Vous qui nous faites l’honneur de lire ce blog, vous avez — ou vous avez eu — une activité professionnelle, que nous ne connaissons peut-être pas.
Quelle que soit cette activité, je suis prêt à parier, qu’aujourd’hui, rien autour de vous ne fonctionne de façon satisfaisante, que votre environnement vous désespère, que les choses ne suivent pas, que tout va de travers.
Nous en sommes tous là. Rien ne marche dans ce pays. Et pourtant, à longueur de journées, on nous rabâche que tout va bien, voire de mieux en mieux.
Dans cette ambiance schizophrénique, chacun se demande ce qui se passe, pourquoi en est-on arrivé là ?
L’hôpital, la sécurité, la justice, la distribution, l’enseignement, le travail, l’économie, la monnaie — même la météo — tout se dégrade, à l’exception de ce qui nous implique seuls, jardinage, bricolage, lecture, informatique, etc…
En réalité, il est incontestable qu’il y a une panne de société. Que, malgré la propagande solidaire et l’organisation collectiviste, tout ce qui est collectif se dégrade rapidement et irrévocablement.
Nous sommes probablement tous un peu responsables, mais beaucoup moins que ceux qui sont chargés d’organiser les règles de notre vie commune.
Car c’est un problème de règles, d’organisation, qui déstabilise notre pays.
C’est, à la base, l’introduction volontaire ou accidentelle du mensonge qui génère la situation que nous subissons. On peut dire qu’au cours des siècles ces problèmes de société sont récurrents du fait que le mensonge à une force de séduction sur les masses que la vérité n’a pas.
Le mensonge qui nous mine est simple, il s’agit de prétendre que nul n’est responsable de sa condition subie ou voulue.
Par une de ces déviances dont elle a le secret, la démocratie nous a fabriqué des élites qui ressemblent à s’y méprendre aux précédentes, qui sont royales. C’est-à-dire qui prétendent se substituer à notre libre arbitre, aux conséquences de celui-ci, en vue de notre bien cela va de soi. Précédemment elles le firent au nom de Dieu, aujourd’hui elles le font au nom du peuple, c’est « kif-kif bourricot ».
Ces nouvelles élites affirment qu’il suffit de leur confier le pouvoir pour accéder à l’irresponsabilité.
Tout un programme, électoral il s’entend, pas réel.
Votez pour moi vous aurez, selon le cas : une vie aisée sans peine, un travail à vie, une riche retraite, une santé prise en main et donc une garantie de longue vie, évidemment aucune responsabilité professionnelle, les inégalités de votre naissance seront éradiquées dans le même temps que toutes les autres de votre vie.
Le progrès dans ce discours, sa séduction, c’est que l’on vous assure l’accession au bonheur là tout de suite, sur terre. Pas demain au paradis.
Il suffit, pour cela, que 50% de gogos, plus un, croient à cette fable pour qu’elle mette en place son élite menteuse. Une fois au pouvoir cette élite va devoir, au moins, faire semblant d’être capable de mettre en musique ses promesses.
Il tombe sous le sens que ce n’est pas sur ses troupes irresponsables que l’élite élue dans ces conditions va pouvoir compter pour donner un semblant de réalité à ses folles promesses, si loin de la vraie vie, de la réalité humaine.
Mais elle peut compter sur ceux qui n’ont pas marché dans la combine, vous et moi, à qui elle fera porter le fardeau.
Donc, d’un côté une majorité déresponsabilisée qui rêve — parce qu’on la fait rêver — de l’autre une minorité lucide, pragmatique. Entre les deux, une élite qui possède les fusils.
Armée, l’élite élue peut inventer la loi. La recette consiste à prendre aux responsables suffisamment pour satisfaire les irresponsables, mais pas trop pour ne pas les tuer ils sont le moteur de cette fusion sociétale explosive.
La difficulté tient au fait que les irresponsables deviennent de plus en plus exigeants, que l’élite doit répondre à ces exigences sous peine de perdre sa place privilégiée. Ces deux impératifs mettent cruellement en danger, par des prélèvements destructeurs, la productivité de la classe responsable, donc les futurs prélèvements possibles sur elle. Alors que c’est sur elle que repose le système — sans qu’elle s’en aperçoive vraiment — au point que sa disparition entraînera la désagrégation de l’ensemble.
Il s’en suit une danse du type « je t’aime moi non plus » entre l’élite et les classes responsables de ce pays. Danse initiatique sous les yeux de la masse des gogos profiteurs qui ne voient rien, ne comprennent rien, mais continuent à réclamer et de plus en plus fort.
Cette danse morbide et malsaine a généré ce que l’on appelle l’économie de connivence entre certains initiés machiavéliques des deux bords, qui ont compris qui dépend de qui et de quoi.
Ces couples infernaux, sans cesse renouvelés, mettent ce pays en coupe réglée sous le regard bovin d’une écrasante majorité qui ne perçoit rien et croit tout ce qui lui est raconté.
Ainsi va le pays dans le mur. Ainsi croît le dysfonctionnement généré par l’irresponsabilité comme base de la société.
Aujourd’hui ces dysfonctionnements — dont la base est l’irresponsabilité — sont matériels et moraux, ils envahissent tout le spectre social, les métastases sont partout, elles sont mortelles, la maladie est incurable.
Le seul mystère est la date du décès de notre société. J’en prédis le début visible dans le courant de cette année, la réalité pratique l’an prochain, la survenance de la guerre – civile ou totale — exutoire naturel de ce type de dysfonctionnement, en 2020. Un beau chiffre rond, facile à se rappeler dans l’histoire à venir.
Bien cordialement. H. Dumas
bonjour
tribunal administratif égal juge des écoles administratives.
question tribunal pénal quel genre de juge ?
merci d’une réponse
Bonjour,
Les magistrats du tribunal pénal sortent en règle générale de l’école de la magistrature de Bordeaux.
le ci-devant « socialisme » aura consisté à pousser les groupes, catégories et corporations (diviser en sous-groupes humains pour régner) à substituer leurs exigences « catégorielles » à celles de l’individu au nom de prétendue la suprématie de la loi du nombre qui voudrait qu’à plusieurs, on ait forcément plus « raison » que tout seul; donc à « chacun », il ne restait que deux options: abdiquer sa responsabilité envers soi et pour autrui pour se vautrer dans le hamac « social-populiste » des victimes, ou résister et assumer sa différence, sa singularité, son écart à la norme du groupe; moins d’un tiers de laborieux résistants font aujourd’hui vivre 2/3 de bienheureuses victimes et nous sommes bien en situation d’exploitation d’une minorité par une majorité qui laisse le soin d’ exécuter ce crime contre l’humanité à une minorité de séides « décideurs » réunis en « parlements »: l’ ESCLAVAGE !
La prochaine révolte ne viendra pas des esclaves qui disparaissent les uns après les autres par épuisement ( en rejoignant le club des victimes), par évasion (fiscale, sociale ou physique), ou par décès (suicide ou épuisement à la tâche);
Non, la révolte viendra des victimes nanties insatisfaites de ne pas en recevoir toujours plus, contre les gentils décideurs, et elle est fomentée et excitée par l’aiguillon médiatique « bien-pensant-égalitaire-solidaire-providentiel » qui monopolise la parole au nom d’une mythique « liberté d’expression »;
L’agitation moléculaire arrive au seuil de l’explosion; OUI !
à bas la « dictature du fonctionnariat » ! ( cet avatar marxiste français, en pire, de la dictature du prolétariat )
Le bruit des bottes fait mal ,mais par contre celui des pantoufles est pire encore.!!!
La République Française et sa démocratie est le système qui permet à une petite caste d’incompétents d’avoir du pouvoir , des privilèges , et de l’argent en dépossédant le peuple des richesses qu’il produit le faisant travailler tous les jours et toujours plus pour rembourser une dette et autres que des incompétents ont créée ..Merci Henri , mais avant tout, soyons l’arme ….. Car ; le danger ne vient pas de celui qui mord , mais par celui qui lèche !
Ce n’est pas un signe de bonne santé que d’être bien adapté à une société profondément malade. Et Les peuples une fois accoutumés à des maîtres ne sont plus en état de s’en passer à court terme ..
En conclusion un rappel de mes réflexions : Dans un monde où il faut penser global et agir local le comportement est plus important que les objectifs. La France a tous les atouts pour être un pays d’excellence démocratique et économique. Alors pourquoi ne l’est-elle pas ? Soyez un Battant ou mourez lentement = Vous pouvez lire la suite à l’adresse suivante en cliquant :
https://www.linkedin.com/pulse/soyez-un-battant-ou-mourrez-lentement-richard-armenante
Selon l’Ordre, le système de santé est au bord du chaos
Paris, le lundi 30 avril 2018 – JIM. C’est une institution discrète qui n’a pas l’habitude d’attiser les controverses ou de participer frontalement aux débats.
Même lorsque des questions scientifiques sont en jeu, elle préfère ne pas se montrer trop tranchante pour éviter des crispations.
Patrick Bouet son président diffère entièrement de ses prédécesseurs. Du moins en donne-t-il l’impression ?
Son livre est un constat qui retient tous les témoignages de tous les médecins de toutes variétés, sauf les médecins conseil.
Son livre c’est comme un cahier de doléances. Ce chaos est-il annonciateur d’une révolution dans le métier de médecin ?
Nul ne le sait encore. Mais tout est encore possible.
Voyez comment l’Allemagne de l’Est était devenue un désert médical partout.
Dès la chute du mur de Berlin, le système de l’ouest à été choisi et le vide comblé en moins de six mois.
moi , ce qui m’interpelle c’est que vraisemblablement :
–>nos nouvelles tètes blondes .. bien sous tout rapport … » étudiants , zadistes de la Sorbonne » dont probablement certains ont grossis les rangs ce jour des blacks-blocks identitaires
–>seront surement nos futurs élus et élites en chefs !
je me suis fait foutre en l’air ma moto en stationnement par un abruti il y a quelques jour sur paris … ca m’a évité de me la faire cramer a Italie aujourd’hui 🙂
et pour finir avec une citation dont je pense que notre ami Emanuel saura reconnaitre l’auteur … « la meilleur façon de se venger d’une ennemi , c’est de ne pas lui ressembler »