Chacun de nous n’est qu’une étoile filante, une très légère trace dans le cosmos de notre univers, une trajectoire.
Cette trajectoire est faite de deux composantes :
– notre personnalité, innée et non modifiable,
– nos « pères » ou « coachs » ou « amis profonds » qui vont influencer notre trajectoire mais que nous devrons renier pour exister par nous-même.
Tout cela est extrêmement documenté — Œdipe, entre autres –, suffisamment pour pouvoir être considéré comme acquis.
Ainsi nous sommes tous, chacun à sa mesure, les « fils » ingrats d’un père renié et les « pères » abandonnés de « fils » émancipés.
C’est pourquoi la question générale n’est pas : qui a fait quoi ? Mais : qui fait qui ? Puisque c’est le « qui » qui fait le « quoi ».
Le problème tient au fait que la transparence en la matière n’est pas de mise, elle est déconseillée ou gênante, chacun s’efforçant de croire ou de faire croire qu’il est autonome, ne dépendant de rien ni de personne, libre, une trajectoire vierge à saisir.
Cela est particulièrement vrai pour les leaders dont nul ne doit connaître la vraie personnalité ni les vrais « pères ». Une traçabilité trop précise réduirait leur compatibilité — essentielle pour eux — au plus grand nombre.
C’est ainsi que personnalités et « pères » de nos présidents sont des sources inépuisables de littérature et de presse. Les plus grands seuls arrivant à en diminuer la trace face à leur action uniquement retenue — De Gaulle –, sans que l’on sache si cela est lié au hasard des événements où a leur maîtrise des informations accessibles sur eux.
Pour les autres la dissimulation de leur personnalité et la valse des pères sont la règle. Elles font la fortune des fouineurs de potins.
Macron est un cas à part.
Son « père » est son épouse — contrairement à l’apparence le problème est là et non directement dans leurs 24 ans d’écart —
Peut-il renier ce « père » et paraître disponible et autonome pour affronter une élection, pour quémander au peuple le rôle présidentiel de « père » ou de « fils » putatif pour le plus grand nombre ? Non, justement à cause des 24 ans d’écart qui, rendant une séparation choquante, ne lui permettent pas de sacrifier le « père » sur l’hôtel de sa trajectoire.
Ce « père » encombrant lui coûtera l’élection, je serais lui je ne me représenterais pas.
C’est tout cela qui explique en ce moment la montée en puissance dans la presse de la Brigitte conseillère au détriment de la Brigitte « mode malgré » et dans le coup.
Corneille reviens : le temps qui arrive est pour toi.
Bien à vous. H. Dumas
Pendant l’élection il a parlé juste mais dans l’action il a conclu faux. Bercy est le 1er responsable des dérives, me semble-t-il?
Bercy est le 1er responsable des taxes, impôts et de la situation économique ! L’affrontement est inévitable entre les citoyens du secteur privé et Bercy car on ne peut pas discuter avec Bercy .
La décision des taxes vient de Bercy , c’est évident tant leur pouvoir est puissant , digne de la «mafia» Bercy a tellement de pouvoir qu’il ne réfléchit plus. Il n’y a pas de contre-pouvoir politique . Pour Bercy donc réfléchir n’est pas nécessaire , c’est pour cela que Bercy peut agir hâtivement et prend de mauvaises décisions .