Sciences ou inconscience

L’affaire est de plus en plus évidente, la survie de l’humanité sera très dépendante de la science et de sa bonne utilisation. On ne pourra pas se permettre de faire des erreurs sans déclencher des conséquences dramatiques. La population mondiale est si importante dans ses besoins et ses rejets polluants de toutes natures qu’une bonne gestion est nécessaire pour tous vivre des générations dans des conditions correctes et heureuses, l’alternative étant un retour à la barbarie à laquelle personne ne réchappera, qu’il vive dans un palais ou dans la boue. Nous ne sommes pas loin d’un dérapage fatal. L’espoir est porté par la science, dans toutes ses branches, qui peut nous dire ce qu’il vaut mieux faire probablement, et ce qu’il ne faut sûrement pas faire, pour que la vie sur terre reste « vivable ».

L’actualité nous montre à quel point nous sommes sur la mauvaise voie, et comment des intérêts particuliers, financiers et politiques, basés sur l’égoïsme, sont capables d’œuvrer contre la science si celle-ci contrarie leurs lubies.

La science normale est faite d’abord de curiosité, d’observations, d’idées, de rêves, qui débouchent sur des hypothèses, qui demandent à être validées par des expérimentations, des calculs, des statistiques, des débats, des comparaisons, avant d’être considérées comme des vérités acquises en passant par la phase « théorie » qui peut durer fort longtemps.

Cette démarche est la seule qui aboutit par la connaissance au progrès de la condition humaine.

Comme dit Jancovici, nos moyens sont limités en énergie et en matières premières. On ne peut plus se permettre de faire n’importe quoi, de gaspiller des moyens financiers, de l’énergie et du temps sur des actions irrationnelles. Seule la science nous permet de nous orienter.

Il est bien évident que la science évolue sans cesse, qu’elle se divise en multiples branches, chacune extrêmement complexe, que plus personne n’arrive à en acquérir une connaissance globale et que l’image qu’elle peut donner ressemble à la tour de Babel.

Même si cette situation est désorientante et déstabilisante, il reste dans le monde suffisamment d’individus très impliqués voire passionnés de leur domaine pour représenter les « phares » qui pourraient nous permettre de naviguer le mieux possible, sinon correctement.

C’est là que l’humanité rencontre un sérieux problème. Le scientifique expert d’un domaine va rencontrer une difficulté considérable à transmettre son savoir à la population et aux gouvernants, parce que l’écart de formation de base est trop grand. La transmission se fera positivement non pas par compréhension des déductions scientifiques mais par des critères subjectifs.

Ce que l’on observe en France est que devant un fait scientifique, le pouvoir politique ne va pas l’utiliser en tant que tel, mais selon l’influence que le message porté est susceptible d’entraîner sur les tenants du pouvoir, leur situation financière, mentale et juridique, sans aucun égard pour la population.

S’il est contrariant, la tactique est de solliciter des scientifiques de troisième zone, donc forcément frustrés vis-à-vis des vedettes, pour semer la confusion dans les médias et chez les citoyens. Ainsi, ils prennent les mauvaises décisions avec des risques personnels relativement limités. Mais cela ne suffit plus, et les hauts fonctionnaires passent aux attaques administratives directes et variées contre les personnalités médicales dont les propos rendent ridicules toutes les mesures gouvernementales prises cette année.

C’est ce que l’on observe à l’égard du Pr Christian Perronne que Martin Hirsch directeur de L’APHP veut démettre de son titre de chef de service, ou bien du Pr Jean-Bernard Fourtillan, universitaire en pharmacologie, brillant chercheur sur les mécanismes du sommeil, mais qui s’était opposé aux vaccins imposés aux enfants contre onze pathologies simultanément, qui contenaient une dose excessive d’aluminium pour les potentialiser, et qui a participé au documentaire « Hold-up », qui finallement s’est fait interner d’office dans un hôpital psychiatrique, avec des arguments mensongers ou sur des paroles sortis de leurs contextes, méthodes devenues courantes. Tout le monde a pu également constater les attaques contre l’IHU de Marseille et le Pr Didier Raoult, et les tentatives de priver son hôpital d’hydroxychloroquine. S’il y a encore des français qui pensent que le pays est encore une démocratie et respecte la « déclaration des droits de l’homme et du citoyen », et notamment la liberté d’opinion et d’expression publique, ces français devraient réfléchir un tout petit peu et s’informer un peu plus pour passer dans le camp de ceux qui veulent que cela change.

La fin du film « hold up » montre bien le désarroi de vrais scientifiques devant la gestion aberrante de la crise sanitaire et la conscience qu’ils en ont des conséquences à tous points de vue, mais aussi si on peut dire, de la prise de conscience de l’inconscience de ceux qui donnent des ordres dans ce pays.
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5 réflexions sur « Sciences ou inconscience »

  1. L’internement psychiatrique est la signature des dictatures communistes. Par chance, il n’y a pas de camp d’extermination en France, mais ça ne saurait tarder.

  2. Vous posez les bonnes questions, pour les réponses je suis moins affirmatif que vous sur deux points.
    Premièrement la définition de la science.
    N’est-elle que technique ? Les sciences de l’esprit, politiques, juridiques, philosophiques, économiques, doivent-elles être négligées ?
    Deuxièmement, etes-vous sûr de l’infaillibilité de la science ? Non bien sûr, ce qui est acquis aujourd’hui peut s’avérer, et s’avère souvent, faux demain.

    1. Je pensais dans les trois premiers paragraphes avoir situé la science à la frontière des connaissances, et de ce fait, elle génére autant de questions que de réponses. Aucun vrai scientifique ne prétendra être un puits de science, car il est au meilleur poste pour comprendre l’infinité des choses que l’on ne connait pas, que l’on ne comprend pas, qui restent à découvrir.

      Néanmoins, on ne va pas remettre en question la loi de la gravité universelle, ou les lois de la thermodynamique, ou la génétique portée par l’ADN, etc… On en est plus à se demander si la Terre est plate. Beaucoup de données scientifiques ont été validées des millions de fois.

      Reste que beaucoup de questions sont sujettes à conjectures, beaucoup de postulats trainent dans la connaissance populaire sans jamais avoir été validés complètement, et les débats auxquels on assiste sont souvent révélateurs d’une méconnaissance d’une partie des données à considérer sur une question. Sans compter que pour argumenter leur position, les intervenants sont enclins à “oublier” les faits qui les dérangent. Bref, les débats télévisés ou autres sont souvent très médiocres, et il est préférable d’aller aux sources de l’information scientifique pour se faire une opinion valide.

      Pour le scientifique brut de décoffrage que je prétends être, la philosophie est un jeu auquel des intellectuels s’adonnent pour s’amuser à construire des raisonnements audacieux basés sur du vent. Disons pour être moins méchant que leurs bases de raisonnements sont souvent discutables, et donc toutes les conclusions qu’ils en tirent en restent au stade de possibilités, quand ils ne sont pas à rejeter d’emblée. La philosophie n’est pas inutile lorsque la science n’apporte pas de réponse sur une question donnée. Mais ensuite, il faut savoir se garder de prendre les dires des philosophes pour des vérités scientifiques. De toutes façons, les philosophes sont quasi inaudibles actuellement, et les problèmes de société sont davantage liés à l’ignorance des données scientifiques et à la corruption.

      Pendant longtemps, je n’ai fait que constater le désaccord des scientifiques sur la question du climat et du réchauffement, sans m’y intéresser plus que cela. Et puis je suis tombé sur le livre de François Gervais qui est plutôt éclairant sur la question. Le climat est un bel exemple où tout le monde donne son avis en prenant en compte les données qui le valide, et en omettant de citer tout ce qui va dans l’autre sens. Il y a des milliers de données sur le climat, type enregistrements des températures à tous les niveaux des océans et de l’atmosphère, le niveau des océans, etc.. Sans aller chercher les publications scientifiques d’origine, on se laisse influencer par ceux qui veulent vous faire croire quelque chose, et vous vendre des éoliennes par exemple.

      Sur la sociologie humaine, on peut également débattre à l’infini. L’histoire nous apprend une suite ininterrompue de rivalités, de dominations, de guerres et de massacres. Il a fallu la bombe atomique et les armes modernes “chirurgicales” pour que les chefs d’État ne se sentent plus à l’abri et calment leurs pulsions belliqueuses. Cela fait 75 ans de paix globale. Mais pour comprendre les relations inter-humaines, l’ouvrage de Yuval Noah Harari “Sapiens”, l’anthropologie, et même la zoologie par l’étude des singes “sociaux” nous en apprennent plus sur la nature profonde de l’homme non masquée par les vernis “civilisationnels”. Nous n’avons pas changé dans notre anatomie ni nos comportements fondamentaux depuis plus de 80000 ans. Ce qui nous permettait de survivre il y a des millénaires est toujours à la base de nos relations, c’est-à-dire pas vraiment civilisées. Mais ce qui marchait dans un monde tribal ne peut plus fonctionner avec des milliards d’individus. Va falloir réfléchir correctement.

  3. Le pouvoir ne peut accepter que la science ait raison si elle vient se mettre en travers de sa route….
    Pour tenir le peuple en laisse il faut maintenir un climat de peur..c’est déjà bien en cours.
    Comme les labos veulent imposer leurs vues pour assurer leurs profits…ils financent des scientifiques …qui conseillent à leur tour nos dirigeants..lesquels réfutent tout ce qui n’est pas issu de leurs conseillers….
    Les scientifiques non financés par les laboratoires peuvent avoir raison peu leur importe..ils ont tort ….ce sont des complotistes…tout est dit.!
    L’Etat va jusqu’à endosser la responsabilité des vaccins ,dont ils ne savent que très peu de choses, en lieu et place de ceux qui les ont fabriqués….c’est dire la puissance des laboratoires et leur influence colossale sur nos gouvernants..et une partie de nos savants. ou réputés tels.
    On peut dès lors se demander légitimement où nous allons….sur le plan de la santé ? C’est un saut dans l’inconnu…
    Au lieu de soigner avec constance..on veut à la va vite inoculer des vaccins pour lesquels nombre de scientifiques n’ont pas encore eu toutes les informations nécessaires. d’une part…et d’autre part pour les test le recul suffisant pour les valider.
    Quand on pense que pour le moindre médicament il faut des années avant qu’il soit autorisé et mis à disposition ur le marché !
    Etrangement nos dirigeants ,nos hommes politiques ne se précipitent pas pour être vaccinés en place publique…
    Laissons le peuple passer en premier…;nous verrons ensuite en fonction du résultat…bien entendu.
    .Et l’hypocrisie va jusqu’à annoncer, la main sur le coeur, qu’il faut protéger nos anciens en les vaccinant les premiers….
    La réalité est toute autre…
    Leurs espérance de vie étant mathématiquelent limitée..ils feront d’excellents cobayes et tant pis s’il y a des dégâts…de toute façon il vont partir pour l’autre monde les premiers ..;alors autant qu’ils servent à quelque chose avant de partir…..qu’ils se sacrifient.
    Tout ceci annonce des changements futurs qui vont transformer non seulement la société mais également les personnes…
    L’humain est capable du meilleur comme du pire…..ne l’oublions pas.
    Nous avons réussi a éliminer certains dictateurs ou tyrans…..mais il en reste qui se dissimulent sous des visages d’anges…
    Et ce qui semblait disparu à jamais …peut ressurgir dans une version modernisée…..évidemment!
    Qui va croire celà.? Et pourtant la menace est là ..certains la perçoivent déjà. mais ils ont pris pour des fous ou des complotistes…..mais au fil du temps elle va se préciser.
    Elle commence déjà avec ce virus et ses conséquences ….prétexte à des restrictions de plus en plus nombreuses. pour les citoyens….et souvent incohérentes…sans tenir compte de l’avis des scientifiques compétents et soucieux de la santé publique..Il en existe encore.malgré tout.
    L’argent et le pouvoir en décident tout autrement sans que le peuple ait son mot à dire….mis a part dans des commissions citoyennes Théodules qui sont un semblant de démocratie tant leur avis compte assez peu au final….et qui de plus court-circuitent nos élus dans les assemblées ce qui les rend nerveux.
    Cela peut-il durer longtemps?
    Oui sans doute….si le peuple ne prend conscience qu’on lui vole sa liberté en général mais plus particulièrement ,de penser,et de se soigner,
    La réalité va dépasser la fiction au train ou ous alnlons….et la mise sous tutelle des peuples va devenir au fil du temps inexorable sans réaction salutaire….qui sera source de gros problèmes car plus nous attendrons..pour agir.et plus ce sera difficile de changer les choses.
    Bonjour tristesse! …titreront alors nos journaux. au final …enfin les rares qui existeront encore. avec un semblant de liberté d’expression.
    .

    1. Tout cela est très juste. C’est pourquoi on peut parler d’inconscience à grande échelle. On peut néanmoins s’étonner du pourcentage encore assez fort de français qui acquiescent à la communication du gouvernement et vont se faire vacciner comme des ovins.

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