Leur regard

Ce matin, devant le JEX du TJ de Montpellier.

Toujours la même histoire. Trésorerie et patrimoine bloqués par Bercy, volontairement et sans raison. Uniquement parce que j’ai dénoncé la falsification de la réalité par les services fiscaux. Falsification ayant pour but de transformer en terrains constructibles des terrains qui ne le sont pas, et pour objectif un redressement indu sur les droits de la succession de ma mère et sur ma donation des biens de cette succession à mes enfants. Un redressement injustifié de 300 000€ qui sera annulé par la Cour d’Appel de Montpellier.

Il restera la vengeance corporatiste de deux redressements fiscaux sur mes sociétés professionnelles, totalement irréalistes, eux aussi falsifiés, organisés pour me tuer et bloquer ma lutte dans le cadre du redressement contesté de la succession et de la donation. Tous les fonctionnaires qui ont eu à connaître la situation l’ont évidemment comprise, tant les preuves sont indiscutables.

Une vengeance qui me taxe de 2,5 M€ indus, une somme considérable.

Nous sommes alors en 2004, j’ai 60 ans. Je travaille depuis 40 ans.

J’ai construit des milliers de m², monté des dizaines d’opérations importantes, travaillé avec des centaines de salariés et des dizaines d’entrepreneurs. J’ai une très bonne réputation.

Du fait des aléas de mon métier, j’ai souffert en traversant les crises cycliques qui vont avec, comme tout le monde, mais je n’ai jamais fait défaut. Je jouis d’une réputation de sérieux, de fiabilité, de compétence, des clients puissants me font une totale confiance. Je gère pour eux des investissements considérables, de plusieurs dizaines de millions d’Euros.

J’ai accumulé un capital, uniquement lié à mon travail et à mes prises de risque, qui n’est pas énorme mais suffisant pour voir arriver la retraite avec sérénité, sans être à la merci des autres ou un poids pour ma famille.

Aujourd’hui nous sommes en 2024, vingt ans ont passé, j’ai 80 ans.

Depuis 2004 tous mes comptes sont bloqués, mes biens hypothéqués, mes banquiers se débinent, la totalité de la fonction publique fait corps contre moi, notamment les services de l’urbanisme ici ou ailleurs. La masse des hommes de l’Etat, ou leurs affidés que j’ai à rencontrer, me savonnent la planche avec une joie non dissimulée.

Mon épouse et moi-même vivons plus que modestement, mais surtout nous vivons sous le regard désapprobateur de ceux-là même qui nous torturent.

Et ça, c’est incroyable. Tout particulièrement chez les magistrats.

Car, légaliste, j’avais de la justice une vision sans doute naïve. Je pensais que les magistrats étaient intellectuellement intègres, compétents, humains, à l’écoute, libres dans leur tête, passionnés par leurs dossiers et l’idée de dire la justice, d’être les arbitres des conflits, donc les détenteurs du lien social et, finalement, courageux.

Or, il n’en n’est rien.

Ils ne sont pas libres, ils dépendent totalement soit de leur hiérarchie, soit de leurs croyances. Ils n’ont pas une once d’humanité, au contraire ils sont blindés et prononcent des peines mécaniques pour des faits de simple non-conformité à la norme, alors que la plupart des déviances qu’ils sont amenés à juger sont bien trop complexes pour être réglées de façon aussi simple.

Ils défendent une corporation, — dont ils sont dépendants — née de l’organisation sociétale qui détruit tout, qui piétine la droiture, la responsabilité, le travail et les biens acquis : celle de la fonction publique.

Ils ont statutairement bonne conscience, ils sont statutairement respectables, quoiqu’ils fassent.

Ils vous regardent comme un terroriste si vous critiquez, si vous vous engagez contre les errements de cette organisation sociétale qui nous mène à la ruine, à la dépendance, au néant.

Ils ont fini par interdire leur accès à la population, à vous, à moi, à nous. Ils fonctionnent en petit comité avec les seuls avocats qui sont à leur merci, qui font juste semblant.

Et ce regard, qui vous fait comprendre combien vous ne comptez pas. Si vous échouez chez eux c’est que vous n’êtes qu’un moins que rien, surtout si vous vous battez contre Bercy qui est le générateur de 3 000 Md€ de dettes ou l’URSSAF 300 Md€ de dettes.

C’est ce regard de supériorité de caste qui marque le plus. Finalement, ici comme ailleurs, rien n’est ouvert, vivant, naturel, droit. Tout est sombre, calculs, menaces, dominations : pouvoir donc injustice.

Alors ? Hé bien mieux vaut s’en foutre…. Et attendre.

Ce n’est pas la première fois que l’histoire inverse les valeurs, son côté culbuto les remettra à l’endroit.

Bien à vous. H. Dumas

PS : Il y a des exceptions dans les regards, mais pas dans les jugements…

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

2 réflexions sur « Leur regard »

  1. Accusé DUMAS,
    levez-vous du canapé et refermez vos dossiers !
    (C’est par cette formule que votre famille vous appelle à table quand le repas est prêt; et elle a raison de savoir tirer ainsi le meilleur parti possible de vos crises de quérulence inflammatoire, sans quoi chez vous, à trop vous attendre, on finirait toujours par manger froid),

    ATTENDU QUE vous avez fait avaler de force, au moyen d’un entonnoir, le contenu entier d’une bouteille d’apéritif à l’un de vos contrôleurs, en lui disant ironiquement : « Encore un Martini, M. Martino ? » (ce qui n’est vraiment pas convenable) ;

    ATTENDU QUE, seul contre tous, et contre toute logique, vous avez milité pour l’introduction de Bercy…dans l’IVG, afin que toutes les lois fiscales finissent en France par avorter ;

    ATTENDU QUE, lors de la vente à la criée et à la découpe de votre jardin familial, vous avez souhaité conserver la parcelle n° 3 (celle sous laquelle vous aviez enterré vos économies), au motif que, quand on partage soi-même la galette des Rois, autant s’attribuer le morceau qui contient la fève ;

    POUR TOUTES CES MAUVAISES RAISONS (et pour beaucoup d’autres encore que nous tairons) :

    Le Tribunal de la Sympathie Véritable (où nous avons l’honneur de siéger) vous condamne à accepter (sans broncher) TOUS SES COMPLIMENTS pour votre courage et votre pugnacité.

    Ils sont à partager équitablement avec votre conseillère fiscalo-conjugale (depuis les années soixante), Mme Micheline D…(que la 17e Chambre nous interdit de nommer).

    Vous pouvez toujours faire appel de cette décision :
    rien n’y changera, encore un procès perdu d’avance !

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