Le coronavirus est une réalité. Mais le confinement aurait pu être évité si la misère prévisionnelle de nos hommes de l’Etat n’était pas si grande.
Comment peut-on se présenter à la candidature du poste suprême lorsque l’on n’a pas au fond de soi la dimension, l’intuition, de l’essentiel à venir ?
Ce pauvre Philippe déclare qu’il est obligé de prendre des décisions alors qu’il n’a pas toutes les données en mains. Ne sait-il pas que c’est le lot de tous les chefs, de tous les capitaines, y compris d’industrie ? Pendre une décision lorsque l’on a toutes les données en mains est à la portée du premier con venu. Dont acte pour Philippe.
Mais ce n’est pas le vrai problème.
90% des français sont heureux d’être confinés. C’est un peu troublant.
Cela corrobore ce que pensent tous ceux qui s’intéressent à l’économie et qui constatent depuis plusieurs années un décalage croissant entre les besoins ou les envies et le marché artificiel de la production, généré par la bureaucratie dont Philippe est l’étalon référent au plus haut niveau.
Écrasés par ce marché artificiel, déçus par la difficulté d’accès aux vrais besoins ou envies, petit à petit les français se sont écartés de la consommation.
Pourquoi s’emmerder à travailler pour consommer une vie ou des biens insatisfaisants, imposés ?
Le travail, d’une activité pleine et valorisante qu’il était, est devenu un pensum que d’aucuns traînent comme un boulet entre sommeil et hobbys, le moins de temps possible. Le confinement tombe bien pour eux en quelque sorte, ils en avaient marre de travailler.
Ceux qui aiment travailler prennent conscience qu’on les prend pour des cons, ils ne gagnent pas plus que ceux qui profitent de la situation pour ne rien foutre. Petit à petit ils arrêtent aussi de travailler.
Alors quand on me dit que tout va redémarrer à la fin du confinement, j’ai des doutes, de forts doutes. D’où viendrait la motivation, perdue depuis longtemps ?
Ça se passe dans les têtes.
Il y a longtemps que l’on a perdu de vue les trois piliers nécessaires et suffisants pour construire un homme ou une société d’hommes : la parole donnée, la confiance et l’engagement, sans lesquels rien n’est possible, sauf le chaos et les souffrances qui l’accompagnent.
La parole donnée
C’est à la fois le libre choix et le respect de ce choix. Lorsque l’on donne sa parole on a évidemment précédemment réfléchi.
On donne d’abord sa parole à soi-même, lorsque l’on prend l’engagement de se bien conduire, de chercher la vérité et de s’y tenir. De choisir la justice, la bonté et de s’y tenir, etc…
Puis on donne sa parole aux autres, elle est l’ossature des rapports humains, sans elle il n’est que méfiance, avec elle on avance en sécurité. Elle est le ciment du contrat, plus forte que les écrits tant à la mode aujourd’hui.
La confiance
Elle aussi commence par soi-même. Avoir confiance en soi demande une grande maîtrise et une grande humilité si l’on ne veut pas se fracasser imprudemment. Donc beaucoup de réflexion, d’apprentissage, de prudence et de sagesse.
Les autres doivent pouvoir avoir confiance en nous et nous en eux, comment autrement pouvoir vivre ensemble. Elle exclut la trahison, qui n’est pas par hasard considérée comme une ignominie.
Nous avons été bercés par l’idée d’aimer son prochain, je pense qu’il est préférable et plus fort d’avoir confiance en lui. L’amour n’est qu’une émotion à la satisfaction très personnelle, souvent passagère, alors que la confiance est de nature à générer justement un amour solide. On aime les hommes de confiance, à l’aide de la raison et non de la pulsion. C’est plus fort.
L’engagement
C’est l’action volontaire. L’engagement implique la responsabilité. Celui qui s’engage fait un acte réfléchi, qui présuppose qu’il se sent responsable des conséquences pour lui et pour les autres de ce à quoi il s’engage. L’engagement n’a pas de limite, il peut aller jusqu’à engager la vie, ce ne peut pas être une légèreté.
Qui prône ou applique ces attitudes essentielles ?
En tout cas pas les hommes de l’Etat, qui ne sont pas de parole, à qui on ne peut pas faire confiance et qui ont de leur engagement une idée très relative.
Ils répandent la méfiance et incitent à la délation sa complice. Ils se croient obligés de mentir pour être élus, trahissant dès leur élection la confiance de ceux à qui ils ont menti sciemment. Pas plutôt élus, ils se défilent en tout, pour tout.
Ils sont les exemples que chacun finit par imiter puisqu’ils sont à la place de référent en tant que chefs.
Pourquoi ?
Oui, pourquoi cette société se remettrait au travail et dans quelles conditions, sur quelles bases morales et pratiques ?
Je ne vois aucune raison à cela.
Je ne vois que le demi-confinement après le total confinement, puis l’enferment par la misère en suivant.
Bien à vous. H. Dumas
« 90% des français sont heureux d’être confinés. »
C’est le problème. Ajoutons la perte du sens critique, la trouille partagée…
Le réveil, avec l’effondrement économique, va se révéler brutal.
L’Allemagne est passée à 200 000 tests par jour et va encore augmenter sa cadence d’après leurs chaînes de télévisions. Je ne partage pas l’avis émis que les français sont contents. Beaucoup sont conscients que notre situation actuelle prouve que notre système de santé qui leur coûte cher, n’a pas la capacité de celui de l’Allemagne et d’autres pays à faire face à la pandémie, en leur imposant un confinement difficile à vivre, faute de tests, de masques, de lits de réanimation, … De nombreuses plaintes ont été déposées visant à se retourner contre nos dirigeants, celles – ci étant appuyées par 11 pétitions dont le nombre de signataires ne cesse d’augmenter de jour en jour.
La France est le pays le + taxé au monde mais ou va cet argent ?
Soit disant nous avons le meilleurs système de santé au monde que tout le monde nous envierait (??? dixit les politiques et journaleux) qui coute le plus cher au monde mais nous n’avons pas de masque de protections et autres matériels de protections, pas de médicaments, pas de possibilité de tester les citoyens alors que l’Allemagne fait 500.000 test de coronavirus par semaine pendant que nous en faisons en France une dizaine de milliers environ. De la Haute stratégie= En Allemagne, un plan de soutien géant de 1100 milliards d’euros contre le coronavirus, une rallonge du montant prévu à l’origine de 75O milliards d’€. L’Allemagne ainsi accentuera le fossé et sa domination des pays européens. Dans la vie européenne il n’y a pas de cadeau, la France avec ses 300 milliards va continuer à reculer et je le regrette, Cliquez pour lire la suite : https://www.lefigaro.fr/conjoncture/en-allemagne-un-plan-de-soutien-geant-de-1100-milliards-d-euros-contre-le-virus-20200325?fbclid=IwAR3mdOH-3uoSRgru8sZWCf73HF-urNG1pFpc20yG2UyQeaqRwg_9Lzb-iJ0
Mais les français sont contents, ils continueront ,après comme avant, mais La France aura disparu du paysage économique grâce à eux. Je comprends mieux ma famille, des résistants de la 1ere heure en 1940 (des noms de rues et avenue témoignent du sacrifice) qui après avoir réglé des comptes avec les collabos, ne fréquentaient plus ces français indignent qui n’ont plus ce goût de l’absolu et se contente d’une médiocrité tranquille. Nos dirigeants politiques et Hauts fonctionnaires ont le Syndrome d’hubris et les français en majorité ont le syndrome de Stockholm .
« La FRANCE SEUL PAYS AU MONDE QUI DISTRIBUE PLUS D’AMENDES FISCALES QUE DE MASQUES OU DE TESTS CORONAVIRUS» Mais tout va bien!
J’ai voyagé en Russie , à Moscou , (ex URSS) du temps de Mr Gorbatchev dans le cadre de mes activités professionnelles, et un citoyen Russe qui parlait parfaitement le français m’a répondu à une question = « Nous avons abandonné le bâton , mais nous allons devoir découvrir la carotte » .En conclusion ,Je pense qu’en France les carottes sont cuites.
Depuis quelques années en France nous abandonnons peu à peu la carotte, mais nous découvrons la bâton en remplacement.
Ce n’est pas le système MACRON comme certains le disent mais le système politique français qui est en cause. La France disparait peu à peu et la pandémie va enfoncer le clou. Le bruit des bottes fait mal, mais le silence des pantoufles est pire encore.
Comme le dira le Général De Gaulle – écœuré par le nombre de polytechniciens qui auront collaboré avec les nazis pendant la seconde guerre mondiale et qu’un valeureux d’Estiennes d’Orves rachètera de justesse – : » Le tout n’est pas de sortir de polytechnique , mais de sortir de l’ordinaire ! »
Extrait de l’âge de la connaissance Idriss ABERKANE ( traité d’écologie positive )
Les partis politiques sont bel et bien une catastrophe pour la nation ! Charles De Gaulle= Cliquez pour écouter l’analyse = https://www.youtube.com/watch?v=uELQqG5Lews
Heureux sont les gens fêlés car ils laissent passer la lumière .
et c’est ainsi que les hordes de pillards apparurent . . .