Sauvegarde actuelle de nos sociétés occidentales qui déboussole

Faux prix administrés soit par des bornes fixées, soit dans leurs arcanes avec par exemple le coût complet d’un salaire, d’une facture de l’EDF, très bien disséquée par Philos dans un de ses précédents billets, ou encore des logements sociaux ou des associations subventionnées qui ne sont plus des marchés. La Croix Rouge ou les Restaus du Cœur ne sont que les artefacts d’une société qui a échoué à élever ses citoyens pour les adapter à la jungle de la vie – chose impossible dans des temps pas si lointains mais qui le sont à notre époque – non par le fait de leur existence mais par l’ampleur des indigents qu’ils se doivent d’accueillir de plus en plus.

Faut-il tout laisser aux marchés ? Oui, du moins au maximum ! Les petites fourmilles qui foisonnent à travers notre territoire et dans d’autres savent et comprennent les enjeux du marché : un libre échange en force de propositions entre acheteurs et vendeurs. Si ce n’était pas le cas, c’est tout simplement une propagande idéologique dont nous pensions avoir fermé les portes avec la chute du Mur de Berlin.

Notre Etat est là ou devrait y être pour faire en sorte que ces marchés soient des plus fluides possibles. Que les choix s’imposent à chacun d’entre nous plutôt que d’être contraints sans rien en échange.

Ce que nous attendons de notre Etat, n’est pas de voler les gens qui réussissent par quelque prise de risque, pour redistribuer leur larcin aux pauvres qu’ils ont préfabriqués avec une culture, une presse et un enseignement idéologique, tout en se servant et se protégeant par des lois infâmes en regard de l’égalité des droits bafouée.

Ce que nous voulons est un Etat impartial qui protège notre liberté de circuler, de jouir de notre propriété acquise honnêtement sans la corrompre et la limiter, de nous protéger physiquement et fermement contre toute atteinte à quelqu’une de nos personnes.

Que ceux qui ne sont pas d’accord pour vivre selon nos règles et us et coutumes pour attenter à nos vies soient pourchassés et exfiltrés.

Notre administration fiscale et sociale devrait être mise hors d’état de nuire par ses avis à tiers détenteur sans jugement de Droit Commun. Blanc sein pour les délinquants du registre ? Non si le pan de la justice, de droit régalien était véritablement indépendant et renforcé dans ses moyens. Le Droit commun implique d’abolir la Cour Administrative ou de la réformer sous l’autorité du premier.

Qu’on cesse enfin avec cette consanguinité de cette aristocratie auto-proclamée qui copule sous une forme d’inceste, découplée du terrain, car Paris n’est pas la France. Les missions des préfets doivent être revisitées, de simple bras séculier de l’Etat à pont de négociation entre localité et représentation de l’Etat.

L’administration des collectivités locales doit aussi être réformée : en finir avec ces doubles ou triples ou quadruples emplois qui ne font que ralentir et nous coûter bien trop cher.

Enfin, pour finir, que l’on supprime le principe de précaution de notre Constitution et qu’on n’y inscrive pas tout ressort de l’écologie politique. Cette dernière est le pire virus qui peut nous être infusé et va clairement à l’encontre de notre expansion.

Bien à vous !

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7 réflexions sur « Sauvegarde actuelle de nos sociétés occidentales qui déboussole »

  1. Le principe même de l’Etat est, pour une caste, de prendre le controle du pays pour pouvoir voler ceux qui réussissent et produisent. Sinon, comment voulez vous que cette caste, qui ne produit rien, survive ?
    Les rédacteurs de la DDH de 1789 l’avaient parfaitement vu en fixant des limites et des contrôles.
    L’Etat c’est le vol !

  2. (…) La croix rouge et les ‘restos du coeur ‘ne sont que les artefacts d une société qui a échoué à élever des citoyens pour les adapter à la jungle de la vie. »

    J’ignore les origines de la Croix rouge, mais en ce qui concerne les restos du coeur, il me semble que cette initiative aurait dû venir de nos gouvernants.

    Ces derniers ayant vocation a NOUS (l’ etat) representer, devraient, dans un monde parfait, protéger les plus faibles de la société , non ?

    A moins que votre monde idéal ne soit celui d’ Aldous Huxley ?

    1. L’Etat devrait aider les pauvres qu’ils a créés par ses règles sociales eugénistes débiles ?

      Le salaire minimum (merci Pétain) et tout un tas de règles toutes aussi connes a été instauré pour chasser les étrangers et les femmes du marché du travail. C’est une réussite totale.

    2. Même Maggy Thatcher qui n’avait que mépris pour la France et le socialisme était pour la prise en charge par l’ etat des plus faibles avérés et non présumés.
      Les autres se devaient de se retrousser les manches.

      1. Bonjour Stéphanie, je ne dis pas qu’il faille délaisser les plus pauvres, mais il faut s’en occuper autrement dans un contexte d’élever notre société par le haut et non la limiter, pour qu’il y en ait de moins en moins, de pauvres.

        S’en occuper autrement, veut dire les remettre en selle tout en les responsabilisant, car il n’y a rien de gratuit. Ce n’est pas en faisant du social à outrance en pillant les forces vives d’une nation sans contrepartie pour les bénéficiaires du registre que l’on va créer un bien vivre ensemble. Cela est la fiction du socialisme. Je rappelle encore ce lieu commun de Bastiat : « L’Etat, c’est la grande fiction par laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »

        Pour ceux qui ne peuvent plus s’en sortir – handicap majeur, maladie invalidante, traumatisme avéré, vieillesse et j’en oublie probablement, là oui, il faut les accompagner, car malheureusement cette dernière catégorie existera toujours, mais ce ne doit pas être le facteur limitant de toute une société pour l’empêcher de se développer.

        Quant à la dystopie selon Huxley, nous y sommes un peu déjà, et il nous faudrait peut-être s’en affranchir, ne croyez-vous pas ?

        Quant à Mme Thatcher, je ne crois pas qu’elle méprisait la France, mais le socialisme, certainement …

        Bien à vous.

        R. Bukinov

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