encore Jerome Fournel. Il compte là-dessus pour rembourser les dettes qu’il a signées. Il répand la peur pour pouvoir moissonner sans résistance.
En ce qui me concerne, inutile de dire que ça sent le sapin. Bien que sur un sujet justement économique, que je n’ai encore jamais évoqué ici, je suis curieux de voir ce qu’il va décider…
Mais en ce qui concerne tout le monde, la France dans son entièreté ?
Objectivement, peut-on imaginer que cet homme se renie au point de détruire ce qu’il a construit, qui nous a amené à la ruine ? Ce serait un évènements stupéfiant, historique…
Honnêtement, comment sortir de son piège ce pays en employant les hommes et les méthodes qui l’y ont plongé ?
Alors, franchement, M. Barnier et M. Macron, vous n’êtes pas des gens sérieux. Même si pourtant vous faites tout pour en avoir l’air, sachez-le : c’est raté.
Bien à vous. H. Dumas
Hier encore, c’est-à-dire à l’époque où il était Commissaire européen, Michel Barnier avait pour proche collaborateur un « ANTI-CLAUDE REICHMAN » notoire : Olivier Guersent, connu pour son opposition farouche à la proclamation officielle de la mise en concurrence de la sécurité sociale. Aujourd’hui, en tant que nouveau premier ministre, Michel Barnier choisit comme directeur de cabinet un « ANTI-HENRI DUMAS » notoire : Jérôme Fournel, connu pour la guerre sournoise qu’il mène contre « Témoignage Fiscal ». Conclusion logique : les tronçons du serpent finissent toujours par se ressouder !
Azazel TOFF .. « Henri sort de ce corps !! » 🙂
j ai très bêtement pose la question a un intelligence qui n’est pas artificiellement sortie des cerveaux des petits hommes gris qui nous gouvernent
L’amélioration des comptes publics en France est une question complexe, qui nécessite une gestion rigoureuse des finances publiques. Voici plusieurs approches pour y parvenir, en prenant en compte les aspects économiques, budgétaires, et sociaux :
1. **Réduction des dépenses publiques inefficaces**
La France a un niveau de dépenses publiques élevé par rapport à d’autres pays européens. Une partie des solutions consiste à identifier et réduire les dépenses publiques jugées inefficaces ou redondantes. Cela pourrait inclure :
– **Réforme de la fonction publique :** Réduire les effectifs dans certains secteurs où l’efficacité pourrait être améliorée ou encourager le recours à la numérisation pour diminuer les coûts administratifs.
– **Révision des subventions et aides :** Certaines aides et subventions, notamment dans le cadre des niches fiscales, pourraient être ciblées de manière plus stricte pour limiter les abus et maximiser l’impact sur les populations visées.
– **Meilleure gestion des investissements publics :** Mieux prioriser les projets d’investissement en se concentrant sur ceux à fort impact économique et social, tout en évitant les dépenses excessives ou mal planifiées.
2. **Réformes structurelles des systèmes sociaux**
Les systèmes sociaux, tels que les retraites et la santé, représentent une part importante des dépenses publiques. Des réformes structurelles peuvent aider à maîtriser ces coûts :
– **Réforme des retraites :** Allonger l’âge de départ à la retraite, encourager les carrières plus longues et mieux ajuster les régimes spéciaux pourrait permettre de réduire le coût du système des retraites, qui est l’une des principales sources de dépenses publiques.
– **Optimisation du système de santé :** La France a un système de santé relativement coûteux. Il pourrait être réformé par des mesures visant à améliorer l’efficacité, telles que la digitalisation des services, une meilleure prévention des maladies, et la lutte contre les abus (fraudes à la Sécurité sociale, surconsommation de médicaments).
3. **Amélioration de l’efficacité fiscale**
L’optimisation du système fiscal peut également contribuer à augmenter les recettes de l’État sans nécessairement augmenter les taux d’imposition :
– **Lutte contre l’évasion et la fraude fiscale :** Une meilleure collecte des impôts, notamment en luttant plus efficacement contre l’évasion et la fraude fiscale, permettrait d’augmenter les recettes sans imposer de nouvelles taxes. La digitalisation des processus fiscaux pourrait faciliter cette lutte.
– **Simplification du système fiscal :** La France dispose d’un système fiscal complexe avec de nombreuses niches fiscales. La réduction et la simplification des exemptions fiscales pourraient accroître les recettes tout en limitant la complexité administrative.
4. **Augmentation de la croissance économique**
La croissance économique est essentielle pour améliorer les comptes publics, car elle permet d’augmenter les recettes fiscales sans alourdir la charge fiscale pour les citoyens. Plusieurs leviers peuvent être activés pour favoriser cette croissance :
– **Encourager l’investissement privé :** Créer des conditions favorables à l’investissement des entreprises, notamment via des incitations fiscales, une meilleure stabilité réglementaire et un environnement d’affaires favorable.
– **Stimuler l’innovation et la transition écologique :** Investir dans la recherche, l’innovation et les technologies vertes peut dynamiser certains secteurs économiques tout en réduisant la dépendance à l’égard des énergies fossiles et en créant de nouveaux emplois.
– **Amélioration du marché du travail :** Favoriser l’accès à l’emploi, encourager la formation professionnelle et réduire le chômage structurel permettrait de dynamiser la consommation et les recettes fiscales.
5. **Optimisation de la gestion de la dette publique**
La France a une dette publique élevée, et sa gestion représente une charge importante pour les finances publiques. Pour mieux maîtriser cette dette :
– **Réduction du déficit budgétaire :** Réduire le déficit annuel est une priorité pour ralentir l’augmentation de la dette. Cela pourrait passer par des mesures de réduction des dépenses ou par une hausse des recettes fiscales (sans nécessairement alourdir la pression fiscale globale).
– **Gestion prudente des taux d’intérêt :** Profiter des périodes de taux d’intérêt bas pour refinancer la dette à des conditions plus favorables, tout en évitant d’augmenter excessivement l’endettement à long terme.
6. **Meilleure coopération européenne et internationale**
Une partie des finances publiques de la France est liée à son rôle dans l’Union européenne et à des accords internationaux. Le renforcement de la coopération économique et fiscale entre les pays européens, par exemple dans la lutte contre l’évasion fiscale ou pour l’harmonisation des politiques budgétaires, pourrait améliorer la stabilité des finances publiques.
Conclusion
Pour arranger les comptes publics en France, il est crucial d’adopter une approche équilibrée qui combine des réformes structurelles visant à réduire les dépenses publiques, à optimiser la fiscalité, et à stimuler la croissance économique. Une telle stratégie demande de la volonté politique, des ajustements progressifs pour limiter l’impact social, et une attention particulière à la justice fiscale et sociale.