Guettons le bruit qui sauve !
Par définition, le corps électoral est constitué d’adultes responsables. En France il comporte 48 millions de personnes inscrites sur les listes électorales. Comme le disait Pierre Desproges, « je vais aller vivre en théorie, parce qu’en théorie tout se passe bien ». En théorie donc, tout se passe bien en France. Mais la question qu’il faut se poser est la suivante : tous ces adultes électeurs sont-ils placés sur un pied d’égalité ?
Bien entendu, il ne s’agit pas de l’égalité en tout, qui n’est réalisée dans aucune société humaine, mais de l’égalité des moyens pour pouvoir élire des représentants dignes de confiance et capables de résoudre les problèmes du pays. On peut affirmer que jusqu’aux années soixante dix les électeurs étaient aptes à émettre des choix raisonnés. La France est un pays marqué par la violence de sa révolution de 1789 et par le communisme ambiant depuis la Libération. Les choix électoraux se sont toujours ressentis de cette filiation. Mais du moins n’empêchaient-ils pas la constitution de majorités représentatives.
Progressivement, la cohérence des choix électoraux français s’est effritée, jusqu’à porter au pouvoir des individus hors sol, qui connaissent mal leur pays et ses citoyens et qui s’échinent à les représenter sans jamais y parvenir vraiment. L’apothéose de cette tendance a été atteinte avec l’élection de M. Macron, qui n’a jamais eu de copains, qui ne s’est pas marié avec une fille de son âge, qui n’a pas eu d’enfants, qui n’a pas fait son service militaire et qui est devenu riche sans avoir vraiment travaillé, grâce au jeu des relations qu’il s’est habilement constituées. Pas vraiment un Français comme les autres !
Comment une telle élection a-t-elle pu avoir lieu ? Par le refus de voter ou le vote extrême de la moitié du corps électoral. Mais d’où vient cette masse de plus de vingt millions d’électeurs ? Tout simplement des conditions de vie dans notre pays. Leur surgissement n’est un mystère que pour ceux qui ne veulent pas voir. J’ai attiré en son temps l’attention du pays sur un ouvrage paru en 2009 et intitulé « Les nerfs solides ». Son sous-titre en disait long sur ce qu’il fallait en attendre : « Paroles à vif de la France moyenne ». Au départ, il s’agissait d’une enquête de la société Publicis et de son président, Maurice Lévy, destinée à mieux connaître les cibles de ses campagnes publicitaires. Rapidement, l’enquête s’est transformée en étude politique, tant ses résultats étaient instructifs. La révélation fracassante de cet ouvrage est que les vingt millions de Français représentant la classe moyenne de notre pays ne s’en sortent plus et sont en voie de radicalisation.
Cet ouvrage est aujourd’hui indisponible. J’engage vivement l’éditeur à le republier. Car il est un élément majeur de résolution de la crise française. Il explique très bien comment la moitié du corps électoral s’est éloigné des urnes ou les utilise comme arme de combat. J’engage également M. Macron à se le faire prêter. Il comprendra ce qui ne va pas en France. Et notamment qu’on ne peut pas gouverner un pays sans son peuple, et encore moins contre lui.
La vraie, et presque la seule question qui se pose aux vingt millions d’électeurs, devenus depuis au moins vingt-quatre millions, consiste à savoir comment ils peuvent se réinsérer dans leur pays et aspirer à une vie décente dans un monde civilisé, appartenant à l’Occident et à une économie libérale et mondialisée. La solution n’est pas dans la continuation de l’interventionnisme étatique. Celui-ci a ruiné la France. La solution est dans la liberté et la réduction drastique des charges et des dépenses publiques.
Et du coup la question majeure est de savoir quelle tendance politique pourrait être amenée au pouvoir et réussir cette transformation majeure. L’état actuel de l’offre politique ne permet pas de désigner une formation capable d’assumer cette tâche. Pas plus qu’un candidat à la présidence de la République qui conduirait cette mission de sauvetage. En somme, nous vivons dans le désert français ! Désert du moment, tant la France est riche de possibilités.
Seule une élection présidentielle pourra changer la donne. M. Macron devrait démissionner pour redonner sa chance à la France. Il sera peut-être contraint de le faire si la situation s’aggrave encore. Mais il s’entêtera plus probablement. Il risquera fort alors d’être emporté par l’émeute. Quoi qu’il en soit, les Français devront s’occuper enfin de leur pays, qu’ils ont abandonné à des mains incapables. On voit poindre ici et là, au gré des publications et des réseaux sociaux, des propositions d’action dont certaines sont ridicules mais dont d’autres ouvrent des pistes. L’une d’elles débouchera peut-être sur la route du salut.
La situation actuelle est désespérante à beaucoup d’égards. Mais passionnante à d’autres. Car chacun maintenant a chance de faire quelque chose pour son pays. L’histoire nous enseigne que le peuple est seul capable de provoquer les changements. C’est donc le peuple que nous devons écouter, armés de nos stéthoscopes spécialisés que sont les instruments d’analyse forgés par nos études ou notre expérience. Un bruit, un jour se fera entendre. Il sera le signe du réveil !
Claude Reichman
Le dernier homme pouvant mettre la France définitivement par terre est Édouard Philippe l’homme des 80 km/h et des confinements à moins qu’il ne se fasse dépasser par le plus grand argentier/dépensier de la Ve qui ne savait pas il y a peu combien il y a avait de mètres carrés dans un hectare
De Mon Ami @Ernest Pardo = Un Julian Assange dit la vérité : il est enfermé et poursuivi
Un Colin Powell ment : il est libre et honoré. Cherchons l’erreur.
La France depuis quelques décennies est une suite de mensonges sur lesquels beaucoup trop de citoyens sont d’accord et cela rend son redressement impossible ou très , très difficile.
« Plus une société se détourne de la vérité, plus elle déteste ceux qui la disent. » George Orwell