Une heure pour se recueillir.

Bercy, Bercy, Bercy… personnellement ce nom raisonne à mes oreilles depuis tant d’années de torture morale et économique, de vol, d’ignominie, de mensonge.

Pour tous les français, c’est là que se décide la politique de notre pays, là qu’ont été prises les décisions qui nous ont amené où nous sommes, c’est-à-dire à la faillite.

Les élus sont bien peu de chose, juste des marionnettes prenant un plaisir évident à paraitre mais sans aucun pouvoir, tout se décide à Bercy.

La planification, qui prétend régir notre vie et notre économie, est issue des cerveaux de Bercy, eux-mêmes issus de la sélection la plus en pointe de notre Education Nationale : l’ENA.

C’est donc en ce lieu que les français doivent se retrouver pour signifier leur désaccord à l’organisation qui leur est imposée contre leur volonté quelques soient les élus qu’ils mettent au pouvoir.

Il y a déjà longtemps que j’évoque cette nécessité dans mon blog. Aussi, lorsque l’idée fut acceptée et reprise par le RPF et l’Association Contre-Attaque, à travers les « veilleurs fiscaux » chaque deuxième Jeudi du mois de 18H à 19H, ma joie fut intense, au point que lors de la première, le Jeudi 19 Septembre, j’étais sur le site.

Malheureusement nous n’étions pas nombreux (Figaro-Magazine du 4 Octobre 2013)

Fig-Mag-du-4-10-2013-Jpeg

 

Il faut dire que la chose n’est pas aisée. Pas question d’organiser ici une manifestation, ce serait la certitude de sanctions disproportionnées. C’est qu’ils ont l’épiderme fragile nos énarques.

 

Finalement, réfléchissant au problème que soulève une convergence vers ce lieu, d’y être présent sans provocation et sans s’exposer aux interdits liés aux manifestations, j’en ai conclu qu’il ne faut surtout pas manifester sur place.

Par contre, rien n’interdit d’y prier, de s’y recueillir. Deux choses qui peuvent se faire en tout lieu et en tout temps, qui sont si personnelles que rien ne peut les interdire.

Le motif est clair. Ne va-t-on pas se recueillir sur la tombe de ses chers disparus ? Or, n’est-ce pas là que nos chères économies ont disparu ?

Jeudi 10 Octobre, j’irai donc me recueillir de 18H à 19H devant Bercy. J’aurai une pensée pour mes économies disparues en ce lieu symbolique.

Bercy est un symbole fort. L’immeuble lui-même évoque ce symbole. Ne ressemble-t-il pas à un énorme broyeur qui, alimenté par le haut, déverserait, en bas dans la seine, la masse d’argent qui y est enfournée, où elle disparaîtrait au fil de l’eau, sans utilité ?

Une prière doit s’accompagner d’une offrande. J’ai repéré, lors de ma première visite, un banc isolé, terriblement seul, sur le trottoir côté Seine sous l’arche qui enjambe la rue de Bercy. Ce banc ferait un parfait dépositoire.

C’est donc là, après ma prière et mon recueillement, sans manifester, que je déposerai unemarguerite sur ce banc, la fleur de l’innocence.

images

Peut-être un jour seront nous nombreux, tous les deuxièmes Jeudi de chaque mois, à nous recueillir puis à déposer une marguerite sur le « banc dépositoire » au pied de Bercy. Verrons nous alors nos députés, poussés par nos énarques, voter une loi interdisant prière et recueillement personnels en ce lieu ?

 

 

Bien cordialement. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

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