Robespierre n’est pas loin. La guillotine moraliste est déjà sur le parvis

Ça pue, comme disent les enfants quand l’ambiance se plombe.

Les inquisiteurs sont à la manœuvre. Nous approchons de la société parfaite, si parfaite qu’il n’est aucun de ses membres qui puisse se prétendre en règle.

Sur ce fumier législatif surabondant fleurissent les fleurs vénéneuses de la délation et de l’exécution en place publique.

Les français sont-ils conscients ou non de cette mascarade ? Croient-ils que soudain le diable aurait pris possession de leurs âmes pour les transformer tous en délinquants ? Ou sont-ils lucides sur la surabondance des fausses règles qui les ligotent au profit des crapules pharisiennes au pouvoir ?

Selon l’appréciation qu’ils vont faire demain de la réalité ils retrouveront la liberté ou ils plongeront encore plus profond dans l’abîme de l’inquisition socialiste et égalitaire.

Hier ils confiaient l’éducation sexuelle de leurs enfants aux curés, aujourd’hui ils confient les clefs de leurs libertés individuelles aux prêtres du collectivisme.

Les français dont on a limité la vie à la lucarne de leur poste de télévision, véritable caverne de Platon, peuvent peut-être se laisser séduire par ceux qui leur font croire qu’ils sont bien au dessus d’eux, qu’ils sont habités d’une pureté à laquelle eux, peuple ordinaire, ne peuvent prétendre autrement que par la contrainte, la punition et la contrition.

On leur vente les qualités et la pureté de leurs tortionnaires, les flics, les magistrats, les agents du fisc, comme on leur ventait jadis la pureté sexuelle de leurs curés.

Moi qui n’ai pas la télévision et que la grotte de Platon rend claustrophobe j’ai été amené à jeter un œil objectif sur tout ce petit monde. Je vous le dis : 80% des flics sont des « ripoux » ou des pervers du pouvoir, il en est de même pour les magistrats à ceci prés que les « ripoux » y sont plus rares et les fanatiques plus nombreux, chez les agents du fisc c’est le pire, là on touche vraiment le fond.

Le plus incroyable est que ces tortionnaires prétendent torturer au nom du peuple, de ces français qui sont plutôt gentils et honnêtes au point de ne pas voir la manœuvre, de faire confiance.

Ça pue effectivement, et pas qu’un peu.

Chaque jour la liberté est écornée. Les motifs sont de tous ordres, sanitaires, planétaires, égalitaires, moralistes, nationaux, racistes, égoïstes, tous ne visent qu’un but : persuader les français que leur liberté individuelle est leur ennemie et l’ennemie de la France.

Cette folie va-t-elle venir à bout de ce magnifique pays, le transformer en un gigantesque camp de concentration entre les mains de kapos collectivistes, ou au contraire les français vont-ils envoyer paître tous ces inquisiteurs et exiger leur liberté.

La réponse est pour demain. Patience, attendons.

En attendant ayons une pensée émue pour les victimes innocentes, dont nous sommes, de cette barbarie déguisée en société qui se prétend parfaite.

Bien cordialement.

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Une réflexion sur « Robespierre n’est pas loin. La guillotine moraliste est déjà sur le parvis »

  1. effectivement ca pue ..et pas qu’un peu !

    un certain fumet nauséabond s’échappait de la bouche béante d’un candidat place de la république le week end dernier !

    bon depuis panurge et entretemps de gaulle (les français sont toujours des veaux & vaches & cochons &moutons écervelés) .. et aucun politique n’est la pour remonter la moyenne !

    400 ans et toujours d’actualité
    Le Corbeau et le Renard

    Maître Corbeau, sur un arbre perché,
    Tenait en son bec un fromage.
    Maître Renard, par l’odeur alléché,
    Lui tint à peu près ce langage :
    « Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau.
    Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
    Sans mentir, si votre ramage
    Se rapporte à votre plumage,
    Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois.  »
    A ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ;
    Et pour montrer sa belle voix,
    Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
    Le Renard s’en saisit, et dit : « Mon bon Monsieur,
    Apprenez que tout flatteur
    Vit aux dépens de celui qui l’écoute :
    Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.  »
    Le Corbeau, honteux et confus,
    Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.

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