Profession révolutionnaire de salon … engraissé par les impôts des autres !

Si tu es pauvre, c’est que les riches t’ont volé, donc tu ne dois pas avoir de scrupules à voler des voleurs !

Voilà, pour l’essentiel l’argument de nos révolutionnaires institutionnalisés … et cet argument rencontre visiblement un écho favorable dans une large part de la population puisque 68% des français seraient pour le « vol Zucman » !

En cette période instable et troublée, les français semblent être atteints d’un “syndrome de Robin des bois” : prendre aux riches pour donner aux pauvres dont ils font évidemment partie !!!

On reste pantois devant tant de naïveté … d’autant que si les français paient trop d’impôts ou ne gagnent pas assez, ce n’est absolument pas la faute des riches mais bien du système étatique français et d’une administration omniprésente, horriblement couteuse, inutile bien souvent, tatillonne et tracassière !

Certains de ces agitateurs ont d’ailleurs proposé, pour la journée du 10 septembre dernier, le « plein caddy gratuit » au supermarché du coin, le sabotage des radars (qui est puni de très fortes amendes), les péages autoroutiers gratuits, ce qui n’est rien d’autre que l’incitation au vol et à l’émeute … sans qu’eux-mêmes, encourent des poursuites pénales pour incitation à des actes purement délictueux !

Il s’agit, à n’en pas douter, d’un pas franc et volontaire vers la révolution … à moins que ce ne soit plutôt vers le pillage pur et simple.

Mais, vous êtes-vous demandé quel était le cursus professionnel de nos révolutionnaires et agitateurs politiques ; en gros, à quoi ressemble un révolutionnaire ?

Un profil sociologique à peu près constant

Pour l’essentiel, en ce qui concerne les révolutionnaires historiques, il s’agissait de gens qui ne travaillaient pas et étaient, en outre, souvent issus de familles aisées et, de fait, les révolutionnaires sont rarement des ouvriers … tout comme les écologistes les plus radicaux sont souvent issus des classes sociales les plus favorisées.

Lénine et Trotsky n’ont jamais travaillé de leur vie …

Staline « échappe » à ce schéma car il n’était pas issu d’une famille aisée mais son « travail » s’est résumé à braquer des banques ; ce pour quoi il a d’ailleurs été condamné !

Et nos révolutionnaires nationaux ?

JL Mélenchon, grand ami de Chavez (Venezuela), de Fidel Castro (Cuba), admirateur et porte-parole de Poutine, est exactement dans la même veine puisqu’il n’a travaillé qu’à peine 2 ans (imprimerie, enseignement) puis n’a fait que remplir des mandats de député français ou européen ; lui permettant d’accumuler, grâce aux deniers publics, un patrimoine considérable bien au-delà du million € !

Il en est de même pour son assistante parlementaire et « conjoint occulte » Sophia Chikirou dont on n’a pas trace d’une quelconque activité autre que politique.

Par ailleurs, il semblerait d’ailleurs que, sous des abords révolutionnaires, ces deux-là soient particulièrement sensibles à l’attrait de l’argent gratuit des autres puisqu’ils sont sous le coup de poursuites pénales pour fraudes diverses et notamment escroqueries aux remboursements des frais de campagne par le biais de surfacturations opérées via des sociétés tierces dont ils sont en fait les actionnaires ! On attend évidemment le procès qui jugera des faits parfaitement constitués mais il semblerait que la justice se fasse attendre …

En approfondissant notre recherche, nous constatons que Mathilde Panot a un parcours professionnel se limitant à un vague travail dans une vague association.

On sait qu’Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac et accessoirement Lfiste, a réussi à se faire élire député et profite bien du système qu’elle dénonce … mais elle a été maitre de conférence pendant 5 ans dans une fac publique (Saclay).

Marine Tondelier, l’écolo extrémiste, ne fait pas mieux avec un parcours pro totalement inexistant

Et en recherchant un peu plus loin, nous voyons qu’Alain Krivine tout comme Daniel Cohn Bendit sont exactement dans le même schéma.

Les seules exceptions sont Philippe Poutou qui travaillait chez Ford à Bordeaux, Arlette Laguiller qui était employée d’une banque et Olivier Besancenot qui est facteur.

Ainsi donc, la grande majorité de ces révolutionnaires qui nous donnent par ailleurs des leçons d’économie vivent tous à des degrés divers de l’argent public tout en excitant la population contre l’Etat qui les nourrit. En fait, si vous examinez le CV des membres de LFI vous ne trouverez que des étudiants attardés, des idéologues en chambre qui n’ont jamais vraiment travaillé et encore moins créé d’entreprise.

Car, soyez convaincus que la révolution est une activité qui demande un emploi du temps à plein temps !

A quoi reconnait-on qu’un révolutionnaire a réussi ?

L’adage énonce : Trotskyste un jour trotskyste toujours … Mais, il y a des révolutionnaires qui ont réussi. A côté de JL Mélenchon, Pierre Moscovici est de ceux-là !

Membre de la LCR d’A Krivine, pitoyable ministre des finances de F Hollande, énarque, désormais bien planqué dans l’administration puisque président de la Cour des Comptes, favorable au vol Zucman, il moralise à bon compte sur l’état des finances publiques tout en prospèrant bien tranquillement avec l’argent public mais … en ne faisant lui-même aucun effort à propos de ses très confortables rémunérations.

Par ailleurs, la révolution n’empêche pas l’ambition puisqu’il est donné en partance pour la Cour des Comptes européenne.

La politique perçue comme un vecteur d’enrichissement sous couvert de révolution

On s’aperçoit donc que ceux qui excitent la population à la révolte mettent en fait en place un système dont ils sont les seuls à profiter : Se gaver d’argent public volé aux autres par le biais d’un impôt massif et certainement pas consenti !

Ce sont juste des agitateurs professionnels et il faut être conscient que les écolos, eux aussi gauchistes intégristes intransigeants, utilisent les mêmes techniques !

Ils promettent le bonheur et l’argent pour les pauvres en agitant les ressorts les plus obscurs de l’individu (jalousie, envie, haine) en proposant un moyen rapide et miraculeux de s’enrichir : le vol et la spoliation en excitant la victimisation de leurs auteurs mais eux-mêmes … ne font rien !

Autrement dit, le révolutionnaire, payé par l’argent public confisqué aux pauvres ( !?!) par le biais de l’impôt, n’hésite pas à s’enrichir sur le dos de ces mêmes pauvres tout en les excitant contre les riches dont il fait lui-même partie !

Il n’y a pas à dire, c’est franchement révolutionnaire … ou plutôt cynique !

Pour ma part, ce sont juste des parasites !

En fait, la plupart ne sont que des révolutionnaires de salon c’est à dire que leurs paroles ne dépassent pas le cadre médiatique et il ne s’agit nullement pour eux d’aller descendre dans la rue les armes à la main pour prendre le pouvoir comme l’ont fait les bolcheviks en 1917 !

Et, bien évidemment, les hommes de l’Etat le savent ; ce pourquoi ils les laissent faire … cela donne juste une impression de diversité politique à des français naifs.

C’est aux autres, aux crédules, de prendre les risques ; eux se contentent de vivre grassement de l’argent public en observant les évènements !

Et le pire c’est que les français, décidément bien crédules, aiment leurs révolutionnaires ; la preuve ils approuvent les grèves du 18 septembre qui sont le fait, pour l’essentiel, des salariés du secteur public c’est à dire des privilégiés du régime !

Connaissez-vous la devise du vrai révolutionnaire ?

Tu es le plus pur mais, il y aura toujours un plus pur que toi pour t’épurer !

Bien cordialement à tous !

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A propos Dominique Philos

Navigateur, né en 1958, diplomé de l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne, je suis devenu Conseil Juridique, spécialisé en droit des affaires et fiscalité. L'Etat ayant décidé l'absorption des Conseils juridiques par les avocats, j'ai poursuivi mon activité en tant qu'avocat jusqu'à ce que je sois excédé par les difficultés mises à l'exercice de mon activité professionnelle. J'ai démissionné du Barreau en 1998 et partage ma vie entre la France et la Grèce. Pour moi, le libéralisme est la seule option possible en matière économique.

5 réflexions sur « Profession révolutionnaire de salon … engraissé par les impôts des autres ! »

  1. Bonjour
    Un constat très réaliste de la situation….qui perdure depuis pas mal de temps au point de vouloir nous faire connaître la “lutte finale”… à laquelle participeront. de loin les généraux. instigateurs de la Révolution, bien à l’abri. mais donnant de la voix. pour maintenir. en marche le seul moteur qu’ils connaissent “la haine.”, qu’ils considèrent, tout comme l’espérance., comme une folle charmante, carburant toutefois essentiel. du peuple. qui va au combat…contre l’hydre capitaliste..
    Plus le temps passe et plus on joue dangereusement avec le feu….est-ce bien raisonnable?
    Cordialement.

      1. Ah, la Grèce. J’ai visité l’année dernière, en partant d’Ouranopouli, le Mont Athos – la presqu’île de la Mère de Dieu, temple de la culture orthodoxe, avec ses monastères aux nombre de vingt. Je me suis attardé à celui de Vatopedi, le deuxième dans la hiérarchie, pour une office autour de l’icône Pantanassa et de la ceinture de Theotokos.
        Pour accéder au Mont, un passeport spécial pour une durée à définir est à obtenir, ce qui n’a pas été sans difficulté, sauf de trouver un bon interlocuteur via le Web. Le Mont n’est accessible qu’aux hommes et vous n’y trouverez que des hommes, des moines, bien sûr, et des pèlerins et des chats, utiles pour chasser les serpents.
        Mon périple s’est fait sur les lieux avec un guide et une voiture pour moi seul. J’étais en fait en mission pour mon épouse qui était gravement malade pour être ses sens et toucher ces lieux saints, dans le recueillement. Les routes ? En terre battue, très étroites en virages avec de beaux dénivelés. Le bleu azur de la mer ne nous laissait jamais pour longtemps.
        Le jour d’après, j’ai pris une autre embarcation bien plus grande, cette fois ouverte aux touristes, avec mon épouse, pour voguer à proximité des bords du Mont, mais bien évidemment, sans pouvoir y accoster. Ces navettes ne font en fait qu’un périple sur le flanc ouest de la presqu’île.

        Cette partie géographique du globe sur une carte, où via Google Maps est assez étrange : nous voyons trois appendices quasi-parallèles qui s’enfoncent dans la mer Egée, comme une main avec trois doigts. Le Mont Athos est la dernière de ses phalanges à l’est. Si vous dézoomez sur la Grèce, vous voyez presque la même chose vers l’Ouest, en plus grand.

        Voilà, c’était une petite aparté.

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