Henri DUMAS vérifié par…COLETTE, Yves GUYOT et diverses personnes ou Le choc des mots, le poids des impôts !

Henri DUMAS vérifié
par…COLETTE, Yves GUYOT
et diverses personnes
ou
Le choc des mots, le poids des impôts !
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QUESTIONS :
1-Les procédés du Fisc sont-ils comparables à des actes de guerre ou de brigandage ?
2-Henri DUMAS est-il le premier Français à avoir soutenu pareille thèse ?
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AFFIRMATIONS :
Henri DUMAS. « J’accuse le ministre Le Maire et son factotum Fournel de meurtre à mon encontre et de génocide à l’encontre des Français ». (Billet publié sur le blog : « Témoignage Fiscal », le 7 septembre 2023) :
« J’accuse le Ministre Le Maire et son factotum Fournel de meurtre à mon encontre et de génocide à l’encontre des Français. (…) Depuis vingt ans, la bande de pillards qu’ils dirigent aujourd’hui, tue, harcèle, terrorise, torture, le Français ordinaire que je suis et tous mes frères de misère. Qu’ils aient, comme les Hutus au Rwanda, les Turcs face aux Kurdes ou encore les Azerbaïdjanais face aux Arméniens, une majorité dans notre pays pour piller ceux qui prennent des risques et produisent ne change rien à la chose. »
Jérôme FOURNEL. Citation directe en injure publique devant le Tribunal Correctionnel de Paris (1er décembre 2023) :
PAGE 9 :
« La volonté de nuire à Monsieur FOURNEL est patente. La partie civile se voit qualifiée de « factotum » coupable de « meurtre », de « génocide », de « torture », ou encore de dirigeant d’une « bande de pillards » qui « tue, harcèle, terrorise, torture ». Elle fait également l’objet d’une comparaison injurieuse avec des situations notoires de génocide, d’occupation militaire ou d’exactions. Enfin Monsieur FOURNEL est qualifié de « sauvage », de « fou », de membre d’une « engeance prétentieuse, donneuse de leçon, qui ne vaut rien… » Il s’agit d’une accumulation d’injures totalement outrageantes et gratuites, qui dépassent de manière évidente le droit de critique envers l’administration fiscale et ses représentants et ne sont utiles à aucun débat. »
Commissariat de Police de Sète. Audition de Henri DUMAS (6 décembre 2022, à 14H30). Procès-verbal n° 00695/2022/005407 :
PAGE 5 :
« QUESTION : Vous faites un comparatif de l’agent des impôts avec un agent de la Gestapo. Vous pensez vraiment que l’on peut comparer les pratiques des agents des impôts en 2022 à ceux que nous avons connu pendant l’occupation de la seconde guerre mondiale ? »
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ILLUSTRATIONS :
1-EPIDEMIE, EXECUTION CAPITALE, TACTIQUE MILITAIRE et GUERRE TRIBALE :
COLETTE. Premières Parisiennes. Théâtre Marigny : L’Ecole des Contribuables. (Feuilleton dramatique, publié à la rubrique : « Le Théâtre », dans Le Journal (N° 15120) du dimanche 11 mars 1934, page 6). Le texte entier figure au tome I du recueil : La Jumelle Noire. Une année de critique dramatique (Paris, J. Ferenczi, 1934).
[Extraits de la colonne 1] :
« Concurrence redoutable aux sujets immémoriaux de rire comme le cocuage et la scatologie, voici que le fisc, ses caprices et sa malfaisante rigueur enrichissent le théâtre comique. Plus un péril grandit, plus le rire y trouve son compte. En temps de peste, il y eut des farces jouées par de faux pestiférés, Louis Verneuil et Georges Berr n’hésitent pas à nous montrer, dans leur nudité déchirée, des contribuables de théâtre qui nous ressemblent par la coupable et gémissante ignorance, les essais impuissants de dissimulation. C’est grâce à nous tous que L’Ecole des Contribuables est drôle. Mais je rends justice aux deux collaborateurs qui surent accommoder nos restes.
[…]
Fromentel, contrôleur des contributions, a marié sa fille à Gaston Valtier, oisif, aimable et fortuné, qui voit fondre sa fortune en quelques mois, comme tout le monde. Sur le premier acte, Fromentel plane, formidable et redouté, bourreau intègre du moindre contribuable, récupérateur sans merci. Sa fille a des dettes, son gendre se laisse vivre : il intervient avec rigueur, et ne montre un peu d’abandon amical que pour Giroux, son adjoint, ancien amoureux discret de sa fille Juliette. Or, nous savons qu’un amoureux discret, au théâtre, ne se décourage jamais…
Valtier, révolté, accepte-pensiez-vous qu’il y fallait si peu de compétence et d’entraînement ?-de diriger une agence, L’Ecole des Contribuables, où Peau-Rouge contre Peau-Rouge, on enseigne au scalpé à devenir scalpeur. »
L’agence prospère scandaleusement. Fromentel, vu sa qualité de beau-père de Valtier, est révoqué. Il passera à l’ennemi, et mettra sa ruse profonde et sa virtuosité au service de l’agence vengeresse. » […]
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2-PILLAGE :
Yves GUYOT. Les Principes de 89 et le Socialisme. (Paris, Delagrave, 1894)
[Extraits des pages 202 et 203]
« Les socialistes de bonne marque, comme nous en voyons dans certains Conseils municipaux, ne se donnent même plus la peine de colorer leurs demandes de certains prétextes hypocrites ; ils disent hautement, conformément du reste aux doctrines que leur prêchent les marxistes, qu’il s’agit de marcher au pillage par tous les moyens, légaux ou illégaux, selon les moments et les circonstances, et que toute prise, sur la société capitaliste par un membre du Quatrième Etat, est de bonne guerre. Ils ne considèrent pas l’impôt comme destiné à pourvoir aux services généraux de la nation, mais comme un instrument de domination et un moyen d’acquérir la richesse.
Dans la Rome conquérante, l’impôt était l’exploitation des peuples conquis par leurs conquérants. Sous le régime de l’absolutisme royal, l’impôt était l’exploitation du peuple par le roi.
Sous le régime féodal, l’impôt était l’exploitation des classes opprimées par les classes oppressives.
Les socialistes, dont nous reconnaissons la logique dans la régression, veulent rendre à l’impôt son caractère de tribut : c’est le pillage régularisé, légalisé, avec la complicité, lâche ou naïve, de ceux qui doivent en être victimes, et, par son moyen « faire rendre gorge » à tous ceux contre qui ils ont déchaîné l’envie des moins riches ou des plus pauvres. Ils braquent contre eux une loi comme une escopette. De justice dans l’impôt, ils n’ont cure ; et dans leur ignorance et leur mépris des faits, ils ne se sont même pas donné la peine d’étudier les moyens fiscaux de faire rendre le plus possible à l’impôt sans en tarir la source. Dans leur brutalité stupide de pillards, ils vont jusqu’à supprimer la richesse pour en obtenir plus. »
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3-TORTURE et VOL :
Stéphane LAUZANNE. « Protéger l’Epargne, c’est bien ; ne pas la dégoûter, c’est mieux. » Article publié dans : « L’Avenir. Journal de l’Ariège, paraissant le jeudi et le dimanche ». (54e Année, n° 4351, jeudi-dimanche 3-6 janvier 1929)
PAGE 1, extrait des colonnes 2 et 3 :
« Si vraiment aujourd’hui l’Etat a compris sa faute-une faute qui n’est pas loin d’être un crime-qu’il la répare en jetant à la vieille ferraille son appareil de torture fiscale ! Qu’il mette un plafond à ses exactions et ses extorsions ! »
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4-VOL et PILLAGE :
Charles LESCOEUR. Pourquoi et comment on fraude le Fisc. Les Impôts sur les Successions et sur le Revenu. (Paris, Bloud et Cie, 1909)
[Extrait des pages 268-269]
« Notre dernier mot sera pour déplorer que l’on ait pu en venir peu à peu, grâce à une fiscalité qui, loin de reconnaître ses abus, les aggrave sans cesse, à un point où des savant impartiaux, qui connaissent l’immense étendue des besoins de l’Etat et s’ingénient à y pourvoir, peuvent, à propos d’impôts nouveaux, parler de « vol », de « pillage », de « piraterie », de « confiscation », de « brigandage rappelant les pratiques des seigneurs du Moyen Age », sans que de tels mots paraissent déplacés, et se demander si de telles lois nous obligent, s’il est moralement permis de s’y soustraire ; à un point où les plus honnêtes citoyens peuvent rechercher, sans que leur patriotisme les arrête, quels moyens licites leur restent de mettre leurs biens hors des atteintes du fisc, et même se poser, sans que leur conscience proteste, la question de savoir quelles fraudes ils pourront employer pour sauver de la spoliation le patrimoine qui assure leur existence et qu’ils voudraient transmettre à leurs enfants. »
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5-Comparaison avec la GESTAPO :
Question de M. MOSCOVITCH à M. le Préfet de la Seine sur les perturbations causées à l’industrie et au commerce parisiens par les exactions et les procédés employés par les brigades polyvalentes.
[Publiée dans le : Bulletin Municipal Officiel de la Ville de Paris. Débats des Assemblées de la Ville de Paris et du Département de la Seine. Conseil Municipal de Paris, 3e Session extraordinaire de 1950, Séance des jeudi 6 et vendredi 7 juillet 1950]
[PAGE 604, extraits des colonnes 1, 2 et 3]
[…]
« Effectivement, les contrôleurs arrivent souvent à huit ou neuf avec des valises vides. Ils emportent tous les papiers, même personnels. Toute activité est ainsi paralysée par l’absence de toute pièce comptable pendant, parfois, plusieurs semaines. Des commerçants ont dû fermer boutique. Aucun inventaire n’est fait des papiers ou documents emportés. Ils sont rapportés avec le montant de la somme à payer, sans aucune explication.
Les contrôleurs agissant en dehors des règles normales, toute discussion est impossible et serait d’ailleurs inutile. Les vérifications, perquisitions plutôt, et enlèvement des papiers se font souvent en dehors de la présence des contribuables. Parfois, au contraire, les contrôleurs s’installent, exerçant une véritable contrainte morale pour obtenir une signature. Chez un commerçant de Paris, ils sont restés trois semaines (sept hommes dans un petit magasin) jusqu’à ce que le commerçant, excédé, ait cédé et signé.
[…]
Je ne veux pas revenir, Monsieur le Préfet, sur l’excellente et fort nourrie intervention de mon ami M. Frédéric-Dupont à la tribune de l’Assemblée, ni sur les réponses qui y ont été apportées par le Gouvernement, mais j’estime, d’une part, que ces procédés, désavoués par la quasi-unanimité des exécutants mêmes, jettent une perturbation et un trouble dans le travail de commerçants parfaitement honorables et qui sont, qu’on le veuille ou non, les pères nourriciers de l’Administration et de l’Etat, et que, d’autre part, ces méthodes déshonorent le régime lui-même , car elles semblent relever de celles employées par la Gestapo, de mauvaise mémoire.
Or, ces méthodes sont bien en contradiction avec celles qui ont toujours fait notre fierté et en même temps notre force.
Je vous demande, Monsieur le Préfet de la Seine, d’être l’interprète du Conseil municipal de Paris auprès du Gouvernement pour lui dire combien nous ressentons péniblement cette atteinte à la dignité humaine ainsi qu’à l’ordre républicain, combien nous exprimons de réserves quant à l’efficacité de pareilles méthodes, combien nous sommes désireux de voir aboutir une réforme fiscale qui, en simplifiant le système des impôts, pourra permettre à l’Etat de soutenir ses intérêts légitimes, tout en assurant aux citoyens et aux travailleurs de ce pays la sauvegarde de leurs droits imprescriptibles et qui datent de la Déclaration des droits de l’homme. »
[…]
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A propos Sébastien Millerand

Né le 21 juillet 1979 à Bordeaux, Sébastien MILLERAND vit à La Coquille, commune située au nord du département de la Dordogne et à la lisière de celui de la Haute-Vienne, sur la route nationale 21 et l'un des chemins menant à Saint-Jacques-de-Compostelle (l'itinéraire dit "de Vézelay"). Titulaire d'une maîtrise de lettres modernes, il exerce la profession de bouquiniste par correspondance depuis 2006, sous la raison sociale : Autres Siècles. Il est le fils de deux libraires bien connus des bibliophiles : Jean-Pierre MILLERAND (1943-2015), qui a tenu de 1974 à 1998, la "Librairie-Papeterie de Verdun", située cours de Verdun à Bordeaux (près la place Tourny) ; Bernadette MILLERAND (née en 1952), bouquiniste en chambre à La Coquille et sur salons, rédactrice de nombreux catalogues de 1996 à 2013, à l'enseigne de la "Librairie du Périgord Vert". Depuis une dizaine d'années, il interrompt périodiquement ses activités professionnelles, et cela pendant de longues périodes, pour secourir sa mère très gravement malade, comme il l'avait déjà fait auparavant pour son père (décédé des suites de plusieurs cancers). S'il soutient les causes défendues par "Témoignage Fiscal", c'est en souvenir d'une mésaventure dont il fut personnellement victime alors qu'il était tout enfant. En 1990, au cours d'un contrôle fiscal effectué chez ses parents, l'agent vérificateur, très curieux et de fort mauvaise foi, délaissa subitement l'examen en cours d'une comptabilité commerciale pour mieux s'intéresser, tel un serrurier de métier à une clef de forme singulière, appartenant en réalité au petit Sébastien, et qu'il tenta par tous les moyens possibles de faire passer pour celle... d'un coffre-fort (inexistant, bien sûr !) Voilà qui fit de Sébastien, peu avant son onzième anniversaire, un témoin vraiment très précoce et inattendu de cette "violence fiscale", tant dénoncée depuis par Henri Dumas !

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