Quelques petites précisions à propos de la fatalité française du chômage.

Le chômage de masse est devenu LA question lancinante qui préoccupe toute la population ; à tel point qu’elle est déjà devenue la mission principale du nouveau président alors qu’il n’est pas encore entré en fonction !

Comme le relève Nicolas Lecaussin de l’IREF, 51 % des 18-24 ans ont voté le 23 avril pour les candidats extrémistes, c’est-à-dire en faveur des thèses antilibérales, anti-patrons, anti-riches, anti-Europe et anti-mondialisation. Cela prouve sans ambiguïté qu’il y a, chez ces jeunes, un problème de compréhension des mécanismes économiques car on prend conscience que cette population pense que l’emploi résulte directement de l’action de l’Etat !

Seulement, cette vision ne tient pas car d’une part en ce qui concerne la mondialisation, les entreprises françaises qui sont engagées dans la lutte mondiale sont minoritaires (donc la majeure partie des employés français ne subit pas cette mondialisation) et d’autre part en ce qui concerne l’ultra libéralisme : s’il est bien un pays d’Europe où l’ultra libéralisme ou même simplement le libéralisme n’a pas cours, c’est bien la France, pays étatisé et fonctionnarisé à plus de 57% de son économie !

Un constat qui pose problème :

Le nombre total des chômeurs toutes catégories (A, B, C, D)  est passé en Mai 2012 de 4 888 260 à 6 319 840 en Décembre 2016. Le bilan de l’inversion de la courbe du chômage se résume donc à 30 % de chômeurs en plus ; et pourtant, ce n’est pourtant pas faute d’y avoir mis les moyens, notamment par le biais de contrats aidés (c’est à dire subventionnés), du recrutement de nouveaux fonctionnaires et de la mise en formation de 500.000 personnes pour un coût faramineux !

Doit-on donc considérer qu’il y a une malédiction française du chômage puisque, selon l’expression de F Mitterrand, « on a tout essayé »  … sans résultat probant ?

Là où il est nécessaire de relever un écueil c’est lorsque l’on compare les statistiques de la France avec celles de l’Allemagne et du Royaume Uni aux économies comparables !

Les données statistiques :

Ces deux pays sont proches du plein emploi (4,5 % au Royaume-Uni (RU), 3,9 % en Allemagne) alors que nous en sommes à 10.1% ! Seuls la Grèce (23,1 %), l’Espagne (18 %), Chypre (12,9 %), la Croatie (11,6 %) et l’Italie (11,5 %) présentent des taux supérieurs (le taux moyen de la zone € est de 9.5%) !

Et pour le chômage des moins de 25 ans, on en est, en décembre 2016, à 26,2 % soit seulement 0,2 point de moins qu’au Portugal alors qu’il est de 20,9 % dans la zone € et à 6,5 % en Allemagne !

Handicapée par un fort taux de chômage et dotée de 5,45 millions de fonctionnaires, la France présente aussi un taux d’emploi marchand extrêmement bas : 24.8% de la population active contre 40.2% en GB et 36.3% aux USA ; ce qui permet de rappeler que les vrais emplois sont les emplois marchands c’est à dire ceux qui sont dans le secteur concurrentiel et qui produisent des richesses.

Ce sont d’ailleurs plus de 10 millions d’emplois marchands qui séparent la France du RU à effectifs comparables ; ce qui aboutit au constat que la charge des chômeurs et des fonctionnaires est proportionnellement beaucoup plus lourde pour l’économie française.

Par ailleurs, depuis le début des années 1990, le Royaume-Uni a réussi à stabiliser le poids de ses dépenses publiques autour de 40 % du PIB alors que la France n’a cessé d’augmenter le poids des siennes (49,6 % en 1990, 54,2 % en 1995 et 57,1 % en 2017).

Le secteur privé ne représente donc plus que 43% du PIB ; ce qui veut dire que c’est sur ce secteur d’activité seul que pèse tout le poids du secteur public alors que tout recrutement de fonctionnaire est un coût net pour la collectivité et que ce coût est évalué entre 2 à 3 emplois dans le secteur privé pour chaque fonctionnaires recruté.

La balance commerciale de la France, qui était excédentaire en 1995, est désormais obstinément déficitaire (45 mds € en 2016) ; ce qui prouve aussi que la compétitivité de notre économie n’a cessé de se dégrader.

Du 1er trimestre 2000 au 4ème trimestre 2016, le PIB réel a augmenté de 34 % au Royaume-Uni, contre 21,4 % en France et 20,5 % dans la zone €. Les écarts de variation du PIB par habitant à prix constants depuis 1980 montrent une progression de 93 % au RU contre + 55,7 % en France et + 69,4 % dans la zone €.

L’évolution du classement mondial du PIB par habitant en dollars courants depuis 1995 révèle que la France était 12ème et le Royaume-Uni 18ème et qu’aujourd’hui, la France est tombée à la 22ème place, tandis que le Royaume-Uni est monté à la 14ème.

La position relative de la France par rapport à ses partenaires européens et ses concurrents ne fait donc que se dégrader ; ce qui amène à se poser la question des causes d’une telle dégradation !

Ce constat devient flagrant lorsque l’on sait qu’à la suite du Brexit plusieurs administrations européennes et un certain nombre d’entreprises vont se relocaliser en Allemagne, aux Pays Bas ou en Irlande, mais … pas en France !

Enfin, environ 250.000 français vivent et travaillent à Londres soit parce qu’ils ne trouvaient pas de travail en France soit parce qu’ils ont estimé qu’il était moins difficile de créer une entreprise au RU plutôt qu’en France … et ils feront tout pour éviter d’avoir à revenir en France à la suite du Brexit. Combien de britanniques à Paris ? 19.000 !

Il y a donc une raison objective qui rend la France si peu attractive !

De fait, s’il y a un chômage de masse c’est avant tout en raison de la politique fiscale et sociale des différents gouvernements qui se sont succédés depuis plus de 30 ans car il ne faut pas chercher plus loin un déclin économique lié à une politique industrielle inadaptée et une fiscalité très handicapante où tout ce qu’il aurait fallu faire baisser a augmenté (chômage, dette, dépenses publiques, fiscalité, prélèvements obligatoires) et tout ce qui aurait dû être plus élevé s’est détérioré (confiance, croissance, création d’emplois marchands).

Evidemment, cela s’est accompagné d’une augmentation mortifère de la pression fiscale ; laquelle a engendré in fine un effondrement de la croissance structurelle compte non tenu du fait que l’Etat sur endetté, incapable de se réformer, en est arrivé à la solution extrême de canaliser toute l’épargne à son profit, à seule fin de financer une dette devenue colossale !

Les politiciens, conscients de cette dérive, ont bien essayé de trouver des mesures palliatives pour subventionner, avec nos impôts, les bas salaires avec des allégements de charges sociales mais le problème est que l’emploi en France ne se résume pas à un problème de charges sociales trop élevées sur les seuls bas salaires.

Examen critique du marché du travail français :

La population française apparaît divisée en trois tiers plus ou moins égaux :

– Un tiers qui vit dans l’économie mondialisée et qui accepte l’économie de marché ;

– Un tiers qui vit protégé par l’Etat à l’ombre de statuts particuliers et/ou de subventions et d’allocations diverses.

– Un tiers de « laissés pour compte » qui se sentent abandonnés, estiment qu’ils n’ont plus rien à perdre et qui, clairement, votent pour le FN. Paradoxalement, ce sont aussi ceux qui attendent le plus de l’Etat !

On en conclut donc logiquement que deux tiers des français sont contre toute libéralisation du marché du travail ; ce qui est compréhensible dans un pays où la solution à tout problème qui se pose passe par l‘Etat et où, dans un marché du travail complètement figé, on en est arrivé à un système où ceux qui ont un emploi deviennent les défenseurs d’un bastion de plus en plus assiégé par ceux, de plus en plus nombreux, qui n’en ont pas !

Par ailleurs, la notion de « travail » apparaît avant tout légale, réglementaire mais absolument pas économique car les politiciens de droite et de gauche qui règlementent le marché du travail depuis 30 ans n’en ont qu’une vision purement bureaucratique, complètement déconnectée de la réalité  … sans compter que la plupart d’entre eux, issue de la fonction publique, est contre le libéralisme.

On a donc choisi d’accumuler les lois et les règlementations pour verrouiller la position du salarié au sein de l’entreprise en partant du postulat selon lequel plus il sera difficile de se débarrasser d’un salarié moins il y aura de chômeurs !?!

Et, finalement, devant l’échec de cette politique et pour rendre le chômage à la fois socialement acceptable et financièrement moins douloureux, on a mis en place de nombreuses mesures d’accompagnement ; mesures évidemment financées par la collectivité.

On a choisi aussi de mettre des gens en formation mais d’une part ce n’est pas nécessairement efficace s’il n’y a pas d’entreprises ensuite pour les embaucher et d’autre part, il ne faut pas que ce ne soit qu’un bricolage statistique destiné, en réalité, à les faire sortir temporairement et à grand frais, des statistiques du chômage!

En fait, les politiciens et les hauts fonctionnaires sont dépassés par la mondialisation et « gèrent » la plupart des problèmes à court terme en fonction des échéances électorales ; notamment en utilisant à la fois le recrutement de fonctionnaires comme une variable d’ajustement du chômage et la distribution d’allocations comme amortisseur social avec, là encore, un coût prohibitif pour la collectivité !

En France, où la plupart des gens aspire à devenir fonctionnaire, domine une vision faussée des relations entre l’employeur et l’employé ; toute approche libérale du milieu du travail ou même seulement toute libéralisation étant immédiatement perçue comme une menace de remise en cause des droits acquis et la porte ouverte à tous les abus de la part d’entrepreneurs sans scrupules !

Or, il faut rappeler que l’Etat ne crée pas d’emplois productifs car les postes de fonctionnaires créés ne sont que des emplois subventionnés par … vos impôts. Voir (ici) mon article « combien coûte l’embauche d’un fonctionnaire ».

Cette dérive administrative s’est malheureusement étendue aux entreprises publiques contrôlées par un Etat stratège dont on peut admirer les résultats des entreprises publiques (SNCF, EDF, Areva, …) surendettées, sur subventionnées voire même carrément en faillite ; avec encore une fois un coût colossal pour la collectivité !

Le problème est que ces entreprises obéissent d’abord à des impératifs politiques fixés par les gouvernements, impératifs bien loin des nécessités économiques.

Les « vieilles » solutions :

A gauche, mais aussi au FN, on a trouvé la raison de ce chômage de masse incompressible : c’est la faute de la mondialisation, de l’Europe, de l’Allemagne, de l’ultra libéralisme !

On nous ressort donc la thèse du bouc émissaire pour nous expliquer un chômage par des contingences extérieures qui s’imposeraient à la France et aux pauvres français. Il ne faut pas chercher plus loin la montée des extrêmes due au déclassement social, à la perte d’autonomie financière, à la montée de l’insécurité liée au chômage, à l’exacerbation des frustrations vis-à-vis des émigrés qui viennent profiter du système français et voler le travail des français !

D’ailleurs, il a été dit qu’avec Emmanuel Macron, ce sera « la fin du droit du travail, la pire régression sociale, la fin des allocations chômage telles qu’elles sont aujourd’hui, la dictature des banques, de Bruxelles, des marchés financiers. » sic !

Selon eux, nous nous dirigeons donc vers rien moins que l’apocalypse et on nous ressort les fausses bonnes idées ; notamment que, puisque les importations de biens manufacturées sont en fait l’importation du travail effectué à l’étranger, en instaurant des mesures protectionnistes on protégera l’emploi et que, si ces mesures sont interdites par l’UE, on n’a qu’à sortir de l’UE … sans se poser la question des mesures de rétorsion et du problème de l’importation de produits que nous ne fabriquons pas ! (ordinateurs, télés à écran plat).

A cela s’ajoute le fait que les mêmes ont une vision eugéniste du marché du travail et partent du postulat faux que le travail représentait un stock et que ce stock peut être divisé ; d’où la mise en application de la retraite à 60 ans, la mise en préretraite des salariés âgés de 55 ans et la mise en place des 35 h, le tout avec un coût faramineux pour la collectivité.

Or, il est aujourd’hui démontré que les 35 h n’ont quasiment pas créé d’emplois mais qu’elles ont, par contre, grandement fragilisé les entreprises françaises par rapport à leurs concurrentes européennes.

Et cette vision du marché du travail se poursuit avec la proposition de Bernard Hamon qui évoque la fin du travail pour justifier son ruineux revenu universel de 750 € par mois (400 mds d’€ soit 17% du PIB) alors que ce n’est qu’un aveu d’impuissance devant les défis d’une économie en constante évolution.

En France dominent la conception marxiste de l’économie, dans laquelle le capital et sa rémunération ne comptent pas, ainsi qu’une vision figée du marché du travail où il y a ceux qui ont un emploi et ceux qui n’en n’ont pas !  On a fini par persuader les gens que s’ils perdent leur emploi ils n’en retrouveront jamais un !

Et, le pire c’est que la gauche se perçoit comme progressiste alors que nous subissons seulement depuis une bonne trentaine d’années une dérive étatiste pour ne pas dire collectiviste qui bride toutes les initiatives individuelles en se plaçant sur un plan moral au lieu d’être économique et pragmatique !

Non seulement l’employeur qui réussit et s’enrichit est perçu comme un profiteur et un exploiteur mais on considère, dans les sphères publiques et chez les syndicalistes, que les entrepreneurs sont responsables du chômage parce qu’ils n’embauchent pas ; ce qui est mal poser le problème et confondre cause et conséquence car si les entrepreneurs n’embauchent pas c’est essentiellement parce qu’ils ne peuvent pas le faire en raison de contraintes administratives devenues tellement pesantes qu’elles en obèrent complètement l’activité économique !

Les français se sont installés depuis 30 ans dans le confort illusoire d’un Etat providence au coût exorbitant et ne sont pas conscients qu’on arrive au bout d’un système soi disant protecteur qui n’est plus aujourd’hui qu’une montagne de dettes engendrant inégalités et rentes de situation car ainsi que l’écrivait F Bastiat « L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde » .

Le constat est que finalement, en France, la classe dirigeante et la population ont une vision figée, rigide et cloisonnée du marché du travail dans une économie mondialisée en constante évolution !

Une vision réaliste du marché du travail :

Une fois ces constats effectués, la tache du nouveau pouvoir sera d’user de beaucoup de pédagogie afin d’expliquer aux français qu’ils ont été intoxiqués par un modèle d’inspiration marxiste alors que d’une part le modèle capitaliste est en vigueur sur la terre entière et qu’on ne peut pas avoir raison seuls contre le reste du monde et d’autre part que le modèle de l’économie planifiée, administrée ou soviétisée n’a jamais fonctionné, nulle part, sauf grâce à l’utilisation de travailleurs forcés qui n’étaient rien d’autre que des esclaves (goulag) !

Il est établi que la politique de l’Etat, notamment en raison de l’établissement de règles fiscales et sociales trop pesantes, voire même en raison de l’instabilité des règles sociales et fiscales, peut avoir un effet négatif sur le chômage en provoquant des défaillances d’entreprises, des limitations au recrutement d’employés, une augmentation prohibitive des charges sociales !

L’appréciation des français concernant le chômage est d’abord un problème de formation au sein d’un système éducatif politisé orienté dans une vision marxiste du monde qui rejette l’entreprise et fustige l’entrepreneur en le présentant comme un exploiteur.

C’est enfin un problème de liberté car si on n’accorde pas un minimum de liberté à l’employeur, et notamment si l’employeur ne peut pas licencier, il n’embauchera pas car une entreprise n’est pas un organisme de bienfaisance. Son objet social est de gagner de l’argent … pas d’embaucher du personnel qui ne lui sert à rien !

Ce problème de la fluidification et de la libéralisation du marché du travail a été clairement perçu en Allemagne car toutes les entreprises jusqu’à 10 salariés ont la possibilité d’embaucher et de licencier sans aucune justification ; ce qui leur permet de s’adapter rapidement aux contraintes du marché et de …survivre !

Une telle mesure apparaît pour l’instant totalement inconcevable en France car, contrairement à l’Allemagne, on préfère avoir des chômeurs qui dépendent totalement de l’Etat plutôt que des travailleurs moins bien payés mais susceptibles de garder une certaine autonomie ; même s’il existe aussi là-bas, ne nous voilons pas la face, des travailleurs pauvres !

La réalité est que les entreprises privées abordent clairement le problème de l’économie avec beaucoup plus d’efficacité que les administrations mais l’admettre c’est reconnaître que l’entrepreneur est un gestionnaire plus avisé et plus pertinent que le politicien.

Conclusion :

Alors, oui contre le chômage on a tout essayé … sauf ce qui marche et la France doit impérativement aligner sa fiscalité punitive, son système social dispendieux, son trop grand nombre de fonctionnaires, c’est à dire son économie, sur la moyenne des pays de la zone € du Nord.

Pour cela, il est impératif de libéraliser le marché du travail, de simplifier le code du travail, de réduire les charges sociales sur la production mais aussi de réduire le nombre de fonctionnaires afin d’en alléger la charge sur la collectivité (malgré la hausse électoraliste de 0.6% du point d’indice des fonctionnaires de juillet 2017 dont les effets se feront sentir en 2018) et de permettre une réduction sensible des dépenses publiques, de réduire la fiscalité sur les entreprises et le patrimoine (IS, ISF et plus-values) afin de libérer le capital nécessaire aux investissements.

Seulement, la France, plutôt libérale et européenne, qui a voté Emmanuel Macron essentiellement pour barrer la route à Marine le Pen, ne représente que la moitié du corps électoral. L’autre moitié, composée d’extrémistes de droite et de gauche, d’écologistes, d’insoumis, s’opposera  donc fermement et par tous les moyens aux mesures qu’Emmanuel Macron a prévu de prendre !

L’économie de la France étant la plus étatisée de l’UE, il est évident que toute mesure de simplification ou de libéralisation sera perçue par les tenants marxistes comme une menace contre des avantages acquis qu’on ne peut pas remettre en cause. Les syndicalistes ont d’ores et déjà fait savoir qu’ils allaient tout faire pour bloquer toute réforme !

Nous allons donc pouvoir très rapidement apprécier la capacité d’action du nouveau président en faveur d’une libéralisation du marché du travail car il n’aura pas beaucoup de temps pour agir et quelque chose me dit que rien de ce qu’il faut faire ne sera fait et que la situation ne changera pas ; autrement dit que l’action du nouveau gouvernement ne sera que la poursuite du hollandisme par d’autres moyens !

Il n’est pas inutile de savoir que, d’ores et déjà, la Commission Européenne vient de revoir à la hausse ses prévisions de déficit de la France pour 2018 à 3.2% ; anticipant de ce fait que celle-ci, après 15 ans d’infractions aux règlements communautaires, persistera à être le dernier pays de l’UE a enregistrer un déficit supérieur à 3% du PIB !

Bien cordialement.

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A propos Dominique Philos

Navigateur, né en 1958, après un DEA de droit commercial de l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne, je suis devenu Conseil Juridique, spécialisé en droit des affaires et fiscalité. L'Etat ayant décidé l'absorption des Conseils juridiques par les avocats, j'ai poursuivi mon activité en tant qu'avocat jusqu'à ce que je sois excédé par les difficultés mises à l'exercice de mon activité professionnelle. J'ai démissionné du Barreau en 1998 et partage désormais ma vie entre la France et la Grèce. Européen convaincu, je suis persuadé que le libéralisme est la seule option possible en matière économique.

Une réflexion sur « Quelques petites précisions à propos de la fatalité française du chômage. »

  1. Bjr,
    « que cette population pense que l’emploi résulte directement de l’action de l’Etat »

    Effectivement l’Etat est fautif car depuis au moins 1993 le fisc détourne les charges sociales pour son compte donc plus l’Etat et le fisc créent des boulets fiscaux au travail plus cela entraîne du chômage!

    L’Etat crée et encaisse un impôt sur le revenu bis alourdissant le travail ayant pour conséquence l’augmentation du nombre de chômeurs…Indemnisés par les salariés du privé!

    Belle arnaque non?

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