Voleurs !

Le vol n’est rien lorsqu’on peut attraper le voleur.

Il est des vols plus graves que celui des bijoux de la couronne au Louvre.

On a tenté d’ériger en scandale ce qui n’était qu’un fait divers. Passons. Le vol d’un mot est parfois plus grave.

Le vol du mot « génocide » est de ceux-là. Les médias muets à dénoncer l’abus d’usage qui en est fait, le reprennent même en chœur malgré l’horreur qu’il représente.

Il est d’abord une insulte aux victimes de génocides avérés.

Ceux qui ont été reconnus, dénoncés et condamnés par la communauté internationale pour avoir programmé l’extermination systématique d’un groupe humain.

Ainsi en est- il du génocide en Namibie par l’Empire Allemand, du génocide arménien par les Turcs, de celui des juifs et des Tziganes par le IIIème Reich pour lequel le mot a été créé, suivi du génocide cambodgien par les Khmers rouges ou de celui des Tutsis par les Hutus au Rwanda sans compter celui des Bosniaques en Serbie et celui qui persiste encore au Darfour.

Ces génocides systématiques menés par les tenants d’une autorité guidée par son instinct de mort ou une idéologie de même nature, ont pour objet la disparition définitive d’une population, de sa culture, de son histoire, de sa mémoire : sa néantisation.

Le mot « génocide » a été volé par les tenants d’une cause terroriste antisémite, – affublée du titre de cause palestinienne – elle-même animée dès le 7 octobre 2023 d’un instinct de mort en entamant le nouveau génocide d’un peuple d’innocents.

Ils se sont alors approprié le mot et l’ont accaparé pour jeter le discrédit sur les victimes de leur barbarie.

Le vol du mot « génocide » est aussi une insulte au droit des nations.

Voler et pervertir le mot « génocide » en accusant le peuple d’Israël de l’infâmie que ces terroristes persistent à vouloir commettre, est un crime parce qu’il dénie les crimes contre l’humanité perpétrés dans le génocide qu’ils ont programmé.

Si l’Etat d’Israël a enfreint le droit de la guerre, ses auteurs seront pour cela condamnés.

Mais il ne saurait être question par une confusion perverse de renvoyer dos à dos les assassins génocidaires et leurs victimes.

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