La température ressentie le 14/06/2024.

Imaginons que vous aimiez les pêches à la folie. Que vous n’appréciez ni les abricots ni les prunes. On vous laisse le choix entre une pêche, un abricot et une prune. Formidable : vous allez prendre la pêche, votre bonheur sera total.

Oui, mais : même si cela ne se voit pas, la pêche offerte est pourrie jusqu’au trognon. Problème.

C’est un peu ce qui nous est proposé pour les élections à venir. A ceux qui ne veulent pas d’un système autoritaire, par essence liberticide, que ce soit de droite ou de gauche, on propose la solution raisonnée : la démocratie.

Oui, mais, une démocratie préalablement pourrie, corrompue matériellement et moralement, par ceux-là mêmes qui prétendent la représenter.

Que faire ? D’autant que les électeurs n’ont même plus le souvenir de ce qu’est une démocratie sincère, où les libertés sont sacrées, notamment la première de toutes : la propriété privée. Celle qui est la base de toute démocratie, l’outil de protection pour chacun de sa propre liberté.

On sait comment et pourquoi cela est arrivé. Mais la situation est si avancée qu’il n’existe pas de remède, pas de retour en arrière.

Notre « démocratie » n’est pas capable de se régénérer. Sa dégradation a créé trop de privilèges, de situations dont la suppression ferait des ravages.

Enfin, disons plutôt qu’elle n’est pas capable de se régénérer par le vote, car nul doute qu’elle va se régénérer par la violence, par la rue, par le conflit, la guerre.

Le prix à payer va être terrible, qui l’assumera ? Personne, il est le fruit de la lâcheté de tous, il n’existera pas d’innocent pour dénoncer, car quand bien même il existerait des innocents ils ne pourraient pas se transformer en délateurs.

Aller voter pour qui ? Pour quoi ?

Alors que la décision de Macron pourrait être intellectuellement courageuse, une question se pose avant d’émettre une opinion à son sujet. Est-elle un acte sincère ou un stratagème pervers ?

Elle serait un acte sincère si Macron avait fait état, au préalable, d’une impossibilité à réformer face à l’effondrement moral et pratique du pays. Il ne l’a pas dit.

Donc, il s’est satisfait de la dégénérescence de notre démocratie. Il l’a utilisé lui-même. Se faisant il l’a donc cautionnée, il a participé à son expansion jusqu’au point de non-retour qu’il constate et qui lui fait dissoudre l’Assemblée nationale dit-il.

Alors non, Macron n’est pas sincère.

Moralité : il va perdre, il va nous faire perdre. Quelle énorme responsabilité !!!

Pour qui voter ? Aucune idée…

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Une réflexion sur « La température ressentie le 14/06/2024. »

  1. La démocratie des vaut-rien.
    Depuis 68 les règles du jeu de la société changent. Si De Gaule éteignait les lumières de l’Elysée, aujourd’hui le moindre sous ministre demande une voiture de fonction avec chauffeur et si un homme politique est pris la main dans le pot de confiture, condamné, il attende la fin de sa peine pour se représenter aux électeurs, le pire étant que des imbéciles au sens civique racorni iront voter pour cet affolé du pouvoir et de l’argent.
    Nous en sommes là !
    Alors oui depuis 50 ans nos institutions ont perdu de leur valeur.

    Mais chacun des français en est responsable. Et français pas vraiment car le phénomène est mondial.

    Alors en faire le reproche à un seul président ?

    Mais c’est exact que comme les autres, il s’est contenté de se laisser porter par le courant et de ne rien tenter pour endiguer le phénomène.

    Il a fait sauter la chambre des députés avant qu’une 23 ème motion de censure ne fasse éclater son gouvernement.

    Maintenant, une fois le parlement installé, le 7 juillet, il devra nommer un premier ministre dans un délai « raisonnable ». Comme en Belgique…
    Non, ce n’est pas le caractère de Macron ni celui des ténors de ses oppositions.

    Son Choix ? Un chef d’opposition ou plutôt quelle qu’une de la société civile ?

    À suivre…

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