Rappel de la situation globale

Le 24 février 2022, la Russie tente de prendre le pouvoir par la force en Ukraine. Quelques jours avant Le président russe a rendu visite au président chinois.

A cette époque le monde occidental est capitaliste depuis plusieurs siècles. Ce qui signifie que chacun peut accumuler et transmettre ses connaissances comme ses richesses. Ainsi il a progressé, en tout, et domine le monde.

Il vit en démocratie, c’est-à-dire que toutes les opinions peuvent s’exprimer, même si cela ne donne in fine aucun résultat tangible, sauf une dérive économique liée à la réponse politique aux contestations qui se résume en une tentative d’achat des contestataires, autrement dit une corruption politique généralisée qui gangrène tout le modèle social.

En Ukraine la population se divise en trois : ceux qui fuient, ceux qui accepteraient la domination Russe, ceux qui se battent pour résister à ce qu’ils considèrent comme une invasion. Ces derniers paraissent majoritaires : leur engagement militaire et moral leur confère de fait le pouvoir politique.

Ici sur ce blog, immédiatement nous avons évoqué le conflit ukrainien comme les prémices d’un conflit total entre un Occident — affaibli économiquement et déstabilisé par la corruption interne de ses valeurs que devraient être la liberté individuelle, le droit de propriété et une justice indépendante protégeant ces deux axes sur lesquels il s’est bâti – et le reste du monde qui, en appliquant plus ou moins les principes occidentaux, est parvenu à un degré de puissance et de progrès qui l’incite logiquement à disputer à l’Occident le pouvoir mondial.

Aujourd’hui la cause est entendue, ce sont bien ces ambitions mondiales rampantes qui se libèrent en Ukraine.

La fracture gagne petit à petit le monde entier, y compris à l’intérieur des sociétés occidentales qui voient poindre non seulement les menaces extérieures liées aux ambitions évoquées plus haut, mais le profil effrayant de lourds conflits internes assurément ravageurs attisés par l’usage dévoyé de la liberté démocratique de penser.

La démocratie, cette fragile fleur qui nous a tant apporté, va-t-elle trépasser face à la perversion de ses élites et à la violence en cours et à venir de la concurrence des ambitions mondiales ?

C’est en fait la vraie et seule question qui vaille.

Ce dilemme peut se résumer ainsi :

  • D’un côté la tentative de sacrifier la démocratie au profit de l’autocratie pour organiser une réponse musclée face aux ambitions de domination concurrentes. Donc la guerre totale.
  • De l’autre côté la tentative d’accepter la perte de toute domination et l’acceptation du pouvoir des compétiteurs ambitieux, en espérant qu’ils feront montre d’une correction absolue envers nous et nos biens.

En ce qui me concerne, aucune de ces deux solutions ne me convient.

Est-il une troisième voie ? Rien n’est moins sûr.

Elle passerait par :

  • Un retour aux bases de la réussite de nos sociétés, à La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.
  • Aussi un retour à la simplicité dans son application.
  • Un cantonnement drastique de l’intervention de l’Etat dans nos vies, donc au retour de la responsabilité de chacun face à ses actes.
  • L’arrêt immédiat du harcèlement administratif et fiscal que nous subissons, et une révision de la démocratie où l’élu serait bénévole, comme à Athènes, où l’élu tiré au sort ou désigné ne percevait aucun salaire, pour préserver l’engagement civique.
  • Le respect de la liberté de penser, qui n’implique pas la liberté de faire.
  • L’acceptation de regrouper nos forces pour accéder à la richesse collective et à la liberté qu’elle procure, en comprenant que le capital, quel que soit son propriétaire privé, est toujours un bien concourant à la prospérité commune..

Paradoxalement, les choses simples ne sont guère accessibles…

Ainsi va la vie. Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

3 réflexions sur « Rappel de la situation globale »

  1. il semble que la Chine aide la Russie à minima pour éviter trop tôt son effondrement, ce qui lui permet de récupérer la Mandchourie après avoir préparé la population de ce pays.

  2. Entièrement d’accord cher Richard , chacun doit se prendre en main mais combien sont préparés à comprendre cela ? Et pendant qu’ils sont en train de se dorer sur les plages, la machine à nous broyer avance inexorablement. Comme chaque année, ils pleureront à la rentrée pour finir par accepter l’augmentation de leur esclavage en nous y entraînant avec eux dans leur chute.

  3. « La politique en France actuellement est une machine à distribuer des privilèges. Agissons, chacun doit se prendre en main et cela ira beaucoup mieux. Sur témoignage fiscal, grâce à vous Monsieur Henri Dumas nous avons essayé d’ouvrir les yeux de nos compatriotes en vain ».
    Sauf une révolution des analyses, les paysans français sont voués à disparaitre.
    ET Sauf une révolution des analyses, la France est vouée à disparaitre avec en plus l’entrée de l’Ukraine en UE avec des salaires de 200€/mois.
    Une justice sans contrôle est soumise à la médiocrité des hommes, et ce qui ne se contrôle pas ne progresse pas.
    La France est le pays qui a proclamé les droits de l’Homme, mais pas celui qui les applique !
    En France il n’y a pas le pouvoir mais l’abus de pouvoir et donc la faiblesse des contre-pouvoirs citoyens.
    La justice n’est pas là pour dire la vérité, mais pour la rechercher, j’attends encore ?
    En France il n’y a pas le pouvoir mais l’abus de pouvoir et donc la faiblesse des contre-pouvoirs citoyens.

    Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traitres n’est pas victime, Il est complice.

    RAPPEL=
    – La culture en France c’est ce qui manque le plus et Jean Rostand se posait la question – Qu’est-ce que la culture ?=
    La culture ce n’est pas avoir le cerveau farci de dates, de noms ou de chiffres, c’est la qualité du jugement, l’exigence logique, l’appétit de la preuve, la notion de la complexité des choses et de l’arduité des problèmes. C’est l’habitude du doute, le discernement dans la méfiance, la modestie d’opinion, la patience d’ignorer, la certitude qu’on n’a jamais tout le vrai en partage; c’est avoir l’esprit ferme sans l’avoir rigide, c’est être armé contre le flou et aussi contre la fausse précision, c’est refuser tous les fanatismes et jusqu’à ceux qui s’autorisent de la raison ; c’est suspecter les dogmatismes officiels mais sans profit pour les charlatans, c’est révérer le génie mais sans en faire une idole, c’est toujours préférer ce qui est à ce qu’on préférerait qui fût.( J.Rostand 1968)

    Ma Famille des résistants de la 1ere heure en 1940 à Marseille, des rues et avenue ainsi que décoration de la Grand-croix de la légion d’honneur, mon Papa 5 années prisonnier de guerre en camp Allemand, témoignent du sacrifice humains . Ma famille m’a appris cette curiosité nécessaire à la vérité et la cruauté des hommes et de la guerre. Quand ma famille tentait d’informer sur ce que faisaient les Nazis les français ne voulaient pas le croire. En fait l’esprit de collaboration en France, a repris le pouvoir peu à peu depuis 1970 en France et M. Jacques Chaban Delmas ami de ma famille de la résistance (comme M. Gaston DEFFERRE, me l’avait indiqué en 1987 l’or de l’inauguration du centre culturel Gaston Defferre à Haiffa et m’avait conseillé de m’engager pour lutter, ce qui m’a conduit à un engagement citoyen qui est la conséquence de tous mes déboires judiciaires. Il faut donc maintenant plus que jamais agir pour changer cet état d’esprit pour retrouver le goût de l’absolu et du risque.

    Un pays est cultivé non en raison de sa fertilité ou de son économie, mais en raison de sa liberté !

    Bien à vous Monsieur Henri DUMAS!

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