Violence policière et violence fiscale

Le chamboulement mondial de l’information, son accès immédiat sous des formes différenciées adaptées aux convictions de chacun, que ce soit pour l’information instantanée ou approfondie, change la donne du pouvoir, implique la transparence.

Or, la transparence ne facilite pas l’ordre imposé : le pouvoir — notamment quand ce dernier se veut moral —

Il faut en effet distinguer le pouvoir factuel lié à une compétence reconnue, à une force acceptée, et le pouvoir politique lié lui à une organisation artificielle qui répond à des règles initiatiques habillées de moralité.

Dans le premier tout le monde constate – et éventuellement conteste – la réalité du pouvoir. Par exemple tel sprinter possède le meilleur temps du monde, tel homme d’affaires possède tant de milliards, tel chanteur déplace tant de spectateurs, etc…

Dans le deuxième nul ne sait exactement pourquoi l’évêque est évêque, l’imam est imam, le flic est flic, le président est président, etc…

Il est facile d’adhérer ou d’entrer en concurrence avec le premier des pouvoirs, il est beaucoup plus difficile d’admettre le second et d’imaginer sa consistance.

Or le second a des prétentions hégémoniques, considère qu’il s’impose à nous, que nous devons le respecter, il codifie notre vie et revendique la force en cas de manque de respect.

Evidemment la situation se corse si l’information rapporte que celui qui exerce le pouvoir est un tricheur.

Il est peu probable que l’on apprenne que Christian Coleman court en réalité le 100 m en 30 secondes. Une telle nouvelle serait de nature à perturber l’ordre chez les amateurs d’athlétisme et à faire virer immédiatement Coleman de son statut de meilleur sprinter du monde.

De la même façon, savoir qu’Anne Hidalgo ne prend jamais son vélo, le bus ou le métro pour aller travailler pendant qu’elle cherche à nous l’imposer, déstabilise immanquablement le pouvoir qu’elle revendique. Elle doit donc l’imposer autrement que naturellement.

Pour se faire elle et les siens utilisent la police, dont ce n’est pas la fonction, qu’ils détournent de son objectif : la protection des individus, pour l’occuper à imposer leur pouvoir, leur ordre.

Cette méthode a des limites. Protéger un pouvoir que l’information rend objectivement contestable implique que :

– soit le maintient de l’ordre devient de plus en plus violent et fait ainsi face à une contestation qui se renforce,

– soit l’information est censurée puisque c’est elle qui alimente la contestation.

Nous en sommes là avec la police… du maintien de l’ordre, que nous ne devons pas confondre avec l’autre, celle qui protège tout le monde, enfin qui devrait….

En réalité

Il est peu imaginable que nos hommes politiques puissent aujourd’hui censurer l’information, peu probable aussi qu’ils puissent devenir plus violent dans le maintien de leur ordre. Donc la situation leur pète à la figure et ce n’est qu’un début.

Les violences policières sont en butée, n’en déplaisent à ceux qui veulent conserver l’ordre actuel, maintenir en esclavage la plus grande partie de la population, légiférer à tour de bras pour étouffer inutilement les libertés des autres au profit des leurs.

N’écoutons pas les pessimistes qui prétendent que tout cela finira mal.

Se battre pour la liberté ne peut pas mal finir, il faut soutenir ceux qui luttent contre la police du maintien de l’ordre, dont une politique ouverte, transparente, honnête, n’a nul besoin.

Seuls les régimes pervers, inadaptés, esclavagistes ont besoin d’une police du maintien de l’ordre puissante.

Allons plus loin

Espérons que l’information se développant permette aux plus simples de comprendre que détruire le capital et taxer fortement l’économie ne leur est pas profitable.

Que les taxes de toute nature finissent en négatif sur leur feuille de paie, car l’économie se doit de réaliser un bénéfice, sans quoi il n’est plus d’économie, il n’est que faillites. L’élément d’ajustement est toujours le salaire.

Chaque avancée sociale, chaque dépense publique est payée in fine par le salarié, même si elle est facturée à l’entreprise.

Cette prise de conscience mettra en évidence la violence fiscale actuelle qui — comme la violence policière — s’exprime chaque jour au hasard des coups de matraque fiscaux balancés par les agents du fisc. Ces tortionnaires psychopathes, intouchables.

Le jour où cette prise de conscience mettra debout 500.000 personnes pour partir à la conquête de l’hydre Bercy, de son nid…. L’espoir sera permis. La France sera sauvée.

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Une réflexion sur « Violence policière et violence fiscale »

  1. Merci Henri et j’ajoute que « si la vérité choque certains , faisons en sorte qu’elle devienne acceptable, mais ne bâillonnons pas celui qui en dénonce l’absurdité, l’injustice ou l’horreur. »
    Certains ne veulent pas lire et entendre la vérité par ce qu’ils ne veulent pas que leurs illusions se détruisent.
    Attention en effet quand on donne trop de pouvoir a une administration il y a des abus de pouvoir. L’histoire est là pour le démontrer, En France le fascisme et la dictature sont sournois , l’abus de pouvoir et l’injustice sont un métier. Tant que l’on ouvre pas une huitre l’on croit que c’est un caillou. Ces nazis là était français… 1943 Visite de Monsieur de Brinon aux combattants de la L.V.F.=cliquez pour voir la suite : https://www.youtube.com/watch?v=DvTELkWlB_E&sns=fb

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