Nous connaissons par cœur les deux articles clefs visant l’impôt dans le cadre de notre constitution. Ils découlent de la déclaration des droits de l’homme de 1789.
Article 14
Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.
Article 15
La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration.
L’impôt outil de redistribution n’existe pas, il est une vue de l’esprit, un outil de domination politique.
Le consentement est la base de la démocratie.
Rappelons que la démocratie est le moindre mal qui oblige toute forme d’obligation sociétale à avoir au préalable obtenu au moins une majorité.
La démocratie a la prétention de défendre l’individu, c’est-à-dire ce qui le construit : sa vie et ses libertés.
Les libertés sont globales, elles recouvrent les libertés de penser et de posséder librement son corps et ses biens. En fait le droit de vivre.
Il ne suffit pas de le dire, il faut l’appliquer, cela ne coule pas de source.
Les démocraties devraient être directement en opposition avec tous les autres régimes qui, pour des motifs toujours prétendument excellents, donnent à quelques’uns le droit de contraindre leur population.
Or, ce n’est pas le cas, une grande partie des démocraties ont perdu de vue leur raison d’être et soumettent violemment leurs citoyens. Elles n’échappent pas à certaines croyances liberticides. Elles fraternisent avec les dictatures.
La plus destructrice est la croyance égalitariste.
Elle prétend légitimer la force pour déposséder autrui de ses biens au profit de ceux qui auraient été lésés lors de la répartition naturelle par l’intelligence et le travail. Evidemment, alors que les biens sont multiples, matériels ou immatériels, seul l’argent, appelé péjorativement « le capital », est visé par l’égalitarisme.
Nul n’envisage de répartir également, la connaissance, la maladie, la hiérarchie administrative, la gloire, la notoriété, la beauté, la sexualité, le sport, toutes ces choses où, au contraire, le meilleur et le plus fort sont respectés et admirés.
Nous arrivons au bout du concept.
Le pillage légalisé des possédants, leur destruction systématique, les alliances malsaines à ce sujet, ont eu raison de l’économie de notre pays.
L’impôt et son système de collecte, aussi ceux qui l’animent, sont devenus les tortionnaires de la société finissant par violer les consciences économiques à leur seul profit.
Paradoxalement, c’est par ce biais que les démocraties risquent de disparaître durablement et ce ne sera pas la première fois.
Finalement les régimes dictatoriaux, qui ne sont absolument pas concernés par la liberté de leurs sujets, qui n’ont pas besoin d’acheter des voix pour accéder au pouvoir, finissent par obtenir des résultats économiques supérieurs aux démocraties, ce qui est stupéfiant… mais lié à leur fiscalité plus douce sur le capital.
C’est-à-dire que le non-respect de l’initiative privée finit par leur couter moins cher que la ponction fiscale des démocraties sur cette même initiative privée, qu’elles sont censées protéger…
C’est un non-sens vertigineux.
Et pourtant, chaque jour qui passe voit augmenter la pression fiscale, le pillage.
L’observation de cette situation est sidérante.
Par exemple, les hommes de l’Etat inventent un parquet spécialement dédié à la fiscalité, le « parquet financier ».
On se dit que dans notre système judiciaire inquisitoire, ces professionnels vont enfin sanctionner les abus des contrôles fiscaux, vont enquêter à charge et à décharge
Que nenni, ce parquet financier a zéro dossier contre la terreur fiscale, il n’a même pas conscience qu’au mépris de toute justice il participe au pillage fiscal. C’est un comble…
Il n’y aura donc pas de prise de conscience du pillage destructeur en cours. Il va falloir attendre ses conséquences, avec la probabilité qu’elles seront attribuées à autre chose, à une chimère politicienne égalitariste.
Je me suis toujours demandé comment les résistants avaient pu se mobiliser en représentant 1% de la population en 1939… Je connais aujourd’hui la réponse.
C’est uniquement leur conscience qui les faisait agir, sans aucune aide de la collectivité qui pourtant a récupéré leurs engagements et leurs morts quand c’est devenu avantageux pour elle…
Tout cela est moche.
Je n’ai aucun respect pour ces fonctionnaires qui me harcèlent, pour ces magistrats qui les couvrent, pour ces politiques qui nous mentent et induisent le pillage, mais aucune haine non plus. J’en ai eu, mais je n’en n’ai plus, ils sont justes sots…et bassement intéressés. Pauvres mecs…ils se croient pourtant supérieurs…
Bien à vous. H. Dumas
tout a fait d’accord
Cher Henri, on greffe de tout aujourd’hui, des reins, des bras, un cœur., sauf le courage, par manque de donneur, la peur de la liberté s’est installée…….
Des administrations françaises sans contrôle et contre-pouvoir sont soumises à la médiocrité des hommes. Ce qui ne se contrôle pas ne progresse pas.
Marc Twain disait = Qu’elle est la différence entre un Taxidermiste et un Percepteur des impôts ? » le Taxidermiste ne prend que la peau »
DE MEDIAPART= Le PNF un milieu de magouilles. Le Parquet national financier et l’ensauvagement feutré : le dossier noir de la Procureure Houlette, c’est une affaire explosive pour la justice française. Les rapports des gendarmes de Marseille, dont MEDIAPART a pu prendre connaissance, pointent des fuites sur des procédures en cours en faveur de mis en cause- en l’occurrence, le premier cercle du Maire de Marseille Jean-Claude GAUDIN(LR)- mais aussi de possibles arrangements secrets avec la Procureure pour tenter de circonscrire les en quêtes en question susceptibles, de fait, de porter un sévère coup judiciaire au Maire lui-même, ainsi qu’à son plus proche collaborateur, cliquez pour lire la suite= https://www.mediapart.fr/journal/france/260620/parquet-national-financier-le-dossier-noir-de-la-procureure-houlette?fbclid=IwAR1AmNm2y1Te70vAxMJ00OTchB7