Des gouvernants illégitimes !

Des gouvernants illégitimes !

Le coronavirus n’est pas un panzer allemand. Mais l’attitude des Français face à l’épidémie n’est pas sans rappeler celle qu’ils ont eue en 1940. Le peuple est abattu et se réfugie dans l’armistice. Aujourd’hui son refuge est dans les subsides de l’Etat pour permettre au pays de vivre sans travailler, puisque nos dirigeants n’ont rien trouvé de mieux pour contenir le virus.

Un pays attaqué a le devoir de se défendre. Quel que soit l’adversaire. La stratégie peut varier, mais pas l’attitude. Le coronavirus a vite révélé ses faiblesses. Premiers touchés, les Chinois ont découvert que le virus était sensible à l’hydroxychloroquine. Ce qui a poussé le Pr Raoult à instituer un traitement composé de cet antiviral qu’il a associé à l’azithromycine, antibiotique largement utilisé dans les infections pulmonaires. Le résultat a été spectaculaire, puisque ce traitement, administré précocement, éliminait la charge virale en quatre à cinq jours, rendait le malade non contagieux et le guérissait.

Face à ce résultat plus que convaincant, le ministère de la santé n’avait à opposer que le repos à domicile et le doliprane, en attendant l’asphyxie, la réanimation et la mort dans le tiers des cas.

N’importe quel individu doté de raison se serait empressé de généraliser le traitement Raoult à toute la population. Il n’en a rien été. Au contraire, on a vu se déclencher contre le professeur marseillais une folle offensive visant à discréditer son traitement et sa personne.

Le ministère de la santé est un Etat dans l’Etat. Il a vu son autorité menacée par le Pr Raoult, alors que celui-ci ne demandait rien, et surtout pas le pouvoir. Mais les médecins des bureaux ne voyaient pas sans terreur un médecin des malades faire irruption sur le devant de la scène et menacer leur règne. Il ne restait plus aux Français qu’à mourir.

Voilà toute l’histoire. On pourra nous raconter toutes les sottises qu’on voudra, personne ne nous fera croire que les motivations des ennemis de Raoult visaient la santé de leurs compatriotes et non ce qu’ils croyaient follement être leurs intérêts propres.

Le spectacle des plateaux de télévision depuis un an est un désastre de la démocratie. Le nom de Raoult ne peut y être prononcé sans déclencher une émeute, l’hydroxychloroquine est un nom banni, tandis que des réanimateurs affolés hurlent à la mort parce qu’on n’enferme pas assez les Français pour qu’ils ne se pressent pas dans les hôpitaux. Et tout cela parce qu’on a décidé, pour la première fois dans l’histoire, que le peuple ne devait pas être soigné !

Une telle défaite (avec aujourd’hui près de 100 000 morts) ne peut que renverser le régime. Entendre des ministres, et le président lui-même, plaider pour le rétablissement du pays est vraiment tragi-comique. Certes, la France va devoir se relever, après une catastrophe qui a détruit son économie et l’a endettée pour des générations, mais que les auteurs du désastre se voient dans le rôle du sauveur fait songer à ces inoubliables films de Laurel et Hardy où les héros passent sans cesse du ridicule aux chutes spectaculaires.

Au cinéma, on rit. Dans la vie on se met en colère. Pour l’heure, rien de tel en France. Le modèle français s’achève en apothéose. On a tant pourchassé le « travail dissimulé », gibier privilégié de l’Urssaf, qu’on a fini par le cacher complètement et officiellement. « Travaillez chez vous », hurlent les ministres, sans se rendre compte que c’est la meilleure façon d’échapper au système de flicage généralisé qui enserre le travail dans notre pays.

Bref, on est chez les fous. En réalité, il y a bien longtemps qu’on y vivait, mais on ne voyait pas que le roi était aussi fou que nu. La défaite a des vertus que peu d’évènements possèdent. Elle vérifie toutes les situations, même celles qui se croyaient à l’abri pour l’éternité. Apprêtez-vous à la check-list que tous les pilotes d’avion du monde récitent avant le décollage. Et surtout ne vous impatientez pas. Si vous guettez le nom d’un de vos tortionnaires, sachez que son tour ne tardera pas à venir. Telle est la règle du jeu quand la société des hommes a déraillé.

« La misère morale et politique d’un gouvernant le rend de fait illégitime », disait Tocqueville. Rarement dans l’histoire les gouvernants français auront mérité autant qu’aujourd’hui un si cruel jugement.

Claude Reichman

 

 

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2 réflexions sur « Des gouvernants illégitimes ! »

  1. Tout-à-fait d’accord.

    Le nombre de propos émis et de décisions prises depuis un an en France, irrationnels, sans validation scientifique, voire sur de pures hypothèses, voire en parfaite contradiction avec les données acquises de la science, est hallucinant. Ils se comptent par centaines si on ajoute ceux d’autres pays.

    Incroyable aussi de constater que toutes les décisions de notre caste dirigeante finissent en eau de boudin, leur inutilité, leur inefficacité, leur inconséquence finissant par être évidentes aux yeux de tous. Pas une qui échappe finalement au ridicule. Tous les confinements ont été décidés après les pics de diffusion, tous les vaccins ont été élaborés pour un virus qui n’existe plus, aucune mesure sociale n’a fait preuve d’efficacité contre le SARS. Seuls des traitements médicaux quasi-interdits en France ont réussi à changer la donne.

    Difficile de comprendre cette constance dans l’erreur. Il se dit que cette caste dirigeante n’est pas susceptible de « subir » un conseil venant d’en bas. Possible, mais alors pourquoi mettre la main sur tous les stocks d’hydroxychloroquine en mars 2020 ? Pour la sécurité de la caste ou pour en priver les autres citoyens ?

    On peut imaginer qu’ils ressentent cette décision d’interdiction comme une épée de Damoclés cinquante fois pire que l’affaire du sang contaminé, ce qui expliquerait la charge constante de Véran et de tous les médias affiliés contre l’hydroxychloroquine en particulier et les traitements médicaux (non hospitaliers) en général.

    Mais après le plantage magistral des études « gouvernées », Discovery, Recovery, et celle du Lancet, et un gros tas de traces d’influences de laboratoires pharmaceutiques, dont Gilead d’abord, puis la série des producteurs de vaccins, il est évident que les gouvernements occidentaux sont aux ordres des corrupteurs qui gagnent des milliards et doivent arroser comme il faut.

    Faut-il être fou pour ne pas se rendre compte que tout le peuple constate que ses gouvernants trouvent plus important de se « gaver » par l’opportunité du covid que de songer à la santé de ses administrés ?

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