Nous avons tous sur terre, plus ou moins, le même moteur. Comme pour tous les moteurs son résultat est étroitement lié au carburant employé.
La plupart des carburants que nous utilisons sont issus d’un mélange, très peu sont formés d’une seule essence.
Voici des essences considérées comme positives : l’intérêt, le plaisir, la possession, le pouvoir, le courage, la responsabilité, l’intégrité, la charité ou l’empathie…
Celles-ci sont considérées comme négatives : la prodigalité, la lâcheté, l’irresponsabilité, le mensonge et la trahison, l’égoïsme, le vol ou le pillage…
D’autres sont intouchables, telles que : la croyance, l’obéissance, le sacrifice…
Ce survol des potentialités de carburants n’a pas la prétention d’être exhaustif, seulement de permettre de réfléchir à nos comportements en évitant la tarte à la crème qui consiste à prétendre qu’ils sont dus à nos environnements, en gros de la faute des autres.
Le mélange de ces carburants rend l’humanité sans doute plus attachante qu’elle ne l’est vraiment. Ce n’est pas plus mal.
Un carburant est mortifère : la haine des riches, ou des possédants — tels que les hauts-diplômés, les héritiers, les chanceux, les beaux, les intelligents, etc… —
Tout individu dont le moteur personnel est alimenté par cette haine se transforme en drone kamikaze tendant à tout détruire autour de lui, puisque qu’elle que soit la société organisée elle tend à sélectionner et à s’organiser avec un haut, alors haï. Ce carburant est d’autant plus mortifère que contrairement aux autres il s’intègre difficilement dans un mélange, il s’impose. Il arrive qu’il soit absout, c’est à tort. Les résultats qu’il s’octroie auraient toujours pu être atteints sans sa haine.
La solution serait d’interdire les carburants dangereux, de désintoxiquer ceux qui sont contaminés.
Car il tombe sous le sens qu’une société organisée par des personnes aux essences propres aurait tendance sinon à être parfaite au moins à être agréable à vivre pour le plus grand nombre.
A contrario, une société organisée avec des carburants polluants, voire destructeurs, n’a aucune chance de donner un résultat vivable. Elle est donc vouée à l’échec, à la violence.
Cette question des essences ramène à l’éducation, à la sensibilité, mais aussi elle ouvre la porte à l’imposition par la force, ce dont on sait que ce n’est ni possible ni souhaitable.
On sent bien venir l’impossible, et pourtant…
Claude Reichman s’étonne, à juste titre, du fiasco de l’assurance santé gérée par l’Etat, alors que des sociétés d’assurances sont parfaitement capables de réaliser la même chose sans les pertes abyssales de notre sécu.
Oui mais, le moteur de la sécu marche à l’essence éventée : « plutôt crever que laisser des compagnies d’assurances gagner de l’argent sur notre santé… »
Alors que les assurances automobiles vont très bien, font toutes des bénéfices, même si les mutuelles font croire qu’elles n’en font pas, ce qui est parfaitement faux…
Revenons à la réalité : Le budget de Bayrou.
Comment cet homme peut-il avouer les énormités qu’il avoue et ne pas nommer ou chercher les coupables, puis les sanctionner et enfin les remplacer par des hommes d’une autre essence ?
C’est énorme. Bien plus, aucun parti ne propose de le faire.
Bercy, qui fonctionne à toutes les mauvaises essences, se marre sans doute de passer intact à travers le carnage qu’elle a organisé. Bien plus, de prendre la main sur la suite…
Les Français seraient-ils à ce point vautrés dans le mensonge, victimes de carburants si avariés qu’ils seraient incapables de regarder la vérité, d’accepter la sanction inévitable qu’ils devront affronter au terme de leurs errances ?
Le spectacle n’est pas affligeant, il est terrifiant.
Conclusions
Je vous propose d’aller faire le plein de bon carburant. Ce ne sont pas les bibliothèques ou autres lieux de connaissance qui manquent dans notre pays.
Alors une autre vision, simple, humaine et tolérante nous habitera tous et nous pourrons bâtir une constitution et une nation ou tous pourront vivre à la hauteur de leurs capacités, sans frustration, avec respect et tranquillité.
Le reste du monde ? Il nous imitera, évidemment. Qui ne chercherait pas à imiter ce qui rend heureux ?
Bien à vous. H. Dumas
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