Cette caisse de retraite est celle à laquelle j’ai été rattaché de force, contre mon gré, en 1964 quand je me suis installé à mon compte. Plus exactement c’est la caisse où j’ai échoué après quelques errements dont je n’ai pas exactement le souvenir mais qui m’ont toujours été imposés.
Donc, sous couvert des hommes de l’Etat voici le discours qui m’a été tenu par les inventeurs de la combine : « Nous nous occupons de votre retraite – vous êtes trop con pour le faire vous-même – vous nous versez à cette effet une somme coquette tous les ans, en fonction de vos revenus et, à 65 ans — donc pour moi, au début, dans 46 ans – nous vous verserons une retraite ».
J’ai compris que l’argent que je donnais allait être géré par des professionnels de haut niveau et que, au terme du contrat que l’on m’obligeait à souscrire, cet argent me serait rendu, augmenté des résultats de leurs compétences, sous la forme d’une retraite mensuelle.
Mais ce n’est pas du tout ce qui s’est passé.
En lieu et place de professionnels de haut niveau de la gestion et de l’investissement, mon argent a été pris par des incultes primaires, justes bons à le diviser pour le donner directement aux retraités de l’époque.
C’est-à-dire que les entrants payaient les dépenses de la boutique, partagées entre ceux à qui elle avait ouvert des droits. Pas plus tôt donné, l’argent des entrants s’évanouissait, disparaissait.
Cela s’appelle une pyramide de Ponzi.
Les inventeurs du système ont mené longtemps grande vie, jusqu’il y a peu c’était même la vie de château pour eux.
Puis, la masse des entrants s’est tarie, et celle des bénéficiaires a augmenté au point que la pyramide s’est effondrée.
Il y a fort longtemps que les inventeurs du système sont conscients de la situation, de leur indélicatesse. Leur responsabilité morale et intellectuelle est donc totalement engagée.
Toutes les polices et les tribunaux du pays devraient être à leur poursuite.
Parce que, quand même, cette escroquerie en est véritablement une. On veut nous vendre aujourd’hui que nous, les victimes, devons palier à cette escroquerie, qui n’en serait pas une, que même la situation engagerait notre solidarité, que nous devons donc payer.
Mais la solidarité, c’est un choix politique, ça passe par un vote à l’Assemblée nationale et au Sénat. Rien de tout cela ici. Ce sont une bande de copains qui ont créé ces boutiques, qui se sont servis au passage tant que l’astuce n’a pas été comprise, puis qui ont refilé le bébé aux hommes de l’Etat quand la faillite est devenue évidente.
Cette pyramide de Ponzi n’aurait probablement pas été votée à l’époque par les élus, où alors cela aurait laissé des traces et aurait engagé leur responsabilité.
Alors que là, les escrocs initiaux ont disparu, et on nous explique que c’est nous, les victimes, qui devons payer la facture.
Existe-t-il plus invraisemblable ? Plus scandaleux ?
Par exemple, en ce qui me concerne, ces escrocs me versent 5 500 € par an et me demandent — puisque vu leurs résultats je suis bien obligé de continuer à travailler – une cotisation annuelle de 4 000 €, laquelle ne m’ouvre aucun droit supplémentaire, parce que mon dossier est clos, mon contrat est fini !!!
Mon contrat est fini pour le paiement de ma retraite, mais pas pour le paiement d’une cotisation.
Cette bouffonnerie n’a pas de limite.
Tout comme l’URSSAF et le fisc elle vit de la terreur qu’elle inspire, pas de l’intérêt des prestations qu’elle promet et qu’elle ne peut pas et n’a jamais pu donner. Sauf aux premiers arrivés qui ont été les bénéficiaires de l’escroquerie, mais qui ne sont plus là, paix à leurs âmes.
Comme il n’est pas question que j’accepte cette situation, je suis poursuivi devant les tribunaux.
Que penser lorsque se sont les escrocs qui poursuivent les braves gens devant les tribunaux et que ceux-ci les contraignent ?
Qu’une société aussi déréglée a peu de chance de survivre….
Alors les effets de voix, les larmes de crocodiles de nos élus, peu me chaut, il va falloir qu’ils me saisissent, qu’ils fassent donner leur justice pervertie, s’ils veulent me piller avec leur escroquerie.
Tout ça est incroyable. Bien à vous. H. Dumas
Vous découvrez, cher Henri, le système social communiste mis en place à la Libération et appesanti sans relâche depuis (système que vous connaissez parfaitement et dénoncez sans défaillance dans nombre d’autres domaines de la vie nationale). Et le plus fort, est que ce système est devenu illégal en 1986, quand la France et les autres pays européens ont signé le traité de l’Acte unique qui institue la concurrence dans tous les domaines en Europe. Tous les textes disent que la protection sociale, y compris bien sûr les retraites, est libre et concurrentielle. Seule « l’inaction des gens de bien » (Edmund Burke) a permis que le monopole communiste se survive en France. Mais tout cela se termine grâce à notre combat. Cela serait allé plus vite si les gens de bien nous avaient rejoint plus vite !
– Malheureusement notre pays et sa chère Justice est pire qu’un ouragan, destructrice et malfaisante et ce depuis ‘la nuit des temps’.
En effet, j’avais relu Proudhon et je vous en livre un extrait tiré de l’Idée générale de la révolution au XIX siècle’ 1851=
‘Etre gouverné, c’est être gardé à vue, inspecté, regardé, gardé, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé,
par des êtres qui n’ont ni titre, ni la science, ni la vertu…Etre gouverné, c’est être à chaque transaction ,à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, coté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, admonesté, empêché, réformé, redressé, corrigé.
C’est sous prétexte d’utilité publique et au nom de l’intérêt général être mis à contribution, exercé, rançonné, exploité, monopolisé, contusionné, pressuré, mystifié ,volé ; puis ,à la moindre réclamation, au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendé, vexé, traqué, houspillé , assommé,
désarmé,garrotté,emprisonné,fusillé,mitraillé,jugé,condamné,déporté, sacrifié, vendu, trahi, et pour comble , joué, berné, outragé, déshonoré.
Voilà le gouvernement en ce moment, voilà sa justice, voilà sa morale! Et qu’il y a parmi nous des démocrates qui prétendent que le gouvernement a du bon; des socialistes et autres qui soutiennent, au nom de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, cette ignominie.