Un spectacle lamentable !

Assistons nous à la fin d’un régime, nul ne peut aujourd’hui le dire ?

Ce qui est sûr c’est que nous assistons à un spectacle lamentable mais probablement salutaire à terme !

La révélation des petits accommodements de M Fillon avec l’éthique, la morale et in fine la loi ont permis de découvrir un personnage bien loin de l’image qu’il donnait aux français !

L’homme intègre et honnête s’est avéré avoir des rapports quasiment pathologiques avec l’argent et être, au mépris de la morale chrétienne qu’il avait mis en avant, menteur, dissimulateur, hypocrite !

Un petit rappel des éléments qui lui sont reprochés s’impose :

  • un emploi fictif concernant son épouse,
  • des emplois fictifs concernant ses enfants,
  • un emprunt à des amis à taux 0 (50.000 €) et qu’il a oublié de rembourser jusqu’à leur découverte,
  • une société de conseils « 2F conseil » qui aurait entretenu des rapports avec la Russie,
  • des cadeaux de valeur ; dont plusieurs costumes à 6.500 € pièce.

Nul doute que la révélation de ces éléments par le Canard Enchaîné n’est pas fortuite et qu’un jour, peut-être, on en connaîtra l’origine mais là n’est pas le problème !

Le plus stupéfiant est que malgré la révélation de tous ces faits, M Fillon continue de prétendre à la magistrature suprême après avoir pris en otage son propre camp.

Que sait-on désormais ?

L’emploi familial n’est pas interdit en l’état actuel de la législation plutôt floue entourant ce mécanisme mais l’emploi fictif est un délit. Or le propre directeur de campagne de M Fillon, au moment de sa démission le jour de la manif du Trocadero, a clairement déclaré que le détournement de l’allocation de frais pour le paiement d’assistants parlementaires avait été fait à seule fin de lui assurer un complément de revenu.

On ne peut pas être plus clair !

La politique coûte cher mais nul n’est obligé de se payer des costumes à 6.500 € pièce !

On a découvert la mesquinerie et la petitesse du personnage qui, ainsi que je l’avais suspecté dans mon article sur le Penelopegate, (ici) a déclaré ses enfants en tant que collaborateurs, leur a versé une rémunération qui finalement lui a été rétrocédée aux trois quarts par ceux-ci !

Les derniers éléments nous apprennent d’une part que la presse a découvert des liens entre M Fillon et la Russie alors qu’il avait nié en avoir (encore un mensonge) et d’autre part que le PNF étendait la procédure aux chefs d’escroquerie aggravée et de faux et usage de faux car M Fillon est suspecté d’avoir opéré une « reconstitution de carrière de son épouse ». Cette reconstitution n’a rien à voir avec celle qui est opérée lorsque l’on part à la retraite : des perquisitions opérées à l’Assemblée Nationale laissent à penser que M Fillon se serait livré à la rédaction de faux bulletins de salaires et de certificats antidatés à seule fin de justifier ses propres dires quant à la réalité des fonctions de son épouse et de ses enfants.

On connaît le système de défense de M Fillon : tout est légal ; pour le reste, je suis victime d’un complot politique, judiciaire, et médiatique !

Et désormais M Fillon est poursuivi pour détournement de fonds publics, complicité et recel de détournement de fonds publics, recel et complicité d’abus de biens sociaux et manquement aux obligations de déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, trafic d’influence, escroquerie aggravée, faux et usage !

Rien de moins ! Mais M Fillon est innocent !

On verra … mais je connais suffisamment le milieu des magistrats pour vous affirmer qu’ils n’y vont pas « sans biscuit » car il faut être bien conscient que les juges marchent littéralement sur des mines et qu’au moindre faux pas ils seront voués aux gémonies et pourront faire une croix sur leur carrière !

Il est donc probable que les poursuites judiciaires engagées auront une suite !

Le problème c’est que M Fillon ne se rend même pas compte que ses mensonges et sa manière d’user et d’abuser des deniers publics (qui sont nos impôts) ont complètement pulvérisé son image et qu’il ne s’en remettra jamais !

De plus, si les cadeaux entretiennent l’amitié, en politique, les cadeaux riment avec corruption et entretiennent la corruption.

Et qu’a-t-on vu ces derniers jours ?

L’inénarrable M Le Roux, (surnommé le relou par ses collègues), l’ancien syndicaliste de la MNEF (mutuelle nationale des étudiants de France) ci-devant ministre de l’intérieur, qui n’avait pas pu s’empêcher de venir jouer les « père la vertu » devant les télévisions et expliquer que non, vraiment non, les agissements de M Fillon n’étaient pas admissibles et qu’on devait interdire le recrutement des collaborateurs chez les conjoints, avait finalement utilisé le même stratagème pour employer ses propres filles alors qu’elles étaient mineures et même n’avaient pas l’age légal pour travailler (moins de 16 ans) ; l’une étant en outre en stage à l’étranger ce qui établit sans doute possible le caractère fictif de l’emploi.

A seule fin d’éviter des critiques de la part du camp « d’en face », M Le Roux a été immédiatement démissionné de ses fonctions afin qu’on ne puisse pas suspecter qu’il y ait eu manipulation du Parquet National Financier (PNF), qui a d’ailleurs ouvert une information judiciaire, ou que le PNF serait « aux ordres ».

C’est aussi une manière de dire au camp d’en face et aux français : « nous on a de la morale on démissionne ! »

Les journalistes s’en sont alors donnés à cœur joie en sollicitant les avis des politiciens sur cette question et on a vu ces derniers extrêmement gênés et même fuyant devant les micros car, bien évidemment, au sein de ce petit monde bien opaque, tout le monde est au courant des pratiques douteuses des collègues et chacun, pas vraiment très clair sur le sujet, a peur d’un « retour de manivelle » !

Il faut rappeler que plus de 100 députés utilisent le système des emplois familiaux que j’avais rapporté dans mon article sur la rémunération des députés (ici).

Quelle leçon tirer de ces évènements ?

Les politiciens se plaignent d’être mal vus par les français et incriminent les médias à ce propos en tordant le bras à la morale pour partir du principe scandaleux que le coupable n’est pas celui qui commet le délit mais celui qui le dénonce !

Leur image, vis-à-vis des français est en fait conforme à leur conduite, car pour entrer et durer en politique il faut être prêt à toutes les bassesses, à toutes les trahisons, à tous les mensonges, à toutes les vilénies et il faut aussi faire abstraction de toute morale !

Evidemment, avec le développement de l’image, des réseaux et d’internet tout finit par se savoir alors qu’auparavant, les politiciens restaient dans un entre soi cynique et hypocrite !

Cela fait bien longtemps que l’on sait que les politiciens ont avant tout le souci de leur carrière, bien avant celui de l’Etat et des français qu’ils sont censés représenter, et que c’est une espèce de mafia, sans foi ni morale pratiquant le népotisme et prête à toutes les compromissions … à condition que leurs petites combines et leurs petits arrangements avec la morale et l’éthique ne soient pas révélées au grand public.

J’avais écrit qu’il était urgent de modifier le système (ici) et qu’il fallait moraliser la chose politique. Ce souci devient encore plus criant aujourd’hui !

L’effet quant à l’image de la France est bien entendu désastreux car nous sommes la risée du monde anglo-saxon et des démocraties de l’Europe du nord.

Nous donnons au monde l’image lamentable  d’une démocratie amorale et dévoyée !

Il faut donc en revenir à des pratiques conformes à la morale et à l’éthique et pour cela :

  • réduire le nombre de députés (diviser leur nombre par 2) soit 280 au lieu de 577.
  • interdire les emplois familiaux, que ce soient les conjoints ou les enfants, mais aussi éviter les échanges de « bons procédés » tels que l’embauche réciproque des épouses ou des enfants,
  • modifier le système de rémunération pour que les personnes employées soient déclarées auprès d’un bureau ad hoc de l’Assemblée Nationale et du Sénat, avec vérification de la réalité de l’emploi et que les rémunérations soient versées par l’Assemblée Nationale et non par le député à sa discrétion comme c’est le cas actuellement,
  • supprimer l’opacité d’un système qui ne bénéficie en aucun cas aux français et rendre la vie politique totalement transparente avec publication des patrimoines, des rémunérations, des activités, des notes de frais de chacun avec remboursement sur justificatif ; étant entendu que s’ils ne sont pas d’accord pour s’y soumettre, rien ne les oblige à faire de la politique et à solliciter des mandats ou fonctions politiques (ministres, parlementaires et sénateurs).
  • rendre, comme aux USA, le mensonge punissable pénalement (le mensonge sous serment aux USA est un crime fédéral) car le mensonge ne peut pas être un système ordinaire de gouvernement et c’est la porte ouverte à toutes les dérives,
  • sanctionner immédiatement toute infraction car il n’est pas admissible qu’une partie de la population puisse bénéficier de passe droit, de petits avantages dérogatoires et d’une impunité générale alors que les français ordinaires sont littéralement traqués.

C’est à ces seules conditions que les politiciens français retrouveront une crédibilité et une considération qui leur fait actuellement cruellement défaut.

Il faut le souligner, la seule chose satisfaisante au cours du quinquennat désastreux de M Hollande aura été la création de ce PNF (parquet national financier) bien que je ne sois pas sûr qu’il en ait perçu à l’époque tous les prolongements.

Evidemment, ces propositions se heurtent à un petit problème : ce sont les politiciens qui font les lois. Ils devront donc eux-mêmes modifier leur statut et supprimer leurs petits avantages; or on sait qu’il est plus facile de dire aux autres ce qu’ils doivent faire et ce qu’ils risquent plutôt que de se l’appliquer à soi-même !

Aucun pouvoir n’est enclin à se réformer lui-même et il faudra probablement une pression très importante de la population elle-même pour qu’un jour on assiste à une véritable remise en cause d’un système littéralement vermoulu et incompatible avec un exercice normal de la démocratie !

Bien cordialement.

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A propos Dominique Philos

Navigateur, né en 1958, après un DEA de droit commercial de l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne, je suis devenu Conseil Juridique, spécialisé en droit des affaires et fiscalité. L'Etat ayant décidé l'absorption des Conseils juridiques par les avocats, j'ai poursuivi mon activité en tant qu'avocat jusqu'à ce que je sois excédé par les difficultés mises à l'exercice de mon activité professionnelle. J'ai démissionné du Barreau en 1998 et partage désormais ma vie entre la France et la Grèce. Européen convaincu, je suis persuadé que le libéralisme est la seule option possible en matière économique.

9 réflexions sur « Un spectacle lamentable ! »

  1. Vous avez tous oublié CAHUZAC ministre du fisc (PS) et le petit député PS qui faisait une jaunisse des obligations administratives lui incombant . La liste n’est pas exhaustive . Souvenez vous de GAIMARD , etc …
    Par contre je ne suis pas d’accord qu’il y ait obligation d’étaler sur la place publique son patrimoine .
    Laissons cela aux juges sans qu’il y ait obligation d’inventaire ;ce serait une société de matraquage et d’inquisition .
    Les « petits français mesquins par nature , ne peuvent supporter les gens qui ont de l’argent alors que ceux-ci , s’ils en ont , ont prouvé leurs capacité à faire de la richesse .
    Pour le Français lambda , c’est « moche » d’avoir de l’argent .
    Il y a suffisamment de moyens de procédure pour ne pas en rajouter inutilement car ils auront toujours les « moyens » de se dépatouiller » quand même ……..après mandat par exemple. rappelez vous SUAREZ ( ancien premier ministre du Portugal) avec ses pouvoirs à la CEE et surtout les info qu’il a ensuite transmis sans risque à une grande banque US.
    La chasse aux sorcières qui consiste à demander à chaque prétendant aux élection d’ouvrir jusqu’au fond de ses poches , est malsaine et ne satisfait que le bas peuple dans ce qu’il a de plus répugnant

    1. Bonjour Francis,
      je vous réponds en même temps à notre ami Henri Dumas.

      – laisser la liberté de l’embauche et de la rémunération des collaborateurs aux députés : je me suis posé la question du trop de contrainte et du trop de lois (réel). Seulement, si la liberté économique est souhaitable pour les entreprises, il en va tout autrement des politiciens qui usent et abusent de l’argent public. Ils doivent nous rendre des comptes quand à l’utilisation des deniers publics sinon c’est ce que les romains appelaient de la concussion !
      On ne peut pas tolérer la perpétuation des abus au motif que ce n’est pas si grave !
      Aucune entreprise privée ne peut fonctionner si ses collaborateurs agissaient ainsi et d’ailleurs vous êtes très bien placé pour savoir que le fisc, dans sa quête souvent abusive du bénéfice taxable, nous applique les règles les plus dures !
      La liberté n’a pas fonctionné.
      Il n’y a rien de choquant à ce que les collaborateurs soient déclarés à l’AN et payés directement par elle. Cela éviterait beaucoup de dérapages et limiterait les tentations. Ce point est d’ailleurs revendiqué par les assistants parlementaires aux-mêmes !

      – concernant la transparence patrimoniale :
      Certes, les français n’aiment pas les gens aisés (je ne parle même pas des riches) mais cela est du à la morale égalistariste marxisante diffusée dans la population depuis des décennies ! Seulement, on ne peut pas faire autrement si l’on veut éviter les dérapages vraiment trop nombreux. Comme je l’ai écrit ; personne n’est obligé de faire de la politique et si les règles ne plaisent pas aux politiciens, ils ne sont pas obligé de continuer.
      Un jour on nous a expliqué que le non port de la ceinture de sécurité, le téléphone au volant, le moindre excès de vitesse seraient lourdement sanctionnés: nous n’avons pas eu le choix et on ne nous a rien demandé d’ailleurs.
      Sed lex – dura lex !
      Par ailleurs, si dans ce pays on valorisait le travail et la réussite professionnelle dans la vraie vie économique plutôt que d’exciter la population en leur expliquant que s’ils sont pauvres c’est parce que les riches les ont volés, on finirait par changer cette mentalité désastreuse qui nous nuit beaucoup à l’étranger.
      Mes références sont anglo-saxonnes et soyez assuré qu’aux USA, mais aussi en Suède, il y a une transparence totale.
      Effet non contestable : l’indice de corruption y est très faible … ce qui n’est pas le cas de la France.
      Cessons de donner des leçons aux autres et appliquons des règles saines et non contestables, connues et incontournables. Vous verrez le résultat très rapidement.
      Mais, évidemment, ça les politiciens n’en veulent surtout pas pour les raisons très clairement exposées dans mon article.
      Bien cordialement à tous.

  2. Dommage que vous ayez dégainé trop tôt.
    Depuis il y a Moscovici.
    Dans le bal des pourris on devrait voir apparaître Julien Dray, Eric Woerth et des dizaines d’autres. Attendons encore un peu et nos patrons énarques vont sortir de dessous le tapis. C’est la grande lessive qui se prépare. Des têtes vont tomber.
    Est-ce le grand soir que les français attendent ou encore un pétard mouillé?

    1. vous oubliez Sarko Guéant, Morin, MAM, Collard , Péchenard, L Ponia, De Villepin.
      Voir sur le web : l’état m’a plagié mon brevet d’invention.

  3. Plus de textes, pas d’accord.
    Que les députés soient libres de gérer leur budget, collaborateurs (y compris familiaux) inclus ne me choque pas.
    Par ailleurs, la banque des faveurs, comme la nomme Paulo Coelho, me paraît incontournable et fait partie de la vie, évidemment son excès la corruption n’est pas acceptable.
    Pour supprimer tout cela pas de textes pinailleurs mais, comme vous le dites, la condamnation forte du mensonge sous serment.
    C’est le mensonge qui tue le lien social.
    Mais qui peut regarder la vérité en face ? surtout la sienne…

  4. En 1789, on pensait, de façon assez courante, que : « Aucun pouvoir n’est enclin à se réformer lui-même et il faudra probablement une pression très importante de la population elle-même pour qu’un jour on assiste à une véritable remise en cause d’un système littéralement vermoulu et incompatible avec un exercice normal de la démocratie ! » Beaucoup de philosophes s’étaient résignés à attendre sauf CONDORCET (Lire le livre des BADINTER à son sujet).

    Ce sont les ‘cayers’ (orthographe d’époque) de doléances qui ont remis en cause non pas la royauté, comme MELENCHON vient de le dire faussement, mais la fiscalité de l’ETAT. Le plus fort est que c’est LOUIS XVI et NECKER qui ont demandé à tous les chefs de feux (comprenez foyers) de les rédiger.

    Ceux qui en fait la synthèse comme MIRABEAU ont alors vu qu’il existe deux sortes de capitaux. Le capital foncier que TURGOT voulait taxer de 5 % (le vingtième), et le capital des entreprises engagées dans la production accablée par les fermiers généraux de taxes que TURGOT voulait abolir. Il a été disgracié (lire LA DISGRÂCE DE TURGOT par EDGAR FAURE) pour cette raison.

  5. tous ces petits pères la verue ..
    c’ets pas avec l’âne des sots que l’on a actuellement a la justice que le PNF va faire son job .

    L’affaire de la MNEF est une affaire d’enrichissement personnel et d’emplois fictifs qui touche la Mutuelle nationale des étudiants de France dans les années 1990, impliquant notamment des personnalités liées au Parti socialiste (PS), et plusieurs issues du courant trotskiste lambertiste, considéré comme ayant « pris le contrôle » de la MNEF à la fin des années 1970
    Olivier Spithakis, trésorier,
    Jean-Christophe Cambadélis Il est administrateur puis salarié de la Mutuelle étudiante pendant près de quinze ans (de 1982 à 1997), devenant officiellement, de 1993 à 1997, conseiller médical de la direction2.
    Marc Rozenblat, président de l’UNEF-ID,
    Ces structures satellites servent des intérêts politiques et permettent de salarier des personnalités prometteuses telles que Jean-Marie Le Guen, Manuel Valls6 ou Fodé Sylla, l’ex-président de SOS Racisme.
    L’affaire met en cause également Dominique Strauss-Kahn qui, avocat d’affaires, avait été rémunéré 600 000 francs TTC par la MNEF, au printemps 1997,

    Alors ministre de l’économie et des finances dans le Gouvernement Lionel Jospin, il est contraint de démissionner de son poste le 2 novembre 199914. Il est accusé d’avoir produit de faux documents, d’avoir « fabriqué » et utilisé des justificatifs antidatés. La police judiciaire établit alors que la feuille de papier sur laquelle est imprimée la facture de Strauss-Kahn provient d’une trame qui a été fabriquée après la date indiquée sur la facture ….Il est finalement relaxé des délits de « faux et usage de faux »

    Le nom du député socialiste Julien Dray est également évoqué par les média. Celui-ci était mis en cause par l’avocat Claude Duval, ainsi qu’Harlem Désir dans le cadre du financement de SOS Racisme.

    vrai panier de crabe !!

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