De Gaulle, visionnaire ou apprenti sorcier ?

La société française va mal, les français supportent de plus en plus mal l’intrusion omniprésente de l’administration ; la contestation monte, le gouvernement et le président sont au sommet de leur impopularité et on peut légitimement se demander ce qu’il va se passer dans les prochains mois …

J’ai lu ici et plusieurs articles à propos de la contestation du système politique français et de la duperie des futures élections présidentielles.

On y accuse les élites d’avoir perverti le système, on nous parle de déni de démocratie, d’effondrement et de risque révolutionnaire et on y stigmatise le président de la république.

Il est vrai que nous attachons une (trop) grande importance au premier personnage de l’Etat et cultivons, souvent à l’instigation des politiques eux-mêmes qui aiment bien se donner ce genre depuis la libération, la culture du chef sauveur de la nation alors qu’il s’agit d’une pratique relevant du mythe pour ne pas dire de l’imposture !

Cela explique néanmoins des attentes excessives de la part de la population quant au rôle que celui-ci doit jouer dans le cadre des institutions … et il n’est pas vain d’affirmer que notre conception monarchique du pouvoir nuit à la fonction présidentielle et à un exercice sain du pouvoir car il ne faut pas oublier la maxime de Lord Acton « le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument ».

On sait aussi que cette vision repose sur le concept de l’Etat fort derrière lequel se cantonnent tous les politiciens ; lequel est surtout celui d’une administration toute puissante qui … ne remplit toutefois pas ses missions régaliennes et qui masque son incapacité générale à régler les problèmes par une communication omniprésente, souvent erratique pour ne pas dire incohérente, et par une abondance de règlements et directives.

Le constat a aussi été fait qu’une oligarchie s’est emparée du pouvoir et en a profité pour distribuer abusivement des prébendes, avec les impôts communs, à seule fin de se créer une clientèle au nombre de laquelle on peut citer les fonctionnaires, les assistés sociaux, la presse ultra subventionnée.

Concernant plus particulièrement cette dernière, il s’avère que, désormais, comme les politiciens, les journalistes et organes de presse (exception « culturelle » unique en Europe) sont payés par les impôts c’est à dire par l’argent public par le biais de subventions massives ; avec pour résultat d’organiser une confusion malsaine et préjudiciable à toute liberté d’expression dont seuls ceux qui ont la maitrise de cet argent (Macron et son gouvernement), sans en être les propriétaires, en tirent bénéfice !

Certes on ne peut pas parler de dictature mais il faut être conscient que le contrôle total de tous les rouages du pays aboutit néanmoins à une neutralisation de toute opposition puisque nous avons un président élu avec 25% des électeurs qui gouverne avec au maximum 29% d’opinions favorables selon des sondages qui disent tous la même chose. E Macron est désormais le candidat avéré des fonctionnaires et il lui suffit de les rassembler pour avoir les 23% des voix lui permettant d’arriver au second tour et de l’emporter face à l’opposant institutionnel rejeté par les ¾ des français : Marine Le Pen !

Il faut être lucide, nous sommes face à un simulacre de démocratie (intermittente de surcroit puisqu’exercée seulement tous les 5 ans) et le choix se donc résumera à un non choix !

Depuis vingt ans, on nous promet des réformes qui … n’arrivent jamais hormis de nouvelles contraintes et de nouveaux impôts ; avec pour résultat un pays qui s’enfonce de plus en plus dans le marasme, les difficultés et la dette !

Et désormais, il faut gérer cette situation mais personne ne sait comment s’en sortir alors que l’élite persiste à vivre dans l’illusion du statu quo !

Fatalement, les français ne votent plus, ou en tout cas de moins en moins, parce qu’ils  n’y croient plus. En fait, plus personne n’y croit hormis le petit cercle des politiciens professionnels et des hauts fonctionnaires.

Alors, faillite de la république, problème de société, défaillance constitutionnelle, ou est-ce autre chose ?

I-Une cause duale :

L’élection d’un chef de l’Etat arbitre, souverain et visionnaire, au-dessus de la mêlée politique, constitue une véritable imposture. Il n’échappe plus à personne que les élections présidentielles donnent lieu à des manipulations grossières alors que, en raison même de leur nature, tout s’y joue pour les 5 prochaines années.

On l’a vu en 2012 avec l’élection de F Hollande. Vous vous rappelez, ce président normal qui avait avoué n’avoir jamais travaillé de sa vie, qui a été élu notamment grâce à la complaisance revancharde de journalistes (75% d’entre eux quand même) qui ont martelé pendant toute la campagne « Sarkozy-Fouquet’s-bling-bling-président des riches-cadeau fiscal aux riches » mais qui avait du mal à s’exprimer en français ; dont on a dit que sa meilleure place était à la tête d’une sous-préfecture (Tulle), qui a violement augmenté la pression fiscale tout en creusant les déficits, qui n’a jamais pu inverser la courbe du chômage, qui méprisait les sans-dents tout en détestant les riches (à partir de 4.000 € par mois de revenus pendant que lui en percevait sans complexe plus de 20.000 !), dont la plus grande réforme a été le mariage homosexuel, qui s’est fait surprendre à visiter la nuit sa nouvelle maitresse au guidon d’un scooter, et qui, en fin de compte, n’a pas osé se représenter.

Et lors des dernières présidentielles de 2017, nous avons vu que les élites avaient décidé que F Fillon n’était pas le bon candidat. Clairement déboulonné alors qu’il partait favori, nous avons eu droit à l’élection d’un jeune parvenu arrogant et narcissique dont le programme flou se révèle être finalement une suite de décisions opportunistes dans le cadre d’une gestion « à vue » du pays ; laquelle va se terminer par une formidable explosion de la dette publique avant celle … des impôts !

Néanmoins, invoquer le passage du septennat au quinquennat en faisant référence au gaullisme historique, ce qui laisserait à penser que nous assistons à une perversion du gaullisme, pour justifier la situation actuelle ne m’apparaît pas être une explication suffisante.

Selon moi, la cause est double et tient essentiellement à la personne du général De Gaulle figure emblématique de la France depuis … 1940 !

-première erreur : la constitution de 1958

Malgré tout ce qu’on a pu écrire, la constitution du 04 octobre 1958 contenait dès l’origine la cause des problèmes actuels ; à savoir un système présidentiel autoritaire organisant un déséquilibre manifeste des pouvoirs et reléguant le parlement à un rôle secondaire alors que les députés et sénateurs sont les représentants des électeurs chargés de défendre leurs intérêts !

Et cette situation a été aggravée avec  le référendum du 28 octobre 1962 à l’occasion duquel le général De Gaulle a demandé aux français que le président de la république soit élu au suffrage universel.

Il s’est alors créé une confusion institutionnelle puisque le président devenait le représentant des français aux lieux et place du parlement. En votant « oui », les français y ont vu un progrès de la démocratie sans percevoir que, dans ce système, le président de la république n’était nullement leur représentant et qu’il n’est même pas responsable politiquement alors qu’il cumule des pouvoirs très importants, tout à fait anormaux … et pour tout dire uniques dans une démocratie.

Dans un tel système, nous nous situons plus près de la dictature que de la démocratie et d’ailleurs les démocraties nordiques et britanniques ne fonctionnent pas du tout comme la nôtre.

La conséquence est que, dans les textes, il est vrai que l’Assemblée nationale peut renverser le gouvernement mais que cela n’est arrivé qu’une seule fois (le 5 octobre 1962 à la suite du vote d’une motion de censure) et qu’au surplus, dans les faits, cela ne change rien puisque le premier ministre n’est qu’un exécutant de la politique du président ; lequel est irresponsable politiquement et peut continuer, tout à sa guise, à faire ce qu’il lui plait en nommant un autre premier ministre !

Les thuriféraires de ce régime ne manqueront pas de nous rappeler que le général De Gaulle avait un sens personnel de la légitimité et que, lorsqu’il a vu, en 1969 à propos du référendum sur le sénat, qu’il n’entrainait plus les français, il a préféré démissionner. Seulement, cette pratique gaullienne, par ailleurs non écrite, ne sera suivie par aucun de ses successeurs trop accrochés à leur pouvoir et à leurs prébendes.

Certes aussi, De Gaulle avait sa vision de l’exercice du pouvoir et s’attachait essentiellement à de grandes idées directrices que le premier ministre était chargé de mettre en œuvre. Cela veut dire qu’il ne s’occupait pas des détails de la gestion courante quotidienne.

Le problème est que cette pratique a dévié, pour ne pas dire été pervertie, à partir du mandat de V Giscard, premier haut fonctionnaire à accéder à la magistrature suprême,  qui s’est mis à gérer le pays au jour le jour aux lieux et place du premier ministre ; à tel point que Chirac, énarque lui aussi, premier ministre de 1974 à 1976, en est venu, devant le constat de son impuissance, à démissionner de ses fonctions et à agir ensuite en sous-main pour déboulonner le président lors des élections suivantes (1981 et l’élection de Mitterrand).

La réalité est que De Gaulle a voulu une constitution à sa main, et qu’il a alors commis un péché d’orgueil. Il ne voulait pas avoir à dépendre ni rendre de comptes vis-à-vis de parlementaires et politiciens qu’il méprisait au plus haut point !

Seulement, on ne fait pas une constitution pour soi ni pour satisfaire son égo et ça été là sa grande erreur dont il  nous faut aujourd’hui supporter les conséquences.

Autrement dit, le général De Gaulle, si encensé aujourd’hui, aux idées duquel tous les politiciens français essaient, à un moment ou à un autre, de se raccrocher faute d’en avoir eux-mêmes par référence à un personnage devenu mythique dans l’inconscient français a lui-même semé le virus qui a progressivement contaminé tout le système démocratique.

-Deuxième erreur : l’ENA

Comme, à l’initiative du même homme, a été créée l’ENA et que ses membres ont fini par prendre le contrôle du pays, nous nous retrouvons dans un système pervers et irréformable parce que non démocratique malgré des apparences trompeuses.

Désormais, il n’y a plus d’alternance, l’administration a pris le pouvoir ; les présidents changent mais les pratiques et les hommes de l’ombre restent les mêmes et ceux-ci organisent le fonctionnement du pays à leur profit en s’octroyant de nombreuses et juteuses sinécures bien souvent ignorées du public.

Clairement, les exécutants (fonctionnaires) ont pris les manettes de décision et n’entendent pas les lâcher tout en ayant organisé un système qui arrose trop de bénéficiaires pour être remis en cause !

II-Peut-on changer les choses ?

Au niveau constitutionnel

Les grandes modifications constitutionnelles intervenues dans le passé l’ont toujours été à la suite de périodes troublées.

La troisième république avait été mise en place dans l’urgence à la suite du désastre de Sedan et de l’écroulement du second empire, lors de la guerre de 1870 contre la Prusse.

La constitution de 1946 (IVème république) avait été adoptée pour effacer la honte de 1940 et faire oublier le vote des pleins pouvoirs à Pétain par 80% des députés et sénateurs.

La constitution de 1958 a été adoptée à la suite des manigances du général De Gaulle dont le but était de faire chuter le régime en place en pleine crise algérienne.

Mais faut-il pour autant souhaiter une révolution ? Il ne faut quand même pas oublier que toutes les révolutions ont terminé par des dictatures (France 1789, Russie 1917, Chine 1949, Cuba 1955).

Sans en arriver à de telles extrémités, il est possible de changer de constitution ou de la modifier que ce soit par le biais d’un référendum ou par le biais d’une réunion du congrès à Versailles (députés et sénateurs).

Dès lors :

-Soit on considère la Vème république comme un accident de l’histoire et on en revient à un véritable régime parlementaire avec un parlement doté de réels pouvoirs tout en replaçant le président de la république dans un cadre honorifique (c’est le cas en Allemagne ou en Italie) et en instituant le premier ministre seul responsable politiquement devant le parlement et seul réel dirigeant du pays !

Nous passerons alors à une VIème république sans revenir aux travers de IVème république et à l’instabilité gouvernementale si l’on garde le système du suffrage uninominal majoritaire à deux tours pour l’élection des députés. Sous la IVème république, le facteur d’instabilité était le mode électoral à la proportionnelle qui empêchait qu’une majorité puisse se dégager.

-Soit on décide de s’inspirer du régime américain et de supprimer le premier ministre pour mettre en place un régime présidentiel mais avec de véritables contre-pouvoirs et notamment une responsabilité politique devant le parlement.

Au niveau administratif

Il faut être conscient que changer de constitution ne suffira pas. Il faut aussi changer le cœur du système ; c’est à dire le mode de gestion et de recrutement et faire en sorte qu’il n’y ait plus une majorité de députés qui soient des fonctionnaires ni que la réalité du pouvoir soit entre les mains d’exécutants inamovibles !

La déclaration des droits de l’homme de 1789, qui a valeur constitutionnelle, prévoit expressément que les fonctionnaires doivent rendre des comptes de leur action publique. Ce n’est absolument plus le cas aujourd’hui. Certes les fonctionnaires rendent des comptes mais à leur seule hiérarchie et jamais au citoyen ; sauf si l’on veut bien considérer les rapports de la cour des comptes comme une telle manifestation alors que ceux-ci n’ont aucune suite faute d’un pouvoir de sanction.

Rendre des comptes sans être responsable ni encourir de sanction, ce n’est pas rendre des comptes !

Il faut donc aussi supprimer l’emprise intolérable de la haute fonction publique et la ramener à ce qu’elle était à l’origine : des hommes d’exécution et non des décideurs politiques.

De ce fait, il faut leur interdire de faire des allers et retours entre leur statut et les mandats ainsi que le cumul de fonctions administratives (qui sont d’exécution) et celles électives (qui sont de décision). On ne peut pas oublier l’exemple fâcheux de cumulards compulsifs tels que JP Delevoye (17 fonctions et mandats) !

Il faut aussi stopper le développement de l’Etat et son interventionnisme et remettre en cause le financement public de la vie politique qui fait que ce sont actuellement les impôts qui financent les campagnes électorales et les partis politiques avec toute une série de dérives et d’abus. Le but initial déclaré était d’éviter les magouilles du type Urba mais a abouti, en fait, à la mainmise de l’administration sur toute la vie politique avec les conséquences rapportées plus haut !

Seulement, il faut être conscient que les élites ne voudront jamais revenir sur leurs avantages et que, finalement, cet immobilisme pourrait bien pousser à l’extrémisme et à la révolution ; ce qu’a d’ailleurs parfaitement compris le pouvoir en organisant une distribution massive d’argent à la suite du Covid pour « calmer la foule ». Nos élites ont parfaitement compris comme l’a écrit Louis Ferdinand Céline que : « le peuple n’a pas d’idéal, il n’a que des besoins » !

Néanmoins, il ne faut jamais croire que tout peut toujours rester figé et qu’on peut sans cesse faire usage d’expédients …

Bien cordialement à tous !

Απο την Ελλαδα ! (De la Grèce) – Preveza

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A propos Dominique Philos

Navigateur, né en 1958, après un DEA de droit commercial de l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne, je suis devenu Conseil Juridique, spécialisé en droit des affaires et fiscalité. L'Etat ayant décidé l'absorption des Conseils juridiques par les avocats, j'ai poursuivi mon activité en tant qu'avocat jusqu'à ce que je sois excédé par les difficultés mises à l'exercice de mon activité professionnelle. J'ai démissionné du Barreau en 1998 et partage désormais ma vie entre la France et la Grèce. Européen convaincu, je suis persuadé que le libéralisme est la seule option possible en matière économique.

10 réflexions sur « De Gaulle, visionnaire ou apprenti sorcier ? »

  1. Excellent billet ! Gros boulot de réflexion.

    Je vais peut-être rebondir dessus, mais j’ai peu besoin de réfléchir encore …

    R. Bukinov

  2. Les milliers de français qui ont donné 27 mois de leur vie pour défendre l’Algérie Française et qui ont participé au déroulement du référendum pour l’indépendance, véritable mascarade pendant laquelle ils devaient faire mettre dans l’urne des bulletins « oui » aux algériens inalphabètes, ne pensent pas que DE GAULLE aimait ni eux, ni la France pour avoir laissé mourir pour rien tant de leurs frères d’armes.

  3. Très bonne analyse, seul le titre m’interpelle un peu: Visionnaire ou apprenti sorcier?
    Un politique visionnaire est quelqu’un qui voit un peu plus loin que son mandat, ce qui ne semble pas avoir été le cas, un apprenti sorcier serait plutôt quelqu’un qui a un but, le plus souvent néfaste pour autrui, mais bénéfique pour lui et qui est prêt à utiliser tous les moyens, même les pires pour arriver à ses fins. Il ne me semble pas que De Gaulle corresponde à l’une ou l’autre de ces descriptions.
    Quand De Gaulle a créé la Vème république, il faut se replacer dans le contexte de l’époque: Il avait « fait le job », c’est-à-dire entraîner la France dans le camp du Bien et des vainqueurs, la situation mondiale était chaotique et il fallait remettre la machine en ordre de marche. Il aurait été visionnaire s’il avait prévu de doter la Vème république de systèmes de contrôle, d’une date de péremption pour la faire évoluer en fonction de la dynamique de l’après guerre. Il n’avait manifestement pas l’esprit d’une apprenti sorcier, car il n’a jamais accepté de faire passer son intérêt personnel avant celui de la France, à tel point que quand son autorité a été contestée, il a accepté la sanction et s’est retiré.

    1. Le titre c’est l’accroche !

      Pour le reste, selon certains il a été un visionnaire (vous semblez le penser) et pour ma part je pense qu’il voulait le pouvoir, tout le pouvoir, rien que le pouvoir sans contestation …. d’où la Vème république.

      Et qu’il a bien été un apprenti sorcier !

      Il faut voir sa réaction en 1946, lorsque les politiciens ont commencé à s’opposer à ses vues autoritaires ….
      Il a claqué la porte !

      L’art suprème du pouvoir c’est de faire croire qu’on ne le veut pas tout en faisant tout pour l’avoir ce qui a été le cas en 1958 (on a parlé de quasi coup d’état !).

      1. Non, je ne pense pas qu’il était visionnaire, sinon il aurait envisagé le très long terme et les dérives potentielles de son oeuvre, sachant que la soif de pouvoir ( qu’il connaissait aussi) de ses successeurs ne pouvait lui avoir échappé. Ce que vous soulignez justement dans la dérive successive et l’exploitation continue des failles de cette constitution.
        Sinon, votre analyse est remarquable de précision. Félicitations.

        1. Merci,
          Mais, c’est vrai, vous avez raison, il ne pouvait pas tout prévoir et particulièrement celle de l’administration qui a pris le contrôle car lui était un politique et un vrai !

  4. La fonction public était au service du citoyen, aujourd’hui le citoyen est au service de la fonction publique… chercher l’erreur…

  5. Merci pour ce billet qui résume bien la situation. La Cinquième République en effet a été faite pour un Homme qui aimait la France et après nous avons eu de Hommes qui aimaient autres choses que la France. La France depuis quelques décennies est une suite de mensonges sur lesquels beaucoup trop de citoyens sont malheureusement d’accord et cela rend son redressement impossible ou très , très difficile.
    « Plus une société se détourne de la vérité, plus elle déteste ceux qui la disent. » George Orwell
    La France maintenant a cruellement un déficit culturel et qui demandera des efforts pour retrouver un bon niveau, mais que disait Jean Rostand à ce sujet : Qu’est-ce que la culture ? cliquez pour lire la suite :
    https://developpement-mental-semantique.com/la-culture-en-france-cest-ce-qui-manque-le-plus-en-france/

  6. Bonjour Dominique,
    Ce billet est exceptionnel de lucidité et ses propositions sont parfaitement équilibrées.
    C’est la grande forme, bravo.
    Amicalement.

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