Il y a trois façons de voir les rapports entre les hommes et les femmes, sachant qu’ils sont incontournables.
- L’homme soumet la femme
- La femme soumet l’homme
- Les deux vont de concert dans un accord commun.
Sont-ce des problèmes d’ordre public ou d’ordre privé ?
Socialement, j’ai connu les trois versions.
Lorsque j’étais jeune, nul ne trouvait inconvenant que Claude François et ses pairs fassent monter dans leurs loges, avec ou sans son consentement, en abusant ou non de sa crédulité, une groupie choisie dans la masse pour satisfaire leurs besoins d’affection ou de sexe d’un soir.
Cela ne touchait pas que les dominants du spectacle. Tous les pouvoirs permettaient d’accéder à ce genre de « privilège », mais de façon moins visible. Où étaient le consentement, le quiproquo et l’abus de pouvoir ? A l’époque je me le suis toujours demandé, sans trouver la réponse.
Après les années 70, dites de libération y compris sexuelle, la prise de pouvoir n’a plus été une exclusivité masculine, si tant est qu’elle le fut un jour.
Dans leur marche vers le pouvoir, les femmes ne m’ont pas paru beaucoup plus délicates que les hommes. Beaucoup ont torturé les hommes jusqu’à obtenir d’eux une soumission complète et destructrice, à l’exclusion de la pénétration sexuelle évidemment.
Les corps des hommes ont été bousculés autrement, anéantis plutôt par le mépris. Ce n’est pas la même approche mais c’est le même dégout de soi, la même trace psychologique en résultat.
Les traces physiques disparaissant dans tous les cas.
Aujourd’hui, je ne suis plus directement concerné, mais la situation me parait compliquée.
Les forces et les émotions en jeu restent les mêmes.
L’égalité serait atteinte entre les hommes et les femmes ? Peut-être. Mais entre les dominants et les dominés, tous sexes confondus ? Sûr que non.
Le débat aurait quitté la référence sexuelle, grâce à la justice qui colle des prunes de dizaines d’années de taule aux hommes, rien encore aux femmes mais, connaissant la justice telle que je la connais, dès que ce sera possible, donc sous peu, il en sera de même pour elles.
Les comptes se règleront ailleurs, les dominants et les dominés pratiquant leur inlassable danse autrement.
Tout cela n’est pas sérieux.
Pendant ce temps on découvre la guerre pourtant toujours existante, qui en fait ne fait que se rapprocher, devenir probable chez nous…
S’il est un lieu où les problèmes de domination sont exacerbés, n’est-ce pas là ?
Or, nul ne l’ignore, à la guerre ne sont condamnés que les vaincus.
Le dominant qui écrase le dominé a donc raison.
L’accord commun ? le consensus ? La discussion ouverte et constructive ? Le respect de l’Autre ? Aux oubliettes.
Alors, l’amour de son prochain ? La prochaine fois.
Finalement, baisser un peu le son sur ces faux problèmes me paraitrait judicieux, un peu de modestie raisonnable.
Bien à vous. H. Dumas
d’accord avec votre vision des rapports hommes femmes
il me semble cependant, que plus globalement, 2 possibilités de rapports existe entre deux êtres humains de même sexe ou de sexe opposé :
Soit on a :
– une relation entre un dominant et un dominé (l’un et l’autre étant complice consciemment ou inconsciemment de leur rôle)
– deux personnalités distinctes conscientes l’une et l’autre des points forts et faibles et des points faibles de chacun qui s’acceptent et se respectent l’une et l’autre.
Pas de problème tant que chacun est consent à jouer son ‘rôle’, tout se gâte lorsque l’un des deux individus cherche à imposer à l’autre ce qu’il doit être, le rôle qu’il doit jouer
Diriez vous alors qu’à ce moment, il s’agit d’une affaire privé ?
Si le dominant refuse au dominé le respect auquel il pense avoir droit, faut- il les laisser s’entretuer ?
C’est le problème du libéralisme : la limite. Je n’ai pas de réponse toute faite. C’est là qu’une justice intelligente aurait à répondre au cas par cas.
En effet il est un moment ou sensibilité et intelligence sont indispensables, mais rien ne les garantit.
En musique de mon fils Lionel ARMENANTE, My Jazz: https://www.youtube.com/watch?v=I_1nkWRVNh8