L’affaire Navalny est incontestablement un drame politique, une atteinte inacceptable à la liberté politique, au droit fondamental d’expression sans lequel la liberté ne peut pas exister.
Ce qui est pathétique dans cette affaire c’est sa montée en puissance. En février 2011, à travers son parti Russie unie, M. Navalny déclare le parti de Poutine comme « le parti des voleurs et des escrocs ».
En février 2024, que ce soit par épuisement de harcèlement ou par un meurtre direct — ce que nous ne savons pas encore — M. Poutine finit par assassiner M. Navalny.
Treize ans, il n’aura fallu que treize ans pour que la vérité soit éradiquée en Russie.
Ceux qui croient que la mémoire de M. Navalny restera dans l’histoire se trompent. Seule, si elle a lieu, la disparition de Poutine marquera l’histoire. Elle n’est pas encore écrite.
Quant à la liberté, elle n’existe que par intermittence, ceux qui l’espèrent passent plus de temps à cela qu’à la vivre.
Ceux qui comme moi, traitent Bercy de ramassis de voleurs et d’escrocs ne peuvent pas attendre une autre conclusion que celle vécue par M. Navalny.
La preuve
Prendre de l’argent aux gens, par quelque méthode que ce soit, en prétendant leur fournir en échange un bien ou un produit, puis perdre cet argent tout en ne fournissant pas l’intégralité de la prestation promise : c’est une escroquerie.
C’est exactement ce que fait Bercy, en nous imposant de lui fournir la plus grande partie de nos gains, puis en transformant une grande partie de ces sommes en une dette à notre charge, tout en ne réalisant pas l’intégralité des promesses qui justifiaient les demandes de fonds.
Bien plus, Le Maire, chef de cette bande, est venu à la télévision culpabiliser les donateurs en leur expliquant que leur croissance, donc le résultat de leur travail, étant insuffisante, les prestations qu’ils espéraient seront réduites, et probablement leurs cotisations augmentées. Alors que c’est lui, Le Maire-Bercy, qui entrave la France.
C’est Madoff qui explique à ses préteurs ou actionnaires qu’il faut qu’ils donnent plus s’ils veulent retrouver leur argent !!!
Le Maire, décidemment en verve, nous disait aussi il y a peu, qu’il allait saisir les avoirs des Russes, que par ce biais il allait réduire ce pays, ses dirigeants et ses habitants, et rapidement gagner la guerre déclenchée en Ukraine. Avouant ainsi la violence des saisies matérielles du bien d’autrui, assimilées par lui à des actes de guerre.
Donc les choses sont claires, Bercy est un escroc qui harcèle et tue… et le sait.
Mais, il n’est pas plus possible de le dire qu’il n’a été possible à M. Navalny de dire leurs quatre vérités aux hommes de l’Etat russe.
Le Point
Ce journal a publié ce papier hier : LE LIEN.
J’ai adressé au journal ce commentaire :
« Poutine représente un régime inacceptable liberticide et assassin, la mort du résistant à ce régime Navalny, quel que soit son parcours, est une honte humaine.
Mais Bercy est un escroc en faillite, qui oppresse, ruine et tue par ce biais et il ne faut rien dire, si ce n’est applaudir et souhaiter plus.
Où est l’erreur ? »
Par retour j’ai reçu ceci du Point :
Certains appellent cela une démocratie, pensent que ce n’est pas une dictature car Bercy n’a pas à être critiqué ou montré tel qu’il est, puisque la majorité trouve cela très bien.
Les quelques contestataires sont des « fraudeurs » qui doivent être poursuivis, enfermés et pourquoi pas éradiqués.
Il n’y a pas de place pour la liberté d’expression, pas de place pour la critique, pas de place pour le constat vrai des choses, le déni emporte tout.
Mais attention, nous ne sommes pas dans une dictature, puisque les opposants sont des fous, des inconséquents qui ne comprennent rien. Les hommes de l’Etat sont nos sauveurs, leur faillite est notre faute, notre responsabilité, voire celle de quelques milliardaires… en vérité c’est nous qui ne sommes pas à leur hauteur et à celle de leurs partisans. Qu’on se le dise.
Bien à vous. H. Dumas
Les pisses copies du Point devraient aller faire une tour dans nos campagnes et assister aux obsèques de tous ces paysans qui mettent fin à leurs jours a cause des hommes de l’Etat, ceux de Bercy avant ceux de l’union européenne.