Décidemment COVID est un maître pour nous dans l’aide à la compréhension du fonctionnement de la bureaucratie collectiviste. Il nous procure des cours accélérés qui valent leur pesant de cacahuètes.
Or donc le jeune Macron, tel Bonaparte au pont d’Arcole, fait face publiquement à la mitraille des postillons de COVID, à qui il déclare in petto la guerre sainte.
Il pense tenir là son appel du 18 Juin, ses taxis de la Marne, sa tortue romaine, son symbole historique. Il oublie ses classiques, notamment « L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche », dommage.
Au cri de « A moi l’énarchie », il organise un consulat scientifique de haut vol, et… il s’envole.
Le virus qu’il défie est un malin. Raoult qui sait le lui souffle. Peine perdue, il a sonné le tocsin, pas de retour possible. C’est son affaire, celle de ses fonctionnaires, de son énarchie.
Première étape
On élimine la médecine privée, interdiction de soigner pour elle. Avec ce coup il pense réhabiliter l’hôpital… bien vu.
Deuxième étape
On enferme tout le monde, on arrête de travailler, de se déplacer, de respirer évidemment. On imprime des billets de Monopoly, on les distribue, c’est la fête à Neu-Neu — toujours dans les pas de Napoléon –.
C’était donc vrai ? Le collectivisme c’est : des sous sans travailler, pas d’obligation, grasses matinées à volonté, on reste chez soi pénard.
La majorité est ravie, elle a bien fait d’y croire.
Troisième étape
On innove. On cherche l’atout maître pour une victoire totale, l’amour du peuple et sa reconnaissance pour mille ans. Y a du Saint Louis dans tout ça.
Le vaccin est cet atout.
Brillante invention, on défonce la porte blindée de la modification génétique.
Et hop, Macron sort sa carte Platine et achète, avec nos sous, des millions de doses de vaccin.
Il se trouve bien quelques grincheux ou complotistes pour déboiser sur le concept, mais l’opinion publique, l’intelligence démocratique, ne sont pas pour eux, alors…
Quatrième étape
Aïe, ça coince.
Le virus change de costard, tenue camouflée, le vaccin ne le reconnait plus, ou mal.
L’économie s’effondre, la misère se pointe à l’horizon.
Pas de panique. Quelques réunions de commissions plus tard… on attend.
Cinquième étape, demain
Les vaccinés sont contaminés par le nouveau virus, mais comme ils possèdent un passeport vaccinal et qu’ils ont le droit d’aller partout, ils provoquent cluster sur cluster, dès les premiers froids.
A contrario les non-vaccinés sont plus prudents, mais comme ils n’ont pas de passeport vaccinal, ils ne peuvent aller nulle part, ils ne servent donc à rien.
Les hôpitaux se remplissent de vaccinés, ce qui ne change rien pour eux. Vacciné ou pas un client est toujours indésirable à l’hôpital, qui a d’autres chats syndicaux à fouetter.
Le fabriquant de vaccin ne perd pas le nord, il propose des doses complémentaires.
Comble de malheur les chiffres annuels tombent, pas ou très peu de surmortalité.
Suite et fin
Ceux qui savent ne sont pas surpris, toute cette pantalonnade opportuniste n’avait aucun avenir.
Ceux qui ne savaient pas ne savent toujours pas, puisqu’ils sont croyants. La croyance et le savoir sont incompatibles.
Ils sont un petit peu plus pauvres qu’ils n’étaient avant COVID, mais bien moins pauvres qu’ils ne vont être bientôt du fait de leur croyance égalitariste.
L’avenir s’annonce somptueux pour les adorateurs de Néron, le feu couve.
Bien à vous. H. Dumas
Excellentissime!
Le doute est l’apanage des gens intelligents, les cons n’ont que des certitudes (alain Leblay)
Bravo !
Humoristique mais tellement vrai !
Amitiés
Excellent