Je me permets de rappeler la naissance de ce blog.
C’était en 2010, je croulais sous les attaques du fisc, toutes indues, partisanes, fabriquées pour tuer au service d’une crapulerie au-dessus de tout soupçon portée par la haine, la jalousie.
Je sortais de la lecture du journal d’Etty Hillesum. Cet ouvrage exceptionnel m’avait terriblement touché. On y percevait l’intrusion de la folie de la Shoah dans la vie ordinaire d’une jeune femme juive, ouverte, intelligente, moderne.
Elle-même ne percevait pas cette folie. Jusque dans le train qui l’amène à la mort elle s’interroge, ne comprend pas ce qui se passe tant cela dépasse toute possibilité de compréhension.
Bien sur les mesures qu’elle doit affronter la surprennent. Pourquoi être interdite d’aller ici où là ? Pourquoi être internée dans un camp ? Pourquoi un organisme Juif, dont elle est, accepte-t-il de participer à ces restrictions ?
Elle croit que les trains qui embarquent ses proches vont dans le nord, pour des travaux, peut-être forcés. Elle leur procure pulls et nourriture, envoie des colis…
Lire ce livre en connaissant la fin arrache des larmes de sang.
Ce livre est une supplique au témoignage… involontaire.
Que s’est-il passé depuis le début de ce blog ? Tout et rien.
Tout pour moi. Je sais aujourd’hui quelle est la réalité de la folie que je subis. Je comprends la portée du pillage, seul véritable moteur de l’humanité, génocidaire quand une société en fait sa loi.
Je sens au plus profond de moi l’évolution de notre société, exactement semblable à celle qui a laissé Etty Hillesum incrédule, sans doute jusqu’au sas de la chambre à gaz.
Qui peut penser que le groupe auquel il croit appartenir veut en réalité sa mort ? Seule solution pour le piller, lui voler ce qu’il possède.
Qui peut imaginer que le pillage soit institué en lien social, même et surtout s’il y a eu Hitler, Staline, Pol Pot, Mao, Chaves, Mussolini et tous les penseurs qui leur ont servi d’excuse.
Rien pour notre société. Je la vois jour après jour s’enfoncer dans le mensonge, croire que l’Etat existe, si puissant, si à leur service, qu’il peut fabriquer des billets de Monopoly et palier à l’idée de travail, de risque, de mérite, pour faire place aux jeux télévisés, au réseaux sociaux, à l’inactivité rémunérée…
Je vois ceux qui prétendent représenter cet Etat restreindre les libertés, asservir les confiants, traquer les incrédules.
La gangrène sévit à tous les niveaux.
En témoigner était le but de ce blog. Un nouvel exemple aujourd’hui.
Mais à quoi sert de témoigner ?
A rien, absolument à rien.
Rien ne peut freiner la haine de l’autre, le souhait de le déposséder. La recette miracle est en route, c’est au service de la planète et de la santé que nous devrons rendre gorge et nous voir dépossédés. Imparable.
Le pire est inévitable. La Shoah, le Rwanda, les enfants meurtriers du grand bond en avant, Pol Pot, nul témoignage ne peut avoir raison du pillage, de la haine qui le précède. Seule sa survenance apaise et, paradoxalement, rouvre les portes de la liberté.
Liberté chérie, évidemment. Bien à vous. H. Dumas
Votre constat, cher Henri, est celui de tous ceux qui ont eu à affronter des régimes politiques dictatoriaux. Ils se sont tous heurtés aux mêmes difficultés. Seuls ont triomphé ceux qui ont sans relâche cherché le point faible de la dictature et ont inlassablement frappé celle-ci à cet endroit précis, jusqu’à ce que cela produise finalement l’écroulement de l’édifice. Je suis personnellement convaincu que le point faible du régime communiste qui règne sur notre pays est la Sécurité sociale, qui ruine l’économie et la rend incapable de faire face à la concurrence internationale. L’Union soviétique s’est effondrée dans des conditions comparables, en raison de la concurrence militaire à laquelle la soumettaient les Etats-Unis et que leur économie sclérosée n’a finalement pas permis de soutenir. Pour la France, le problème est le choix européen, qui oblige à mettre en concurrence la Sécurité sociale, ce que l’Etat français refuse de toutes ses forces (tout en s’y pliant par la signature de tous les textes européens). La justice a servilement aidé l’Etat en violant les lois, mais elle est en train de craquer sous notre pression. C’en sera alors fini du communisme français. Une ère de liberté va s’ouvrir, que nous avons le devoir de ne pas gâcher. Amitiés. Claude.
En 1945, alors qu’on découvre les horreurs nazies et celles de leurs complices français, des manifestations sont organisées pour dénoncer l’expulsion de « bons » Français au profit des rescapés juifs.
Gôtz Aly a écrit Comment Hitler a acheté les Allemands. La sociale démocratie française n’a rien à envier à l’Etat hitlérien en matière de spoliation.
Personne ne te comprendra, tout le monde te jugera, jusqu’au jour où ces personnes seront dans la même situation que toi.
» Si vous ne pouvez pas éliminer l’injustice, au moins racontez-la à tous » (Ali Shariati, sociologue iranien 1933-1977); Car ceux qui gênèrent les injustices n’aiment pas cela