Ce n’est ni la faute des électeurs, ni celle des candidats.
Pour appréhender une situation il faut l’observer sous plusieurs angles et notamment sous plusieurs focales, alternativement larges puis resserrées.
Je vous propose de nous pencher sur l’élection resserrée de votre maire, pour comprendre le problème de la démocratie aujourd’hui en France.
Si vous êtes actif dans votre cité vous avez voté, peut-être l’élu est-il conforme à votre vote, sans doute l’avez-vous ensuite rencontré, ici ou là, les élus sont constamment en représentation en vue de soigner leur réélection.
A l’occasion de cette ou de ces rencontres vous avez probablement perçu qu’en dehors de serrer des paluches votre maire ne maîtrise aucune des activités de la commune. Il peut au mieux faire des vœux auprès de son administration en espérant être entendu, mais ce n’est pas sûr.
S’il est l’élu d’une petite commune cette administration sera celle de la communauté de commune à laquelle elle a été rattachée, de gré ou de force. C’est alors encore pire.
Moralité
Vous avez voté pour une personne qui n’a aucun pouvoir. Vous avez cru remplir un devoir démocratique, vous n’avez que pissé dans un violon.
Ce sont les fonctionnaires, soi-disant techniciens, qui possèdent le pouvoir. Or ils ne sont pas élus, ils sont en poste à vie, ils n’ont de compte à rendre à personne étant protégés par le statut du fonctionnariat.
Tous ces dimanches que vous sacrifiez pour voter sont absolument inutiles.
La situation est exactement la même pour le Président de La République, et elle est identique malgré les apparences pour les députés. Ces derniers étant les otages de Bercy.
C’est ce que ressent inconsciemment la population lorsqu’elle envisage de tout casser, allant même jusqu’à accepter d’en confier la mission à des extrémistes… on verra après…
Le pays est entre les mains de ses fonctionnaires et de leurs complices les magistrats.
Donc la question n’est pas de savoir si nos votes peuvent changer quelque chose, mais de se demander si cette situation est bonne pour le pays ou non.
Il y a du pour et du contre.
Le pour serait une maîtrise du risque en règle générale, contrôlé par la technique. Donc la sauvagerie naturelle de l’homme serait ainsi contenue et la vie plus facile.
Le contre serait la même maîtrise du risque qui annihile la créativité, la sélection par le mérite et la compétence. Qui pousse à la cooptation préférentielle, à la connivence, finalement à la corruption.
Alors
C’est une question de feeling. Personnellement, mon activité créative me pousse à souhaiter moins de maîtrise, plus de bordel, puisque c’est du bordel que nait la créativité.
Je peux comprendre que d’autres pensent autrement et acceptent la monotonie de la maîtrise.
Mais une chose est sure, ce ne sont pas les urnes qui règleront le problème, puisqu’elles ne sont pas le chemin d’accès au vrai pouvoir, dont l’accès nous est démocratiquement interdit.
La reconquête de cet accès vaut-elle une émeute de la rue, voire une guerre mondiale ?
Je ne sais pas.
Bien à vous. H. Dumas
Mon point de vue= Un pays est cultivé non en raison de sa fertilité ou de son économie, mais en raison de sa liberté !
Les peuples forts sont ceux qu’animent, dans la vie publique, l’esprit d’Union, de Respect, de discipline, et d’un comportement exemplaire des dirigeants politiques. Le comportement est plus important que les objectifs et d’ailleurs Le Général Charles De Gaulle l’avait non seulement compris mais imposé à toute son équipe ministérielle. Car sans un comportement exemplaire une nation ne pourra pas réaliser les objectifs.
Tout cela permet à la nation de présenter un corps solide, les peuples forts sont ceux qui possèdent, dans la vie privée, l’esprit d’audace et d’initiative de sorte que l’individu s’y développe et entreprend sans cesse. Les peuples qui possèdent ces qualités s’élèvent, les autres déclinent et le plus ou moins d’instruction n’a rien à y voir